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Dédicace :
Je dédie ce travail :
A mes parents pour leur soutien moral et
matériel
A mes frères et sœurs pour leur
encouragement
A mes amis
A touts les gens que j’aime
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Remerciements
Je remercie tout particulièrement Youssef ZAMFOUR, pour son aide, ses conseils et sa
disponibilité. Je suis également reconnaissant envers Mouad RAHO pour son aide et ses
explications lors des séances de travail.
Je souhaite exprimer ma gratitude à, tout les gens qui ont contribue de loin ou de près à la
réalisation de ce travail
Enfin, je remercie toute l’équipe d’OCI consulting, pour m’avoir consacré du temps durant
toute la durée de stage ainsi que pour leur sympathie.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Résumé :
L’étude qui m’a été confiée par le BET « OCI consulting » sous l’intitulé « Etude VRD au
lotissement JNANE ALBARAKA : conception et dimensionnement de la voirie, choix du système
d’assainissement, et dimensionnement de la station de relevage », est scindée en trois missions.
Dans la deuxième mission « choix du système d’assainissement », j’ai commencé par l’étude
de chaque système à part, et j’ai précisé les avantages et les inconvénients du point de vue technique
et économique de chacun, et après une analyse comparative, j’ai conclu que le système pseudo-
séparatif sera la solution optimale.
:ملخص
) في اطار مشروع انهاءOCI CONSULTING( هدا التقرير يدور حول الدراسة التي تم توكيلها لي من قبل مكتب الدراسات الهندسية
اختيار نظام، تحديد ابعاد الطرق و تحجيمها: الدراسات تحت عنوان "دراسة شبكة الطرق و الشبكات المختلفة لتجزئة جنان البركة
.التي تنقسم إلى ثالث مهام،" وتحجيم محطة الضخ، الصرف الصحي
في األول "تصميم و تحديد ابعاد الطرق "اعتمدت منهجية العمل التي تقوم على تحليل العديد من المحددات لتي تؤثر على اراحة
ولكن بالتوازي مع هذا منهجية حاولت تقليل التكلفة والتفكير في تصميم نظام الصرف الصحي التي سيتم تنفيذه، ومتانة الطريق
وأشرت إلى مزايا وعيوب كل منها الناحية، بدأت بدراسة كل نظام على حدا ة،" في المهمة الثانية "اختيار نظام الصرف الصحي
خلصت إلى أن نظام شبه منفصلة سيكون هو الحل األمثل، وبعد التحليل المقارن، التقنية واالقتصادية.
و أخذت بعين، لتحجيم محطة الضخ، اعتمدت على الكمية المتدفقة المحسوبة في المهمة الثانية، في "تصميم محطة الضخ "ثالث مهمة
االعتبار الظروف المثلى للتهوية وظروف التشغيل الهيدروليكي
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
ABSTRACT:
This document is study has been entrusted to me by the BET "OIC consulting", in the final
project study, under the heading "Study VRD the subdivision JNANE ALBARAKA: design and
dimensioning of the road, choice of sanitation system and sizing the pumping station" is split into
three missions.
In the first "design and dimensioning of the road" mission, I adopted a working methodology
that is based on the analysis of several parameters affecting the comfort and durability of the road,
but parallel to this methodology I tried to minimize the cost and think about the design of the
drainage system that will be implemented under the tracks.
In the second "choice of sanitation system " mission, I began with the study of each separate
system, and I pointed out the advantages and disadvantages of each technical and economic point of
view, and after a comparative analysis, I concluded that the pseudo-separate system is the optimal
solution.
In the third mission "design of the pumping station," I relied on the flow of points already
calculated in the second mission and I took into account, the optimal conditions for ventilation and
hydraulic operation, to size the station lifting.
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Introduction générale:
Le développement durable est aujourd’hui un point clé dans de nombreux domaines. Ainsi,
que ce soit dans le domaine de la construction ou des travaux publics, les projets s’adaptent de
plus en plus à cette notion : les aspects techniques et financiers restent importants, mais
l’impact des projets sur l’environnement et l’homme sont désormais pris en compte. Le projet
de lotissement « JNANE ALBARAKA » est donc une opportunité pour moi de découvrir à la
fois les notions techniques importantes en génie civil mais également de me confronter à de
nouvelles contraintes liées à l’environnement, le social et l’économie.
Le second objectif est la conception et l’étude de la voirie, afin d’offrir les meilleures
conditions de circulation et de confort, et contribue à améliorer l’aspect du paysage urbain.
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Chapitre1 :
Présentation du projet
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Elle est subdivisée en deux parcelles et elle est couverte par le plan d’aménagement de la ville.
T15935 contenance 11 ha 16 a 00 ca
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La zone de projet est constituée principalement d’un terrain nu sans aucune occupation ni passage de
conduites publiques.
A noter également qu’il est traversé par une ligne électrique aérienne (Figure N°2)
Le plan cadastral de l’assiette foncière du terrain est illustré sur la figure N°2 au dessous. Le certificat de
propriété émanant de l’Agence Nationale de la Conservation Foncière du cadastre et de la cartographie,
montre que le site du projet n’est assujetti a aucune hypothèse ni droit de passage publique.
Les deux parcelles du projet sont délimitées par les bornes foncières de coordonnés Lambert suivants :
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b) Volet urbanistique :
Le report de l’assiette du projet sur le plan d’aménagement de la ville de BOUZNIKA montre que le
projet est situé dans la zone HD2 (zone d’habitat dense R+2).
La zone HD2 est une zone urbaine d’extension dans laquelle trois types d’habitat peuvent être édifiés :
Peuvent être adjoint à ces types d’habitat les activités de proximité ainsi que les équipements nécessaires
à la cité.
La projection des limites du terrain du projet, sur le plan d’aménagement de la ville de BOUZNIKA est
schématisée sur la figure suivante :
c) Topographie du site :
Le projet se situe entre les cotes 30 et 47.36 m de nivèlement général du Maroc .La nature topographique
du terrain est moyennement accidentée, la pente varie entre 1% et 3%présentant deux pentes générales
vers le Nord et l’Ouest comme illustré sur la Figure au dessous :
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d) Hydrologie et hydrogéologie :
Le terrain est délimité à l’ouest par une châaba existante, et a l’Est par Oued de BOUZNIKA.
Le stock d’eau dans le sol est en général faible, en raison de la faible pluviométrie et des pratiques
culturales qui augmentent l’évapotranspiration,
e) Climatologie :
Le climat de la zone d’étude est semi-humide à semi aride influencé par l’océan, avec des hivers tempérés
et des étés assez chauds.
Température moyenne annuelle de 14 °C l’hiver à 24°C l’été et des températures extrêmes qui s’écartent
peu de ces moyennes. Le minimum de température de 6°c est enregistré pendant les mois de janvier et
février et le maximum moyen est de l’ordre de 30°c pendant les mois de juillet et août.
Les vents dominants viennent d’ouest (63%) et le chergui (vent chaud du sud-est) souffle 35 jours/an.
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f) Pluviométrie :
La pluviométrie varie entre 200 et 450 mm selon les années (alternance d’années pluvieuses et d’années
sèches), avec une répartition inégale sur l’année en deux saisons. La saison humide, de novembre à avril,
représente 85% des précipitations annuelles alors que la saison sèche, de mai à octobre, enregistre
seulement 15 % de la pluviométrie annuelle. L’influence océanique permet à la zone côtière de bénéficier
de précipitations moyennes annuelles légèrement plus importantes que l’arrière-pays.
g)Géologie :
La zone d’étude est située à cheval sur des formations quaternaires marines continentales. La rencontre
des deux structures permet de distinguer trois formations de sols bien distincts : des formations dunaires,
continentales et alluviales.
Ces trois formations ont pour caractéristique commune d’avoir une granulométrie fine en surface qui les
rend facilement érodables et donc véhiculables par les ruissellements.
