Déclaration des droits de l'humanité (projet)

Déclaration des droits de l'humanité (projet) Même si l'un des articles concerne la protection de
l'atmosphère et des équilibres climatiques, ce texte ne
s’inscrit pas directement dans la Cop 21. La France pour-
Lire en ligne Avant-projet de texte (18 articles (avril
2015), rait cependant profiter du grand nombre de chefs d'États
qui seront présents à Paris fin 2015 pour le leur présen-
Projet de texte (sept 2015)
et rapport associé (La Documentation Française) ter, puis éventuellement le faire adopter par l'assemblée
des Nations unies en 2016.
Le projet de « Déclaration des droits de l'humanité »
(DDH) est un projet de déclaration rédigé en 2015 pour
être proposé aux États-membres de l'ONU en marge de
la COP 21 en décembre 2015 à Paris. Les droits et de- 1 Histoire : Genèse et rédaction
voirs de l'Humanité à l'égard d'elle-même et des éco-
systèmes qui permettent sa vie ou survie sont ici défi- À la fin des années 1970, constatant la dégradation
nis comme « le droit pour tous les habitants de la Terre presque générale de l'environnement marin et la me-
à vivre dans un monde dont le futur n'est pas compromis nace que cela constituait pour l'humanité future, le
par l'irresponsabilité du présent ». Commandant Cousteau avait proposé que l'ONU adopte
En complément des grands textes à vocation universaliste une « Charte des droits des générations futures ». Ce pro-
existants, ce projet de déclaration précise les droits fon- jet était soutenu par des millions de signatures dans le
damentaux de l'Humanité (en reprenant la notion de « fa- monde, mais à ce jour seul l’UNESCO s’en est inspirée
mille humaine » introduite par Victor Hugo[1] et reprise en produisant 20 ans après (en 1997) sa Déclaration sur
par la Déclaration universelle de 1948. Le projet de texte la responsabilité des générations présentes à l'égard des gé-
est une version en français, composée de 16 articles, né- nérations futures (12 novembre 1997).
cessitant encore d'être approuvé par les membres fonda- En 1989 René-Jean Dupuy (Cité par le rapport Lepage)
teurs de l'Organisation des Nations unies. écrit dans “La clôture du système international” (PUF, p.
Il met en avant quatre grands principes : la solidarité 156.) « Passer de l’homme aux groupes familial, régional,
intergénérationnelle, la « dignité de l'humanité », la national, international résulte d’une progression quantita-
« continuité de l'existence de l'humanité », et la « non- tive ; accéder à l’Humanité‚ suppose un saut qualitatif. Dès
discrimination à raison de l'appartenance à une généra- lors qu’il est franchi, elle doit,elle-même, jouir de droits
tion », et six droits et six devoirs pour l'humanité[2] (deux faute de quoi les hommes perdraient les leurs ».
autres principes et droits avaient été proposés, mais fi- Puis dans les années 1990-2000, notamment à l'occasion
nalement non retenus car risquant trop d'être refusés par des sommets mondiaux de Rio ou de Johannesburg, des
certains États. Le Rapport Lepage les présente néanmoins préambules ou thèmes proches avaient émergé, mais non-
comme deux « alternatives » : formulés en déclaration solennelle.
Dans les années 1990, alors que l'industrie agroalimen-
1. ) un « principe de non-régression »[3] ; taire et des biotechnologies réussissait à breveter le vi-
vant, l'UNESCO a proposé (en 1997) de faire recon-
2. ) un paragraphe relatif aux armes de destruc- naitre le génome humain comme patrimoine commun de
tion massive, nucléaires, chimiques et biologiques l'humanité, via un brouillon de “Déclaration universelle
(car leurs effets différés, sanitaires et/ou environ- sur le génome humain et les droits de l'homme”, adoptée à
nementaux ; dans l'espace et le temps sont “sans l'unanimité et par acclamation à la 29e Conférence géné-
limites”)[4] ). rale de l'UNESCO, le 11 novembre 1997, puis un an plus
tard par l'Assemblée générale des Nations unies[5] .
Sans véritable portée juridique directe, ce texte aura s’il Au début de 2015, lors de ses vœux aux français, le chef
est adopté une valeur de proclamation de droits. Il pour- de l’État annonce vouloir proposer à l'ONU une telle dé-
rait néanmoins être un prélude à des engagements futurs claration, en marge des négociations de la COP 21 (« La
plus fermes ou opposables et le rapport Lepage rappelle France a été capable, il y a 70 ans, de réunir une grande
qu'une déclaration a une portée opérationnelle modeste, conférence pour les droits universels de l’homme. Main-
mais effective dès sa publication (alors que le processus tenant, nous devons entraîner le monde pour qu’il puisse
de ratification des conventions est souvent long). adopter à son tour une Déclaration pour les droits de l’hu-

