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REPUBLIOUE TUNISIENNe

1985
MINISTERE DE L'AGRICULTURE

DIRECTION DES SOLS

ETUDE EN MILIEU MEDITERRANEEN SEMI - ARIDE

RUISSELLEMENT ET EROSION EN ZONE DE PIEDMONT


DE TUNISIE CENTRALE (DJE8EL SEMMAMA)
RESULTATS 1976 A 1981

Par: J.P. DElHOUME Pêdoloque ORSTOM (1985)

E-S 224
REPUBLIQUE TUNISIENNE
MINISTERE DE L'AGRICULTURE
DIRECTION DES SOLS

ËTUDE 'EN MILIEU MfDITERRANËEN SEMI;.. ARIDE'

RUISSELLEMENT ET EROSION EN ZONE DE PIEDMO'NT

DE TUNISIE CENTRP.LE (DJEBEL' SEMMAMA) ,

RËSULTATS 1976 A 1981

par J.P. DELHOUME


pédologue ORSTOM

1985
'SOMMAIRE

Introductiqn p •. 1

1ère Partie ETUDE Dl! MILIEU"

1. Cadre géographique p. 3
Q

II. Cadre géologique p. 4


III. Cadre géomorphologique p. 9
IV. Ca.dre pédologique p. 9
V. Cadre climatique p.14
VI. La végétation p.25
VII. Le facteur humain""" p~28

2ème Partie ME~10DOLOGIE -. DISPOSITIF EXPERIMENTAL

1. Localisation de' la statioI'\ et dis"')ositif de mesures p.30


II. Motivations et objectifs. Method010gie •. p.32
III. Description des parcelles
III.l. Realisation pratique p.34
III.2. Les 5015 de la toposequence p.35
III.3. La vegetation p.46
III. 4. Etat de la surface du sol p.51

IV. Equipements annexes p.52

3ème Partie RESULTATS POUR 1976 à 1981

1. Pluviometrie p.54
I.1. Ha.uteur d'eau précipitée p .54
-
I.2 Repartition des pluies p.55
I.3. Pluies unitaires p.60
II. Cara~térisation de la pluie . p.61
,
II. 1• Energie cinét.ique "p.61
II.2. Indice d'agressivite clima.tique R. p.63
III. Ruissellement
III.l. Bilan annuel p. 64
111.2. R~sultats par séquence pluvieuse p. 65
IV. Erosion hydrique
IV.l. Erosion mécanique p. 72
IV.2. Erosion chimique p ~' 81'

Bibliographie p. 83

ANNEXES.
Annexe l Description complète et resultats analytiques des
profils pedologiques des deux toposequences de la
station d'étude p. 92

Annexe II Inventaires des plantes de la station de BouFaroua p .125


Ailnexe III Bou Faroua - Pluies unitaires . p.126
Annexe IV Répartition des pluies unitaires par classe de hauteur . p. 140
. .• .,
Annexe V Composition chimique des eaux de r~ssellement des deux
parcelles de 1976 à 1981. p.146

. ....
-1-

INTRODUCTION
=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=

Les phénomènes d'érosion sont importants en Tunisie Centrale,


. comme l'attestent les marques nombreuses bien visibles dans le paysage.
Pour essayer d'atténuer l'ampleur de ces phénomènes qui peuvent devenir
\
. catastrophiques (crues de l'automne 1969 par exemple), il est indispensable
d'en connaître les causes et les modalités. Pour cela, des dispositifs ex-
périmentaux permettant d'étudier les mécanismes du ruissellement et de l'é-
".
rosion hydrique et de chiffrer leur importa;nce, sont nécessaires.
.
Une t~lle étude a été entreprise dans la partie nord-est du
djebel Semmama, situé au' nord de la ville de Kasserine, sous forme d'une
action pluridisciplinaire réalisée par les sect~ons Botanique, Géographie,
Hydrologie et Pédologie de la Mission O.R.S.T.O.M. en Tunisie.

Alors que les études réalisées par la section Hydrologie se


2
font au niveau d'un bassin versant de 15 km (Oued El Hissiane) et de sous-
bassins de quelques kilomètres carrés, celles effectuées par la section pé-
dologie le sont à un niveau beaucoup plus élémentaire : parcelles dites
2 .
"d'érosion" (132 m ) en zone montagneuse et parcelles-toposéquences (300
2
à 3000 m ) en zone de piedmont.

Nous présentons ici les résultats obtenus de 1976 à 1981 pro-


venant des deux parcelles installées dans la zone de piedmont. Dans ce mi-
lieu dégradé, les objectifs principaux de recherche sont les suivants:

- étude des mécanisme~ primaires du ruissellement;


- détermination quantitative du ruissellement et de l'érosion;
évaluation de l'appauvrissement de l'horizon de surfaée du sol par éro~

sion ;
- dynamique de l'eau le long d'un v~rsant et étude de l'influence des dif-
férents milieux constituant ce versant sur le ruissellement et l'érosion.
Flg.1_ CADRE GEOGRAPHIQUE

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Bir_eLHafey

Echelle; 1 1 SOO .000


ALTITUDES

lm .Supérieur à 1L.00 m
lIIlm 1200 - 1L.Q0 m. Station @xpérimentale
d' Qt~de du ruissellement
EtH 1000 -1200 m. et de l,' érosion
EB BOO -1000 m.
....3-

l~re Partie ETUDE·DU MILIEU·

Avant de présenter les résultats expérimentaux concernant le


ruissellement et l'érosion, il est nécessaire d« définir les diffêrents
facteurs qui caractérisent le milieu naturel et l'environnement du djeb~l

Semmama où sont situés les différents dispositifs d'étude.

I. CADRE GEOGRAPHIQUE

Le Djebel Se~ama et son piedmont s'intègrent dans le cadre


....
général des "Hautes S~-t'tles". qui constituent une des régions naturelles de
la Tunisie Centrale (fig.l). Vers le nord, cette région est limitée par les
versants sud de la "Dorsale", tandis que vers le nord-ouest et l'ouest elle
. passe progressivement à une zone de hauts-plateaux (Thala) dont l'altitude
est supérieure à 800 m. A l'est.et au sud-est, les "Basses Steppes" for -
ment la transition avec les· "Sahels" côtiers (Sfax-Sousse), alors que vers
le sud; la transition avec la zone des "Chotts" se fait par une zone de
l.?asses-plaines ..

Le paysage général des Hautes Steppes est constitué par un en-


semble de chainons montagneux .(ou djebels) qui. dominent un système de gla-
c~s et de plaines alluviales façonné durant l'ère Quaternaire.

Les djebe~s sont les plus hauts sommets de Tunisie :


Chambi (1544 m.), Bireno (1419 m.), Selloum (1373 m.), Mhrila (1378 m.),
Semmama (1314 m.) et présentent une orientation générale atlasique sud-
ouest-nord-est. Ces massifs ont donné naissance à un ensemblè de glacis
développés essentiellement dans leur piedmont sud et sud-est. Ceux-ci,très
entaillés
. ,
et disséqués par l'érosion hydrique, se. présentent sous
1
forme de
lanière~ s'avançant vers l'aval en direction du sud et du sud-est.

Les pla~nes alluviales les plus impor~antes sont e~ fait des


fossés d'effondrement quaternaires
..'~
(Foussana, Kasserine 'Rohia
" Sbiba)
perpendiculaires à la direction générale des djebels; dans lesquels se
sont déposées de grandes épa{sseurs de matériaux provenant de l'érosion des
-4-

massifs.

c'est dans ces fossés en particulier dans l~~ones de seuils que


s'encaissent deux oueds principaux: EL HATAB et EL HATHOB, qu~ se dirigent
vers l'est où, à leur confluence, ils constituent l'Oued ZEROUD. Une multi-
tude d'oueds venant des reliefs viennent "grossir" ces deux oueds principaux,
l'ensemble du réseau hydrographique étant à écoulement discontinu.

II. CADRE GEOLOGIQUE

La physionomie actuelle des Hautes Steppes et d'une manière gé-


nérale celle de la Tunisie Centrale est le résultat de la Paléogéographie et
des orogénèses qui se sont succédées au cours des temps géologiques.

II-I - Paléogéographie (fig.2) et orogénèses

Après le Trias et le Jurassique, au cours desquels la met a re-


couvert l'ensemble de la Tunisie, le Crétacé inférieur (Aptien puis Albien)
voit le début de l'individualisation d'une-aire continentale (ou tout au
moins épicontinentale) en Tunisie Centrale. Celle-ci est réduite assez no-
tablement lors du Cénomanien et du Crétacé supérieur par suite d'une trans~
gression importante vers le sud.

A l'Eocène, l'aire continentale de Tunisie Centrale s'indivi-


dualise à nouveau très nette~ent et reste distincte du continent saharien
au sud.

La période allant du Jur""assique à 1 'E ocène est une phase pré-



orogénique peu intense, marquée par des déformations à grand ray~n de cour-
bure d'orientation générale ouest-est.

A l'Oligocène, la mer régresse vers le nord et l'est, provo-


quant une émersion générale de la Tunisie Centra+e qui rejoint au sud l'aire
continentale saharienne. A partir de cette époque, le centre de la Tunisie
Fig.2_ PALEOGEOGRAPHIE SCHEMATIQUE DE LA TUNISIE CENTRALE.
(0 'apr~ G.CASTANY,nolice de la éarte gll'ologique de là TUNISIE'au lIS00.000_ 1953-_) ...

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Eocène 1Lutétien ) . Oligocène llnférieur) Miocène 1Vindobonie n)

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1
Sillon profond

contine~tale
1111111 Zone néritique
Aire
mari[')Q
Zone
épe;ontinen_
{ 1:"'-;'.:::'' ::[ Aire
, 1 • 1
laIe i 1 1 Zone littorale··
-6-

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restera contînental avec cependant une incursion marine au Vindobonien sous
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forme d'un golf~~~t~it (Kasserine-Fériana)
}.

C'est à partir de l'Oligocène et jusqu'au début du Quaternaire


qu'une phase i~portante de plissement et de surrection donne à la Tunisie
Centrale pon aspect actuel. Cette orogénèse dont le paroxysme se situe au
Plio-Villafranctlien aboutit à la surrection des plis et à .la mise en place
définitive des reliefs (djebels), massifs anticlinaux d'axe nord-est-sud-
ouest.
11-2 - ~ithologi~ (fig.3)

La couverture lithologique de la Tunisie centrale présente des


matériaux variés, témoins des différentes conditions paléo-géographiques suc-
cessives.

11-2-1 - Trias

Les affleurements triasiques, de faible étendue, sont liés aux


accidents tectoniques. Ils se sont mis en place par diapirisme lors de la
phase orogénique plio-villafranchienne et sont constitués d'un mélange de ma-
. tériaux oroyés : gypse avec argiles bariolées, blocs de cargneules, de dolo-
mies et de calcaires dolomitiques; quartz bi-pyramidés, ophites ..

11-2-2- Crétacé

Les affleurements crétacés couvrent de grandes surfaces en Tuni-


sie centrale et constituent l'ossature de la majorité des reliefs.

Le Crétacé inférieur ;est surtout développé au djebel Mhrila, où


il affleure sous forme de dépôts détritiques continentaux: grès et dolomies.
Des dépôts mixtes : grès et calcaires dolomitiques avec intercalations mar-
neuses, forment la transition avec les dépôts néritiques localisés aux dje-
bels Se~ama, Chambi et Bireno : complexe marno-calcaire avec quelques inter-
calations gréseuses et calcaires récifaux.

Le Crétacé moyen, présent dans la plupart des djebels, est cons-


titué de marnes avec des bancs de marno-calcaires et quelques lits gréseux,
surmontés de calcaires blancs crayeux et de marnes.
,
-7-

L'~~~~~~ n:affleure que dans les régions de Thala et de Sbiba


où les faciès sont marins, sous forme de dépôts de calcaires et de calcai-
res marneux, ~vec des niveau~ plùs ou moins phosphatés.

L'Q!i~~~~~~, présent à l'est"de Sbiba-Rohia, est constitué, d'une


alternance de marnes et de grès à sa partie inférieure, surmontée de forma-
tions entièrement continentales dépôts détritiques grossiers avec nombreux
bois silicifiés.

II-2-4-: Miocène et Pliocène

Les"affl~urements miocène et pliocène couvrent des surfaces im-


portantes en runisieCentral~, localisées ~ssentiellement dans les zones de
piedmont.

~e Miocène marin (Vindobonien) , dont" les affleurements encadrent


le djebel Mhrila, "est constitué par un puissant complexe de marnes plus ou
moins gypseuses,avec des intercalations de grès et de lignite.

Lé Vindobonien marque la fin du cycle marin miocène et ~es fpr-


mations qU1 le recouvrent constituent le ~i~:~!i~~~~~ continental, qui for-
me une série détritique ou conglomératique constituée de marnes, argiles,
sables, grès et. conglomérats.

les formations quaternaires" occupent la majeure partie des step~


pesde Tunisie Centrale. Elles sont constituées de dépôts continentaux, de
sables, limons ~t argiles surmontés d'une puissante .croûte calcaire (Quater-
naire ancien), de croûtes et encroûtements"c~lc~iresvariés (Quaternaire
"~oyen) et de dépôts éoliens et alluviaux (Quaternaire récent).
GEOLOGIQUE DE LA TUNISIE CENTRALE
(Extraite de là carte qiologique de la Tunisie par G.CASTANY)

Trias des diapirs oc : Oligocene conlin,ntal


cir Crétacé inftrieur facies recital o : Oligocène marin
ci Crétacé inféri~ur mc : Miocène cOntinentat an~'_pontien
cm Crétacé moyen mm :Miocme marin vindobonien
c s : Crétacé supérieur mp : M ioplioè:ène (Pontien)
ei : Eocène inferieur .ma"rin qt : ~uaternaire contirwntate: alluvions anciennes
ec : Eocène moyen el inferieur continental A : Alluvions actuelles
em : Eocène moyen Inarin _ :Failles
III. CADRE GE0l10RPHOLOGIQUE

crest à'partir de la fin du Tertiaire que le modelé du paysage


actuel cqmT.e~ce à s'individualiser.

Le, plio-villafranchien est le témoin. d'une phase orogé~Lique ~n­


tense qui aboutit à la mise en place définitive des djebels. Ceu~-ci sont
.
des massifs anticlinaux
. .
complexes, le plus souvent -dissymétriques, avec de
très nombreusesfa~lles, entaillés par un réseau dense d'oueds intermittents.
L'enfoncement progressif du réseau hydrographique aboutit à des ravins dont
"
les versants sont recouverts par une couverture colluviale plus ou moins ero-
\

dée.

Les piedn.onts sont constitués par un vaste système .de glacis éta--:
gés, particulièrement bien dévÈ:üoppés au sud e-t sud-est des massifs. Le fa-
çonnement de ces glaci~ s'est e~ectué au cours des périodes pluvialës du
Quatern~ir~ par.épandage de matériaux hétérogènes provenant des massifs,
. sur un matériau géologique d'origine continentale (Mio-pliocène). Plusieurs
phases dè carLonatation sùccessives ont permis la formation d'accumulations
calcaires continues et compactes, ce qui a favorisé la conservation de ces
surfaces plus dures et leur mise en relief relatif lors des phases d'érosion
intenses daps les matériaux plus tendres.

Les plaines sont des zones où sont venues s'accumuler des masses
importantes d'alluvions, provoquant des phénomènes de' subsidence qui ont don-
né naissance aux fossé~ d'effondrem~nt de Rohia, Sbiba, Foussana et Kasserine
La formation de ces derniers a été sans doute .favorisée par une néotectonique
.. . 1
quaternaire localisée. Dans les plaines, l~s oueds peuvent avoir un lit mar-
qué mettant en évidence les réajustements actuels, ou bien un lit non indivi-
dualisé, indiquant des 'phénomènes de dépôt domïnants.

rJ. CADRE PEOQ:LCX;IQUE

La pédogénèse en Tunisie Centrale est fortement influencée par la


présence du carbonate de calcium et les sols de 'type calcimorphe couvrent la

,
Fig.4_ CARTE PEOùLOGIQUE SCHEMATIQUE DE TUNISIE CENTRALE
( 0 •après la carte pédolo9ique de la Tuni !'oie 1973 )

.
1 1
---

Echelle: 1 /500. 000

o Sols.peu évolués d'apports alluviaux

Sols bruns isohumiques sur matériau sableux

r:::::::J
L:..:..:..:..:. Sols salés à alcalis

EJ 5015 peu évolués d'apports alluviaux à caractères verlques ou de salure


1"ii""'Ol.
~ Vertisols topolithomorphe s à carael ères de salure
Sols çalcimorphes lrendzines. bruns calcairesl associés à des sols peu
évolues d'érosion sur matériau géologique 1calcaires ,marnes)
Sols calcimorphes lrendzines, bruns· calcaires) associés à des sols peu évolués
d'érosion sur matériau quaternaire (croûtes et encroûtements calcairesl
':"11-

majeure partie de la région (fig.4)

IV-I. Sols peu évolués d'apports alluviaux

Ils sont localisés essentiellement dans les plaines et dépres-


sions et se développent sur des matériaux d'origine alluviale. Ce sont des
sols jeunes, épais, de texture variable, pauvres en matière organique. Se-
lon la nature du matériau dans lequel i1.s se développent ou leur situation
topographique, certains caractères d'évolution pédogénétique peuvent être
observés :

- des caractères vertiques apparaissant dans' les matériaux de texture fine


. 1
avec des caractères de salure et d'hydromorphie lorsque ces matériaux sont
situés en zone basse.

- dans les matériaux riches en calcaire se différencient des sols évoluant


vers les sols ca1cimorphes.

-r - 10rsqu~ 1a'texture est'sab1euse, les sols présentent un faciès isohumique


'1 en liaison avec une végétation dé-type steppique.

IV-2. Sols des zones basses ·vertiso1s et sols salés.

La situation topographique des fossés d'effondrement de Rohia,


Sbiba et Kasserine-Foussana conjuguée à la texture fine des matériaux ont
provoqué des phénomènes d'engorgement ayant favorisé la formation de sols
évolués particuliers

rV-
2-1 ~~E!i~~!~_!~p~!i!~~~~EP~~~ présentant des caractères
de salure: texture argileuse,· structure moyenne, caractères vertiques peu
accentués, accumulation de sols solubles à partir d'une profondeur moyenne.

IV- 2-2 - ~~!~_~~!~~_~_~!~~!i~ : texture argileuse, structure


dégradée et accumulation importante de sels solubles provoquant ~ne a1ca1i-
sation dès la surface du sol (conductivité supérieure à la mmhoWcm).
-12-

IV-3-~~l~_~~l~~~~EEb~~
Ces sols se développent essentiellement dans les zones
montagneuses et leurs piedmonts, en liaison avec la nature calcaire des ma-
tériaux aux dépens desquels ils se forment ou dont ils dérivent.

IV-3-1~ ~~l~_~~!~i~~EEb~~_~~E_~~~~Ei~~_g~~!~~i~~~ :
Ils représentent essentiellement les sols de montagne et se développent sur
des matêriaux gêologiques durs ou tendres, soas une végétation naturelle de
type forestier.
- sur matériau dur (calcaires), on observe des sols rendziniformes à teneur
élevée en matière organique évoluée et à structure grumeleuse ou polyédrique
fine. Ces sols sont peu épais et dérivent génétiquement du calcaire dur sous
-jacent .

- sur matériau tendre (marnes), l'altération est plus profonde donnant des
sols épais de type brun-calcaire. La teneur en matière organique est moyen-
ne et on observe souvent une redistribution du calcaire en profondeur sous
forme d'amas et nodules, parfois d'encroûtement.

Par suite d'une diminution de la couverture végétale sous l'ac-


tion humaine, ces sols subissent une dégradation par érosion et évoluent
vers les sols peu évolués et minéraux bruts. Tous les intergrades entre ces
derniers et les sols typiques décrits ci-dessus peuvent être observés selon
le degré de dégradation du couvert végétal.

Ces sols sont présents dans les zones de piedmont et sont les témoins des
différentes pédogénèses qui se sont succédées durant le Quaternaire.

Les différents cycles p1uvial-interp1uvia1 du Quaternaire ont


favorisé la mise en mouvement du carbonate de calcium par migration laté- .
rale à partir des reliefs, plus ou moins loin vers l'aval. Ce processus
a abouti à la redistribution du calcaire dans le paysage sous forme d'accu-
mulations secondaires de 'type continu (croûtes, encroûtements •.•. ) et de
type discontinu "(amas, nodules, taches ••• ), qui se'répartissent sur les
surfaces d~s différents glacis étagé~ et leurs versants de raccordement.
,-13-

Les sols que l'on observe- actuellement sont donc souvent des
sols an~iens à profil calcaire très diffirencii. Mais sur les niveaux à croU-
te calcaire dure et compacte s'est individua1isi un sol'actue1 peu êpais.
de typerendziniforme, pauvre en matière organique, avec de nombreux i1iments
grossiers, qui 20~vre de grandes surfaces daas les zones de piedmont.

L'influence humaine est importante (difrichement, mise en cul-


ture, surpâturage .•• ) et ~es consiquence contribuent à la digradation des
sols ci-dessus, qui tendent
"
vers les sols peu ivo1uis d'irosion.

IV-4 - Sols isohumiques

Les sols bruns subtropicaux (brun steppique) sont considiris


comme les sols c1imaciques de Tunisie Centra1è. Ce sont,des sols jeunes, se
dive10ppant essentiellement dans les plaines, sous une vigitation naturelle
de type steppique et dans des matiriaux à texture sableuse en ginira1 qui
proviennent soit d'apports (alluvions, colluvions), soit de roches en place
(grès du ~io-p1iocène).

Le profil est ipais"avec une teneur en matière organique fai-


ble ma1S bien ripartie (1 à 2 1.), un h~mus très ivo1uê et une structure
fragmentaire fine'bien i~dividua1isie: La texture grossière favorise un bon
drainage et la forma~ion d'un profil calcaire-peu diffirencii : dicarbona~

tation en surface avec corri1ativement accumulation en pr0fondeur sous for-


me de taches}et amas calcaires.

Ces sols sont très uti1isis par l'agricu1tùrece qui provoque


leur digradation. D'une part, la disparition de la couverture vigita1e na-
turelle' de 'type steppique au profit des cultures n'assure plus le renouvel-
lement du stock de matière organique dans le sol, dont la teneur devient .
très faible (moins de 1 %). D'autre part, les labours et l'absenc: piriodi-
que de couverture vigéta1e n'assurent plus une protection efficace contre
l'ir~sion, hydrique ou éolienne, qui est de plus en plus importante dans
ces sols essentiellement sableux.
-14-

v. CADRE CLIMATIQUE

- V-I - Caractères généraux

Le climat de la Tunisie Centrale est fortement marqué par la


continentalité, qui croît avec l'altitude et avec l'éloigneme~t de la mer.
Les conditions climatiques de cette région sont fortement influencées par
celles de la Méditerranée orientale. Cependant, des masses d'air d'origine
atlantique (en hiver) et saharienne (en été), peuvent venir influencer les
facteurs climatiques de la région.

n'une manière générale, "la Tunisie centrale se caractérise par


des pluies peu abondantes rares mais orageuses et souvent brutales, réparties.
sur toute l'année avec maximum de printemps et d'automne. Ces pluies sont
liées à une humidité relative faible en été, ~ssez élevée en hiver, et à des
températures fortement continentales, à grande amplitude diurne et annuelle
(18 à 20°C) en entraînant une variation importante de l'humidité rel~tive

entre le jour et la nuit et des vents souvent violents et desséchants"


(Baldy, 196-5 )

V-2- Pluviométrie

V-2-1 - Pluviométrie annuelle

Le tableau I.l ci-dessous récapitule la pluviométrie moyenne


annuelle des stations de Tunisie Centrale.

Moyenne Maximum Minimum Médiane


Sta~ions
interannuelle observé observé
\

Thala 479 665 ,1 - 207,8 428


Rohia 330 ·639, 1 96,4 300
Sbiba 304 - - -
Sbeitla 310 547,2 127,7 290
Kasserine 320 756,0 142,7 280
-
Fériana 233 394,1 71 ,0 -
sidi Bou Zid 240 922,0, 60,7 220

Tabl. I.I - Pluviométrie annuelle (en mm)


(Réf. = Etudp-préliminaire des oueds Zéroud et Merguellil
1975 ).
-15-

Nous constatons une diminution graduelle de la pluviométrie


annuelle du nord au sud, ce qui est à mettre en liaiqon avec la continen-
'.'

talité, le régime des vents et l'altitude: cette dernière décroît graduel-


lement du nord vers le sud et le sud-est, et les reliefs montagneux, orien-
tés ~lE -SO, s'opposent aux V€altS dominants des saisons pluvieuses qui vien-
nent du nord-nord-ouest.

Un gcadient lié à l'altitude a été estimé par LE HOUBROU(1959)


et BALDY (1965) ,': pour une élévation de 100 mètres, 'la pluviométrie augmen-
terai t de 25 mm en Tunisie méridionale et de 20 nun en Tunisie centrale.

D'après LE HOUE ROU , il existe une opposition de versants assez


notable les ~ersants les plus arrosés, c'est-à-dire' ceux exposés au nord-
ouest surtout, reçoivent jusqu'à 15 % de précipitation de plu$ que les
versants à exposition"sèche ".

Les pluies d'hiver sont de type atlantique, r~gulières et fines,


tandis que celles des autres saisons sont de type orageux parfois très vio-
lentes.

Le caractère majeur de la pluviosité eT!. Tunisie centrale est


l'extrême irrég!Jlarité des précipitations, coffiTT'~ J"l rr.ontrent les valeurs ma-
ximum et minimum mesurées de la pl~vi9métrie anc':.:'lf: (tableau LI ci-dessus).
Cette variabilité interannuelle est d'ailleurs d' 1'~: " '; plus forte que la
moyenne annuelle est basse. Dans ces conditions, la ~luviométrie moyenne an-
nuelle n'a qu'une signification très limitée et la médiane semble plus'repré-
~
sentative pour caractériser le régime pluvial.