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h) Programme d’aménagement :
Le programme d’aménagement du projet « JNANE AL BARAKA » tel qu’il ressort du plan de masse de
l’architecte du projet CONCEPT 4 se présente comme suite :
villas 34 34 8330.01
Immeuble R+5 33 18 11414.60
Equipements :
v Ecole 5169.52
v Mosquée 1750.29
v Crèche 325.71
v Commerce 465.49
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Le plan d’aménagement montre que la desserte du projet sera aussi assurée par les voies d’Aménagement
N° C76 (Emprise =35m) et N° C80 (Emprise=20m) et N° C86 (Emprise=300m)…
ZONE DU
PROJET
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Chapitre N°2 :
« RESEAU DE VOIRIE »
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Objectif du chapitre:
Le premier objectif de ce chapitre est de classifier et caractériser différents voies selon plusieurs
critères à savoir : la zone à desservir, la vitesse de base, l’emprise,….
Le deuxième objectif est de tracer les voies, et dimensionner la chaussée, conformément aux normes
Marocaines, en tenons compte des contraintes de site et d’autres paramètres liés à l’assainissement.
I. Généralités :
L’étude de la voirie est une étape primordiale pour la mise en place des réseaux d’assainissement. En
effet, l’étude de l’assainissement nécessite certaines données comme les côtes tampon déterminées par
les profils en long de la voirie, coefficient de ruissellement (dépend de la nature de relief : trottoir,
chaussée…..), la pente des bassins versants….
On note aussi que la conception du tracé de la voirie est étroitement liée aux impératifs urbanistiques
pour satisfaire les besoins en matière de la circulation des véhicules, des piétonnes, et de liaison entre
les déférents secteurs d’habitat, d’activité et communication avec les axes extérieurs.
De ce fait, le choix définitif des caractéristiques techniques des différentes voies doit être coordonné
avec l’architecte de manière à assurer le fonctionnement de la desserte viaire d’une part et faciliter
l’implantation des réseaux principaux (réseaux d’assainissement) et secondaires.
2. Hiérarchisation de la voirie :
On distingue généralement trois niveaux de la voirie :
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Il a pour principale mission d'assurer les fonctions à l'échelle de la ville et il se caractérise par :
Circulation juxtaposée : dans laquelle chaque mode de transport circule sur un support spécifique
dans une même emprise;
Circulation séparée : dans laquelle chaque mode de transport circule dans son emprise propre.
Le réseau secondaire :
C'est un réseau intermédiaire, dont les services rendus sont à l'échelle de la zone, du quartier il se
caractérise par :
- Vitesse…......... 40 - 60 Km/h
- Largeur………………………….. : 7,00 m
- Capacité : liée aux conditions d’exploitation de l’environnement
- Débit maxi : 1200 UVP/h
- Largeur de voies = 7 m
- Débit =1200 UVP/h
Le réseau tertiaire :
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é
é
La capacité :
C'est le débit horaire maxi dans les conditions de vitesse moyenne de référence (Vr).
Vitesse de base :
C'est la vitesse à laquelle un véhicule peut circuler sans contrainte sur la voie. Elle permet de fixer les
caractéristiques d'une voie.
La courbe ci-dessus montre que les bonnes conditions d’écoulement se vérifient avec un débit faible et
une grande vitesse.
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Tracé en plan :
Le tracé en plan des voies est retenu de manière à confier plusieurs impératifs :
- S’insérer dans le contexte général dans le site, s’adapter le mieux possible au relief du terrain
naturel, afin d’éviter les mouvements de terre importants.
- S’insérer dans le tissu urbain
- Aménager les espaces du stationnement en bordure des voies aux sur les aires spécifiques.
En conséquence, L’étude de tracé des voies doit prendre en compte plusieurs paramètres qui porte sur :
La géométrie du tènement.
Topographie du terrain.
Le trafic qu’elles doivent recevoir.
Sécurité des utilisateurs…..
La largeur d’une voie, en sens unique et sans stationnement est égale à 3.5 m.
Le rayon de courbure est supérieur à 15 m.
Profil en long :
Définitions :
Le profil en long d’un réseau de voirie est une coupe longitudinale du terrain naturel sur un plan
vertical portant les altitudes des points se trouvant sur l’axe du futur réseau projeté et celles du T.N
correspondant.
Déclivité de la voie : est la tangente de l’angle que fait le profil en long avec le plan
horizontal, elle prend le nom de pente pour la descente et de rampe pour la montée.
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Angles rentrants : sont les points bas du profil en long (creux, cassis)
Distance d’arrêt : est la distance nécessaire que parcoure le véhicule avant son arrêt, lorsque
le conducteur perçoit un obstacle et sa réaction pour le freinage.
Distance de visibilité :
Le profil en long suivra, dans la mesure du possible, le terrain naturel (à condition que les conditions
de circulation soient remplies). Dans le cas contraire, la route sera en remblai (au-dessus du terrain
naturel) ou en déblai (en dessous du terrain naturel). D’autre part, Il doit assurer écoulement des eaux
(la pente minimale est de 0,5%.).
Aux carrefours, la continuité du profil en long pose des problèmes délicats. Il faut éviter les
discontinuités de pente sur la voie principale et ménager l'écoulement des eaux.
Selon la catégorie des voies, on peut admettre des pentes de 4 à 8%. En site urbain, on ne doit pas
dépasser ce maximum, sauf en relief difficile, où pour des voies de desserte on peut tolérer des pentes
de 10%.
Le raccordement pour des voies de desserte en angle saillant, est fonction de la visibilité et le rayon
minimal est tel que R = 0,1(Dv) 2 (DV étant la distance de visibilité).
Le raccordement en angle rentrant, est lié à une condition de confort et de stabilité (la force centrifuge
est limitée 1/20 de l'accélération due à la pesanteur). Le rayon minimal est tel que R = 0,3V2 (V étant
la vitesse de base en Km/h). Pour des vitesses de 40 à 80 Km/h, le rayon minimal absolu sera compris
entre 700 et 2 200 m et le rayon minimal normal compris entre 1 500 et 3 000 m.
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Caractéristiques Normes
Tracé en plan :
Rayon de courbure
Minimum libre 75
Minimum normal 30
Minimum absolu 15
Profil en long :
Rampe
Maximum normal 7%
Maximum absolu 12%
Tableau 3 : Normes fondamentales du tracé en plan et du profil en long
4. Dimensionnement de la chaussé :
Trafic :
Le trafic est exprimé en nombre moyen journalier de poids lourds de plus de 8 tonnes en charge sur les
deux sens de circulation. Il est réparti en six classes :
C’est la portance à long terme qui est prise en compte pour le dimensionnement d’une structure de
chaussée neuve.
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Niveau 1: La portance à long terme Sti au niveau 1 est estimée à partir de la connaissance des sols, sur
une hauteur h (0.50 m en remblai – 0.70 à 1.00 m en déblai) et en fonction des conditions de drainage
et d’environnement.
Niveau 2: La portance Pj à long terme au niveau 2 est estimée à partir de la portance au niveau 1 (Sti)
et de la nature et de l’épaisseur de la couche de forme.
A partir de cet indice CBR on peut classer le sol en portance Sti à l’aide de l’échelle
suivante.
c) Détermination du paramètre Pj :
v En l’absence de couche de forme :
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Pj = Pi = Sti
• de son épaisseur ;
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Dans ce projet, le plan d’aménagement montre que La parcelle est directement accessible par la route
principale N°1 menant vers rabat, et que la desserte du projet sera aussi assurée par les voies
d’aménagement N° C 76 (emprise 35) et N° C80 (emprise 20) et N° C86 (voir le plan d’aménagement)
(figure N°3)
En outre, pour chaque zone, il existe une notion de hiérarchie des voies, la classification des voies
retenues est deux natures des voies :
Le plan de masse du notre projet « JNANE ALBARAKA » montre que la consistance du programme
est importante, le projet sera classé dans la zone de grande importance.
