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Circuits magnétiques
Longueur moyenne du
circuit magnétique lc
i
v n
Section du circuit
magnétique S c
Enroulement
de n spires Matériau ferromagnétique
de perméabilité r 0
Un circuit magnétique peut comprendre un entrefer (petit espace d'air dans le circuit). Cet entrefer peut
être : Flux magnétique
Longueur moyenne du
circuit magnétique lc
i
Entrefer de longueur le (épaisseur)
v n
le
Enroulement
de n spires Matériau ferromagnétique
de perméabilité r 0
L : longueur moyenne des lignes de champ [m] , I: courant dans la bobine [A] ,
δ : longueur de l’entrefer [m] , H: excitation magnétique dans la matière [A/m] ,
N : nombre de spires de la bobine, H0 : excitation magnétique dans l’entrefer [A/m],
Remarque : Lorsque plusieurs circuits électriques sont bobinés autour d'un même circuit magnétique, ils
constituent des circuits magnétiquement couplés.
f 0 (3.**)
La perméabilité relative rf f / 0 varie de 10 à 10 000, selon les matériaux et le niveau de saturation.
Un matériau ferromagnétique est caractérisé par des propriétés de saturation (diminution de la perméabilité
avec le niveau d’induction) et d’hystérésis. Celles-ci sont représentées par le diagramme de la figure 3.3.
Cycle Hystérésis : c’est le dédoublement de la caractéristique B(H) du matériau magnétique. Donc B dépend
non seulement de H, mais aussi de l’aimantation antérieure. Les substances ferromagnétiques sont donc
douées de mémoire. Il est caractérisé par :
B r est dit aimantation rémanente : elle reste après la coupure du champ magnétisant.
H c est dit champ coercitif : excitation H nécessaire pour annuler l’aimantation rémanente Br.
Les propriétés des matériaux ferromagnétiques sont utilisées dans la conception et la construction des
transformateurs et des moteurs. Elles sont caractérisées dans les paragraphes suivants.
Flux magnétique
Longueur moyenne du
circuit magnétique lc
i
v n spires
Matériau ferromagnétique
de perméabilité r 0
Avec :
Perméabilité magnétique du matériau constitutif du noyau magnétique.
0 Perméabilité magnétique du vide (μo = 4π.10).L’induction s’exprime en Tesla ;
Si l’induction magnétique est uniforme à travers la surface S l’équation ((**) se simplifie comme suit :
B S (3.**)
Démonstration :
F H dl j i j (3.**)
C j
A partir de l’équation (3.**), la relation entre la FMM dans le circuit magnétique et l’intensité du champ
magnétique dans ce circuit est
F n i H dl (3.**)
Exemple :
Soit le circuit suivant
i1 i2 i1 i2
1 2 1 2
v1 v2 v1 v2
n1 n2 n1 n2
Circuit magnétique à double excitation à flux Circuit magnétique à double excitation à flux
additifs soustractifs
F n 1 i1 n 2 i 2 H l F n 1 i1 n 2 i 2 H l
Flux magnétique
Longueur moyenne du
circuit magnétique lc
i
v n spires
Matériau ferromagnétique
de perméabilité r 0
Théorème : Pour un circuit magnétique homogène, c’est-à-dire constitué d'un seul matériau et de section
homogène, il existe une relation permettant de calculer sa réluctance en fonction du matériau qui le
constitue et de ses dimensions :
1 l
[ H-1] (3.**)
S
: étant la perméabilité magnétique en kg·m.A-2·s-2,
l : la longueur en mètres,
S : la section en m2.
Conclusion :
F n i étant donné, le théorème d’Ampère F H l permet, connaissant l , de déterminer H puis
B 0r H par la courbe B (H ) et enfin B S , connaissant la section S du matériau.
v n spires
Matériau ferromagnétique
de Longueur moyenne l 2
Matériau ferromagnétique
de perméabilité 2
Prenons deux circuits en série. Le flux étant conservatif. Il est de même dans les deux parties du circuit
inhomogène.
F n i H dl H 1 L1 H 2 L 2
B1 B2
déterminer H 1 et H 2 ( H 1 ,H2 ), puis F1 H 1 L1 et F2 H 2 L 2 , puis
0 r 1 0 r 2
F H 1 L1 H 2 L 2 .