La variabilité des précipitations es~ encore plus accentuée à


l'échelle mensuelle, un même mois pouvant être tota~ement sec ou bien alors
très pluvieux et cela quel que soit le mois. Les valeurs du tableau 1.2. ci-
dessous illustrent cette variabilité mensuelle.
-16-

..
Minimum Maximum
Station Mois
observé observé

Sbeitla mars 0 124.4


juin 0 143.5
(médiane annuelle)
aoil.t 0 90,0
290 septembre 0,4· 101,9
'octobre 0 194.5
décembre 0 125,6

Thala mars 4.0 131,8


aoilt 0 76.5
(428)
septembre 1.0 145.6
- décembre 4.0 . 147.6

Kasserine mars 0 123.2


octobre 0 ., 120. 1
(280)
.
Sidi Bou Zid février 0 118.5
aoilt· 0 73,0
(220) septembre 0 83,4
. décembre 0 75.8
:.

Tabl. 1.2. - Variabilité de lq. pluviométrie mensuelle


( en mI?)'
(NOTA: il n'a pas' ~té t~nu compte des valeurs très élevées de·
1 la pluviométrie des moi~ de septembre et" octobre 1969)

(réf. = Etude préliminaire des oueds Zéroud et Merguellil -


1975). .
-17-

Malgré les réserves faites concernant la signification


des moyennes pluviométriques, le tableau 1.3. ci~dessous nous donne un.or-
dre de grandeur de la répartition saisonnière de la pluviométrie. Les sai-
sons sont définies de la manière suivante :
Automne : septembre, octobre et novembre
Hiver : décembre, janvier et février
Printemps. : mars, avril et mai'
E té : juin, juillet et août

Stations Automne Hiver .Printemps Eté

Thala 26 28 32 14
;
Kasserine 32 20 29 19
'u Sbeitla 32 20 30 18
-....
Rohia 30 22 32 16
sidi Bou zid 35 24 30 - 11
Fériana 31 18 -.p. :33 18
...

Tabl.l.3 - Répartition saisonnière de la pluviométrie


(èn% de la pluvtométrie moyenne annuelle)

Les valeurs ci-dessus montrent une dominance des pluies 'd'au-


tomne et de printemps, mais mettent aussi en évidence l'importance de la
pluviométrie estivale, qui peut atteind~e celle de l'hiver. En fait, cette.
importance des pluies d'été est très relative, car ces pluies qui sont es-
sentiellement des orages, tombent le plus souvent à la fin de l'été. De ce
fait, la sècheresse estivale reste très accentuée et peut s'étendre sur quel-
ques mois, cè qui est caractéristique du climat méditerranéen.

La neige est rare et ne se manifeste qu'au~dessus de


500 à 600 m. d'altitude. Mais c'est surtout à partir de 800 à 1000 m. qu'el-
le devient un phénomène notàble. On observe su~ les reliefs, en moyenne 5
à 7 jours par an avec une chute de neige qui peut se maintenir au sol en
moyenne 10 à 15 jours yar an.
-18-

Les chutes de grêle ont une fréquence' de 8 à la jours en moyen-


ne par an,.avec des probabilités de chutes importantes en avril-rnai~et en'
octobre.

v- 3- Températurès

~e tableau 1.4. suivant résume le régime thermique de la Tunisie


centrale.
.-
.Stations Moyenne Moyenne mens. Moyenne:mens. Amplitudes thermiques
annuelle
Janv. Juill. Mini. Maxi. Annuelle Janv Juill.
Janv. Juil.

.
Thala 15 ,3 5 ,9 26,1 1,9 33,4 20,2 8,3 16,6
Rohia 17,6 8, 6 ~;. 27,5 2,1 37,3 18,9 11, 1 19,7 ... ~
Ji"
Sbeitla 16, a 6,7 26,5 1,7 35 ,9 19,8 10,5 20,4
Kasserine 16,4 7,2 26,2 1.,9 35,0 19,0 10,8 17,4
Fériana 16,3 7,3 25 ,9 1,5 34,0 18,6 11, 1 18, 1
...
Tabl.1.4. - Température en Tunisie centrale (en OC) "
"
~
1;
"

Amplitude annuelle différence entre la température moyenne de


juillet et la températu~e moyenne de jan-
vier.
Amplitude mensuelle : différence entre la moyenne des maxima
et la moyenne des minima du mois considéré
,
'Janvier et juillet sont considéréscornrne étant les mois respec-
tivement les plus froids et les plus chauds en Tunisie c~ntrale.

(réf.: Carte ,'phyto-écologique de la Tunisie Septentrionnale


-1967)
La température moyenne a~nuelleest comprise entre 15 et 18°C,
les v.ariations entre ces deux v~leurs étant dues à l'altitude et à la lati-
r
tude. Pour une élévation de·l00 m. en altitude, BALDY (1965 ) a mis en évi-
.'dence un gradient décroissant . de.. .O~ 5 oC. De plus" ~
du nord au sud et par de-
gré de latitude, on observe une augmentation d'environ 1°C de la températu-
re moyenne annuelle.
-19-

Cette dernière. a une variabilité interannuelle assez importan-


te, par contre, les amplitudes thermiques mensuelles et annuelles sont le-
lativement consta~tes d'une année à l'aut=p..

L'amplitude thermique annuelle est élevée en·Tunisie centrale:


18,5 à 20° C en relation avec la continentalité accusée de la région. A

titre indicatif, cette amplitude est de 15 ° Cà 16° C dans le sahel côtier

le contraste entre hivers froids et étés chauds est assez accen-



tué, contraste caractéristique du climat méditerranéen. Les minima de jan-
vier sont relativement bas avec 2°C environ, tandis que les maxima de juil-
let sont voisins de 34-37°C. Les risques de gelées peuvent se produire de
novembre à avril, et ces risques sont fortement dépendants des conditions
locales d~exposition et d'altitude. En moyenne, le nombre de jours de gelées
varie de 20 à 40 par an.

V-4 - Régime des vents

Bien que le régitllr i'cs vents au soi soit largement condit~pnnê

par les facteurs locaux, on peut.dégager les tendances du régime des vènts.

En hiver, les vents dominan~s sont de nord-ouest, al9rs qu'en


été, ils sont du sud, sud-est ou sud-ouest. Les vents générateurs de pluie
sont d'orientation variable, mais le plus souvent ils sont du nord-ouest
ou du nord-est.

Le sirocco est un vent chaud et sec d'origine saharienne, souf-


fla~t en moyenne 30 à 40 jours par an, surtout en été, dont les p,ffets sont
car••ctéristiques _: augmentation rapide de la température, forte évaporation
et humidité relative d~ l'air faible.

V-5 - Humidité de l'air

Les mesures de l'humidité sont rares en Tunisie centrale ct ne


donnent qu'un ordre de grandeur imparfait de cette variable. A l'échelle
j011,,::,nalière, la teneur- de l'air en vapeur c:' eUt: est t:lexiII'.t"m à 6 heures ~
-20-

puis" passe par un minimum vers 12h. et remonte à une valeur intermédiair~

à 18h. C'est la mesure de 12h.qui varie le plus à l'échelle annuelle: de


l'ordre de 70-80 % en hiver, elle pput descendre à 30 % en été.
T,a mesut'p. ne 6h. est la plus constante et reste de l'ordre rie 80 % trl'~t au
long de l'année.

D'une année sur l'autre, la variabilitê est forte pour tous les
mois, chacun d'eux pouvant aVi..'~r une humidité de l'air variant de la satura-
tion (100 %) jusqu'à la %.
Le sirocco a une influence très importante su~ l'humidité'rela-
tive de l'air, puisqu'il abaisse de manière très brutale la teneur en vapeur
d'eau de l'at~6sphère.

V-G- ~apotranspiration potentielle.

Les mesures "in situ" d'évapotranspiration potentielle sont ra-


res et celles qui ont été réalisées sont peu représentatives du milieu natu-
rel car effectuées avec une végétation de type herbacée dense (kikuyu) sans
relation avec la couverture végétale naturelle existant dans le centre tuni-
s~en.

Les données ci-dessous (tableau I5 ) permettent d'avoir une idée


de l'ordre de grandeur de ce facteur.

.Stations J F M A M J Jt A -S 0 N D Année

Kasserine 64 115 154 19 a 211 201 .156 98 68 55 1454


52 90
(mecurée)
Kairouan 58 73 102 133 184 221 239 215 150 lOf 74 51 1607
(calcul)
Gafsa 58 71 124 152 201 226 245 ??} • 154 109 68 40 1671
(calcul) /
1

Gabès 55 61 98 130 155 n~} 199 r---:'


J.n~l J.-:J7 102 72 52 1425
(mesurée)
Tunis
. r-
4.8 59 86 108 158 187 2H 202 J 3<: 99 67 46 1412
(mesurée)
'---
Tableau 1. 5. Evapotrans pira.tron è'otentiell~ (en mm)
--
(d'après RIo.U C. 1979)
(rr..esurée· ou ca1cu1ét. ë!.'ap::.-èG la fC'rmule de PENMAN)
-21-

V-7- Caractérisation du climat

Plusieurs auteurs ont combiné les diverses donné~s ci-~~s~~s

pour caractériser de manière synthétique le climat d'une stat~on.

Ces diagramnles mettent en relation pluviométrie ~t température


moyennes mensuelles, et permettent de définir la· saison sèche. Pour BAGNOULS
et GAUSSEN, un moi's est considéré connne sec lorsque sa pluviométrie mensuel-
le (en mm) est inférieure ou égale à deux fois la température moyenne mensu-
elle (en oC) = p ~ 2T ~
La figure 5 représente les courbes ombrothermiques de quelques
stations de Tunisie centrale et à titre de comparaison celles de stations
du nord et du sud du pays.

Nous déduisons de ces graphiques la durée de la saison sèche,


qui varie de manière car~ctéristique du nord au sud :

Tabarka 3 1/ 2 mois Kairouan, 7 1/2 mois


\
Thala 4 mois Gabès la mois
Tunis 5 m01S Tozeur 1 12 mois
'Sbeitla 5 1/ 2 mois
Kasserine 5 1/ 2 m01S

V~7-~~ ~2~!~~~_El~~!2~§~E!g~~_~~_~!2~!im~~~_~:E_~~~Eg~E
2000 P
Q =-.,.........-- P = Pluviométrie, moyenne annuelle.
2 - 2.
M - m . M = Moyenne des températures maxi-
ma de Juillet
m = Moyenne des températures minima
de Janvier.
Cet indice empirique a été spécialement créé pour le milieu mé-
diterranéen par Emberger et a permis, à partir des données de végétation et
des données climatiques, de définir des étages et sous-étages bioclimatiques
dont les différentes caractéristiques sont présentées. dans le tableau 1.G.
Fig.5_ DIAGRAMMES OMBROTHERMIQUES DE BAGNCXJLS ET GAUSSEN
DE QUEL~ES STATIONS DE TUNISIE
p.
mm) Tabari<a Tunis Kairouan nc
70 35

60 30

50 25

40. \ 20

JO 1 .//'
"'\ \
1--// \
-,
\
15

~:1~1'~
10

_ _ Pluviomc2trie _. Température

P
T ?C

(IT1lT~

60 Sbeitla Kasserine Thala 30

50 25

40 20
1
/
30 / 15.
1
/
/
20
1
/ 10

10
.... ~I 5

p
Rohia Gabès
mm)

60 30

50 25

40 20

30

20 10

]1-'.....--,.,__ r---r---'-""T""--r---r__,r--"T'""""""'1

J F i-t A M J JAS 0 N 0 J F M A M J JAS 0 N 0 J F M A M J A SON


-23-

-.
Pluviométrie
Etages Sous -étages annuelle (e.n mm) Q
-
sub-humide - - 600 à 800 70 à '120

Supérieur 400 à 600 45 à 70


semi-aride
Inférieur 300 à 400 35 à 45
Supérieur 200 à 300 23 à 35
aride
Inférieur 100à200 10 à 23

Tabl • r.6 - Caractéristiques des étages bioclimatiques en


Tunisie centrale (d'après LE HOUERmT -1969)

à hiver chaud = m
à hiver doux = m compris entre S,S et 7°C
à hiver tempéré = m compris entre 3 et S,S'oC
à hiver frais =·m compris entre 0 et 3°C
.., .....
à hiver froid· = m inférieui.;.·à OOC

Les bioclimats de Tunisie centrale appartiennent essentiellement


aux étages semi-aride et aride, avec toutefois une zone très localisée de
sub-humideau sommet du djebel Chambi. On constate de manière générale une
augmentation de l'aridité, du nord vers le sud, avec une influence due à
l'altitude: les sommets des massifs appartiennent au ~emi-aride supérieur,
puis à mesure que l'altitude décroît, on passe au semi-aride inférieur, jus-
qu'aux zones de piedmont. Les plaines appartiennent à l'étage aride supérieur,
passant vers le sud à l'aride inférieur.

Les caractéristiques bioclimatiques de quelques stations en Tuni-


sie centrale sont résumpes dan~ le tableau 1.7., et la figure 6 montre la
répartition des étages et sous 1tagesbioclimatique~•


Fig.~ CARTE BI:JCLIMATIQUE SCHEMATIQUE
DE TUNISIE CENTRALE
(0 'apres' la carlt bioclimG'liqut dt Tunisit 1967)

1 1

.
eRohia
1
, - \
J ........ .
V .........
hala. L.-, ';jS'1
- - }.O
-
• Sbiba \
1
1'--.
J. &\t~'€.l'lO ~
..... ~ ~
J,.
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\
\ ,.
. . , . ··
.. . . ·
.. .
• Ftriana J.
"'~ . . .
ECHELl E: t 1500.000

•m Etage sub_humidQ

Etage semi-aride supérieur


.
,
a hiver frai s
EEB EtagQ semi_aride inférieur

0 Eta9~ aride supérieur

0 Etage aride superieur a hiver


.. . tempéré
-25-

Stations Etage Sous -étage Variantes Q

Tha1a semi-aride supérieu~ hiver frais -52

Rohia aride supérie.ur hiver frais 32


SbeiHa aride supérieur hiver frais 30
Kasserine' aride supérieur hiver frais 31

Fériana a:ride supérieur hiver frais 23

Tabl. 1. 7 - Caractéristiques bioclimatiques de quelques st a-


tio ns de Tunisie Centrale.

VI. rA VEGErATION.

La végétation de la Tunisie Centrale a été étudiée de manière


détaillé e par plusieurs auteurs : LONG (1954), FROMENT et VAN SWIDEP.EN
(1966), SCHOENENBERGER, GOUNOT et al. (1967), LE HOUEROU (1969), Qui ont dé-
crit différents groupements végétaux définis de manière phyto-sociologiQue
et bioclimatiQue.

Ces-groupements végétaux se:répartissent surtout en fopction du


gradient altitudinal et présentent différents stades de dégradation.

VI-l- Etag~ de végétation semi-aride supérieur;

Les groupement~ végétaux de cet étage se rattachent à deux séries


de végétation (SCHOENENBERGER -1967)

Cette série est représentée par le groupement ~ Pinus haZepensis


et Quercus iZex Qui couvre les ~ommet~ des principaux massifs. L'altitude
à laQuelle'apparaît ce groupement augmente à mesure Que l'on va vers le sud:
1000 m à" Oum Djeddour, 1100 m aux djebels Birenoet Chambi (face riprd),
1150 m au djebel Chambi et au djebel Semmama (face sud)
-26-

Ce groupement en bon état est constitué par une strate' arbores-


cente (plus de 4 m) de pin d'Alep et une strate buissonnate de chênè vert
(rarement plus de 2 m,), accompagné souvent du genèvrier oxycèd~e (Juniperus
oxycedrusJ.
La strate arbustive comprend essentiellement le cist~ du Liban'
( Cistus Zibanotis) , le globulaire ( GZobuZaria aZypum ), et le romarin
.
( Rosmarinus officinal.is). Lorsque ce dernier devient prépondérant, i l indi-
que une dégradation plus ou moins accentuée du groupement typique ci-dessus.

VI-I-2- ~~E!~_~~_E!~_~:~!~E : le groupement à PinushaZepensis


et Juniperus oxycedrus caractérise cette série, qui fai~ suite à la précéden-
te et descend jusqu'aux environs de 1000 m.

C'est une végétation forestière assez claire où le genèvrier dé-


passe rarement 2m. et où la strate arbustive est semblable à celle du grou-
pement précédent. La dégradation de ce groupement est généralement accentuée
ce qui se marque par l'abondance du romarin •

.
VI-2. Etage de végétation semi-aride inférieur

Les groupements végétaux de cet étage se rattachent à la série


du pin d'Alep et sont présents au-des~ous de 1000 à 1100 m. environ.
, !

Le groupèment à Pinus haZepensis et ThymeZaea tartonraira loca-


lisé au ndrd-ouest du djebel Chambi, indique les hivers frais et la conti-
nentalité. C'est une v~gétation forestière claire à strates arbustives peu
fournies, où l'abondance du romarin indique ici aussi une dégradation du mi-
lieu qui peut être très accentuée.

Dans les autres zones, où l'altitude est comprise entre 1000


105 0 m. et 750 - 800 m." on rencontre le groupement à Pinus haZepensis et
Juniperus phoenica • Ce groupe~ent est très +arement en bon état par suite
de l'activité humaine; ce sont, essentiellement des faciès de.d~gradation que

l'on observe actuellement


-27-

- faciès de dégradation à Thymus aZgeriensis~ Stipa retorta et Stipa parvi-


fZora : c'est le stade ultime de la dégradation sur calcaire dur.

- faciès de dégradation à Cis~us Zibanotis, indiquant des sols à croûtes cal-


caires.

faciès de dégradation à Rasmarinus officinaZis: très représenté, ce faciès1

se présente sous forme d'une garrique largement dominée par le romarin asso-
cié à Stipa tenacissima et où les arbres peuvent avoir tQta1ementdispar~.

VI-3- Etage de végétation aride supérieur.

A mesure qu~ l'aridité croît, la strate arborescente disparaît


. et la végétation de cet étage, au:-d~ssous de 75 0-800 ma se présente sous ·la
forme d'une steppe d'alfa (Stipa tenacissima) avec des espèces compagnes
de la forêt de pin d'Alep: Genista microcephaZa~ Rosmarinus officinaZis~
Cist~~ Zibanotis~ Teucrium ~Zium •••• La dégradation de ce milieu se marque
d'une part par l'abondance'de l'alfa qui devient alors largement dominant,
d'autre part par des secteurs fortement occupés par le romarin et des espè-
ces résiduelles forestiêres.

La mise en culture des plaines et des piedmonts a provoqué la


disparition de la végétation naturelle, mais a favorisé l'installation de
formations steppiques, dont les plus caractéristiques sont les différents
groupements à base d'armoise champêtre ( Artemisia campestris) ou d'armoise
blanche ( Artemisia herba-aZba)a

D'une manière générale, l'état actuel de la végétation est lar-


gement conditionné par diverses activités humaines : coupes, défrichements
et mise en culture, surpâturage •• '. La végétation est d'autant mieux pré-
serv.ée qu'elle est é10i~née des habitations humaines. Ainsi, ce sont les
sommets qui portent les plus beaux peuplements et, à mesure que l'on descend
vers les piedmonts et les plaines, la végétation 'forestière devient de plus'
en plus ouverte, les arbres.disparaissent progressiv~ment au profit de for-
mations basses à faible recouvrement qui sont remplacées elles-mêmes par les
cultures. ~ . .
':"'28-

VIII - LE FACTEUR HUMAIN

. La présence de l'homme en Tunisie centrale est ancienne, Les


pr~mières traces d'activité humaine actuellement cconnues remontent en effet
au Paléolithique moyen (VERMEERSCH, 1973).

A partir de ce t te époque, l' infl ùÉmce humaine sur le mi lieu va


devenir de plus en plus importante, avec des périodes où celle-ci sera par-
"

ticu~ièrement forte : époque romaine du 2e au 4e siècles, époque arabe du


ge au Ile siècles.

Actuellement" la population de la Tunisie centrale est essentiel


-lement r~rale avec un habitat très dispersé le pourcentage de la popula-
~

tian éparse ou isolée représente en effet 80 à 90 % de la population totale


dé la région.

Le tableau I.8. ci-dessous indique la situation démographique


d'après le recensement de 1975 (INS).
" \ ;

Délégations Densité Population


(hab/km2) totale (hab. )

Kasserine 28,3 54472


Tha1a 35,1 41853
Sbeitla 34,5 38051
Fériana 19,"6 35093
Fous sana 28,4 25099
Sbiba 49 ~ 1 22084
Jedhiane 30, 1 21847
Sidi Bou Zid 46,3 79484

Tunisie 36,2 5 538209


Tabl. 1. 8 - Démographie de la Tunisie centrale
(source: INS -1975)
'-29-

La densité de la population à l'échelle' régionale est voisine de


celle de l'ensemble du pays. Cependant certaines zones sont plus fortement
marquées par la présence humaine (Sbiba, Sidi Bou Zid) tandis que d'autres
ont au contraire une densité plus faible (Fëriana). En fait, la densité ré-
elle est plus élevée du fait de l'absence d'habitations dans les djebels.

Les villages traditionnels sont localisés dans les zones de pied-


mont à proximité des sources. Cependant, depuis quelques années on assiste
à un déplacement des popu~ations rurales d'une part ve;.rs les axes de circu-
lation avec création de nouveaux villages, d'autre part vers les chefs-lieux
de délégation et de gouvernorat. Certains de ces chefl:?-lieux ont pris ainsi
une grande extension, comme Kasserine et sidi Bou Zid.

L'impact d'une population essentiellement agricole sur le milieu


est
,,- important. La pression démographique et surtout le développement de la
iulture mécanisée ont °favorïsé \'augrnentation de la 'surface du domaine agri-
cole aux dépens du domaine forestier et de la steppe, zones de parcours tra-
ditionnels du bétail.

Il en résulte un surpâturage important qui contribue a la dégra~

dation de la végétation ?aturèlle des djebels et des zones de piedmont. Cet-


. . ,

te dégradation est accentuée par les coupes (charbon de bois, chauffage,bois


"

de construction), la cueillette de l'alfa, les coupes de romarin pour la dis-


tillation et les incendies.

'La couverture végétale 'diminue donc progressivement,et peut même


disp~raître complètement dans les zones cultivées durant une bonne partie
de l'année. La p~otection que cette végétation offrait au sol contre les
processus d"€rosion
. diminue nobablement, et l'érosion trouve alors un ter-
,

'rain de prédilection pour accentuer encore davantage la dégradation des sols


de la région.
-30-:-

2èrnè Partie : METHODOLOGIE - DISPOSITIF EXPERIMENTAL

La mission OoRoSoT.OoM. en Tunisie a entrepris à partir de 1972


des recherches expérimentales sur l'érosion dans trois milieux caractêristi-
ques du pays :
- au nord, en bioclimat méditerranéen sub-humide
- au centre, en bioclimat méditerranéen semi-aride
- au sud, en bioclimat méditerranéen aride.

Ces travaux consistent en une étude approfondie des causes et des


modalités du ruissellement et de l'érosion en vue d'une meilleure compréhen-
sion de ces phénomènes.

Les dispositifs expérimentaux sont réalisés en fonction de deux


nive~ux d'appréhension des processus :
- un niveau général à l'échelle du bassin versant de quelques
kilomètres carré, englobant l'ensemble des facteurs conditionnant le ruissel-
lement et l'érosion.
- un niveau plus élémentaire, à l'échelle de la parcelle (quel-
ques centaines de mètres carré) 'ou du micro-bassin versant (quelques hecta""':'
res), permettant d'étudier l'influence d'un seul ou de quelques facteurs sur
les processus de ruissellement et d'érosion.

Dans le cadre général de ces programmes de recherches, nbus nous


sommes occupés de l'étude réalisée au niveau élémentaire, dans la région pré
-vue en zone semi-aride. Deux stations ont été installées dans ce but, d'une.
part en zone montagneuse, dont les résultats font l'objet d'un précédent rap
\

-port (DELHOUME J;P. 1981), d'autre part en zone de p~edmont, qui fait
l'objet du présent document.

I. LCCALISATION DE IA STATiON El' DISPœITIF DE MESURES.

Le site retenu pour les différentes études est localisé en Tuni-


sie centrale, au nord de la ville de KASSERINE, dans le piedmont sud-est

du djebel Semmama (fig.1), au'lieu-dit BOU FAROUA.


S BF1 TOPOSEOUENCE A

SO SO ]0 FRA 12
1
·48
48 1 PARCELLE T

1.-6 ( FRA 2
.46 D FRA 1S
44

42
{.2
N FRA 17 0
D FRAS·

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41

BF2
40, SIiiiiI
PG

39 FRA1g0
D' FRAS
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38

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37
~ fR A10

36

FRA21D

~ BFl, BF2: PLUYIOMETRES


A PG' : PLUVIOGRAPHE '.23.20

~ /
--/"" ': COURBES DE NIVEAU 0 MS A2
• 111
f'oo
. ET ALTITUQE ENm f'oo

D. FRA 2: PROFIL PEDOLOGIQUE "- 7


DFBF 1 ]
BFJ- ?,IUI

FRA 2~
" ' STATION
r METEOROLOG.
TOPOSEQUENCE A .

Fig.1':';SCHEMA DE LA STATiON = PARCELLES, TOPOSEQUENCES


. -32-

"

La station comporte deux parcelles -toposéquen:e, des pluviomè-


tres, un. pluviographe et une station météorologique (fig.7). Les coordonnees
, .
de ce disposi!:if so..~t lessulvantes :

latitude norèi = 39,17 gr.


longitude est = 7,94 gr.
+
altitude = 675 -
20 m.

(La station installée en zone montagneuse est située environ à


8 kilomètres au nord-ouest de la station de piedmont ci-dessus).

II. MOTIVATIONS ET OBJECTIFS -METHODOLOGIE

Alors quê les massifs montagneux représentent 15 à 20 % de la


superficie (en projection verticale) de la Tunisie centrale, les zones de
piedmont en occupent près de la moitié et il était indispensable d'étudier

le ruissellement et l'érosio~ dans un tel milieu.

