CHAPITRE I:

NOTIONS FONDAMENTALES SUR

LES BETONS COURANTS
Exigences normatives

Ibrahima DIATTA
 Références bibliographiques

NF EN 206-1: Béton Partie 1 : spécification, performances, production et conformité

NF EN 197-1:Ciment - Partie 1 _ composition, spécifications et critères de conformité des ciments
courants + Amendement A1
NF EN 1008 : Eau de gâchage pour béton
NF EN 934-2: (avril 2008) Adjuvants pour béton, mortier et coulis Partie 1 Exigences communes
 Introduction - Définitions
Le béton est un matériau formé par mélange de :
• Ciment (NF EN 197-1);
• Sable;
• Gravillons (NF EN 12620 +A1 juin 2008)
• Eau (NF EN 1008)
• Eventuellement d’adjuvant et d’additions (NF EN 934-2)

Additions :
Granulats Colle (ciment Matériaux plus Béton
(gravillons + + eau + fins que le
ciment (FS,
(D ≥ 8mm)
sable) adjuvant

Colle (ciment
Additions : Mortier
Granulats + eau +
Matériaux plus (D < 8mm)
fins que le
(sable) adjuvant +
ciment (FS,
additions
 I. Ciment
Définition:

Le ciment est un liant hydraulique, c'est-à-dire un matériau minéral finement moulu qui, gâché
avec de l'eau, forme une pâte qui fait prise et durcit par suite de réactions et de processus
d'hydratation et qui, après durcissement, conserve sa résistance et sa stabilité même sous l'eau.

Le ciment conforme à l'EN 197-1, appelé ciment CEM, mélangé avec des granulats et gâché
avec de l'eau de façon appropriée, doit être capable de produire un mortier ou un béton qui
conserve son ouvrabilité pendant un temps suffisamment long et doit, après des périodes
déterminées, atteindre des niveaux de résistance prescrits et aussi présenter une stabilité de
volume à long terme.
Notion de base pour le béton: Exigences Normatives -- par Ibrahima DIATTA
Processus de
fabrication du
ciment
Constituants principaux (supérieur à 95 % en masse de ciment)
• Le clinker Portland (K),
• Le laitier granulé de haut fourneau (S),
• Les cendres Volantes (V, W),
• Les pouzzolanes naturelles (P, Q),
• Les schistes calcinés (T)
• Les fillers calcaires (L, LL),
• Les fumées de silices (D)

Constituants secondaires (0 à 5% en masse de ciment)

Les constituants secondaires sont spécialement sélectionnés ; ce sont des matériaux minéraux
naturels, ou des matériaux minéraux dérivés du processus de fabrication du clinker ou des
constituants spécifiés, sauf s'ils sont déjà inclus en tant que constituants principaux du ciment.
Sulfate de calcium
Le sulfate de calcium est ajouté aux autres constituants du ciment au cours de sa fabrication, pour réguler la prise.
Le sulfate de calcium peut être du gypse (sulfate de calcium dihydraté, CaSO4.2H2O), de l'hémihydrate
(CaSO4.1/2H2O), de l'anhydrite (sulfate de calcium anhydre CaSO4) ou tout mélange de ceux-ci. Le gypse et
l'anhydrite existent à l'état naturel. Le sulfate de calcium existe également sous forme de sous produit de certains
procédés industriels.

Additifs
Les additifs au sens de l'EN 197-1 sont des constituants différents des constituants principaux et secondaires et qui
sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés du ciment.

La quantité totale des additifs doit être inférieure ou égale à 1,0 % en masse de ciment (exception faite des
pigments). La proportion des additifs organiques, sous forme d'extrait sec, doit être inférieure ou égale à 0,5 % en
masse du ciment.
 Constituants Principaux Constituants secondaires additifs

Sup. à 95 % 0 – 5% Inférieur ou égal à 1%

en masse de ciment en masse de ciment

K ; S ; (V ;W) ; (P ;Q) ; T ; Ouvrabilité et rétention Améliorer la fabrication du
(L ;LL) ; D d’eau ciment et les propriétés.