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3) Vitesse de base :
Etant donné qu’il s’agit d’une voirie urbaine, les vitesses de base pour différentes catégories des voies
sont faibles. Elles sont égales à 60 Km/h pour les voies principales et 40Km/h pour les voies
secondaires.
4) Déclivités maximales :
Les déclivités longitudinales jouent un rôle très important dans le bon fonctionnement de la route des
pentes sera inférieur a 4%
Dans ce projet on a reçu un plan coté sous forme de fichier Autocad, après, on a suivi les étapes de
calcul du la module numérique du terrain (VOIR l’ANNEXE 2)
2) Tracé en plan :
Cette étape consiste à dessiner les axes des voies, affecter des piquets à chaque axe, ces piquets sont
implantés tout les 20 m environ et à chaque changement de direction ainsi qu’aux intersections entre
voies. Le traçage des axes a été effectué à l’aide du logiciel « Autocad »(Annexe2).
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3) Profil en long :
La ligne rouge de notre projet sera proche au maximum possible du terrain naturel dans le but de
limiter le mouvement des terres et même de minimiser le coût des terrassements. D’autre part, le profil
en long doit respecter les règles de conception (voir : Généralités)
Le tableau suivant rassemble les caractéristiques des profiles en long, de la conception qu’on a choisi
Max Min
Pente et rampe 3.8% 0.5%
Rayon de raccordement en 15000 850
point bas
Rayon de raccordement en 15000 700
point haut
Tableau 9 : caractéristiques des profils en long adoptées
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La figure ci-dessus est un exemple de profil en long d’une voie (voie N°15) de notre projet, il
récapitule les informations sur : la pente et la rampe (p=1.78%), le raccordement (RC=4000),….
L’affectation du profil en travers type a été effectué en fonction de la catégorie de la voie (voir
ANNEXE 2).
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Figure 11: profil en travers type destiné aux voies ayant une emprise égale à 12m.
Bordure du trottoir :
Une bordure est un muret adjacent à une voie de circulation ou à un accotement. Elle sert surtout à
canaliser les eaux de ruissellement et à délimiter le bord du revêtement ou du trottoir.
Pour le présent projet. On utilise des bordures surélevées pour border les trottoirs en particulier Les
bordures seront constituées par des éléments préfabriqués type T3 & T4 en béton de ciment dosé à 300
kg/m3.
5) Dimensionnement de la chaussée :
Hypothèses de calcul :
Durée de vie : n=15 ans
Taux d’accroissement des poids lords : 4 %
Le trafic exprimé sur les 2 sens est supposé équilibré entre ces deux sens.
Estimation du trafic :
Le trafic pris en compte est le nombre de poids lourds circulant sur la voie la plus chargée, cumulé sur
la durée de dimensionnement de la chaussée. La classe de trafic, notée Ti, correspond à ce nombre de
poids lourds cumulés et son calcul se fait à l’aide de la relation :
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Avec :
L’étude de sol permettant la connaissance de la nature exacte du sol n’étant pas encore effectuée à
l’heure actuelle, il est nécessaire de faire une hypothèse quant à la nature des matériaux qui composent
le sol, et donc la PST. Les résultats des sondages et d’étude du laboratoire qui ont été réalisée dans la
zone avoisinant au site de notre projet indiquent que les formations attendues qui constitue le sous-sol,
ils ont pour caractéristiques :
Essai Dmax (mm) >50mm <80 µm >2mm W(%) Wopt Wl Ip Classification
GTR
S1 S2 S3
d’identification
Sondage S1 8 0 86 4 13 12.1 39 23 A2m Indice 6 6.5 7
Sondage S2 6.3 0 69 5 12 13 47 30 A3m CBR
Sondage S3 7 0 77 7 11.5 12.15 42 21 A2m Sti St1 St1 St1
v zone climatique :
v Environnement :
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B. Choix de solution :
Selon le catalogue des structures de chaussées neuves, deux options sont possibles :
Cette solution est antiéconomique, car elle nécessite l’apport des matériaux utilisables en couche de
forme, ou la réutilisation des déblais avec un traitement à chaux. Mais elle reste toujours une solution
possible
Avec un matériau type F2 (éventuellement le sol TcA peut fournir ce matériau si le CBR est > 10,
après 4 jours d’immersion), on a alors avec :
- 20GNF1+20GNA+RS
- 25GNF2+20GNB+RS
C. Conclusion :
A. Avant métré :
Le volume des déblais, des remblais et les autres matériaux est calculé pour chaque voie à l’aide du
logiciel COVADIS.
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Le tableau ci-dessous représente l’avant métré des voies projetées (tableau récapitulatif)
EB : Enrobé bitumineux.
GNA : grave non traitée pour couche de base de type B.
GNF1: grave non traitée pour couche de fondation de type 1;
Le détail estimatif des travaux de voirie est représenté dans le tableau N°12
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N° de Prix Désignation des ouvrages Unités Quantité Prix unitaire Prix total
1 Déblai en terrain meuble
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V. Conclusion :
Dans notre conception on a essayé de s’adapter avec la topographie du terrain. En particulier les voies
principales qui traversent le lotissement dans le sens de la pente globale et permettent ainsi de collecter
les eaux pluviales et les drainer vers regards à grille et les regards à avaloir en évitant toute crainte de
stagnation des eaux pluviales sur le lotissement.
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Chapitre 3 : «Choix
du système d’assainissement »
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Objectif du chapitre :
L’objectif principal de ce chapitre est le choix de système d’assainissement, par le biais d’une étude
technico-économique des solutions possibles.
I. Généralités :
1. Définition :
L’assainissement est un processus permettant de protéger le milieu naturel (protection de
l’environnement direct de l’homme c’est à dire la préservation de ses ressources de vie naturel l’air,
l’eau de rivières, les eaux souterraines contre la pollution); pour cela, des moyens physiques,
institutionnels et sociaux sont mis en œuvre dans différents domaines, tels que l'évacuation des eaux
usées et des eaux pluviales (de ruissellement).
Évacuation = ensemble des procédés permettant d’assurer la collecte et l’évacuation rapide des
déchets.
Épuration = ensemble des traitements applicables à des déchets avant rejet dans un milieu naturel.
Dans ce projet on a traité l’ensemble des procédés qui vont permettre d’assurer la collecte et
l’évacuation des eaux usées et les eaux pluviales dans les conditions optimales.
• L’assainissement collectif est assuré par un réseau de collecte (égouts) qui recueillent les eaux usées
et les acheminent vers les stations d’épurations.
v L’assainissement collectif :
En zone urbaine ou d’habitats regroupés, les eaux usées, collectées dans un réseau d’assainissement
sont traitées en station d’épuration, le réseau de collecte des eaux usées Les réseaux de collecte ou
“égouts” ont pour fonction de recueillir les eaux usées de toutes origines et de les acheminer vers les
stations d’épuration.
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le réseau unitaire.
le réseau séparatif.
le réseau pseudo séparatif.
Système Unitaire :
Le système unitaire : c'est l'évacuation de l'ensemble des eaux usées et pluviales par un seul et unique
réseau (c’est un véritable : tout à l’égout)
Systèmes séparatifs :
Ils sont destinés à l'évacuation des eaux usées domestiques (eaux des vannes, eaux ménagères et avec
réserve certains effluents industriels). Alors que l'évacuation de toutes les eaux pluviales est assurée
par un autre réseau.
Système Pseudo-séparatif :
Ce système consiste à réaliser un réseau séparatif particulier dans lequel il est admis que le réseau
d'évacuation des eaux usées reçoit une fraction d'eau pluviale, à savoir les eaux de toiture et cours
intérieurs et le réseau d'évacuation d'eau pluviale sera réduit à la collecte des eaux de ruissellement sur
les chaussées et du bassin versant par drainage.
v L’assainissement individuel :
L’installation d’un réseau autonome fait l’objet d’une réglementation stricte qui se base sur le code de
la construction et de l’habitation, le code de la santé publique, le plan local d’urbanisme etc.
