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MINISTERE DE L’EDUCATION
GÉNIE ÉLECTRIQUE
MANUEL DE COURS
©
To
3
us
ème
année de l’enseignement secondaire
dr
Sciences Techniques
oi
ts
ré
se
rv
é
Les auteurs
s
au
Les évaluateurs
Mahmoud MANNAI : Inspecteur Principal
Rafik KASTOURI : Inspecteur
SOMMAIRE
Page
AUTOMATIQUE
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES 7
A1 Systèmes de numération 8
Codes 19
LOGIQUE COMBINATOIRE 30
©
Système combinatoire 31
To
A2
Opérations d’arithmétique binaire 47
us
Circuits combinatoires 60
LOGIQUE SÉQUENTIELLE 73
dr
A
Systèmes séquentiels 74
oi
Grafcet 126
ré
MICROCONTRÔLEURS 169
rv
Présentation 170
és
ÉLECTROTECHNIQUE
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT 225
Présentation 226
B B1
Caractéristiques 236
Commande d’un moteur pas à pas 239
ÉLECTRONIQUE
AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS 246
Généralités 247
C C1
Montages à base d’A.L.I. 253
Applications 257
3
hapitre
AVANT-PROPOS
&HWRXYUDJHGHJpQLHpOHFWULTXHHVWFRQIRUPHDXSURJUDPPHRI¿FLHOGHème année
de l’enseignement secondaire, section sciences technique. Il est publié en deux
volumes : manuel de cours et manuel d’activités. Ces deux manuels sont destinés
principalement à être utilisés par les élèves. Ils sont composés de 6 chapitres
regroupés en trois parties:
A: Automatique ;
B: Électrotechnique ;
©
C: Électronique.
To
Les contenus de ce manuel sont construits dans l’esprit de permettre à l’élève une
exploitation optimale dans le but de consolider ses acquis.
us
HWPR\HQVSpGDJRJLTXHVPLVjVDGLVSRVLWLRQSRXUHVVD\HUYpUL¿HUHWGpFRXYULUGHV
oi
nouveaux concepts.
ts
AUTOMATIQUE
ré
Dans le but de former et pas seulement d’informer, ces deux manuels associent
se
étroitement des activités pratiques, portant sur une grande variété de technologie, à
la théorie. Dans cette perspective, les contenus sont construits dans une démarche
rv
la technologie, s’appuie sur une stratégie structurée et organisée selon les étapes
s
suivantes :
au
4
Manuel de cours
STRUCTURE DU LIVRE
Présentation d’un chapitre
Contenu
©
To
Objectifs
us
B- CONTENU
B- CONTENU
ré
A- MISE EN SITUATION
A- MISE EN SITUATION
se
rv
sé
au
C
N
P
C- RÉSUMÉ
C- RÉSUMÉ D- ÉVALUATION
D- ÉVALUATION
5
hapitre A1
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
I- Systèmes de numération
1- Système décimal
2- Système binaire
3- Système hexadécimal
4- Conversion des nombres entiers
a. Codage
DU PROGRAMME
b. Décodage
©
c. Transcodage
CONTENU
To
II- Codes
us
1- Codes numériques
a. Code binaire pur
dr
b. Code de Gray
oi
c. Code BCD
ts
ré
2- Codes alphanumériques
a. Code ASCII
se
b. Code à barres
rv
é s
au
C
N
P
) OS A11,GHQWL¿HUXQV\VWqPHGHQXPpUDWLRQ
DU PROGRAMME
OBJECTIFS
autre.
) OS A13: Coder une information dans un format numérique.
SYSTÈMES DE NUMÉRATION
A. INTRODUCTION
I- Représentation graphique des nombres
EXEMPLE N°1
Les Égyptiens utilisaient les sept symboles suivants pour représenter les nombres.
Ils ne connaissaient pas le chiffre 0.
Fig. 1
Un nombre s’écrivait en répétant
us
357:
ré
3 5 7
se
Fig. 2
rv
EXEMPLE N°2
é
Les Babyloniens utilisaient les symboles ci-dessous pour représenter des nombres.
s
au
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
C
N
P
Fig. 3
= 12 = 25
EXEMPLE N°3
Les arabes utilisaient les chiffres (0, ...., 9) pour représenter des nombres, ce sont
les mêmes chiffres que nous connaissons actuellement et qui ont beaucoup simplifié
la représentation des nombres et les algorithmes des opérations élémentaires.
II- Conclusion
Chaque civilisation avait son propre langage symbolique pour la représentation des
nombres.
L’ensemble des symboles et la méthode d’utilisation constituent un système de
numération.
7
hapitre A1
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
B. SYSTÈMES DE NUMÉRATION
I- Définition
Un système de numération est une façon d’énoncer ou d’écrire des nombres. De
nombreux systèmes de numération sont utilisés en technologie numérique. Les plus
courants sont les systèmes décimal, binaire et hexadécimal.
La base d’un système de numération est le nombre de chiffres différents qu’utilise
ce système.
Le système décimal est le système le plus utilisé. Il comprend dix chiffres différents
qui sont: 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. C’est le système à base 10.
©
centaines...etc
us
2- Exemples
oi
c. Exemple 1
ts
= 2000 + 300 + 50 + 6
é
= 2356
s
au
2356
C
d. Exemple 2
Le nombre N = 2908 du système décimal s’écrit: N = (2908)10.
Ce nombre N est donné sous la forme du polynôme suivant :
N = 2x103 + 9x102 + 0x101 + 8x100
En effet : N = 2x1000 + 9x100 + 0x10 + 8x1 avec 100 = 1
= 2000 + 900 + 0 + 8
= 2908
3- Généralisation
Dans chaque monôme, on trouve un chiffre du nombre N multiplié par une puissance
de 10. D’une manière générale, tout nombre N entier composé de n chiffres s’écrit
dans le système décimal comme suit:
8
Manuel de cours
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
Bits 1 0 0 1
Rangs 4ème
3 ème
2 ème
1er
us
Poids 23 22 21 20
dr
Pondérations 1 x 23 0 x 22 0 x 21 1 x 20
oi
ts
b7 b6 b5 b4 b3 b2 b1 b0
se
ci-dessous.
P
Système
décimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Système
hexadécimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
9
hapitre A1
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
Exemple:
Pour le nombre (2C49)16, on obtient le tableau suivant :
Bits 2 C 4 9
Rangs 4 ème
3ème 2 ème
1er
Poids 163 162 161 160
Pondérations 2 x 163 12 x 162 4 x 161 9 x 160
1- Codage
To
a. Définition
us
le quotient devient nul. Le nombre cherché sera obtenu en écrivant les restes du bas
oi
vers le haut.
ts
b. Exemples
ré
# Exemple n° 1
se
43 / 2 = 21 reste 1
au
21 / 2 =10 reste 1
C
N
P
10 / 2 = 5 reste 0
5 / 2 = 2 reste 1
2 / 2 = 1 reste 0
1 / 2 = 0 reste 1
Le quotient = 0: 1 0 1 0 1 1
la conversion est terminée Fig. 4
Lorsque l’on ne peut plus diviser, on s’arrête. Le résultat est constitué des restes des
divisions lus de droite à gauche. Ici, on obtient :
(43)10 = (101011)2
10
Manuel de cours
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
# Exemple n° 2
Conversion du nombre (173)10 en binaire.
Décomposition:
Valeur décimal à décomposer: 173
27
26 25 24 23 22 21 20 Calcul du poids de chaque colonne
128 64 32 16 8 4 2 1 Poids de chacun des bits en base 10
1 0 1 0 1 1 0 1 Valeur binaire du nombre
# Exemple n° 3
Convertir (200)10 en hexadécimal.
To
Fig.6
ré
2- Décodage
a. Définition
se
b. Exemples
au
# Exemple n° 1
Conversion du nombre (11001)2 en décimal:
C
N
Nombre 1 1 0 0 1
P
Rangs 5 ème
4ème
3 ème
2 ème
1er
Puissance 2 =(16)10 2 =(8)10
4 3
2 =(4)10
2
2 =(2)10
1
20=(1)10
Pondérations 1 x 16 1x8 0x4 0x2 1x1
(11001)2 = 16 + 8 + 0 + 0 + 1 = (25)10
# Exemple n° 2
Conversion du nombre (1B2C)16 en décimal.
Nombre 1 B 2 C
Rangs 4 ème
3ème 2 ème
1ème
Puissance 163=(4096)10 162=(256)10 16 =(16)10
1
160=(1)10
Pondérations 1 x 4096 11 x 256 2 x 16 12 x 1
11
hapitre A1
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
3- Transcodage
a. Définition
Le transcodage d’un nombre est le passage entre deux systèmes autres que le
décimal.
Système décimal
e Co
g da
da e Dé ge
Co ag co
cod da
ge
Dé
AUTOMATIQUE
Fig. 7
To
b. Méthode de transcodage
us
D’une manière générale pour transcoder un nombre d’une base «B1» en une base
«B2», il faut décoder le nombre écrit en base «B1», puis coder le nombre résultat du
dr
Le transcodage peut être réalisé directement de la base «B1» vers la base «B2»
ts
On obtient :
rv
47 16 47 2
é s
15 2 1 23 2
16
au
2 0 1 11 2
C
1 5 2
N
P
1 2 2
0 1 2
1 0
Fig. 8: Conversion directe héxadéciml binaire
Cette propriété d’équivalence entre chaque signe et chaque groupe de 4 bits binaires
permet de passer facilement d’un système à base 16 vers un système à base 2 et
vice-versa.
Donc l’idée est de remplacer chaque signe par sa valeur en binaire sur 4 bits.
Exemple
3 4 5 B
(345B)16=(0011 0100 0101 1011)2
0011 0100 0101 1011
12
Manuel de cours
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
C. RÉSUMÉ
8QV\VWqPHGHQXPpUDWLRQHVWXQHIDoRQG·pQRQFHUHWG·pFULUHGHVQRPEUHV
2XWUHOHV\VWqPHGpFLPDOLOH[LVWHGHX[DXWUHVV\VWqPHVFHVRQW
©
^²²²²²²²²²²$²%²&²'²(²)`
us
/D EDVH G·XQ V\VWqPH GH QXPpUDWLRQ HVW OH QRPEUH GH FKLIIUHV GLIIpUHQWV
TX·XWLOLVHFHV\VWqPH
dr
'DQV XQH EDVH ©%ª RQ XWLOLVH ©%ª V\PEROHV GLVWLQFWV SRXU UHSUpVHQWHU OHV
oi
QRPEUHV
ts
/DYDOHXUGHFKDTXHV\PEROHGRLWrWUHVWULFWHPHQWLQIpULHXUHjODEDVH©%ª
'pFRGDJH
ré
/HGpFRGDJHHVWODFRQYHUVLRQG·XQHEDVH©%ªHQEDVH
se
rv
&RGDJH
é
/HFRGDJHHVWODFRQYHUVLRQGHODEDVHHQXQHDXWUHEDVH
s
au
7UDQVFRGDJH
/HWUDQVFRGDJHHVWODFRQYHUVLRQG·XQHEDVH©%ªjXQHEDVH©%ª
C
,O Q·H[LVWH SDV GH PpWKRGH SRXU SDVVHU G·XQH EDVH ©%ª j XQH DXWUH EDVH
N
©%ªGLUHFWHPHQW
P
/·LGpHHVWGHFRQYHUWLUOHQRPEUHGHODEDVH©%ªjODEDVHHQVXLWHFRQYHUWLU
OHUpVXOWDWGHODEDVHjODEDVH©%ª
&RQYHUVLRQKp[DGpFLPDOELQDLUHWUDQVFRGDJH
(Q+H[DGpFLPDOFKDTXHV\PEROHGHODEDVHV·pFULWVXUELWV/·LGpHGHEDVH
HVWGHUHPSODFHUFKDTXHVLJQHSDUVDYDOHXUHQELQDLUHVXUELWV
&RQYHUVLRQELQDLUHKp[DGpFLPDOWUDQVFRGDJH
/·LGpHGHEDVHHVWGHIDLUHGHVUHJURXSHPHQWVGHELWV
jSDUWLUGXSRLGVOHSOXVIDLEOH3DUODVXLWHUHPSODFHUFKDTXH
UHJURXSHPHQWSDUODYDOHXUHQKp[DGpFLPDOFRUUHVSRQGDQWH
13
hapitre A1
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
D. EVALUATION
I- Contrôle de connaissances
EXERCICE 1
Identifier la base du système dans lequel est écrit chaque nombre:
N1= 11000011
N2= 900
N3= 547
N4= 11111111
N5= ABCD
AUTOMATIQUE
EXERCICE 2
©
N2= (11110000)2
us
N3= (11001100)2
N4= (11000011)2
dr
N5= (10000001)2
oi
ts
EXERCICE 3
ré
N2= (1100)2
rv
N3= (1010)2
é
N4= (110011)2
s
N5= (101101)2
au
EXERCICE 4
C
N1= (24)10
P
N2= (110)10
N3= (101)10
N4= (128)10
N5= (256)10
EXERCICE 5
Décoder les nombres suivants:
N1= (1110)2
N2= (10000)2
N3= (100000)2
N4= (1000000)2
N5= (10000000)2
14
Manuel de cours
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
EXERCICE 1
Coder le nombre (73)10 en binaire
SOLUTION
73 2
1 36 2
0 18 2
0 9 2
1 4 2
0 2 2
©
0 1 2
To
1 0
us
(73)10 = (1001001)2
dr
EXERCICE 2
oi
SOLUTION
ré
EXERCICE 3
é
SOLUTION
(25)16 = 2x161 + 5x160 = 32 + 5 = (37)10
C
N
EXERCICE 4
P
SOLUTION
(45)16 = 4x161 + 5x160 = 64 + 5 = (69)10
EXERCICE 5
Transcoder le nombre hexadécimal (250)16 en binaire.
SOLUTION
(2 5 0)16
15
hapitre A1
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
EXERCICE 6
Transcoder le nombre binaire (011001010000)2 en hexadécimal.
SOLUTION
(0110 0101 0000)2
(6 5 0)16
EXERCICE 7
Transcoder le nombre hexadécimal (BAF)16 en binaire.
©
SOLUTION
To
(B A F)2
us
EXERCICE 8
ré
SOLUTION
é
(1 A 8)16
C
EXERCICE 9
Coder le nombre (24)10 en binaire
SOLUTION
(24)10 = 16 + 8 + 0 + 0 + 0
1 1 0 0 0
(24)10 = (11000)2
16
Manuel de cours
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
EXERCICE 1
- Coder le nombre (112)10 en binaire.
- Coder le nombre (120)10 en binaire.
EXERCICE 2
- Coder le nombre (112)10 en héxadécimal.
- Coder le nombre (120)10 en héxadécimal.
EXERCICE 3
- Coder le nombre (59)10 en héxadécimal.
©
EXERCICE 4
us
EXERCICE 5
ts
EXERCICE 6
rv
EXERCICE 7
- Transcoder le nombre binaire (100000111010110)2 en héxadécimal.
C
EXERCICE 8
- Transcoder le nombre héxadécimal (20C)16 en binaire.
- Transcoder le nombre héxadécimal (ABCDEF)16 en binaire.
EXERCICE 9
- Transcoder le nombre binaire (1001110010001111)2 en héxadécimal.
- Transcoder le nombre binaire (1101000011001111)2 en héxadécimal.
EXERCICE 10
- Convertir le nombre héxadécimal (ABCD)16 en décimal et en binaire.
- Convertir le nombre décimal (457)10 en héxadécimal et en binaire.
- Convertir le nombre binaire (10100101)2 en décimal et en héxadécimal.
17
hapitre A1
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
LES CODES
A. MISE EN SITUATION
Un agent secret réussit à déchiffrer un message envoyé par son collègue parce qu’il
connaissait le code avec lequel il a été rédigé. En effet, tout langage est un code.
Un code, pour être valable, doit être connu aussi bien de celui qui l’émet que de celui
qui le reçoit.
Dans les circuits numériques, les signaux électriques représentent l’information à
traiter. Cette information est, elle aussi, transmise sous forme d’un code.
AUTOMATIQUE
Exemple n°1
Le clavier d’un ordinateur
©
source).
oi
Pourquoi le nombre de
0 1 01
ts
Fig. 1
sé
# Exemple n°2
au
Les codes à barres représentent des données sous une forme utilisable par un
ordinateur ou un lecteur optique.
C
Les lecteurs optiques de type « douchette » sont aujourd’hui connectables sur tous
N
les micro-ordinateurs.
P
Fig. 2
18
Manuel de cours
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
# Exemple n°3
La serrure codée d’une porte, d’une valise ou d’un coffre fort qui ne peut être ouverte
que par son propriétaire.
CONCLUSION
To
On constate que l’action sur une touche du clavier est une information codée.
us
B. Les Codes
oi
I- Codes numériques
ts
Le code binaire est une convention permettant de traduire une donnée quelconque
en un nombre ne comportant que des 0 et des 1.
se
rv
a. Définition
s
Le code binaire réfléchi, aussi appelé «code Gray», est un code non pondéré.
au
Gray Gray
Décimal Binaire pur (Binaire Décimal Binaire pur (Binaire
réfléchi) réfléchi)
0 0000 0000 8 1000 1100
1 0001 0001 9 1001 1101
2 0010 0011 10 1010 1111
3 0011 0010 11 1011 1110
4 0100 0110 12 1100 1010
5 0101 0111 13 1101 1011
6 0110 0101 14 1110 1001
7 0111 0100 15 1111 1000
19
hapitre A1
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
1 0 0
©
a. Définition
us
Le code BCD est le code le plus répandu. Dans ce code, le nombre décimal est
codé chiffre par chiffre par des combinaisons de quatre bits (quartets).
dr
oi
Équivalent
ts
23 22 21 20
décimal
ré
0 0 0 0 0
se
1 0 0 0 1
rv
2 0 0 1 0
é
3 0 0 1 1
s
4 0 1 0 0
au
5 0 1 0 1
C
6 0 1 1 0
N
7 0 1 1 1
P
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
N.B: Un digit décimal pouvant atteindre la valeur (9), il faut donc nécessairement 4
bits pour coder chaque digit décimal (le code binaire de (9) étant 1001).
b. Exemple:
Illustrons le code BCD en
prenant le nombre décimal
874 et en remplaçant chaque
chiffre par son équivalent
binaire :
20
Manuel de cours
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
ASCII à 7 B6 0 0 0 0 1 1 1 1
éléments
B5 0 0 1 1 0 0 1 1
B4 0 1 0 1 0 1 0 1
B3 B2 B1 B0
0 0 0 0 NUL DLE sp 0 @ P p
©
0 0 0 1 SOH DC1 ! 1 A Q a q
0 0 1 0 STX DC2 « 2 B R b r
To
0 0 1 1 ETX DC3 # 3 C S c s
us
0 1 0 0 EOT DC4 $ 4 D T d t
dr
0 1 0 1 ENQ NAK % 5 E U e u
oi
0 1 1 1 BEL ETB ‘ 7 G W g w
ré
1 0 0 0 BS CAN ( 8 H X h x
se
1 0 0 1 HT EM ) 9 I Y i y
1 0 1 0 IF SUB * : J z j z
rv
é
1 0 1 1 VT ESC + ; K [ k {
s
1 1 0 0 FF FC , < L \ l Ň
au
1 1 0 1 CR GS - = M ] m }
1 1 1 0 SO RS . > N ^ n ~
C
N
1 1 1 1 SI US / ? O - o DEL
P
NB : B6 est le bit le plus significatif (MSB) et le B0 est le bit le moins significatif (LSB)
Exemples: a = (1100001)2 = (97)10 E = (100 0101)2 = (69)10
2- Codes à barres
a. Présentation
Les codes EAN 13 (European Article Numbering à 13 chiffres) sont les codes à barres
utilisés dans le monde entier sur l’ensemble de produits de grande consommation
(On utilise parfois le code EAN 8 pour les objets de petite taille). Ils comportent 13
chiffres dont la signification varie suivant le type du produit.
6 192202 601988
To
us
2 5 1 2 4 6 1
chiffres chiffres chiffre chiffres chiffres chiffres chiffre
oi
ts
ré
d’origine d’origine
rv
# Tableau de codage
Ce tableau est valable pour la norme EAN 8 chiffres et 13 chiffres.
C
N
à gauche à droite du
P
du milieu milieu
0 0001101 1110010
1 0011001 1100110
2 0010011 1101100
3 0111101 1000010
4 0100001 1011100
5 0110001 1001110
6 0101111 1010000
7 0111011 1000100
8 0110111 1001000
9 0001011 1110100
22
Manuel de cours
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
EXEMPLE N° 1
# En se référant à la figure 5:
Code drapeau : 619 Code fabricant : 2202
(0101111) Code à barres = 6 (0010011) Code à barres = 2
(0011001) Code à barres = 1 (0001101) Code à barres = 0
(0001011) Code à barres = 9
On notera que les séparateurs ont des barres plus hautes que les barres qu’ils
ré
encadrent. Chaque caractère est codé à l’aide de 7 barres, c’est donc un codage sur
7 bits.
se
rv
EXEMPLE N° 2
é
10101110110001001001101100110010100111000110101010111001011001101010000111010010010001000010101
Séparateur
7 8 2 1 0 0 0 1 6 9 8 3
Délimiteur
Délimiteur
Lorsque le code est lu par un lecteur de code à barres puis transmis à l’ordinateur,
celui-ci recherche le fichier enregistré sur le disque et associé à ce code produit.
Dans le fichier figure le prix, le nom du distributeur, la quantité disponible, la
description du produit, etc.
L’ordinateur effectue une lecture de prix en lisant le code à barres puis il crée un
registre des articles et additionne le prix au sous-total des produits achetés (il soustrait
également la quantité du stock disponible).
23
hapitre A1
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
©
To
Fig.8: Scanners à fente pour badges. Fig. 11: lecteurs laser sans fil.
Ce scanner fonctionne en faisant
glisser dans la fente tout badge
comportant un code à barres.
24
Manuel de cours
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
C. RÉSUMÉ
3DUPL OHV WHFKQLTXHV GH FRGDJH OHV SOXV XWLOLVpHV RQ UHWURXYH OH FRGH
QDWXUHOOHFRGH%&'OHFRGH*UD\HWOHFRGH$6&,,
1- Codes numériques:
# Le code binaire naturel: /HFRGHELQDLUHHVWXQHFRQYHQWLRQSHUPHW-
WDQWGHWUDGXLUHXQHGRQQpHTXHOFRQTXHHQXQQRPEUHQHFRPSRUWDQW
TXHGHVHWGHV
SDUXQHVpTXHQFHGHTXDWUHELWV
To
SRQGpUp
&KDTXHLQFUpPHQWDWLRQQHV·DFFRPSDJQHTXHG·XQVHXOFKDQJHPHQWGHELW
dr
oi
2- Codes alphanumériques:
ts
WHXUSRXUSHUPHWWUHVDFRPSUpKHQVLRQSDUODPDFKLQH
rv
é
# Le Code à barres
s
IDLVFHDX GH JDUGH QRUPDO IDLVFHDX GH JDUGH FHQWUDO OH FRGH GX SD\V OH
FRGHIDEULTXDQWODQDWXUHGXSURGXLWHWOHFDUDFWqUHGHFRQWU{OH
C
/HFRGHHVWOXSDUXQOHFWHXUGHFRGHEDUUHVSXLVWUDQVPLVjO·RUGLQDWHXU
N
P
25
hapitre A1
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
D. EVALUATION
I- Contrôle de connaissances
EXERCICE 1
Écrire en BCD les nombres décimaux suivants:
N1= (10209)10
N2= (45900)10
N3= (54768)10
N4= (11111)10
AUTOMATIQUE
N5= (10000)10
©
EXERCICE 2
Écrire en décimal les nombres écrits en BCD suivants:
To
N1= (10011000)BCD
us
N2= (00110101)BCD
N3= (10011000)BCD
dr
N4= (10011000)BCD
oi
N5= (10001000)BCD
ts
EXERCICE 3
ré
a A @ / ( 7
s
au
C
EXERCICE 4
N
65 0 7 33 35 38
EXERCICE 5
En utilisant le tableau de correspondance du code ASCII, écrire les nombres binaires
suivants en ASCII.
26
Manuel de cours
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
EXERCICE 1
Décoder le nombre
(1000 0101 0000 0001)BCD
SOLUTION
(1000 0101 0000 0001)BCD
(8 5 0 1)10
EXERCICE 2
To
SOLUTION
dr
(9 0 4 3)10
oi
ts
EXERCICE 3
é
SOLUTION
C
N
P
SOLUTION
Caractères ASCII ? = 1 0 {
Équivalent binaire 0111111 0111101 0110001 0110000 1111011
Équivalent décimal 63 61 49 48 123
27
hapitre A1
SYSTÈMES DE NUMÉRATION ET CODES
EXERCICE 1
Décoder le nombre (0111 0101 0000 0011)BCD.
EXERCICE 2
Coder en B.C.D le nombre décimal 3796.
EXERCICE 3
Décoder le nombre (0110 0111 0010 0011)BCD
AUTOMATIQUE
EXERCICE 4
©
EXERCICE 5
us
EXERCICE 6
oi
La vitesse en décimal d’une voiture est donnée par le compte tours du régime
ts
moteur en mode analogique. Cette même valeur est convertie et affichée en mode
ré
EXERCICE 7
s
Écrire le mot 3ST en ASCII puis comparer-le au code figurant à l’entête de cette
au
page.
C
N
EXERCICE 8
P
Identifier à partir d’une recherche sur internet l’origine (le pays) de chancun des
produits suivants représentés par leur code à barres.
28
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
LOGIQUE COMBINATOIRE
I- Système combinatoire
1- Définition
2- Modélisation
3- Méthode de résolution
a. Identification des entrées/sorties
b. Table de vérité
c. Équations logiques
d. Simplification algébrique
CONTENU
f. Schémas et logigrammes
II- Opérations d’Arithmétique binaire
us
1- Addition binaire
2- Soustraction binaire
dr
) OS A21,GHQWL¿HUXQV\VWqPHFRPELQDWRLUH
) OS A22: Appliquer une méthode de résolution d’un problème de
OBJECTIFS
logique combinatoire.
LOGIQUE COMBINATOIRE
A. INTRODUCTION
Exemple n°1
Phares d’automobile
Le conducteur d’un véhicule fait un appel de phares en
appuyant sur la commando ci-contre. Les deux phares
resteront allumés tant que cette commande persiste.
AUTOMATIQUE
Fig. 1
©
To
Exemple n°2
Gâche électrique
us
veilleur.
ré
Fig. 2
se
Exemple n°3
rv
é
Réfrigérateur
s
Fig. 3
Conclusion
Les sorties des exemples donnés ci-dessus ne dépendent que de l’état des en-
trées. Le système de commande de ces sorties est dit «système combinatoire».
P
roblème
1- Qu’est ce qu’un système combinatoire?
2- Comment résoudre un problème de logique combinatoire?
3- Comment mettre en oeuvre un système combinatoire?
30
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
B. SYSTÈMES COMBINATOIRES
I- Définition
Un système est dit combinatoire, lorsque les variables de sortie dépendent unique-
ment des variables d’entrée.
II- Modélisation
Un système combinatoire est représenté par la modélisation figurée ci-dessous :
e1 S1
Variables e2 Système S2 Variables
. .
combinatoire
©
d’entrée de sortie
. .
en Sn
To
Fig. 4
us
# Simuler.
é
2- Table de vérité
a. Définition
On appelle table de vérité un tableau qui indique le niveau de la variable de sortie
en fonction de toutes les combinaisons possibles des variables d’entrée.
b. Exemple: Réfrigérateur
a E
0 1
1 0
3- Équations logiques
Une équation logique est une expression d’une variable de sortie en fonction des
variables entrée.
31
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
a. Simplification algébrique
Exemples d’applications
Exemple 1 : Par mise en facteur
Soit à simplifier l’expression suivante : H1 = a + a b
Mettons a en facteur :
a + a b = a (1 + b) or 1 + b = 1 donc a + a b = a .1 or a . 1 = a d’où :
a+ab=a
Exemple 2 :
Soit à simplifier l’expression suivante : H2 = a + a b.