Les différentes catégories de ciment

Les ciments définis dans la norme NF EN 197-1, sont subdivisés en cinq (05) catégories

principales qui sont repérés par des chiffres romains. Le tableau suivant permet de retrouver la
classification de ces différentes catégories :
• CEM I(ex CPA),
• CEM II A/B (ex CPJ),
• CEM III A/B/ (ex CHF) CEM III / C (ex CLK),
• CEM IV A/B (ex CPZ),
• CEM V A/B (ex CLC)
Tableau 1 : Les 27 produits de la famille des ciments courants
Notion de base pour le béton: Exigences Normatives -- par Ibrahima DIATTA
Notion de base pour le béton: Exigences Normatives -- par Ibrahima DIATTA
 Spécification mécaniques
La dénomination retenue pour le ciment doit faire apparaitre le type de ciment et le nombre
indiquant la classe de résistance (32,5 – 42,5 – 52,5). Les classes courantes en France sont les
classes 32,5 et 42,5 [J. Perchat]. Il en est de même au Sénégal depuis l’arrivée de DANGOTE.

La résistance à la compression est mesurée sur du mortier normal (mortier fabriqué avec du
sable normalisé, avec des proportions bien définies, conformément à la norme NF EN 196-1.

La résistance à court terme d'un ciment est la résistance à la compression, déterminée

conformément à la norme EN 196-1 , après 2 ou 7 jours. Elle doit être conforme aux exigences
du Tableau 2 ci-dessous.

A chaque classe de résistance courante, correspondent deux classes de résistance à court terme,
une classe de résistance à court terme ordinaire, notée N, et une classe de résistance à court
terme élevée, notée R.
 Exigences physiques (déterminé selon l' EN 196-3)

Temps de début de prise

Le temps de prise donne en fait le délai utile pour fabriquer, transporter et mettre en œuvre un béton. L’essai de
mesure de temps de prise s’effectue en utilisant l’aiguille de Vicat qui est essai normalisé. Les spécifications de la
norme imposent :

• Les ciments de classe 32,5 ont à 20°C, un temps de prise supérieur à 75mn,

• Les ciments de classe 42,5 ont à 20°C, un temps de prise supérieur à 60mn,

• Les ciments de classe 52,5 ont à 20°C, un temps de prise supérieur à 45mn,

Notons qu’une augmentation de la température accélère la prise et le durcissement des bétons.

La stabilité (expansion)

Mesuré à chaud et à froid sur des éprouvettes de pate pure doit, pour tous les types de ciments et pour toutes les
classes, être inférieure à 10mn.
Spécifications mécaniques Spécifications physiques
 Désignation normalisée
Les ciments CEM doivent être identifiés au minimum par la notation du type de ciment spécifiée dans le Tableau 1 ,
suivie des nombres 32,5 ; 42,5 ou 52,5 indiquant la classe de résistance. Pour indiquer la classe de résistance à court
terme, on doit ajouter la lettre N ou la lettre R, selon le cas.

NB : Pour certains ciments à usage particulier, le producteur de ciment peut rajouter quelques lettres supplémentaires :

 Pour travaux à la mer (NF P 15-317) : PM;

 Pour Travaux en eau à haute teneur en sulfates (XP P15-319) : ES ;

 Pour béton précontraints (XP P 15-318) : CP.

Désignation normalisée :
Désignation normalisée : les ciments produits au SENEGAL
Désignation normalisée : les ciments produits au SENEGAL
Notion de base pour le béton: Exigences Normatives -- par Ibrahima DIATTA
 CHOIX DU CIMENT EN
FONCTION DES CONDITIONS
CLIMATIQUES

Notion de base pour le béton: Exigences Normatives -- par Ibrahima DIATTA

Notion de base pour le béton: Exigences Normatives -- par Ibrahima DIATTA
Notion de base pour le béton: Exigences Normatives -- par Ibrahima DIATTA
 Principaux éléments à
prendre en compte pour
le choix des ciments.
Voir aussi abaque
permettant de calculer
la vitesse d’évaporation
de l’eau à la surface du
béton
Les granulats pour béton
(NF EN 12620+A1 juin 2008)
 Les granulats pour béton (NF EN 12620+A1 juin 2008)

Les granulats entrant dans la composition des mortiers et bétons sont des grains minéraux
appelés fillers, sables, gravillons ou graves, suivant leurs dimensions et qui représente près de ¾
du volume d’un m3 de béton. La qualité de ses derniers revêt d’une importance particulière
car on ne peut pas confectionner un béton résistant et durable avec des granulats
médiocres.