Association en parallèle : Lorsque deux tronçons homogènes ayant respectivement pour réluctance
1 et 2 sont placés cote à cote, la réluctance de l'ensemble est eq, // telle que :
soit encore
1 2
eq , // . (3.**)
1 2
À l'aide de ces lois on peut calculer la réluctance du circuit magnétique complexe dans son intégralité.
Flux magnétique
Longueur moyenne du
circuit magnétique lc
i
Entrefer étroit de longueur
v n spires le le (épaisseur)
Matériau ferromagnétique
de perméabilité r 0
L 1 e e
F ( 1)
e r 0S 0S
F Re
Pour les machines électriques l’épaisseur e est de l’ordre e (0.5 1.5)mm (pour une machine de puissance
moyenne).
avec :
Chapitre (L – 04) : Circuits magnétiques Page 8
e : épaisseur de l'entrefer,
0 : perméabilité du vide
S : section de l'entrefer
b. Entrefer large
Si l'épaisseur de l'entrefer est grande, il n'est plus possible de considérer que les lignes de champ magnétique
restent perpendiculaires à l'entrefer. On doit alors tenir compte de l'épanouissement du champ magnétique
c'est-à-dire considérer que la section S est plus grande que celle des pièces métalliques de part et d'autre de
l'entrefer.
Flux magnétique
Longueur moyenne du
circuit magnétique lc
i
Entrefer large de longueur
v n spires
le le (épaisseur)
Matériau ferromagnétique
de perméabilité r 0
Dans le cas d’uns entrefer large, les lignes d’induction ne sont pas uniformes. Il se produit des fuites
magnétiques. Le flux est conservatif, t u f . On introduit le coefficient de fuite (coefficient
d’Hopkinson) : t / u .
Entrefer étroit : 1 .
Petit entrefer : 1.05 .
Machine ordinaire : 1.07à1.15
Grand entrefer : 1.20 .
6. Analogie d'Hopkinson
Principes
Cette analogie consiste à faire un parallèle entre le circuit électrique et le circuit magnétique.
Résistance R Réluctance
Conductivité Perméabilité
Exemple :
Circuit magnétique à multi-excitation
n 1 i1 n 2 i 2 Matériau ferromagnétique
Bf B de perméabilité r 0 ,
l f e le
f e de longueur lc , et de Section Sc
Circuit magnétique à double
v e n d excitation
dt
le
Be e
Se e Se
F n i Hf lf He le F F
f e eq
Bf B
F lf e le
f e
l l I
V
F
F f e R1 R 2 f e
f Sf e Se
Un bobinage associé à un circuit magnétique (matériau ferromagnétique) constitue une bobine à noyau de
fer (BNF). Cet élément est essentiellement alimenté en régime sinusoïdal et la réponse des grandeurs
électriques et magnétiques est fortement liée au comportement saturé ou non du matériau.
II.1. Symbole
Symbole de la bobine à noyau de fer : (la barre représente le noyau du circuit magnétique).
Flux magnétique
Longueur moyenne du
circuit magnétique lc
i
v n spires
Matériau ferromagnétique
de perméabilité r 0
une partie des lignes d’induction, correspondant à un flux , est entièrement canalisée par le
circuit magnétique ;
l’autre partie, correspondant au flux de fuites f , présente un trajet partiellement en dehors du
circuit magnétique.
Remarque importante :
biveau de la bobine. On dit que l’on a ramené toutes les fuites à l’enroulement (la bobine).
i
T
f f
v
Et embrasse au total :
t n p n f (3.**)
D’où son inductance principale :
t n p n f
L (3.**)
i i i
Ou
n p n2
Lp (3.**)
i
n f n2
lf (3.**)
i f
Les inductances exprimées en henry (H) sont définies par les formules suivantes (figure 1 b) :
Chapitre (L – 04) : Circuits magnétiques Page 14
l’inductance propre L de la bobine par
n t
L (3.**)
i
l’inductance principale L p par :
n n2
Lp (3.**)
i
Ou représente la réluctance du circuit magnétique.
l’inductance de fuite L f par :
n f n2
Lf (3.**)
i f
La loi des nœud appliquée au point M s’écrit (figure **) :
t f (3.**)
L’inductance propre est donc la somme des inductances principale et de fuite :
L Lp L f (3.**)
Dans le cas du circuit magnétique non saturable (linéaire), et f étant constants, les coefficients L ,
L p et L f le sont également.