Première méthode : Par multiplication par 1 (exemple b + b = 1)
AUTOMATIQUE
a + a b = a (b + b) + a b puisque b + b = 1
Développons : a + a b = a b + a b + a b = a b + a b + a b + a b
©
puisque a b = a b + a b D’où : a + a b = a (b + b) + b (a + a) or b + b = 1
To
et a + a = 1 donc:
a+ab=a+b
us
H2 = a + a b = a . (a + b) = a a + a b or a a = 0
ts
ré
se
Donc : H2 = a b d’où : H2 = H2 = a b = a + b = a + b
Donc :
rv
a+ab=a+b
é
Exemple 3 :
s
Or a . a = a donc (a + b) (a + c) = a + a c + a b + b c = a (1 + c + b) + b c
P
Or (1 + c + b) = 1 et a . 1 = a
D’où :
(a + b) (a + c) = a + b c
Exemple 4 : Par l’addition d’un terme nul (0) (exemple a . a = 0)
Soit à simplifier l’expression suivante : H4 = a b + a c + b c
Mettons «c» en facteur :
a b + a c + b c = a b + c (a + b) , ajoutons à cette expression le terme a . a = 0
On aura : H4 = a b + c (a + b) + a . a = a (a + b) + c (a + b) = (a + b) (a + c)
Conclusion
Pour simplifier une équation on peut utiliser :
- Les propriétés des fonctions logiques.
- La mise en facteur.
- Le développement.
- La multiplication par 1 (exemple a + a = 1)
- L’addition d’un terme nul (0) (exemple a . a = 0)
32
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
Soient :
To
essentiellement connu
pour avoir inventé, en
oi
passant d’une case à l’autre dans n’importe quel sens. de Karnaugh aux
Pour cela on utilise le code binaire réfléchi. laboratoires Bell en
rv
Fig. 5
- Grouper 2p cases ( p est un entier ),
au
pas d’état.
Remarque
* Adjascence
Deux cases sont dites adjacentes lorsque les combinaisons correspondantes
des variables d’entrée font intervenir un seul changement des états binaires de ces
variables .
* Axes de symétrie
Suivant le nombre de variables d’entrée, le tableau de Karnaugh admet un axe
de symétrie en lignes et un axe de symétrie en colonnes appelés axes principaux.
Chaque moitié des lignes ou des colonnes admet un axe de symétrie appelé axe de
symétrie secondaire.
33
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
Nombre de cases : 22 = 4
To
1ere disposition
a b
oi
0 1
00 a.b
ts
0 a.b a.b
ré
01 a.b
a.b
se
1 a.b a.b
rv
Fig. 7 11 a.b
é
s
2ème disposition
a.b
au
10
ab
C
00 01 11 10
Fig. 9
N
Fig. 8
Remarque
Chaque case du tableau de Karnaugh représente une combinaison des varia-
bles d’entrée.
Exemple : La 3ème case du tableau de Karnaugh est codée par la combinaison 1 1 .
Elle correspond à l’équation a.b
- Tableau pour trois variables
Soient a,b et c ces variables.
Nombre de cases : 23 = 8
34
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
10 a.b.c a.b.c
Fig. 11
©
Fig. 12
oi
ts
c ab
P
00 01 11 10
0 0 1 1 1 abc
abc 1 2 3 4
1 0 1 1 1 abc
8 7 6 5
Fig. 13
H
0 0 1 1 1 S2
S3 1 2 3 4
S1
1 0 1 1 1
8 7 6 5
Fig. 14 H
35
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
c 0 1 1
c +c 1
c 1 1 1
Fig. 15
AUTOMATIQUE
- 3, 4, 5, 6 forment la surface S2
©
ab ab
To
11 10 a.(b + b) a
us
c 0 1 1
c +c 1
dr
c 1 1 1
oi
ts
Fig. 16
ré
se
c. Conclusion
Soit dans le sens des colonnes soit dans le sens des lignes les variables qui chan-
rv
H=ab
C
N
P
H=H= ab =a+b=a+b
d- Fonctions incomplètement définies
- Une fonction est incomplètement définie si la valeur de l’état de sortie n’est pas
définie pour les 2n états d’entrée possibles.
- L’état d’entrée où la sortie n’est pas définie est un état Ø ou condition indifférente.
Pour un état Ø la sortie peut prendre la valeur 0 ou 1: plusieurs solutions existent
donc pour une même fonction, selon les valeurs choisies pour les états Ø.
4- Schémas et logigrammes
a. Schéma électrique à contacts
Un Schéma électrique à contacts est la
Vcc H1 0V
représentation graphique d’une fonction b c
logique par des contacts.
Exemple: Soit H1 = a + b . c a
Schéma électrique à contacts relatif à H1
Fig. 17
36
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
b. Logigramme
Un logigramme est la représentation graphique d’une fonction logique par des cellules
logiques.
cab
Exemple: Soit H1 = a + b . c & H1
≥1
Logigramme relatif à H1
1
Fig. 18
C. RÉSUMÉ
1- Système combinatoire
©
Une table de vérité décrit l’état de(s) variables de sortie(s) en fonction des
combinaisons des variables d’entrée du système combinatoire.
dr
3- Équations logiques
oi
Tout système combinatoire, quelque soit sa complexité, peut être mis sous
ts
a- Simplification
se
- Méthode algébrique
é
La mise en facteur.
Le développement.
C
N
37
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
D. EVALUATION
I- Contrôle de connaissances
EXERCICE 1
Citer les fonctions logiques représentées par les cellules suivantes:
≥1 ≥1
& &
AUTOMATIQUE
=1
©
Fig. 19
EXERCICE 2
To
Classer les éléments suivant leurs désignations (fonction logique, variables de sortie
us
ou variable d’entrée).
Lampe, Interrupteur, Moteur, Bouton poussoir, Combinaison d’interrupteurs,
dr
Sonnerie et Capteur.
oi
ts
EXERCICE 3
ré
opérateur (ET)
é
opérateur (NAND)
s
opérateur (NOR)
C
EXERCICE 4
N
P
EXERCICE 5
Les tableaux de Karnaugh sont surtout utilisés
pour poser des équations logiques,
pour résoudre des équations,
pour transcrire des équations logiques,
ou pour simplifier des équations logiques
38
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
EXERCICE 1
Monte-charge
Description du fonctionnement
- La montée et la descente du container s’effectue en deux vitesses : Lente et rapide.
- Une boite à deux boutons poussoirs « S1 ; S2 » et un commutateur « k » permettant
la commande de façon à obtenir le fonctionnement suivant :
- Montée lente commandée par KM1.
- Descente lente commandée par KM2.
- Montée rapide commandée par KM3.
- Descente rapide commandée par KM4.
©
To
2°/ Donner les équations des différentes sorties sous leurs formes complète.
au
3°/ Simplifier les équations des sorties KM1 et KM2 par la méthode algébrique.
4°/ Simplifier les équations des sorties KM1 et KM2 par la méthode graphique.
C
N
5°/ Écrire l’équation de KM1 et KM3 avec les opérateurs NAND à deux entrées.
P
SOLUTION
1°/ Table de vérité.
k S2 S1 KM1 KM2 KM3 KM4
0 0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 1 0 0
0 1 0 1 0 0 0
0 1 1 1 0 0 0
1 0 0 0 0 0 0
1 0 1 0 0 0 1
1 1 0 0 0 1 0
1 1 1 0 0 1 0
39
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
KM2 = k.S2.S1
KM4 = k.S2.S1
AUTOMATIQUE
3°/ Équations simplifiées des sorties KM1 et KM3 par la méthode algébrique.
©
S2 S1 S2 S1
ts
k 00 01 11 10 k 00 01 11 10
ré
0 0 0 1 1 0 0 0 0 0
se
rv
1 0 0 0 0 1 0 0 1 1
é
KM1 KM3
s
au
5°/ Équations de KM1 et KM3 avec les opérateurs NAND à deux entrées
P
KM3 = (k / S2)/
40
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
EXERCICE 1
Soient les tables de vérité suivantes :
1) Donner les expressions des sorties des différentes tables de vérité sous leur pre-
mière forme canonique (en groupant les « 1 » : somme de produits).
2) Donner les expressions des sorties des différents tables de vérité sous leur deuxiè-
me forme canonique (en groupant les « 0 » : produit de sommes).
3) Simplifier les équations en utilisant le tableau de Karnaugh.
Tableau n°1 Tableau n°2 Tableau n°3
S2 S1 S0 Mo S2 S1 S0 M1 S2 S1 S0 M2
©
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
To
0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1
0 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1
us
0 1 1 1 0 1 1 1 0 1 1 1
dr
1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0
oi
1 0 1 1 1 0 1 1 1 0 1 0
ts
1 1 0 0 1 1 0 1 1 1 0 0
ré
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0
se
EXERCICE 2
rv
a,b et c.
s
au
Vcc H1 0V
b c a
C
a
N
P
b c a
Fig. 20
EXERCICE 3
Déterminer les équations de H1, H2 et H3 sous leurs première forme canonique en
fonction de a,b et c. c a b
≥1 H1
&
≥1
H2
& ≥1
≥1 H3
=1
1
Fig. 21
41
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
EXERCICE 4
Déterminer l’équation la plus simplifiée. Dans la table de gauche, encercler les ‘1’, et
dans celle de droite, encerclez les ‘0’. Lequel est le moins coûteux?
a bc 00 01 11 10
a bc 00 01 11 10
0 1 1 1 1 0 1 1 1 1
1 0 0 1 0 1 0 0 1 0
AUTOMATIQUE
Fig. 22 H0 Fig. 23 H0
EXERCICE 5
©
To
Déterminer l’équation la plus simplifiée. Dans la table de gauche, encercler les ‘1’, et
dans celle de droite, encerclez les ‘0’. Lequel est le moins coûteux ?
us
cd
dr
cd
ab 00 01 11 10
ab 00 01 11 10
oi
ts
00 1 0 0 1 00 1 0 0 1
ré
01 0 0 0 0 01 0 0 0 0
se
rv
11 0 1 1 0 11 0 1 1 0
é s
10 1 0 0 1 10 1 0 0 1
au
Fig. 24 H1 Fig. 25 H1
C
N
P
Représenter le circuit en n’utilisant que des portes NAND puis des portes NOR.
Lequel est le moins coûteux ?
EXERCICE 6
Déterminer les équations simplifiées des sorties F0, F1, F2, F3, F4, F5, F6 et F7 .
a bc 00 01 11 10 a bc 00 01 11 10
0 1 1 1 1 0 1 1 1 1
1 1 0 0 Ø 1 1 Ø 1 Ø
Fig. 26 F0 Fig. 27 F1
42
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
a bc 00 01 11 10 a bc 00 01 11 10
0 1 0 0 1 0 1 0 0 1
1 1 0 0 1 1 0 0 0 0
Fig. 28 F2 Fig. 29 F3
a bc 00 01 11 10
a bc 00 01 11 10
0 1 0 1 0 0 0 1 1 0
©
To
1 1 0 1 0 1 0 1 1 0
us
Fig. 30 F4 Fig. 31 F5
dr
a bc a bc
oi
00 01 11 10 00 01 11 10
ts
0 1 0 1 1 0 0 1 1 1
ré
se
1 1 0 1 1 1 0 1 1 1
rv
Fig. 32 F6 Fig. 33 F7
é s
EXERCICE 7
au
Déterminer l’équation simplifiée de la sortie Hi (i: 0, 1,...,7) dans chacun des cas sui-
vants :
C
N
P
cd cd
ab 00 01 11 10
ab 00 01 11 10
00 1 1 0 0 00 1 0 0 1
01 1 1 0 0 01 1 0 0 1
11 1 1 0 0 11 1 0 0 1
10 1 1 0 0 10 1 0 0 1
Fig. 34 H0 Fig. 35 H1
43
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
cd cd
ab ab 00 01 11 10
00 01 11 10
00 1 1 0 0 00 Ø 1 Ø 0
01 1 1 1 0 01 Ø 1 Ø 0
11 0 1 1 1 11 Ø 1 Ø 0
10 0 0 1 1 10 Ø 1 Ø 0
AUTOMATIQUE
Fig. 36 H2 Fig. 37 H3
©
To
cd cd
us
ab 00 01 11 10 ab 00 01 11 10
dr
00 0 0 0 1 00 0 1 1 0
oi
ts
01 0 0 1 1 01 1 0 0 1
ré
11 0 1 1 1 11 1 0 0 1
se
rv
10 1 1 1 1 10 0 1 1 0
é
H4 H5
s
Fig. 38 Fig. 39
au
C
N
cd cd
ab ab
P
00 01 11 10 00 01 11 10
00 1 0 0 1 00 0 1 1 0
01 0 1 1 0 01 1 0 0 1
11 0 1 1 0 11 1 1 1 1
10 1 0 0 1 10 0 1 1 0
H6 Fig. 41 H7
Fig. 40
44
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
vantes :
1- Dresser puis compléter la table de vérité des sorties (V, C, R, A) en fonc-
dr
A. INTRODUCTION
Exemple n°1
En 1946, le premier ordinateur de l’histoire est
créé. Ce monstre pèse plus de 30 tonnes et
occupait une surface de 72 m². Il dispose de 20
calculateurs capables de réaliser 100.000 addi-
AUTOMATIQUE
Exemple n°2
Gestion d’un parking
us
soustractions.
é s
au
Fig. 2: Parking
Conclusion
C
Tout système de gestion des nombres est équipé d’un calculateur permettant de
N
réaliser des opérations d’arithmétique binaire telles que l’Addition; la Soustraction; etc.
P
P
roblème
2- Définition
L’addition de deux nombres binaires a et b donne une somme S. La table suivante
résume par ligne l’addition des différentes combinaisons de a et b :
46
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
a b S
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 10
On constate dans la ligne 4 que : 1+1=2(10) = 10(2) : la somme 10 est composé de
deux bits. Le bit à droite est désigné par S0 (somme) et l’autre bit par R (Retenu).
3- Demi-additionneur
a. Définition
Le demi-additionneur est un montage réalisant l’addition de deux nombres binaires
©
C1 A0
+
ré
B0
se
= C1 S0
rv
é
Remarque
C
4- Additionneur complet
a. Définition
Un additionneur bit à bit permet, dans une « colonne », de déterminer la somme
« locale » et la retenue, à partir des bits de la colonne et de la retenue de l’addition
précédente.
(An; Bn, Cnĺ6n, Cn+1)
47
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
1 1 1 1 1
Sn= Cn + ( An + Bn)
©
To
us
An Bn
Additionneur complet
oi
Demi-additionneur
Cn
ts
=1 (1-bit)
Bn
se
& &
>1 Cn+1
rv
Sn Fig. 5
Fig. 4
é s
Remarque
au
a. Principe
Un additionneur complet 2 bits (2-bit binary full adder) permet d’additionner 2
nombres de 2 bits (A1A0, B1B0):
# L’addition des bits de rang 0 s’effectue avec un demi-additionneur;
# L’addition des bits de rang 1 s’effectue avec un additionneur complet.
R R
1 0
A A0
1
+
B B
1 0
= R S1 S0
1
48
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
logique.
oi
ts
Mise en cascade
ré
A0 S0
se
1/2
B0 Additionneur R0
rv
é s
A1 S1
Additionneur
au
B1 complet R1
C
Fig. 6
N
P
6- Additionneur à n bits
a. Principe
En utilisant l’additionneur 1 bit , on peut réaliser un additionneur n bits comme suit :
A n-1 Bn-1 A1 B1 A0 B0
Sn-1 Fig. 7 S1 S0
49
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
Rn-1 Rn-2 R1 R0
a a2 a1 a
+ n-1 0
+ + + +
bn-1 b b b
2 1 0
= Rn-1 S
n-1 S2 S1 S0
AUTOMATIQUE
soustraction en décimal.
us
2- Définition
La soustraction est l’opération qui consiste à effectuer :
dr
- puis dans un second temps, une deuxième différence entre les bits de rang supé-
ts
0 0 0
é s
0 1 1 emprunte 1
au
1 0 1
1 1 0
C
N
P
Remarque
La soustraction de deux nombres binaires A et B comportant chacun plusieurs bits
(an,…a2,a1,a0) - (bn,…,b2,b3,b0) consiste à soustraire les bits de rang 0, puis les bits de
rang 1, puis 2.
Application: On se propose d’étudier un montage à portes logiques réalisant la
soustraction de deux nombres binaires, le résultat étant donné en binaire.
a
0
A a
1
CIRCUIT
b LOGIQUE E1 D1 D0
0
B b
1
R R R
50
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
([HPSOHHQGpFLPDOODVRXVWUDFWLRQí
Le montage ci-dessus est capable d’effectuer la même opération en binaire, c’est-à-
dire : 11(2)í(2) = 001(2).
Ce montage appelé soustracteur binaire ou encore soustracteur logique, c’est une
application des portes logiques.
3- Demi-soustracteur (half-adder)
a. Définition
Le demi-soustracteur est un montage réalisant la soustraction de 2 nombres binaires
de 1 bit chacun, donc la soustraction de deux bits.
(A0, B0ĺ'0, C1)
A0 B0 D1 C1 B0
D0 = A0 B0
To
0 0 0 0 =1 D0
us
0 1 1 1 C1 = A0 . B0
1 0 1 0 & C1
dr
A0 1
1 1 0 0
oi
Fig. 8
ts
Remarque
ré
du A sur la retenue.
4- Soustracteur complet
rv
a. Définition
é
précédente.
(An, Bn, Cnĺ'n, Cn+1)
C
N
P
c. Équations
b. Table de vérité
Cn+1 = A .B .C + A .B .C + A .B .C + A .B .C
n n n n n n n n n n n n
An Bn Cn Dn Cn+1 = Cn.(An.Bn + An.Bn) + An.Bn.(Cn + Cn)
0 0 0 0 0
0 0 1 1 1 Cn+1= Cn.( An + Bn) + An.Bn
0 1 0 1 1
Dn = An.Bn.Cn + An.Bn.Cn + An.Bn.Cn + An.Bn.Cn
0 1 1 0 1
1 0 0 1 0 = Cn.(An + Bn) + Cn.(An + Bn)
1 0 1 0 0
Dn= Cn + ( An + Bn)
1 1 0 0 0
1 1 1 1 1
51
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
d. Logigramme
Soustracteur complet
Demi-soustracteur
Cn
Demi-soustracteur
An =1 Dn
=1
Bn
& 1 =1
1 ≥1 Cn+1
Fig. 9
AUTOMATIQUE
Remarque
Un soustracteur complet est constitué de deux demi-soustracteurs et une porte
©
logique « OU ».
To
0 pour le positif.
ré
1 pour le négatif.
se
Exemple
A = + 4 : 0 0000100
rv
B = í 5 : 1 0000101
é
Remarque
s
1ère méthode :
N=1 0 0 1 1 0 Nombre de départ
N=0 1 .1 0 0 1 Complément à 1
+ 1 Ajouter 1
0 1 1 0 1 0 Complément à 2
íN = N + 1
ème
2 méthode :
1 0 0 1 1 0 Nombre de départ
0 1 1 0 1 0 Complément à 2
Il suffit de partir de la droite sans changement jusqu’au premier 1 rencontré puis
inverser systématiquement les 1 et les 0 rencontrés.
52
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
a. Exemples
# Exemple 1
Calculer en binaire sur 8bits : 67(10) – 43(10)
67(10) = 01000011(2)
43(10) = 00101011(2)
On cherche le complément à 2 de 00101011(2), Soit - 43(10) = 11010101(2).
On fait maintenant la somme : 01000011(2)+ 11010101(2) = 1 00011000(2).
Le bit 1 en rouge est appelé «Bit de dépassement».
En décimal 67(10) – 43(10) = 24(10)
# Exemple 2
Calculer en binaire sur 8bits : 43(10) – 67(10)
On cherche le complément à 2 de 01000011(2)6RLWí(10) = 10111101(2).
©
53
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
C. RÉSUMÉ
1- Addition en binaire
L’addition de deux nombres binaires se résume par la table suivante :
0+0=0
0+1=1
1+0=1
1 + 1 = 10 1+1=2(10) donc 10 en binaire
(je pose 0 et je retiens 1)
AUTOMATIQUE
2- Soustraction en binaire
©
í emprunte 1
us
í
í
dr
3- Demi–additionneur
oi
4- Additionneur complet
rv
tion précédente.
au
5- Demi–soustracteur
P
6- Soustracteur complet
(An; Bn, Cnĺ'n, Cn+1) Cn+1= Cn.( An Bn) + An.Bn Dn= Cn ( An Bn)
7- Binaire signé
Si on accorde 8 places (Format à 8 bits) ; pour représenter un nombre entier
algébrique :
Le premier bit sera réservé au signe :
0 pour le positif.
1 pour le négatif.
54
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
D. ÉVALUATION
I- Contrôle de connaissances
EXERCICE 1
Réaliser les opérations suivantes et vérifier les résultats en réalisant les mêmes opé-
rations en décimale.
1001(2) + 1000(2)
1101(2) + 1000(2)
1011(2) + 1000(2)
1001(2) + 1001(2)
10011001(2) + 10001000(2)
11011101(2) + 10001000(2)
©
10111011(2) + 10001000(2)
To
10011001(2) + 10011001(2)
us
EXERCICE 2
Réaliser les opérations suivantes et vérifier les résultats en réalisant les mêmes opé-
dr
rations en décimale.
oi
1001(2) - 1000(2)
ts
1101(2) - 1000(2)
ré
1011(2) - 1000(2)
se
1001(2) - 1001(2)
10011001(2) - 10001000(2)
rv
11011101(2) - 10001000(2)
é
10111011(2) - 10001000(2)
s
10011001(2) - 10011001(2)
au
EXERCICE 3
C
N
Réaliser les opérations suivantes et vérifier les résultats en réalisant les mêmes opé-
P
rations en décimale.
1001(2) - 1011(2)
10011001(2) - 11001000(2)
EXERCICE 4
On donne A= 11110000(2) et B= 11001111(2)
1) Convertie A et B en décimal.
2) Calculer A + B en décimal.
3) Calculer A + B en binaire.
4)&DOFXOHU$í%HQGpFLPDO
&DOFXOHU$í%HQELQDLUH
EXERCICE 5
La représentation en complément à 2 du nombre (-8)10 est égale sur 1 octet à:
11111000, 01111000 ou 00001000
55
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
ÉNONCÉ
N1 : mot binaire N2 N3
Décodeur 7
Décodeur Décodeur segments
Décodeur 7
Système binaire BCD segments
décimal Décodeur 7
segments
AUTOMATIQUE
N2 N4
©
Unité de
Décodeur
To
traîtement Fig. 10
ASCII
d'informations
us
dr
- Chaque pièce poinçonnée épaisse arrive sur un tapis (T2) est détectée (comptée)
ré
par un capteur infrarouge à barrage (I0) convenablement placé, sera éjectée par un
vérin (C2)
se
- Les pièces poinçonnées minces arrives une par une sur le tapis seront stockées
é
dans un autre bac de stockage (BAC 2) dont sa capacité est limitée à 10 pièces.
s
Une fois le (BAC 2) est rempli, une lampe rouge (R) s’allume pour avertir l’opé-
au
rateur de préparer un autre bac vide. Le schéma synoptique (figure 18) montre les
différentes étapes nécessaires à cette opération.
C
SOLUTION
1) N2 = 595(10)
N3 = 0101 1001 0101(BCD)
2) a) Nombre de pièces minces : 25 x 10 = 250(10) pièces
b) 250(10) = 11111010 (2)
c) Nombre de pièces épaisses poinçonnées pendant une heure.
1 0 0 1 0 1 0 0 1 1( 2 ) – 11111010( 2 ) = 101011001(2)
d) 101011001(2) = 345(10)
Vérification : 595(10) – 250(10) = 345(10)
©
3) a) 650(10) = 1010001010(2)
To
b) N2 = 595(10) = 1 0 0 1 0 1 0 0 1 1( 2 ) = N1
us
EXERCICE 1
se
2) Additionner en binaire sur un format de 8 bits les nombres suivants (utiliser le com-
é
EXERCICE 2
C
N
EXERCICE 3
Additionneur binaire de deux nombres A et B.
Soient : A = a3 a2 a1 a0
et B = b3 b2 b1 b0
L’opération à réaliser est l’addition en binaire.
- Le problème consiste à chercher les équations logiques de chacune des sorties Si
et de chacune des retenues Ri :
1) Déterminer les équations de S0 et R1 en fonction de (b0 et a0), et Proposer un sché-
57
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
ma logique de ce circuit avec le minimum des portes logiques [(XOR, AND) à deux
HQWUpHV@
2) Déterminer les équations simplifiées de S1 et de R2.
3) Proposer un schéma logique de ce circuit avec le minimum des portes logi-
ques
>;25$1'25jGHX[HQWUpHV@
4) En déduire alors sans faire de calcul, les équations de S2 et R3 en fonction de
(b2, a2 et R2) et celles de S3 et S4 en fonction de (b3, a3 et R3).
5) Donner le schéma bloc complet de l’additionneur :
EXERCICE 4
AUTOMATIQUE
An Sn
HA HA r2 (Dresser une table de vérité)
To
r1 ≥1 Cn+1
Bn 2) On remplace HA par un demi-soustracteur,
Cn Sn par Dn et S1 par D1.
us
Fig. 11
58
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
CIRCUITS COMBINATOIRES
A. INTRODUCTION
Exemple n°1
On trouve beaucoup les afficheurs 7 segments
dans les réveils, car ils servent principalement à
afficher l’heure.
AUTOMATIQUE
©
To
Fig. 1
us
Exemple n°2
Lorsqu’une touche du clavier d’une calculatrice
dr
numérique.
ré
Fig. 2: Fig. 3
au
Conclusion
C
N
et les informations sont codées en binaire. leur transfert nécessite des fonctions qui
peuvent être réalisables grâce à des circuits intégrés spécifiques appelés circuits
combinatoires.
Dans ce chapitre on s’intéressera à l’étude des circuits suivants:
- Codeur décimal / BCD
- Décodeur BCD / décimal
- Transcodeur BCD / 7 segments
Convertisseur
Entrées Sorties
Codeur
Opérateurs
Fig. 4
II- Modélisation
0
1 a0
2
. a1 (a0, a1, a2, a3) = f(0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9)
Codeur
AUTOMATIQUE
a2
.
a3
.
©
9
Fig. 5
To
Sorties
Entrées
dr
a3 a2 a1 a0
oi
0 0 0 0 0
ts
1 0 0 0 1
ré
2 0 0 1 0
se
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
rv
5 0 1 0 1
és
6 0 1 1 0
au
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
C
N
9 1 0 0 1
P
≥1 a2
4
≥1 a3
8
Fig. 6
60
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
Vcc NC D 3 2 1 9 A
16 15 14 13 12 11 10 9
74LS147
©
1 2 3 4 5 6 7 8
To
4 5 6 7 8 C B GND
Fig. 7
us
dr
Entrées Sorties
ts
1 2 3 4 5 6 7 8 9 D C B A
ré
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
se
x x x x x x x x 0 0 1 1 0
rv
x x x x x x x 0 1 0 1 1 1
é
x x x x x x 0 1 1 1 0 0 0
s
au
x x x x x 0 1 1 1 1 0 0 1
x x x x 0 1 1 1 1 1 0 1 0
C
x x x 0 1 1 1 1 1 1 0 1 1
N
x x 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0
P
x 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1
0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0
Fig. 8: N.B: x état indifférent. Les entrées et les sorties sont actives au niveau logique bas.
61
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
a0 1
a1 2
Décodeur . (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9) = f (a0, a1, a2, a3)
a2 .
a3 . 9
Fig. 8
a3 a2 a1 a0
0 = a3. a2. a1. a0
0 0 0 0 0 1 = a3. a2. a1. a0
©
1 0 0 0 8
se
1 0 0 1 9
rv
é
Le circuit intégré 7442 est un décodeur à quatre bits d’entrée et à dix sorties.
C
Les dix combinaisons de sortie sont employées pour désigner les dix chiffres dé-
N
cimaux de 0 à 9.