Les granulats sont généralement considérés comme inerte bien que des cas d’interactions
chimiques entre la matrice cimentaire et les granulats aient été référencés dans la littérature (la
réaction Alcali-granulats notamment).
 Les granulats pour béton (NF EN 12620+A1 juin 2008)

Les granulats entrant dans la composition des mortiers et bétons sont des grains minéraux
appelés fillers, sables, gravillons ou graves, suivant leurs dimensions et qui représente près de ¾
du volume d’un m3 de béton. La qualité de ses derniers revêt d’une importance particulière
car on ne peut pas confectionner un béton résistant et durable avec des granulats
médiocres.

Les granulats sont généralement considérés comme inerte bien que des cas d’interactions
chimiques entre la matrice cimentaire et les granulats aient été référencés dans la littérature (la
réaction Alcali-granulats notamment).
 Nature de granulats

La nature des granulats est caractérisée par la roche ou le produit constituant les grains. La

qualité des granulats peut être déterminée par des essais d’écrasement ou d’usure.

Cependant, il est d’usage de distinguer les granulats naturels (s’ils n’ont subit au plus qu’un

traitement mécanique) des granulats artificiels (s’ils ont subit un traitement thermomécaniques).
  Les granulats naturels

Ce sont des granulats d'origine minérale n'ayant subi aucune transformation autre que mécanique. On
distingue :

Granulats concassés : ils sont issus des roches massives réduites par fragmentation dans des concasseurs, ils
sont d’origine sédimentaire ou volcanique.

Granulats roulés : obtenus par criblage de matériaux alluvionnaires n’ayant subi aucun traitement après
extraction des gravières ou des sablières. Ce sont des granulats de nature très variée, souvent silico calcaire ou
silicieux.
 Les granulats artificiels
Ce sont des granulats d'origine minérale résultant d'un procédé industriel comprenant des modifications
thermiques ou autre.

Il existe des granulats artificiels d’origines très diverses, les plus utilisés sont les granulats de laitier, de
schistes ou d’argiles expansées.
 La granulométrie - Classes granulaires
Tous les granulats doivent être désignés en termes de classes granulaires d/D, à l'exception des
granulats ajoutés en tant que fillers qui doivent être spécifiés comme fillers.

Les classes granulaires doivent être spécifiées en utilisant deux dimensions de tamis indiquées
dans le Tableau 1 , appartenant soit à la série de base de dimensions, soit à la série principale plus
la série 1, ou soit à la série de base plus la série 2. La combinaison des dimensions des séries 1 et
2 n'est pas tolérée. Le rapport de la dimension D à la dimension d des classes granulaires ne
doit pas être inférieur à 1,4.

La classe granulaire est donc une désignation des granulats en termes de dimensions
inférieure (d ) et supérieure (D ) de tamis. Cette désignation admet la présence d'un refus à
D et d'un passant « tamisât » à d.
Tableau 1 : Dimensions de tamis pour la spécification des classes granulaires (NF EN 12620)
Tableau 2 : Caractéristiques générales de granularité
Le sable est constitué par des grains fins (< 5 mm ).
Il peut être:
o naturel ( lit de rivière, rivage de la mer, …) ou
o artificiel ( obtenu par broyage des roches dures, exemple: granit, quartzite, ).

Les granulats (ou agrégats), sont des matériaux inertes (sables, gravillons,
cailloux)provenant de roches naturelles ou artificielles utilisées telles quelles ou concassées.
Ils représentent 60 à 80% du volume du béton et influencent fortement ses propriétés, le
dosage et le coût des mélanges.
Courbes granulométriques
 Modules de finesse :
Par définition le module de finesse noté MF ou MF, d’un granulat est égal au 1/100ème de la
somme des refus, exprimés en pourcentage, sur les différents tamis de la série suivante :

0,16 – 0,315 – 0,63 – 1,25 – 2,5 – 5 – 10 – 20 – 40 et 80mm.