Elles proviennent des différents usages domestiques de l'eau. Elles sont essentiellement porteuses de
pollution organique. Elles se répartissent en eaux ménagères, qui ont pour origine les salles de bains et
les cuisines, et sont généralement chargées de détergents, de graisses, de solvants, de débris
organiques, etc. et en eaux "vannes" ; il s'agit des rejets des toilettes, chargés de diverses matières
organiques azotées et de germes fécaux.
La pollution journalière produite par une personne utilisant de 150 à 200 litres d'eau est évaluée à :
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
En plus de matières organiques, azotées ou phosphorées, elles peuvent également contenir des produits
toxiques, des solvants, des métaux lourds, des micropolluants organiques, des hydrocarbures. Certaines
d'entre elles doivent faire l'objet d'un prétraitement de la part des industriels avant d'être rejetées dans
les réseaux de collecte.
les eaux à pollution minérale des industries minières, les centrales thermiques à charbon (fonderie)
les eaux à pollution organique des industries agricoles et alimentaires
les eaux à pollution mixte des industries textiles, du papier, du caoutchouc, du bois etc. ….
les eaux à pollution radioactive résultant d’effluents radioactifs liquide de l’industrie nucléaire.
les eaux à pollution d’origine accidentelles par exemple fuites d’hydrocarbures des conduites ou
réservoirs, les camions-citernes etc.…
4. Morphologie du réseau :
Les réseaux peuvent avoir plusieurs formes suivant la nature du relief et celle du basin versant et plus
précisément son exutoire (exutoire unique ou multiple); d’ou l’agencement des canalisations :
Les regards de visite doivent être implantés dans les singularités suivantes :
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Les regards de visite à avaloir ou à grille doivent être implantés à tous les points bas et carrefours.
Les regards de visite doubles doivent être réalisés en cas où les hauteurs de chute dépassent 0,80 m.
Pour les voies d’emprise inférieure ou égale à 12 m, les collecteurs des eaux usées et des eaux
pluviales doivent être implantés dans les axes des voies.
Pour les voies d’emprise de 12 m ou de 15 m, les collecteurs des eaux usées et des eaux pluviales
doivent être implantés dans le côté Nord ou Est de ces voies (sous trottoir pour les collecteurs des eaux
pluviales et sous chaussée pour les collecteurs des eaux usées).
Pour les voies d’emprise supérieure ou égale à 20 m, les collecteurs des eaux usées et des eaux
pluviales doivent être implantés sous trottoir dans les deux côtés des voies. Les collecteurs de
diamètre supérieur ou égale à 1000 mm doivent être implantés dans les axes des voies.
iii. calage des collecteurs :
Lors du calage d’un réseau d’assainissement, les contraintes et exigences techniques énumérées ci-
après sont à satisfaire :
1. La jonction des différents collecteurs secondaires devra être dans le sens d ‘écoulement de l’effluent
avec un angle entre 45° et 67° et d’un angle de 45° à un collecteur principal.
2. Le branchement des différentes constructions au réseau se fera par le biais de regards borgnes ou de
regards de visite. Le branchement devra être réalisé obligatoirement à partir d’un regard de façade mis
en domaine public dont la profondeur devra permettre le rejet gravitaire des eaux usées dans le
collecteur assainissement existant et sera au maximum de 1.20 m.
3. Pour la collecte et le drainage des eaux pluviales vers le réseau, les bouches d’égout à avaloir
doivent être implantées à tous les points bas en fonction du profil en travers des voies.
4. Les collecteurs seront projetés à une profondeur minimale de 1.45m au dessus de la génératrice
supérieure par rapport au niveau de la chaussée afin d’éviter d’une part les surcharges roulantes, et
d’autre part les encombrements avec les autres réseaux (eau potable, électrification, téléphone…). Le
réseau d’assainissement des eaux usées doit être placé au dessous du réseau eau potable.
45
Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
5. La distance minimale horizontale d’une canalisation d’assainissement par rapport à un câble, une
conduite d’eau potable et/ou une autre canalisation EP/EU devra être de 0.40 m ou 0.15m avec une
protection en béton.
Dans la mesure du possible, Tous les raccordements des branchements particuliers doivent être réalisés
sur des canalisations in site du lotissement.
Le débit des eaux usées domestiques est en rapport direct avec le débit d’eaux potable distribué par
l’ONEP ; mais ce débit des eaux usées ni que 70% à 80% de l’eau consommée et ceci à cause des
pertes et fuites dans le réseau.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Qm: quantité d’eau journalière transité dans le tronçon à étudié exprimé en l /s.
Cpj=1.2
Cph= a + b / √Qm( l/S)
Avec a = 1,5 et b = 2,5
1.5 < p < 4
• p ≈ 3 en tête de réseau
• p ≈ 2 près de l’exutoire
vi. Calcul des débits d’eaux pluviales :
Méthode rationnel :
Cette méthode se présente sous la forme :
Qp (T) = C.i (tc’, T).A
C : Coefficient de ruissellement.
i (tc’, T) : Intensité moyenne de la pluie pour un temps de concentration tc’ et une période de retour
T.
A: Surface de bassin versant.
C’est la notion de temps de concentration (tc) qui est la base de cette méthode rationnelle, les intensités
moyennes étant obtenues à partir des courbes intensités durée fréquence.
Le temps de concentration du bassin versant considéré est le temps minimum pour que tout le bassin
contribue à l’écoulement vers l’exutoire. C’est une grandeur fondamentale qui permet de choisir une
intensité moyenne.
L’application de la formule rationnelle est simple mais conduit généralement à des surestimations de
débits. Elle ne tient pas compte de la capacité du stockage du réseau mais la principale difficulté de
cette méthode réside dans l’estimation du tc.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Méthode de Caquot :
Cette formule donne, pour une période de retour donnée, le débit de pointe en un point donné du
réseau. Elle tient aussi compte d’un effet de capacité des conduites.
La période de retour maintenue pour le dimensionnement d’un réseau d’assainissement est décennale
soit 10 ans.
Remarque:
Il convient de constater que l’équation de base du modèle de Caquot ne prend en compte que les
surfaces imperméables réellement drainées par le réseau, la contribution des surfaces perméables à
l’accumulation des eaux à l’exutoire est purement et simplement omise faute de mesures dans ce sens
sur des bases expérimentales sérieuses.
Cette remarque montre, que la méthode superficielle ne peut s’appliquer que pour des bassins
suffisamment homogènes et urbanisés, d’autant plus que le coefficient « C » est le paramètre qui a le
plus d’influence sur la valeur du débit.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Le coefficient de ruissellement C exprime la fraction (%) d’eau pluviale qui, par rapport à la totalité
de la précipitation, parvient à l’égout. Il traduit l’imperméabilisation du sol, et il varie en fonction de
la nature du sol, la pente, la durée de la précipitation.
Ce coefficient est pratiquement égal, pour un bassin homogène urbanisé, au rapport de la surface
imperméabilisée S’ et la surface totale S : C= S’/S.
Pour les surfaces plus importantes, et suivant le degré d’urbanisation, les valeurs suivantes peuvent
convenir en première approximation :
Coefficient de ruissellement
Type d’occupation
0,90
Voirie et parkings
0,60 à 0,70
Zones d’habitation dense ou zone industrielle
0,40 à 0,60
Zones d’habitation moins dense
0,20 à 0,30
Quartiers résidentiels
Dans ce projet on a adopté C=0.7 pour tous les bassins versants, puisqu’il s’agit d’une zone
d’habitation très dense et la majorité de la surface du lotissement est revêtue.
