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Son principe de fonctionnement est basé sur les mouvements d’une
masse suspendue à un ressort sous l’effet de l’attraction d’un excès de
masse ou du manque d’attraction d’un déficit de masse dans le sous-
sol
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• Problème de cavités :
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• Certaines anciennes villes ont été édifiées sur
un réseau de cavités. La fragilité des bâtiments
nécessitent la réalisation d’études, pour la
détection des cavités et en même temps sans
toucher la stabilité des constructions.
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• La mise en œuvre d’un levé gravimétrique
(microgravimétrique) consiste à échantillonner le champ de
pesanteur en un certain nombre de stations généralement
disposées selon un maillage régulier. L’espacement des
stations dépend des dimensions du phénomène recherché.
• Il est nécessaire que plusieurs stations soient influencées
pour qu’une anomalie soit convenablement définie. Ainsi, le
maillage choisi doit être adapté à la cible recherchée. Si ce
dernier est trop large, on risque de ne pas déceler les sources
de faible dimension.
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• Pour chaque mesure, l’heure est notée et
l’altitude de la station est déterminée avec
une grande précision. Il est également
nécessaire de connaître avec précision le relief
topographique de la zone étudiée et de ses
alentours.
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• L'anomalie de Bouguer peut provenir de plusieurs niveaux :
• grande profondeur: ex.: variations du socle métamorphique;
• profondeur moyenne: ex.: lentille de sel à l'intérieur d'une colonne
sédimentaire;
• faible profondeur: variations de l'épaisseur du mort-terrain.
• Selon le but du levé, il faut:
• – Lisser et enlever les effets de surface pour ne retenir que les effets de
profondeur (régionale).
• – Lisser les effets de sources profondes et les soustraire pour obtenir les
anomalies de surface (résiduelle).
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Applications
• La microgravimétrie permet de cartographier les variations
superficielles de densité du sous-sol. Elle est principalement utilisée
dans la recherche de cavités souterraines qu’elles soient vides
remblayés ou inondées, naturelles (Karsts) ou artificielles
(anciennes exploitations).
• Elle est appliquée en particulier pour les études de tunnels
implantés : dans des zones d'anciennes exploitations souterraines :
mines, carrières de gypse, marnières, carrière de craie ou d'argile ;
ou dans un environnement karstique.
• Parmi ses autres applications, on peut citer :
– La recherche structurale à petite échelle (recherche d'accidents
géologiques);
– L’identification de vallée aquifère (évaluation du remplissage alluvial)
;
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Avantages
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Limites et inconvénients de la méthode
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La non-unicité de la solution en microgravimétrie
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conclusion
• Plusieurs auteurs ont utilisées cette technique pour la détection des
cavités tel que Butler 1984, Lagabrielle, 1986 et 2003, Lakshmanan, 1990,
Fauchard et al., 2004. Cette méthode est la plus performante pour la
détection des cavités naturelles ou artificielles de la subsurface, mais le
niveau des anomalies significatives dues au contraste de densité lié à la
présence d’une cavité peut ne pas dépasser 0.03mgal.
• En général une cavité d’air de diamètre D variant entre 1 et 5m n’est
détectable que si sa profondeur est inférieure à (Pernod, 1989) :
• · Zmax~2.D pour une cavité de forme sphérique
• · Zmax~6.D pour une cavité de forme cylindrique
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• Cependant, l’inconvénient majeur de la méthode tient au fait qu’elle est
très sensible aux variations topographiques et aux variations latérales des
paramètres du terrain, à l’épaisseur des couches intermédiaires et à la
densité de certaines masses rapportées (remblais par exemple), et
nécessite par conséquent (lorsque l’interprétateur est capable de les
quantifier…) la réalisation d’un grand nombre de corrections sur les
mesures, ce qui rend très élevé le prix de revient de la méthode (Pernod,
1989).
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• Il est ensuite nécessaire de procéder à des contrôles des
anomalies par sondages mécaniques destructifs avec
enregistrement des paramètres de forage. Une inspection
vidéo des cavités découvertes peut également être envisagée
pour en estimer l'extension. L'intérêt de la microgravimétrie
est ainsi non seulement de détecter les anomalies de densité
du sous-sol mais aussi d'optimiser la campagne de forages
mécaniques en évitant de forer en aveugle, réduisant de ce
fait le nombre et donc le coût et la durée des forages.
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Exemple :
• L’objet de l’étude est de préciser, dans une zone réputée karstique, le
risque de cavité en formation au droit d’un projet de construction. Le
calcaire est reconnu peu profond (moins d’1 m de profondeur en
moyenne) sur l’ensemble de la zone. Les mesures ont été réalisées suivant
un carroyage de 4 m de la zone d’étude. Après dépouillement, il apparaît,
sur la carte résiduelle, une anomalie fortement négative (minimum de -
105 microgals) et assez étendue (envergure de 25 m environ).
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Prospection gravimétrique classique :
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Prospection expéditive
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Etapes d’une prospection expéditive
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• 6. Effectuer les corrections luni-solaires et de la dérive.
• 7. Effectuer les corrections d’altitude puis celle du plateau
avec une densité choisie en fonction de la géologie locale. (Si
la valeur de la densité est trop différente de la réalité, on peut
observer une nette corrélation entre altitude et pesanteur).
• 8. Filtrer les résultats.
• 9. Interpréter qualitativement puis semi-quantitativement les
anomalies.
• 10. Proposer ou non un ou plusieurs forages.
• 11. Affiner l’interprétation en tenant compte des résultats des
forages.
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