Le module de finesse (FM) permet de contrôler la régularité. Lorsque cela est nécessaire, le
module de finesse d'une livraison doit s'établir dans les limites du FM déclaré ± 0,50 ou dans
d'autres limites spécifiées.
Tableau B.2 Grosseur ou finesse du sable mesurée à partir du module de finesse
 Exigences des granulats

 être stables et durables et donc résister:

 posséder une certaine résistance et dureté:

 être propre

Pour le sable : La propreté est fournie par l’essai d’équivalent de sable (norme NF EN 933-8) ES ou SE. Pour le
sable le coefficient ES ou SE (Sand Equivalent) doit être supérieure ou égale à 65 (Code A)
donner un mélange compact, ce qui nécessite

Notion de base pour le béton: Exigences Normatives -- par Ibrahima DIATTA

 L’eau de gâchage pour béton (NF EN 1008)

Nécessaire à l’hydratation du ciment, elle facilite aussi la mise en œuvre du béton (effet
lubrifiant) dans la mesure où on n’abuse pas de cette influence par un excès d’eau qui diminue
les résistances et la durabilité du béton.

• L’eau doit être propre et ne pas contenir d’impuretés nuisibles (matières organiques, alcalis);
• L’eau de mer est à éviter, surtout pour le béton armé,
 Classification des types d’eau (4 types d’eau)
En général, l'aptitude à l'emploi de l'eau pour la production de béton dépend de son origine. Les
types suivants peuvent être distingués :

Eau potable: Cette eau est considérée comme appropriée pour la fabrication du béton et ne nécessite aucun
essai.

Eaux d'origine souterraine - Eaux naturelles de surface - Eaux de rejet industrielles:

Ces eaux peuvent être appropriées, mais doivent être soumises à des essais.

Eau de mer et eaux saumâtres:

Ces eaux peuvent être utilisées pour la production de béton non armé, mais ne conviennent pas en général à la
production de béton armé ou précontraint.

Eaux usées: Ces eaux ne conviennent pas pour la fabrication du béton.

 Les adjuvants (norme NF EN 934-2) pour bétons, mortier, coulis

Les adjuvants sont de plus en plus utilisés afin d’améliorer des qualités du béton frais ou durci.
Ils améliorent les propriétés des bétons – et des mortiers – auxquels ils sont ajoutés.

Ces additifs présentent sont toujours ajoutés en faibles quantités dans les bétons (inférieur à 5%
en masse du ciment).

Les adjuvants sont classés en trois grande catégories suivant la propriété du béton qu’ils
affectent.
 1 - ADJUVANTS MODIFIANT L’OUVRABILITE DU BETON
Plastifiant / Réducteur d’eau : Ces adjuvants ont pour fonction principale de conduire, à même
ouvrabilité, à une augmentation des résistances mécaniques par une réduction de la teneur en eau
d’un béton, d’un mortier ou d’un coulis. Cette amélioration des caractéristiques résulte de la
diminution des vides dus à l’excès d’eau.
Superplastifiants / Haut réducteur d’eau : Introduits dans un béton, un mortier ou un coulis, en
général peu avant sa mise en œuvre, ils ont pour fonction principale de provoquer un fort
accroissement de l’ouvrabilité du mélange.
Sur le béton frais, on constate une augmentation considérable de l’ouvrabilité pour une même
teneur en eau.
Les Superplastifiants sont particulièrement utiles pour la réalisation des fondations, dallages, radiers, sols
industriels, etc., et pratiquement indispensables pour la confection des bétons de hautes performances. Ils sont
couramment utilisés dans le béton prêt à l’emploi, surtout lorsqu’il est pompé.
 2 - ADJUVANTS MODIFIANT LA PRISE ET LE DURCISSEMENT

Accélérateur de prise : L’accélérateur de prise a pour fonction principale de diminuer les temps de
début et de fin de prise du ciment dans les bétons, les mortiers ou les coulis.