Le but de l’évacuation des eaux pluviales est la protection des agglomérations contre les crues des
eaux pluviales à cause de leur caractère aléatoire. Le choix de la période de retour est le résultat d’un
compromis entre le coût et le degré de protection recherché. La protection absolue ne peut pas
constituer un objectif vue la contrainte économique, mais il faut choisir un degré de protection
suffisant contre les inondations.
Le période de retour T pris en compte pour ce projet est décennale T=10 ans (F=0.1). Car cette valeur
donne des résultats acceptables de point de vue de sécurité dans cette région.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
En série En parallèle
Type d'assemblage
M eq ΣLj/√ΣAj L(Qmax)/√ΣAj
Qi : débit de bassin i
Qéqcorr : est le débit corrigé de l’assemblage
Autrement dit :
Q = K x S x Rα x I1/2
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Vitesse maximale :
En général, la vitesse maximale dans un réseau ne doit pas dépasser 4 m/s pour ne pas causer l’érosion
des conduites.
6. Matériaux de canalisations:
Conduites en béton comprimé ou vibré (BC/BV) :
Ce type de conduites est parmi les plus ancien produits réalisés en béton. Il continue à l'heure actuelle
d'exister.
Quoique d'un usage de moins en moins courant en tant qu'élément constitutif de collecteurs, ce type de
conduites est surtout destiné aux branchements des habitations pour des diamètres 200 et aux
raccordements des bouches d'égouts pour des diamètres 300 . La gamme de diamètres fabriqués
s'étend du 120 au 800 dans quatre classes de résistance (30B, 60B, 90B et 135B).
Maroc, à savoir :
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Les conduites ainsi fabriquées sont des conduites en béton armé, et sont les plus utilisées dans les
réseaux d'assainissement au Maroc.
Trois classes de résistance sont préconisées par la norme marocaine pour les conduites en béton armé y
compris le CAO (60A, 90A et 135 A).
Les tuyaux en amiante-ciment sont essentiellement utilisés pour la réalisation des branchements et des
petits collecteurs ( 200mm ) pour lesquels ils représentent la majorité des tuyaux mis en œuvre. Une
utilisation moins importante est faite actuellement jusqu'au diamètre 600 mm et est très
occasionnelle pour les diamètres supérieurs.
Conduites en PVC :
Le PVC est une résine synthétique résultant de la polymérisation de vinyle monomère Les tubes sont
fabriqués en continu par extrusion. La matière de base est une poudre de résine additionnée de produit
approprié. Une fois confectionné, le tube est refroidi puis coupé. Les tuyaux en PVC sont présentés
dans une gamme de diamètres allant de 110mm à 710mm.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Mode d’assainissement :
Le mode d’assainissement retenu pour le présent projet sera de types collectif et ce vu l’importance du
projet et le mode d’occupation du sol comme a été prévu sur le plan d’aménagement de la ville de
BOUZNIKA.
Système d’assainissement :
Le système séparatif ou pseudo-séparatif sera bien adapté au notre projet .en effet, le centre dispose
d’un exutoire naturel (chaâba) et une topographie favorable pour acheminer gravitaire ment les eaux
pluviales vers l’exutoire. Alors pour choisir le mieux adapté au projet, on va faire une étude
comparative des deux solutions :
I. Eaux pluviales :
1) Tracé en plan :
Le plan de masse de lotissement et les plans de la voirie, sont les données nécessaires, dans la
première phase de traçage en plan du réseau, pour connaitre la topographie terrain après
l’aménagement et les types d’occupations du sol. L’analyser de ces données, permet de choisir
l’exutoire de façon à assurer l’écoulement gravitaire des eaux d’une part, et d’autre part, d’éviter les
contres pentes qui nécessitent des terrassements excessives.
Pour notre cas on a adopté deux exutoires, A (oued de BOUZNIKA) et B (chaâba l’Est du lotissement
voir la Figure 15), pour deux raisons à savoir :
Le terrain après l’aménagement aura deux pentes générales vers le nord et l’ouest.
A enlever les eaux pluviales le plus vite possible et réduire le débit à l’exécutoire.
Dans la deuxième phase, il faut implanter les collecteurs principales et secondaires dans le but
d’assurer la collecte des eaux pour toutes les voies, et dans le respect aux normes et règles
d’implantation des collecteurs (voir le paragraphe : A. Généralités).Le cas de ce projet l’évacuation des
eaux pluviales sera assurer par les collecteurs principales A et B (Figure 15), un collecte les eaux vers
l’exutoire A, et l’autre vers l’exutoire B.et aussi par les collecteurs secondaires (Figure 15).
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Dans la troisième phase ou l’implantation des ouvrages annexes (regardes de visites, bouche
d’égout,…), il est nécessaire de respecter les règles d’implantation des ouvrages annexes, et de faire le
bon choix entre les différents types de ces ouvrages en vue d’évacuer les eaux le plus rapide possible
sans aucune stagnation. Alors on a choisis pour les bouches d’égout le type à avaloir et pour quelques
points particuliers on adopte le type à grille
Notre réseau d’assainissement contient des tronçons ; chaque tronçon est délimité par deux sous
exutoires (regards de visites), un sous bassin est donc toute zone (voiries, espaces verts, chaussées…)
qui évacue ses eaux pluviales dans ce tronçon. On a trouvé 37 sous bassins dont leurs caractéristiques
sont présentées dans le tableau de ‘Caractéristiques des bassins versants’ (voir annexe3). La superficie
de ces bassins varie entre 0.84 ha et 0.023 ha.
Les résultats du calcul d’assemblage des bassins élémentaire et l’estimation des débits sont représentés
dans le tableau de "Calcul des eaux pluviales" (voir Annexe3).
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Les résultats du dimensionnement des collecteurs sont représentés dans le tableau de "
dimensionnement des collecteurs " (voir Annexe 3).
Les pentes des collecteurs qu’on a adoptés varient entre 0.5% et 3%, et pour le diamètre des
canalisations, notre calcul à justifier que le diamètre de 400 à 600 mm est capable de transporter les
eaux pluviales, avec un taux de remplissage de la conduite qui ne dépasse pas 85%.(voir annexe 3 :
dimensionnements des collecteurs)
collecteur A Collecteur B
Diamètre
400 de R1à
R17 400de R1à
R10
500 de R17àR18 500de R8àR11
600deR11à
R12
Pente 0.5%≤I≤3% 0.5%≤I≤3%
Collecteur A Collecteur B
1) Tracé en plan :
Le traçage en plan du réseau d’assainissement se fait conformément aux normes et règles de
conception afin de garantir son fonctionnement optimale.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
distance maximale entre les regards de visites dans le but de faciliter et garantir le curage, par les
hydrocureuses.( distance entre 2 regard ne dépasse pas 50m)
De minimiser les pertes de charges hydrauliques(angle de raccordement entre 45 et 60°)
Puisque notre système est le pseudo séparatif, alors les zones concernées par la délimitation seront les
terrasses.
Le plan de découpages et les caractéristiques des bassins élémentaires sont donnés dans l’annexe 3.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Pour le calcul du débit total, on cumule le débit des eaux usées domestique avec le débit des eaux
pluviales des terrasses calculées par la méthode de Caquot.
collecteur A Collecteur B
Tableau 19: caractéristiques des collecteurs principaux d’eaux usées de la première variante
Pour cette variante la vitesse minimale à plein section sera de 0.95 m/s et la vitesse maximale sera de
2.8 m/s.