1
2 4 NOUVEAUTÉS EN TERMES DE CONTENU OU DE PORTÉE SPATIOTEMPORELLE

manité pour préserver la planète »). 2 Volonté pédagogique et

Le 4 juin 2015, le président de la république française d'acceptabilité
(François Hollande) missionne Mme Corinne Lepage
(juriste et avocate spécialisée en droit de l'environnement Le groupe de rédacteur a souhaité que le texte soit clair
et ancienne ministre de l'environnement dans le gouver- et puisse être lu et commenté « à différents âges, par des
nement de Jacques Chirac) pour « faire le point sur les personnes différentes ».
différentes initiatives menées au niveau national et in-
ternational » concernant la reconnaissance de droits de La cohérence du texte et des concepts a été recherchée,
l’humanité, et préparer « une déclaration des droits de « entre les principes, entre les principes les droits et les
l'Humanité » qui pourraient être signée ou proposée lors devoirs, entre les droits et les devoirs, entre les responsa-
de la COP 21[2] . bilités des différents acteurs »[14] .
C. Lepage construit alors un groupe de travail rassem- Selon le Rapport Lepage, « la Déclaration est très certai-
blant une dizaine d'experts en droit public, des représen- nement acceptable par les Etats, puisque les souverainetés
tants d'ONG et d'anciens ministres de l'Environnement[2] . étatiques ne sont pas remises en cause »[14] .
Ce groupe rédige une proposition qui pourra si elle est
adoptée compléter la déclaration des droits de l'homme et
du citoyen de 1789, la Déclaration universelle des droits
de l'homme de 1948 et la déclaration des droits de l'enfant
3 Portée juridique
ou la Convention européenne des droits de l'homme qui
définissent des libertés et des droits sociaux pour les per- La déclaration présente les conditions de la perpétuation
sonnes, les individus[6] , dans un droit subjectif (c'est-à- durable et saine de la vie humaine sur Terre, et engage les
dire défendant le sujet, et non l'espèce humaine)[7] . La nations à assurer, maintenir ou restaurer ces conditions de
Déclaration universelle de 1948 n'évoque qu'une seule survie de l’humanité ; La prise en compte des générations
fois « tous les membres de la famille humaine » comme futures, à ce niveau est nouvelle. Elle fait, selon le Rap-
ayant droit à la dignité. Selon François Jullien[8] , cette port de C. Lepage en sorte que « Les droits de l’humanité
déclaration donne donc à l'humanité un « statut vague- servent autant les générations actuelles et futures que la
ment métaphorique, allusif, plus rhétorique qu’explica- Nature et le vivant en général » [15]
tif »[9] , mais sans évoquer les responsabilités intergéné- Une déclaration n'est pas opposable ; elle n'apportera au-
rationnelles et donc environnementales qui ne sont ap- cune nouvelle obligation juridique, sauf si l'Assemblée
parues comme vitales pour le développement soutenable générale de l'ONU souhaitait ensuite lui conférer une
qu'à partir de la Conférence de Rio de 1992). force supplémentaire en y adossant un pacte ou une
Le 28 avril 2015, le CIDCE (Centre international de droit convention internationale (A titre de comparaison, en
comparé de l'environnement) adopte à Limoges un avant- France le Conseil Constitutionnel français n'accorde pas
projet de déclaration (en 18 articles[10] (deux articles se- de statut juridique positif à la Déclaration de 1948, mais
ront ensuite supprimés, car ayant peu de chances d'être celle de 1789 est intégrée au bloc de constitutionnalité
acceptés par tous les États). depuis 1971 ; de même à échelle internationale la Décla-
ration des droits de l’enfant, a abouti 20 ans plus tard à
Le 25 septembre 2015 au palais de l'Elysée, Corinne Le- une Convention des droits de l'enfant.
page a remis[2] à François Hollande, le président de la ré-
publique un rapport de 133 pages contenant notamment sa portée juridique est donc assez faible, mais si l'ONU,
une proposition de texte[2] , mais aussi une liste des textes l'Europe ou des États le souhaitent, ils pourront s’appuyer
préexistants sur le même thème, ainsi que des explica- sur cette déclaration pour produire des textes juridique-
tions globales et pour chaque projet d'article et une pré- ment plus forts.
sentation des procédures possibles pour adopter une telle Le projet était de produire un texte « acceptable » par les
déclaration[11] . Le Président de la république a souhaité 195 états des Nations-unies, sans caractère contraignant
qu'un débat soit engagé à ce propos dans la société ci- pour les États qui l’adopteront, mais ayant - comme la
vile[2] . Déclaration universelle des droits de l'homme - une forte
Lors de l'ouverture du Sommet des consciences[12] (en lien valeur symbolique et déclarative.
avec la publication d'une encyclique par le pape, Irina Bo-
kova (Directrice générale de l’UNESCO, également citée
par le rapport Lepage[13] ) dit « Aucun individu, aucun 4 Nouveautés en termes de contenu
État ne peut relever ce défi [du changement climatique ]
seul : l’environnement nous connecte avec l’humanité en ou de portée spatiotemporelle
tant qu’espèce, et nous fait sentir membres d’une même
espèce humaine. Ce sentiment est précisément l’essence Depuis longtemps des textes juridiques ont une certaine
de l’humanisme qui me tient à cœur, un humanisme inté- portée temporelle (en fixant par exemples des objectifs
gral, confronté à des enjeux tangibles et universels ». à atteindre, associés à des dates de révision ou des dates
butoir telles que 2015, 2020, 2050, etc.).