P
Entrées Sorties
Vcc A B C D 9 8 7
16 15 14 13 12 11 10 9
74LS42A
1 2 3 4 5 6 7 8
0 1 2 3 4 5 6 GND
Fig. 9 Sorties
62
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1
1 0 0 0 1 0 1 1 1 1 1 1 1 1
To
1 0 0 1 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1
us
I- Présentation
ts
Dans de nombreux systèmes automatiques, on affiche les chiffres grâce à des affi-
ré
Exemple :
é
Fig. 10
Fig. 11
Le chiffre décimal «n» à afficher est codé en binaire naturel à partir de quatre bits
notés D, C, B et A (D étant le bit de poids le plus fort).
Un transcodeur (binaire naturel-7segments) associe à chaque segment (a, b, c, d,
e, f et g) de l’afficheur une fonction des quatre variables logiques d’entrée D, C, B et
A. Cette fonction est à 1 lorsque le segment est allumé et à 0 lorsqu’il est éteint.
63
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
D C B A a b c d e f g Aff
oi
ts
0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0
0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0
ré
0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1
se
0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1
rv
0 1 0 0 0 1 1 0 0 1 1 Fig. 14
é s
0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1
au
0 1 1 0 0 0 1 1 1 1 1
0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0
C
1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1
N
P
1 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1
Fig. 15
IV- Équations
BA
DC 00 01 11 10
00 1 0 1 1
01 0 1 1 0
11 ø ø ø ø
10 1 1 ø x
a = D + A.B + A.C + A.C
a
64
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
BA BA
DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10
00 1 1 1 1 00 1 1 1 0
01 1 0 1 0 01 1 1 1 1
11 x x x x 11 x x x x
10 1 1 x x 10 1 1 x x
b c
©
To
BA BA
DC DC
dr
00 01 11 10 00 01 11 10
oi
00 1 0 1 1 00 1 0 0 1
ts
ré
01 0 1 0 1 01 0 0 0 1
se
11 x x x x 11 x x x x
rv
é
1 0 x x 1 0 x x
s
10 10
au
d e
C
N
BA BA
DC 00 01 11 10 DC 00 01 11 10
00 1 0 0 0 00 0 0 1 1
01 1 1 0 1 01 1 1 0 1
11 x x x x 11 x x x x
10 1 1 x x 10 1 1 x x
f g
B 1 16 VCC Polarisation : 5V
©
C 2 15 f
To
LT 3 14 g
us
BI/RBO 4 13 a
7447
RBI 5 12 b
dr
D 6 11 c
oi
A 7 10 d
ts
Masse : 0V GND 8 9 e
ré
se
Fig. 17
Les sorties du 7447 sont actives à l’état bas, pour cela il faut utiliser des afficheurs 7
rv
segments à anodes communes (toutes les anodes des segments sont reliées à 5V),
é
car la mise à la masse de la cathode d’une LED entraîne l’allumage du segment cor-
s
respondant.
au
66
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
E. RÉSUMÉ
a1
Décodeur . 4 = a3. a2. a1. a0
a2 . 5 = a3. a2. a1. a0
dr
C e f b
C d
s
g
B c
B b e c
A a
A 7 segments
au
Fig. 21
C
4- Table de vérité
N
Sorties Aff
P
Déc D C B A a b c d e f g
0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0
1 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0
2 0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1
3 0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1
4 0 1 0 0 0 1 1 0 0 1 1
5 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1
6 0 1 1 0 0 0 1 1 1 1 1
7 0 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0
8 1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1
9 1 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1
67
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
F. EVALUATION
I- Contrôle de connaissances
EXERCICE 1
Il existe 2 types d’afficheurs à 7 segments à LED, les quels? :
EXERCICE 2
Un afficheur 7 segments permet d’afficher un nombre décimal entre 0 et 9. Pour sim-
plifier, on s’intéressera à l’affichage uniquement des nombres 0, 1 et 2 :
AUTOMATIQUE
©
To
us
Fig. 22
dr
oi
k1 k2 a b c d e f g Aff
é s
0 0 1 1 1 1 1 1 0
au
0 1 0 1 1 0 0 0 0
1 0 1 1 0 1 1 0 1
C
1)- Déterminer le équations des segments «a», «b», «c», «d», «e», «f» et «g».
N
2)- Donner le schéma de câblage des segments «a», «b», «c», «d», «e», «f» et «g».
P
EXERCICE 3
1)- Identifier les entrées, sorties et l’alimentation du circuit ci-dessous.
2)- Identifier la fonction réalisée par le circuit ci-dessous.
OUTPUTS (max 40 mA)
Vcc f g a b c d e
16 15 14 13 12 11 10 9
f g a b c d e
B C 7447 D A
1 2 3 4 5 6 7 8
ÉNONCÉ
On veut réaliser un dé électronique à diodes LED dispo-
sées comme le montre la figure 25.
Les différentes combinaisons d’affichage du dé électro- a
nique sont représentées dans la figure 26. c d b
A titre d’exemple, si on veut afficher 3, il faut allumer les e
f g
diodes a, d et g.
1- Réaliser le circuit logique de commande pour allumer les diodes, qui doit comporter
To
7 sorties, soit une sortie par diode (a, b, c, d, e, f, g) et 3 entrées A, B, C pour le code
us
binaire.
Déterminer:
dr
a - La table de vérité.
oi
A, B et C.
c - Le circuit logique de commande.
ré
SOLUTION
rv
1- a - Table de vérité
é s
C B A a b c d e f g
au
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0 1 0 0 0
C
0 1 0 1 0 0 0 0 0 1
N
P
0 1 1 1 0 0 1 0 0 1
1 0 0 1 1 0 0 0 1 1
1 0 1 1 1 0 1 0 1 1
1 1 0 1 1 1 0 1 1 1
1 1 1 0 0 0 0 0 0 0
1- b - Expressions simplifiées des sorties a, b, c, d, e, f et g
C BA 00 01 11 10 C BA 00 01 11 10
0 0 0 1 1 0 0 0 0 0
1 1 1 0 1 1 1 1 0 1
Fig. 26 a g Fig. 27 b f
69
hapitre A2
LOGIQUE COMBINATOIRE
0 0 0 0 0 0 0 1 1 0
1 0 0 0 1 1 0 1 0 0
Fig. 28 c e Fig. 29 d
c = e = A.B.C d = A.B + A.C
AUTOMATIQUE
1- c - Logigramme
C B A
©
To
1 1 1
us
& a
dr
& ≥1 g
oi
ts
& c
ré
& e
se
rv
b
&
é
≥1 f
s
&
au
C
&
N
≥1 d
P
&
Fig. 30
a b
a R
A b R
c R d
B d R c e Cathodes
e R communes
C f R
g R f g
Fig. 31
70
Manuel de cours
LOGIQUE COMBINATOIRE
EXERCICE 1
L’étude porte sur un transcodeur Hexadécimal (0 à 9, A à F) 7 segments.
L’entrée reçoit une valeur hexadécimale, codée en binaire sur 4 bits D, C, B, A, la sor-
tie fournit 7 états correspondants à chaque segment d’un afficheur nommés a, b, c, d,
e, f et g, suivant le schéma ci-contre. Une sortie à 1 représente l’allumage de la LED,
une sortie à 0 représente son extinction.
1- Pour chacune des valeurs hexadécimales disponibles en entrée (codées en
binaire), représenter l’afficheur tel qu’il doit apparaître à l’ utilisateur.
©
To
Fig. 32
us
EXERCICE 2
se
D C B A a b c d e f g État de l’afficheur
0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0 0
C
N
P
71
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
I- Systèmes séquentiels
1- Définition
2- Modélisation
3- La bascule RS asynchrone
4- Les bascules synchrones
a. Bascule RSH
b. Bascule JK
c. Bascule D
d. Bascule T
II- Applications à base de bascules
1- Circuit anti- rebond
DU PROGRAMME
2- Compteurs asynchrones
©
3- Décompteurs asynchrones
CONTENU
4- Compteurs/décompteurs synchrones
To
5- Registre à décalage
us
III- GRAFCET
1- Règles d’évolution
dr
2- Divergence et convergence en ET
oi
3- Divergence et convergence en OU
ts
a. Module d’étape
rv
b. Schéma de câblage
é
c. Applications
s
2- Séquenceur électronique
au
a. Module d’étape
b. Schéma de câblage
C
c. Applications
N
P
) OS A31,GHQWL¿HUXQV\VWqPHVpTXHQWLHO
) OS A32 : Analyser le fonctionnement des différents types de bascules.
DU PROGRAMME
A. MISE EN SITUATION
Commande d’un micro tour
1- Présentation
La machine d’usinage, ci-contre, est
entraînée par un moteur électrique M.
Elle est commandée par deux boutons
poussoirs (m pour la mise en marche)
et (a pour l’arrêt).
©
2- Fonctionnement
To
Entrées Sortie
oi
l’information
ts
a m M
ré
1 0 0 0
se
2 0 1 1 D (7P ĺM = 1
rv
3 0 0 1 D (7P ĺM = 1
é
4 1 0 0
s
au
5 0 0 0 Fig. 2
6 1 1 0
C
N
73
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
B. SYSTÈMES SÉQUENTIELS
I- Définition
Un système est dit «système séquentiel», lorsque son évolution ne dépend
pas uniquement des informations données par ses variables d’entrée, mais aussi de
l’état antérieur de chacune de ses sorties.
II- Modélisation
Un système séquentiel est identifié par la modélisation suivante :
AUTOMATIQUE
e S
SYSTÉME
SÉQUENTIEL
©
To
us
∆t
dr
Fig. 3
oi
ts
1- Définition
Une bascule RS asynchrone est un système séquentiel dont l’élément de base
se
est une mémoire. Cette bascule est commandée par deux entrées S (Set: mise à 1)
rv
2- Symbole
s
au
S Q
9
27
C
74
R Q
P
Fig. 4
74
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
a. Table de vérité
ETATS PRESENTS DE Q ETATS FUTURS DE Q
S R Qn Qn+1
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 0
0 1 1 0
1 0 0 1
1 0 1 1
©
1 1 0 -
To
1 1 1 -
us
Fig. 6
b. Tableau de Karnaugh
dr
SR SR
Qn 00 01 11 10 Qn 00 01 11 10
ré
0 0 - 1 0 0 - 1
se
0 0
rv
1 1 0 - 1 1 1 0 - 1
é
Qn+1 Qn+1
s
Fig. 6 Fig. 7
au
c. Équations
C
N
Qn+1 = S+ R·Qn
Qn+1 = R·(S+ Qn )
d. Logigramme:
- Avec des portes logiques NAND - avec des portes logiques NOR
S R
& & Q ≥1 Q
R & Q S ≥1 Q
&
Fig. 8 Fig.9
75
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
e. Chronogramme
S
1
0 t
R
1
0 t
Q
1
0 t
1 Q
AUTOMATIQUE
0 t
Fig. 10
©
déterminé de la sortie :
dr
S R Qn Qn+1 SYMBOLES
oi
Fig. 11
é
g. Diagramme de fluence
s
composé par les deux états stables de la bascule (0) et (1) et les conditions d’évolution
entre ces deux états (fig. 12):
C
N
S =1
P
R =0
S =0 S=
0 1
R= R =0
S =0
R =1 Fig. 12
76
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
Fig.13
To
3- Signal d’horloge
us
Le signal d’horloge est actif soit au niveau logique (1), soit au niveau (0).
N. B. : (1) signifie niveau haut (High en anglais); (0) signifie niveau bas (Low en
dr
anglais).
oi
4- Symboles
ts
H H
rv
Fig. 15
é
Fig.14
s
au
5- Chronogramme
C
1 1
P
0 t 0 t
Fig. 16 Fig. 17
6- Exemples
La figure 18 est le symbole d’une bascule RSH à horloge au niveau haut.
La figure 19 est le symbole d’une bascule RSH à horloge au niveau bas.
S Q S Q
H H
R Q R Q
Fig. 18 Fig. 19
77
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
0 1 0 1 1
0 1 1 0 0
©
0 1 1 1 1
To
1 0 0 0 0
1 0 0 1 1
us
1 0 1 0 0
dr
1 0 1 1 0
oi
1 1 0 0 1
ts
1 1 0 1 1
ré
1 1 1 0 -
se
1 1 1 1 -
rv
Fig. 20
é
b. Tableaux de Karnaugh
s
SR SR
C
HQn 00 01 11 10 HQn 00 01 11 10
N
P
00 0 0 0 0 00 0 0 0 0
01 1 1 1 1 01 1 1 1 1
11 1 0 - 1 11 1 0 - 1
10 0 0 - 1 10 0 0 - 1
Qn+1 Qn+1
Fig. 21 Fig. 22
78
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
d. Logigramme
Qn+1 = (S H) (Qn (R H) Qn+1 = (R ) (H ) (Qn (H ) (S ))
S R ≥1
& ≥1 ≥1
& Q Q
H H ≥1
& Q ≥1 Q
R & S ≥1 ≥1
Fig. 23 Fig. 24
©
H S R Qn Qn+1 SYMBOLES
us
ĭ 0 ĭ 0 0 ȝ0
1 0 1 1 0 į
dr
oi
ĭ ĭ 0 1 1 ȝ1
ts
1 1 0 0 1 İ
ré
Fig. 25
se
rv
f. Diagramme de fluence
é
H=1
s
S =1
au
R =0
S =0 S=
C
H=Ø R= 0 1 R =0
H=Ø
N
S =0
P
R =1
H=1
Fig. 26
V- Bascule JK
INVENTEUR DE LA BASCULE JK
Le terme bascule JK est inventé par
le docteur Eldred Nelson, un scientifique
américain.
La bascule JK est nommée en honneur
de Jack Kilby ingénieur en électronique Jack Kilby (1923-2005)
Américain Inventeur des circuits intégrés en 1958.
Référence : Magazine de conception électronique (EDN) Prix Nobel de physique en 2000
Date de l’article: 13 juin 1968
Fig. 27
79
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
1- Fiche technique
Les figures 28 et 29 représentent le schéma de brochage et le chronogramme
du circuit intégré 7473. Ce dernier est composé de deux bascules JK identifiées par
les repères 1 et 2.
Exemple : 1CLK est l’entrée du signal d’horloge de la bascule n°1.
a. Schéma de brochage
73
74
1CLK 1J
SIGNIFICATION
1CLR 1Q
AUTOMATIQUE
CLK: Horloge
CI 7473
2CLR 2Q Q : sortie
us
2J 2Q
Fig. 28
dr
oi
b. Chronogramme
ts
3- Signal d’horloge
Une bascule JK réagit soit au front montant du signal d’horloge soit au front
To
H H
ts
Fig. 30 Fig. 31
ré
t t
s
0 0
Fig. 32 Fig. 33
au
4- Symbole
C
S S
J Q J Q
H Fig. 34 H Fig. 35
K Q K Q
R R
81
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
K=
To
H=Ø J =1 J= H=Ø
K= 0 1 K =0
us
J=
dr
K =1
Fig. 37
oi
9- Exemples
s
SD
C
J Q
N
P
H
K Q
RD
Fig. 38
J Q
2
H
11
74
K Q
RD Fig. 39
82
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
VI- Bascule D
1- Fiche technique
Le circuit intégré 4013 décrit par la figure 40 est composé de deux bascules D
identifiées par les repères 1 et 2.
Exemple : 1Q est la sortie Q de la bascule n°1.
a. Schéma de brochage et Tableau de fonctionnement
1Q VDD
1Q 2Q
CI 4013
1CP 2Q 13
40
1R 2CP
CP S R D Qn Qn+1
©
1D 2R
Ĺ L L H 0 1
To
1S 2D
VSS 2S Ĺ L L L 1 0
us
Ĺ L L H 1 1
dr
Fig. 40
L: Low = 0 ; H: High = 1
é
1S
s
1
au
t
0
C
1R
N
1
P
t
0
1CP
1
t
0
1D
1
t
0
1Q
1
t
0
1Q
1
t
0
Fig. 42
83
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
b. ,QWHUSUpWDWLRQV
# La bascule fonctionne en mode synchrone tant que S = 0 et R = 0.
Dans ce mode de fonctionnement, l’état de la bascule dépend de l’entrée D et du
VLJQDOG¶KRUORJH&36LJQDOG¶KRUORJH&ORFN3XOVHHQDQJODLV
# La bascule fonctionne en mode asynchrone si S = 1 ou R = 1.
'DQVFHPRGHGHIRQFWLRQQHPHQWO¶pWDWGHODEDVFXOHQHGpSHQGSDVGH'HW&3
c. Conclusion
La bascule (D : Data) synchrone est commandée par une seule entrée de donnée
D utilisée pour l’enclenchement si D= 1 ou le déclenchement si D = 0. La sortie Q
prend la valeur de l’entrée D à chaque front d’horloge.
AUTOMATIQUE
2- Définition
La bascule D est un système séquentiel synchrone commandée par une seule
©
entrée de données D. Elle recopie la valeur D sur sa sortie Q à chaque front d’horloge.
3- Symbole et équation
To
D Q
us
Qn+1 = D . H + Q n . ( H +D)
dr
H Q
oi
ts
Fig. 43
ré
D Qn Qn+1 SYMBOLES
rv
0 0 0 ȝ0
é
0 1 0 į
s
au
1 1 1 ȝ1
1 0 1 İ
C
N
5- Diagramme de fluence
P
D= 1
D=0 0 1 D= 1
D=0
Fig. 45
6- Autres circuit
S S
D Q D Q
13
74
40
74
H Q H Q
R R
Fig. 46 Fig. 47
84
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
VII- Bascule T
1- Définition
La bascule T «Toggle: basculer en français» est commandé uniquement par une
entrée H. Elle change d’état à chaque front d’horloge.
La bascule T n’existe pas intégrée. Elle est obtenue à l’aide des bascules JK, D et
RSH. Elle est utilisée dans des circuits logiques programmables.
2- Symbole Q
H
Fig. 48
©
3- Équation
To
Qn+1 = Qn . H + H . Qn
us
4- Chronogramme
dr
oi
1
H
ts
0
t
Q
ré
0
t
se
Fig. 49
rv
T Qn Qn+1 SYMBOLES
au
0 0 0 ȝ0
C
1 1 0 į
N
0 1 1 ȝ1
P
1 0 1 İ
Fig. 50
6- Diagramme de fluence
H=1
H=0 0 1 H=0
H=1
Fig. 51
85
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
J Q
AUTOMATIQUE
T H
K
©
Q
To
Fig. 52
us
Exemples
dr
Q complémentée en permanence.
ré
se
D Q
rv
é
s
T H
au
Fig. 53
C
N
P
Exemple
D J Q
H
K Q
Fig. 54
86
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
C. RÉSUMÉ
SYSTÈME SÉQUENTIEL
1- Système séquentiel
8Q V\VWqPH VpTXHQWLHO GpSHQG GHV YDULDEOHV G·HQWUpH HW GH O·pWDW
antérieur de chacune de ses sorties . On distingue :
# système séquentiel asynchrone;
# système séquentiel synchrone.
2- Mémoire
©
8QHPpPRLUHHVWXQV\VWqPHVpTXHQWLHO(OOHHVWO·pOpPHQWGHEDVHGHV
bascules.
To
us
3- Bascules
a. %DVFXOH566SRXUO·HQFOHQFKHPHQWĶ5SRXUOHGpFOHQFKHPHQW
dr
ĵ6 5 HQJHQGUHXQpWDWLQGpILQL
oi
GpFOHQFKHPHQWĵ6 5 + HQJHQGUHQWXQpWDWLQGpILQL
c. %DVFXOH -. - HW + SRXU O·HQFOHQFKHPHQW Ķ . HW + SRXU
ré
IURQWG·KRUORJH
rv
d. %DVFXOH'FHWWHEDVFXOHUHFRSLH'VXU4jFKDTXHIURQWG·KRUORJH
é
e. %DVFXOH7FHWWHEDVFXOHFKDQJHG·pWDWjFKDTXHIURQWG·KRUORJH
s
au
4- 0RGHGHIRQFWLRQQHPHQWG·XQHEDVFXOH
# soit en mode synchrone;
C
5- Horloge
# jQLYHDXKDXWRXjQLYHDXEDV
# jIURQWPRQWDQWRXjIURQWGHVFHQGDQW
6- %DVFXOHVpTXLYDOHQWHVjODEDVFXOH7
# /DEDVFXOH-.HVWpTXLYDOHQWHj7VL- . HQSHUPDQHQFH
# /D EDVFXOH ' HVW pTXLYDOHQWH j 7 VL ' HVW EUDQFKpH j Q en
permanence.
87
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
D. ÉVALUATION
I- Contrôle des connaissances
EXERCICE 1
Chaque item admet une seule bonne réponse. Laquelle?
a. L’élément de base d’une bascule est:
# la sorties Q;
# l’entrée de commande;
# l’horloge;
# la mémoire.
AUTOMATIQUE
EXERCICE 2
dr
réponse.
se
EXERCICE 3
rv
1- Déterminer la valeur de Qn+1 dans une bascule RS correspondant aux cas sui-
é
vants :
s
# Qn = 0 ; S = 0 ; R= 0;
au
# Qn = 1 ; S = 1 ; R= 0;
# Qn = 0 ; S = 0 ; R= 1;
C
# Qn = 1 ; S = 0 ; R= 1.
N
P
EXERCICE 4
Quel est le nom et la fonction de chacune des bascules suivantes:
S
D
J Q
D Q
H H
K Q
H Q
R
Fig. 55 Fig. 56
88
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 5 H
1
Quel est le type d’horloge correspondant à chacun des
chronogrammes ci-contre: 0
t
H
1
0
t
Fig. 57
EXERCICE 6
Déterminer la fonction réalisée par chacune des bascules suivantes.
SD
©
D D Q
J Q
To
H
H
H H Q
us
K Q
RD
dr
Fig. 58 Fig. 59
oi
EXERCICE 1
ré
/H URERW ILJXUp FLGHVVRXV HVW pTXLSp GH GHX[ PRWHXUV pOHFWULTXHV ,O HIIHFWXH
se
plusieurs
rv
mouvements.
é
On se limite
s
à l’étude de
au
l’avance, le
recul et arrêt.
C
N
P
Fonctionnement:
Un appui bref sur un bouton (a) fait avancer le robot. Un appui bref sur un bouton
(b) le robot recule. L’action simultanée sur (a) et (b) arrête le robot.
1- Quel est le système séquentiel qui répond à ces conditions?
2- Déterminer l’équation de ce système.
3- Tracer son logigramme à l’aide des fonctions logiques NOR.
89
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
SOLUTION
1- Le circuit séquentiel est une mémoire à arrêt prioritaire.
2- Détermination de l’équation de la mémoire.
a b Qn Qn+1
0 0 0 0
ab
0 0 1 1 Qn 00 01 11 10
0 1 0 0 0 0 0 0 1
0 1 1 0
AUTOMATIQUE
1 0 0 1
1 1 0 0 1
1 0 1 1
©
Qn+1
1 1 0 0
To
1 1 1 0
us
Fig. 61
dr
# Équation
oi
# Logigramme
4,5V
se
rv
AV
é
b
Q
s
≥1
au
M
Q
C
a ≥1
AR
N
P
R R
Fig. 62
EXERCICE 2
On donne un chronogramme de description du fonctionnement du circuit intégré
(fig. 63 et 64) :
1CLK 1J
1CLR 1Q CLK: Horloge
CI 7473
90
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
Chronogramme
1 1CLR
t
0
CLK
1
t
0
1J
1
t
0
1 1K
t
0
1 1Q
©
0
t
To
1Q
1
us
t
0
dr
Fig. 64
oi
ts
Questions
ré
4- Quelle est la ligne du tableau ci-dessous qu’on doit supprimer tout en ayant une
é
Ļ H H ĭ L H
P
Ļ H H H H L
ĭ L H ĭ L L
ĭ L ĭ ĭ ĭ L
L: Low = 0 ; H: High = 1
Fig. 65
SOLUTION J Q
1- Basule JK CLK
K Q
CLR Fig. 66
2- L’horloge
est à front descendant: le changement d’état est aux transitions de 1 à 0.
91
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 1
On donne le chronogramme d’une bascule D.
1
H
0 t
AUTOMATIQUE
D
©
t
To
0
us
Q
1
dr
0 t
oi
Fig. 67
ts
ré
Questions
1- Quel est le type du signal d’horloge?
se
3- Donner sa fonction.
és
EXERCICE 2
au
CP S R D Qn Qn+1
P
Ļ L L H H H
SD
Ļ L L L H L
D Q
Ļ L L H L H
CP Q ĭ L H ĭ ĭ L
RD
Fig. 68 ĭ H L ĭ ĭ H
L: Low = 0 ; H: High = 1
Fig. 69
92
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
Questions
1- Quel est le nom de cette bascule ? Quelle est sa fonction?
2- Quel le type de front d’horloge ?
3- Quelles sont les entrées de commande asynchrone?
4- Compléter, ci-dessus, le tableau de fonctionnement de cette bascule.
EXERCICE 3
On donne un tableau incomplet de description du fonctionnement d’une bascule
figurés ci-dessous :
SD CP S R D Qn Qn+1
Ļ L L H L
D Q
©
Ļ H H
To
CP Q Ļ L H
us
RD ĭ H ĭ L H
ĭ H ĭ H L
dr
Fig. 70
oi
L: Low = 0 ; H: High = 1
ts
ré
Questions
1- Répondre aux questions (1; 2; 3; ) de l’exercice 2
se
EDVFXOH3URSRVHUXQWDEOHDXGHIRQFWLRQQHPHQWGHFHWWHEDVFXOH
é s
EXERCICE 4
au
évacuées, mais la diode LED ne s’allume qu’à la détection d’une pièce de nombre
N
LPSDLU2QGRQQHXQFKURQRJUDPPHGHGHVFULSWLRQGHIRQFWLRQQHPHQWGX&,
P
vcc
C 1J
1CLR
1Q
CI 7473
1K 1Q
VCC GND
2CLK 2K
2CLR 2Q
C 2J 2Q
+ Convoyeur à bande +
Fig. 72 Fig. 73
93
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
1CLR
1 2 3 4
1
0 t
CLK
1
0 t
1J
1
0 t
1 1K
AUTOMATIQUE
0 t
Fig. 74
©
Questions
To
fonctionnement?
ré
Justifier la réponse.
é s
EXERCICE 5
au
Dans une fabrication industrielle de biscuits (fig. 75), la cuisson s’effectue dans un
four conformément au schéma de la figure 76.
C
N
P
94
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
H
To
K Q
RD
us
Sonde (2)
5V
R
dr
RAZ
oi
Fig. 76
ts
ré
Questions
se
four?
é
2- Quand est-ce que la sonde (1) délivre un signal logique (1) ? Justifier la réponse.
s
3- Quand est-ce que la sonde (2) délivre un signal logique (1) ? Justifier la réponse.
au
1CLR
1
P
0 t
CLK
1
0 t
1
1J
0 t
1K
Fig. 77
95
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 6
La perceuse, figurée ci-dessous, est entraînée par un moteur électrique commandé
SDUXQHERLWHjGHX[LQWHUUXSWHXUV,HW28QGLVSRVLWLIGHYHUURXLOODJHPpFDQLTXH
DVVXUHO¶pWDWDFWLRQQpG¶XQVHXOLQWHUUXSWHXUVRLW,VRLW2
AUTOMATIQUE
©
To
us
dr
oi
ts
ré
se
rv
é
s
au
Questions
C
# Dans les machines électriques, les boutons d’arrêt sont tous en couleur rouge.
# L’interrupteur est une mémoire mécanique
# &HV\VWqPHLQWHUGLWO¶DFWLRQVLPXOWDQpHVXU,HW2
# Le système de commande de cette perceuse a un fonctionnement semblable à
une bascule électronique
# On peut remplacer les interrupteurs par deux boutons poussoirs uniquement.
2- Quelle est la bascule dont la fonction est la même que celle du système de
commande de cette perceuse? Donner son symbole.
3- Déterminer l’équation de la bascule proposée.
4- Construire le logigramme correspondant à l’équation, déjà, déterminée. Utiliser
des fonctions NOR.
5- Appliquer des 1 aux entrées du logigramme. Déduire la valeur de la sortie Q.