Le déversoir d’orage est un ouvrage permettant le rejet direct d’une partie des effluents au milieu
naturel lorsque le débit à l’amont dépasse une certaine valeur. Il sera donc installé sur le réseau, dans le
but de limiter le débit dirigé par temps de pluie vers station de relevage.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Un déversoir d’orage est donc un ouvrage de contrôle permettant une régulation hydraulique. Il dérive
une partie des effluents lorsque le débit à l’amont dépasse une certaine valeur que l’on appelle "débit
de référence". Le débit dérivé « débit déversé » va sortir complètement du système d’assainissement,
et va être rejeté dans le oued de BOUZNIKA
Le comportement hydraulique d’un déversoir peut être caractérisé par la courbe de fonctionnement
représentée à la Figure suivante :
Dans le cas des déversoirs statiques, la courbe de fonctionnement réelle nous montre qu’à partir du
moment où le débit amont dépasse le débit de référence, le débit aval va continuer à augmenter.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Cette augmentation de débit peut plus facilement être caractérisée par le pourcentage d’augmentation
du débit aval conservé par rapport au débit de référence, c’est-à-dire :
% d'augmentation du débit aval = 100 x (Débit aval conservé - Débit de référence)/ Débit de référence.
Plus ce pourcentage sera important et moins le déversoir sera performant. En effet, on rappelle que
l’objectif d’un déversoir est de contrôler le débit aval et donc de limiter au maximum le dépassement
du débit de référence.
En général, il existe plusieurs types de déversoirs. Le choix d’un type résulte d’un compromis fait au
moment de la réalisation du réseau unitaire selon des contraintes : économique (coût), Facilités
d’exploitation, la topographie (régime d’écoulement).
Dans le présent projet le type choisi est le déversoir d’orage latéral à seuil simple, rectiligne (sans
entonnement) et bas, pour les raisons suivants :
Ø 800 Ø 315
Le dimensionnement d’un tel ouvrage commence par le choix du débit de référence et du débit amont
maximal, et après on calcul la hauteur de la crête hc est sa longueur L.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
C’est le débit admissible à la station de traitement à l’aval, en générale il est égal au débit des eaux
usées multiplié par un coefficient de dilution Cd qui varie entre 3 et 6. L
Qréf = 120L / s
Débit déversé :
La longueur du seuil déversant pour les déversoirs à seuil latéral est déterminée par la formule
d’Engels :
h1 h2
P
L 61
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Pour un débit donné et une pente de canal fixé, l’écoulement s’effectue avec une certaine hauteur
d’eau. Cette hauteur d’eau est ce que l’on appelle la hauteur normal h1
Le tableau suivant récapitule les caractéristiques de la conduite d’arrivée, ainsi que l’état de sortie de
l’effluent
Diamétre Qtotal
Section (m²) Pente % Qps (m3/s) transitant Q/Qps h/D Haut H2 m
(mm)
(m3/s)
400 0,13 0,80 0,12 0,16 1,33 0,70 0,28
On dimensionne la géométrie de l’ouvrage de telle sorte qu’il n’y ait pas de déversement. Ce calcul se
fait en fonction des pentes et des formes des sections des canalisations en amont, en aval et au niveau
du déversoir.
Les étapes de dimensionnement sont les suivantes :
On Calcule hauteur H1 (hauteur de l’eau a l’amont )
On fixe une valeur pour P (hauteur de la crête)
Calcul de H (hauteur de déversement égale à H1-P)
Vérification des conditions limitent
Calcul de la longueur de la lame déversante
Choix des dimensions de l’ouvrage
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Dimensionnement du DO
La Hauteur de deversement
L≥4H = 1,06
0,26 m
au dessus de la crête H=
0.1≤ p ≤ h-0.1
Débit à temps sec 0,16 m3/s
accélération de la
9,81 m/s2
pesanteur g=
la longueur de la lame
2,86
deversante caluculé L=
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Formules de base :
formules
volume du terrassement V d = D*L*Hm
Le calcul a été effectué l’aide des feuilles d’Excel et les données de base (côte TN ; distance entre
regard,….) ont été déduites à partir des profils en long des canalisations.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
L’estimation de coût global de cette 1 ère variante est donnée dans le tableau suivant :
Remarque :
I. Eaux pluviales :
1) Tracé en plan :
La différence entre le tracé en plan des deux variantes est au niveau des boites et conduites de
branchement, pour cette variante, chaque construction sera branchée au réseau. (Voir l’annexe 3)
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
max min
Pente (%) 5% 1%
Même, l’optimisation qu’on a essayé de faire durant le dimensionnement des collecteurs, le calcul à
justifié qu’il est nécessaire d’augmenter le diamètre jusqu’à 1000, afin d’assurer l’écoulement des eaux
pluviales dans les bons conditions.
1) Tracé en plan :
On adopte le même tracé en plan que celui de la première variante.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
L’estimation de coût global de cette variante est donnée dans le tableau suivant :
Un bon choix du système d’assainissement, nécessite une comparaison d’ordre économique, technique,
et environnementale.
a) Critères de comparaison :
Dans le but de faire cette comparaison, on a choisi comme critères les paramètres suivants :
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
À ce stade de comparaison, la faveur sera pour la première variante, a cause des raisons suivantes :
Il n’aura pas de risque fausse branchement (chaque immeuble aura une seule boite de branchement
des eaux usées, d’où la facilité de branchement, ce qui n’est pas le cas pour l’autre variante)
Il y’aura que des intersections particuliers entre le réseau EP et EU, par contre si on projette
système séparatif, il y’au beaucoup d’intersections.
Facilité d’exécution : le terrassement des tranchées (profondeurs faibles) et l’emboitement des
conduites (diamètres <600mm) seront facile à exécuter et le risque de non étanchéité sera faible.
4) Acceptation par la population Intégration dans le paysage ;
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
La deuxième solution, sera acceptable par les citoyens de BOUZNIKA, car il ne présente pas un grand
risque de contamination de la zone d’étude.
Une partie de la l’activité économique à BOUZNIKA se base sur l’agriculture, il y’aura donc un
risqué de la contaminer par les effluents d’eaux usées, si on projet la première solution)
On peut dire que la première solution peut avoir des nuisances au niveau de la station de relevage
(grand quantité à refoulé bruits intense, temps de séjour sera long,…), par contre il sera la solution
favorable, au niveau des autres ouvrages (bouche d’égout,..), car l’augmentation de débit en temps de
pluie, va favoriser le transporte des dépôts.
par contre la deuxième variante peut avoir des nuisances dans le ouvrages de communication, a cause
de faible débit qui sera transporté par ce réseau.
b) Récapitulatif :
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
III. Conclusion :
On a fait une étude comparative technico-économique de deux variantes et après une analyse
multicritère on choisi le pseudo séparatif en raison de son coût modéré et la facilité d’exécution qui
offre ainsi que l’autocurage.
Le choix des solutions d’assainissement, est difficile pour certaine projet, a cause des contraintes
économiques, topographiques, et environnementales, ce qui pousse et exige à faire une étude
comparative avant de choisir la solution.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Chapitre N°4 :
« dimensionnement de la
station de relevage »
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
L’objectif du chapitre :
Le présent chapitre concerne le dimensionnement de la station de refoulement des Eaux Usées qui
sera implantée au niveau de l'oued l’exécutoire pour refouler les eaux usées vers le regard de réception
(voir Figure 16), a l'aide d'une conduite de refoulement sur une distance de 580 m.
I. Généralités et terminologie :
En général, dans un réseau d’assainissement on essaie de faire véhiculer les eaux usées gravitaire ment,
si éventuellement la topographie et la nature du terrain le permettent.
Parfois cette solution devient difficile à cause de certaines contraintes topographiques (exemple : ce
projet) et géotechniques (exemples : terrains très rocheux, etc.…).
Donc pour éviter de caler le réseau à des profondeurs excessives, on fait recours à des stations de
pompage (refoulement ou relèvement, selon le cas).
Les stations de pompage permettent d’élever le niveau des eaux usées d’un point à un autre en vue de
leur déversement dans des ouvrages tels que regards de visite ou autres ouvrages spéciaux.