Ces:zones de piedmont se présentent sous forme d'un vaste systè-


me de glacis quaternaires étagés; bien développés au sud et sud-est des dje-
bels. Très entaillés et disséqués par l'érosi~n hydrique, ces glacis ne sub-
sistent le plus souvent que sous forme de buttes témoins et·de lanières très
allongées vers l'aval en direction du sud et du sud-est (fig.8).

Chaque g~acis peut être considéré connne un "mini-massif" ayant


l'aspect d'un relief tabulaire dont le sommet est une surface plane avec une
pente longitudinale très faible. Transversalement, les versants de raccorde-
ments entre les différents niveaux et les plaines ont des pentes très fortes.
,Celles-ci sont davantage favorables au ruissellement plutôt qu'à l'infiltra-
tion, et le bas de ces versants, où sont situées généralement les cultures,
reçoivent ainsi de grandes quantités d'eaux
. de ruissellement
.
provoquant une
érosion hydrique not~ble le long -du versant.
". ...',:.
Fig .&_ CRO~UIS DE
:
• Massifl,
. . S&,.
••
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SITUATION· DES PARtE,l.LE5 montagn~ux • ~fOQ" . i

DANS LE PAYSAGE '", "-


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HE
localisation
des parcelles

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w
1
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PgrcellQ A \. .......... Parcelle J

(m)
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6

2 -1

0 10 20 30 40 50 (m) - - ---- SO

Flg.9_ PROFIL TOPOGRAPHIQUE LONGITUDINAL DES DEUX PARCELLES (STATION BOU FAROUA)
-34-

c'est sur un de ces versants de raccordement, caractéristique


des zones de piedmont,' que nous avons installé notre station expérimentale.
Une parcelle - toposéquence a été implantée sur la pente, à partir de la li-
gne llê crête, sur environ ISO mèt'res de longueur. Elle est située dans des
matériaux et des sols va~iés et présente une topographie concave à différen-
.tes pentes, ce
.
qui justifie l'appellation de "parcelle-toposéquence". Une
seconde a été installée à l'amont du versant, là où la pente est la plus for-
te.

Un tel dispositif permet d'étudier ce qui se passe réellement


\

sur le versant, dès la genèse des processus, sur Une longueur donnée. De plus,
la parcelle située à l~amont permet de décomposer les phénomènes et de r-~~i-
\
ser le rôle respectif des différentes pentes du versant.

III. DESCRIPTION DES PARCELLES.

III. 1. Réalisation pratique (fig.7·et 9)

Les limites des deux parcelles,'implantées à proximité l'une


de l'autre, sont matérialisées par des tôles en éternit enfoncées verticale~
ment dans le sol jusqu'à une profondeur de 40 on environ et dépassant d'une
hauteur de 20 on au-déssus
",
de la surface du sol. Ces tôles sont situées sur
les côtés latéraux de ch~que parcelle, ainsi qu'à l'aval où elles sont dispo-
sées en entonnoir pour limiter les parcelles. La partie amont correspond à
une ligne de crête et il n'a pas été nécessaire d'y implanter de tôles. Lè
seul apport d'eau au modèle venant.de l'extérieur est l'eau pluviale.

Dans notre cas, il n'y a pas deruis~~ilement hypodermique et .


la totalité-des eaux de surface qui transitent à partir de l'amont par les
parcelles correspond à Un écoulement de surf~ce ou ruissellement superficiel.
Celui-ci est recueilli à l'aval de cha~ue parcelle, dans des fosses étanches
en béton creusées dans le sol, dont-la capacité a été prévue pour recueillir
la tot~lité du ruissellement d'une pluie d'intensité et de duré~ important~s.

Cependant pour lef!_cas exceptionnels, au cours desquels des débord~ments


-35-

peuvent se produire, nous avons installé à l'aval de chaque fosse un déver-


soir en V (mince-paroi) et UA 1imnigraphe •

L'axe longitudinal
. .de chaque pateel1e
.. est orienté dans le sens
de la plus grande pente. La parce11e-toposéquence' (P.T.) mesure près de 150
2
mètres de longueur sur 23 de large. Sa superfiéie totale Qat de 3330 m et sa
pente est de 21 % dans la partie amont, Il, 5 % dans la zone médiane- et 5,5 %
à l'aval. La parcelle amont (P.A.) mesure 30 mètres de longueur sur 9 mètres
2-" .'
de large. Sa superficie totale est qe 300 m et elle présente une pente quasi-
ment régulière de 22 %.

III.2. Les sols de la ·toposequence.

III.2 1. Géneralites

AVBn't d';el.lu,\.U.er la succession des sols de latoposequence,.


nous presenterons brièveme~t l'eve)1ution du plqsage au cours du Quaternaire,
en nous basant sur les resultats d'une publicat.ion ant~rieu.re (BONVALLOT J:,
DEŒOUME J.P., 1978). '

~ _façonnement des'~ d~ffêrents glàcis occupant les zones de pied


-mont s'est effectué lors des cycles pluvial-interpluvial qui se sont succé-
dés durant le Quaternaire. Lors de chaque période pl~viale, il y a eu épanda-
ge à partir des massifs montagneux, d'épaisses formations a11uvia1e~ hêtéro-
gènes, dans les piedmonts. D~une manière générale, ces alluvions se sont mises
en place, sous forme de chénaux longitudinaux'
. (N"O".S oB), étroits et anas-
,

tomosés, en ravinant 1e:substr~t géologique 'd'origine continentale d'âge mie-


pliocène.

Au cours de la période catap1uviale séparant le pluvial de


l'interp1uviai"les précipitations, moins abondantes, ont été canalisées pré-
férentiellement dans les chenaux ci-dessus. Les eaux se chargeaient essentie~
lement en bicarbonate de calcium à l'amont, dans le massif montagneux de cal-
, ..
caire c~~tacé. Les éléments dissous sont venus se déposer à l'aval dans les
piedmonts, sous forme d'accumulations calcaires du type croûte et encr6ûte~
ment.
-36-

Lorsqu'un nouveau pluvial s'est produit, les croûtes calcaires,


par leur dureté et compacité, ont mieux résisté à l'érosion que les forma-
tions environnantes plus meubles. Il en est' résulté une érosion différentiel-
le ~ui, progressivement,' a permi~ la mise en relief des ancien~ chenaux for-
tement encroûtés, processus favorisé vraisemblablement par une néotectonique
quaternaire locale.

~a répétition des différents cycles pluvial-interpluvial abou-


tit au paysage actuel~ constitué d'un système de glacis d'accumulation éta-
gés, séparés par des versants de raceordement, les gl~cis les plus anciens
étant les, plus hauts dans la topographie.

IlL 22. Les sols

Les parcelles sont installées sur le versant d'un glacis du'


Quaternaire moyen. La répartition
, des sols , le long de ce versant a été étu-
diée par deux cha!nes de sols (A et B) situées de part et d'autre de la par-
~elle-toposéquence. (la localisation exacte des profils pédologiques est in-
diquée sur la figure 7).

,
IlL 21. Répartition.des sols.

Les différents sols étudiés sont présentés de l'amont à l'aval


de chaque toposéquence. Nous donnons ici pour chaque profil une description

synthétique que,complètent les représentations schématiques de ces profils
(fig.IO) et leurs principales caractéristiques analytiques (fig.ll, 12 et 13)
La description et les résultats d'analyses complets sont donnés en annexe L

Toposéquence A.

Profil FRA 2 situé à l'amont du vers&~t sous le rebord du glacis, il s'a-


git d'un sol peu évolué d'érosion,régosolique, d&veloppé
dans le matériau sableux géologique, avec un r~couvrement

colluvial de surface. Il présente un faciès 'à redistribution


secondaire de calcaire sous forme discontinue (amas, taches
et pseudo-mycélium) à la partie supérieure, età moyenne
profondeur. La teneur en matière organique, bien évoluée,
TOP05EtUEHtE A

FilA 2 FRA 5 FilA' FItA; III >cSA 2


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P~licUe rubatln~
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Icml .1-
MATERIAUX

~ Colluvioni
TO~OSE'UatŒ •

FII"I~ FIlA~

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FilA" filA D
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l'lIA U 1

o MiJpliocène labieux 1 substrat !léd~l

TRANSITIONS ENTRE I«lRIZOHS PEDOlOGI(J.€S

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Fig.l0_ REPRESENTA"r'ION SCHEMATIQUE DES PROFILS PEDOLOGIQUES


DES DEUX TOPOSEQUENCES ETUDIEES
-38-.

décroît très rapidement au-dela de 50 cm.

Profil FRA.5 sol très peu é'olué d'érosion , régosolique, dans le maté-
ria~ sableux t:~logi~~e, avec recouvrement colluv:al de sur-
face. Le profil calcaire n'est pae différencié et ia teneur
en matière organ:que est faible en surface et quasiment nul-
le au-dessous de 30 cm.

Profil FRA 8 :situé à mi-versant, il s'agit d'un sol carbonaté,é~olué, à

profil calcaire très différencié, développ~ .dallS le matériau


sableux géologique, avec un recouvrement collu~iai en surfa-
ce. Le calcaire secondaire est redistribué dans le profil
sous forme d'un encroûtement massif, continu~ de 20 à 6Q cm
e~ qui présente à plusieurs niveaux des feuillets disconti-
nus de pellicule rubannée. De 6b à 100 cm, la teneur en cal-
caire décroît rapidement, ,passant .progressivement: d'un en-
croûtement à une a,:cumulation diffuse. Dans, les 40 'cm supé:"
rieurs, la teneur an matière organique est comprise entre 2
et 3 ~; de 40 à 7e cm, elle est comprise entre 1 èt 2 i, et
au-delà la teneur décroît très rapidement.

La pédogénèse actuelle de type isohumique se déve-


loppe surtout à la partie supérieure. E Ile est mise en évi-
dence par l~ décarbonatation des 60cm supérieurs et par la
répartition iso~umique de la matière organique. Celle-ci a
..
en effet une teneur comprise entre 1 èt 2% q~ se maintient
MClti~re or<tg!!i gue GrQnu~omilrie ÇQJCQ lolal

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PROFIL FRA 2

MgI icr"re 0 r 9.sml9..Y1 Granulomèlrie CO 3Ca lolal


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PROFil FRA 8
160 / FRA 10
,J ---FRA 8

180
(cm)
/

Fiçl. 11 _ CAIUCTERIS1'Ifil,JES AHALYTfiUES DES PROFILS

FRA-2, FRA 5, FRA' et -FRA 10


-.40-

jusqu'à 1720 mètre de profondeur. Cette répartition con-


traste avec celle des profils ci-dessus où la matière or-
ganique était surtout concentrée dans les 40 à 50 cm su-
perficiels.

? rofn MSA 2 Il s'agit d'un sol brun isohumique développé dans un maté-
riau co11uvia1 en surface reposant sur un matériau .11u-
vial. Le caractère isohumique est indiqué par la décarbona
-tion des 50 cm. supérieurs et par la répartition de la
matière organique qui 7 avec une teneur de 2 à 3 % en sur-
face 7 décroît très progressivement jusqu'à 1% à 140 cm de
profondeur. n est vraisemblable que ~e profil est un sol
polyphasé comme le laisse supposer l'accumulation de ca~­

caire secondaire en profondeur. Mais cette pédogénèse an~


cienne est beaucoup plus discrète comparée à celle du prQ-
fil FRA 10 7 car l'accumulation a été ici moins intens~ et
n'a,pas atteint le stade croûte ou encroûtement.

Toposéquence B :

P rofn FRA 12: situé en rebord du glacis 7 ce profil se développe dans u-


ne épaisse formation alluviale hétérogène de plus de 2
mètres.d'épaisseur 7 apparaissant sous un recouvrement co1-
1uvia1 de surface. Une croûte calcaire cimente ·fortement
la partie supérieure des a11uvions 7 puis l'accumulation
carbonatée se pr'sente au-dessous sous forme d'un encroû-
tement qui passe progressivement à une forme diffuse jus-
qu'à 1 mètre de profondeur. Le profil calcaire est très
diff~rencié7 ce que ne montrent pas les teneurs en calcai-
re total car en profondeur 7 le carbonate est lithique 7
d'origine primaire. Le taux de matière organique'décroît
rapidement avec la profondeur.

P rofn FRA 1 5 sous an recouvrement colluvia1 en surface de 30 à 3 5 cm


d'épaisseur 7 apparaît le maté~iau sableux géologique.
Molière 'organique Granulomèlrie <:..O:JCa 10101
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(cm) _ _ _ MSA2
160

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~ Argile

~ Sable
Limon
PROFIL M5A 2
180
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MSAI
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Molière organique Granulomètri. C03C a 10101'·


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(cm)
, 1

FRA 12
120 ,
1
1
FRA 15
140 1
'

1&0

180

(cm)
FRA 12
PROFIL FRA 12 FRAIS

Fi1·Î2_ CARACTERISTIOUES AHALYTISfUES DES PROFILS

MSA 2 , FBF 1 , FRA 12 et FRA15


-42-

Dans cet ensemble, se développe un sol peu évolué d'éro-


sion, régosolique, présentant un faciès à redistribution
de calcaire secondaire sous forme diffuse à la partie
supérieure, et sous forme d'une. minée croûte, disconti-
nue, à moyenne profondeur, remplissant des fissures du
matériau géologique originel. Le profil calcaire est' peu
différencié et la teneur en matière organique décro~t ra-
pidement avec la pTofondeur. Ce profil est très sembla-
ble à FRA 2 (toposéquence A ) situé au même niveau sur
le versant.

Profil FRA 17 il s'agit d'un sol carbonaté à profil calcaire très dif-
férencié, développé dans un matériau colluvial de 0 à50
cm et dans le sable géologique en dessous. L'accumulation
de calcaire secondaire se fait sous forme d'une pellicule
rùbannée continùe à 3 5 1 40 cm de profondeur, surmontant
un encroûtement massif passant à partir de 80 cm à une
accumulation de type diffus.

Cette différenciation du profil calcaire est


le résultat d'une "évolution pédologique ancienne, le sol
actuel étant du type peu ~vol~é d'érosion. La matière
organique est localisée daus les 30 à 40 "cm supérieurs,
au-dessus de la croûte calcaire qui forme obstacle à la
pénétration des racines.

P ]Iofil FRA 19 .
• ce profil est semblable à FRA 10, décrit daus la toposé-
quence A, mais ici l'évolution pédologique actuelle·de
type isohumique, est moins accentuée. n s'agit plutôt
d'un sol peu évolué d'apport colluvial, à faciès isohu-
mique. A moyenne profondeur, la pédogénè~e ancienne a a-
bouti'A un profil calcaire très 4ifférencié, présentan~
à partir de 5 5 cm la succession classique des formk.s
d'accumulations de.calcaire secondaire croûte, encroû-
tement p~is redistribution diffuse.
M alièr~ organig~ Granubm~lri~ C03 Ca 10101

o .. 3 4 . 0'. 0 20 40 GO 80 100 % 0 20 40 GO !I0 ./.


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Malièr~ org!!!!gu"'! Granulomèlrif <;Q..3 Calo laI


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( FRA 21
PROFiL FRA 21 (cm) FRA 24

r.iCJ.13_ CARACTERISTI~ES ANALYTI~UES DES' PROF' LS

FRA 17, FRA 19. FRA 21 et FRJ. 24


-44-

Profil FRA 21 et 24 ces deux profils sont très semblables et s' apparen- "
tent à NBA 2 (~oposéquence A). Il s'agit de sols
bruns isohumiquesd~veloppés dans un'matériau collu-.
vial en surface, surmontant un matériau" alluvial.
Au-delà d'un mètre de profondeur, apparaît le sable
géologique.
, Le calcaire présente un profil peu dif-
"

ferencié, avec une" decarbonatation en surface et une


légère accumulation -sous' forme diffuse à moyenne pro-
fondeur. La teneur en matière organique decroît pro-
gressivement du so~et, avec 2 %, jusqu'à 1 %à un
mètre de profondeur.

Les autres caractéristiques analytiques des différents profils


ci-dessus sont très v~isines. La. texture est généralement sablo-limoneuse '
dans l,es horizons supérieurs, passant rapidement~ une texture sableuse à' sa-
ble grossier à partir de 50 à 80 cm de profondeur selon les profils. La capa...
cité d'échange est très faible de 6 à ~ mé~100, g. de sol en surface, elle
décroît jusqù'à des valeurs de l'ordre de 2 à 4 méq /100 g. de sol.
Le pH est basique, variant de 7,5 à 8,5 et la conductivité électrique est
toujours inférieure à 2 mmhos /cm.

III. 22. Les matériaux

La coupe transversale du glacis au niveau des deux toposéquen-


ces (fig.14) montre la rép~rtition des 'matériaux et permet d'expliciter leur"
mise en place.

Le rebord du glacis Quaternaire moyen est occupe par une épais-


se formation alluviale hétérogène, correspondant à un "chenal longitudinal
(orienté NO/SE) dont nous avons parle ci-dessus, qui s'est mis en place "en ra-
' . "

vinant le substrat géolo~que sableux. Dans ce materiau s'est développe un


ensemble croûte-encroûtement calcaire, compact qui a protégé la surface du
glacis de l'érosion posterieure. Celle-ci par" contre a incisé les formation's
sableuses meubles environnantes, mettant ains'i en rèlief la croûte calcaire
du Quaternaire moyen, qui se raccorde aux ni veaux plus recents par des ver-
_1.5 _

Glacis du quaternairÇ!
moycm
NE
1- FRA 2

TOPOSE~UEHCE A
FRA5

..

........ MSA 2
.... ......

. -.......
;.
... 1
.. . :=:-:-~~~4~"Ç::S.q~c!:3:;;'SO
-. _. 1
lml
. ., .. . .. . .. ..
. . .. .
;

6 ,
... .. .. .. .. .. .. .. . . . .. .. .. ..
4 ....................

o IS JO 45 lm)

~ Alluvions

~ Colluvions

o Mio-pliocène s'ableux
FRA 12 FRA 2 Profil pédologique .

Ta paSEQUENCE 8

FRA 17
.. .. . .. .. '. .
...... "
.. . ....

FRA 24

1 s~
(m)
6 .. .. .. . .. .. .. .. .. .
. ...... .. . . .. .. .. .. .. .. ... .. .. .. ..
4 .. .. .. .. . .. ..
.. .. .. .. .. .. . .. ..
. .. .. .. .. .. .. . .. . . .. .. .. .. .
2 .. .. .. ..'.. .. .. .. ..
. " .
. 0 IS JO 45 (m)

Fig. 14 .. REPARTITION SCHEMATIQUE DES DIFFERENTS


MATERIAUX LE LONG DU' VERSANT
-46-

-s~ts d'érosion comme celui où se trouvent les parcelles.

A une époque plus récente, une nouvelle formation alluviale


s'est mise en place au bas du versant, de' la même manière que précédemment.
Dans ce matériau, la redistribution du calcaire est limitée et n'atteint pas
le stade croûte ou encroûtement. L'ensemble du versant est recouvert d'une
formation colluviale peu épaisse, provenant du demantelement de la croûte
calcaire supérieure.

III. 23. La dynamique du calcaire.

La redistribution du calcaire secondaire sous forme d'accumu-


lations diverses p~rmet de mettre en évidence deux· types de dynamique du car-
bonate de calcium dans le paysage, en fonction du temps.

La première dynamique, la plus ancienne, peut être qualifiée


de longitudinale, puisqu'elle a eu lieu à partir des massifs mçmtagneux, dans
les formations ~lù.viales, le long des chenaux mis en place au Quaternaire
moyen. Cette dynamique a abouti à l'individualisation de croûtes et encroûte-
ments calcaires puissants, qui occupent la sUrface actuelle des glacis.

Une seconde dynamique, plus récente, a eu lieu transversale-


ment à la précédente, le long des versants de raccordement du glacis Quater-
na~re moyen aux niveaux postérieurs. Cette dynamique, plus limitée dans l' es-
pace, et moins intense, a provoq~é cependant les diverses formes d'accumula-
tions carbonatées que l'on observe dans les profils des deux toposéquences,
à partir de la mi-pente.

Ceux-ci montrent d'ailleurs une forme originale de mise en


. place du calcaire secondaire, par épigénie du quartz, c'est-à-dire substitu-
tion de ce dernier par la calcite (DELHOUME J.P. 1980).

III.3. La végetation

Pour étudier le couvert végetal du versant, nous avons ,·U.ti1illlé


une méthode mise au point par des phyto-écologues. Ce travail a été réalisé
-47-

en collaboration-avec MM.L.AMANDIER et Ra JOFFRE, du C.E'.P.E ';'C.N.R.S. de


Montpellier.

Nous présentons ci-dessous l'état de la végétation du versant,


au début de fonctionnement du dispositif (relevés effectués en mai 1975 ).

111.31. Protocole de mesures.

La méthode retenue pour étudier le couvert végétal est le sondage


systématique par points.quadrats (échantillon de surface négligeable) le long.
d'une ligne (BROWN, 195 4 - DAGET, P OISSONNET, 1969-1971).

Sur chaque ligne et à intervalles réguliers (tous les 12,5 cm),


une aiguille est posée verticalement sur le sol. Le long d'une génératrice
de cette aiguille, on note le nombre de contacts avec les différentes espè-
ces végétales interceptées, pour ,chaque strate de hauteur déterminée selon
une progression géométrique : 0 à 6,25 cm; 6,25 à 12,5 cm; 12,5 à 25 cm;
25 à 5 0 cm •••

Les mesures ont été effectU"€es sur 27 lignes, espacées de 5 mè-


tres et perpendiculaires à la pente, à partir de l'amont du versant vers
l'aval. Chaque ligne, matérialisée par des piquets' fixes, a une longueur de
16 mètres et comporte 128 points de mesure. Ce dispositif nous a permis d'é-
tudier la végétation naturelle et son évolution depuis l'amont du versant
sur une longueur de 130 mètres vers l'aval, jusqu'a~ début de la zone culti-
vée en céréales.

111.32. Interprétation des mesures.

. On appelle "fréquence spécifique présence" (FSI?) d'une espèce le


rapport du nombre de points où cette espèce a été rer.contrée sur le nombre
total de points observes. Cette fréquence peut être assimilée au recouvrement.

nombre de points où l'espèce est présente


F S P =-----.....;;-------;......---~----
nombre total de points.

La "contribution spécifique présence" (C S p) se définit comme


étant le rapport 'de . la fréquence de l'espèce i sur la. somme des fréquences
de toutes les espèces de la ligne :
-48-

.F SP .
CSP. E l.
l.
F S P.
l.

La C S p'représente ~a participation d'une espèce végétale au


recouvrement total de la végétation.

La "fréquence spécifique contact" ( F SC) est le rapport du


nombre de ~ontacts d'une espèce par le nombre total de points observés. Cette
fréquence peut être interprétée en terme de biovolume·. De même, on définit
la "contribution spécifique contact" (C S C) qui représentera la participa-
tion d'une espèce au biovolume de la végétation.

Tous ces indices peuvent.être calculés par strate, afin de détail


-1er plus finement la structure verticale de la végétation.

111.33. La végétation naturelle le long du versant.

La végétation
,
du versant est largement' dominée par l'alfa (stipa
,
tenaeissima), accompagné de nombreuses espèces dont les principales sont les
suivantes (voir l'inventaire floristique en annexe II) : Artemisia eampea-
triS., Braehypodium distaehywn., Cutandia divarieata.,· Heliantn6fTlum hirtum,
HeZianthemum Zipii, LotophyZZus argentus, PZantago aZbieans, Seteropoa rii,i-
da, Teueriwn poZium. '., ...
C~tte végétation se présente sous forme d'une formation naturel-
le, basse, très dégradée par suite de l'activité humaine (défrichements, .
surpâtur~ge ••• ). La couverture végétale n'est pas uniforme,et régulière l~
long du versant et elle présente des variations dans l'intensité du recouvre-·
ment et dans la répartition des espèces.

_.. ~our,essayer de rendre compte de celles-ci, nous avons représen-


té sous forme de schémas, ra répardlion de la végétation de l'amont vers
l'aval du vers~nt, d'une part en terme de recouvrement en projection verti-
cale (exprimée en pourcentage de la surface du sol), d'autre~part en terme
de biovolume donnant une image spatiale de la couverture végétale.

Le recouvrement global de la végétation (fig.15 ), toutes stra-


tes confondues, prés.ente dE!.Ux maximums (60 à 70 %) l?;tués à 25 ~t 5 5 mètres
-49-

Fig.15_ E.VOLUTrON DU TAUX DE RECOUVREMENT DE LA V EGE TATION


LE LONG DU VERSAIIT PAR STRATE ET GLOBAL (en % dl la surface)

60

40

20~-+-,~+-+-+-+-+-+--+

O..L.-..L.-..J.-~+-..I........L-....I......+-..I........I...-..J..--+-...L-...L---'---+---'--....L--l.--+-....L-....L-....L--+--L---'--_
(amont 20 40 60 80 100 120 (m)
·1
du verSant> (aval)
.'
)

. 40
l- ~/I\
. ~ ,: :.' ,//
.... /
30
/~K/I\ /~
. '.
.. / 1 \
20 · ~

/r\. . .. \
Siraie 1
-..../
(0 à 6 an) \
'1 ' 1 \
o 1 1 T ,
0 20 40 9) 8) KO . 120 (m)

50 ·
40

30 ·
f~ .1\
/\/~
/ \
20 , / / \
,-...
Ir"../I\
L~'j
J
1\ r---..' \ .
10 \ 1 /
V Siraie 2 \. .-
o
o
'1 (6 à 25 crW
r 1 1 1 1 1 1
20 40 60 80 100 120 ( m)
. (0/0)
40

" 30

. 20

10
.',

. ·20, .. ' 80 ( m)' \

.~---"Tj---""""i---"20 '9 60 80 100 120 (m)'


-50-

du haut du versant, De 65 à 115 mètres, le taux de recouvrement varie peu,


entre 40 et 50 %, alors qu'à partir de 120 mètres, il devient très faible
(moins de 10 %) : cette diminution brutale correspond au débu~ de la zone
cultivée en céréales, où toutè végétation naturelle a pratiquement disparue.