96
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
A. CIRCUIT ANTIREBOND
Le phénomène de rebond existe sur les appareils de commande dynamique tels
que les interrupteurs, les boutons poussoirs (fig. 1) , etc. Ce phénomène est une
série d’impulsions qui apparaît lors de la fermeture ou de l’ouverture de ces appareils
ILJ/DGXUpHGHVUHERQGLVVHPHQWVǻWHVWGHTXHOTXHVPLOOLVHFRQGHV
1
VCC Fig. 1 0 t
t F: Instant de fermeture de (a) t O :Instant d’ouverture de (a)
©
a
Rebondissements
a
To
1
R
us
0 t Fig. 2
dr
ΔtON ΔtOFF
oi
ts
ré
Pour remédier à cet inconvénient, on peut utiliser une bascule RS (fig. 3) car elle
rv
La figure 4 montre que dès la première impulsion engendrée par (a), la bascule
s
change d’état. Pour les autres impulsions, la bascule est en état de mémorisation.
au
Ainsi, le signal délivré par la sortie Q est sans rebondissements. Le montage à base
de bascule RS (fig. 3) est alors un montage antirebond.
C
N
a
P
0
t
vcc Rebondissements au niveau de S
S Q S
1
a
0 t
R Q
Rebondissements au niveau de R
R R R
1
Fig. 3
t
0
Q
États de la sortie Q de la bascule RS
1
0 t
Fig. 4
97
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
B. COMPTAGE
I- Mise en situation
Système de tri
Le système de tri, ci-dessous, est destiné à assembler des bouteilles et des
bouchons et à tirer des pièces non assemblées en les rejetant dans un bac. Il est
composé d’un convoyeur à chaîne et d’un convoyeur à bande.
Ce système est équipé de trois types de capteurs: un capteur inductif pour la
détection des bouteilles, un capteur capacitif pour détecter les bouchons et des
capteurs de détections de présence des pièces.
AUTOMATIQUE
©
To
us
Fig. 5
dr
oi
ts
ré
se
rv
é
1ER CAS:
On a branché le capteur I3 (détecteur de présence dans la zone de tri) au montage
C
délivre un signal logique (1) à chaque pièce détectée. A chaque signal, les diodes
P
- Logigramme 1
D Q D Q
VCC
I 3
H Q H Q
QB QA
Bascule A Bascule B
R R R
Fig. 6
98
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
# Tableau de fonctionnement
n° QB QA Équivalent décimal
1 0 0 0
2 0 1 1
Fig. 7 3 1 0 2
4 1 1 3
5 0 0 0
6 0 1 1
n°: numéro de la pièce détectée par I3
©
2ÈME CAS:
On a branché le capteur I3 au montage défini par le logigramme 2 (fig. 8). Les
To
- Logigramme 2
dr
oi
V
ts
CC
D Q D Q D Q
ré
A B C
se
C3
Q Q Q
rv
H H H
é
QC QB QA
s
au
Fig. 8
R R R R
C
N
n QC QB QA D
1 0 0 0 0
2 0 0 1 1
3 0 1 0 2
4 0 1 1 3
5 1 0 0 4
6 1 0 1 5
7 1 1 0 6
8 1 1 1 7
9 0 0 0 0
99
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
1- Interprétation
Le capteur I3 délivre une information à chaque pièce détectée. Ces informations,
appliquées successivement aux deux montages ont donné :
a. dans le montage n° 1 (fig. 6), le cycle 0; 1 ; 2; 3 ;
b. dans le montage n° 2 (fig. 8), le cycle 0; 1 ; 2; ...; 7 .
2- Analyse
a. Le montage n°1 est à base de deux bascules. Le nombre de combinaisons
©
est 4 (00; 01; 10; 11) (fig. 7). Avec 4 = 22 : 2 est la base du système binaire,
l’exposant (2) est le nombre de bascules T utilisées noté n=2. Ce montage est
To
appelé compteur Modulo 4 noté M=4. Il compte de (0) jusqu’à (3), Avec 3 = 4-1.
us
8 (000; 001; 010; ... ; 111) (fig. 9). Avec 8 = 23 : (2) est la base du système binaire;
oi
3- Conclusion
se
Un compteur binaire modulo M compte de (0) jusqu’à M-1. Il est constitué d’un
rv
M : modulo du compteur.
n 2 : base du système binaire.
M= 2
C
n: nombre de bascules.
N
P
100
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
2- Schéma de principe
L’entrée de la première bascule du compteur est reliée à une horloge (interrupteur,
capteur, etc). Pour les autres bascules:
a. Si le front d’horloge est descendant alors l’entrée d’horloge de chaque bascule
est branchée à la sortie Q de la bascule immédiatement précédente (fig. 10).
©
EXEMPLE
Compteur asynchrone modulo 8 à base de 3 bascules T à front descendant:
To
us
dr
Q Q Q
oi
CLK H A H B H C
ts
Q Q Q
ré
QC QB QA
se
rv
é
Fig. 10 R R R
s
au
EXEMPLE
P
Q Q Q
CLK A H B H C
Q Q Q
QC QB QA
Fig. 11 R R R
101
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
3- Méthode d’étude
©
# tracer un chronogramme.
oi
ts
EXEMPLE 1:
ré
CLK
N
1
P
t
0
D Q D Q
Forçage à 0
A B QA
CLK
H Q H Q 1
RD RD t
0
&
QB
QB QA 1
Fig. 12 t
0
R R 00 01 10 00 01 10
0 1 2 0 1 2
Fig. 13
102
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
D QC QB QA D Q D Q D Q
©
0 0 0 0 A B C
To
CLK
1 0 0 1 H R Q H R Q H R Q
us
D D D
2 0 1 0 &
3 1 1 1
dr
QC QB QA
4 1 0 0
oi
5 1 0 1
ts
R R R
6 1 1 0 Fig. 14
ré
se
cycle réalisé par ce compteur que QC et QB ne sont à 1 logique que dans la combinaison
é
CLK
1
t
C
0
N
QA
P
1
t
0
QB
1
t
0
QC
1
0
t
000 001 010 011 100 101 000 001 010 011 100 101
UN CYCLE UN CYCLE
Fig. 15
103
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
c. Chronogramme
IV- Décompteurs asynchrones à cycle complet ( M =2n )
1- Définition
Un décompteur asynchrone, dit à cycle complet, est un circuit séquentiel
composé de (n) bascules équivalentes à T tel que M = 2n. Il décompte de (M-1)
jusqu’à (0).
2- Schéma de principe
L’entrée de la première bascule du décompteur est reliée à un signal d’horloge.
Pour les autres bascules:
a. Si le front d’horloge est montant alors l’entrée d’horloge de chaque bascule est
AUTOMATIQUE
EXEMPLE
La figure, ci-dessous, montre le logigramme d’un décompteur modulo 8 à base de
To
Q Q Q
ts
CLK H A H B H C
ré
Q Q Q
se
QC QB QA
rv
sé
Fig. 16
R R R
au
C
EXEMPLE
Q Q Q
CLK H A H B H C
Q Q Q
QC QB QA
Fig. 17
R R R
104
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
3- Table de comptage
La table de comptage ci-dessous résume le fonctionnement d’un décompteur
modulo 8 :
EXEMPLE
Décompteur modulo 8 à base de bascules JK à front descendant (fig. 19)
D QC QB QA
7 1 1 1
6 1 1 0
5 1 0 1
©
4 1 0 0
To
3 0 1 1
2 0 1 0
us
Fig. 18
1 0 0 1
dr
0 0 0 0
oi
a. Logigramme
ts
Vcc
ré
se
J Q J Q J Q
CLK H A H B H C
rv
é
K Q K Q K Q
s
QC QB QA
au
C
Fig. 19 R R R
N
P
b. Chronogramme
CLK
1
0 t
QA
1
0 t
QB
1
0 t
QC
1
0 t
UN CYCLE
Fig. 20
105
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
D Q D Q
H QB QA D
A B
0 0 0
CLK H Q H Q
0 1 1
AUTOMATIQUE
1 0 2 QB QA
©
1 1 3
To
Fig. 22
Fig.21 R R
us
b. Logigramme 2
dr
oi
ts
D Q =1 D Q
ré
A B
se
H Q H Q
rv
CLK
é
QB QA
s
au
Fig. 23 R R
C
N
c. Interprétation
P
Dans le montage de la figure 23, l’horloge commune est appliquées aux deux
bascules, ce qui permet un changement simultané de leurs états.
Dans le montage de la figure 22, l’horloge de la bascule B est reliée à QA . Le
changement d’état de la bascule B ne se produit qu’après le changement d’état de
la bascule A.
C’est à cause de l’horloge commune appliquée aux deux bascules du montage de
la figure 23 qu’il est plus rapide que celui de la figure 22.
Ce montage est dit «Compteur synchrone».
8QFRPSWHXUV\QFKURQHHVWLGHQWLÀpSDU
# XQHKRUORJHFRPPXQHjWRXWHVVHVEDVFXOHV
# XQFLUFXLWORJLTXHVSpFLILTXHjFKDTXHHQWUpHGHVHVEDVFXOHV
106
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
2- Définition
Un compteur synchrone Modulo M compte de (0) jusqu’à (M-1). Il est composé d’un
nombre (n) de bascules tel que (2n-10n).
Les bascules d’un même compteur synchrone sont reliées à une même horloge.
Les entrées de commande de ces bascules ont chacune une expression logique .
3- Schéma de principe
a. Schéma de principe à base de bascules D
? D Q ? D Q
A B
©
H Q H Q
To
CLK QB QA
us
dr
Fig. 24 R R
oi
ts
? J Q ? J Q
rv
A H B
é
H
s
? K Q ? K Q
au
QB QA
CLK
C
N
Fig. 25 R R
P
4- Méthode d’étude
La méthode d’étude des compteurs et décompteurs synchrones modulo M à base
de bascules consiste à :
# déterminer le nombre de bascules;
# établir la table de comptage et les tableaux de Karnaugh;
# déterminer les équations logiques simplifiées des entrées de commande;
# construire un logigramme ou un schéma de câblage ;
# tracer un chronogramme.
107
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXEMPLE 1
Compteur synchrone modulo 5 à base de bascules (D) à front montant
a. Nombre de bascules
Le nombre de bascules est trois (n =3) car (223).
b. Table de comptage
Q2 Q1 Q0 Q2 Q1 Q0 B2 B1 B0
0 0 0 0 0 1 ȝ0 ȝ0 İ
©
0 0 1 0 1 0 ȝ0 İ į
To
0 1 0 0 1 1 ȝ0 ȝ1 İ
us
0 1 1 1 0 0 İ į į
dr
1 0 0 0 0 0 į ȝ0 ȝ0 Fig. 26
oi
ts
Q1 Q0 Bascule B0 Q1 Q0 Equation de D0
se
Q2 00 01 11 10 Q2 00 01 11 10
rv
0 ε δ δ ε 0 1 0 0 1
é s
au
1 μ0 - - - 1 0 - - -
B0
C
D0= Q2.Q0
Q1 Q0 Bascule B1 Q1 Q0 Equation de D1
N
P
Q2 00 01 11 10 Q2 00 01 11 10
0 μ0 ε δ μ1 0 0 1 0 1
1 μ0 - - - 1 0 - - -
B1 D1= Q1+ Q0
Q1 Q0 Bascule B2 Q1 Q0 Equation de D2
Q2 00 01 11 10 Q2 00 01 11 10
0 μ0 μ0 ε μ0 0 0 0 1 0
1 δ - - - 1 0 - - -
B2 Fig. 27 D2= Q1.Q0
108
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
d. Logigramme
& D Q =1 D Q & D Q
B0 B1 B2
H Q H Q H Q
Q2 Q1 Q0
Fig. 28
R R R
©
e. Chronogramme
To
us
CLK
(H)
dr
1
oi
t
ts
0
ré
Q0
se
1
rv
t
é
0
s
au
Q1
1
C
t
N
0
P
Q2
1
t
0
UN CYCLE UN CYCLE Fig. 29
109
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXEMPLE 2 :
Décompteur synchrone modulo (10) à base de bascules JK
a. Nombre de bascules
Le nombre de bascules est (n = 4) car (23 4).
b. Table de comptage (Fig. 30)
ÉTATS PRÉSENT Qn ÉTATS FUTURE Qn+1 ÉTATS DES BASCULES
Q3 Q2 Q1 Q0 Q3 Q2 Q1 Q0 B3 B2 B1 B0
1 0 0 1 1 0 0 0 ȝ1 ȝ0 ȝ0 į
AUTOMATIQUE
1 0 0 0 0 1 1 1 į İ İ İ
0 1 1 1 0 1 1 0 ȝ0 ȝ1 ȝ1 į
©
0 1 1 0 0 1 0 1 ȝ0 ȝ1 į İ
To
0 1 0 1 0 1 0 0 ȝ0 ȝ1 ȝ0 į
us
0 1 0 0 0 0 1 1 ȝ0 į İ İ
dr
0 0 1 1 0 0 1 0 ȝ0 ȝ0 ȝ1 į
oi
0 0 1 0 0 0 0 1 ȝ0 ȝ0 į İ
ts
0 0 0 1 0 0 0 0 ȝ0 ȝ0 ȝ0 į
ré
0 0 0 0 1 0 0 1 İ ȝ0 ȝ0 İ
se
rv
Q3 Q0 00 01 11 10 Q3 Q0 00 01 11 10 Q3 Q0 00 01 11 10
Q2 Q2 Q2
00 ε δ δ ε 00 1 Ø Ø 1 00 Ø 1 1 Ø
C
ε δ δ ε 1 Ø Ø 1 Ø 1 1 Ø
N
01 01 01
P
11 - - - - 11 - - - - 11 - - - -
10 ε δ - - 10 1 Ø - - 10 Ø 1 - -
B0 J0 K0
J0=1 K0=1
01 ε μ0 μ1 δ 01 1 0 Ø Ø 01 Ø Ø 0 1
11 - - - - 11 - - - - 11 - - - -
10 ε μ0 - - 10 1 0 - - 10 Ø Ø - -
Fig. 31 B1 J1=Q0.(Q2+Q3) J1 K1=Q0 K1
110
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
01 δ μ1 μ1 μ1 01 Ø Ø Ø Ø 01 1 0 0 0
11 - - - - 11 - - - - 11 - - - -
10 ε μ0 - - 10 1 0 - - 10 Ø Ø - -
B2 J2 K2
J2=Q3.Q0 K2=Q1.Q0
00 ε μ μ μ0 00 1 0 0 0 00 Ø Ø Ø Ø
0 0
To
01 μ0 μ0 μ0 μ0 01 0 0 0 0 01 Ø Ø Ø Ø
us
11 - - - - 11 - - - - 11 - - - -
dr
10 δ μ1 - - 10 Ø Ø - - 10 1 0 - -
oi
d. Logigramme
se
rv
é s
au
Vcc ≥1
C
H B0 H B1 H B2 H B3
K Q K Q K Q K Q
& Q3 Q2 Q1 Q0
R R R R
Fig. 33
111
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
3- Exemple
Le logigramme ci-dessous, est composé de trois bascules D. A chaque front
©
d’horloge :
# La bascule B0 recopie la valeur de C sur Q0
To
Q0 Q1 Q2
oi
VCC
ts
R
B0 B1 B2
se
H Q H Q H Q
rv
H Signal d’horloge
é s
R
au
RAZ Remise à 0
C
R Fig. 35
N
P
b. Tableau de fonctionnement
Le tableau suivant montre les étapes de transfert d’une information logique
codée sur trois bits (Ex:101)
ÉTAPE H RAZ C Q0 Q1 Q2
RAZ - 1 - 0 0 0
Charger le bit n°1 0 1 1 0 0
Charger le bit n°2 0 0 0 1 0
Charger le bit n°3 0 1 1 0 1
Fig. 36
112
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
On constate que l’information binaire (101) est appliquée en série et lue en parallèle
sur les sorties des trois bascules. D’où le nom :
Registre à entrées séries et sorties parallèles.
5- Registre série-parallèle
©
# de 8 sorties (Q).
oi
ts
a. Brochage
ré
seHorloge
Sorties //
RAZ
rv
+Vcc Q8 Q7 Q6 Q5
é s
N
4
16
36
74
98
au
OH OG OF OE CLR
F
S
74164
A CLOCK
C
B OA OB OC OD
N
P
A B Q1 Q2 Q3 Q4 GND
Fig. 37
Entrées Serie Sorties //
b. Table de vérité
ENTRÉES SORTIES
CLR CK A B Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Q6 Q7 Q8
0 x x x 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 x x PAS DE CHARGEMENT
1 Ï 1 1 1 Q1n Q2n Q3n Q4n Q5n Q6n Q7n
1 Ï 0 x 0 Q1n Q2n Q3n Q4n Q5n Q6n Q7n
1 Ï x 0 0 Q1n Q2n Q3n Q4n Q5n Q6n Q7n
C. RÉSUMÉ
CRPSWHXURXGpFRPSWHXUDV\QFKURQHPRGXORn jEDVHGHEDVFXOHV
8QFRPSWHXURXGpFRPSWHXUDV\QFKURQHHVWjEDVHGHQEDVFXOHVpTXLYDOHQWHV
j7WHOTXH0 n,OHVWLGHQWLÀpSDUOHEUDQFKHPHQWGHVHQWUpHVG·KRUORJHV
GHVQEDVFXOHV
/HVLJQDOG·KRUORJHHVWEUDQFKpjO·HQWUpH+GHODSUHPLqUHEDVFXOHSRXUOHV
DXWUHVEDVFXOHVOHVEUDQFKHPHQWVVRQWGRQQpVGDQVOHWDEOHDXVXLYDQW
AUTOMATIQUE
CRPSWHXUDV\QFKURQHjEDVHGHEDVFXOHVjF\FOHLQFRPSOHW0n
oi
ts
8QFRPSWHXUDV\QFKURQHjF\FOHLQFRPSOHWHVWIRUFpjSDUXQHFRPPDQGH
5$=GRQWO·H[SUHVVLRQHVWpJDOHDXSURGXLWORJLTXHGHVVRUWLHVD\DQWXQQLYHDX
ré
ORJLTXHGDQVODFRPELQDLVRQFRUUHVSRQGDQWHDXPRGXOR0
se
rv
CRPSWHXUVRX'pFRPSWHXUV\QFKURQHVjEDVHGHEDVFXOHV
és
8Q FRPSWHXU RX GpFRPSWHXU V\QFKURQHV HVW FRPSRVp G·XQ QRPEUH Q GH
au
MpWKRGHG·pWXGH
N
P
/DPpWKRGHG·pWXGHG·XQFRPSWHXURXGpFRPSWHXUV\QFKURQHPRGXOR0jEDVH
GHEDVFXOHVFRQVLVWHj
# GpWHUPLQHUOHQRPEUHGHEDVFXOHV
# pWDEOLUODWDEOHGHFRPSWDJHHWOHVWDEOHDX[GH.DUQDXJK
# GpWHUPLQHUOHVpTXDWLRQVORJLTXHVVLPSOLILpHVGHVHQWUpHVGHFRPPDQGH
SDUODPpWKRGHJUDSKLTXH
# WUDFHUOHORJLJUDPPHHWRXXQVFKpPDGHFkEODJH
# WUDFHUXQFKURQRJUDPPH
114
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
D. ÉVALUATION
I- Contrôle de connaissances
EXERCICE 1
Quelle est la différence entre un compteur asynchrone et un compteur synchrone?
EXERCICE 2
Quel est le nombre de bascules dans chacun des compteurs suivants ?
# Modulo 8 - Modulo 16;
# Modulo 32 - Modulo 64;
# Modulo 6 - Modulo 12;
# Modulo 24- Modulo 60.
©
EXERCICE 3
To
EXERCICE 4
oi
EXERCICE 5
rv
et B2. On donne :
s
# H0 = C (capteur de présence)
au
EXERCICE 6
Tracer le schéma d’un compteur asynchrone à base de bascules D à front montant
d’une montre numérique (M=60).
EXERCICE 7
Ayant les trois bascules JK ci-dessous :
J Q J Q J Q
H H H
K Q K Q K Q
RD RD RD
Fig. 39
115
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 8 J Q J Q J Q
Ayant les trois bascules JK ci-contre : H H H
On donne : J=K=1 ; H2 et H3
sont reliées chacune à la sortie K Q K Q K Q
RD RD RD
complémentée de la bascule qui la
AUTOMATIQUE
précède immédiatement.
Fig. 40
©
# RAZ = 0 en permanence?
us
# RAZ = 1 en permanence?
# RAZ = Q1Q2 ?
dr
# RAZ = Q3Q2 ?
oi
# RAZ = Q1Q3 ?
ts
EXERCICE 1
rv
bouteilles de 1 litre (fig. 41). Ces bouteilles sont rassemblées en lots de 6 pour la
s
mise en carton.
au
Un capteur (c)
C
de présence, fixé
N
sur le convoyeur,
P
détecte les
bouteilles
remplies d’huile.
Il incrémente
un compteur
asynchrone à base
de bascules D
(Fig.42), intégrés
dans le circuit
7474 (fig.43).
Fig. 41
116
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
Questions
1- Quel est le modulo de ce compteur? Quel est le nombre de ses bascules?
2- Déterminer l’équation de la commande RAZ.
3- Tracer sur une feuille format A4:
a. le logigramme de ce compteur.
b. le schéma du circuit de ce compteur. Respecter le plan de pose de la figure 44.
# Brochage
1CLR Vcc A1 Vcc
1D 2CLR B1 A4
CI 7400
D SD Q 1CLK CI 7474 2D Y1 B4
©
1PRE 2CLK A2 Y4
To
1Q 2PRE B2 A3
H RD Q
1Q 2Q Y2 B3
us
GND 2Q GND Y3
dr
oi
# Plan de pose
se
v cc
rv
é s
au
CI 7474
CI 7474
CI 7400
CLK
C
N
P
QC QB QA
Fig. 44
R R R
117
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
SOLUTION
a. Logigramme
VCC
D SD Q D SD Q D SD Q
A B C
C H RD Q H RD Q H RD Q
AUTOMATIQUE
&
QC QB QA
©
To
R R R
us
Fig. 45
dr
oi
b. Schéma
ts
ré
vcc
se
rv
é s
C
au
CI 7474
CI 7474
CI 7400
C
N
P
QC QB QA Fig. 46
R R R
118
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 2
Une laiterie (fig. 47) est équipée
d’un système de conditionnement
de lait en bouteilles de (0,5) litre.
Ces bouteilles sont rassemblées en
lots de 10 pièces pour la mise en
sachets.
Un compteur synchrone à base de
bascules JK (fig. 48) est utilisé pour
compter le nombre de bouteilles par
lot.
©
Fig. 47
To
Questions
us
utilisée.
oi
1CLK VCC
3- Étudier ce compteur.
ts
1K 1CLR
CI 74112
4- Tracer le logigramme. 1J 2CLR
ré
1PRE 2CLK
SOLUTION 2K
se
1Q
1Q 2J
1- Quatre bascules car (23<10<24 )
rv
2Q 2PRE
2- Bascules JK à front descendant GND
é
2Q
3- Étude du compteur
s
Fig. 48
a. Tableaux de comptage
au
Q3 Q2 Q1 Q0 Q3 Q2 Q1 Q0 B3 B2 B1 B0
N
P
0 0 0 0 0 0 0 1 ȝ0 ȝ0 ȝ0 İ
0 0 0 1 0 0 1 0 ȝ0 ȝ0 İ į
0 0 1 0 0 0 1 1 ȝ0 ȝ0 ȝ1 İ
0 0 1 1 0 1 0 0 ȝ0 İ į į
0 1 0 0 0 1 0 1 ȝ0 ȝ1 ȝ0 İ
0 1 0 1 0 1 1 0 ȝ0 ȝ1 İ į
0 1 1 0 0 1 1 1 ȝ0 ȝ1 ȝ1 İ
0 1 1 1 1 0 0 0 İ į į į
1 0 0 0 1 0 0 1 ȝ1 ȝ0 ȝ0 İ
1 0 0 1 0 0 0 0 į ȝ0 ȝ0 į
Fig. 50
119
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
J0=1 K0=1
©
11 10 11 10 Q2 00 01 11 10
Q2 Q2
00 μ ε δ μ1 00 0 1 Ø Ø 00 Ø Ø 1 0
us
01 μ0 ε δ μ1 01 0 1 Ø Ø 01 Ø Ø 1 0
dr
11 - - - - 11 - - - - 11 - - - -
oi
μ0 μ0 - -
ts
10 10 0 0 - - 10 Ø Ø - -
B1 J1 K1
ré
J1=Q3.Q0 K1= Q0
se
Q1
Q3 Q0 00 01 11 10 Q3 Q0 00 01 11 10 Q3 Q0 00 01 11 10
é
Q2 Q2 Q2
s
00 μ μ ε
0 0
μ0 00 0 0 1 0 00 Ø Ø Ø Ø
au
01 μ 1 μ1 δ μ1 01 Ø Ø Ø Ø 01 0 0 1 0
C
11 - - - - 11 - - - - 11 - - - -
N
10 μ0 μ0 - - 10 0 0 - - 10 Ø Ø - -
P
B2 J2 K2
J2=Q1.Q0 K2=Q1.Q0
01 μ0 μ 0 ε μ0 01 0 0 1 0 01 Ø Ø Ø Ø
11 - - - - 11 - - - - 11 - - - -
10 μ1 δ - - 10 Ø Ø - - 10 0 1 - -
B3 J3=Q2.Q1.Q0 J3 K3=Q0 K3
Fig. 51
120
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
c. Logigramme
V CC
H B0 H B1 H B2 H B3
K RD Q K RD Q K RD Q K Q
RD
©
Q3 Q2 Q1 Q0
To
us
Fig. 52 R R R R
dr
oi
EXERCICE 1
Tracer le schéma d’un compteur modulo 16 à base de bascules intégrées dans le
se
CI 74112 (fig. 53). Utiliser dans le schéma de ce compteur le circuit intégré 7448 et
rv
Afficheur 7 segments
à cathode commune
C
CI 74112
N
CI 7448
Fig. 53
N. B.: le mode de fonctionnement des composants utilisés dans cet exercice sont
disponibles dans un mémotech ou sur internet: www.datasheets.com
121
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 2
Dans une chaîne de traitement chimique, un dispositif à base de trois capteurs est
utilisé pour tester les pièces après traitement. Ce dispositif délivre un signal logique
si une pièce n’a pas été traitée convenablement. Chaque pièce détectée est rejetée
dans une cuve par un vérin à double effet. Pendant une journée de travail, à la 3ème
pièce rejetée, un voyant jaune s’allume, à la 4ème, un voyant rouge, à la 5ème une
sonnerie retentit. Au signal sonore, la chaîne de traitement est mise hors service afin
de permettre aux ingénieurs d’intervenir pour d’éventuelles réparations.
On donne, ci-dessous, le schéma du système de comptage incomplet.
AUTOMATIQUE
QUESTIONS :
1- Quel est le modulo du compteur correspondant ? Justifier la réponse.
©
VCC
dr
D SD Q D SD Q D SD Q
oi
A B C
ts
CLK H RD Q H RD Q H RD Q
ré
se
rv
QC QB QA
é s
au
R R R
Fig. 54
C
CI 7474
CI 7400
CI 7400
Qc QB QA J R S
R R R
Fig. 55
122
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 3
Dans une usine de fabrication de boîtes de conserve de produits alimentaires,
Les boîtes sont rassemblées par lots de (n) pièces. Ce nombre est identifié par le
chronogramme ci-dessous.
Le compteur utilisé est synchrone à base de bascules intégrées dans le CI 4013.
QUESTIONS
1- Quel est le nombre de bascules utilisées? Justifier la réponse.
2- Déterminer les équations des entrées D.
3- Tracer le schéma de câblage de ce compteur en utilisant les deux circuits inté-
grés représentés ci-dessous.