Contribution de la résistance r 1 :
r i (t )
Contribution de l'inductance propre L :
di(t )
L
dt
Contribution de l'inductance de fuite l f :
di(t )
lf
dt
Donc ;
di(t ) di(t )
v(t ) r i (t ) L lf (3.**)
dt dt
1
Résistance de l’enroulement : La résistance propre du conducteur de l’enroulement de longueur l, de section s et constitué
d’un l matériau de résistivité ρ est :
III.1. Description :
Dans les applications technologiques (industrielles ou domestiques), les bobinages sont souvent alimentés
par une tension sinusoïdale. La liaison entre le flux et la tension est déterminée par la loi de Faraday. La
relation d’Hopkinson permet d’exprimer le lien entre le flux et le courant. L’élimination du flux fournit la
relation entre la tension et le courant en régime sinusoïdal.
lf
i r
v L
n
di(t )
Si l’effet des fuites magnétiques l f et de la résistance de l’enroulement r i (t ) influencent peu la
dt
d
tension v(t ) vis à vis du terme prépondérant n , on réalise l’hypothèse de Kapp :
dt
di(t ) d
l f dt n
dt
d
(3.**)
r i (t ) n
dt
Alors
d
v(t ) n (3.**)
dt
Cette hypothèse est d’autant plus intéressante que la tension v est imposée à la bobine, si bien que le flux
découle directement de la tension : on travaille à flux forcé.
V
B max (3.**)
2 n f S
2V
(t ) cos( t ) (3.**)
n
Par conséquent :
2V
i(t ) cos( t ) (3.**)
N2
Soit en introduisant l’inductance :
N2
2V
i (t ) cos( t ) (3.**)
L
On retrouve la définition de l’impédance de l’inductance en régime sinusoïdal : Z L
coefficient de Steinmetz, égal 1.6 pour les noyaux pleins et 2 pour les toles minces.
la perméabilité " " devient élevée si on privilégie la direction du champ magnétique sur les
arêtes du cristal. Il est possible d’atteindre un champ max jusqu’à 2T.
les pertes sont aussi très réduites.
Ces tôles ont un coût plus élevé et leur technologie d’assemblage doit tenir compte de leur
spécificité.
Avec :
coefficient de Steinmetz, égal 1.6 pour les noyaux pleins et 2 pour les toles minces.
Il faut donc essayer de les supprimer ou du moins les diminuer. Ceci est obtenu par le feuilletage du
circuit magnétique. (Empilement de tôles dans le sens du champ.)
PLUS - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
DEFINITION
Les matériaux ferromagnétiques (alliage de fer) s’aimantent fortement lorsqu’ils sont soumis à un champ
magnétisant.
o Br est dit aimantation rémanente : elle reste après la coupure du champ magnétisant.
o Hc est dit champ coercitif : il annule l’aimantation rémanente.
Pour des section identiques S du fer et de l’air et des longueurs respectives l f et la , on peut définir les
perméances :
0S f S
a , f
la lf
0S
tot (72)
la (l f / f )
La relation (72) montre qu’une perméance ferromagnétique est caractérisée par une longueur équivalente
égale à la longueur de fer divisée par la perméabilité relative du fer. En d’autres termes, une perméance
ferromagnétique crée une chute de potentiel magnétique plus faible, dans un rapport rf , qu’une
perméance d’air de même longueur. On recourt donc le plus possible au choix de ces matériaux pour la
création de circuits magnétiques.
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Bobine parfaite : Nous appellerons bobine parfaite une bobine où les phénomènes d’hystérésis, la
saturation et les courants de Foucault peuvent être négligés. Il s’agit, par exemple, d’une bobine sans
noyau de fer ou d’une bobine réalisée à partir de tôles isolées dont la caractéristique magnétique B (H )
est linéaire.