Dans la partie 'amont du versant (trente premiers mètres),. ce sont


surtout les strates 2 (6 à 25 cm) et 3 (2Sà S 0 cm) qui constituent ia cou-
verture végétale, Ensuite, c'est essentiellement la strate 1 (0 à 6 èm) qui
domine jusqu'à 115 mo, avec un développement plus marqué des strates.2 et 3
de 5 5 à 65 mètreso La strate 4 (S a à 100 èm) est très peu importante et
se trouve localisée de la à 80 mètreso Il faut noter que la somme des recou-
vrements des différentes strates est supérieure au recouvrement global, car
" il Y a des interférence entre chaque strate o

Le biovo1ume végétal aérien (fig'.16) est exprimé en pourcentage


de l'indice de biovo1ume maximum mesuré (100 % correspondant' à une valeur ré-
elle de 196)0 Cet indice maximum est celui de la végétation de la ligne si-
,tuée à 25 mètres du haut du versant.

D'une manière générale, la couverture végétale est la mieux dé-


veloppée de 20 à 30 m! du haut du'versant avec des strates 2 et 3 dominant
1argemento Ensuite, la végétation présente des fluctuations dans son biovo-
1ume, ave,c ,des développements localisés, particulièrement 'à 55 , 65 et 95
mètres. Ceux-ci sont constitués par les strates 1 à 3 avec toutefois une pré-
.
dominance des strates 1 et 2 vers l'aval •

L'alfa est l'espèce la p1u~ importanteo Il constitue les strates


3 et 4, la majeure partie de la strate 2, alors qu'il est peu représenté dans
la strate 1, sauf dans 1a~ zone~ amont

111040 Etat de' la surface du sol.

Au cours des mesures de végétation, la nature de la surface du


'sol à son contact avec l'aiguille a été notée, ce qui permet d'établir un
schéma dè l'état de, la surface du sol du versant. (fig.17).

Sur les vingt premiers mètres de l'amont, ce sont des éléments


_51_

(0'.)
. Biovolu m~' global
101)
q autres espèces

80
. [Il] Stipa tenaci ssima (a"'a)

60

40

20

(m)
0
20 40 60 80 100 120
.( amont)
(oJ.l

10 ,," . Strale 4
..
. :.
(~O _100 cm)

(m)
0
0 20. .'0 60 SO 100 120

(01.)

30

Sirate 3 . (25_ 50 ·cm)


20

10

. 0 (m)

20 40 60 80 100 120

40

Siraie 2 . (6_25 cm)


30

20

10

(m)

o 20 40 120

20 Slrale 1
(0_6cm)
ro

o (m)

20 60 100 . 120 (dYdl t

. Flg••1S_ ~VotUTrOH DU BIOVOLUME· VEGETAL GLOBALiET' PAR:· STRATE" 00-' VERSAHT


.'. '( en " du biovolume 9l0bdl; Indice 100 poùr la li9ne à 25 m \ de t: amont)
(omont) Recouvre",."" 910 bal
de la végêlalla1

o 20 60 100 .,. 0 20 40
1
60
1
.,.

~
V
,.......... '
l'-..

• lOlO •
20
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40 \
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o • J
120 lOlO • • .. • •
120

. ,,
..
140 .L.=--:.........;;,...:..
• ......:....--.:. ---: ..:.-----J
II,()I-
( ml
(aval) (m l

~ Eléments grossiers (graviers ,cailloux, blo,cs)

.E::a. Affleurement de croûte calcaire

~ litière, souches
~
L:......:....:. Sol nu .. terre fine

Ffg.11_ ETAT DE LA SURFACE DU SOL DU VERSANT DE L 'AMONT VERS L'AVN..

(e" " de la surface total.e du sol)


-53-

grossiers (graviers, cailloux, quelques blocs) et des affleurements de croû-


te calcaire qui occupent la surface du sol. Ensuite, surtout à partir de 40
mètres, le sol nu constitue la majeure partie~e la surface et sa proportion
augmente en ~llant ifers l'aval, où elle atteint 100 % dans la zone cul~ivée.

La litière'est surtout abondante là où la végétation est la plus


développée, c'est-à-dire vers 25 . et 5 5 mètres du haut du versant.

IV. EQUIPEMENTS ANNEXES (Fig. 7) .

Les hauteurs de pluie sont mesurées avec trois pluviomètres (BF1,


aF2 et BF3) standart, munis d'une bague réceptrice de 400 cm2 dont la partie
supérieure, horizontale, est à 1,50 mètre de la surface du sol. Ces pluvio-
mètres sont répartis de l'amont à l'~val du versant.

Un pluv~ographe SLAPE à augets basculants tous les 0,5 mm de


hauteur de pluie, et à mouvement journalier (bague réceptrice de 1000 cm2)
a été installé à proximité du pluviomètre BF2.

Une station météorologique, équipée par la section Hydrologie,


est située au bas de la parcelle-toposéqu~nce.E lle comporte un abri pour la
,- mesure des températures (sèche, humide? maximum et minimum) et un évaporomè-
tre Piche, ainsi qu'un bac évaporation, au sol, de type·O.;R.S.T.O.M.' ,
-54-

3ème PARTIE RESULTATS pomC.f976 A-198-1'

l . PLUVIQ\1ETRIE

La connaissance des caractéristiques des pluies (hauteur, fréquence,


~partition••. ) est indispensable pour étudier les modalités et processus
-du ruis~ellement et ~le l' é::o$;. 'JI1.
Dfune manière genérale, dans les deux parcelles étudiées, le ruissel-
lement, lorsqu'il a lieu, se produit quelques minutes après le début de la
pluie, à condition que celle-ci soit suffisannnent "agressive". On a donc
une relation directe de cause à effet qui se traduit dans le temps Dar l'indi·
vidualisation d'un "couple pluie-ruissellement que l'on doit étudier seul.
Pour cela, au lieu d'utiliser les notions de "pluie journalière" ou de
"jour de . pluie", nous avons adopté celle de ''pluie luütaire" ou séquence
pluvieuse, telle qu'elie a été définie par l~ISa~ffiIER (1958), puis ensuite
par d'autres auteurs comme COR~MRY-~~SSO~ (1964). La pluie unitaire est un
épisode pluvieux séparé d'un autre épisode par un intervalle d'au moins six
heures durant lequel il pleut moins' ùe un millimètre.
Cette notion correspond parfaitement aux phénanènes observés dans les
deux parcelles et chacun des "Gouples pluie-nussellement" seia ainsi étudiG
séparément avec ses caractéristiques propres.
I.l. Hauteur d'eau précipitée

L'annexe III donne les différentes pluies unitaires de 1976 à 1981'


mesurées aux trois pluviomètres répartis dans la station.
Les récapitulations mensuelle et annuelle de ces précipitations
(tableau III. 1) ~ttent en évidence l'irréguIarité et la variabilité de
la pluviométrie J ce qui est caractéristique de la Tunisie centrale.
4

Ainsi, la pluviométrie annuelle a varié du simple au double pour deu:-:


années consécutives = 425,7 mm. en 1976 contre 196,4 mm •.en 1977. Cette
, dernière valeur correspond d'ailleurs à la pluvianétrie minimtun enregistrée
durant les six années d'observation. De 1978 à 1981, les hauteurs d'eau·
annUelle précip~tée ont peu variées (21C à 290 mm) et semblent indiquer
une période de relative sècheresse comparée à l'année pluvieuse de 1976.
-55-

r.OIS 1976 " 1977 1978 1979 , ! 1980 1981


!
,. Janvier 20,7 37,4 4,5 2,2 14,6 6,6
Février 30,7 9,0 33,3 36,8 19,9 19,5
,.
,Mars 42 1 7 38,1 52,8 62,0 . 75,1 10,9
Avril 16,5 11,7 2,5 43,5· 28,3 . 2,8
Mai 87,4 12, 1 27,3 13,~ 28,5 33,3
Juin 28,5 Il 11,8 !
6,4 !
5,6 -10,5 .' 6,6
, Juillet 29~8 1,3 0 ! 2,9 0 6,1
Août 29,9 6,3 37,0 ! 40,3 7,7'
!
3, 1
,
Septembre 40,1 12,6 9,6 1 62,6 50,7 r 79,8;t
Octobre 21,1 29,9 !
27,5 ! 13,8 4,7 30,1
Novembre 62,1 23,8 17,1 f 7, 1 14,1 0,5
Lé cembre 16,2 2,4 ! 0
2,4 ! 27,1 6,1
1 , .

1 ! 1 !
! TOTAL ! 425,7 ·196,4 220,4 1 290,0 ! 276,6 210,0 !
! ! ." ! ! ~
!

Tableau III. 1. Bou Faroua - Pluviométrie mensuelle


et annuelle, en mm., d~ 1976 à lQ81.

C'est essentiellement au niveau mensuel que la variabilité est net-


, .
tèment marquée (fig. 18). Le mois de juillet est, à cet égard, très signifi-
,

catif, puisqu'il peut être totalement sec (en 1978 et 1980) ou bien recevoir
des précipitations notables (prçs de 30 Tmn. en 1977).
Tous les autres moispr~sentent des variat~ons similaires d'une année
sur l'autre, quel~e que soit la saison •
.I2s mois réputés pluviel.lX. accusent des variations importantes, corrune
,

septembre par exemple = 9,6 mm. en 1978 et 79,8 mm. en 1981.


Ce sont les mois de mai 1976 et septembre 1981 qui ont été les plus
arrosés a\-ec respe~tivement 87,4 mm. et 79,8 mm., alors que les mois de
juillet 1978, juillet 1980 et décembre 1979 ont été totalement secs.
1.2., Répél.rtition des pluies

La répartiti<.·nsaisonnière de, la pluvio~etrie (tàbleau III.2 et fig.


19) mont't"e':f,9 l.,:..cune, sr.ison parti~ulière ne peut -être considérœcomme une
:.:;,llison des J>luies". Il Ya au contraire me répartition relativement étalée
sur 1 rannée~ avec cependant des saisons lat:'gement déficitaires, cœune 1'6té
_'~6_

Fig.1B _ PLU'VIOME'TRIE MENSUELLE (en mm)~


_ BOU FAROUA _

-
(mm }
75 - 1976
-
~
1977

'50 -
,
-- r-- ...-

2S -
- '-~""'-
-- ~
~ ~

f- -
1--
-
o U- Il
J FMAMJ JASOND J FMAMJJ ASOND

(mm) 1979
7S -

19'1 B
.-- ...--

50 -
~
r---
.--

2S -

r-- 1--

o
J FMAMJ JASON 0 .- r- Il- rl
J F MA MJ J A SON 0
-57_

Fig.18_PLUVIOMETRIE MENSUELLE (enmm)

BOU FAROUA

( mm) 1981
1980
75 - ~

30 -- ~

75 --

---
~
i ; 1

.
10-
1

~
n
I--
o r-
J F M A M- J JAS 0 N 0 J F M A MJ J A SON 0
-S 8_

o 10 20 JO 40
1 1 1 1

,H
p o 0 0 0

1976 o 0 0 0

Ê
· ,'. e. ' . . . . . . . "
. ,. .
A ••••• ••••••~:•••••• , ,
"

·1

H
p o 0 0 0 0
o 0 0 0
1977
E
..'. .. .. '.'
A
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... t..: •.: '..'. ' ......
.. t . ' .. ' . •

H
p.
1978
E
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1979
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• •••
'. . " . '
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H
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1980
E
. " .
... ...'.'. . '.. ". ...
A . . . . .' .

1981 P
E
.. . . . . . . ' . '.. . ..'. .; ..... ..... ....
..... . ' . '. '.'. .•...
A' • '. • . . • '. .. '. '.••..• .
1 1 1 1
o 'KI 20 JO 40 %

Flg.19 BOU ~ROUA : REPARTITION SAISONNIERE DE LA

PLUVIOMETRIE (saison.· rtelles: H • hiver; p. printemps


E .iti J A li dutomne) EN·~ DE LA PLUIE ANNUElLE
-59-

1980 par exemple avec 1,2 %'de la pluviom0trie annuelle, ou au-contraire


à forte pluviosité, comme l'hiver 1980 et l'automne 1981 (40,5 et 41,0 %
respectivement) •

1 ! !
! l ,
1 1976 1977 1978 1979 1980 1981
1 !
! !
! . 1
h' 52,2 76, 1 70,7 108,5 ! 38,8
'1
~_.'

!
76, 1" ! !
Hiver 34,2 24,4 ·40,5 ! ' 18,2
1 %1 18,2 ! 26,1
! 1 1 !
! 1 !
h' 125,7
1 !
73,7 52,8 92,6 68,4 44,6 !
1
Printemps 1 36,8 23,7 31,9 25,5 21,0 !
1 %! 29,9
1 1 !.
r
.1
1
h' 105,6
1
19,6 46,6 97,0 3,1 42,2 ,!
1 Eté ~ 1
25,1 9,8 21,0 33,5 1,2 19,8
o'
! !
! 1
h'! 112,5 54,6 47,0 29,7 88, 1 87,3
1
Automne %1 26,8 27,3 21,1 10,2
! 32,8 41,0
1 1

Tableau III. 2 - Répartition saisonnière de la pluviomé.trie


(saisons réelles) •
h = ha~teur de pluie ~n mm.
. % = pourcentage par ra, port à la pluie an-
nuelle.

Le printemps apparaît canune la saison présentant- 'le rnC? in 5 de vari.a.'-


tians d'lUle àrmée sur l'autre avec 21 ,%. ~t 36,8 % corrnne ex-trêmes'-àu ·pourcen.tage
\ de la pluviométrie annuelle.
Ces extrêmes sont nettement plus marqués pour les autres saisons =
18,2 et 40,5 %pour l'hiver, 10,2 et 41 %pour l'automne et 1,2 et 33,5·\ pour.
l'été.
-60-

Nous pouvons distinguer des périodes sèches plus ou moins longues.


Celles de plus de trente j ours consécutifs sont les suivantes :
àI1Ilée 1977 = 40 "jours (16 févr~er au 27 mars) et 53 jours (4 juin au 26 juillet).
ânnée 1978 = 32 jours (3 avril au 5 mai), 61 jours (14 juin au 13 août). et 30
jours (2 septembre au 1er octobre) •

linnée 1979 = 35 jours (6. décembre


,
1978 au 9 janvier 1979), 31 jours (2 juillet
au '2 août) et 70 jours (21. novembre au 29 janvier 1980).

année 1980 = 69 jours (10 juin au 27 août) et 29 jours. (8 octobre au 5 novembro) •..
année 1981 = 33 jours (19 mai au 20 juin), 31 jours (11 juillet au 11 août) et
35 jours (27 octobre au 30 novembre) •
La période sèche la plus nette est celle de l'été, qui se répète
chaque année, sauf en 1976. Ce sont ces périodes sèches estivales qui sont,
d' lll1e manière générale,. les plus longues = deux mois et plus en 1977, 1978
et 1980. A noter une longue période sèche de 70 j ours à la fin de l' autol1U1e
·1979 et le début de l'hiver.

1.3. Pluies unitaires.

La répartition mensuelle des plui.es unitaires, telles que nous les


avons définies ci-dessus , est donnée dans l'annexe III et cette répartition
par classe de hauteur dans l'annexe IV.
Le nombre annuel de pluies unitaires (tableau III.3) est peu im-
portant, variant de 38 à 59, sauf en 1976 où ce nombre a atteint'B2. Ce dernier
chiffre n'est d'ailleurs pas dû à des pluies de hauteur importan~e, mais plutôt
à la 'répétition de petites pluies ne dépassant pas 5 mm.
A noter la rareté des pluies supérieures à 20 mm. qui. représentent
(tablp.au r.]L~) de 2 à 5 % du nombre annuel de pltlfes lll1itaires et de 13,4 à
30,8 % de la pluviométrie annuèlle. Les pluies i~férieures à 5 imn. constituent
un "fond pluvieux.de base" représentaht 60 à 70 % du. nombre ~uel de pluies
unitaires et 20 11 35. % de la pluviométrie annuelle. . ,',
-61-

CLASSES, 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1


.'

1 '.
7 13 6 16 7 !
15
2 51 22 19 20 18 22
3 13 4 7 15 la 4 . !
4 8 5 5 6 5 4.
5 2 1 a 2 a 1
6 1 a 1- a 1 1
7 a a a 0 1 a
TarAI.. 82 45 38 59 42 47

Tableau III. 3. Répartition du nombre de pluies unitaires par classe


de hauteur.

(classes de hauteur de pluie 1 = moins de 1 llUn.


2 = 1 à 4,9 llUn.
3 = 5 à 9,9 ITUn.
~'= la à 19,9 llUn.

S = 20 à 29,9 llUn.

6 = 30 à 39,9 mm.
7 = plus de 40 nm.) •

II. CARACI'ERISATION DE LA PUJIE

II .1. Energie cinétique.

A leur contact avec la surface du sol, les gouttes de pluie libèr~nt

l'énergie cinétique qu'ëlles ont acquise au cours de leur clnrtè. Les agrégats
du sol se trouvent ainsi désintégrés en particules plus fines qui sont projetées
tout autour 'du point d'impact des gouttes (effet splash) •

WISŒIMEIER et SMITIf (1958) montrèrent à par.tir dlun grand nombre


. .
de pluies d' intensité homogène, que 11 énergie qnêtique (Ec) dl une pluie était
liée à son intensité (1) selon la relation empirique suivante: .

Ec = 916 + 33i 10g10~ (en unités américaines = pieds tannes par acre et
par pouce de pluie)
-62-

CLASSES 1976
,1 1977 1978 ! 1979 1980 1981 !
! ! !
! n 8,6 ! 28,9 15,8 ! 27,1 16,7 32,0 !
! ! ! !
1 ! h 0,9 ! 2,9 1,4 ! 2,6 1, 1 3,6 !
,-- /.
33,9 42,8
1
n 62,2 48,9 ! 50,0 ! ! 46,8
!
2 ! ! ! !
h ! 29,4 32,2 !
25,2 i 17,7 19,6 ! 27,7
!
8,9 .!
! ! 1
18,·l !!
!
! 3 n ! 15,8 25,4· . 23,8 ! 8~5
.! .
h 23,4 ' .•. ' 13,5 - !. ...22.,3 " ...
1
..• 37.'-
1 ........
26,7 ! 13.1
1 1 1 "1 ~._};~ -

n ! 9,'8 ! 11, 1 ! 13,2 10,2 11,~ 8,5


4 1 ! !
h 26,7 ! 38,0 1 36,0 24,4 21,8 28.8

5 n 2,4 !! 2,2 0 3,4 0 2,1


h 11 , 1 ! 13,4 0 18,2 0 11,7
!
n ! '"!
.. 1,2 ! 0 2,6 0 2,4 2,1 !
!
6
h 8,5 ! 0 15'p 1 o. 12, 1 15, 1 !
!
! ! n 0 0 0
!
!
- 0 2,4 0
!
!
! 7 ! h .
0
! !
! !
0 0 ! 0 18,7 0 !
Tableau III.4. Proportion des pluies lDlitaires par classe
par rappçrt au total anm.el.
(n = t du nombre de pluies mitaires par rapport au nombre de pluiES annuelle:; •
h = % de la hauteur de pluie par classe par rapport à ia pluviométrie annuel-
le) •
(Classes de hauteur de pluie .. 1 = moins de 1 mm •
:

2 = 1 à 4, 9 ~Jm.
3 =:' 5 à 9,9 DUn'.
4 = 10 à 19,9 mm.
'5 = 20 à 29,9 Jml.
6 = 30 à' 39,9 ITD1l.
7 = plus de 40 Imn.
-63-

A l'aide des enregistrements pluviographiques, il nous sera


donc possible de calculer l'én~rgie cinétique de chaque pluie. Pour
cela, on détennine sur tm pluviograrrnne donné, des segments durant
lesquels l'intensité est constante. A celle-ci correspond tme énèrgie.
If ~

cinétiq~ lll1itaire (Eu), détenninée à partir d 'tme abaque d9nnant


l'énergie par millimètre de pluie en fonction de l'intensité (CORMARY-
MASSON, 1964; d' après WISŒIMEIER~. Pour avoir l'énergie cinétique (Eh)
du segment considéré, il suffit de multiplier Eu par la hauteur d'eau
(H) précipitée à intensité constante : Eh = Eu x II''
L'énergie cinétique globale (Eg) de la pluie complète est égale
à la sorrnne ~es énergies cinétiques de chacun 'des segments. : Eg = E Eh.

II.2. Indice d'agressivité climatique R

A partir des résultats obtenus en parcelles expérimentales, •


WISŒMEIER (1959-1960), WISŒMEIER et SMIm (1958-1960), établirent des
corrélations entre l'érosion et 'tm "index-pluie" R, défini canme le
produit de l'énergie cinétique de ta pluie par son intens:lte maximale en
30 minutes (lM 30), qui est ,la hauteur d'eau maximale tombée peIJ.dant
30 minutes consécutives. lM 30 se détennine sur le pluviogramme. Cet
"index-pluie" R caractérise l'agressivité d'une pluie

R = Eg x lM 30

...
Nous avons calculé cét indice pour les diverses pluies ayant
donné naissance à un ruissellement. Il est exprimé en unités américaines
(pied-tonne par acre et 'par pouce par he11re) de manière à pouvoir le
comparer aux valeurs citées dans d'autres travaux où il est exprimé le
plus souvent avec cette tmité.

La relation entre RusA et le R en unités métriques est la suivan-


te

R métrique
1735,6
-64-

III. RUISSEh~œNT.

III.1. Bilan annuel

!
1976 1977 1978 1979 '1980 .! 1981
!

! , . ! !
! H (nun) 425,7' 196,4 220,4 290,0 276,6 ! 210,0 !
! ! !
! ' 1 1 f i l 1
! h mm 90,5j1141 12,7j12,6 26,7j26,3 76,2j82,9 33,4j33,6j89,6j90,1
! % !21,3!26,8 6,5! 6,4 12,1!11,9 26,3!28,6 12, 1!12, 1!42,7!42;9
! 1 1 l' 1 1 1 1 1 1 1 .1 !
! L (nun) 3,9 21,8! 0,1!0,45 3,4 6,2 5,2 12,8 3,8! 9,4!19,0!30,7
! ! ! ! !
!--------r----.---....---.!---,- !
! ~(%) 0,9 5,1!0,05!0,2 1,5 2,8 1,8 4,4 1,4! 3,4! 9, 1 14~6'
! ! ! 1 1
! Kh (%) 4,3 19,1!0,9 !3,6 12,6 23,4 6,8.15,4 11,3j28,Oj21,2 34,1
! ! ! ! '! !!
N 82 45 38 59 42 47

! ! ! !
!n 5 ! 6 ··1 2 ! 2 8 9 ! ! 1 '5 ! 5
! ! ! ! .1 . ~ ..1 ,

! % 6,1! 7,3 2,2 2,2 5,31 5,3 13,5 15,2! 2,4!2,4 10,6! 10,6
! 1 ! ! ! !

H = pluviométrie annuelle.
h = hauteur annuelle des pluies' "ruisselantes" (en mm.) et pourcen-
tage par rapport à H.
L = lame d'eau annuelle ruisselée, en nun.
K = coefficient de ruissellement annuel par rapport à H(~) et à
h(K ), en % . .
h
N = nombre annuel de pluies unitaires.
NR~ nombre annuel de pluies unitaires durant lequel a eu lieu un
!UÏssellement (n) et pourcentage par rapport à N(%) •
PT = parcellè toposéquence PA = parcelle amont.

Tableau III .5. Bilan annuel du ruissellement.


-65-

Le'nombre de pluies unitaires génératrices de ruissellement est


", "
faible dans les deux parcelles : il représente en effet entre 2 et 15 ~ du
nombre de pluies annuelles, ce qui correspond Ch) à tme proportion de 6 à
~3 %de la pluviométrie annuelle.
Le coefficient de ruissellement dans ~a parcelle amont est de 2
à 5 fois supérieur'à celui de la parcelle toposéquence. Par rapport à la
pluviométrie armuelle, ces coefficients de ruissellement
,
sont faibles 'o' mais .
Us présentent d~s variations importantes d'une année sur l'autre = ainsi,
dans la parcelle toposéquence , le ruissellement a varié de 0,05 à 9,1 % de
1976 à 1981, et de.O,2 à 14,6 %dans la parcelle amont.
Par rapport à la hauteur annuell;~ des pluies' "ruisselantes", ces
coefficients sont plus élevés, avec des variat~9ns allant de 0,9 à 21,2~
dans la parcelle-toposéquence et de 3,6 à 34,1 % dans la parcelle amont.
Les extrêmes des ruissellements indiqués ci-dessus correspondent
aux deux mêmes années, 1977 et 1981, durant lesquelles la pluviométrie a été
sensiblement identique, 196,4 et 210 mm. re.spectivement. Cela souligne la
grande variabilité des averses' d'une année. à l'autre •
. :~ A l'échelle annuelle, le ruissellement apparaît malgré tout comme
peu important, car, les pluies génératrices du nnssellement, peu nombreuses,
sont masquées par un grand nombre de petites pluies de faibles hauteur et
intensité, qui ne provoquent aucun ruissellement. Mais ce dernier Peut
devenïrriotable au niveau de la séquence pluvieuse.

111.2. Résultats par séquence pluvieuse

Nous présentons ci-dessous sous fonne de tableaux les résultats


obtenus pour chaque pluie tmitaire ayant d?fiTIé lieu à un ruissellement dans
les deux parcelles durant les cinq années'd'observation.

Lorsque cela a été possible, la séquence pluvieuse a été sub-


divisée en pl:usieurs phases distinctes correspondant chacune à un couple:
pluie':'r~ssellement nettement individualisé' dans le temp~, tout en restant
dans les limites de la pluie -unitaire définie' auparavant.

•"'
;..' ..