72
Figure 23 : mécanisme de relevage et de refoulement
Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Un poste de refoulement est un poste qui consiste à relever l’eau et la refouler jusqu’à une certaine
distance pour être déversée dans un ouvrage. La distance de refoulement peut être importante et peut
atteindre quelques kilomètres. Tandis qu’un poste de relèvement (ou relevage) est un poste qui
consiste à relever l’eau jusqu’à un certain point pour être déversée gravitairement après.
3) Caractéristiques des effluents en assainissement :
Les eaux usées sont des eaux qui contiennent des déchets liquides et des débris solides plus ou moins
importants, tels que :
Matières organiques (matières fécales,…) ;
Boues chargées de sables, de peinture, d’huile, de graisses ;
Déchets divers de volumes plus ou moins variés, tels que : pierres, bouteilles, papiers.
Donc les pompes doivent être bien choisies pour résister à ce genre d’effluents.
4) Composition des stations de pompage :
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Dans une station à cale sèche, la chambre des pompes et la bâche humide (ou puisard) sont séparées.
Avantages Inconvénients
b) Station immergé :
Dans une station immergée, la bâche (ou puisard) et la chambre des pompes sont confondues, c'est-à-
dire les pompes sont placées directement dans la bâche. Le choix de ce type de station doit résulter
d’une étude d’ordre économique, à savoir :
Coût de génie civil
Coût des de l’ensemble des équipements
Frais d’exploitation (entretien, énergie électrique, …)
Avantages Inconvénients
Principe :
Les pompes pour eux usées sont des pompes roto-dynamiques, c'est-à-dire utilisant un mouvement de
rotation pour communiquer l’énergie au fluide pompé.
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
C’est pompe utilisant donc des roues tournant à grande vitesse (1500 à 3000 tours/min)
a) Groupes de surface :
L’ensemble élécro-pompe est installé au sol, généralement en position horizontale du fait des faibles
capacités d’aspiration des différentes hydrauliuqes, les pompes sont installées en charge, c'est-à-dire en
dessous du niveau du liquide à pompé, il y’a donc nécessité de créer un locale de pompage au même
niveau que la bache de stokage
Avantage :
Facilité d’accés
Moteur standard
Inconvénient :
Génie civil important
Coût moteur-pompe >groupe monobloc immergé
Utilisation :
reprise de boue sur décanteur
Recirculation
Gros poste de refoulement
b) Pompe vertical :
La pompe entrainée par un arbre long depuis la surface ; est immergé, dans le liquide pompé ; elle peut
dans certains cas être installée en fosse sèche le moteur en partie supérieur ; et à l’ abri des risques
d’inondation
Avantage :
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Installation simple
Inconvénient :
Maintenance hydraulique difficile
Utilisation :
Gros poste de refoulement
c) Groupes submersibles :
Le pompe est constitué d’un ensemble monobloc moteur-partie hydraulique la roue est directement
monté sur l’arbre moteur, la constitution quel que soit le fabriquant est toujours la suivante :
Partie hydraulique (corps de pompe et roue)
Chambre à huile enfermant le dispositif d’étanchéité
Moteur asynchrone sec monté dans une cloche fermée
Avantage :
Installation simple
Génie civil simplifiée
Coût attractif
Inconvénient :
Maintenance difficile
Poste de refoulement sur réseau
Relevage en entrée de station
Recirculation, extraction des boues sur petites usines
7) Catégories des pompes :
Généralement les pompes véhiculant des liquides se divisent en deux catégories principales :
Les pompes centrifuges : le mouvement du liquide résulte de l’accroissement d’énergie qui lui est
communiqué par la force centrifuge.
Avantage :
Simplicité et de leur faible coût.
Contrairement à la plupart des pompes volumétriques, les pompes centrifuges admettent les
suspensions chargées de solides.
Les pompes volumétriques : l’écoulement résulte de la variation d’une capacité occupée par le
liquide.
8) Principe de conception d’une bâche :
Pour définir correctement la bâche il faut tenir compte des points suivants :
Le flux doit être d’érigé de manière appropriée vers les aspiratoires des pompes de façon à éviter les
tourbillons
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Les boues et les corps flottants peuvent demeurer dans toute zone relativement calme de la surface de
l’eau et seront enlevés par pompage. Le niveau d’eau doit être abaissé autant que possible à intervalles
régulier de manière a augmenter les vitesses de déplacement et la turbulence, à condition que l’aire ne
soit pas entrainée dans la pompe. Cela contribuera aussi à éviter toute tendance à l’accumulation des
sédiments en fond de la bâche
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Projet de fin d’études 2013 BET : OCI CONSULTING
Le dégrilleur a pour but d’éliminer les déchets solides véhiculés par les eaux usées (chiffons,
bouteilles, plastiques, papiers, pierres, déchets divers, …) et de protéger les ouvrages et équipements
de la station contre l’introduction de ces déchets.
Généralement pour les stations de pompage des eaux usées, on adopte un panier dégrilleur ayant les
caractéristiques suivantes :
Matériau I : inox
Forme et diamètre des barreaux : circulaires de DN 20 à 25 mm
Ouverture de la maille (espacement entre barreaux) : de l’ordre
de 30
à 40 mm Exemple de photo d’un panier dégrilleur
Système de levage : manuel ou électrique
Les fonctions de contrôle et de régulation seront assurées au moyen d’un automate programmable
piloté par les divers instruments décrits ci-dessous :
Détecteurs de niveau à poires pour la mesure en continu du niveau et la commande normale de la
station de pompage et des groupes de pompage,
Détecteurs de niveau à poires pour le niveau très bas de sécurité, provocant l’arrêt des groupes de
pompage quand le niveau très bas est atteint dans la bâche d’aspiration, ainsi qu’une alarme sonore et
visuelle,
Détecteurs de niveau à poires pour le niveau très haut de sécurité, provoquant le démarrage des
groupes de pompage quand le niveau du trop plein est atteint dans la bâche d’aspiration, ainsi qu’une
alarme sonore et visuelle signalant le débordement de la bâche d’aspiration,
Equipements électriques :
1) Données du projet :
Les données du projet sont :
Q :débit de pointe à refouler ( = 0.160 m3/s voir chapite 3)
Le linéaire de refoulement est d’environ 580 m
côte radier arrivée réseau EU : 32.33 m.
côte TN arrivé réseau EU : 33.34 m
Côte regard d’arrivée : 34.94
2) Conduite de refoulement :
Le diamètre de la conduite de refoulement a été calculé de façon à avoir un calibre économique de
point de vue consommation d’énergie et aussi du prix de la conduite et des pièces spéciales et d’avoir
une vitesse de circulation proche de 1m/s lors du pompage.
V 2 4Q
Q V S
4 V
Avec :
Q :débit de pointe à refouler ( = 0.160 m3/s voir chapite 3)
V : vitesse de refoulement (doit être entre 0.6 et 2 m/s)
S : section de la conduite de refoulement .
Q V Φ calculé Φnominal
0,16 0,8 504,6265 500
0,16 0,9 475,76643 500
0,16 1 451,35167 500
0,16 1,1 430,34693 500
0,16 1,2 412,02582 500
0,16 1,3 395,8616 400
0,16 1,4 381,46178 400
0,16 1,5 368,52709 400
0,16 1,6 356,82482 400
0,16 1,7 346,17093 400
0,16 1,8 336,41767 400
0,16 1,9 327,44491 400
0,16 2 319,15382 400
Tableau 29 : diamètres calculés en fonction de la vitesse d’écoulement
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LV 2
JL
2 g
Avec =0.016 0.02 est calculé calculable à partir de la formule de Colebrook par la méthode
itérative.
1 k 2.51
( 2 log10 [ ]avec:
3.7 D Re
Avec :
-D : Diamètre de la conduite (m)
-V : Vitesse d'écoulement (m/s)
-k : coefficient de rugosité de la paroi (m).
