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Graphes et connexité
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1. Graphe simple et graphe multiple
Un graphe simple est un graphe sans boucles ni arcs (arêtes)
multiples (deux arcs (arêtes) distinctes joignant la même pair de
sommets). En revanche un p-graphe ou un graphe multiple est un
graphe pour lequel il n’existe jamais plus de p arcs (arêtes) de la
forme (x,y).
p est appelé multiplicité du graphe.
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1. Graphe simple et graphe multiple
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2. Applications Multivoques
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2. Applications Multivoques
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3. Principales définitions et propriétés
• On appelle degré de x (ou valence) la somme du degré entrant et du degré sortant.
• Un sommet de degré entrant non nul et de degré sortant nul est appelé puits, tandis
qu’un sommet de degré entrant nul et de degré sortant non nul est appelé source.
• Un sommet n’ayant pas d’arcs (arêtes) incidents est appelé sommet isolé (degré
Nul) et un sommet dont le degré est égal à un est un sommet pendant .
• Deux arcs adjacents sont dits ”en série” si leur sommet commun est de degré =2.
• Dans un graphe orienté G=(X, A), la somme des degrés entrants des sommets de
G est égale à la somme des degrés sortants des sommets de G, Autrement dit :
• La somme des degrés d’un graphe simple non orienté est égale à deux fois le
nombre d’arêtes. Autrement dit :
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3. Principales définitions et propriétés
Exemple :
est vérifiée
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4. Graphes particuliers
Dans la définition d’un graphe, l’ensemble des arcs A peut être vide ; dans ce cas,
on a affaire a un graphe nul.
Tous les sommets d’un graphe nul sont donc des sommets isolés.
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4. Graphes particuliers
4.1. Graphe complet :
On appelle graphe complet un graphe dont tous les sommets sont adjacents.
ie un graphe G=(X,A) est dit complet si, pour toute paire de sommets (x,y)
il existe au moins un arc de la forme (x,y) ou (y,x).
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4. Graphes particuliers
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4. Graphes particuliers
4.2. Graphe complémentaire :
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4. Graphes particuliers
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4. Graphes particuliers
4.3. Graphe partiel et sous graphe
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4. Graphes particuliers
Remarques :
-Dans certaines situations, les sommets de G1 ayant un degré nul (sommets isoles
n’ayant aucune arête incidente appartenant a A1) peuvent être supprimes du
graphe partiel.
-D’apes la définition précédente, une clique d’un graphe G est donc un sous-graphe
complet de G alors qu’un stable est un sous graph sans arêtes.
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4. Graphes particuliers
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4. Graphes particuliers
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4. Graphes particuliers
4.4. Graphe réflexif, symétrique et transitif :
• On appelle graphe réflexif un graphe possédant une boucle sur chaque sommet.
• Un graphe est symétrique si, pour tout arc a1 = (x, y) appartenant a A,
l’arc a2 = (y, x) appartient également a A
• Un graphe est antisymétrique si, pour tout arc a1 = (x, y) appartenant a A, l’arc
a2 = (y, x) n’appartient pas a A
• un graphe est transitif si, quelque soit deux arcs adjacents a1= (x, y) et a2 = (y, z)
appartenant a A, alors l’arc a3 = (x, z) appartient également a A.
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4. Graphes particuliers
Exemple :
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4. Graphes particuliers
4.5. Graphe régulier :
Un graphe régulier dont les sommets sont de degré k > 1 est appelé un
graphe k–régulier ou graphe régulier de degré k
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4. Graphes particuliers
4.6. Graphe biparti :
Un graphe G = (X,A) est biparti si l'ensemble de ses sommets peut être partitionne
en deux sous-ensembles disjoints X1 et X2 tel que chaque arête (arc) de A a une
extrémité dans X1 et l'autre dans X2.
Remarque : Un graphe G est biparti complet, si tout sommet de X1 est adjacent à tout
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sommet de X2,on le note Gn,m.
4. Graphes particuliers
4.7. Graphe planaire :
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4. Graphes particuliers
Définitions :
-Une face d’un graphe planaire est une région du plan limité par des arêtes de telle
sorte que deux points arbitraires dans cette région reliés par une arête ne
rencontrent ni sommet, ni arête.
- La frontière d’une face est l’ensemble des arêtes qui l’entourent.
-Une face infinie est une face illimitée, elle n’admet pas de contour et elle est
unique. Les autres sont finies.
- Deux faces sont dites adjacentes si leurs frontières ont une arête commune.
Remarque :
Soit G un graphe planaire connexe possédant s sommets, a arêtes et f faces,
on a : f + s = a + 2
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4. Graphes particuliers
Exemple :
On considère le graphe planaire G suivant, correspondant à une carte géographique :
- A, B, C et D sont des faces finies.
- E est la face infinie.
-Les arêtes e1, e2 et e3 sont les frontières de la face A.
- Les faces A et B sont adjacentes.
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4. Graphes particuliers
Avec S >=3
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4. Graphes particuliers
4.8. Graphe dual :
On appelle dual d’un graphe planaire (appelé primal) le graphe obtenu de la façon
suivante :
- dans toute face du primal on dessine un sommet du dual,
-pour toute arête séparant deux faces du primal, on dessine une arête joignant
-les deux sommets correspondants du dual (et qui traverse l’arête correspondante
du primal).
Remarquons que cette relation est symétrique : si G2 est le dual de G1,
alors G1 est le dual de G2.