©
# Chronogramme
To
CLK
us
(H)
1
dr
t
oi
0
ts
Q0
ré
se
1
t
rv
0
é s
Q1
au
1
t
C
0
N
P
Q2
1
t
0
UN CYCLE Fig. 56
- Circuits intégrés
1Q VDD
1Q 2Q
CI 4013
CI 4011
1CP 2Q
1R 2CP
1D 2R
1S 2D
VSS 2S Fig. 57
123
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 4
On demande de faire
To
qui est du type asynchrone et de représenter son schéma de câblage. Les bascules
sont du type D à front montant et à remise à zéro complémentée et toutes les
dr
portes logiques nécessaires. Les bascules sont synchronisées sur front montant et
oi
EXERCICE 5
se
rv
montage fonctionne en deux modes : soit en mode compteur soit en mode décompteur.
s
au
# 6 ĺPRGHGpFRPSWHXU.
N
P
Q3 Q2 Q1 Q0
124
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
LE GRAFCET
A. MISE EN SITUATION
Étude d’un système de manutention
I- Présentation
Les deux chariots électriques C1 et C2 sont utilisés dans une usine de fabrication
industrielle des pièces pour les manutentions entre deux quais A et B.
AUTOMATIQUE
+V
To
us
a1 C1 M b1
dr
0V
oi
+V
ts
ré
a2 C2 M b2
se
0V
rv
é s
Fig. 1
II- Choix technologiques
au
C
Attendre (50s) T t
125
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
III- Fonctionnement
Dans cette usine les deux chariots sont utilisés selon la nécessité :
a. Un seul chariot dans le cas de faible production
L’action sur (m) fait déplacer le chariot C1 de a1 jusqu’à b1. Une fois arrivé à
b1, le chariot s’immobilise pendant 50s. Dès que ce temps soit écoulé, il repart
automatiquement jusqu’à a1.
b. Deux chariots dans le cas de production élevée
L’action sur (m) fait déplacer, en même temps, les deux chariots. Une fois arrivés
en B, les deux chariots s’immobilisent pendant 50 secondes pour le chargement.
Dès que ce temps soit écoulé, Le chariot C1 repart. Le chariot C2 ne quitte le quai
AUTOMATIQUE
QUESTIONS
1- Décrire par le GRAFCET le fonctionnement du chariot C1 dans le cas de la
To
faible production.
us
REMARQUE
ts
Le choix de l’exploitation d’un seul chariot ou de deux simultanément est fait dans
ré
IV- Solution
rv
0
N
P
Chariot C1 déplacé
2 Attendre (50s)
Temps écoulé
Chariot C1 déplacé
Fig. 3
126
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
0 0
Chariot déplacé b1
©
Chariot déplacé a1
ts
Fig. 4 Fig. 5
ré
0
é s
a1.m
au
1 KM1
C
N
P
b1
2 T
t / 3 / 50s
3 KM2
a1
Fig. 6
Problème:
Les deux chariots débutent en même temps, mais il est pratiquement impossible
qu’ils termineront leurs courses exactement en même temps.
127
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
C’est pour cela que l’utilisation d’une seule étape avec deux actions associées ne
convient pas. Celle-ci reste active tant que les deux chariots ne sont pas arrivés
simultanément au quai B. Donc, une solution à base de grafcet à séquence unique
ne convient pas à ce système. Alors, comment va-t-on procéder?
0
a1 C1 b1
Chariots en position
AUTOMATIQUE
?
us
1 DR1 11 DR2
dr
a1 C1 b1
b1 b2
oi
ts
a2 C2 b2
2 Attente 12 Attente
ré
se
?
rv
sé
au
a1 C1 b1
3 Attendre (50s)
C
N
a2 C2 b2
P
Temps écoulé
4 GA1
a1 a1 C1 b1
a2 C2 b2
5 GA2
a2
Fig. 7 Fig. 8
128
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
B. LE GRAFCET
I- La divergence et convergence en ET
1- Définition
Un grafcet est dit à divergence et à convergence en ET lorsque le franchissement
d’une transition conduit à activer simultanément plusieurs étapes. Les séquences
issues de ces étapes sont dites « séquences simultanées » .
©
2- Représentation normalisée
La divergence et la convergence en ET sont représentées par deux traits parallèles
To
( fig. 9).
us
REMARQUE
dr
La divergence est effectuée toujours sur une réceptivité unique (ex: R3).
oi
ts
R3 Divergence en ET
évoluent indépendamment l’une
rv
de l’autre.
é
4 Ac 4 14 Ac 4
s
R4 R 14
des étapes d’attentes pour
la synchronisation à la fin de
C
l’évolution simultanée.
N
P
129
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
0 0
Chariots en position a1 .a2 .m
initiale ET (Départ cycle)
AUTOMATIQUE
b1 b2 b1 b2
To
1 1
oi
ts
3 Attendre (50s) 3 T
ré
4 GA1 4 KM2
rv
é
a1 a1
s
au
5 GA2 5 KM4
C
a2 Fig. 10 a2 Fig. 11
N
P
PROBLÈME
Le chariot C1 est tombé en panne. L’usine est dans un cycle de faible production.
D’après les deux modes de fonctionnement déjà étudiés, est-il possible d’utiliser
le chariot C2 au lieu du chariot C1? Est- il possible d’exploiter les deux chariots
ensemble?
130
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
La figure ci-dessous montre que le sélecteur (s) permet de faire le choix du chariot
à utiliser.
Comment relier les deux branches de ce grafcet?
?
a1 .m.s a2 .m.s
1 KM1 11 KM3
©
b1 b2
To
2 T1 12 T2
us
t1 /3 /50s t2 /3 /50s
dr
oi
3 KM2 13 KM4
ts
a1 a2
ré
se
?
rv
Fig. 12
é
Un grafcet est dit à sélection de séquence lorsqu’à partir d’une étape donnée
au
1- Divergence et convergence en OU
N
4 Action 4
P
131
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
3 Ac 3
EXEMPLE R3
Le franchissement de la transition T(2;5) entraîne
4 Ac 4
l’activation de l’étape et la désactivation de l’étape 2.
Cette évolution est obtenue par un saut des étapes R4
3 et 4.
AUTOMATIQUE
5 Ac 5
Les réceptivités R(2;5) et R(2;3) sont exclusives.
Fig. 14 R5
©
3- Reprise de séquence 3 Ac 3
La reprise de séquence permet de répéter une
To
EXEMPLE R4
oi
franchie.
R (5;6)
se
Fig. 15
é
132
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
0
Fig. 17
les étapes immédiatement précédentes sont actives. Elle ne peut être franchie que
lorsqu’elle est validée ET que la réceptivité associée est vraie.
To
us
suivantes et la désactivation de
(T7;18) a
ré
8 Ac8 19 Ac19
rv
Exemple: le franchissement de
é
Plusieurs transitions
simultanément franchissables
sont simultanément franchies. 8 Att 18 Att
133
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
n+1 Ac Xn+1
1- Équations logiques d’une étape
a. Équation logique d’une étape Xn Fig. 20
D’après la règle d’évolution 5, le type de mémoire est à marche
AUTOMATIQUE
An = Xn-1· Rn-1
rv
é
Dn = Xn+1
C
N
P
Acn = Xn
2- Exemples d’application 2 Ac(2)
a. Exemple 1
Les équations suivantes définissent l’étape 3 : R2
Équations logiques de l’étape (3)
3 Ac(3)
Étape X3 = X2· R2 + X3 · X4
Activation A3 = X2· R2 R3
Désactivation D3 = X4
4 Ac(4)
Action associée Ac3 = X3
Fig. 21
134
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
2 Ac 2 12 Ac 12
Action associée Ac1 = X1
To
R2 R12
us
3 Ac 3
Activation A3 = X2· R2+ X12· R12
oi
R3
ts
Désactivation D3 = X0 Fig. 22
ré
Activation A0 = X3· R3 0
C
Divergence en ET
Désactivation D0 = X1 · X11 R0
N
P
Désactivation D3 = X0
Action associée Ac3 = X3
135
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
Saut d’étapes
To
R1
Étape X2 = X1· R1 + X2 · X3
dr
2 Ac 2
Activation A2 = X1· R1
oi
R2
ts
Désactivation D2 = X3
3 Ac 3
ré
R3
Équations logiques de l’étape (3)
rv
Reprise de séquence
é
s
Désactivation D3 = X4
5 Ac 5
C
R5
P
136
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
C. RÉSUMÉ
1- GRAFCET
Le GRAFCET est un outil de description graphique du fonctionnement des
systèmes automatisés selon trois points de vues :
# '·XQ SRLQW GH YXH V\VWqPH FKDTXH DFWLRQ HVW GpILQLH SDU XQYHUEH
G·DFWLRQjO·LQILQLWLIHWFKDTXHUpFHSWLYLWpSDUOHSDUWLFLSHSDVVpGXPrPH
YHUEHG·DFWLRQ
# '·XQSRLQWGHYXHSDUWLHRSpUDWLYHRQXWLOLVHGHVH[SUHVVLRQVOLWWpUDOHV
ou les symboles des éléments installés dans la partie opérative (action-
neurs et capteurs).
©
# '·XQSRLQWGHYXHSDUWLHFRPPDQGHRQXWLOLVHOHVV\PEROHVGHVpOpPHQWV
de la partie commande.
To
us
2- Structures de base
Les structures graphiques sont:
dr
# *UDIFHWjVpTXHQFHXQLTXH
oi
# *UDIFHWjGLYHUJHQFHHWFRQYHUJHQFHHQ(7
ts
# *UDIFHWjVpOHFWLRQGHVpTXHQFH2QGLVWLQJXHODGLYHUJHQFHHWFRQYHU-
JHQFHHQ28ODUHSULVHGHVpTXHQFHHWOHVDXWG·pWDSHV
ré
se
3- Règles dévolution
rv
# 5qJOHIUDQFKLVVHPHQWG·XQHWUDQVLWLRQ
s
4- 0LVHHQpTXDWLRQG·XQ*5$)&(7
P
137
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
D. ÉVALUATION
I- Contrôle de connaissances
EXERCICE 1
1- Un grafcet débutant par une réceptivité unique pour faire démarrer plusieurs
séquences en même temps. Celles-ci se terminent par une réceptivité unique.
Quelle est la structure de ce grafcet?
2- Un grafcet qui, grâce à des réceptivités exclusives, permet de faire un choix
entre plusieurs séquences. Quelle est la structure de ce grafcet?
AUTOMATIQUE
EXERCICE 2
Quels sont les trois cas fréquemment utilisés dans un grafcet à sélection de
©
séquence?
To
EXERCICE 3 Ajustement
us
chimiques.
ts
ém ff
commandée par un relais KA, El hau
c
d’un capteur de température ș, de
C
Fig. 25
P
1 KM T
Désignation Signification
t/1/10s
C: = 0 RAZ compteur
[C = 4 ] C= 1 2 KA
[C < 4] C= 0 [ θ > 45°C ]
C:=C+1 Incrémenter compteur 3 C:=C+1
L’information donnée par la
>ș!&@
sonde est 1 logique [ C=4 ] [ C<4 ]
Fig. 26
138
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
QUESTIONS:
1- Quelle est la durée du fonctionnement du moteur d’entraînement de la pompe
pendant un cycle?
2- Combien de cycle effectue la burette pour terminer la préparation de la
solution?
3- Quand est ce que le capteur de température donne une information logique (1)?
4- Déterminer les équations d’activation et de désactivation de chaque étape de ce
grafcet.
II- Exercices résolus
EXERCICE 1
1- Description: la ma-
©
deux actions:
oi
film plastique;
ré
Fig. 27
2- Fonctionnement
rv
Le fonctionnement de cette machine est décrit par le grafcet d’un point de vue
é
système suivant:
s
au
C
0
N
1 Amener colis
Colis amené
2 Emballer colis
Colis emballé
3- Constitution
La machine d’emballage est constituée d’:
- un tapis roulant entraîné par un moteur électrique (M) ;
- un poste de thermosoudure;
- un mécanisme de préparation du film en plastique.
Tableau des affectations
Éléments de la PC
Actions Éléments de la PO
Variables d’entrée Variables de sortie
Dcy m : bouton poussoir
AUTOMATIQUE
Amener a: capteur
Moteur M KM1
Transférer b: capteur
Vérin électrique à 2 sens :
©
Fig. 29
ré
N.B.: Pour la mise en équation , remplacer (C= 10) par n ; (C<10) par (n) C:=0 par
(Raz C) et (C:=C+1) par C.
se
rv
QUESTIONS
é
SOLUTION
C
GRAFCET PO GRAFCET PC
N
0 Initialiser compteur
P
0 C:=0
Nouveau colis ET départ cycle
m.p
1 Entraîner tapis (M)
1 KM1
Colis amené
a
2 Descendre tige du vérin (V+)
2 KM2
Tige en bas (mâchoires fermés)
f
3 Monter la tige du vérin (V-)
3 KM3
Tige en haut (mâchoires ouverts)
o
4 Entraîner tapis (M)
4 KM1 C:=C+1
Compter
140
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 2
SOLUTION
T = X3
KM1 = X1 KM3 = X11
KM2 = X4 KM4 = X12
141
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 1
La table X ou XY numérique est destinée à l’automatisation des machines manuelles.
Elle est pilotée par micro-ordinateur équipé d’une carte d’interface et d’un logiciel de
programmation à base de GRAFCET.
Y h Z
Rail
AUTOMATIQUE
Chariot 2
©
g Chariot 1 d Fig. 33
To
us
U X
dr
b Capteur
oi
ts
ré
Fig. 32
La table est entraînée par deux moteurs électriques à courant continu (12V; 2A).
se
Les désignations sont M1G (déplacement à gauche) M1D (droite); M2Av (avant)
au
M2Ar (arrière).
C
Les capteurs sont placés comme il est indiqué sur (fig. 33).
N
P
Les deux chariots débutent simultanément, mais ils n’ont pas la même vitesse.
Les chariots s’immobilisent uniquement en X ou en Y. L’information de mise en
marche est désignée par «ex».
QUESTIONS
142
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 2
Le robot à commande électronique ci-dessous peut avancer tout en évitant les
obstacles. Il est commandé par une carte électronique à base d’un circuit intégré
programmable.
Les deux roues arrières sont entraînées chacune par un moteur électrique de 4,5V
(MD) et (MG). Le robot est équipé de 3 capteurs de proximité CA (avant), CD (droite)
et CG (gauche).
Fonctionnement.
©
To
us
dr
oi
ts
ré
Fig.34
se
rv
143
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
LES SÉQUENCEURS
A. MISE EN SITUATION
Système à étudier: Bras manipulateur
1- Présentation
Le bras manipulateur, ci-dessous, peut être utilisé dans une chaîne de fabrication
industrielle. Il est destiné à déplacer des pièces une par une suivant un cycle décrit
par le grafcet d’un point de vue partie commande (fig. 2).
C4: préhension
0
DCY
©
C2 C1 1 14M1
To
l11
us
2 12M4
l40
dr
oi
3 14M4
C3 : rotation de
ts
de la pince l41
ré
Fig. 1 4 12M1
se
l10
rv
Fig. 2
2- Choix technologiques
é
- quatre préactionneurs;
- deux capteurs de fin de course par vérin;
C
- un séquenceur pneumatique;
N
B. SÉQUENCEURS
I- Définition
Un séquenceur est une association linéaire de modules d’étapes identiques
matérialisant le GRAFCET.
II- Schéma de câblage
Dans un schéma de câblage d’un séquenceur:
# Le nombre de modules d’étapes est égale au nombre d’étapes du GRAFCET
à implanter;
144
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
0 14M1
14M1
DCY 0
DCY 1 2 M1
3 1 5
4
1 14M1
1 C1
2
©
L11
l10
12M1
2
To
12M1
2 12M1
1
us
2
L10
dr
l11
oi
1
ts
2
ré
Fig. 3
se
rv
Remarque
é
1- Constitution
N
Fig. 4
2- Module d’étape
Un module d’étape matérialise une étape du GRAFCET. Il est à base d’une mémoire.
145
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
a. Mémoire
Une mémoire pneumatique comporte un coulisseau. Celui-ci permet à la mémoire
d’être active (fig. 5) ou inactive (fig. 6).
Coulisseau Coulisseau
Tiroir Tiroir
Fig. 5 Fig. 6
AUTOMATIQUE
b. Symboles
Un module est composé d’une mémoire sur embase et de deux plaques
To
# Exemple 1
dr
1 2 Mémoire 7 4
oi
Module d’étape
5 1 5 1
Plaque de sortie
Plaque d’entrée
ts
6 2 & 6 2
ré
se
7 3 3
8 4 4
rv
3 4 3
é s
Fig. 7
P
# Exemple 2
Mémoire 8 4
Plaque de sortie
3 3
Module d’étape
0
Plaque d’entrée
4 1 a A 7
1
3 2 6
a B
2 3 5 2
P 1 1
1 4 3
1: entrée de la pression (P) 1: validation de l’étape n 1: sortie du dernier module
2 et 4 : validation du premier 2: activation de l’étape n 2: désactivation du dernier module
module 3: désactivation de l’étape n-1 du séquenceur
3 : activation du premier module 4: entré de la réceptivité 3: réceptivité
5: désactivation de l’étape n 4: activation du premier module
6: activation de l’étape n+1
7: validation de l’étape n+1
Fig. 8 8: sortie associée à l’étape n
146
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
3- Actionneurs pneumatiques
Un actionneur pneumatique est destiné à convertir l’énergie pneumatique (air
comprimé) en un mouvement. Les actionneurs suivants sont fréquemment exploités
dans les systèmes automatisés:
Vérin à double
effet C
©
C transforme
us
l’énergie
pneumatique
dr
en énergie
oi
Vérin à mécanique. Il
ts
percuter, etc.
rv
é s
Vérin rotatif
au
C
N
P
Entraîner des
Moteur machines telles
pneumatique que perceuse
pneumatiques,
etc.
Ventouse Préhension
fig. 9
147
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
4- Les préactionneurs
Les préactionneurs sont des distributeurs utilisés pour la commande des actionneurs
pneumatiques. Un préactionneur est équipé d’un dispositif pneumatique ou électrique
de pilotage.
a. Electro-distributeurs 5/2
Ils sont utilisés pour commander les vérins pneumatiques. Le pilotage est assuré
par des pOHFWURDLPDQWV¿J
X14 X12
AUTOMATIQUE
©
To
M1 Coulisseau
4 2
us
X14 X12
dr
3 4 1 2 5
3 1 5
oi
ts
Fig. 10
Fig. 11
ré
C
se
Ils sont utilisés pour commander les vérins pneumatiques. Le pilotage est assuré
é
Coulisseau
14 12
N
P
3 4 1 2 5
Fig. 13
14M1 12M1 3 4 1 2 5
Fig. 14
3 1 5
Fig. 12
148
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
1
& 3
2
1 2 3
Fig. 15 Fig. 16
# Cellule OU
©
To
1
us
3
2 ≥1
dr
oi
Fig. 18
ts
# Cellule ET Fig. 17
ré
se
1
rv
3
&
é
2
s
au
Fig. 20
Fig. 19
C
N
5- Distributeurs pneumatiques
P
Un distributeur est un appareil de commande. Il est repéré par deux chiffres X/Y
dont X désigne le nombre des orifices et Y le nombre de positions.
# Exemple
La boite de commande, figurée ci-dessous, est composée de quatre voyants et
quatre distributeurs pneumatiques:
Distributeur 2/2 NO à commande par poussoir
Voyant pneumatique
2/2 N. O.
2
1
2
1
Fig. 21
149
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
2/2 N.O.
à galet 1
Détection de fin de
course de vérin.
Laisser passer ou blo-
AUTOMATIQUE
à galet
To
1
us
2
dr
2/2 N.O.
oi
à levier
ts
Commande manuelle
ré
des systèmes
pneumatiques
se
2
2/2 N.0. Laisser passer ou blo-
rv
1
sous pression.
s
au
2
3/2 N.O.
C
N
à poussoir
P
3 1
Organiser les
4 2 mouvement des
Distributeur 4/2 monos-
table à pilotage pneuma- actionneurs.
tique 3 1
Fig. 22
b. Exemples d’application
# Exemple 1
La sertisseuse (fig. 23) est utilisée pour fixer des cosses (fig. 24) aux extrémités
des câbles électriques. Cette machine est entraînée par deux vérins à double effet:
C1 pour le guidage et C2 pour le sertissage. Le fonctionnement est décrit par le
150
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
grafcet PC (fig. 25). La commande est assurée par le séquenceur de la figure 26.
Exemple 2
14M1
Guidage 0
DCY M1
1 14M1
l11
3 1 5
4
C1
2 14M2
2
Sertissage
l21
l10
12M1
Fig. 23
2
3 12M2
1
©
l20
To
4 12M1
l11
l10
us
1
Fig. 24 Fig. 25
dr
2
oi
l20 l21
ts
C2 2 1 1 2
ré
se
4 2
rv
14M2 12M2
é s
3 1 5
au
M1
C
N
P
RAZ DCY
2 1 1 2 Fig. 26
151
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
# Exemple 2
La machine, ci-dessous, est utilisée pour marquer des feuilles en tôle . Elle est
commandée par deux vérins à double effet.
Le fonctionnement est décrit par le grafcet PC (fig. 28). Le circuit de commande est
à base du séquenceur pneumatique de la figure 29.
14M1
Tête de marquage
C2 C1
M1
AUTOMATIQUE
3 1 5
4
3A C1
©
12
2
Tôle
To
l10
12M1
2
Fig. 27
us
1
dr
DCY
oi
l11
1 14M1 l20 l21
ts
1
l11 C2 2 1 1 2
ré
2
2 14M2
se
l21 4 2
rv
14M2 12M2
12M2
é
3
s
l20 3 1 5
M2
au
4 12M1
l10
C
N
Fig. 28
P
3 3 3 3 3 3
0 1 2 3 4
a A a A a A a A a A
a B a B a B a B a B
P 1 1 1 1 1 1
DCY
1 2 Fig. 29
152
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
2- Module mémoire
a. Constitution
Un module mémoire matérialise une étape du grafcet: il
comprend un bloc d’activation, un bloc de désactivation, un bloc
de mémorisation et une sortie de commande de l’action associée
(fig. 32).
©
b. Symbole
To
Bloc d’activation
Mémoire
us
Entrée de validation
& S Q
&
dr
Condition de réceptivité S Q
oi
Entrée de désactivation
Fig. 31
ré
Bloc de désactivation
Fig. 32
se
rv
d’alimentation des préactionneurs est généralement différente de VCC (ex: 12V, 24V,
etc.). C’est la raison pour laquelle on utilise des adaptateurs tels que les optocoupleurs
C
(fig. 34).
N
4- Optocoupleur
P
1 3
2 4 Optocoupleur
1 3
Photodiode SFH628A Sortie d’un module
d’un séquenceur 5V
2 4
153
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
5- Les capteurs
Le tableau suivant résume les capteurs fréquemment utilisés dans les systèmes
automatisés:
Capteur à galet Capteur capacitif Capteur inductif
Symbole Fonction Symbole Fonction Symbole Fonction
Détecter
Détecter La Détecter
des
fin de course des pièces
matériaux
Fig. 36-a d’un vérin Fig. 36-b
Fig. 36-c métalliques
solides
AUTOMATIQUE
Capteur ILS
©
Souple
us
Fig. 36-d magnétiques Fig. 36-e proximité Fig. 36-f (contact direct)
ts
ré
se
Fig.36
6- Exemple d’application
rv
é
La machine (fig. 37) est utilisée pour marquer des cartons. Elle est commandée par
s
un séquenceur électronique (fig. 39). Elle est entraînée par deux vérins à double effet
au
DCY
1 1X14
l11
2 2X14
l21
3 2X12
l20
4 1X12
l10
Fig. 37
Fig. 38
154
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
l21
5V
C1
5V
l11
2X
l10
14
12V
l20
12V 12V
4 2 M2
1X14 1X12
©
3 1 5
4
To
M1 3 1 5
2
5V
12V
us
Init
2X
dr
12
R C2
oi
ts
ré
& Q
se
5V
rv
é
Dcy Q R 1 3
s
&
2 4
au
R
C
N
Q R 1 3
&
P
2 4
Q R 1 3
&
2 4
5V
RAZ
Q R 1 3
&
2 4
R Fig. 39
155
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
C. RÉSUMÉ
SÉQUENCEUR
1- Définition
8QVpTXHQFHXUHVWXQHDVVRFLDWLRQOLQpDLUHGHPRGXOHVG·pWDSHVSHUPHWWDQW
G·LPSODQWHU GLUHFWHPHQW OH *5$)&(7 ,O HVW FRQVWLWXp SDU XQ QRPEUH GH
PRGXOHVG·pWDSHVpJDOHDXQRPEUHG·pWDSHVGXJUDIFHWjLPSODQWHU
AUTOMATIQUE
2- 0RGXOHG·pWDSH
8QPRGXOHG·pWDSHPDWpULDOLVHXQHpWDSHGX*5$)&(7,OHVWjEDVHG·XQH
©
PpPRLUH
a. (QWHFKQRORJLHSQHXPDWLTXHXQPRGXOHG·pWDSHFRPSUHQGXQHHQWUpH
To
GHUpFHSWLYLWpXQHVRUWLHSRXUO·DFWLRQDVVRFLpH
us
b. (QWHFKQRORJLHpOHFWURQLTXHXQPRGXOHPpPRLUHFRPSUHQGXQEORF
G·DFWLYDWLRQXQEORFGHGpVDFWLYDWLRQHWXQHPpPRLUH
dr
oi
3- /HVGLVWULEXWHXUVSQHXPDWLTXHV
ts
8QGLVWULEXWHXUSQHXPDWLTXHHVWLGHQWLÀpSDUGHX[FKLIIUHV;<DYHF;
GpVLJQHOHQRPEUHG·RULÀFHVHW<OHQRPEUHGHSRVLWLRQV
ré
GLVWULEXWHXU
rv
8Q GLVWULEXWHXU HVW VRLW 12 QRUPDOHPHQW RXYHUW DX UHSRV RX 1)
é
1RUPDOHPHQWIHUPpDXUHSRV
s
au
4- /HVFDSWHXUVHQWHFKQRORJLHpOHFWURQLTXH
3DUPLOHVFDSWHXUVXWLOLVpVGDQVOHVV\VWqPHVDXWRPDWLVpVLQGXVWULHOVRQ
C
UHWLHQW
N
# &DSWHXUFDSDFLWLIXWLOLVpSRXUODGpWHFWLRQGHVPDWpULDX[VROLGHV
P
# &DSWHXULQGXFWLIXWLOLVpSRXUODGpWHFWLRQGHVSLqFHVPpWDOOLTXHV
# &DSWHXU,/6XWLOLVpSRXUODGpWHFWLRQGHVSLqFHVPDJQpWLTXHV
# &DSWHXUGHSUpVHQFHXWLOLVpSRXUODGpWHFWLRQGHOD
SUpVHQFHG·XQREMHW
156
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
D. ÉVALUATION
I- Contrôle des connaissances
EXERCICE 1
Choisir, ci-dessous, une seule bonne réponse par item:
1- Un séquenceur modulaire est un circuit séquentiel car:
# le nombre de ses modules d’étapes est égale au nombre d’étapes du grafcet à
implanter;
# ses modules d’étapes sont associables en série ou par branches ;
# Ses modules d’étapes sont à base de mémoires;
# il permet d’implanter directement un grafcet à séquence unique.
2- Un séquenceur permet d’implanter directement le GRAFCET car:
©
GRAFCET;
# il est complété par des capteurs, distributeurs, cellules , etc.
dr
oi
EXERCICE 2
ts
EXERCICE 3
rv
Choisir parmi les propositions suivantes les distributeurs de fin de course d’un vérin
é
pneumatique:
s
EXERCICE 4
P
# capteur capacitif Ź
# capteur de proximité Ź
# capteur à galet Ź
# capteur 2/2 NF Ź
Fig. 40
157
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 5
Ayant le symbole d’un module d’étape (fig. 41) : quels sont les repères des
orifices suivants:
4
# entrée d’activation de l’étape 8
3
(n); 0 3
# entrée de désactivation de
1 a A 7
l’étape (n); 4
6
1
3 2
# sortie de l’action associée à 2 3
a B
5 2
l’étape( n);
P 1
# entrée de réceptivité.
1
AUTOMATIQUE
1 4 3
Fig. 41
©
EXERCICE 6
Quel est le nom et la
To
C1
fonction de chaque composant l10 l11
us
donné ci-dessous ?
dr
4 2
oi
1X14 1X12
ts
ré
M1 3 1 5
se
& Q
rv
é s
Fig. 42
au
EXERCICE 1
P
158
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
L’action sur DCY permet le cycle décrit par le grafcet PC (fig. 44). Le circuit de
commande de la doseuse est à base d’un séquenceur pneumatique dont le schéma
incomplet de la figure 45.