.:..66-

Pour chaque phénomène, nous donnons les renseignements suivants :

H = hauteur de la pluie en nDn. Il s'agit de la ha~teur "utile", c'est-à-dire


qu'il n'a pas été pris en compte la traine de quelques millimètres se produi-
sant lorsq~ le ruissellement est terminé.
IM30=intensité
.
hlaximale de la pluie en 30 minutes, exprim~e en rrm/heure.
"

1 • .
Eg = énergie cinétique totale de la pluie, détenninée d'après les abaques
données par mRMARY-MASSOi'J (1964) - Exprimée l;!n pied-tOlUle par acre et par
mn/heure.
RUSA = indice d'agressivité climatique de WISCHMEIER, en unités améri~aines
(pied-tonne/acre/pouce de pluie et par pouce/heure) •
Vp = volume d'eau précipité sur chacune des deux parcelles, en litres.'

PT = parcelle toposéquence

. PA = parcelle amont
VR = volume d'eau ayant ruisselé à l'aval des parcelles, en litres
VR .
KR = coefficient de ruissellement, en % = Vp x 100
LR = hauteur de la lame d'eau ayant ruisselé., en iron.
(la lame d'eau inférieure à 0,1 nnn. est notée traces) •
tr = traces
~ = non mesuré.

111.2.1 Année 1976

Cette séquence comporte deux phases. =

.
Phase 1 = de 15h 10'à 22h 15'= .pluie de faible intensité ne
donnant pas naissance à un ruissellement .
Phase 2 = de 23h 15' à 23h ~5' ='pluie de courte durée J d'in-
tensité moyenne J" tomba.tlt sur un sol' hunide et provo-
quant un ruissellement.
i -67-
\. \

1
H 11\130 Eg RUSA· Vp VR LR KR

épis0de 1 23,1 7,6 470 3,57 76925 0 ! a 0


-,
PT épisode 2 11,5 28,4 350 9,94 38295 1530 :-?),46 4,0
séquence 34,6 !' 28,4 820 !23,29 115220 1530 .10,46
,
f 1,3
1
!
1
1
1
,
'{

épisode 1 22,7 ! 7,6 47-0 i 3,57 6810 0 ·0


! 0
PA ! :épisode 2 11,2 ! 28,4 350 ! 9,94 3360 600 ! 2,0 17,9
! ... ! 1 1
! sequence 33,9 ! 28,4 820 j23,29 10170 600 j2,0 5,9
1
Tableau III .6. Séquence 76.1

§§g~~~~_Z§~f= 17.05.1976. De 13h 45' à 14h 25'.


§§q~~~~~_Z§~~ = 04.07.1976. De 16h 00' à 16h 20'.

§§q~~~~~_Z§~1 = 03.09.1976. Detne épisodes:


épisode 1 = 18h 20' à 18h 35', sans ruissellement
épisode 2 = 20h 25' à 20h 40', avec ruissellement.
§§g~~~_Z§~~ = 23.09.1976. De 14h 10' à 14h 40
§~(~;m~QÇ:~_Z§.:.§ = 18.11.1976. De Oh 10' à lh OS'. Ruissellement
uniquement dans la parcelle amont.

III. 2. 2. Année 1977= une seule séquence génératrice de ruissellement au cours


de' cette année.
§~q~I!~_rr~!= 17.10.1977. De 19h 00' à. 20h 40' •

III.2.3.Année 1978.

§§q~~Qç~_Z~l = 26.08.1978. De 13h 10' à 13h 40'.


§§g~~~~_Z§~f = 01.09.~978.- De'18h 15' à 18h 50'.

"
-68-

..

H 1M30 Eg
! RUSA Vp VR !
! KR LR !
! !
.! PT 9,8 19,6 330 6,47 32634 1225 , 3,7 0,37 :!
, Seq.7
~ 6 .2 '1
!
PA 9,4 19,6 330 6,47 2820 135 4,8 0,45. !
!
!
PT 15,4 46,0 670 30,82 51282 1900 3,7 0,57 -! '
. Séq. 76.• 3- ! . !
1 ! ! !
! PA 14,7 46,01 670 !30,82 4410 1740 39,5 5,80 !
! ! ! !
. !
,
!ép.l 2,1 8,O! 60 0,48 6993 0 0 0 !
!
.
'O:l'"
\0
PT iép •2 11,2 42,0 480 20,16
,
37297 2520 6,8 0,76
~

r-.. .seq. 13,3 42,0 540 22,68


~

44290 2520 5,7 0,76 !


! !
8
s:: ! !
8cr'
\(1)
,
lép.l 1,9 8,0 60 0,48
, 480
!
0 0 0 !
!
cr. PA iép .2 10,5 42,Oi 480 20,16 3150 1810 57,5 6,0
,
.seq. 12,4 42,O! 540 22,68
~

3720
!
!' 1810 48,7 6,0
!
!
! ! 1 !
. . 1
PT 17,41 40,4' 690 27,88 57942 5880 1 10, 1 1,76 1
Séq.76.5 1 ! !
PA 16,9! 40,4 690 27,88 5070 1960 .! 38,7 6,53 !
! ! !
l ! 0 !
PT 26,6 i ~ ~ ~ 88578 ,0 0
Séq. 76.6 ! !
PA 26,6 ! ~ .~ ~ 8040 310 ! 3,9 1,03 !
,! ! '1
Tableau 111.7. Séquences 76.2 à 76.6

, .
1
'H 1M30 Eg RUSA Vp
! !'
1 VR KR !. LR !
. 1 ! !
PT i 12 ,7 14,5 ~ ~ 42290 370 0,9 ! 0,11 !
Séq. 77.1 1 0,45
PA ! 12,6 14,5 ~ ~ 3780 135 . 3,6 !
! .! 1
Séq.78.1
1
PA i 17, 1 38,0 . x x ! 56940 , 9370 16,5 2,90
!
!
PT !17,1 38,O! ~ ~ r 5130 1315 25,6 4,38 !
! !. ! ! !
1 1 1 ! !
Séq.78.2 PA i 9,6i 20,3i ~ x 1530 ! 31968 4,8 !
0,46 !
PT!' 9,2! 20,3! ~ x 535 ! 2760 ,19,4 ! ",78 !
! ! ! ' ! ! !
Tableau HL8. Séquences 77.1, 78.1 et 78.2.
-69-

III.2.4. Année 1979.


~~gY~~~~_Z2~1.= 09.03.1979. Ruissellement uniquement dans la
parcelle amont. De 17h 30' à 17h 55'.
~~g~~~S~~Z~~~ = 10.04.1979. De 14h 20' à 16h 30'.

~~g~~~ç~_Z~~~ = 11.04.1979. De 13h 35' à 14h 10' •



~~g~~~S~_Z~~~ = 15.04. 19 79 • De 22h 10' à 7h 55'.

~~S~~~~~_Z~~~ = 31.08.1979 (1). ~ 14h 10' à 15h 10'.

~~S~~~~_Z~~~ = 31.08.1979 (2). De 21h 10' à 21h '50'.

§~g~~~~~_Z~~Z = 01.09.1979 (1). De 9h SO' à 10h 35'.

§~9.~~S~_Z~.B = 01.09.1979 (2).. De 17h 50' à 19h OS'.

~q~~S~LZ~.:~ = 08.09.1979. De 19h 00' à 19h 50' •


III.2.5. Année 1980= Une seule séquence pluvieuse génératrice de ruissellement
durant cette année.

~~g~~s~_~Q~l = 26.09. 1980. De 15h 25' à 16h 35' •

III .2.6.. Année 1981.:...

~~9.~~S~_§l.:.l = 18.09.1981. De 14h 00' à 14h '30' •

§~g~~~~~~§l~~ = 25 .09. 1981 • De 17h 05' à 17h 50'.

§~gy~~S~_§!~~ = 27.09.1981. De 16h 30' à 17h 30'.

§§g~u~~_§1~1 = 23.10.1981. De 19h 50' à 20h 05'.

~~g~~~_~l~~ : :; 25.10.1981. Deux épisodes :


- épisode 1 = 9h 30' à 10h la'
- épi?~de 2 = 12h 00' à 13h 15'.
-70-

1 . !
H DI30 Vp' VR 1 KR ! LR
! <. ! ! ·1
..1 Séq. 79. 1 !.' Pr ! 7,5 15,0 24975 0 a ! ·0
!
!
1
PA . ,
! 7,4 15,0 2220 280 12,6 ! 0,93
!
! Pr 9,8 14,5 32634 1715 1
5,2 0,.52
1 Séq. 79.2
PA 9,9 14,5 2970 400 13,5 1,33

Pr 5,3 '10,5 17649 . 1840 10,4 0,55


Séq. 79.3
PA 5,2 . 10,5 1560 355 22,8 1,18
"-71-

IM30 !!
!
fi Vp VR KR LR !
44,5 !1 111222
!
PT 33,4 12620 11,3 3,79 ! .
Séq. 80.1 33,6 44,5 10080 2820 28,0 9,40 !
PA
!
!
Séq. 81. 1 PT 11 ,7 20,0 38960 1530 3,9 0,46 !
!
PA 11,5 20,0 3450 245 7, 1 0,82 !

PT 31,6 61,0 1 105230 , 29565 28,1 8,88


!
!
Séq. 81. 2 9690 4545 46,9 15; 15
!
PA 32,3 61,0 ~

24 ,·6 81920 24390 29,8 " 7,32


Séq. 81.3 " . .. PT 48,0
PA "24 , 7 1 48,0 7410 3165 42,7 10,55

PT . 6,3 ~ 20980 1595 7,6 0,48


Séq. 81.4 6, 1 1830 400 21,85 1,33
PA "~
1

!
ép. 1 3., 1 6,5 10323 0 0 ! 0
Ln
.
.....
PT ép. 2 12,3 12,5 40959 6280 !
15,3 ! 1,89
00 ~

seq. ! 15,4 12,5 51282 6280 12,2 ! 1,89


B
1=:
----~--- --------!------- --------- --------- ------- -------!-------
.:. ! !
8
cT
ep. 1 ! 3, 1 6,5 930 0 0 ! 0
\(1)
(J) PA ép. 2 ! 12,4 12,5 3720 850 22,8 ! 2,83
séq. ! !
! 15,5 12,5 4650 850 18,3 !
2,83

Tableau III. 10. Séquences de 1980 et 1981.


-72-

IV. ·EROSION HYDRIQUE

Sous l'action des gouttes de pluie (effet "spl ash"), les.


agrégats de 1 'horizon de surface du sol sont di:;sociés en particules
élémentaires ou en agrégats de taille plus faible .. L-es eaux de· ruis-
sellement déplacent ces éléments ainsi dissociés sous une forme solide:
il s'agit de l'érosion mécanique. Mais ces eaux dissolvent aussi des
~léments et les transportent alors sous une forme liquide en solution:

il s'agit de l'érosion chimique.

IV.1 • Erosion mécanique

A l·'aval de ,chacune. des deux parcelles, les matériaux érodés


sont stockés dans les cuves prévues à cet effet. La récupération de ces
ma.tériaux se fait après la vidange des eaux de ruissellement, lorsque
celles-ci sont décantées.

Les qu~tités de matériaux érodés sous-estiment légèrement


les quantités réelles,
. car
, lors de la vidange, il y a toujours des élé-
ments fins en suspension dans les eaux qui sont élimines. Ceux-ci repré-
s~ntent cependant une fraction faible qe l'érosion mécanique et des quan-
tités négligeables.

Par ~ontre, la composition des .matériaux érodés peut êtr~


.çonsidérée comme significative et représentative. En effet, et comme nous
l'avons souven~ observe lors des phenomènes de ruissellement, le "splash"
ne désintègre pas les agrégats de là surface du sol en particules élémen-
ta.ires (argile, limon et sable), mai~ plut8t en agrégats de taille plus
réduite qui cons.ervent une composition ,voisine de celle de 1 "ensemble de
i'horizon de surface du sol. Ce n'est qu'ultérieurement, au cours de leur
contact avec les eaux de ruissellement dans les cuves .. que ces micro-
agr~&at~ se dissocient en particules élémentaires. Cela est d'ailleurs
~onfirmét et nous le verrons ci-dessous, par les analyses des matériaux
érodes qui ont une compositio~ voisine de celle de l'horizon de surface
da sol.
-73":

Si 24 séquences pluvieuses o~t ùonné lieu à un ruissellement


au cours des six années d'observation,. 13 seulement ont été des "pluies
érosi"les If dans les deux parcelles (tableau III. 10). Ainsi, près de la
moitié des séquences pluvieuses aya~t pro~oqué un ruissellement ne'sout
... .
pas eros~ves •

. Pour l'amont de la toposéquence, l'érosion totale a été de


16.8,8 kg durant les six années d'observation, soit une moyenne de 28,1 kg
par an, ce qui rapporté à l'hectare donne une érosion moyenne de
940 kg/ha/an.
. . -.'

Pour l'ensemble de la toposéquence, ces valeurs sont respec-


tivement de 372,8 kg pour six années soit 62,1 kg par an et 190 kg/ha/an.

Globalement, l'érosion est cinq fois plus forte à l'amont du


versant que pour l'ensemble de celui-ci.

Cependant, à l'échelle de la s€quence plùvieuse, les diffé-


rences de valeur de l'érosion entre les deux parcelles peuvent être tres
accentuées. Ainsi, l'érosion dans la parcelle amont peut être 30 à 40 fois
plus forte que dans la parcelle toposéquence (séquences 76-1, 70-3 et 76-4
par exemple). Inversement, l'érosion dans cette dernière parcelle peut être
plus élevée qu'à l'amont du versant, comme le montrent les valeurs de
l'érosion d'une parcelle amont fictive qui aurait la même largeur que la
parcelle. toposéquence, tout en conservant la même longueur de versant que
la parcelle amont réelle. Les valeurs ainsi calculées (tableau III.l0)
permettent ainsi de comparer "quantitativement'" les deu.x parcelles et
mettent en évidence que le bilan global de l'érosion le long du ~ersant
est soit positif :. dans ce cas, il y a accumulation de sédiments (où pro-
du{ts de l'érosion) dans la partie aval de la toposéquence, soit négatif
dans ce cas, il y a exportation d'éléments h9rs du systeme, c'est-à-dire
plus loin vers l'aval que.l'extrèmité aval de-la parcelle toposéquence.
-74-

Tableau III. 10. - Mat~riaux ErodEs (en 9) recueilli. lore de. Dluie.
~roaiTe. dane les deux "Oarcelles de 1916 A 1981.

Parcelle Parcelle Parcelle


topoaéquence lIlIIont. _ilan
S'quenc•• amont
fictive

76-01 8,8 0.8 21.7 +


76-02 5,2 0.7 12.8 +

76-03 15,3 1.1 37.8 + -


,
76-04 10.9 , 0.6 26,9 +

76-os 18.9 . 3.1 46.6 +

total 1976 . 59.1 6.3

78-01 9.0 53.5 22.2 -


78-02 :k 4.1 :k'

total 1978 9.0 57.6

79-01 1.3 0 3.2 +

79-05 à 79-08 7.7 16.0 19.0 +

79-09 2.1 2.0 5.2 +

total 1979 11.1 18.0

ao-1 5.6 10.9. 13.8 +


., . -
81-2 35.0 151,0 86.4 -
81-3 49,0 129.0 121.0 -
total 1981 814.0 280.0
:
l',

tot&1 1976 A 1981


. 168.8 372.8

:t non mesur6 Bilan + accumulation dana la :one aval de la topoaEquence.

- exportation hors du .,..t9le. ,


-75-

On assiste ainsi à une érosion irréversible de l'amont du


versant, provoq~ant peu -à peu son recul. les matériaux arrachés au sol
à l'amont du versant viennent s'accumuler vers l'aval du versant. Hais
ces dépôts ne sont pas stabilisés et lors d'épisodes érosifs postérieurs,
ils "sont "repris" et entraînés encore plus loin vers l'aval.

A noter l'absence de ruissellement et d' érosio~ en 1977, ainsi


que les faibles quantités de terres érodées durant les autres années
d'observation, sauf en 1981. Au cours de cette dernière a,.'mee, nous consta-
tons que l'érosion
, de la parcelle amont· représente 50 %de l'érosion totale
mesurée durant les six années et 75 % pour la parcelle topo séquence. Ces
valeurs sont dues à deux séquences pluvieuses (81-2 et 81-3) seulement,
d'une hauteur totale de 56,6 mm, soit 3,5 % de la pluviométrie totale des
six années d'étude.

Ces deux séquences sont celles ayant eu les plus fortes inten-
sités pluviométr~ques (61,0 mm/~ et 48"mm/h durant 30 minutes consécutives)
et ont provoqué lës plus forts ruissellements mesurés = coefficients de
ruissellement de 42,7 à 46,9 %à l'amont et 28,1 à 29,8 %dans la parcelle
toposéquence.

Avec les deux séquences pluvieuses' de 1981 (81-2 et 81-3),


nous mettons en évidence la notion "d'évènement-pluviométrique", que nous
avions déjà soulignée préc:édemment (DELHOUME J.P 1981): 3,5 % de pluies
totales de 1976 à 1981 provoquent à elle~ seules 50 et 75 %de l'érosion
totale mesurée respectivement à l'amont et pour l'ensemble de la topèse-
quence;

Les tableauX III. 11 à III. 15 donnent la composition des terres


érodees obtenues dans les deux parcelles durant les six annees d'observa-
tions.

D'une manière genérale, la composition des terres érodées


est très proche de celle de la partie supe:-ficielle du sol.
-76-

Tableau III.ll. - Composition des terres erodées dans les deux parcelles.
ANHEE 1976'
S~queDcea 76-01 . 76-02 76-03 76-04 76-05
Parcelles PT PA PT PA Pl PA PT PA PT PA PT

Granulométrie ( %) ,
(0-2 1JIllI)
12,0 4,7 9,5 3,0 5,0 7,1 8,5 11.5 17,0 11.4 21,0
argi).e
limon rin 15,9 4,8 . 22,0 ',2 8,0 6,0 14,0 16,2 20,0 1~,8 34,8

li~on grossier 2;4, 3,1 9,5 2,5 3,0' 5,4 4,0 10,3 5,0 11,0 6,5
sable fin 10,1 30,4 20,0 35,7 17,0 25,6 13,0 24,1 15,5 22.9 8,0
sable grossier 57~8 55.9 37.0 56.8 66,0 52.8 58,0 35,0 38,5 36,9 25,8
27,9 ... ,

argile + limon .fin (%) 9,5 31,5 ,4,2 ti,o 13,1 22,5 27,7 37,0 26,2 55,8
sables totaux ( %) 67,9 86.3 57,0 92,5 8),0 78 ,4 71 .0 59.1 54,0 59.8 33.8
SF/Sa 0,17 0.54 0,54 0,39 0,26 0.48 0,22 0,69 0,40 0,62 0,3 1
1
élements grossiers (%) , '

2~7 6,2 2,6, 3,6 3,5 10,6 10,1 7.3 4.8 4,7 7. 4
( > de 2 IlDIl)

matière organique
3.4 2,5 2.9 0,7 1.9 2,1 2,2 2,9 2.9 3. 4 4.0 -,'
totale (%)
carbone (%) 2.0 1,4 1,7 0,4 1,1 1,2 1.3 1.7 1,7 2,0 2.3
azote ( %) 0.15 0,08 0,12 0.04 0.11 0.11 0.09 0.13 0,20 0.11 0,14
CIl( 13,3 17,5 14,2 10,0 10,0 10.9 14,4 13.1 8.5 18,2 16.4
calcaire totlÙ (%) 24.5 21,3 33.0 16,0 26.0~ "24,6 29.0 28,3 23.0 29,0 25.0
6,8 7,8 10,0 2,0 9.0 4.2 10.0 7.8 7.0 10.3 9.3
calcaire acti r (%)
P205 total (ppm) 1915 813 2150 525 1225 699 1100 1130 1637 1240 1807
P205 assimil. (ppm) 152 62 127 55 95 82 124 71 166 93 97
K20 ,totlÙ (0/0~1 5,' 2,3 4,8 2,1 2,9 1.4 2,7 2.4 4.4 2.5 5.5
Azote NH4+ (ppm) 10 6 8 4 8 5 5 6 9 8 10
Azote N03 ()ppm) 45 0 72 0 107 0 ' 54 44
Complexe adsorbant
° 79 58

(meq/loo)
Ca++ 4 .0 0,6 :t :t 0.7 1.6 0.8 2.5 4.8 3,9 11,3
Hg++ 0,5
1,4 :t :t 0,7 0,7 0,2 1,2 0,3 0,9 2,6
K+ 1,2 :t :t 1.0 0,8 4.4 1.4
0,9 1.3 2.7 2.4
'+
Na 0.6 0.5 :t :t 0.8 0,3 0.7 0,5 0,6 1.1 0,8
S 6.9 2.8 :t :t 3.2 3.4 6.1 5.5 8.4 7.3 17. 1
T 6,9 2,7 :t 1.5 3,1 3,4 6,0 5,5 8,4 7,3 17. 1
pH eau (1,2,5) 8,1 8,4 8,3 8,6 8.5 8,2 8,2 8,2 7,9 8,2 7,9
,
Conductivit~ (mmhos/cm) 1,5 1',0 3,3 1,3 1.5 3,4 3,1 1,5 3,3 3,6 2,8
Fer total (Fe203 0/00) 39,5 17,3, 3~,O 22,0 23,5 26,5 37,5 32,6 44.8
, 21.5 31 ;8
Fer libre (Fe 20 0/ 00 ) 20,8 12,2 18,5 11,8 13,0 17,8 12.5 16,3 20,5 14,6 19,7
3
Fer libre 52,7 70,5 57,8 53,6 60,5 75,7 47,2 51.3 54.7 44,8 44.0
7.8 4.2 12~1 3.0 4.9 5.4 8.6 8.5 11.5 7.7 16.4
il!! 4 ~2 (%)

pF 2.8 (%) 18.2 6,4 28,4 3,8 7.9 8.8 15,1 16,1 23. , 14,6 32.3
: "

PT • parcelle toposequence. PA • parcelle amont. :t non determine.


-77-

Tableau III. 12. - CClIposit.ioa fIes terres ~rod~es dans les deux parcelles.

ANNEE 1918.

Sequences 18 - 01 18 - 02
Parcelles l'A. PT PT

Granulométrie (%)
(0-2 mza)
argile 9,3 19,4 20,3
lilllOn tin .12,6 51,9 19,3

lioon grolsier 9,9 11,8 3,8


lable fin 23,8 4,0 11,3
lable grosllier 40,9 9,0 36,8
argile + limon tin ( %) 21,9 Il,3 39,6
sabl•• totawc (%) 64,7 13,0 54,1
,
, SF/BO 0,58 0,44 0,41

'l'~ntl groslierl (%)

( :> de 2 1lII1)

m~t~ère organique 4,6.


3,4 2,9
totale (J)
2,0 2,7 1,7
carbone (J)
azote (J) 0,24 0,32 0,28
C/N 8,3 8,4 6,1
calcaire tot&l (%) 26,6 24,6 19,7
calcaire actif (J) 11,6 13,9 9,3
P2~ t.otal (ppm) 1028 2469 1408
P20S assimil. (ppm) 110 183 120
K20 total (%0) 2,0 6,92 4,17
Azote NH4+ (ppm) 23 31 44
Azote NOj ()ppm) 16 30 34
Complexe adaorbant

(méq/l00)
Ca++ 4,4 16,3 8,3
Mg++ 2,3 5,1 3,5
K+ l,a 2,1 1,5
lfa+ 0,7 0,6 0,6
S· 8,4 24,1 14,1
T 8,4 24,1 14,0,
pH nu (1,2,5) 8,1 8,0 8,1
Conduct.ivite (maho./c~) 1,8 1,8 1,6
Fer total ( Fe 203 %0) - 24,8 47,0 30,0
Fer libre (Fe 0 %0) 8,2 17,8 . 9,3
2 3
Fer libre 33,1 37,9 31,0
-........ .
'

pli ",2 (%) 8,6 22,1 . 12,3


pF 2 ~8 '(J) 15,6 45,9 25,3

PA • parcelle ImlOnt. PT. parcelle toposequence.


-78-

~able&u III.!3. - Composition des terres erodées dans les deux parcelles.

A!iNlm 1979 .
Séquences 19 - 1 19 - 2 ~ 18 - 4 79-5à'/'9-8 79 - 9
Parcelles PA PA PT PA PT PA PT
~

Granulométrie (%)
(0-2 ISII)
argile 3.0 11.3 23.5 9.1 32.1 19.0 27.0
limon rin 2.0 12.2 53.3 10.0 49.4 7.0 "29.0
limon grossier 4.0 4.8 4.6 6.0 4.5 4.0 5.0
sable t'in 41.0 20.4 4.3 21.0 3.6 33.0 8.0
sable grossier 50."0 48.4 10.5
- 51.7 8.4 __ 37.0 _ 28.0
argile + limon rin ( %) 5.0 23~5 76.8 19.7 81.5 26.0 56.0
sables totaux (~) 91.0 68.8 14.8 . 72.7 12.0 70.0 36.0
sF/sa 0.82 0.42 0.41 0.41 0.43 0.89 0.28
éléments grossiers (%)
( > de 2 11IIII) :t 3.8 :t :t :t :t :t

matière organique
0.85 3.2 5.5 2.8 4.5 2.9
. 3.4
totale (%) "."

carbone (%) 0.5 '.85 3.2 1.6 2,6 '.7 2.0


azote ( J) 0.03 0.85 0.25 0.17 0.35 0.16 0.30
e/H 16.7 21.8 12.8 9.4 1.4 10.6 6.1
calcaire tot&l (%) 10.0 20.7 23.3 23.7 23.3 22.0 22.0
calcaire actif (J) 4.0 7.8 15.3 7.0 19.' 6.0 14.0
P2~ total (ppm) 340 970 2511 928 2762 1040 2025
P2C5 assimil. (ppm) 158 100 153 185 304 201 196
K20 tot&l (% 0 ) 0.24 '.52 5.86 '.'9 7.59 1.88 5.41
Azote NH4+ (ppm) 14.0 :t 1
32.2 14.9 81.3 27.2 51.2
Azote H03 ( )ppm) 8,0 :t 20.3 30.1 169 4.0 24.0
CO!I!plexe adsorbant
(meq/l00)
C.++ :t 2.5 '3. 3.4 11.0 3.4 9.0
Mg++ '
:t 0.9 3.2 '.3 1.5 1.9 4.4
K+
Ha+
:t
:t
1.'
0.4
2.'
0.3
0.1
0.1
2.'
'.0
'.'
0.7 1.3
3. 4

s :t 4,9 18.1 6.1 21.6 7.1 18.1


~ :t 4,9 18.7 6.0 21.1 1.2 18.0
pH eau (1.2.5) 8.3 8,0 8.0 8.1 1,9 7.9 8.0
ConductivitE (lIIIhoa/clII) 3.2 :t :*: 2.0 1,3 3.4 2.5
Fer total (Fe203 0/00) 12,0 19.9 44.3 18.1 52,0 19.0 41.5
Fer libre (Fe20 0/ 00 )
3 ."1;".7- .a.e 20.2 1.8 20.' 8.5 17 .5
Fer libre 37.5 40.8 45. 6 41.1 38.7 44.1 42.2
TlF 4.2 (%) 3.9 10.0 30.1 9.2 30.3 9,2 20.0
2.8 (%) 12,6
"
pF 4.3 13. 4 46,5 " ..9 45.1 31.9

:t non detel'llli.né. Pl'. parcelle toposequence. PA· parct:lle &lIIOnt.