Accélérateur de durcissement : L’accélérateur du durcissement a pour fonction principale

d’accélérer le développement des résistances initiales des bétons, des mortiers ou des coulis. Bien
souvent ces deux fonctions sont liées et l’on retrouve l’une d’elle comme effet secondaire de
l’autre.

Les accélérateurs de prise facilitent le bétonnage par temps froid.

 2 - ADJUVANTS MODIFIANT LA PRISE ET LE DURCISSEMENT

Retardateur de prise : Introduits dans l’eau de gâchage, ils ont pour fonction principale
d’augmenter le temps de début de prise et le temps de fin de prise du ciment dans le béton, le
mortier ou le coulis.

• En général, les retardateurs freinent la diffusion de la chaux libérée par l’hydratation du

ciment et retardent de ce fait la cristallisation.

• Les retardateurs de prise sont particulièrement recommandés pour les bétonnages par temps
chaud et les bétonnages en grande masse.
• Ils permettent aussi de faciliter les reprises de bétonnage.
 3 - ADJUVANTS MODIFIANT DES PROPRIETES PARTICULIERES
Entraîneur d’air : Ils ont pour fonction d’entraîner la formation dans le béton, le mortier ou le
coulis, de microbulles d’air uniformément réparties dans la masse.

Le béton durci contient naturellement une certaine quantité d’air provenant, soit d’un
entraînement lors du malaxage, soit de l’évaporation de l’eau de gâchage non fixée.

En revanche, l’entraîneur d’air permet d’en entraîner un volume supérieur et de le répartir

uniformément. La résistance au gel du béton durci, ainsi que sa résistance aux sels de
déverglaçage, sont considérablement améliorées.

L’utilisation des entraîneurs d’air pour les bétons routiers est obligatoire. La valeur de l’air
occlus doit être comprise entre 4 et 6 %. Il est recommandé de coupler l’utilisation d’un
plastifiant à tout emploi d’entraîneur d’air.
 3 - ADJUVANTS MODIFIANT DES PROPRIETES PARTICULIERES

Hydrofuges de masse : Les hydrofuges de masse ont pour fonction principale de diminuer
l’absorption capillaire des bétons, des mortiers ou des coulis durcis. Cette diminution de
l’absorption capillaire procure une bonne étanchéité au béton.

il convient de se rappeler qu’ils ne peuvent pas rendre étanche un mauvais béton, mal composé,
présentant des vides importants ou des hétérogénéités.

Ils sont utilisés pour les bétons d’ouvrages hydrauliques (canaux, murs de fondation, retenues
d’eau…) et les mortiers d’étanchéité (chapes, joints de maçonnerie, galeries de tunnels).
Rétenteur d’eau : Ces produits ont pour fonction de réguler l’évaporation de l’eau et
d’augmenter ainsi, l’homogénéité et la stabilité du mélange. Le ressuage par l’action de ces
stabilisants est réduit de 50 %. La rhéologie du béton frais est améliorée même dans le cas d’une
diminution du volume des fines. La diminution des résistances à 28 jours par rapport à un béton
témoin est de l’ordre de 20 %.

Ces produits, qui sont, entre autres, des agents colloïdaux ou des dérivés de la cellulose sont
utilisés pour l’exécution de mélanges retardés ou de mélanges à couler sous l’eau sans délavage.
Les produits de cure : Les produits de cure (norme NF P 18-370) ont pour effet de protéger le
béton frais après sa mise en œuvre, en évitant sa dessiccation par évaporation trop rapide de l’eau.
Celle-ci entraînerait une baisse des résistances mécaniques, la formation de fissures de retrait
avant prise, un poudroiement et un déchaussement des granulats.

Ils sont particulièrement recommandés pour les bétonnages de routes, pistes, dallages, planchers
et généralement tous les ouvrages pour lesquels le rapport surface d’évaporation / épaisseur est
élevé.
Notion de base pour le béton: Exigences Normatives -- par Ibrahima DIATTA
Résumé des propriétés des différents adjuvants.
END