DCY
1 V H
h + b. DCY HR
To
3 12M1 4 2
14M1 12M1
us
L10
4 14M1
V 3 1 5
dr
M
L11
oi
≥1
ts
Fig. 44
ré
se
3 3 3 3 3 3
0 1 2 3 4
rv
a A a A a A a A a A
é s
a B a B a B a B a B
au
P 1 1 1 1 1 1
C
N
P
≥1
&
DCY
&
1 2
b
1 2
h
1 2
Fig. 45
159
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
# Questions
1- Déterminer, en se référant aux figures 44 et 45:
a. Les cellules pneumatiques utilisées;
b. Le type du distributeur qui organise les mouvements du Vérin;
2- Tracer sur une feuille format A4 le schéma du séquenceur.
SOLUTION
1- a Les cellules utilisées sont : 1 cellule NON; 1 cellule ET; 1 cellule OU.
1- b Le distributeur est du type 5/2 à pilotage pneumatique.
2- Schéma de câblage du séquenceur pneumatique:
AUTOMATIQUE
l10 l11
C 1 2
To
2 1
HR
us
4 2
14M1 12M1
dr
oi
ts
V M 3 1 5
ré
≥1
se
rv
é
3 3 3 3 3 3
0 1 2 3 4
s
au
a A a A a A a A a A
a B a B a B a B a B
C
N
P 1 1 1 1 1 1
P
≥1
&
DCY
&
1 2
b
1 2
h
1 2
160
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 2
On donne le grafcet d’un point de vue partie commande du bras manipulateur
(fig. 47) et le schéma du séquenceur pneumatique incomplet (fig. 49).
# Questions
En se référant au grafcet PC (fig. 48):
C1
C2 C4: préhension
©
To
us
Fig. 47
dr
oi
1 12M4
4- A quel élément sont branchés chacun des
s
l40
connecteurs d’entrée du séquenceur (donner la
au
3 14M2
connecteurs de sortie du séquenceur (donner la
P
161
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
.........
2
14M4
1
L21
S5: sortie du module n° 5
L20 S5 C4
3 1 5
4
1
AUTOMATIQUE
2
12M2
2
12M4
2
3 1 5
2
©
S1
1
L40
4
C2
To
us
14M2
1
dr
.........
2
L41
oi
ts
ré
L10 L11
se
2 1 1 2
rv
é
14M1 4 2 12M1
s
S5 .........
au
M1 3 1 5
C
.........
N
12M4
P
2 1 1 2
L40 ......... ...... ......... ...............
162
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
SOLUTION
1- On utilise 4 actionneurs (4 vérins à double effet)
2- Les éléments de la PO sont les quatre vérins et les capteurs des fins de courses
(distributeurs 2/2 à galets).
3- Les éléments de la PC sont les capteurs, DCY, les modules d’étapes et les dis-
tributeurs 5/2.
Les réponses aux questions 4; 5; 6 et 7 : sont données dans la figure 50.
S3 S4
14M2 S5 14M4
C2
C4
©
3 1 5
3 1 5
4
4
To
2
2
12M2 12M4
us
2
2
S5
1
S1
1
dr
L20 L40
oi
ts
L21
1
1
ré
2
2
L41
se
rv
L10 L11
é
2 1 1 2
s
au
14M1 4 2 12M1
S5 S2
C
N
M1 3 1 5 12M2
P
14M1
12M4 12M1 14M2 14M4
2 1 1 2
L40 L10 L21 L41 L11 L20
163
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 3
La machine, ci-contre, est destinée 0
à fermer des boîtes.
m
Le fonctionnement est décrit par le DCY
grafcet PC (fig. 52). La commande 1 1X14
est assurée par un séquenceur l11
électronique dont le schéma est
2 2X14
incomplet. Fig. 51
# Question: l21
En se référant au grafcet PC, tracer 3 2X12
AUTOMATIQUE
4 1X12
l10
To
Fig. 52
us
dr
oi
5V C1
5V
ts
l10 l11
Init
ré
12V 12V
se
R
4 2
rv
1X14 1X12
é s
& Q 3 1 5
M1
au
l21
5V
C
5V
N
Dcy Q R 1 3
&
P2X14
2 4
R
12V
l20
M2
Q R 1 3
&
3 1 5
2 4
2
12V
Q R 1 3
&
2X12
2 4
C2
5V
RAZ
Q R 1 3
&
2 4
R Fig. 53
164
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
SOLUTION
Schéma de câblage du séquenceur:
l21
5V
C1
5V
l11
2X14
l10
12V
l20
12V 12V
4 2 M2
©
To
1X14 1X12
3 1 5
4
M1 3 1 5
us
2
5V
12V
dr
Init
2X12
oi
R C2
ts
ré
se
& Q
rv
é
5V
s
Dcy
au
Q R 1 3
&
2 4
R
C
N
P
Q R 1 3
&
2 4
Q R 1 3
&
2 4
5V
RAZ
Q R 1 3
&
2 4
R Fig. 54
165
hapitre A3
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 1
Le bras manipulateur (fig. 1) est destiné à la manutention des pièces. L’action sur un
bouton de départ cycle DCY permet le cycle suivant: Montée ; avance ; préhension;
Recule; Rotation de la pince en sens horaire (14M3); Descente ; ouverture de la
pince; Rotation de la pince en sens trigonométrique.
# Chaque vérin est équipé de deux butées de fin de course désignées par Lxy
# Cette machine est commandée par un séquenceur pneumatique (fig. 55).
AUTOMATIQUE
# Questions :
1- Déterminer les éléments de la PO du bras manipulateur ?
©
2 1 1 2 2 1 1 2
é
s
au
M1 3 1 5 M2 3 1 5
P
B B
R
P
A A
Fig. 55
166
Manuel de cours
LOGIQUE SÉQUENTIELLE
EXERCICE 2
La machine, ci-dessous, est une perforatrice de papier carton. Elle est à base
de vérins pneumatiques dont les mouvements sont organisés par des électro-
distributeurs 5/2. La commande est assurée par un séquenceur électronique.
# Questions:
1- Déterminer le cycle décrit par l’outil de la perforatrice. Établir le grafcet PC
2- Déterminer les éléments de la PO et les éléments de la PC (donner la réponse
dans un tableau).
3- Tracer le schéma du séquenceur sur une feuille A4.
C2 C1
©
To
Tête de la perforatrice
us
Papier
dr
oi
Fig. 56
l21
ts
5V
ré
C1
5V
l11
2X
l10
se
14
12V
rv
l20
12V 12V
é
4 2 M2
s
au
1X14 1X12
3 1 5
M1 3 1 5
2
C
5V
N
12V
Init
P
2X12
R C2
& Q
5V
Dcy Q R 1 3
&
2 4
R
Q R 1 3
& Fig. 57
2 4
167
hapitre A4
LES MICRONCTRÔLEURS
MICROCONTRÔLEURS
I- Présentation
1- Présentation d’un microcontrôleur
2- Identification d’un microcontrôleur
3- Brochages d’un microcontrôleur
4- Critères de choix d’un microcontrôleur
II- Interruptions
III- Timers
CONTENU
leurs
us
1- Équations logiques
oi
2- Fonction mémoire
ts
3- GRAFCET
ré
4- Comptage
se
) OS A41,GHQWL¿HUXQPLFURFRQWU{OHXUjSDUWLUG¶XQV\VWqPHWHFKQLTXHRXGH
OBJECTIFS
A. INTRODUCTION
Les principales fonctions de la partie commande d’un système automatisé (fig. 1)
sont traiter des informations, commander et envoyer des signalisations. Ces fonc-
tions sont assurées par:
P roblème
Qu’est ce qu’un microcontrôleur?
Comment choisir un microcontrôleur?
Comment programmer un microcontrôleur?
Comment mettre en oeuvre un microcontrôleur ?
169
hapitre A4
LES MICRONCTRÔLEURS
Les microcontrôleurs sont utilisés dans les systèmes relevant des domaines de:
us
170
Manuel de cours
LES MICRONCTRÔLEURS
Logo
AVR, AVR32 et
Famille PIC et dsPIC MSP430
ARM
©
Chaque famille regroupe une grande variété de microcontrôleurs qui diffèrent prin-
cipalement par leurs fonctions, leurs tailles de mémoires et le nombre de broches
To
d’entrée/sortie.
us
nateur.
ts
ré
se
rv
és
au
C
N
P
171
hapitre A4
LES MICRONCTRÔLEURS
# Mémoire flash
La mémoire flash une mémoire réinscriptible. Elle conserve ses données lorsque
le microcontrôleur n’est pas alimenté. Elle est utilisée pour stocker le programme.
# Mémoire RAM
La mémoire RAM est une mémoire volatile (qui s’efface quand le microcontrôleur
n’est plus alimenté). Les variables utilisées au cours du programme y sont stockées;
# Unité de calcul
L’unité de calcul effectue toutes les opérations à une vitesse bien définie.
# Ports E/S ( Entrées/Sorties )
AUTOMATIQUE
V- /HVPLFURFRQWU{OHXUVGHW\SH3,&
oi
1- Identification
ts
Un microcontrôleur de type PIC est généralement identifié par une référence don-
née sous la forme suivante :
ré
se
de 2 à 5,5V
C
x
PIC xx LX xxx- yy I /
N
P
Gamme de
température
sans I: 0 à +70°C
Type de mémoire
avec I :-40 à +85°C
C: EPROM
CR:ROM
F: Flash
Référence du Gamme de
circuit au sein fréquence
de la famille -04 =4MHz
-20 =20MHz
172
Manuel de cours
LES MICRONCTRÔLEURS
# Exemples de boîtiers
Boîtier PDIP Boîtier SSOP
©
To
us
Exemples
ts
# 16F628
ré
# 16F84A
se
rv
3 16 3 16
s
Fig. 12 Fig. 13
N
P
173
hapitre A4
LES MICRONCTRÔLEURS
Fig. 15
il est nécessaire d’utiliser un signal d’horloge dont le
us
PIC pour fournir un signal d’horloge. On peut utiliser trois types d’oscillateurs ex-
oi
ternes:
ts
ré
OSC1
MHz selon le type de microcontrôleur; OSC2
rv
C1 C2
au
C
N
P
VDD
OSC1
# Un oscillateur (RC) OSC2
La fréquence de l’oscillation est fixée par VCC, R et C.
Elle peut varier légèrement d’un circuit à l’autre;
Ce type d’horloge n’est pas conseillé si on veut réaliser C2
des temporisations de précision.
Le constructeur recommande une résistance comprise
entre 3,3K et 100 K et un condensateur compris entre 20
pF et 300 pF.
174
Manuel de cours
LES MICRONCTRÔLEURS
OSC1
# Horloge externe
OSC2 F/4
Une horloge externe au microcontrôleur comme
GBF ou oscillateur à base de circuits intégrés.
GBF
Exemples
Pour le PIC 16F84A le port A est de 5 bits (RA0 à RA4);
us
Exemple 1
au
affectations suivant:
P
SENS NC NC NC E S E S S
PORTA NC NC NC RA4 RA3 RA2 RA1 RA0
TRISA - - - 1 0 1 0 0
Le mot binaire correspondant au registre TRISA est:
TRISA= ( 00010100)2 = ( 14)16= ( 20)10
affectations suivant:
SENS E S S S E E S S
PORTB RB7 RB6 RB5 RB4 RB3 RB2 RB1 RB0
TRISB 1 0 0 0 1 1 0 0
Le mot binaire correspondant au registre TRISB est:
175
hapitre A4
LES MICRONCTRÔLEURS
CMP2
CMP2 Sortie du comparateur 2*
se
176
Manuel de cours
LES MICRONCTRÔLEURS
17 RA0/AN0
AN0 Entrée analogique (-) du comparateur C1
oi
18 RA1/AN1
AN1 Entrée analogique (-) du comparateur C2
ré
se
comprise entre deux tensions de référence Vref- et Vref+ en une valeur numérique
s
La tension à convertir est délivrée par des détecteurs externes comme des cap-
teurs de lumière, de température, de vitesse, etc. Cette tension est appliquée à l’une
C
177
hapitre A4
LES MICRONCTRÔLEURS
- Éditeurs de programmes
- La possibilité de simuler le fonctionnement
- Le programmateur servant à transférer le programme vers le microcontrôleur
c. Contraintes économiques
Les contraintes économiques relatives aux microcontrôleurs sont:
- Coût du système de développement.
- Prix du microcontrôleur;
- Consommation en énergie.
- Caractéristiques d’un microcontrôleur
Le tableau suivant résume les caractéristiques de quatre microcontrôleurs:
AUTOMATIQUE
(mots)
Fréquence d’horloge max. 20 MHz 20 MHz 20 MHz 20 MHz
us
Sources d’interruptions 4 10 12 15
ré
CCP 1 1 2
s
Comparateur analogique 2 2 2
au
XI- Interfaçage
1- Nécessité
Dans les systèmes techniques commandés par des cartes électroniques à base
de microcontrôleurs, on rencontre le problème suivant:
La tension délivrée par les sorties du microcontrôleur ne convient pas à celle
nécessaire au fonctionnement des récepteurs à commander. D’où la nécessité d’uti-
liser un montage approprié pour adapter la tension à la sortie du microcontrôleur
à la la tension d’entrée du système à commander. Ce montage est appelé : circuit
d’interfaçage.
178
Manuel de cours
LES MICRONCTRÔLEURS
RA2/AN2/VREF 1 18 RA1/AN1
RA3/AN3/CMP1 2 17 RA0/AN0
RA4/TOCKI/CMP2 RA7/OSC1/CLCKIN
PIC 16 F628
3 16
RA5/MCLR/VPP 4 15 RA6/OSC2/CLKOUT
VSS 5 14 VDD Etage de puissance
RB0/INT 6 13 RB7/T1OSI
RB1/RX/DT 7 12 RB6/T1OSO/T1CKI
RB2/TX/CK 8 11
RB5
RB3/CCP1 9 10 RB4/PGM
©
Utilisation
To
us
b. Par transistor
dr
oi
Etage de puissance
RA2/AN2/VREF 1 18 RA1/AN1
ts
RA4/TOCKI/CMP2 RA7/OSC1/CLCKIN
PIC 16 F628
3 16
se
RB0/INT 6 13 RB7/T1OSI R
é
RB1/RX/DT 7 12 RB6/T1OSO/T1CKI
s
RB2/TX/CK 8 11
RB5
au
RB3/CCP1 9 10 RB4/PGM
C
N
P
c. Par optocoupleur
24V
RA2/AN2/VREF 1 18 RA1/AN1
RA3/AN3/CMP1 2 17 RA0/AN0
RA4/TOCKI/CMP2 RA7/OSC1/CLCKIN
PIC 16 F628
3 16
RA5/MCLR/VPP 4 15 RA6/OSC2/CLKOUT
VSS 5 14 VDD
RB0/INT 6 13 RB7/T1OSI
R
RB1/RX/DT 7 12 RB6/T1OSO/T1CKI 1 3
RB2/TX/CK 8 11
RB5
2 4
RB3/CCP1 9 10 RB4/PGM
179
hapitre A4
LES MICRONCTRÔLEURS
C. RÉSUMÉ
Un microcontrôleur est un circuit intégré programmable comportant
principalement dans le même boîtier :
- une unité de traitement ;
- une mémoire;
- des périphériques d·entrée sorties;
des modules complémentaires (comparateur, convertisseur analogique
numérique ...).
AUTOMATIQUE
(masse);
- un signal d·horloge pour À[er la vitesse de traitement. &ette horloge est
To
- un programme.
dr
D. EVALUATION
N
P
EXERCICE 2
1- Quel est le rôle de la broche VDD?
2- Quel est le rôle de la broche VSS?
3- Quel est le rôle de la broche MCLR?
4- Quel est le rôle des broches OSC?
180
Manuel de cours
LES MICRONCTRÔLEURS
EXERCICE 3
Donner la signification des codes:
1- 16F84A
2- 16F628
EXERCICE
Un microcontrôleur de code PIC 18 LF 4550-20 /P.
1- Quel est le nom du fabriquant et la famille de ce
circuit?
©
fonctionnement normal?
dr
SOLUTION
ts
Fabricant : Microchip
ré
Famille : high-end
se
Mémoire: Flash
Tension d’alimentation : 2V à 5.5V
rv
Horloge: 20MHz
au
EXERCICE 1
La figure ci-contre représente le brochage
d’un PIC 16F877, déduire le nombre de Ports:
- Entrées/ sorties logiques;
- Entrées analogiques;
- CCP( capture, comparaison PWM).
181
hapitre A4
LES MICRONCTRÔLEURS
EXERCICE 2
On veut réaliser un projet nécessitant treize entrées-sorties à l’aide d’un PIC
16F84, on dispose des données suivantes :
PORT A :
Broche RA0 : interrupteur de mise en service
Broche RA1 : sortie sur un buzzer
Broche RA2 : sortie sur une LED de signalisation
Broche RA3 : sortie sur un buzzer
Broche RA4 : sortie sur une LED de signalisation
AUTOMATIQUE
PORT B :
Broche RB0 : sortie sur une LED de signalisation
©
182
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
NOTIONS D’INTERRUPTION
A. PROBLÈME POSÉ
1- Présentation
Un enfant est occupé par un jeu sur son téléphone portable. Soudain un appel de
sa mère retentit et apparait sur l’écran. L’enfant doit répondre à l’appel de sa mère
sans pour autant perdre la suite de son jeu et améliorer son score.
©
To
us
dr
oi
ts
ré
se
rv
é s
déroulement d’un programme principal (le jeu) pour exécuter un autre programme
P
(la réponse à l’appel de la mère) à la fin duquel le programme principal reprend son
exécution à l’endroit où il a été interrompu.
3- Conclusion
La solution de ce problème fait appel à l’interruption.
B. INTERRUPTION
I- Définition
Une interruption est un événement qui provoque l’arrêt d’un programme en cours
d’exécution pour aller exécuter un autre programme appelé programme (ou routine)
d’interruption.
A la fin du programme d’interruption, le microcontrôleur reprend le programme
principal à l’endroit où il s’est arrêté.
183
hapitre A4
LES MICROCÔNTROLEURS
Suite d'instructions
X0
oi
...
ts
Xn
ré
Début de la procédure
se
d'INTERRUPTION
Instruction
rv
X0
é
s
au
Instruction
Xn-1 Fin du programme
principal
Instruction
Xn
Fin du programme
principal
184
Manuel de cours
LES MICROCÔNTROLEURS
Exemple
dr
RA2 1 18 RA1
RB0 du port B)
RA3 2 17 RA0
ré
MCLR 4 15 OSC2/CLKOUT
broche RB0 du port B quand elle
rv
VSS 5 14 VDD
est configurée en entrée.
é
RB0/INT 6 13 RB7
On peut déclencher cette
s
RB1 7 12 RB6
interruption par :
au
RB2 8 11 RB5
- Un front descendant sur RB0 RB3 9 10 RB4
(passage de l’état de l’entrée RB0
C
de 1 à 0)
N
Ce bit est un indicateur ou drapeau (Flag); il est mis à 1 si une interruption est
P
# Bit 0: RBIF = RB Port Change Interrup Flag bit. Ce drapeau doit être remis à
zéro par le programme.
1 = Quand au moins une entrée du port B (de RB4 à RB7) a changé d’état.
0 = Aucune entrée de RB4 à RB7 n’a changé d’état.
186
Manuel de cours
LES MICROCÔNTROLEURS
NB : dans le cas du 16F84 le bit 6 servira à gérer l’interruption causée par la fin
d’écriture dans l’EEPROM, il est donc impératif de revenir au document constructeur
pour plus de détails.
1 0 0 1 0 0 0 0
dr
oi
0 0 0 1 0 0 1 0
é
C. RÉSUME
s
au
/HQRPEUHG·LQWHUUXSWLRQGDQVXQPLFURFRQWU{OHXUGpSHQGGHVDIDPLOOHHW
N
GHVDUpIpUHQFH
P
/HVLQWHUUXSWLRQVSHXYHQWrWUHG·RULJLQHLQWHUQHRXH[WHUQH
/HVLQWHUUXSWLRQVVRQWJpUpHVSDUXQHQVHPEOHGHUHJLVWUHVIRQFWLRQGH
ODIDPLOOHHWODUpIpUHQFHGXPLFURFRQWU{OHXU/HVUHJLVWUHVOHVSOXVUpSDQGXV
sont :
,17&21HW237,21B5(*
D. ÉVALUATION
I- Contrôle des connaissances
EXERCICE 1
1- Qu’est ce qu’une interruption?
2- Quelles sont les différents types d’interruption?
3- Quelles sont les différentes sources d’interruption?
4- Est ce que deux microcontrôleurs de codes différents ont nécessairement le
187
hapitre A4
LES MICROCÔNTROLEURS
EXERCICE 2
1- Quelles sont les étapes de déroulement d’une interruption?
2- Quelle est la fonction du registre de configuration d’une interruption?
3- Quelles sont les différents types d’interruption?
4- Quelles sont les différentes sources d’interruption?
EXERCICE
Sur le tableau de bord d’un système technique la signalisation de la marche en
©
mode normal est assurée par le clignotement d’une lampe verte à une période de 2
secondes.
To
RA2 1 18 RA1
RA3 2 17 RA0
PIC 16 F84A
ts
RA4/TOCKI 3 16 OSC1/CLCKIN
MCLR 4 15 OSC2/CLKOUT
VSS 5 14 VDD
ré
RB0/INT 6 13 RB7
RB1 7 12 RB6
se
RB2 8 11 RB5
RB3 9 10 RB4
rv
é s
au
C
N
P
SOLUTION
Tableau d’affectation
Entrées Sorties
Système μC Système μC
Interruption INT/RB0 Lampe verte RA0
188
Manuel de cours
LES MICROCÔNTROLEURS
EXERCICE 1
$YHFXQHFRQ¿JXUDWLRQFRPPHVXLWGXUHJLVWUH,17&21SHXWRQDFWLYHUO¶LQ-
WHUUXSWLRQ,175%"-XVWL¿HUYRWUHUpSRQVH
EXERCICE 2
To
2QGpVLUHDFWLYHUOHVLQWHUUXSWLRQVUHODWLYHVDX7LPHUHWjO¶HQWUpH5%'p¿-
us
QLUODYDOHXUELQDLUHGHFRQ¿JXUDWLRQGXUHJLVWUH,17&21
dr
$¿QG¶DFWLYHUOHVLQWHUUXSWLRQVVXU5%HW5%j5%RQDHVVD\pOHVFRPEL-
se
1- 00011000
é
2- 10000011
s
3- 10000000
au
4- 10011011
5- 11100000
C
6- 01100111
N
EXERCICE 4
Un actionneur branché sur la broche RA2 d’un microcontrôleur 16F876 doit
fonctionner suite à une première action sur un bouton poussoir branché à la broche
RB0. Une deuxième action sur le même bouton entraine son arrêt.
1- Proposer un schéma pour la commande de ce récepteur.
2- Pour gérer ce type de situation, il est conseillé de faire appel aux possibilités
de l’interruption.
3- Expliquer l’avantage de gérer cette situation par interruption :
4- Définir le mot de configuration du registre INTCON
5- Tracer les algorigrammes correspondant
189
hapitre A4
LES MICROCONTRÔLEURS
LES TIMERS
A. INTRODUCTION
La fonction comptage et la fonction temporisation existent dans de nombreux
systèmes automatisés:
# La fonction comptage déclenche une décision suite à une information émise à
chaque fin du cycle;
# La fonction temporisation, elle aussi, déclenche une décision à la fin d’une du-
AUTOMATIQUE
P
ts
roblème
ré
B. TIMER 0
C
I- Définition
N
Le Timer0 (TMR0) est un module intégré dans les microcontrôleurs type PIC. Il
P
assure la fonction d’un compteur ascendant à 8 bits qui peut être chargé avec une
valeur initiale quelconque. Il s’incrémente à chaque coup de l’horloge interne jusqu’à
ce que le débordement ait lieu (passage de FF à 00) ; ou à chaque changement de
niveau logique sur la broche RA4. Le choix de la source d’incrémentation et donc du
mode de fonctionnement se fait par programmation.
comptage, ceci est précisé grâce au bit4 T0SE « pour Timer0 Source Edge select bit
é
» du registre OPTION_Reg.
s
les microcontrôleurs de type PIC ce diviseur de fréquence peut être attribué par
programmation soit au chien de garde (WatchDog : WDT), soit au TMR0 (mais pas
aux deux à la fois).
191
hapitre A4
LES MICROCÔNTROLEURS
©
To
us
# OPTION_reg
se
1- Registre OPTION_REG
rv
# le choix du front;
# le choix du Pull ups sur le Port B.
C
N
0 0 0 2
ts
0 0 1 4
ré
0 1 0 8
se
0 1 1 16
rv
1 0 0 32
é
1 0 1 64
s
au
1 1 0 128
1 1 1 256
C
N
visé par 1.
VII- Mise en œuvre du Timer0
1- En mode compteur
Dans ce cas de fonctionnement, le Timer0 s’incrémente soit au front montant soit
au front descendant de l’impulsion appliquée sur l’entrée d’horloge externe RA4.
Mode opératoire :
# Choisir la source d’incrémentation. Dans ce cas c’est la broche RA4. Ce choix
se fait en fixant le Bit5 (T0CS) à un niveau haut (1 logique)
# Choisir le front de déclenchement par le Bit4 (T0SE)
T0SE = 0 pour le front montant
T0SE = 1 pour le front descendant
# Attribuer le pré-diviseur au Timer0 ou au WatchDog par le Bit3 (PSA)
PSA = 0 pré-diviseur assigné au Timer0
PSA = 1 pré-diviseur assigné au watchdog
193
hapitre A4
LES MICROCÔNTROLEURS
# Fixer la valeur de la pré-division par une combinaison des Bits PS2, PS1 et
PS0 ( voir tableau du registre OPTION_REG).
Exemple 1 :
La figure, ci-dessous, représente un module de comptage de pièces amenées par
un tapis roulant. Ces pièces sont rassemblées en des lots de 24 éléments.
AUTOMATIQUE
©
To
us
dr
oi
ts
ré
se
rv
é s
au
Puisque le contenu du Timer0 est toujours inférieur à 255, les seuls bits à
prendre en compte sont T0CS = 1(source d’incrémentation : RA4), T0SE = 0 (front
montant) et prédiviseur assigné au WatchDog, donc PSA = 1.
Algorigramme correspondant : Dans ce cas de figure, il est conseillé d’utiliser
le logiciel de programmation gratuit (Logipic). Ce logiciel présente l’avantage de
permettre l’accès direct à tous les registres du microcontrôleur (chose non possible
sous FlowCode).
194
Manuel de cours
LES MICROCÔNTROLEURS
Rappelons que le registre TMR0 du Timer0 est à 8 Bits, donc à cette fréquence, ce
registre termine un cycle de comptage de 0 à 255 au bout de 256μs. Pour connaitre
©
NB :
us
Pour démarrer le comptage à partir d’une valeur différente de zéro, le TMR0 peut
être préchargé par une valeur initiale quelconque.
dr
Timer0 qui sort pour l’instant du cadre des programmes officiels !!!). Le débordement
est signalé par la mise à 1 du Bit2 (T0IF) du registre INTCON.
se
Ce Bit doit être remis à (0) par programmation pour détecter les débordements
rv
suivants.