-79-

Tableau III.14. - Composition des terres érodées dans les deux parcelles.

ANNEE' 1980

Séquences . 80 - 1
Parcelles PA PT

Granulométrie (%)
(0-2 1IIIl)
argile 16.5 20,1
lillOl1 rin 22.2 42.'

lilllCn gronier 21,0 11.8


3a.blo fin 18.2 9,2
sable gronier 18.5 13,5
argile + limon fin ( %) 38.1 62,2
\

.
Ilabllts totaux (%) 36.1 22.1
SF/SG 0,98 0,63
~l€ments grossiers (%)
( > de 2 mm) ,
~ati~re orgaoique
5.° 6.0
total.e (%)
carbone (%) 2,9 3.5
azote (%) 0,28 0.48
C/N 10.4 i.3
cAlcaire t.otal (%) 26,8 18,9
,
calcaire actif (%) 10,2 13,4
P2~ total (ppm) 1156 2515
?205 assiœil. (ppm) 213 318
K20 total (%0) 3,67 5,64
Azote NH4+ (ppœ) 41 159
Azote HO] ( )ppm) 6 12
COII!plexlt adaorbllllt
(méq/l00)
Ca++ 8,6 12,1
Mg++ 3,1 5,0
K+ 1,2 2,0
Ha+ 0,7. 1,0
s 14,2 20,1
T 14,1 20.1
pH eau (1.2.5) 7,1 1.1
Conductivité (~o./cm) 3,4 4,1
,
Fltr total (Fe203 0/00) 30.0 41.'
J'er libre (Fe 20 0 / 00 1 11.1 18.1
3
Fer libre 39.0 39.1
pF 4.2 (%) 18.1 23.'
pF 2,8 (:c) 31.6 39.9
~_.'~

PT • parcelle toposéquence. PA· parcelle amont.


Tableau III. 15. - COllI)ositiou des terres ~rodees -!ans 1•• deux pucelles.
AlmD 1981

S~quences 81 - 2 81 - 3
Parcelles PA PT PA PT

GrUlulOllétrie (%)
(1r2 lIIII)
u&il. 15,3 18,r. 12,2 19,9
lillOll rin 23,0 35,r. 13,8 32,r.
lillOn Brossier 16,1 23,1 12,2 25,9
uble rin 23,0 . 12,3 28,2 11,r.
lable srossier 21.3 8.2 33.8 l,r.
: 26,0
argile + limon tin ( ~) 38,3 53,8 52,3
sable. totaux (%) r.r.,3 20,5 62,0 18,5

sr/sa i. 1,08 l,50 0,83 12,r.


éléments grossiers (~)

( > de 2 1IIIl)

matière organique
totale (~) 3,60 4,4 2,3 4,2
carbone (~) 2,1 2,6 1,4 2,5
azote (~) 0,16 0,32 0,09 0,29
C/H 13,1 8,1 15,6 8,6
calcaire total (~) 32,0 24,9 29,6 25,0
calcaire actif (%) 12,0 12,8 1,4 14,0

P20S total (ppm) 1560 2115 1085 2108


P2C5 aasimiL (ppm) 224 266 190 239
K20 total (°/0 0 ) 3,08 4,62 2,04 4,39
Azote NH4+ (ppm) 14,3 62,8 8,5 6; ,5
Azote NO) ()pp.) 143 200 315 113
Complexe adaorbant
(m'éq/l00) ,
Ca++
14&++
JC+
lIa+
S
T

pH eau (1,2,5) 8,1 8,0 8,0 8,1


Conductivité (mahos/cm) 0,9 1,4 1,6 1,3
Fel' total (Fe203 °/00) 25,6 39,8 20,1 35,4
Fel' libre (1e 0 %0) 10,3 19,1. 8,6 14,2
2 3
Fel' libre 40,2 48,0 42,8 40,1

pF 4,2 (%) 14,1 22,9 8,6 22,9

pF 2,8 (%) 24,6 40,1 14,1 40,8

PA • parcelle amont. PT· parcelle toposequence •.


-81-

En ce qui concerne la granulométrie, dans tous les cas,


les matériaux érodés ont une texture. beaucoup plus fine dans la parcel-
le toposéquence (argile + limon fin = 20 à 80 %) que dans la parcelle
amont (argile + limon fin = 4 à 38 %) et, inversement, les sables sont
plus abondants à l'amont. Mais d'une sequence pluvieuse à l'autre, la
texture des terres érodées peut être très variable, comme nous le cons-
tatons avec les deux séquences 76-2 et. 78-1 par exemple:

1 1 ' !
parcelle amont Parcelle toposequence l
1 1
! 1 !
argile + argile +
! sable ! sable !
1 limon fin llimon fin !
l' ! !
Séq. 76-2 4,2 92,5 13,0 83,0 !
! 1
! 1 !
·Séq. 78-1 21,9 64,7 71,3 13,0 !
! !

Les teneurs en matière organique des matériaux érodés sont


relativement élevées (1 à 6 %) et· ces teneurs sont plus fortes pour
l'ensemble de la toposéquenc~ que pour l'amont du versant. Il s'agit
d'une matière organique bien "évoluée et humifiée avec un rapport CIN de
l'ordre de 7 à 14 dans la majorité des cas.
En ce qui concerne les autres éléments déterminés dans les
terres érodées, d'une manière générale, au cours d'une séquence pluvieuse,
leur teneur est plus forte pour la parcelle topo séquence que pour la
parcelle amont. Mais d'une séquence pluvieuse à l'autre ces teneurs sont
variables.

IV.2. Erosion chimique

Dès leur contact avec la surface du sol, les eaux de pluie


dis~olvent des éléments et cette charge dissoute est déplacée par le
ruissellement: il s'agit de l'érosion chimique. Pour déterminer celle-ci,
des prélèvements ont été recueillis à l'aval de chacune des deux parcelles
pour chaque séquence de ru~ssellement. Ces échantillons sont stockés dans
des bouteilles en plastique, soigneusement bouchées jusqu'à l'analyse qui
a lieu au laboratoire dans un délai de 20 à 30 jours. Après."filtration qui
permet d'ob~znir la charge solide les différents éléments et paramètres
suivants sont analysés :
-82-

-cations : Ca, K et Na par photométrie de flamme; la somme Ca + Mg par


cOMplexométrie.
- anions: Cl par chlorimétrie, S04 par colorimétrie et C03H par volumetrie
- pH et conductivité électri~ue.

Les analyses des prélèvements d'échantillon d'~au de ruissel-


lement effectues durant les six annees d'étude sont présentees en annexe V.

Les eaux de ruissellement dans les deux parcelles peuvent


être caractérisées de la manière suivante :

- le faciès est bicarbonaté calcique: l'ion bicarbonate est très largement


dominant parmi les ions tandis que .'le calcium est 'dissous dans une l'~ge
proportion, suivi du' magnésium mais dans une proportion beaucoup plus .
faible. Le sodium et le potassium sont très faiblement dissous, mais dans
quelques cas, ils ont des teneurs plus élevées que celle du magnésium.

- le pH est toujours basique, cOMpris ~ntre 7 et 8.

la proportion des ions dans ces eaux est semblable, mais les quantités
dissoutes presentent des variations notables durant l'année.

Le bilan global de l ~érosion chimique a été de 4,9 kg dans la


parcelle amont et de 23,5 kg dan~ la parcelle toposequence pour les six
, .
années d'étude, soit respectivement ;63 kg/ha/6 ans et 70,5 Kg/ha/6 ans
ou 27,2 kg/ha/an et 11,7 kg/ha/an, chiffres très faibles par rapport à
.l:- 'érosion mécanique, puisqu'ilS, représentent 2,8 % de celle.-ci dans la
parcelle amont et 6,2 %dans la parcelle toposequence.
-83-

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> }
-91-

ANNEXES

Pages

l Description complète et résultats analytiques des 92


profils pédologiques des deu.."t toposéquences de la .
station d'étude.

Il: Inventaires des plantes de le station de Bou Faroua.

III Bou Faroua - Pluies unitaires.

IV Répartition des pluies unitaires par classe de hauteur;

V Composition chimique des eaux de ruisselle-ment 'des deux


parcelles.de 1976 à 1981.
-92-

ANNEXE l

Description'complète et résultats analytiques des profils


pédologiques des deux toposéqu~nces de la station d'étude.

PROFIL FRA 2
====-=:========

0/ 5 à 10 cm = sec - 7,5 YR 6/ 3, gris orangé - forte effervescence, géné-


ralisée, élémedts lithiques - à matière organique non direc-
tement décelable, faible teneur, bien évoluée (type mull) -
éléments grossiers, 20 à 25 %, graviers et cailloux, de cal-
caire de forme arrondie (galets), non altérés - texture sa-
bleuse, à sable grossier - structure particulaire, générali-
sée - très poreux, porosité intergranulaire - fragile- r4ci-
nes, fines- chevelu - activité moyenne, galeries - transition
nette et régulière.

10 à 30 cm = sec - 8,25 YR 5 /5 , gris-brun jaunâtre - à matière organique


non décelable, faible teneur - forte effervescence, générali-
sée, éléments lithiques et petits amas calcaires blancs
(0,5 mm de diamètre) - éléments grossiers, 1 %, graviers de
quartz et de calcaire- texture sablo-limoneuse - structure
massive, nette, généralisée, à éclats émoussés, à sous-struc-
ture polyédrique fine peu nette- poreux, porosité intergra-
nulaire et porosité tubulaire- fragile- quelques racines, fi-
nes et moyennes - léger chevelu- activité faible, galeries-
transition nette et régulière.

30 à 55 cm = sec - 7,5 YR 6/ 6, brun orangé vif- à mati~~e orgàniqua,


non décelable, très faible teneur- forte effervescence, ~­

néralisée, éléments carbonatés, en pseudo4Uycélium et lithi-


ques (sables) - éléments grossiers, 1%, graviers, de qu~tz

et de calcaire- texture sableuse- structure particulaire,


généralisée- poreux, porosité interlranulaire- fragile- qwel-
ques racines, fines~ activité faible- transition distincte
et régulière •


. ,

, -93-

. ~'.

55 à 90 cm = frais -'7.5'Y~ 6/6,. brun orangé vif- non organique - effer-


vescence,généralisée, éléments carbonatés, en petits amas
et diffus- pas d'élém~nts grossiers- texturebablo-Q~gileu­

ge- non structuré, alternance fte lits argileux et de sables


(litage d'origin~ géologique) - poreux- ~eu friable- quel-
ques racines, fines - activité nulle- tranqition nette et
régulière.

90 à 115 cm = frais- 6,25 YR'6/6, gris orangé- non organique- effervescen-


ce, généralisée,_ éléments carbonatés, en àmas et diffus- élé-
ments grossiers, 2/3 %, graviers, de quartz, non altérés-
texture sablo-argileuse- non structuré, litage d'argile et
de sable- poreux - très peu friable- pas de racines- activité
nulle- transition distincte à régulière.

115 à 150 cm = frais- 7,5 YR 6/6, brun orangé vif- non organ~que- efferves-
cence, gé'néralisé~, éléments carbonatés, diffus- éléments
grossiers, 10/15%, graviers, de quartz et ferrugineux; non
altérés- ~exture.sàblo-argileuse-non structuré, alternance
de lits argileux
. .
et de lits sablèux- poreux- peu friable- pas
~ ,", ':"

de raciries- activité nùlle- transition nette et régulière •


.<.

150 à 190 cm observé = frais-


. :.-r". -'.
2~5
•.•.
Y8/4, jaune clair- non organique-
. ..
pas
dJeffervè~ëençe- éléments grossiers, 3/5%t graviers, de
! •

quartz . è~ "ferrugineux,' non al térés- texture tr~s sab leuse,


" ~. ,.1 ......... • . • .' • , ,. •

à sablê gtossier~ non structuré- très peu friabléf très po-


;eux, ~~tosité intergranuiaire- pas de raci~es~ àctivité nul-
lé: '. r. " .

. . '.

......
:.' .
PROFIL FRA 2

Profondeur (cm) 0-5 15-30 ~5-50 ~5-80 ~5-115 125-145 5O-16c: 17i-d

iranulométrie terre
fi ne (0- 2mm) 7-
argile 4,5 16,0 II , a 22,0 18 ,~ 19,0 1, a 1,0
limon fin 8,0 11,5 7,5 8,0 7,5 8,0 1,0 1,0
limon grossier 6,5 9,5 8,5 8,5 10,5 8,5 1, a 1,0
sable fin 18,0 31,5 38,5 41,0 32,5 20,0 15,0 5,0
sable grossier 60,5 29,0 32,0 16,5 29,C 41,5 81,0 92,0

matière organique ,

tota.le (%) 2,6 2,0 0,95 0,40 - - - -


carbone (%) 1,5 1, l 'j 0,55 0,25 - - - -
azote (%) 0,12 0,12 - - - - - -
C/N 12,5 9,6 - - - - - -
calcai're total 00 36,5 19,0 24,0 20,0 16,0 14,5 1,0 0
calcaire actif cn 5,0 6,5 3,0 2,0 2,5 1,5 - -
complexe adsorbant
(méq/IOO g)
Ca ++ 3,2 9,4 4,7 9,3 . 6,6 6,5 - -
++ .
Mg
+.
0,6 1,3 2,6 2,9 2,0 1,6 - -
K
+
0,1 0,2 0,1 0,2 0,3 0,3 - -
Na 0,1 0,1 0,4 0,4 1, 1 1,8 - -
S 4,0 II ,0 7,8 12,8 10,0 1e,2 - -
T 4,2 11, 1 8,4 13,0 10,0 10,5 - -
pH eaü {1/2,5) 7,8
. - !

7,8 B,l 8,:1 8,6 8,C 7,8 8,0


conductivité (mmhos/cm 0,5 0,7 0,4 0,4 0,6 2,9 1,2 0,4
fer libre (%oFc203) 13,5 26,5 3~.,5 22,5 37,0 61 "s 42,0 .. ,.J,"
J

fer total(%oFe20~) 27,0 44,0 45,0 39,0 49,0 7'/,0 50,0.


- 1 12, 0.1
-95-

PROFIL FRA 5

oà 5/8 cm = sec- brun clair- à matière organique non directement décela-


ble- forte effervescence, généralisée, éléments carbonatés,
diffus et lithiques- éléments grossiers, 15/20%, graviers et
cailloux, de calcaire, de "forme arrondie, non altérés- tex-
ture sableuse- structureparticulaire- très poreux, porosité
intergranulaire- fragile- quelques racines, fines- chev~lu­

activité faible, galeries- transition, nette et légèrement on-


dulée-

5/8 à20/25 cm =frais- jaune ocre vif- apparemment non organique- très légère
effervescence- éléments grossiers, 3/5 %, graviers de quartz-
texture sableuse, à sable grossier- structure particulaire-
très poreux, porosité intergranulaire- fragile- quelques raci-
nes, fines- activité ttès faible- transition distincte et ré-
gulière-

20/25 à 130 cm= frais- jaunâtre clair- non organique- pas d'effervescence-
élémenx~ grossiers, 2/3 %, graviers de quartz et d'éléments
ferrugineux- texture sableuse à sable grossier- structure par'
-ticulaire- peu fragile- quelques racines, fines- activité
nulle.
.. -96-

PROFIL FRA 5

RESULTATS ANALYTIQUES
=====================

Profondeur (cm) 0-5 10-20 30-40 65-80 90-110

granulométrie terre "

fine (0-2nnn) %
--
argile 7;5 1, a 1,0 1,0 1,0
limon fin 3,0 1,0 1,0 1,5 1,0
limon grossier 7,0 1, a 1,5 1,0 1,0
sable fin 21, a 10,0 8,0 3,5 6,0
sable grossier • 6 0,0 86,5 88,5 93,5 91,0
-
matière organique
totale (%) 1,7 0,5 0,35 - -
carbone (%) 1,0 0,3 0,2 - -
azote (%) 0,04 - - - -
G/N 25,0 - - ,- - .
calcaire total (%) 18,8 2,0 0,4 0 a
calcaire actif (%) 2,8 - - - -
capacité d'échange
(Méq;/ 1OOg) , 4,5 0,7 0,4 0,6 0,5
pHeau(I/2,5) 8,0 s,a 8,0 8,0 8,1
cDnductivité
(mmhos/cm) 0,6 0,5 0,5 0,8 0,3
fer libre (%oFe203)~' 17, a . 8,5 7,0 7,5 7,5
fer total (%oFe203) 34,0 12,0 14,0 10,0 9,0,
-97-

PROFIL FRA 8
============

oà 12/15cm = frais- 7,5 YR 4/4, brun~ à matière.organiquê non directement


décelable- effervescence, généralisée, éléments carbonatés,
diffus et lithiques-él~ments grossiers, 10/12 %, graviers
et cailloux, de calcaire de forme arrondie, non altérés- tex-
ture sa~lo-limoneuse - structure massive, à éclats émoussés-
poreux, porosité intergranulaire- friable- racines, f~nes et
moyennes- chevelu- activité moyenne~ transition nette et lé-
gèrement ondulée-

12/15 à 25/30cm=sec- 7,5 YR 5/3, brun-gris- à matière organique non directe-


ment ~écelable- très forte effervescence, généralisée, élé-
ments carbonatés, diffus,et fragments de croûtas- éléments
grossiers, 18/20 %, graviers et cailloux, de calcaire, de
forme arrondie, et de fragments de croûte, à arêtes anguleu-
ses, non altérés- texture sablo~limoneuse- non structuré-
poreux- peu fragile- quelques racines, fines- chevelu- acti-
vité Îaible- transition nette et légèrement ondulée.

25/30 à 60/65cm=sec- 10 YR 8/2, gris jaunâ~re clair- à matière organique non


décelable- très forte effervescence, géné~alisée, éléments
carbonatés, constitués d'un e~semble croûte-encroûtement:
la croûte se présente' sous forme de 4 feuillets discontinus
de quelques centimètres d'épa{~seur, durs, de forme et d'o-
rientation diverses, répartis dans l' ~ncroûtement- éléments
grossiers, 2/3 %, graviers de quartz englobés dans l'encroû-
, tement calcaire- texture sablo-limo~euse- str~cture massive,
à éclats émoussés- peu poreux- peu .fragile- quelques racines,
fines- activité nulle- transition distincte et régulière-
•,,!~' • . "' ........
60/65 à 150cm = sec- 10 YR 8/3, orange jaunâtre clair- non organique- forte
effervescence qui décroît' du sommet vers la base de l'horizon
('soul i!née par la couleur plus blanchâtre de 6 0/65 à 90 cm
-98-

qui devient plus jaunâtre au-dessous)', géné~alisée,


éléments carbonates ~ en encroûtement passant progressi-
vement à diffus à la moitié inférieure- éléments, gros-
siers, 2/3 %, graviers de quartz et d'éléments ferru-
gineux, surtout vers la base- texture sabla-limoneuse
passant à sableuse, à sable grossier- structure massi-
ve, à éclats émoussés- poreux-peu fragile- pas de ra-
cines- activité nulle- transition distincte et réguliè-
re-

150 à 180 cm = sec- 10 YR 8/4, orange jaunâtre clair- non organique-


très légère effervescence, au sonunet de l'horizon- élé-
ments grossiers, 4/5 % , graviers de quartz et d'élé-
ments ferrugineux- texture très sableuse, à sable gros-
sier- non structuré, massif- ~rès peu fragile- pas de
racines- pas d'activité- poreux, porosité intergranu~

laire-
-99-

PROFIL FRA 8

RESULTATS· ANALYTIQUES

Profondeur (cm) 0-10 15-25 30-40 50-60 70-80 85-100 110-140 160-18d

Granulométrie terre
fine (0-2mm) %

argile 8,0 13,0 10,5 7,0 9,0 2,5 ~,~ 1,0


limon fin 6,0 14,0 12,5 Il,0 7,5 2,0 4,0 1,0
limon grossier 5,0 7,0 9,0 9,0 4,0 2,0 4,0. 1,0
sable fin 34,0 29,0 '124,0 25,5' 30,5 21,0 .34,0 6.0 .
sable grosSier 144,0 34,0 ~2,0 . 45,5 47,5 70,5 52,0 92,0

,
matière organique

totale (i.) 2,4 3,1 2,25 .1,55 l)0,85 - -- -


carbone (i.) 1,4 1,8 1,3 0,9 0,5 - - -
azote (i.) 0,07 0,13 0,1 0,07 0,02 - - -
C/N 20,0 13,8 13,.0 12,9 25,0 - - -
.ealcaire
.,. total (%) 22,0 68,0 69,0 70,0 41,0 15,0 Il,0 0,5
calcaire actif (i.) 4,0' 26 ,0 18,0· 20,0 19,0 3,0 2,0 -
capacité d'échange ,
(meq/IOO g) 3,8 2,4 1,3 1,2 1,0 - - -
, pH eau (1/2,5) 7,4 7,5 7,8 8,0 8,2 8,3 8,3 8,3
conductivité
(mmhos/cm) 0,5 0,8 0,6 0,7 0,5 0,4' 0,6 0,5

fer libre (%oFe203) 5,5 5,0 4,0 4,0 4-;0 5,5 5,5 3,5
fer total (%oFe203) 21,0 10,0 ' 9,0 7,0 9,0 . 9,0 9,5 5',5
l
-100-

PROFI L FRA 10
-==============

oà 25 cm = sec- brun- à matière organique non directement décela-


ble- forte effervescence, généralisée, éléments carbb-
natés. diffus et lithiques- éléments grossiers. 5/8 A,
graviers et cailloux, de calcaire, de forme arrondie,.
non al térés- texture ~ableuse- structure massive, à ..···
éclats émoussés- très poreux~ porosité intergranulaire-
peu fragile- racines, fines~ chevelu-activité ~oyenne,
galeries- transition distincte et régulière.

25 à 40/45 cm = sec- brun clair- à matière organique non directement dé-


celable- forte effervescence, généralisée, éléments car-
bonatés, diffus et lithiques- éléments grossiers, 25/30

.
%, graviers et cailloux de calcaire, de forme arrondie,
et graviers, de quartz- texture sablo-limoneuse- struc-
ture massive à éclats émoussés- poreux- quelq~es racines
fines- chevelu- activité faible- peu fragile- transition
graduelle et régulière-

40/45 à 70/75 cm = ~ec- beige clair orangé- à 'matière organique non direc-
tement décelable- forte efferve~cence, généralisée,.êlé-
ments carbonatés, diffus et lithiques- éléments gros-
siers, 12/15 %, graviers et cailloux, de calcaire, de
forme arrondie, et graviers, ,de quartz- texture sablo~.

limoneuse- structure massive, à éclats émoussés- poreux-


peu fragile- quelques racines, fines- activité nulle-
transition très nette et légèrement ondulée-
70/75 à 110/120 cm= sec- beige très clair- non organique- forte effervescen-
ce, généralisée, croGte calcaire en surface de l'horizon
de 5 à 10 cm d'épaisseur, très dure, continue, englobant
des graviers et cailloux calcaires arrondis et quelques
graviers de 'quartz, surmontant un encroGtement calcaire
qui englobe des graviers et caillou~ cal~aires ar-
roI1Q.is et quelques graviers de quar;,tz"7 encroûte-
ment' peu fragile passant à fragile vers sa base-
éléments grossiers répartis dans l'ensemble croûte
-encroûtement- t~xturesabio~limoneuse-structure
massive à éclats émoussés- p.eu poreux':" pas de ra-
cines~ activité nulle- transition distincte et ré-
gulière.

] 10/120 à ]50/150 cm = sec-.beige jaunâtre clair- nonorganique~ forte


effervesc~nce, généralisée, élé~ents carbon~tés,
diffus et en encroûtement, et localisée à des fi-
lonnets blanchâtres de quelques millimètres d'é -
paisseur (fissures du matériau) remplis de carbo-
nàte sous' forme d'une croûte dure, discontinue, et.
dispos~s obliquement dans le sens de la pente~ élé
-ments grossiers, 2/3%, "gràviers, de quartz- tex-
ture sableuse, à sable grossier- structure massive
~pàreux- pas de racines- activité nulle- peu fra~
gile~ transition graduelle et légèrement ondulée.