Ce texte innove néanmoins en associant aux dimensions
internationales[16] et de plus en plus multiculturelles[17]
des droits de l'homme (déjà ajoutées par l'ONU et
l'Europe), une dimension temporelle longue : Il ajoute
cette temporalité aux contenus des déclarations et
convention portant le droit à un environnement sain. Il
intègre (pour la première fois aussi clairement) la no-
tion de générations futures et d'espèce humaine, alors
que depuis plus d'un siècle, c'était plutôt la notion de
communauté internationale qui s’est développée dans le
droit international[18] , en évoluant néanmoins peu à peu
vers une prise en compte des générations futures, revendi-
cation notamment portée par la société civile et certaines
ONG.
Ce projet se propose de « poser les droits de l'Humanité",
c'est-à-dire “le droit pour tous les habitants de la Terre à
vivre dans un monde dont le futur n'est pas compromis
par l'irresponsabilité du présent », associant donc des no-
tions de responsabilité trans-temporelle et de protection
de l'environnement, de préservation des ressources natu-
relles ou d’écopotentialité (qui n’étaient pas encore des
enjeux perçus ou partagés lors de la rédaction en 1789
des droits de l'Homme, et qui sont restées absentes ou se-
condaires dans les autres déclarations ou documents de ce
type.
Pour C. Lepage, ce projet de texte s’inscrit dans une
série d'avancées reliant le droit de l'environnement et
les droits de l'Homme, les droits des peuples et les
droits de l'humanité [19] . Il met en avant un « paradigme
d'humanité ». Celui-ci permet à la communauté humaine
mondiale « de se penser et se vivre en conscience de par-
tage d’une communauté de destins terrestres ».
Pour l'avocate humanisme juridique intégrant les nou-
veaux enjeux induits par l'anthropisation croissante et ac-
céléré du monde : enjeux environnementaux et sanitaires
globaux et trans-temporels parmi lesquels figure la ques-
tion du dérèglement climatique.
5 Commentaires et critiques
Des commentateurs comme M. Tandonnet (haut fonc-
tionnaire et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy) es-
timent que cette déclaration aurait surtout un objec-
tif moral et que ces nouveaux droits seraient princi-
palement symboliques car « la mise en œuvre de ces
droits de l'Humanité paraît difficile à concevoir », no-
tamment faute selon lui de tribunal adapté à représenter
les générations futures ou passées [20] . Il voit aussi dans
cette déclaration le reflet d'une « impuissance des diri-
geants politiques à traiter les difficultés et les enjeux du
présent » et se demande si « la France, qui représente 3%
du PIB mondial (contre 4% en 1960) » est encore légi-
time pour donner à la planète toute entière « de grandes
leçons de morale » ?.
Catherine Le Bris (chercheuse au CNRS/Université
3
Panthéon-Sorbonne) cite Chateaubriand (« il ne faut pas
se lasser de réclamer les droits de l'humanité ». Dans
le Huffington Post[21] , elle estime que cette déclaration
pourrait clarifier la notion encore émergente de droit
de l'humanité « sous-jacente à la protection du patri-
moine commun de l'humanité, à la répression du crime
contre l'humanité ou encore à la pratique de l'intervention
d'humanité ». Il existe selon elle un risque que le texte ne
soit utilisé que comme élément rhétorique pour cacher
des négociations difficiles ou « masquer certaines réali-
tés environnementales ou sociales » et « on sait combien
la notion de préoccupation commune à l'humanité dans la
Convention sur la diversité biologique ou celle de patri-
moine commun de l'humanité dans la Convention sur le
droit de la mer ont ainsi pu être vidées de leur sens par le
passé », mais ce texte présente néanmoins un riche poten-
tiel, pouvant déboucher sur une organisation mondiale de
l'environnement (aussi évoquée par le Rapport Lepage)
voire une Cour mondiale de l'environnement.
6 Notes et références
[1] Victor Hugo, dans son discours pour lors de l'ouverture
du Congrès de la paix du 21 août 1849 propose un pro-
jet de paix universelle conduisant à la reconnaissance de
l'humanité omme une famille
[2] "Déclaration des droits de l'humanité" : de quoi parle-t-
on ?, Entretien avec Corinne Lepage, par le journal me-
tronews, publié 25-09-2015, consulté 2015-10-10
[3] « Le principe de non-régression vise à éviter qu’une ré-
gression de la protection de l’environnement décidée au-
jourd'hui implique une violation des droits des générations
futures puisqu'elle aboutit à leur imposer un environne-
ment dégradé et pouvant compromettre leur capacité à sa-
tisfaire leurs propres besoins. Ce principe implique l’idée
de progrès constant dans la protection de l’environnement
sans porter atteinte au progrès de la société dans la logique
d’un développement durable »
[4] « Les recherches, la mise au point, la fabrication,
l'utilisation, le commerce des armes de destruction mas-
sive existantes et à venir, sont contraires au droit de
l'humanité et de la nature à l'environnement, parce que
sans limites quant à ses effets environnementaux et sani-
taires dans le temps »
[5] [Déclaration universelle sur le génome humain et les droits
de l'homme Présentation de la déclaration universelle sur
les droits de l'homme et le génome humain], UNESCO,
et déclaration en français, consultée le 2015-10-10
[6] Dumont L (1991) Essais sur l'individualisme (p. 222).
Seuil.
[7] Lochak D (2010) Les droits de l'homme. la Découverte.
[8] Philosophe, sinologue et professeur à l’université Paris-
VII (Denis-Diderot).
4 7 VOIR AUSSI