é
Avec :
N : valeur initiale préchargée dans registre Timer0
Th : en μs
Fosc : Fréquence du quartz en Mhz
Exemple :
Pour un quartz à 4Mhz, le maximum de temps à compter durant un seul débordement
et avec une valeur initiale N nulle, est obtenu lors de l’utilisation du coefficient de pré-
division 256, soit : 256μs * 256 = 65,536ms ou en appliquant la formule précédente :
Th = 4*256*(256-0)*1 / 4 = 65,536ms
196
Manuel de cours
LES MICROCÔNTROLEURS
C. RÉSUME
dr
2 à 256.
au
D. ÉVALUATION
I- Contrôle des connaissances
EXERCICE N°1
Qu’est ce qu’un timer?
Quelles sont les fonctions remplies par un timer0?
EXERCICE N°2
Par quel moyen configure-t-on un timer?
Quels sont les modes d’utilisation d’un timer?
197
hapitre A4
LES MICROCÔNTROLEURS
Un compteur dont les événements à compter sont appliqués sur l’entrée RA4 du
microcontrôleur.
Ce compteur s’incrémente toutes les quatre impulsions à front montant.
Comment doit-on Configurer le registre Option_REG?
SOLUTION
Bit 7 Bit 6 Bit 5 Bit 4 Bit 3 Bit 2 Bit 1 Bit 0
RBPU INTEDG TOCS TOSE PSA PS2 PS1 PS0
AUTOMATIQUE
0 0 1 1 0 0 0 1
©
EXERCICE N°1
Choix du mode compteur / temporisateur.
dr
EXERCICE N°2
s
Dans le cas ou le timer n’utilise pas de prescaler (PSA=1) quelle sera la période de
positionnement du bit de fin de comptage (overflow) T0IF.
# Quelle valeur doit-on placée dans le TMR0 si nous souhaitons mesurer un
temps de 156μs.
# Proposer un tableau résumant le temps de débordement du Timer 0 en fonction
du prescaler utilisé (voir toutes les combinaisons PS2:PS0.
temps de débordement
PS2 PS1 PS0 Prédiv TIMER
TMR0 en (μs)
198
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
0 Attendre
réservoir rempli
:100006008312051C
2 Deplacer le pistolet
vers la droite
pistolet déplacé 0A28851C0A280614
3 Positionner le pistole
Pistolet Positionné
0B280610CC
:0400160003280C28
To
Commancer la peinture
4
Faire tourner l'antenne
parabolique
8 Remplir le réservoir 6
vers la Gauche LCD2
LM032L
réservoir rempli Pistolet deplacer
VDD
VSS
VEE
RW
RS
D0
D1
D2
D3
D4
D5
D6
D7
E
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
GND
VDD
AD0
AD1
AD2
AD3
AD4
AD5
AD6
AD7
AD1
AD0
AD2
1.2MHz A[8..15] U2
18
XTAL2
3 2
D0 Q0
* Un compresseur entraîné par un moteur
dr
30 4 5
ALE D1 Q1
31 7 6
EA D2 Q2
9 29 8 9
électrique Mo, RST PSEN
13
14
D3
D4
Q3
Q4
12
15
D5 Q5
17 16
* Un réservoir contenant le produit de peinture 1
P1.0 P3.0/RXD
10 18
D6
D7
Q6
Q7
19
Programme Codé
2 11
P1.1 P3.1/TXD
(niveau fixé 3
4
P1.2
P1.3
P3.2/INT0
P3.3/INT1
12
13
1
11
OE
LE
par deux positions b=1"niveau minimal " et h = 1 " 5
6
P1.4
P1.5
P3.4/T0
P3.5/T1
14
15 74LS373
7 16
P1.6 P3.6/WR
* Une moto-pompe pour le remplissage 8
P1.7 P3.7/RD
17
U3
80C51
...................................
oi
NAND_2
microcontrôleurs sont:
s
# La programmation en assembleur;
N
# La programmation graphique.
# NB : dans cette leçon, on se limite à la programmation graphique.
2ème étape : Compilation
La compilation consiste à traduire le programme source déjà édité en un langage
machine sous forme binaire ou hexadécimale.
3ème étape : Simulation
La simulation est une vérification virtuelle du comportement réel du système afin
de s’assurer que les résultats de commande par programme sont conformes aux
données du cahier des charges.
4ème étape : Transfert
Le transfert est une opération d’implantation d’un programme dans un
microcontrôleur. Le transfert d’un programme codé vers le microcontrôleur est
assuré par un programmateur approprié.
199
hapitre A4
LES MICROCONTRÔLEURS
B. PROGRAMMATION GRAPHIQUE
La programmation graphique est assurée par une très grande variété de logiciels.
Les logiciels destinés à la programmation graphique des microcontrôleur se
distinguent par :
# la gamme des microcontrôleurs gérés;
# le type de compilateur utilisé;
AUTOMATIQUE
Realizer
Plusieurs types Oui Oui Oui Non
rv
Multi-Prog
é
Exemple: algorithme de
N
Début
Mesurer Tf
Mesurer Tf
Tant que Tf < Tp
Activer micro-ondes
Mesure Tf
Fin Tant que Tf < Tp
Arrêter micro-ondes
Fin
Arrêter micro-ondes Activer micro-ondes
Il est souvent plus clair de présenter
l’algorithme sous forme d’un
graphe appelé organigramme ou fin
algorigramme.
200
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
Symboles utilisés
Symbole Désignation Symbole Désignation
Début, Fin Lecture ou écri-
Début, fin d’un pro- ture d’une don-
gramme ou interrup- née externe.
tion.
Branchement
Test, exploitation
Traitement interne
de conditions va-
Opération ou calcul
riables impliquant
sur des données dont
- le choix d’une
le résultat est stocké
©
leur.
représenter une
us
décision.
Limite de
dr
boucle
oi
Ce symbole en
ts
considérée comme
une simple opération. boucle.
rv
du symbole ont le
s
même idéntifica-
au
teur.
C
Symbole de
Préparation
N
renvoi
Pour exécuter une
P
Ce symbole re-
activité ultérieure, par- présente une sor-
exemple une interrup tie vers une autre
tion. partie du même
organigramme
201
hapitre A4
LES MICROCONTRÔLEURS
l’exécution de l’un ou de
l’autre des deux traitements.
©
cuté.
ré
Séquence répétitive ou
se
itérative
rv
Traitement « traitement »
s
N=x
N=N-1
202
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
C. RÉSUMÉ
/HV pWDSHV QpFHVVDLUHV j OD PLVH HQ ±XYUH G·XQH DSSOLFDWLRQ j EDVH GH
PLFURFRQWU{OHXUVVRQW
qUHpWDSH Édition
qPHpWDSHCompilation
qPHpWDSHSimulation
qPHpWDSHTransfert
qPHpWDSHEssai
/D SURJUDPPDWLRQ JUDSKLTXH HVW DVVXUpH SDU GHV ORJLFLHOV DSSURSULpV 8Q
SURJUDPPHHVWGpYHORSSpJUkFHjGHVV\PEROHVD\DQWFKDFXQXQVLJQLÀFDWLRQV
&HVVLJQLÀFDWLRQVVRQW
©
'pEXWÀQ
7UDLWHPHQW
To
/HFWXUHRXpFULWXUHGHGRQQpHV
us
7HVW
/LPLWHGHERXFOH
dr
6RXVSURJUDPPH
oi
3UpSDUDWLRQ
ts
5HQYRL
/HVGLIIpUHQWHVVWUXFWXUHG·XQSURJUDPPHHQODQJDJHJUDSKLTXHVRQW
ré
6WUXFWXUHOLQpDLUH
se
6WUXFWXUHDOWHUQDWLYH
rv
/DSURJUDPPDWLRQGHVVpTXHQFHVUpSpWLWLYHVHWGHERXFOHGHFRPSWDJH
é s
au
C
N
P
D. ÉVALUATION
I- Contrôle des connaissances
EXERCICE 1
1- Quelles sont les étapes nécessaires à la mise en œuvre d’une application à
base de microcontrôleur?
2- Représenter les symboles utilisés dans la programmation en langage gra-
phique.
3- Donner la signification de chaque symbole.
EXERCICE 2
Quelles sont les différentes structures d’un programme en langage graphique?
EXERCICE 3
203
hapitre A4
LES MICROCONTRÔLEURS
EXERCICES RÉSOLUS
AUTOMATIQUE
EXERCICE N°1
©
Mettre dans l’ordre les étapes nécessaires pour la mise en œuvre d’une application
à base de microcontrôleur.
To
us
réel
ts
SOLUTION
ré
choisir le microcontrôleur
rv
assembler
au
Compiler
simuler
C
transférer
N
environnement réel
EXERCICE N°2
Le compresseur d’un climatiseur est commandé par une carte électronique à base
de microcontrôleur dont le programme est édité graphiquement.
Le fonctionnement de ce compresseur dépend des variations de température (T)
dans son environnement :
Si la température régresse à une valeur minimale prédéfinie (Tmin), le compresseur
est mis à l’arrêt.
Si la température atteint une valeur maximale prédéfinie, le compresseur est mis
sous tension.
204
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
SOLUTION
Compresseur à
l’arrêt
T Non
> Tmax
Oui
Compresseur sous
tension
©
To
Non
us
T< Tmin
Oui
dr
Fig. 3
oi
EXERCICE N°3
ts
DÉBUT
FAIRE variable N = 10
se
Boucle
1
FIN TANT QUE Entrée
FIN
C
A0->a
Traduire l’algorithme en un algorigramme.
N
Entrée
P
A1->b
Décision
Si
a=1
Non
? Décision
Si
Sortie b=1
Non
1 ->B0 ?
EXERCICE N°4 Sortie Sortie
Un actionneur est piloté par une carte 1 ->B0 0 ->B0
électronique à base d’un microcontrôleur
16F84. Il est branché sur la broche RB0
d’un microcontrôleur 16F84. La commande
est assurée par deux interrupteurs a et b. Boucle
205
hapitre A4
LES MICROCONTRÔLEURS
B5
B4 B0 B1 B2
B3
Voie A Voie A
B3
B2 B1 B0 B4
AUTOMATIQUE
B5
©
Voie B Fig. 5
To
us
dr
EXERCICE N°5
oi
On désire gérer les feux de croisement de deux voies A et B selon les deux modes
ts
Jour et Nuit
ré
b7 b6 b5 b4 b3 b2 b1 b0
rv
0 0 V O R V O R
és
- - Voie B Voie A
au
Voie A V O R R R R Voie A O
Voie B R R R V O R Voie B O
Temps 4s 2s 1s 4s 2s 1s Temps 1s 1s
206
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
Voie A V O R R R R Voie A O
Voie B R R R V O R Voie B O
Temps 4s 2s 1s 4s 2s 1s Temps 1s 1s
207
hapitre A4
LES MICROCONTRÔLEURS
A. PROBLÈME
L’accès à une salle d’exposition est assuré par
une porte coulissante automatique.
La commande est assurée par une carte
électronique à base de microcontrôleur.
Comment sont-ils gérés:
# L’accès à cette salle?
AUTOMATIQUE
# Pendant la nuit, l’ouverture de la prote est assurée par un code secret saisie à
oi
208
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
a. Organigramme
BEGIN
1ère Solution :
En faisant des tests sur les While
différentes variables. Input
A0->a
Input
A1->b
Input
A2->j
if Yes
j=1
?
©
if No
No a=1
To
?
if No Yes
b=1 Output
Output
us
? 1 ->B0
Yes
Output
0 ->B0
Output
dr
1 ->B0 0 ->B0
oi
ts
ré
se
END Fig. 2
rv
2ème Solution :
é
BEGIN En utilisant l’icône Calcul. Dans cette icône, il faut saisir les
équations logiques de sorties en fonction des variables d’entées ,
C
While
P
Input
A0->a
Input
A1->b
Input
A2->j
Calcul
Km=(Not(j)...
KM = (NOT(j) AND b) OR (j AND a)
Output
1 ->B0
END
Fig. 3
209
hapitre A4
LES MICROCONTRÔLEURS
3ème Solution :
En faisant un test sur un port entier à condition BEGIN
d’associer toutes les entrées à ce même port.
n J a b KM While
0 0 0 0 0 Input
1 0 0 1 1 PortA->Km
2 0 1 0 0
3 0 1 1 1 If
Yes
(Km=1)
4 1 0 0 0
AUTOMATIQUE
or
5 1 0 1 0 No Output Output
6 1 1 0 1 00 ->B0 1 ->B0
©
->B0
7 1 1 1 1
To
us
Fig. 4
dr
END
oi
4ème Solution :
ts
n J a b KM
rv
0 0 0 0 0
é
1 0 0 1 1
s
2 0 1 0 0
au
3 0 1 1 1
BEGIN
C
4 1 0 0 0
N
5 1 0 1 0
P
While 6 1 1 0 1
Input 7 1 1 1 1
PortA->Km
Switch =1 =3 =6 =7
Km
No
Output Output Output Output Output
0 ->B0 1 ->B0 1 ->B0 1 ->B0 1 ->B0
END Fig. 5
210
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
(au dessus de 1kHz généralement) les colonnes du clavier (en positionnant par
oi
exemple une seule colonne à la fois à «1L»). Les lignes étant naturellement au 0L,
ts
si une ligne passe à « 1L » cela signifie qu’une touche est appuyée et il suffit de
ré
prendre l’état logique des lignes et colonnes pour identifier le code de la touche.
se
rv
é
T1 T2 T3
C
N
Ligne 1
P
T4 T5 T6
Ligne 2
T7 T8 T9
Ligne 3
T10 T0 T11
Ligne 4
Fig. 7
211
hapitre A4
LES MICROCONTRÔLEURS
D2
9 21
R2
OSC1/CLKIN RB0/INT
10 22
OSC2/CLKOUT RB1 10k
1 23 LED-BIRG
MCLR/Vpp/THV RB2
24
RB3/PGM
2 25
RA0/AN0 RB4
3 26
C3
1uF
4
5
6
RA1/AN1
RA2/AN2/VREF-
RA3/AN3/VREF+
RA4/T0CKI
RB5
RB6/PGC
RB7/PGD
27
28 BEGIN
7 11
RA5/AN4/SS RC0/T1OSO/T1CKI
12
RC1/T1OSI/CCP2
13
RC2/CCP1
14
RC3/SCK/SCL
15
RC4/SDI/SDA
16
RC5/SDO
RC6/TX/CK
RC7/RX/DT
17
18 Code=1964
1
3
AUTOMATIQUE
A 1 2 3
B 4 5 6
While 1
C 7 8 9
Fig. 8
©
D 0 #
Routine 1
To
us
If
3- Organigramme
dr
n<>255
On utilise deux variables n et m: ?
oi
If
une touche du clavier. n=10
ré
un code.
s
Touche actionnée n m
au
If
aucune 255 0 m=code
C
?
7 7 0*10+7=7
N
5 5 7*10+5=75
P
1 ->Port A 2->Port A
2 2 75*10+2=752
3 3 752*10+3=7523
* 10 0 Whilen
While
n<>255
Routine 2
END Fig. 9
212
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
©
To
L’ouverture et la fermeture de la porte sont décrites par les deux grafcets ci-
dessous.
dr
oi
ts
0 X0
ré
2 Attente X2 Attente
C
N
213
hapitre A4
LES MICROCONTRÔLEURS
BEGIN
While 1
AUTOMATIQUE
Input
B1->a
©
To
If
a=1
Yes tn-1
? Output
us
No 1 ->A0 Xn Action n
dr
Input
oi
B2 ->Ou
ts
While
Ou=0
ré
Output
se
0 ->B0
rv
if
é
Input
s
tn-1=1 No
B1 ->a
au
?
If
Yes
C
Yes
a=0
Output
N
?
No 1 ->A1 Action n
P
Input
B3 ->Fr
Fig. 14
While
Fr=0
Output
0 -> A1
END Fig. 13
214
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
Calculation
X1= X0.a + X2.X1 X0=1
oi
X1=0
ts
While 1
X2= X1.Ou + X3.X2
se
Input
rv
B1 ->a
X2 = (X1 AND Ou) OR ( NOT(X3) AND X2 )
é
Input
s
Input
X3 = (X2 AND NOT(a)) OR (NOT(X0) AND X3)
C
B3 ->Fr
N
P
Calculation
X0=(X3 AND...
X1=(X0 AND...
Output
X1 ->A0
Output
X3 ->A1
Loop
Fig. 16
END
215
hapitre A4
LES MICROCONTRÔLEURS
Interrupt
Enable
INT RBO
dr
Autoriser
l’interruption RB0
oi
Calculation
X0=1 5 -> PORTA Ouvrir la porte
ts
Loop
B2 -> Ou
se
While 1
rv
Input
While Jusqu’a ce
é
ouverte
au
Input
Affecter les
B2 ->Ou entrées
C
Input
N
reste allumée
Calculation
X0 = (X3 AND.... Équations des
X1= (X0 AND.... étapes GRAFCET B4 ->Dcy
Output
Jusqu’a ce quele
X1 -> A0 While
bouton Dcy soit
Commander Dcy=1
Output
actionné
les sorties
X0=1
X3 -> A1 X1=0 Initialiser les
Loop étapes Grafcet
0 ->PORTA
END
END Fig. 19
216
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
C.
us
BEGIN
dr
Code C
Tmr0 =0;
oi
Code C
Option_reg=0x38;
rv
TRISB=0x00;
é s
au
C
END
N
Fig.21
P
217
hapitre A4
LES MICROCONTRÔLEURS
VDD
VSS
VEE
RW
RS
D0
D1
D2
D3
D4
D5
D6
D7
# Mode 8 bits : les données sont envoyées à
E
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
l’afficheur sur les broches D0 à D7.
# Mode 4 bits : les données sont envoyées à
l’afficheur sur les broches D4 à D7.
Fig. 22
Typiquement l’afficheur LCD doit être connecté au microcontrôleur via les broches
suivantes:
Broche LCD Data1 Data2 Data3 Data4 RS Enable R/W
Broche μC B0 B1 B2 B3 B4 B5 à la masse
6- Application BEGIN
Pour afficher le mot «technologie» proceder comme suit:
# Créer la routine « Start ». Elle permet de préparer l’afficheur LCDDisplay
Start
pour fonctionner. LCDDisplay
# Créer la routine « Cursor » avec comme paramètres : 0,0 Cursor(0,0)
218
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
BEGIN
Code C
Option_reg=0x38;
LCDDisplay VFC_N=tmr0;
option_reg=0x38;
Start
VFC_N=tmr0;
Code C LCDDisplay
Tmr0=0; Cursor (0,0)
Loop
©
LCDDisplay
While 1 PrintNumber (N)
To
us
dr
Fig.24
oi
END
ts
ré
C. ÉVALUATION BEGIN
se
rv
While 1
EXERCICE N°1
é
A1->b
l’organigramme ci-contre
S est une variable logique
C
A2->c
associée à RB0.
N
P
A3->d
If
a=1
?
If
If c=1
b=1 ?
?
1->B0 0->B0 If
d=1
? 0->B0
1->B0 0->B0
Fig. 27
END
219
hapitre A4
LES MICROCONTRÔLEURS
EXERCICE N°2
Déduire l’équation de RB0 en fonction de RA0,RA1 et RA2.
BEGIN
While 1
PortA -> S
Switch
=5 =6
AUTOMATIQUE
S
©
Fig. 28
dr
END
EXERCICE N°3
oi
ts
# un directeur (D);
# trois adjoints A, B, C.
se
BEGIN
Lors des réunions, les décisions sont prises par la
rv
majorité. 1 While
é
A0 ->a
des voix, celle du directeur compte double.
a- Concevoir un dispositif logique permettant l’affichage
C
A1 ->b
du résultat du vote sur une lampe R.
N
A2 ->c
c- Réaliser l’organigramme correspondant à R.
A3 ->d
If .........
R=1 R=0
R->B0
Fig.29
END
220
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
EXERCICE N°4
On donne le grafcet codé microcontrôleur d’un système automatisé.
1- Peut on utiliser un PIC16F84 pour commander ce système ?. Justifiez votre
réponse.
2- Retrouver la configuration des deux ports utilisés.
3- Traduire ce grafcet par un algorigramme en utilisant des blocs calculs.
X0
RA0
X1 RB0 X5 RB3
©
To
RA1 RA5
us
X2 RB1 X6 RB4
RA3 RA2 RA6
dr
oi
X3 RB2 X7
ts
RA4
ré
X4
se
rv
Fig. 30
é
=1
s
au
EXERCICE N°5
On désire équiper une ancienne automobile par un avertisseur (V=1) qui permet
C
BEGIN
LCDDisplay
...................... 1
AUTOMATIQUE
1 While
LCDDisplay
2
©
......................
To
Affectation
us
If No
dr
M=1
?
oi
ts
If No
P=1
ré
? LCDDisplay
9 ......................
se
If No
rv
If No C=1
?
é
C=1
? 5 4 3
s
LCDDisplay
......................
LCDDisplay LCDDisplay
au
8 ...................... ......................
LCDDisplay LCDDisplay
...................... 6
C
......................
N
LCDDisplay
...................... 7
P
Fig.31
END
222
Manuel de cours
LES MICROCONTRÔLEURS
EXERCICE N°6
Ctp est une variable de type Int ( de -32768 à 32768)
Analyser cet organigramme et déduire ses effets sur les Leds branchées sur le
port B.
BEGIN
Cpt =1
While 1
If
Cpt=256
©
?
No Cpt=1
To
us
Cpt ->PortB
dr
Cpt=Cpt*2
oi
ts
500 ms
.
ré
se
Fig. 32
rv
END
é s
au
C
N
P
223
hapitre
hapitre B1
1- Constitution
2- Principe de fonctionnement
3- Symbole
II- Caractéristiques
1- Nombre de phases
DU PROGRAMME
5- Pas angulaire
us
6- Commutation
7- Mode de fonctionnement
dr
oi
2- Par microcontrôleurs
se
rv
és
au
C
N
P
) OS B11,GHQWL¿HUXQPRWHXUSDVjSDVGDQVXQV\VWqPH
DU PROGRAMME
technique.
OBJECTIFS
A. PROBLÈME POSÉ
Les photos ci-dessous représentent quatre systèmes techniques :
©
To
us
D’après ces observations les mouvements des organes ou des objets sont soit de
N
Les actionneurs associés aux systèmes ci-dessus sont des moteurs électriques.
Cependant, ces moteurs ne sont pas de même type car:
# Les moteurs, entrainant l’hélice et le foret, produisent un mouvement continu;
# Le moteur qui entraine l’objectif et celui qui déplace la feuille, produisent un
mouvement discontinu.
225
hapitre B1
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
Ou Ou
CONVERTIR
Impulsions électriques) Pas angulaire)
dr
oi
ts
ré
# Soit des moteurs alimentés par des tensions sous forme d’impulsions
é
laire.
au
P
N
226
Manuel de cours
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
Éléments du Bobines
stator
©
To
us
dr
Rotor
oi
ts
ré
1- Constitution
Le moteur pas à pas est constitué de deux parties:
se
# Une partie fixe appelée stator qui est constitué par un cylindre métallique fer-
rv
reux où sont fixées des bobines en fil de cuivre. Le cylindre ferreux canalise le
é
# Une partie mobile appelée rotor comportant toujours, un nombre paire d’ai-
au
mants permanents.
C
REMARQUE: Il existe, sur le marché, d’autres types de moteurs pas à pas, tel que
N
P
les moteurs pas à pas à réluctance variable et les moteurs pas à pas hybrides.
2- Symbole
M
3- Utilisation
Associé à un mécanisme, le moteur pas à pas lui permet donc un positionnement
précis. De nombreuses applications industrielles utilisent les moteurs pas à pas telles
que :
# en robotique : servomécanismes
# en micromachine: micro tour, micro fraiseuse,….
# en micro- informatique : lecteurs de disquettes, disque dur, imprimantes, tables
traçantes…etc.
# dans le domaine médical : pousse seringue,…….
227
hapitre B1
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
1- exemple de fonctionnement:
Les schémas ci-dessous représentent la structure interne d’un moteur pas à pas à
aimant permanent. Son stator comporte 4 bobines ou 4 phases, son rotor comporte
2 pôles ou une paire de pôles. Ces schémas montrent les différentes positions prises
par le rotor.
©
To
us
dr
Position 1 Position 2
oi
ELECTROTECHNIQUE
ts
ré
se
rv
é s
au
C
N
Position 4 Position 3
P
Observations:
# Quand la bobine A est parcourue seule par un courant i, le pole sud du rotor est
en face de la bobine A;
# De même pour les bobines B, C et D, le pole sud du rotor effectue une rotation
de 90° et se positionne en regard de la bobine alimentée par le courant i;
# Lorsqu’on alimente à chaque fois une seule bobine selon l’ordre
A-B-C-D-A, le rotor effectue un tour complet dans le sens horaire.
On parle de séquence d’alimentation A-B-C-D-A;
# Pour inverser le sens de rotation du moteur, il suffit d’inverser la séquence
d’alimentation des bobines selon l’ordre A-D-C-B-A. le rotor tourne alors dans
le sens antihoraire.
228
Manuel de cours
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
2- explication:
On remarque que le pole sud du rotor effectue un pas de 90° pour se positionner
en face de la bobine alimentée par le courant i. On en déduit que la bobine exerce
une force d’attraction sur le pole sud et se comporte comme un aimant.
i
us
de flux tout en respectant le fait que deux pôles de mêmes noms se repoussent et
ré
# Exemple 1
rv
N
N
# Exemple 2
P
Quand les
deux bobines
S sont alimentées,
l’aiguille aimantée
se positionne au
milieu où règne le maximum de flux (figure).
N
c. Conclusion
N
unidirectionnelle.
To
ts
ré
symétrique);
s
au
unidirectionnelle)
N
P
# Le nombre de pas angulaires par tour est égal à 4, on le note par Np/t = 4
360 360 π
αp = = = 90 ° = rd
Np/t 4 2
230
Manuel de cours
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
S N
N S
©
To
Position 1 Position 2
us
dr
oi
ts
S N
ré
se
N S
rv
és
au
Position 4 Position 3
C
360 360
αp = = = 90 °
Np/t 4
231
hapitre B1
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
i
a1 1 a1 1
S
4 2 4 2
S
N
a2 3 a2 3
©
i
To
b1 b2 b1 b2
Position 1 Position 2
us
dr
a1 a1
oi
1 1
ELECTROTECHNIQUE
N
ts
4 2 4 2
N
S
S
i
ré
a2 3 a2 3
se
rv
é
i
s
b1 b2 b1 b2
au
Position 4 Position 3
# Durant un tour, une seule bobine est alimentée à chaque pas, c’est le
N
fonctionnement symétrique;
P
# Le courant i change de sens dans les deux bobines, il est bidirectionnel d’où le
nom commutation bidirectionnelle symétrique;
# Les figures 1 et 3 montrent que le courant i dans la bobine A change de sens.
Pour cela, il y a changement de poles en regard de la position 1: pole nord sur la
figure 1 et pôle sud sur la figure 3;
# Le moteur effectue 4 pas par tour : Np/t = 4;
# Le pas angulaire est: 360 360
αp = = = 90 °
Np/t 4
232
Manuel de cours
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
4 1
# À chaque pas, deux phases sont
S
alimentées. Le fonctionnement est donc
To
N
3 2
symétrique; a2
us
bidirectionnelle ;
oi
# Np/t = 4. b1
i
b2
ts
360 360
αp = = = 90 °
se
Np/t 4
rv
Dans le premier cas le rotor est soumis à chaque pas à la force magnétique produite
é
par la bobine alimentée. Par contre dans le deuxième cas le rotor est sollicité à
s
la résultante des deux forces produites par les deux bobines. Ceci a pour effet
au
pas à un autre. C’est le mode asymétrique. Le courant peut être soit unidirectionnel
soit bidirectionnel.
2Q UHPDUTXH TXH FH W\SH GH FRPPXWDWLRQ FRPELQH OHV GHX[
cas étudiés en B-III-1-a.
233
hapitre B1
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
6 N 4
Le tableau suivant présente la séquence 5
Bobines alimentées A AB B BC C CD D DA
©
Position du rotor 1 2 3 4 5 6 7 8
To
# Np/t = 8;
oi
# Le pas angulaire:
ELECTROTECHNIQUE
ts
360 360 π
αp = = = 45° = rd
Np/t 8 4
ré
# Par comparaison avec le mode pas entier, le nombre de pas par tour est
se
commutation unidirectionnelle.