150/160 à 190 cm = sec, beige jaunâtre- non organique-effervescence,


généralisée, éléments carbonatés, diffus, et en
encroûtement à la partie supér{eure- pas d'éléments
grossiers- ~exture sableuse, à sable grossier~
structure massive- très poreux-pas de racines-
peu fragile- activité nulle.
-102-

~ ..
PROFIL FRA 10

RESULTATS ANALYTIQ UES

Profondeur (cm) 0-10 15-25 35-45 55-70 95-11C


.
,
125-135 150-160 .175-185 .

granulométrie -
terre fine (O-2nun
.
àrgile 5,0 9,0 .12,0 . ,0
. 13 .8,0 5,0 2,0 2,5 '
limon fin 2,5 5,0 '8,0 11,0 12,0 ' 8,5 3,0 1,5
limon grossier " 3,5 3,5 4,0 ' '5,5 ,12,0. '6,0 2,5 2,5 '
sable fin 28,~ 30,0 23 ,0 ,24,5 25,0
,
22,0 20 ,0 .. 20,0
sable grossier, . 58,0 50.5 50,0 . 44,5 -40,0 55.0 71,0 72,0'
,
..
~atière organiqye . '

totale (%) 2,1 ·2, 1, i,7 1,4 1,4 0.5, .' .- -


carbone (%) 1,2 1.2 1,0 0,8 0,8 0,3 - -
azote (%) 0,06 0,08 0,04 .0~o4 0,03 - - -
C/N 20-,0 15,0 25,0 25,0 ~ ,7 - - -
càlcaire total(% 18,0 31.~0 43,0 53,0 66,0 66,0 , 44,0 33,0
calcaire actif(%) 0,5 5,0 9,0 10,0 10,0 20,0 6,0 .. 1,0

capacité d'échangl
-
(méq/l00g) 2,7 3.3 2.4 2,4 - - - -
pReau( 1/2,5) 8,6 8,5 8.7 ,.
86 8,6 8.4 8,0 8.0
conductivité
(mmhos/cm)
0,6 0,5 0,6 0,6 0,9 - - -
fer libre (%oFe203, 15,5 17,0 17.5 13,0 4,5 5,5 6,0 5.5
fer total (%oFe203' 20,0 24.0 24,0 21,0 9,0 12,0 12,0 ,'12.0

éléments grossierl
4.3 2.7 43,6 19,6 40,2 . 4.7 6.8 .2,5 '
(%) (plus de 2mm)
... 103-

PROFIL MSA 2
-============

oà 12/15 cm = frais-7,5 YR 5/4, brun gris- à matière organique non


directement décelable- effervescence, généralisée,
éléments carbonatés, l.ithiques- éléments gro'ssiers,
2/3 % ,graviers et cailloux, de calcaire, à arêtes
émoussées,' de forme irr~gulière- texture sableuse-
structure particulaire, nette- très poreux, porosité
intergranul~ire- friable- racines, fines- chevelu
.. activit€
dense-
' . moyenne, galeries, semelle de labour .
-transi·Üon··distincte et .r·égulière.

\ ]2/15 à 35 cm . ='sec- 6,25 YR 5/4, .brun gris- r~ugeâtre- à matière or-


ganique nondécelable~ effervescence, généralisée,
éléments carbonatés, diffus et lithiques- éléments
grossiers, 4Y5 %,graviers et cailloux, de calcaire,
de forme' arrondie- texture sablo-limoneuse- structu-
re massive à éclats anguleux- très poreux, porosité
intergranulaire et tubulaire- peu fragile- racines,
fines- chevelu- activité moyenne, galeries, coquilles
d'Hélix cassées formant un lit discontinu à la base
de l'horizon- transition 'nette et régulière.

35 à 55 cm = sec~ 6,25YR 7/4, gris orangé- à matière organique


non décelable- forte effervescence,. généralisée, élé-
ments carbonatés, diffus et lithiques- éléments gros-
siers, 10/12 %, graviers et cailloux, de calcaire, de
forme arrondie- texture sableuse- structure'massive,
à éclats sub-anguleux- poreux, porosité intergranu-
laire- fragile~ quelques racines, fines- activité
faible, quelques débris de coquilles' d'Hélix- transi-
tion nette et légèrement ondulée •

. .
.. -104-

55 à 120/140 cm = sec- 6 ,25 YR· 7/4, gri.s orangé~ appare~entnon orga-

nique- forte effervescence, généralisée,~élé~ent~


carbonatés·, surtout lithiques· et diffus":,,.tres rich~
en éléments grossi~rs, 60(70 %, graviers.et cailloux,
de forme arrondie, de calcaire":,, texture sableuse,. ~
sable grossier- non structuré- très poreux, porosité
inter~ranulaire- peu fragile- quelques raci,nes,'fiœs,
jusqu'à 100 cm- activité nulle- transition distincte
et ondulée.

120/140 à 190 cm = frais- 7,5 YR 6/5, brun orangé vif- non organique-
forte effervescence, généralisée, éléments carbona-
tés, . diffus, lithiques,
~ .
et quelques amas- éléments
grossiers, 25/30 %, graviers et cailloux,. de forme
arrondie, de calcaire, et graviers, de quartz-·tex~

ture sabJeuse, à sable grossier- structure particu~


laire- très poreux,· porosité intergranulaire- pas de
racines- activiré nulle- peu friable •

.)
.-105-

PROFIL MSA2

RESULTATS ANALYTIQUES
=====================

Profondeùr (cm) 0-10 20-3 0140-55 ~5-75 80-105 125-13~ 145-1?5 170-185

granulométrie terre ,
fine (0-2 mm)
argile 6,0 6,,0 9,0 7,0 5~0 7,5 3,5 2,5
5,0 10,5 12~5 8,·0 5,0 10,5 8,0 2,0
llmon fin
, 7,0 5,0 ·5,0 .. 4,0 1,5 6,0 5,0 2,0.
3imon. grossier
14,5. 16,0
18,0 15,5 10,0 16,0 17 ,0 1] ,5
sable fin
61,5 62,0 55,0 62,0 75,0 57,0 63,0 78,5
sable grossier

matière organique
totale (%) 3,20 2,40 2,05 .1.,70 ] ,45 1.20 - -
~arbone (70) 1,8. 1,4 1,2 1,0 0,85 0,7 - -
azote (%) 0,11 0,10 0,07 0,05 0,04 - - -
."C/N 16,4 14,0 17 , 1 20,0 21,2 - - -

19,0 22,0 37,0 39,0· 38,7 48,5 40,5 20,0


calcaire total (%)
calcaire actif (%) 3,0 4,5 6,5 7,0, 4,3 9,5 8,5 2,0
-
capacité dl échange
(méq/l00 g) 4,0 4,7 3,7 3,2 2,8 3,3 2,5 2,0 .
pH eau (1/2,5) 8,1 8,0 8,1 8,1 8,1 8,1 8,2 8,2
conductivité
0,4 0,4 0,4 0,5 0,4 0,5
(IIIIIIllo s / cm) 0,7
. 0,4
r

. "fer libre (%oFe203) 15,0 19,0 15,0 13, 12 t 5 10,5 10.0 Il,0
fer total (%oFe203) 32,0 40,0 30,0 27, 25,0 22,0 20,0 18,0
-106-

,PROF! L FRA 12
==============
\
o à 30 cm sec - brun- à matière organique non directement décelable- for-
, ,

-te 'effervescènce, généralisée, éléments carbonatés, lithiqu~s-

'éléments grossiers, 20/25 %, graviers et cailloux; de ,calcai-


re, de forme arrondie, non altérés- texture sablo-limoneuse-
structure particulaire- peu fragile- très poreux, porosité in-
tergranulaire- chevelu- racines, fines- activité moyenne-
transition nette et régulière.

30 à 70 cm = sec- grisâtre clair- à matière organique non décelable- forte


effervescence, généralisée, ensemble croûte-encroûtement con-
glomératique, .croûte calcaire de 10/15 cm d'épaisseur en sur-
face cimentant les éléments grossiers, passant à un encroûte-
ment calcaire englobant les éléments grossiers- éléments gros-
siers, 60/70 %, noyés et cimentés dans l'ensemble croûte-en-
croûtement de calcaire, de forme arrondie, non altérés- acti-
vité faible-
. quelques racines,
. fines- 'poreux- chevelu- texture
sablo-limoneuse- transition très nette et régulière.

70 à 230 cm = sec- apparemment non organique- forte effervescence, générali-


sée, éléments carbonatés, lithiques, et diffus jusqu'à 110/
120 cm- éléments grossiers, disposés en lits sub-horizontaux,
60/70 %, graviers, cailloux et quelques blocs, de calcaire, de
forme arrondie- quelques racines, fines~ peu fragile- très
poreux.
-107-

PROFIL FRA 12

~ESULTATS ANALYTIQUES
====================~

Profondeur (cm) 0-15 35-45 5O~5 75-105 120-135 180-195 1


1

granulométrie 'terre
fine (0-2 mm)
argile 9,5 8,0 8,5 2,5- ' 2,0 1,5
limon fin 6,5 10,0 11,5 2,5 , 2,5 1,5
limon grossier 9,5 3,5 3,0 1, S, 1,0 1,5
sable fin 27,0 18,5 15,5 10,5 10,0 10,5
sable grossier 44,5 57,5 60,0 82,0 84,0 84,0

matière organique
totale (%) 3,80 2,75 2 ,;10 . 0,35 - -
carbone (%) ,. 2,2 1,6 1,2' 0,2 - -
azote (%) 0,24 0,09 0,08 - - -
C/N 9,2 17,8 15,0 - - -
calcaire total (%) 57 73 75 60 57 61
. calcaire actif (%) 10 9 6 1 1 1

capacité di échange
(méq/l00 g) 8,5 - 2,9 - :-
-
,
pH eau (l /2, 5) 8,3 8,5 8,6 9,0 9,0 9,0
conductivité
0,6 0,6 - - - -
(mmhos/cm)

fer total (%oFe203) 15 p O 15,0 Il,0 14 , 5


, 17,5 13,0

éléments grossiers (%) &,3 7,1 8,2 43,1 28,9 19,0


,
(plus, de 2 mm)·
1
-108-

PROF lL FRA 15
-------------
---_-...--------

a à ]5 cm = frais- brun clair- à matière organique non directement


décelable... forte effervescence; généralisée,éléments
carbonatés, lithiques- éléments grossiers, 15/20 %,
graviers et cailloux, de calcaire, de forme arrondie-
texturé sablo-limoneuse- structure particulaire- po-
reux- fri~ble- quelques racines, fines- chevelu- acti-
vité faible- transition distincte et régulière.

]5 à 35/40 cm = frais- brun très clair- à matière organique non direc-


tement décelable~ forte effervescence, généralisée,
éléments carbonatés,
.
lithiques . et diffus- éléments
grossiers, 20/25 %, graviers et cailloux et quelques
blocs, de calcaire, de forme arrondie- texture sablo-
.
limoneuse- structure particulaire- poreux- friable~

activité faible- quelques racines, fines- chevelu-


transition nette et ondulée.

35/40 à 60/70 cm = frais- brun jaunâtre clair- apparemment non .organique


. .
- forte effervescence, généralisée, éléments car~onatés,

lithiques et diffus- éléments grossiers,1 à 2 %, gra-


viers de quartz- texture sableuse, à sable grossier-
str~cture massive à éclats sub-anguleux- friable- po-
reux- quelques racines, fines- chevelu- activité très
faible- transition distincte et ondulée.

6 0/70 à ] 65/170 cm = frais à sec- jaunâtre-ocre vif...,. non organique- très


faible effervescence à la partie supérieure, pas d "ef"'·
fervescence au-des sous- pas d'éléments grossiers- tex-
ture très sableuse, à sable grossier- structure parti-
culaire- très poreux- pas de ~acines- activité nulle~

. peu fria:t'le- matériau ?éologique sableux disposé .en·


lits avec un r:endage
,
d'~eriviron
1 ' . '
30° dans le sens de la pente-
.
"

:""09-

des fissures) dans l~ sens du litage et sub-hC)ri~ .


. zontales son.t remplies' de' calcaire secondaire sous
forme d'une croûte de 2 à 3 cm d'épaisseur~ tran~i~

tion distincte et. régulière o

165/1~0 à 200 cm = horizon semblable à èi-dessus mais' le matériau sa-


. .
bleux est beaucoup pius compact, le litage est à
, '

peine visible et le dépô~ de calcaire dans les fis-


s~res n'existe plus.
-110-

PROFIL FRA 15

RES.ULTATS ANALYTIQUES

Profondeur (cm)
,
0-10 15-25 35-45 6~10
.
115:-145
, .
~ ranulométrie terre
fine (0-2 tIlIIl)
argile 8,0 ' Il,0 10;5. 2,5 2,0
limon fin Il ,5 10,5 1,0 2,5. 1,0
.'
limon grossier 6,0 5,0 2,0 1,5 .1 ,0 .
sable fin 36 ,5 31,0 33,0 29,-5 30,0
sable grossier 35,5 390,0' 45,0 63,0 65,5

, .
matière organique
totale (%) ;
3,80 ,. 2,60 1,90 0,55 -
carbone (%) 2,2:- 1,5 1,1 0,3 -
;;.l~ote (%) -
0,14 0,10 - - .
- .~ "
~

- - -
'

"

C/N 15,1 15,0 ..


,

calcaire total (%) 39 50 32 12 3


calcaire. actif (%) 9 14 8 2 -
- "

capacit~ d'échange
(D1éq/IOOg) 4,2 2,8 2,0 - -
, pH eau (1/2,5) . 8,5 8,4 8,6 - ' -
conductivité (mmhos/cm) 0,6
, .
0,5 0.,1 - -
,fer libre (%0 Fe203) 15,5 14,0 10,5 7,0 5,5
fer total (%0 Fe203) 22,0 21,0 18,0 13,0 10,0

éléments grossiers (%) 40,8 44,1 0,4 - -.


(plus de 2 mm) ,

, ,

pF 4,2 (%)
Il,3
8,1 6,6
10,7
2,3"
4,1
-- -
-
pF 2,8 (%) .. -,.- - '
00

,-.'
. .......:
-111-

"PROFIL FRA 17
-==========:;==

Oà 15/20 cm = s~c-brun- à matiè~e organique non directement décela-


ble- effervescence _.
généralisée, éléments carbonatés,
.

lithiques- éléments grossiers, 30/35 %, graviers et


quelques_cailloux, de calcaire~ de f~rme arrondie,
graviers de quartz- texture sableuse-structure parti-
culaire- fragile- poreux- activité moyenne- racines,
fines- chevelu- transition nette et ondulée.

15/20 à 30/40 cm = sec- grisâtre clair- à matière organique non décelable


- forte effervescence, généralisée, éléments carbona-
tés, encroûtement calcaire et fragnlents de. croûte cal-
caire, à arêtes émoussées- texture sablo-limoneuse-
structure particulaire- por.eux- quelques racines, fi~

nes et moyennes, forment~n feutrage à la base de


l'horizon où elles rencontrent un obstacle dur- peu
.fragile- activité faible- transition très nette et Qn-
dulée.

30/40 à 50/55 cm = sec-beige orangé


.
clair~
apparemment non organique-for-'
.
-te effervescence, généralisée, pellicule rubannée en
surface de 1 cm d'épaisseur, continue, formant obsta-
. ,
cle aux racines, surmontant un encroût;ement calcaire
compact- éléments grossiers, 12/15 %, graviers et cail-
-loux , de calcaire,de forme arrondie, noyés dans
l'encroûtement calcaire- texture sablo-limoneuse-
structure très massive- très peu fragile-très peu
poreux- pas de racines- activité nulle- transition
. distincte ét régulière.

5.0/55 a 80/90 cm = se~ beige jaunâtre clair- non organique- forte effer-
vescence, généralisée~
.
éléments carbonatés,
'.
en encroû-
tement, à la ba~e, niveau blanchâtre plus riche en
calcaire sous forme d'encroûtement et de petits' amas
-1~-

calcaires- élé~ents grossiers, 1 à 2%, graviers


de quartz~ texture sablo-limoneuse- strùcture
massive à éclats anguleux-'pore 1Jx- peu frggile-
pas de racines- activité nulle- transition dis-
tincte et ondulée.

80/90 à 18U cm = sec~ ocre jaunâtre clair- non organique- effer-


vescence, généralisée, éléments carbonatés,
,. . dif-
fus, lithiques- éléments grossiers, 3/5%, gra-'
viers,.de quartz et ferrugineux- texture sablo-
. .
limoneuse à sableuse, à sable grossier- struc-
ture massive- poreux- peu fragile- pas de raci-
nes- activité nulle.
-113-

PROFIL FRA 17
RESULTATS ANALYTIQUES
=====================

Profondeur (cm) 0-10 15-25 28-30 32-40 50-55 60-70 75-83 90-105 140-160

granulomêtriè terre
fine (0-2nrrn) ,

argile 7,5 10,0 6,0 4,5 9,0 9,5. 7,0 2,5 3,0
limon fin 4,5 8,5 7,0 9,0 12,5 10,0 10,0 1,5 1,5
limon grossier 5,0 6,0 8,0 10,0 8,5 9,5 11,5 2,5 1, °
sable fin 38,5 34,0 39,5 132,5 ~5, 5 23,5 30,0 22,5 27,0
sable grossier 40,0 36,5 35,0 41,0 ~ 1,0 44,5 39,0 .68,0 67,0

matière organique
,totale (%) 3,10 4,10 4,20 l,3O - - - - -
carbone '(%) 1,80 2,40 2;45 p, 75 - - - - -
azote (%) 0,27 0,34 0,22 10,05 - - - - -
C/N 6,7 7,1 11, 1 15, ° - - "
- - -
calcaire total (%) 24 63 '73 64 61~ 54 64 20 12
calcaire actif (%) 5 . 14 21 19 15 11 17 3 2

capacité d'échange
(méq/l00 g) 4,4 4,4 3,4 3,9 5,9 ...., - - -
pH eau (I/2,5) 8,0 8, 1 8,1 8,5 8,7 8,8 8,8 &,6 8,6
conductivité (mmhos 1 1,3
cm)
0,7 0,9 0,5 0,5 0,6
,
- - -
.-
fer libre (%oFe203) 16,5 6,5 4,0 7,0 7,0 8,5 5,5 - -
fer tota1C%oFe203) 21,0 10,0 6,0 13,0 13,0 12,0 12,0 13, O· - ,
-114-

.PROFIL FRA 19
-===============

O·à 10/15 cm = frais-brun-'à matière organique non directement dé-


celabie- effervescence; généralisée, éléments car-·
bonatés, lithiques- éléments grossiers, 12/]5 %,
graviers et cailloux, de calcaire, de forme arron-
die- texture sableuse- structure particulaire- très
poreux, porosité intergranulaire- friablè- activi-
té moyenne- racines, fines- chevelu- transition dis
,
-tincte et régulière. ~

10/15 à 30/35 cm = frais- brun clair- à matière organique non décela-


ble- forte effervescence, ,généralisée, éléments
carbonatés, diffus et lithiques- éléments grossiers
5/8 %, graviers et cailloux? de calcaire, de for-
me arrondie, et graviers de .quartz- t~xture sableu
-se- structure massive, à éclats émoussés- friable
- 'quelque's racines, ·fines- chevelu- 1}ctivi.té fai-
ble- poreux, porosité intergranulaire- transition.
distincte et régulière.

30/35 à 55 cm = frais- brun clair jaunâtre- à matière organique


non décelable- forte effervescence, généralisée,
éléments carbonatés, diffus et lithiques- élém~nts

grossiers, 15/18%, graviers et cailloux, ,de cal-


c~ire, de forme arrondie, quelques graviers, de
quartz- texture sableuse- structure massive, là
éclats sub-émoussés- friable- p'oréux- p~rosité in-
tergranulaire- activité très faible- quelques ra-
cines, fines- transition nette et régulière.

55 à 60/65 cm = frais- beige orangé clair- apparemment non organi-


que- forte effervescence, généralisée, croûte cal-
caire conglomératique, continue- éléments gros~ers
50/60 %, cimentés, et noyés dans la çroûte, g.raviers
et cailloux, de calcaire, de forme arrondie, et gra-
vi.t:!rc; 1 de quartz- aspect 'mas's~f- très peu friable-
très peu pàreux- activité nulle-pas de racines-
transition distincte et régulière.

60/65 à 105 cm = frais- beige jaunâtre clair- non organique- forte


effervescence, généralisée, éléments carbonatés, en
encroûtement, et diffus- éléments grossiers, 12/15 %
graviers et cailloux, de calcaire, de forme arron-
die- texture sablo-limoneuse- structure massive, à
éclats anguleux- peu poreux- peu friable- pas de ra-
cines- activité nui le- transition nette et réguliè~
re.

105 à 210 cm = sec- jaunâtre clair- non'organique- effervescence,


généralisée, éléments carbonatés, diffus,s~rtout
à la partie supérieure, et lithiques- éléments gros-
siers, 1%, quelques gravi~rs de quartz- texture sa-
bleuse, à sable grossier-structure très massive-
'très poreux, porosité intergranulaire- trè~ peu fra-
gile- activité nulle- ~as de racines.
-116-

PROFIL FRA 19

RESULTATS ANALYTIQUES
=============~======~

Profondeur (cm) 0-10 ;20-30 35-50 55-60 75-85 SQ-iQO 115-125 145-155 185-20S

granulométrie
.'.
terre fine(0-2
mm)
argile 8,0 12,5 14,0 12,0 12,0 9;0 5,5 -5,0 4,0
limon fin 6,0 9,0 10,5 11,5 15,5 13,0 5,0 2,0 1,5
limon grossier 3,5 6,0 4,5 5,0 10,5 8,0 4,0 .5,0 7,0
sable fin 40,0 28,0 23,5 27,5 21,0 23,5 30,0 43,0 36,0
sable grossiLr . 40,0 41,5 45,0 40,5 38,0 43,5 52,5 44,0 52,0
matière
organique
totale (%) 2,15 3,0 2,85 1,65 1,00 - - - -
carbone (%) 1,25 1,75 1,65 0,95 0,60 - - - -
azote (%) 0,14 0,17 0,10 0,08 - - - - -
C/N 8,9 10,3 16,5 Il ,9 - - - - -
calcaire total •
(%) . 25 '49 52 63 73 '69 37 20 11
qalcaire actif
(%) 5 12 13 14 20 16 5 4 1
~apacité d'éch~
-ge (méq/IOOg) 4,0 3,8 3,1 2,0 . - - - - -
pHeau( 1/2,5) 8,2 - 8,3 8,3 8,2 8,4 8,6 8,6 - -
conductivité'
(mmhos/cm) 1,2 1,2 2,9 . 1,2 1,0 0,4 - - -
rer libre(%oFe203) 9,0 8,5 7,5 7,5 4,5 - 8,5 - 6,5
:fer tQta,l( %oFe203) 16,0 16,0 16,0 13,0 10,0 '- 13,0 - 10,0
-117-

. PROFIL.; FRAf 2.1


===;.=========~
. '-0

o à 8/10 cm = frais-brun- à matière organique non directement décela-


bie~ effervescence, généralisée, éléments carbonatés,
. ,

l~thiques- éléments grossiers, 8/10 %, graviers et cail-


l~ux, de calcaire, de . forme.. f'arronciie, quelques gr,aviers,
de quartz- texture sablo-~imoneuse- structure particu-
laire- très PQreux- racines;
.c;
fines",:, chevelu abondant
,. .
activité moyenne, galeries, semelle de labour- très
friable- transition nette
. et régulière
.
•. .~.

8/ ID à 50 cm = sec-brun clair- à ~atière o;ganîque no~ décelable- ef-


fervescence,gé~ér~l~~ée, éléments carbonatés, diffus

,'".. . grossiers, 3/5 %, graviers


et lithiques- . .élémértts . , '
et
cailloux, de" calcaire', de forme arrondie, quelques gra-
viers, de quartz- texture sableuse- struct~re massive,
à éclats ânguleux- très poreux- très peu fragile- quel-,
ques ra~ines, fines- chevèlu- activité fai~'le, galeries-
transition nette et régulière~.
/
"
50 à 11O/120'cm = sec~' beige clair-apparemment non organique- efferves~

cenc~, ,généralisée, éléments carbonatés, lithiques-


éléments' grossiers, 70/80 %, graviers et 'cailloux, de
calcaire, de forme arrondie et graviers de quartz, dis-
posés 'en lits sub-horizontaux- texture sableuse, à sa-
ble ..grossier- très poreux- fragile- quelques racines,
","

fines- chevelu- activité nulle- transition nette et on-


dulée,

110/120 à 160 cm =~sec- jaunâtre clair- non organique- effervescence, gé-


~é~alisée, éléments carbonatés, lithiques- éléments
grossiers, 5/8 %, graviers de quartz et de calcaire-
texture sableuse, à sable gross~er- structure particu-
laire- très poreux- fragile- activité nulle- pas de. ra~
, ~118-

-cines- transition distincte et régulière.

160 à 190 cm = sec- beige jaunâtre 'clair- non organique- e~fervëS~


cence généralisée, éléments caibonat~s,lithiques­
éléments grossiers., 1%,. graviers. de q'J.'l.r+,~- textu- , '
re sableuse- structure particulaire-'très poreux-
fragile- pas de racines- activité·nulie.

PROFIL FRA 21

.'
Profondeur (cm) 0-6 18-28 30'-38 40-50 65-85 105-115 135-150 175-185
granulométrie terre
fine (0-2 mm) ,
argile. r 9,0 14;5 14,0 9,5 2,5 2,5 4,5 6,0
limon f~~ 5,0 8,5 8,5 11,5 1,0 0,5 1,0 1,0
,
~;i.mon grossièr . 4,0 5,0 4,0 4,0 1,0 1,0 1,0 1,0
.
,~able f';n 28;5 24,0 22,0 ,23,5 2,0 3,0 14,5 26,0
sable grossier - 51,0 -45,0 48,0 48,5 93,0 92,5 79,0 65,"0
....
matière organique ,
- totale (%) 2;50 2,05 1,90 1,65 l r!? - - -
carbone U~, 1,45 1,20 1, 10 .0 ,95 0,60 - - -
azote ( %) '0,17 0,10 0,11 0,13 - - -
-.
-
c/ti 8,5 12,0 10,0 7,3 - - - -
calcaire total (%) 22 33 33 31 10 15 12 ' 12
calcaire actif (%) :4 9 9 8 1 1 2 2
.
capacité d'échange . '
' -
it~

(méq/l00 g) 3,4 - 6,6


1
9,0 - - - -
pH eau (1,(2,5) 8,2 8,4 8,5 8,5 8,3 . 8,3 8,2 8,2
conductivité (mmhos/cm) 1,0 0,4 0,5 0,4 .0-9, 0,7 - -
fer :I,.ipre .(% .oFe2Q:3) 11;5 _14,0 J5-~Q,. -1.5.,~. 7,0 11,0 8,~ 7,:5
fer total (% oFe203) 21,0 26,0 34,5 2'1',0 34,0 16,5 14,5 . 19,5
-119-

PROFIL FRA 24
==============

o à 1W q cm =
.
frais- brun- à matière organique non directement .
'
décelable- effervescence, généralisée, éléments car-
bonatés, lithiques- éléments grossiers, 3/ 5 %, gra-
viers et cailloux, de calcaire, de forme arrondie-
graviers de quartz- texture sableuse- structure mas-
sive, à éclats sub-anguleux- pèu friable- très po-
reux- racines, fines- chevelu- activité moyenne,
galeries, semelle de labour- transition nette et ré-
gulière.