[9] Jullien, F. (2008). Universels, les droits de l’homme ?. Le 7.2 Articles connexes
monde diplomatique, 647(2), 24-25 ; Rem : ce texte syn-
thétise un ouvrage de F. Jullien : De l’universel, de l’uni- 7.2.1 Articles généralistes
forme, du commun et du dialogue entre les cultures, Fayard,
Paris, 2008.
• Charte des droits et libertés
[10] Avant-projet, en 18 articles)
• Droits de l'homme
[11] Un rapport pour une “Déclaration universelle des droits
• Droit inaliénable
de l'Humanité" remis à François Hollande, publié le
25/09/2015, consulté le 10-10-2015
• Journée internationale des droits de l'homme
[12] 21 juillet 2015 à Paris, Sommet ayant réuni plus de 40
personnalités morales et religieuses du monde entier sur le • Libertés fondamentales
thème « The climate, why do I care ? » et de la publication
d'un « Appel des Consciences pour le climat » ; En savoir • Principe de l'égalité des races
plus avec www.whydoicare.org, consulté 2015-10-11
• Générations futures
[13] p 12/133 du rapport Lepage
• Universalisme
[14] voir p 23 du rapport Lepage

[15] Voir encadré page 9/133 du rapport. 7.2.2 Organisation des Nations unies

[16] Vasak K (1978), Les dimensions internationales des droits • Charte des Nations unies (“Constitution” de l'ONU)
de l'homme : manuel destiné à l'enseignement des droits de
l'homme dans les universités. Bernan Associates.
7.2.3 Droit international des droits de l'homme
[17] Santos B (1997). Vers une conception multiculturelle des
droits de l'homme ; revue Droit et Société 35-1997 ; p. 79-
• Convention européenne des droits de l'homme
96. PDF, 18pp
• Convention américaine relative aux droits de
[18] Dupuy R.J (1986), La communauté internationale entre le
l'homme
mythe et l'histoire (Vol. 4). Economica : Unesco