é s
2Q UHPDUTXH TXH FH W\SH GH FRPPXWDWLRQ FRPELQH OHV GHX[ FDV
pWXGLpVHQ%,,,E
234
Manuel de cours
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
6 N 4
a2 5
b1 b2
©
Bobine(s) alimentée(s) A AB B AB A AB B AB
To
a1 a2 a2 a1
us
Entrée(s) courant(s) a1 b2 a2 b1
b2 b2 b1 b1
dr
Position du rotor 1 2 3 4 5 6 7 8
oi
ts
αp = = = 45° = rd
# Np/t 8 4
é s
D’après les paragraphes précédents, on remarque que le nombre de pas par tour
N
dépend:
P
Np/t =m.p.K1.K2
Avec:
# K1 = 1 si la commutation est unidirectionnelle et K1 = 2 si la commutation est
bidirectionnelle.
# K2 = 1 si le mode de fonctionnement est symétrique et K2 = 2 si le mode de
fonctionnement est asymétrique.
235
hapitre B1
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
360 2π
αp = =
Np/t Np/t
2- La vitesse
La vitesse d’un moteur pas à pas dépend de la fréquence des impulsions d’horloge:
3- Le sens de rotation
Pour inverser le sens de rotation d’un moteur pas à pas il suffit d’inverser l’ordre de
la séquence de commutation.
©
+Vcc
V- Etage de puissance
To
us
Phase
Pour le moteur pas à pas, les Diode du moteur
préactionneurs utilisés sont des
dr
transistors.
oi
IB
ELECTROTECHNIQUE
T
ts
La diode protège le
é
transistor
1- Cas du moteur unipolaire:
s
au
+ Vcc
a. Schéma
de principe
C
N
Bobines du
A B C D
P
QA
La figure T1
ci-contre QB
représente le CIRCUIT
schéma de DE COMMANDE QC
T2
principe de
QD
l’alimentation
d’un moteur T3
unipolaire.
T4
Préactionneurs
ou étage de puissance
236
Manuel de cours
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
b. Analyse du fonctionnement
A partir du schéma de principe ci-dessus, on remarque que l’état saturé ou bloqué
de chaque transistor dépend des sorties QA, QB, QC et QD.
Par exemple:
# si Q A= 0, le transistor T1 est bloqué (T1=0) et la bobine A n’est pas alimentée;
# si Q A= 1, le transistor T1 est passant (T1= 1) et la bobine A est alimentée.
Dans le cas de l’alimentation d’une seule bobine et pour la séquence d’alimentation
A-B-C-D, on a la table de fonctionnement suivante :
QA QB QC QD T1 T2 T3 T4 Phase alimentée
1 0 0 0 1 0 0 0 A
©
0 1 0 0 0 1 0 0 B
0 0 1 0 0 0 1 0 C
To
0 0 0 1 0 0 0 1 D
us
a. schéma de principe
oi
ts
+Vcc +Vcc
ré
T1 T3 T5 T7
se
Q1 Q3 Q5 Q7
rv
é
Phase A Phase B
s
a1 a2 b1 b2
au
C
Q4 Q2 Q8 Q6
N
P
T4 T2 T8 T6
b. Analyse du fonctionnement
Phase Entrée du
T1 T2 T3 T4 T5 T6 T7 T8
alimentée courant
1 1 0 0 0 0 0 0 A a1
0 0 0 0 1 1 0 0 B b1
0 0 1 1 0 0 0 0 A a2
0 0 0 0 0 0 1 1 B b2
237
hapitre B1
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
L’étude du circuit de puissance montre que les phases du moteur pas à pas sont
alimentées à travers des transistors. Pour commander ces transistors, leurs bases
sont connectées aux sorties (QA, QB ,QC…) du circuit de commande. Celui-ci est à
base de circuits intégrés spécialisés ou à base de microcontrôleurs.
a. Schéma de principe
VCC1 RX VCC2
©
14 4 13
18
411 9036 3 SAA 1027
To
HSH
1027
SAA
CTR2 X/Y
us
6 Q1
C 15 HNIL/CML 1+ 1- 0/3
dr
8 Q2
1 1 1/2 OUTPUT
oi
M 3 HNIL/CML M1 CT DRIVERS
ELECTROTECHNIQUE
STAGES
9 Q3
ts
SAA 1027
2 2 0/1
ré
11 Q4
R 2 HNIL/CML 2/3
CT=0
se
rv
b. Description du schéma
C
238
Manuel de cours
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
2 RA3/AN3/CMP1 RA0/AN0 17
3 RA4/T0KI/CMP2 RA7/OSC1/CKIN 16
4 RA5/*MCLR/VPP RA6/OSC2/CK 15
5 14 A B C D
6 RB0/INT RB7/T1OSI/PGD 13
7 RB1/RX/DT RB6/T1OSO/T1CKI/ 12 R R R R
8 RB2/TX/CK RB5 11
9 RB3/CCP1 RB4/PGM 10
QA QB QC QD
©
To
us
b. Description
Le schéma montre que les broches RB0, RB1, RB2 et RB3 sont configurées en
dr
Les broches RA0 et RA1 sont configurées en entrées. RA0 reçoit la valeur logique
ré
C. RÉSUMÉ
é s
/H PRWHXU SDV j SDV HVW FRQVWLWXp G·XQ VWDWRU HW G·XQ URWRU j DLPDQWV
au
'HX[PRGHVGHIRQFWLRQQHPHQW
N
# 0RGHGHIRQFWLRQQHPHQWV\PpWULTXHVLG·XQSDVjXQDXWUHOHQRPEUHGH
P
239
hapitre B1
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
D. EVALUATION
I- Contrôle de connaissances
1- La séquence d’alimentation d’un moteur pas à pas est la suivante:
AB-BC-CD-DA-AB.
Quel est le mode de fonctionnement de ce moteur?
2- Pour entrainer un moteur pas à pas dans le sens horaire, on utilise la séquence
AB-B-BC-C-CD-D-DA-A-AB.
Déterminer la séquence qui permet d’entrainer ce moteur dans le sens anti ho-
raire.
©
ts
mode :
P
a. pas entier;
b. demie-pas.
Quelle est la réponse correcte?
7- La table de fonctionnement des bobines d’un moteur pas à pas est la suivante:
A B C D
1 1 0 0
0 1 1 0
0 0 1 1
1 0 0 1
1 1 0 0
EXERCICE N°1
La figure suivante représente le schéma interne
d’un moteur pas à pas à aimants permanents 1
ayant deux pôles au rotor. 8 2
la position du rotor? 6
5
4
autre.
oi
du rotor dans le sens horaire, quelles sont les positions occupées par le rotor?
ré
'pGXLUHODYDOHXUGXSDVDQJXODLUHĮS
b. Quelle est la séquence d’alimentation des bobines pour obtenir le sens
se
antihoraire?
rv
c. Déterminer le nombre de pas par tour (Np/t) dans ce cas. Vérifier la valeur du
é
a1
EXERCICE N°2
1
8 S 2
7 3
N
On donne ci-contre le schéma d’un moteur pas a2
6
5
4
241
hapitre B1
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
2- Quelle est la bobine alimentée lorsque le rotor est en position 3 et par quelle
borne entre le courant?
3- Combien de bobines sont alimentées lorsque le rotor prend la position 2, 4, 6
et 8?
4- Si le rotor est en position 6, par quelles bornes les courants entrent dans les
bobines A et B?
EXERCICE N°3
dr
ts
+Vcc +Vcc
ré
T1 T3 T5 T7
se
Q1 Q3 Q5 Q7
rv
Phase A Phase B
é
a1 a2 b1 b2
s
au
Q4 Q2 Q8 Q6
C
T4 T2 T8 T6
N
P
242
Manuel de cours
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
tées à chaque pas. Le nombre de bobines alimentées est constant, donc le mode
ré
EXERCICE N°1
au
1- Position n° 1
C
2- Bobines B et C
N
243
hapitre B1
MOTEUR PAS À PAS À AIMANT PERMANENT
a. La commutation est unidirectionnelle asymétrique, ce qui donne K1=1 et K2=2.
RQD1SW ..P3 ĮS
EXERCICE N°2
©
1- En position 1 la bobine alimentée est A; le courant entre par la borne a1 pour que
A crée un pole nord en face du rotor.
To
2- Lorsque le rotor est en position 3 la bobine alimentée est B, le courant entre par
us
la borne b2.
3- Lorsqu’on alimente deux bobines en même temps, le rotor prend les positions
dr
médianes 2, 4, 6 et 8.
oi
4- Pour obtenir la position 6 il faut créer des pôles nord en face des positions 5 et
ELECTROTECHNIQUE
ts
7. Pour cela le courant dans la bobine A entre par la borne a2 et dans la bobine B
ré
b. Une seule bobine est alimentée à chaque pas, les positions sont 1, 3,5 et 7.
s
au
EXERCICE N°3.
1- Commutation bidirectionnelle asymétrique : K1=2 et K2=2 , m=2, p=1 d’où
C
4- Pour que le rotor occupe la position 8 il faut que les deux bobines A et B soient
alimentées.
La bobine A doit produire un pole nord en face de la position 1, pour cela le courant
entre par la borne a1, les transistors saturés sont T1 et T2;
244
hapitre C1
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
5- Amplificateur inverseur
©
) OS C11,GHQWL¿HUXQ$/,jSDUWLUG¶XQHFDUWHGHFRPPDQGHHWRX
OBJECTIFS
A. PROBLÈME POSÉ
La figure 1 montre un système technique constitué d’un microphone, un «ampli»
et de deux haut parleurs appelés aussi baffles. La figure 2 représente un schéma
synoptique de ce système.
Système Ampli
©
To
Fig. 2
ts
ré
se
1- Fonction du système
rv
A l’entrée du système, le microphone reçoit un signal sonore faible telle que une
é
voix. A la sortie le baffle reproduit le même son, mais plus fort. On en déduit que la
s
fonction du système est de rendre le son plus fort. On dit qu’il amplifie le son.
au
Ainsi, DPSOLÀHUXQVLJQDOF·HVWDXJPHQWHUVRQDPSOLWXGH
C
/HV\VWqPHpWXGLpHVWXQDPSOLÀFDWHXUGHVRQ
N
P
ELECTRONIQUE
2- Fonction de l’ampli
La fonction du microphone est de transformer un signal sonore en un signal
électrique de faible amplitude. Pour cela, on a besoin d’un circuit électronique qui
amplifie l’amplitude de ce signal. La fonction de ce circuit électronique, appelé
«ampli» ou amplificateur, est d’amplifier un signal électrique, c’est un amplificateur
électronique. Son modèle fonctionnel est le suivant:
Marche/Arrête WE
Amplificateur Electronique
246
Manuel de cours
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
Fig. 3
us
7
Q12 Q13
ts
Q8 Q9 VS +
Q14
ré
se
Non-inverting Inverting
input Q1 input
Q2 4.5 kΩ
rv
Q16 Q17
3 2
30 pF
é
Q3 Q4 25 Ω 6
39 kΩ
s
7.5 kΩ Output
au
50 Ω
Q7
C
N
1 Q6 5 Q19
Q5
50 kΩ Q11
Offset Offset
null null
1 kΩ 1 kΩ 5 kΩ 50 kΩ 50 Ω
4
Fig. 4 V
S−
247
hapitre C1
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
2- Symboles
Deux symboles sont généralement utilisés pour représenter un A.L.I. :
+V +V
+ ∞ +
S S
- -
-V Fig. 5 -V
Symbole n° 1 Symbole n° 2
Le symbole montre que l’A.L.I. a:
# Deux entrées : (+) l’entrée non inverseuse et (-) l’entrée inverseuse;
# Deux bornes d’alimentation repérées par -V et +V;
# Une seule sortie S.
©
3- Boitiers et brochages
To
pour l’A.L.I..
ts
ré
se
rv
é s
Entrée inverseuse(-)
N
+V
μA
2 7
P
ELECTRONIQUE
-V 4
μA741 5 Offset
Fig. 7
4- Polarisation
Pour réaliser la fonction amplification, l’A.L.I. nécessite une source d’alimentation
en énergie électrique. Deux variantes sont possibles:
+V +V
+ ∞ + Vcc +
+ Vcc + S S
- - Vcc -
-V -V
Fig. 8
Polarisation asymétrique Polarisation symétrique
# Avec une seule source de tension continue (Fig.8). Dans ce cas on parle de
248
Manuel de cours
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
I+ Zs Is
+ ∞ +
ud ud Ze
©
- - Ze
E+ E+ AAdsdssxx uudd
To
I- Vs Vs
E- E-
us
Fig. 9
dr
# L’A.L.I., vu entre les bornes de sortie, est équivalent à une source de tension
é
Vs
# La source de tension a pour valeur Ads x ud, avec ; Ads =
ud
Ads est l’amplification différentielle de l’A.L.I.
C
A titre d’exemple, les caractéristiques réelles du circuit ȝ$ sont les suivantes:
Ze = 2.106ȍ
A = 105
ds
ZS ȍ
249
hapitre C1
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
2- Caractéristiques de transfert
La caractéristique de transfert est une courbe qui représente la sortie en fonction
de l’entrée. Dans le cas de l’A.L.I. c’est la courbe Vs = f (ud) de la figure 10.
La tension maximale Vs à la sortie d’un A.L.I. ne peut dépasser les valeurs des
tensions de polarisation; on a Vsmax = Vsat§9cc et - Vsmax = - Vsat§9cc dans le cas
d’une polarisation symétrique.
CARACTÉRISTIQUES DE TRANSFERT
A.L.I. réel A.L.I. idéall
Vs Vs
+Vsat +Vsat
-uds ud ud
©
uds
To
Zone de saturation
dr
Zone linéaire
oi
a. A.L.I. réel
ts
ds
# Une zone où la sortie Vs reste constante bien que ud varie, c’est la zone de
rv
b. A.L.I. idéal
C
- +
S S
Fig. 11 Fig. 12
+ -
250
Manuel de cours
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
4- Régime de fonctionnement
©
a. Amplification en tension
La figure 13 représente un circuit électronique
To
des condensateurs…
oi
Vs Fig. 13
ré
Av =
Ve
se
EXEMPLES:
s
La tension Vs est dix fois plus grande que Ve, le signe (–) indique que Vs est en
N
EXEMPLE:
Un montage à base d’A.L.I. idéal a un vs (v)
coefficient d’amplification Av = 6 et est polarisé +12
avec ± Vcc = ± 12 V, calculer Ves; -2 ve (v)
|Ves| = Vcc / Av = 12 / 6 = 2V, Ves = ± 2V 2
# La figure 15 montre que le montage fonc- Fig. 15
Ves=2v
tionne en régime linéaire lorsque la valeur de - 12
Ve est comprise entre -2V et 2V;
Zone de saturation
# Le montage fonctionne en régime saturé si
Zone linéaire
Ve > 2V ou Ve< -2V.
# L’A.L.I. est en boucle fermée, sa sortie est lié à l’entrée non inverseuse et
quelque soit la valeur de l’entrée;
dr
1- Amplificateur inverseur
é
a. Schéma du montage
s
au
I2
R2.I2
C
I1 I-
N
A
-
P
ELECTRONIQUE
R1.I1 ud
Ve + Vs
1 2
Fig. 16
b. Etude théorique
l’A.L.I. est idéal : I- = 0 et ud = 0
La loi des nœuds appliquée au nœud A donne:
I1 + I2 = I- , I1 + I2 = 0 d’où I1 = - I2 c
La maille d’entrée n donne :
Ve – R1.I1 – ud = 0, Ve = R1.I1 + ud, d’où Ve = R1.I1 dcar ud = 0.
252
Manuel de cours
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
# est opposée à Ve, le signe (–) indique cette opposition. Pour cela le montage est
To
EXEMPLE
oi
V (v) VS
A v = Vs = - R2 = - 10 = - 5
Ve
ré
Ve R1 2
se
t
rv
On remarque que:
é
Fig. 17
grande que celle de Ve;
au
a. Schéma du montage
+
Ud
I-
-
A I2
Ve 1 Vs
I1
R2.I2
R1.I1
2
Fig. 18
253
hapitre C1
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
b. Calcul de l’amplification Av
Première méthode
# Nœud A: I2 = I1 + I-, l’A.L.I. est idéal (I-=0), alors I1 = I2 c;
# Maille n: Ve – ud – R1.I1 = 0, ud = 0 , on a Ve = R1.I1 ; I1 = Ve / R1 d;
# Maille o: Vs – R2.I2 – R1.I1 = 0, Vs= R2.I2 + R1.I1;
# A partir des équations cet d on tire:
R + R 1 .V
Vs = R2.I1 + R1 .I1 = (R2 + R1 ).I1 , Vs = 2 e
R1
L'amplification en tension du montage est:
Av = V = R 2 + R 1 = R 2 + 1
s
©
Ve R1 R1
To
'HX[LqPHPpWKRGH
us
R2.I2
ts
Vs R2 + R1 R2
Faisant le rapport = = +1
ré
Ve R1 R1 I A I2
Vs
se
V s R2 + R1 R2 1 I1
Il s'ensuit que Av = = = +
rv
Ve R1 R1 Ve
é s
R1.I1
au
Fig. 19
C
a. Schéma du montage
P
ELECTRONIQUE
I1 I3 I- R.I3
A
1 R.I1
I2
-
R.I2 ud
V1 V2
2 + 3 Vs
Fig. 20
254
Manuel de cours
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
b. Etude théorique
Nœud A: I1 + I2+ I3 = I- =0 c;
Maille p : Vs = R.I3 + ud = R.I3 d;
Maille n:V1 = R.I1 + ud = R.I1 e;
Maille o: V2 = R.I2 + ud = R.I2 f;
L’équation c donne I1 + I2 = - I3 ;
e+f donne V1+ V2 = R. (I1 + I2) = -R.I3
D’où ;
V1 + V 2
I3 = -
R
En remplaçant I3 par son expression dans d on a:
Vs = -(V1+ V2), Av = -1
©
a. Schéma du montage
dr
R.I1
I1
oi
A I+
ts
1 R.I2 +
I2
ré
ud
se
-
rv
V1 V2 Ve Vs
2 R
é s
au
R
C
Fig. 21
N
P
Maille n: Vs – ud – Ve = 0, ud = 0 alors
Vs= Ve -
La sortie est égale à l’entrée, elle suit l’entrée. ud
+ Vs
Ce montage est utilisé comme adaptateur 1
d’impédance entre un générateur et un récepteur. Ve
Fig. 22
IV- $SSOLFDWLRQV&1$jUpVLVWDQFHVSRQGpUpHV
1- Présentation
©
tension.
us
Le C.N.A. à étudier est à résistances pondérées car les résistances utilisées sont
pondérées tel qu’on a R, 5, 5…, 5Q, avec n le nombre de bits de l’information
dr
numérique à convertir.
oi
Il est utilisé, souvent, comme interface entre une partie commande numérique
ts
et les actionneurs d’un système tels que les moteurs électriques, les résistances
ré
chauffantes…etc.
se
2- Schéma de principe
rv
K0 I0
é
R R’
s
K1 I3
I1
au
R/2 -
K2 I2 A I-
C
R/4
N
+
P
ELECTRONIQUE
Vref Vs
Fig. 23
3- Analyse du fonctionnement
L’A.L.I. utilisé est supposé idéal avec polarisation symétrique. Il est monté en
sommateur inverseur avec trois tensions à additionner.
Le courant dans la résistance R est:
V ref V ref
I0 = K 0 . , I0 = si K0 = 1 (interrupteur K0 est fermé) et I0 = 0 si K0 = 0
R R
En raisonnant de la même manière on obtient:
V ref V ref V ref V ref
I 1 = K 1. = 2.K 1 . , I2 = K 2 . = 4.K 2 . ;
R /2 R R/4 R
256
Manuel de cours
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
nœud
nœud A A: I:0 I+0 +
I1 I+1 +
I2 I=2 =
- I-3;I3;
maille
maillededesortie
sortie: V: sV= = R'.I 3 ==
R'.I - R'(I 0 ++
- R'(I I1 I+ +
I2),I ),
d'où
d'où
s 3 0 1 2
Vref
Vref 2.K . Vref Vref 4.K . Vref Vref) - R'R'
VSV -R'-R' (K(K0. . 2.K . 4.K . ) R - .V.Vref .(K 2.K 4.K 2 ) )
ref .(K 0 2.K 4.K
1 2 0 1
S 0R 1R 2R 1 2
R R R R
0 1 2
L'expression
L'expressionK 0K+0 2+.K2.1K+1 4 4.2Kest
+.K égale à 2 .K 0
0 + 2 .K 1 + 2 .K 2 , cette dernière est
1 2
2 est égale à 2 .K 0 + 2 .K 1 + 2 .K 2 , cette dernière est
l'expression
l'expression d'un
d'un nombre
nombre binaire
binaireNN sur
sur3 bits
3 bits(K(K0 ,0K
, 1Ket K)
1 et 2K2)
R'R'
Alors
AlorsVSV= -= - .V.ref .N , la tension de sortie de l'A.L.I. est fonction de N.
S R R Vref .N , la tension de sortie de l'A.L.I. est fonction de N.
EXEMPLE
©
10
us
Le tableau suivant présente les différents mots binaires à l’entrée du C.N.A. avec
oi
0 0 0 0 0
rv
1 0 0 1 -1
é
2 0 1 0 -2
s
3 0 1 1 -3
au
4 1 0 0 -4
C
5 1 0 1 -5
N
6 1 1 0 -6
P
7 1 1 1 -7
C. RÉSUMÉ
1- Polarisation d’un A.L.I.
Polarisation asymétrique Polarisation symétrique
+V = + Vcc9 +V = + Vcc9 9cc
9s9cc - Vcc9s9cc
257
hapitre C1
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
Ve R2 Vs
I1
Ve +
Vs
To
R1
us
Vs R2 V s R2 + R1
dr
Av = =- Av = =
Ve R1 Ve R1
oi
ts
I1
R R
se
I1 I3 I - A I+
+
R
A
I2
R
rv
ud
I2
R - -
é
ud V1 V2 Ve
s
R Vs
V1 V2
+
au
Vs
R
C
N
VS = - (V1+V2) VS = V1+V2
P
ELECTRONIQUE
SUIVEUR DE TENSION
-
ud
+ Vs
Ve
VS = Ve
258
Manuel de cours
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
D. EVALUATION
Dans toute la suite on suppose que L’A.L.I. est idéal.
I- Contrôle de connaissances
1- La polarisation de l’A.L.I (Fig. 24) est symétrique +
+V
ou asymétrique? +
2- La tension à la sortie de l’A.L.I (Fig. 24) est tou- S
jours: -
-V
a. négative
Fig. 24
b. positive
c. alternative
3- Le courant i (Fig. 25) est égale à :
©
a. 0 mA
b. 2,5 mA
To
c. 0,4 mA 2K Ω +
i +V 12v
us
R +
4- La tension Vs (Fig. 25) est égale à:
a. – 12 V
dr
Ve= 5v - Vs
b. 0 V -V
oi
c. 12 V
ts
b. 10 V
rv
c. 0 V R2
é
10KΩ
6- Le courant i1 (Fig. 26) est égale à:
s
-
i2
a. 0 mA
au
b. 1 A + i3
c. 1 mA i1
C
Vs
7- Le courant i3 (Fig. 26) est: 10v R1 10KΩ 5KΩ R3
N
a. supérieur à i2
P
b. inférieur à i2 Fig. 26
c. égale à i2
8- L’A.L.I. (Fig. 27) est polarisé avec ± VCC =±12 V. la
tension Vs est égale à: 10KΩ
a. 1 V -
1KΩ
b. 10 V
c. – 10 V +
9- L’A.L.I.(Fig. 27) est polarisé avec ± VCC =±8 V. la Ve=1v
Vs
1KΩ
tension Vs est égale à:
a. -10 V
b. 0 V Fig. 27
c. – 8 V
259
hapitre C1
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
II- ([HUFLFHVUpVROXV
EXERCICE N°1
R2
La polarisation du montage(Fig.28) est
R1 -
symétrique avec ±Vcc = ±12 V, R1 .ȍ
R2 .ȍHW5s .ȍ
1- Quelle est la fonction du montage? Exprimer + is
Vs en fonction de R1, R2 et Ve. Ve Rs Vs
2- Calculer la tension de sortie Vs et l’intensité
du courant is dans les cas suivants :
a. si Ve = - 2 V Fig. 28
©
b. si Ve = 2 V
3- Pour quelles valeurs de Ve a-t-on Vs = 12 V et Vs = -12?
To
EXERCICE N°2
dr
oi
+ vs (v)
ts
+15
ré
-
I- I2 ve (v)
se
Ve I1 Vs -3
R2
3
rv
VR1 R1
é
- 15
s
Fig. 29 Fig. 30
au
1- A partir de la figure 29 :
a. Montrer que Ve = VR1
C
b. Montrer que I2 = I1
N
c. Exprimer Ve en fonction de R1 et I1
P
ELECTRONIQUE
260
Manuel de cours
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
EXERCICE N°3
3
v
R2 VS
2
R1 - Ve
1
t
+
-1
Ve Vs
-2
Fig. 31 Fig. 32
-3
symétrique). Justifier.
3- Calculer la valeur de l’amplification Av.
dr
4- R1 .ȍFDOFXOHU52.
oi
III- ([HUFLFHjUpVRXGUH
se
rv
é
R2
s
au
R1 -
C
N
+
P
ue R
us
Rs
261
hapitre C1
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
E. CORRIGÉS
I- Contrôle de connaissances
1- asymétrique
2- b
3- a
4- c
5- b
6- c
7- c
8- c
9- c
©
EXERCICE1
1- Le montage est un amplificateur inverseur
To
Vs= - (R2/R1).Ve
us
VL99e9
s
au
C
N
P
ELECTRONIQUE
EXERCICE2
262
Manuel de cours
LES AMPLIFICATEURS LINÉAIRES INTÉGRÉS
f. On a : Av = 1+ (R2 / R1
Donc le montage est un amplificateur non inverseur.
To
us
2- La polarisation
a. La polarisation du montage est symétrique car la tension Vs varie entre -15V et
dr
e. Av = Vs9e = 5
rv
EXERCICE3
N
P
263
hapitre C1
BIBLIOGRAPHIE
# Circuits logiques et séquentiels, M Hichem Trabelsi
# Les automatismes logiques séquentiels SCM, C.LAURGEAU
# Manuel de cours, 3ème année de l’enseignement secondaire, Centre National Pédagogique
# Manuel d’activités, 3ème année de l’enseignement secondaire, Centre National Pédagogique
# L’électroniques et ses fonctions, Pierre SALETTE, André BIANCIETTO, Pierre BOYE, DELAGRAVE.
# LE GRACET, Groupe de rédaction (appelé G7W), AFCET-ADEPA.
# MEMOTECH, Claude Barlier, R. BOURGEOIS, R. COGNET, ELEDUCALIVRE.
# Electricité, collection Jean NIARD, M. NIARD, P. NIARD, J. NIARD, J. CLAUDE GALLOIS, GUY SAVEL, M.
©
SYBILENSKY
# MEMOTECH ElECTRONIQUE COMPOSANTS, 3ème édition, G; CHEVALIER, J. C. CHAVEAU, B. CHEVALIER,
To
ELEDUCALIVRE
us
WEBOGRAPHIE
é s
au
# http://www.cours.polymtl.ca/ele1300
# www.gecif.net
C
# http://www.ac-orleans-tours.fr/
N
# http://www.aurel32.net/elec/codes_barres.php.fr
P
# http://www.premiumorange.com/daniel.robert9/
# http://sitelec.org/index.php
# http://automafip.e-monsite.com/pages/cours/logique-sequentielle/logique-sequentielle-1-la-modelisation-des-syste-
mes-sequentiels.html
# http://desvigne.org/cours/NSY-103/biblio/Modelisation_Sys_Sequentiel_threads--LinuxMag_N50--mai_2003.pdf
# http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal
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# http://www.fabricant-verins.com/
# http://geea.org.pagesperso-orange.fr/PNEUM/Distributeurs.htm
# http://www.alldatasheet.com/