DV
Re : Nombre de Reynolds Re =
: représente la viscosité cinématique de l'eau qui est de 1.32 10-6 m²/s.
Pour le coefficient de rugosité,on a admis lavaleur suivante :
k= 0,1 mm pour les conduites en P.V.C. ou PEHD)
D’où les pertes de charge linéaires : PDCL = 2.5m.
Les pertes de charge singulières se calculent de la manière suivante :
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Les différentes singularités que l’on peut retrouver à l’aval des pompes avec leur valeur
de K sont reportées dans le tableau ci-après :
D’où V = 9 m3
Hauteur utile de la bâche :
On a : Vu=S*Hu avec
Hu : hauteur utile ( en m)
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Le choix d’une pompe se fait à partir des catalogues de pompes disponible des manufacturiers. On sert
des points de fonctionnement pour choisir une pompe qui satisfait tout ant ayant le meulleur rendement
possible.
Courbe 1 : H = f(Q), courbe caractéristique de la pompe ( donné dans la catalogue , exemple H=70-
10Q-200Q2)
Courbe 2 : H = Ho + h, courbe caractérisique du système de refoulement ( calculé à partir de charge
totale à remonter plus les pertes de charge : pour chaque valeur de débit on calcul la valeur des pertes
de charge est après on trace la courbe de H en fonction du débit )
le rendement de la pompe.
A :Point de fonctionnement.
B : point du rendement maximal
Le point de fonctionnement correspond, pour un débit donné, à la capacité de la pompe à
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équilibrer la charge hydraulique totale à remonter incluant les pertes de charge à l’amont et à
l’aval de la pompe. Pour le déterminer, il faut calculer le point d’intersection de la courbe de
pompe et de la courbe du système.
La région hachurée doit avoir la plus grande surface possible en restant compatible avec un bon
fonctionnement par rapport au rendement
Le point de fonctionnement doit se situer légèrement au delà du rendement maximum pour tenir
compte du vieillissement de l'installation.
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Le prix d’une station de pompage est calculé en fonction de la puissance installée. Ce prix peut être
divisé en deux parties l’équipement et le génie civil
1) Equipement :
Le prix de l’équipement d’une station de relevage est déterminé selon la formule suivante :
C= 165.P.0,467
C : coût en milliers de DH
P : puissance à installer en Kw
2) Coût de génie civil :
Le coût de génie civil est constitué du coût du local de la station, du coût, du Laboratoire de
l’administration et du coût de logement du gardien.
Généralement, le génie civil pour les stations de relevage représente 30 à 40% du coût total de la
station
Le coût tolale d’une station de relevage (équipement et génie civil) est donc calculé par la formule
suivante :
C= 235.P.0,467
C : coût en milliers de DH
P : puissance à installer en Kw.
Donc le coût totale sera de C=2.93 Million de DH
Frais d’entretien par an, sont estimé a 1% du coût totale 29631 DH/an.
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IV. Conclusion :
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Conclusion générale :
Grâce aux logiciels informatiques tels que : “Excel“, “Covadis“ et “Autocad“ servant au calcul
rapide par la programmation des formules, au traçage des profils en long, des tracés en plan ainsi qu’au
découpage des bassins versants , nous avons pu dimensionner le réseau d’assainissement et réaliser
l’étude de la voirie de lotissement. l’utilisation de la formule superficielle du Caquot couplée à celle
de Manning Strickler ont permis de calculer les sections des conduites de ce réseau par simple
programmation sur tableur « Excel » .
Le choix du système d’assainissement a été justifié par les résultats de la comparaison multicritère des
solutions possibles.
On peut conclure alors, que l’étude de ce genre de projet nécessite d’avoir plusieurs compétences, que
ça soit en informatique,( bon utilisation des logiciels, savoir programmer, et créer des petits
applications ), ou en VRD ( être capable de bien concevoir et dimensionner les réseaux de voirie
d’assainissement,…) ou en hydraulique ( conception et dimensionnement des stations de relevages,
déversoir d’orage,…)
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Bibliographie :
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ANNEXE1 :
OCI CONSULTING est un bureau d’études techniques agrée de conseil et d’ingénierie dans les
domaines de génie civil.
A sa création, OCI CONSULTING disposait déjà d’une expérience solide de ses membres dans
l’étude des aménagements urbains, hydraulique et touristique et regroupent une équipe d’Ingénieurs et
Techniciens dotés de grandes compétences scientifiques et techniques.
De part la diversité de ses projets, OCI CONSULTING intervient dans les domaines suivants :
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1 Ingénieur Chargé des études et conception des projets de construction tout corps d’état.
1 Ingénieur Chargé du suivi, contrôle et coordination des travaux de construction.
1 Ingénieur chargé des études et conception des projets de viabilisation VRD et grands
aménagements.
1 Ingénieur chargé de l’OPC et suivi des projets de VRD et aménagements urbains et
touristiques.
1 Ingénieur chargé des études et suivi des travaux Routiers et ouvrages d’art.
2 Techniciens Projeteurs en VRD et hydraulique urbaine.
2 Techniciens spécialisés en suivi et coordination des travaux de VRD.
1 Technicien projeteur en Routes et Ouvrages d’Art.
1 technicien spécialisé en suivi et coordination des travaux de construction Tout corps d’Etat.
1 technicien projeteur en bâtiment et calcul béton armé
1 Agent comptable
1 assistante de Direction.
1 Coursier.
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ANNEXE 2:
Le calcul du module numérique du Terrain naturel (MNT) s’appuie, sur les points levés, des points
connus en xyz, des points digitalisés ou sur des courbes du niveau.
Plan coté
Sélection du calque des cotes
COVADIS édition point topographique affecté Z selon texte
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II. Profils en travers :
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III. Structure de chaussée :
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A. Exutoire de futur réseau d’assainissement:
Tranche B :
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2) Assemblages des bassins versants :
Tranche A :
Tranche B :
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D2 Q
Q = 70 S R 2/3I1/2 avec R=D/4etS= D= ( )3/8
4
70 5/ 3 I 0.5
4
3. Choix du diamètre commercial :
com cal aveccom 400mm Diamètre minimal.
Tranche A :
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Partie B :
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4) Profil en long des canalisations :
A partir d’un profil en long d’une canalisation on peut tirer les informations suivantes :
Cote tampon : l’altitude du tampon par rapport au NGM
Cote projet : l’altitude de la génératrice inférieure de la conduite par rapport au NGM
La pente : pente de canalisation
5) Vérification des conditions d’écoulement :
Pour calculé la vitesse on calcule d’abord la valeur de Q projet/Qps, et a partir du graphe suivant
on tire la valeur de C, ensuite on la multiplie par Vps.
Cos (θ/2)=(1-y/2R)y/D=sin2(θ/4)
T : Largeur au miroir
Θ : angle de mouillage
D : diamètre de conduite
Y : hauteur de l’eau
Q=K*Rh2/3 *I0.5*S
2/3
Q/Qps=( θ -sin θ )/2π*(1-sin θ / θ )
2
y/D=sin (θ/4)
Exemple de calcul :
6) Matériaux de canalisation :
Matériau
TRAVAUX ASSAINISSEMENT
Terrassements en remblais
2 Remblais primaires
Le mètre cube : m3 3 090 30,00 92 706,67
Remblais secondaires
3 Le mètre cube : m3 1 563 30,00 46 901,68
Bouche d'égout
3) Matériaux de canalisations :
Matériau
Conduite de branchement PVC série 1
déversoir d'orage
béton armé
déblais remblais (350KG/m3) armature Echelon tampon Totale
Unité m3 m3 m3 kg U U
prix unitaire 50 30 150 18 30 7000
Quantité 31,968 9,5904 15 900 7 1
montant 1598,4 287,712 2250 16200 210 7000 27546,112
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I. Eaux pluviales :
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Tranche B :
3) Matériaux de canalisation :
Matériau
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E. Station de relevage :
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