• Charte africaine des droits de l'homme et des

[19] page 21 du rapport Lepage
peuples
[20] Figarovox/Analyse - « Les droits de l'Humanité » : une dé-
rive symptomatique de la politique française Le président
de la République a demandé à Corinne Lepage de prépa- 7.2.4 Déclarations des droits de l'homme et du ci-
rer une déclaration des droits de l'Humanité. Une opéra- toyen
tion de communication qui souligne l'incapacité des poli-
tiques à affronter les difficultés actuelles • … de 1789 (la plus connue)

[21] Catherine Le Bris (2015), article intitulé : Une déclaration • … de 1793

sur les droits de l'humanité : avancée ou simple slogan ? ;
Publié le 24/02/2015 • … de 1795

7 Voir aussi 7.3 Liens externes

• projet de texte (2015)

7.1 Bibliographie
• Notices d'autorité :
• Feldman, Jean-Philippe. « Hayek’s Critique Of The
Universal Declaration Of Human Rights ». Journal
des Economistes et des Études Humaines, Volume 9,
Issue 4 (December 1999) : 1145-6396.
• Rapport rendu par Corinne Lepage au Président de
la République (septembre 2015), La documentation
française, 133pp
• Communiqué de l'Elysée : Rapport sur la charte des
droits de l'humanité publié le 25/09/2015, consulté
10-10-2015
7.4 Bibliographie 5

7.4 Bibliographie
• Favoreu, L., Scoffoni, G., Tremeau, J., Gaïa, P.,
Ghevontian, R., Mélin-Soucramanien, F., ... &
Roux, A. (2013). Droit des libertés fondamentales.
Dalloz.

• Jullien, F. (2008). Universels, les droits de l’homme ?.

Le monde diplomatique, 647(2), 24-25.

• Knoppers, B. M. (1999). Le Génome humain : le pa-

trimoine commun de l'humanité ? Les Éditions Fides.

• Yacoub, J. (1998). Réécrire la déclaration universelle

des droits de l'homme. Desclée de Brouwer.

• Mathieu Castagnet (2015) article intitulé À quoi sert

la Déclaration des droits de l’Humanité ?, publié par
le journal La Croix, le 2/10/15, consulté 10/10/15

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6 8 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE

8 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

8.1 Texte
• Déclaration des droits de l'humanité (projet) Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_des_droits_de_l'humanit%
C3%A9_(projet)?oldid=125602127 Contributeurs : Pautard, Lamiot, Père Igor, Vlaam, WikiCleanerBot, Ludopedia, Jules78120, Syntax-
TerrorBot et Anonyme : 1

8.2 Images
• Fichier:Flag_of_the_United_Nations.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2f/Flag_of_the_United_
Nations.svg Licence : Public domain Contributeurs : Flag of the United Nations from the Open Clip Art website. Modifications by
Denelson83, Zscout370 and Madden. Official construction sheet here.
United Nations (1962) The United Nations flag code and regulations, as amended November 11, 1952, New York OCLC : 7548838. Artiste
d’origine : Wilfried Huss / Anonymous
• Fichier:Gtk-dialog-info.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b4/Gtk-dialog-info.svg Licence : LGPL
Contributeurs : http://ftp.gnome.org/pub/GNOME/sources/gnome-themes-extras/0.9/gnome-themes-extras-0.9.0.tar.gz Artiste d’origine :
David Vignoni
• Fichier:Hannover_Gehry-Tower.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/15/Hannover_Gehry-Tower.jpg Li-
cence : CC BY-SA 4.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Tim Rademacher
• Fichier:MapL.png Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/17/MapL.png Licence : CC0 Contributeurs : Travail per-
sonnel Artiste d’origine : Stefan Kühn
• Fichier:P_parthenon.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f4/P_parthenon.svg Licence : CC-BY-SA-3.0
Contributeurs : ? Artiste d’origine : ?
• Fichier:Small_Flag_of_the_United_Nations_ZP.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2f/Small_Flag_of_
the_United_Nations_ZP.svg Licence : Public domain Contributeurs : ? Artiste d’origine : ?

8.3 Licence du contenu

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