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4. Graphes particuliers
Exemple :
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5. Etude de la connexité
5.1. Chaines et cycles :
Une chaine est une séquence finie et alternée de sommets et d'arrêtes, débutant et
finissant par des sommets, telle que chaque arrête est incidente avec les sommets
qui l'encadre dans la séquence.
- Le premier et le dernier sommet sont appelés sommets extrémités de la chaine.
- La longueur de la chaine est égale au nombre d'arrêtes qui la composent.
-Si aucun des sommets composant la séquence n'apparait plus d'une fois, la chaine
est dite chaine élémentaire.
-Si aucune des arrêtes composant la séquence n'apparait plus d'une fois, la chaine
est dite chaine simple.
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5. Etude de la connexité
- Un cycle est une chaine dont les extrémités coïncident.
-Un cycle élémentaire (tel que l'on ne rencontre pas deux fois le même sommet
en le parcourant) est un cycle minimal pour l'inclusion, c'est-a-dire ne contenant
strictement aucun autre cycle.
-Remarques : Si dans un graphe G, tout sommet est de degré >= 2 alors G possède
au moins un cycle.
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5. Etude de la connexité
5.2. Chemins et circuits
Toutes les définitions précédentes, s’appliquant au cas des graphes non orientes,
peuvent être transposées au cas des graphes orientes.
• Un chemin est une séquence finie et alternée de sommets et d’arcs, débutant
et finissant par des sommets, telle que chaque arc est sortant d’un sommet
et incident au sommet suivant dans la séquence
• Si aucun des sommets composant la séquence n’apparait plus d’une fois, le chemin
est dit chemin élémentaire.
• Si aucune des arêtes composant la séquence n’apparait plus d’une fois, le chemin
est dit chemin simple.
• Un circuit est un chemin dont les extrémités coïncident.
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5. Etude de la connexité
• En parcourant un circuit élémentaire, on ne rencontre pas deux fois le même sommet.
Remarques : Tout chemin élémentaire est de longueur au plus n-1
Exemple :
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5. Etude de la connexité
5.3. Graphes et sous-graphes connexes
De manière intuitive, la notion de connexité est triviale. Un graphe est connexe si l’on
peut atteindre n’importe quel sommet a partir d’un sommet quelconque en
parcourant différentes arêtes. De manière plus formelle, on a :
• Définition : Un graphe G est connexe s’il existe au moins une chaine entre une
paire quelconque de sommets de G.
Exemple :
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5. Etude de la connexité
5.4. Graphes et sous-graphes fortement connexes
un graphe oriente est dit fortement connexe s’il existe un chemin joignant deux
sommets quelconques.
• La relation :
est une relation d’équivalence et les classes d’équivalence induites sur X par cette
relation forment une partition de X en X1, X2, . . . ,Xq. Les sous-graphes G1, G2, . . . ,Gq
engendres par les sous ensembles X1, X2, . . . ,Xq sont appelés les composantes
fortement connexes du graphe.
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5. Etude de la connexité
Exemple : le graphe si dessous n’st pas fortement connexe ! pourquoi ?
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5. Etude de la connexité
5.5. Fermeture transitive d’un graphe
On appelle fermeture transitive d’un graphe G = (X;A), le graphe Gf = (X;Af ) tel que
pour tout arc/arête (xi; xj) appartient à Af si et seulement s’il existe un chemin/chaine
de xi vers xj.
Le calcul de la fermeture transitive d’un graphe peut se faire en additionnant les
“puissances” successives de sa matrice d’adjacence.
NB :
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5. Etude de la connexité
2. Soit G un graphe simple orienté d’ordre n de matrice d’adjacence A. si Ak n’est pas
nulle alors G contient des cycles et la trace de Ak représente le nombre de circuit de
longueur k dans G tq : tr=∑(aii)k
3. le diamètre d'un graphe est la plus grande distance possible qui puisse exister
entre deux de ses sommets.
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5. Etude de la connexité
Exemple :
Dans cette matrice, M[i,j] = 1 ssi il existe un chemin de longueur 1 pour aller de i à j.
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5. Etude de la connexité
Pour qu’il existe un chemin de longueur 2 pour aller d’un sommet k à un sommet r,
il faut qu’il existe un sommet i tel qu’il existe un chemin de longueur 1 de k vers i et
un autre chemin de longueur 1 de i vers r.
Dans cette matrice, M[i,j] = 1 ssi il existe un chemin de longueur 2 pour aller de i à j.
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5. Etude de la connexité
En additionnant M et M2, on obtient la matrice M +M2 des chemins de longueur
inférieure ou égale à 2 :
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5. Etude de la connexité
De même, en multipliant M + M2 par M, et en additionnant la matrice résultante
avec M, on obtient la matrice M +M2 +M3 des chemins de longueur inférieure ou
égale à 3 :
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5. Etude de la connexité
Selon le même principe, on calcule la matrice M + M2 + M3 + M4 des chemins de
longueur inférieure ou égale à 4 :
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5. Etude de la connexité
et enfin la matriceM +M2 +M3 +M4 +M5 des chemins de longueur inférieure ou
égale à 5 :
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5. Etude de la connexité
Si on recommence une fois de plus, et que l’on calcule la matrice
M+M2+M3+M4+M5+M6 des chemins de longueur inférieure ou égale
à 6, on constate que cette matrice est égale à celle des chemins de
longueur inférieure ou égale à 5. Par conséquent M +M2 +M3 +M4
+M5 est la matrice d’adjacence de la fermeture transitive Gf du graphe G
de départ.
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