J0 / 12 à 35 / 40 cm = frais- brun clair- à matière organique non décela -


ble- effervescence, généralisée, éléments carbona-
tés, diffus et lithiques- éléments grossiers, 6/8%
graviers et cailloux, de calcaire, de forme arron-
die, graviers de quartz- texture sa~lo-limoneuse­

structure massive à éclats anguleux- peu1friable-


très poreux, porosité intergranulaire- quelques ra-
cines,fines - chevelu- activité moyenne, galeries-
transition distincte et ondulée.

35/40 à 65/75 cm = frais- brun beige clair- à matière organique non dé-
celable- forte effervesc~nce, généralisée, éléments
carbonatés, lithiques, et diffus- éléments grossiers
15/ 18 %, graviers et cailloux, de calcaire, d~ for
. ~

-me arrondie, et graviers, de quartz- texture sa-


bleuse- structure massive, à éclats émoussés- très
poreux- peu friable- quelques racines, fines- che-
veiu- activité faible- transition distincte et on-
dulée.

65/7 S- à 160 cm = frais- gris bei&e clair- apparemment non organique-


effervescence, généralisée, éléments carbonatés,
, ,

-120-

".Jitbiques- :éléments ,grossiers, 40/50 %" 'répartis, es-; .......


~entienemerit°en-,lits sub-horizontaux 'de ,100 à 10,5 cm.';
"

Ils à 120 cm et'150à 160'çm,"graviers et, cailloux.,


, de calcaire, de-,forme ~rrondi~, , gravi~rs, 'de 'quartz~' .'
'". .. . . '. : J.". . ' .' .
te~turesableuse, à sable grossier-non structuré dans
les litsd'éiéments grossiers, ent're'les lits, 'struc-
ture massive', à éclats sub-anguleux- 't'rès poreux, poro-
sité intergranulaire- friable- activité nulle- quel-:-
ques racines" fines- transhion'disti:ncte
:..
~t ondulée
. . 4

160 à 190 cm = sec- b~ige très clair- non organique- très 'faible ef-
fervescence- éléments grossiers, '1 %, graviers, de
quartz et calcaire- texture sableuse- très massif et
compact- peu friable- activité nulle- pas de racine~'
très poreux.
-121-

. PROFIL FRA 24

RESULTATS ANALYTIQUES
=====================

Profondeur (cm) 0-8 18-28 45-5: 85-9: 105-115 13-5-145 170-180

granulométrie terre fine


(0-2nun)
argile 8,0 14,0 10,5 5,0 6,5 9,5 4,0
limon fin 7,5 8,0 2,0 1,5 2,5 3,5 2,0
,
limon grossier 6,0 2,5 2,5 1,5 1,5 1,5 1,5
sable fin 31,0 . 23,5 16,0 7,5 20,5 26,0 143,5
sable grossier 45,0 48,0 61,5 83,S 67,0 57,0 14 7 ,5
matière organique
totale (%) 1,90 2,40 1,90 0,85 0,70 - -
carbone (%) 1,10 1,4 1, 10 0,5 0,4 - -
azote (%) 0,09 0,10 0,08 - - - -
C/N 12,2 14,0 13,8 - - - -
calcaire total (%) 23 38 45 19 20 24 5
calcaire actif (%) 2 9 7 2 2 2 1

capacité d'échange
(méq/l00 g) 3,0 3,0 2,7 2,4 - - -
pReau (1/2,5) 8,6 8,6 8,5 8,2 8,6 8,7 8,7
conductivité(mmhos/cm) 0,4 0,4 0,4 0,3

fer libre (%oFe203) 10,5 .19,5 17.5 12,0 13,0 10,0 9,0
fer total (%oFe203) 29,0 28,0 20,0 15,0 18,0 18,0 13,0

éléments grossiers(%)
(plus de 2 nnn) - 0,9 33.0 )2,1 16,0 12,1 -
: .~
-122-

PROFIL FBFI
============

a à la cm = sec- brun clair "~ à matière "organique non directement


décelable- effervescence, généralisée, éléments carbo-
na"tés, lithiques- éléments grossiers, 2/ 3%, graviers
et cailloux, de calcaire, de forme arrondie- texture
sablo-limoneuse- structure particulaire- très poreux,
porosité intergranulaire et tubulaire- activité moyen-
ne, galeriës, semelle de labour- quelques racines,' fi-
nes- chevelu abondant- très fragile- transition nette
et régulière.

la à 30/ 35 cm =sec- brun clair- à matière organique nofi?d~celable-


• ~ 4=.';

effervescence, généralisée, éléments carbonatés, lithi-


ques- éléments grossiers, 3/5 %, gravie~~ et cailloux,
de calcaire, de forme arrondie- texture sablo~lim6neuse

- structure massive, à éclats émoussés- très poreux,


porosité intergranulaire et tubulaire- quelques racines
fines- chevelu- activité moyenne, galeries, d~bris de
coquilles d'Hélix- peu fragile- transition distincte
et régulière.

30/35 à 55 / 60cm = sec- beige très clait- à matière organique nôri décela-
ble- forte effervescence, généralisée, éléments 'carbo-
natés, lithiques et diffus- éléments grossiers, 6'/8%,
graviers et cailloux, de calcaire, à arêtes émoussées,
texture sablo-limoneuse- structure massive, à éclats
sub-anguleux- poreux, porosité intergranulaire- peu
fragile- activité faible- quelques racines, fines et
moyennes- transition distincte et régulière.

55 / 60 à 85 cm = sec- beige clair orangé- apparemment non organique-


effervescence, généralisée,. éléments carbonatés, lithi
-ques et diffus- éléments grossiers, 4/5 % , graviers
-123-

et cailloux, de calcaire, à arêtes émoussées- texture


sablo-limoneuse- structure massive à éclats anguleux-
peu fragile- poreux- quelques racines, fines- activi-
té nulle- transition nette et régulière.

85 à 110 cm =sec- gris beige clpit- non organique- effervescence


généralisée, éléments carbonatés, lithiques- éléments
grossiers, 30/35 %, graviers et quelques cailloux de
calcaire, à arêtes émoussées, et graviers, de quartz,
disposés en lits sub-horizontaux- texture sableuse-
structure particulaire- très Roreux, porosité inter-
granulaire- fragile- activité nulle- pas de racines-
transition nette et régulière.

·110à145 cm = sec- beige très clair- non orgar.ique- forte efferves-


cence, généralisée, éléments carbonatés, en amas et
en nodules, et l i thiques- éléments grossiers, 6/ 8% ,
graviers et cailloux, de calcaire, à arêtes émoussêes-
texture sablo-limoneuse- structure massive à éclats
anguleux- poreux- pas de racines- activité nulle- peu
fragile- transition distincte et régulière.

145 à 175 cm = sec- beige clair orangé- non organiq~e- effervescence;'


généralisée, éléments carbonatés, en amas et lithiques
- éléments grossiers, 1%, graviers, de calcaire, et de
quartz, à arêtes émoussées- poreux- peu fragile- pas
de racines- activité nulle- débris de coquille d'Hélix
- transition distincte et régulière.

175 à 200 cm = sec- beige orangé- non organique- effervescence, géné-


ralisée, éléments carbonatés, lithiques- éléments
grossiers, 1%, graviers, de quartz et de calcaire- 1

texture sableuse- structure très massive, à débit par-


ticulaire~ poreux- pas de raci~~s~ activité nulle-
débris de coquilles d'Hélix.

-- .. ~ ...
-124-

PROFIL FBFl

RESULTATS ANALYTIQUES

Profondeur (cm) 0-10 15-25 35-45 50-60 70-80 ·90-105' 115-130 135-145 175-190
granulomét rie
terre fine (O-2!1!!1l.)
Ill"gile 9,0 10,5 12,5 13,0 10,5 6,0 15,0 9,0, 8,0
limon fin 7,0 7,0 7,0 1?,0 7,0 5,0 10,5 6,5 5,0
1

!limon grossier 7,5 5,0 3,0 5,0 3,7 2,0 6,5 5,5 5,0
sable fin 22,5 16,5 17 ,5 16,5 17,5 '.3,0 21,0 27,5 26,5
sable grossier 52,5 58,5 58,0 51,0 59,0 73,0 46,0 50,Q 53~5

matièr.e organique
.
,
totale (%) 2,25 2,QO .. 1,55 1,20 0,85 9,70 - - -
°- ,4 -
li
carbone (%) 1,3 ; ,4 0,9 0,7 0,5 - -
azote (%) 0,07 0,07 0,07 0,04, - - - - i

C/N 18,6 20,0 12,9 17,5 - - - - ,


..
calcaire total(%) 18,0 19,0 30,0 36,0 28,0 23,0 ,
44'0 28,0 19,0
calcaire actif(%) 3,0 6,0 10,0 12,0 7,0 5,0 14,0 7~0 4,0
~"l

capacité d'échange
(meq/l00g) 5,0 5,3 4,0 4~3 4,2 2,4 4,2 4,6 3,9
pH eau (1/2,5) 8,9 8,4 8,4 8,4 8,4 8,6 8,6 8,6 8,6
conductivité 0,6- 0,5 0;5 0,4 0,4 0,4 0,4 0,3 0,4
(mmhos/cm) 1
1

fer libre(%oFe203) 19,0 '20,0 18,5 17,0 19,0 1.8,0 15,0' 13,5 18,0
fer total( %oFe203) 30,0 30,0 2~,O 25,0 27,0 28,5
-
30,0 27,0 29,0
-125-

ANNEXE II

Inventaire des plantes de la station de BOU FAROUA

AUiwn cupani Hippocrepis multisiliquosa


Anagallis arvensis Hyparhenia hirta
Anagallis monelli Hypochaeris achyrophorus
Aristida caerulescens Linaria
Artemisia campestris Linwn tenue
Asperula aristata Loliwn perenne
Astragalus armatus Lonchophora capiomontana
Atractylis cancellata Lotus.sp.
Atractylis serratuloides LotophyUus argentus
Brachypodium distachyum Medicago truncatula
Brassica gravinae Ononis polyclada
Bupleurum balansae "Paronychia arabica
Cerastium sp. Paronychia capitata
Cuscuta epithymum .Peganum haT'lTlala
Cutandia divaricata Plantago albicans
Dactylis glomerata Plantago psyllium
Diplotaxis virgata Reichardia tingitana
Ebenus pinnata Reseda papillosa
Echiochilon fruticosum Rosmarinus officinalis
Eohium hU'7Iile Scabiosa stellata
Echinops sphaerocephalus Scilla peruvf,ana
Fumana laevipes Scleropoa i>igida
Helianthemum hirtum Stipa tenacissima
Helianthemum lipii Teucriwn polium
Helianthemum viscarium Thymelea hirsuta
Herniaria fruticosa Thymus ~lgeriensis.
-126-

A N N E X.E III

BOU FAROUÀ - PLUVIOMETRII

Plui.. unitaire. en l1li

(rn~tall&tiou de. 3 pluriOlll~tre~, Br1. BF"2 t 'RF3. -la 25 juillet 1975)

AilEE 1915

DXl'E Br1 BP'2 . BF3 ' HOYEH2Œ


,

12 aol1t 0.1 0.3 0.3 0.2


14 2.3 3.' . 3.1 2.8
'5 8.2 7.9 8.1 8.1
17 1.2 1.2 '.2 . 1.2
...
22 3.0 3.3 4,0 3.4
23 21.0 -16.2 . 16,4 17.9

Total aol1t 35.8 32.0 33,1 33.6

21 septembre 24.3 25.0. .. 24,6 24,6


22 2,~ 2..8 2.8 2.1
23 5,6 6,0 5,7 5.8
25 10,0 10.6 10,6 10,~
26 0,4 0,4 :
'0.4 0.4

..
Total .eptembre 42.7 44.8 44,1 43,9
..
28 od:obre 4,~ 4,7 3.8 4.4
. " ..
29 0,8 0.6 0.6' 0.7

Total·od:obre 5.6 5,3 4.4. 5, ,

3 noVembre 4~4 4.8 4.8 . 4.1


4 36.8 36.8 37.6 37.1
5 9.3 12,4 _11,9 tt .2
8 5.2 5.0 5,a -5.1

Total nOTembre 55.7 59.0 59,5 58. ,.


1
-127-

DAn Brl BF.2 , Br3 MOYEIiNE


.
1
.. , j
: , , , ,1
19 d&cembre ~.4 0.4 0.5 i 0.4 , '
1.
.
j

'20 10.1 10.5 . 9.8 , .10.3 . ..{


1
" .
. ,; :
!
Total décembre 11.1 10.9 10.3 10.1 ,- l

;
;

A. 1 Z Z -, 9 1 6

D.U'E BFl BF.2 BF3 J«>YEHlŒ

9 janvier 16.8 19.1 16.4 17.6


27 3.1 2.9 3.2 3.1

TotaljanTier 19.9 22.6 19.6 20.7

1er r&vrier. 0.5 0.1 0.6 0.6


4 0.1 . 0.2 0.2 0.2
8 4.6 4.9 4.4 4.6
9 2.7 3.2 3.0 3,0
10 1.4 1.1 0,9 1,1 -
'9 1.0 o,B 1. ; 1,0
21 1,7 1.8 1,1 1,1
23 6.1 6.5 6,1 6,6
25 0.8 1.5 1,0 1,1
26
21 (1) .
1,4
8.1
1.0
8.0
.1.4
1,9
1,3
8,0
27 (2) 1.3 1.8 1.3 1,5

.,
Total t'Gvrier 30,3 31,5 30.2 30.7

5 mars 2.5 e.l 2.0 2.2


6 ,- 2.9 , 3.1 2,1 2.9
2- 10,6 ".3 10.5 10.8
10
. 2.6
y

4.0 3,1 3,2


11 2,5 2.1 2,3 2,3
'3 3.6 3.2 3.' , 3.3
23 1.2 '.5 1.4 1."
26 11.2 13,8 11.4 '2.'
-128-'

-
DAn: BFl B1"2 BP'3 J«)YENNE

27 lII&rS . '.0 '.5 '.2 '.2


29 3.5 3. 3.3 3.3
' .
Total mars 41.6. 45.7 41.0 ~ 42.7
'\

7 avril 3.0 2.5 2.5 2.6


9 ~.2 2.3 ,2,4 2.3
10 '.9 2.1 2,2 2.1
12 3.0 2.3 2,5 2.6
13 '.5 1.3 1.1 1.3
25 (1) '.5 1.' '.2 '.3
25 (2) 4.5 4.1 4.2 4.3
'\

Total avril' 17.6 15.7 16.1 16,5

3 mai. ,0.9. 1,1 l,a l,a


5 14,7 14.8 14.7 14.7
10 2,2 2.4 2.8 2.5
11 3.8 4.1 4,1 4.0
14' 35.4 35.6 37.2 36.1
16 8.4 9.7 9.2 9,1
'7 9,3 ".3 12.0 10.8
19 1.8 1,8 2,1 1.9
27 2,4 2,7 2.9 2.7
29 4,5 4.7 4,6 4,6

Total liai. 83,~ . 88.2 90.6 87,4

4 juin 2.8 2.5 2,2 2,5



10 1.3 1.2 1.3 1,3
23 ' 0.5 0.6 0.5 0,5
25 5,3 5.5 5,~ 5.4
27 (1) 0.5 0.6 0,5 0.5
27 (2) 7,1 7,2
. 6,9
6.3
28 2,2 2,1 2.3 2,2
29 8.2 9,5 10.0 9.2

Total. juin 27.9 29.2 28.5 28,5

3 juillet 2.1 . 2,1 2,3 2,2


4 14.8 15.9 15,6 15. 4 -
17 8.8 9.8 9.3 9.3
-129-

DATE BFl BF2 BF3 MOYENNE

20 juillet 1.8 2.2 2.1 2,0


22 0,8 0,9 1,1 0,9

Total. juillet 28.3 30.9 30.4 29.8

11 août 7.7 8,4 8.1 8,1


13 1.5 1.2 1.1 1.3
17 , 0.7 0.7 0.5 0.6
19 3.1 3.1 3.1 3.1
22 2.5 3.2 2.5 2.7
25 8.3 10.1 9.6 ,9.3
'-
27 2.5 2.4 1.4 2.1
30 2.7 2.7 2~8 2.7
,
Total août 29.0 31.8 29.1 29.9

2 aoptelllbre 0.5 0.6 0.6 0.6


3 10.5 14.3 15.1 13.3
7 1.8 1.9 .1.9 1.9
16 3.8 3.6 3.5 3.6
19 2.1 1.7 1.8 1.8
23 18.1 18.8 19.7 18.9

Total ..ptelllbre 36.8 40.9 42.6 4à.l

3 octobre - 4.1 4.2 4,1 4.1


8 9.2 9.7 9.1 9.3
11 3.7 4.1 4.5 4.1
25 1
3.8 3.4 3.6 3.6

Total octobre 20.8 21.4 21.3 21.1

4 novembre 2.6 2.7 2.5 2.6


16 (1) 6.6 6.3 6.1 6.3
16 (2) 19.8
- 21.9 20.7 20.8
17 26.5 27.2 26.2 26.6
18 2.5 2.3 2.6 2.5
22 3.5 3.3 3.1 3.3

Total novelllbre 61.5 63.7 61.2 62.1


-130-

"
DATE BFl BF2 Bn MOYENNE

12 ~!=elllbre 1.3 1.a. 1,3 1,3


:21 (l) 2,8 2,1 2,1 2,1
21 (2) 5,5 6,8 6.8 6,4
26 5,6 5,9 5.8 5,8

Total décembre 15,2 16.8 16.6 16,2


..

AlIlIEE 191 1

DATE BFl BF2 BF3 )()YE!iliE

1er janrier 1,3 2,0 2.2 1,8


6 5,0 4,4 4',8 4,1
1 12,1 12,1 12.5 12,4
8 16,6 16.1 16,1 16,1
23 1,6 1,8 '.9 1.8

Total janvier 31.2 31.0 38.1 31,4

13 février 8,1 8.5 8,6 8,4


15 0,5 0.6 0.6 0.6

Total ~vrier 8.6 9.1 9.2 9.0

211l1lL1"S 4.5 4.4 4.8 4.6


28 (1) 5.2 5.0 5.5 5.2
28 (2) 2.0 '.9 1.6 1.8
29 22,8 28.8 27,2 26.3
31 0.2 0.2 0.3 0.2

Total ~ 34 ,1 40,3 39.a. ~8. 1

~ avril 0.1 0,6 0,6 0.6


- 10 '.0 1.2 1.'1 1.1
12 1.' 0,1 0,4 0.1
,6 0.5 0.5 0,5 0.5
11 3.6. 3,6 3,5 '1,6
19 3,0 3.' 3.' 3,1
ao
-
2.2 2.' 2.' 2.'

Tot&1. aml 12,1 11.8 11,3 11.1


-131-

DATE ' BFl . BF2 BP'3 MOYENNE

T mai 1,7 2,2 2,1 2,0


16 3,9 4,5 5,1 4,5
17 3,1 3,2 3,3 3,2
27 2,3 2,4 2,4 2,4

TotlÙ mai. 11,0 12,3 12,9 12,1

,
1er juin 7,0 8,1 7,1 7,4
3 . 4,1 4,5 4,6 4,4

TotlÙ juin 11,1 12,6 11,7 11,8

26 juillet 1,2 1,3 1,4 1,3

7 août 0,9 0,7 0,8 0,8


9 1,0 0,9 4,5 4,5
13 4,6 4,5 4,5 4,5

Total août 6,5 6,1 6,5 6,3

6 septembre 11,6 12,5 11,5 11,8


18 0,1 \
0,2 0,2 0,2
27 0,1 0,1 0,2 0,1
28 0,4 0,5 . 0,5 0,5

Total septelllbra 12,2 . 13,3 12,4 12,6

12 0,6
.
oc~obr. 0,5 0,7 0,6
,4 0,6 0,6 0,6 0,6
15 5,1 5,6 5,9 5,5
17 ( 1) 4,8 4,2 3,5 4,1
'7 (2) 14,3 14,1 14,1 14,4
18 2,4 2~4 2,3 2,4
31 2,2 2,3 2,3 2,3

Total octobre 29,9 29,8 30,0 29,9

2_ novembre 18,' 20,1 19,6 ,19,3


25 4~2 4,9 4.4 4,5
Total novembre 22,3 25.0 24,0 23,tl
-
10 œeellbre 0,1 0,2 0,2 0,2
,8 tr. 0,1 0,1 0,1
23 2;2 2,1 2,1 2,1
-
Total déeembre 2,3 2,4 2,4 2,4
-1-32-

AlIIIEE 197 8

DATE BFl BF2 HF3 MOY"Elin

13 janvier 2.' 2.4 2.5 2.3


20 2.2 2.4 2.0 2.2

Total ja..vier 4.~ . 4.8 4.5 4.5

12 ~vrie_ 31.3 ~.O 32.5 33.3

1er mars 15,7 19.9 21.1 18.9


5 2.9 2.8 3.0 2.9
,8 12.9 15.0. 15.3 14.4
22 0.4 0.6 . 0.9 1 0.6
30 14,.7 16.4 16.9 16.0

TotlÙ mara 46.6 54.7 57.2 52.8


.
2 avril 2.4 2.8 2.4 2.5

5 mai 0.' 0.2 0.2 0.2


6 4.8 5.7 5.8 5.4
)4 . 1.9 1,9 1.9
'.9
17 8.9 9.4 9.2 9.2
18 0.1 0.1 0.1 0.1
22 1.9 2.' 2.0 2.0
30 4.4 4.8 4.9 .4.7
31 3.8 4.2 3.5 . 3.8

Total mai 25.9 28.4 27.6 27.3

.1er juin 5.6 6.4 5,7 5.9


13 0.6 0.5 0.5 0.5

TotlÙ juin 6.2 6.9 6.2 6.4

'3 août 6.1 6.7 6.7 6.5


15 0.7 0.8 '.0 0.8
,6 0.9 0.8 1.4 1.0
'7 3.4 3.4 3.8 3.5
18 (1) 4.1 4.2 4.3 4.2
18 (2) 3.4 !f.3 Il.0 3.9
26 . 15.8 18.3 17.0 17.1

TotlÙ août 34.4 38.5 38.2 37.0


-133-

DATE B1"1 BF2 Bll'3 , MOYEIiR


,
1er aeptambre 8.3 1 10.0 10.0 9.6

1er octobre 4.8 5.1 5.5 5.'


2 1.9 7.2 . 7.4 7.5
14 3.2 3.6 3.4 3.4
18 -4.8 4.4 5.3 4.8
'9 3.0 3,4 3.4 3,3

Total octobre 26.8 27.2 . 28.5 27.5

la novembre 12.8 13.4 12.6 12.9


12 2.8 3.0 2.9 .2.9
28 0.9 '.5 1.6 '.3

Total novembre 16.5 17.9 11.1 11. 1

4 décembre . 1.3 1.6 1.8 1.6


5 0.8 . 0.1 0.9 0.8

Total décembre 2.1 2.3 . 2,7 2.4

Alli!! 979

DATE Bll BP'2 BF3 . MOXENliE

9 janTier 1.1 1.2 1,4 1.2


17 0.1 0.1 0.3 0.2
22 0.2 0.2 0.4 0.3
28 0.1 0.' 0.2 0.1
29 0.3 0,4 0.6· 0.4

Total j &n'Vier. 1.8 2.0 2.9 2.2


,
3 ~vrier 0.5 0.6 0,7 0.6
12 2.8 3.5 3.4 3.2
15 3.3 3.6 3.1 3.5
,6 5,1 5,8 6.8 5.9
-134-

DAn: Brl Bn BF3 I«)YENNE

24 thrier 6,6 11.9 12,1 10,9


;

'5 4,4 4,6 4,6 4,6


,
2j 8,1 8,1 8,1 8,1

Total t'hrier 32',8 38,1 ' '39,~ 36,8

2 mars 0,6, 0,7 0,8 O,~ .


5 6,0 7,7 7,4 7,0
9
\
12,8 12,9 ' 13,3
- 13,0
19 10,5 10,3 10,2 10,3
,20 0,7 0,7 0,7 0,7 1

22 0,3 0,3 . 0,3 0,3


21 0,2 0,3 0,3 0,3
,
31 17,6 31,6 19,8 29,7

Tatal lII&n 58,7 64',4 62,8 62,0

.'-r avril 2,1 ' .2,6, 2,.6 2,4


9 5,3 5,3 5,4 5.3
10 9,8 10,1 9,4 9,8
11 10,8 11,3 ".,0 11 ,1
\ 15 12,8 15,5 :. 1;,9 14,4
27 0,4 '1Q,6 , ,
0,6 0,5 '
;

Total avril 41,2 45,~ 43,9 43,5

1er mai 0,6 0,9 1,1 0,9


. ,

9 11,0 '11,5 11,0 11,2


24 1,1 0,9 1,4 1,1

.
Total mai 12,7 13,3 ,
"
' 13,5 13,2

3 0,9 0,6 . 0,6


7
juin
. 2,7
0,3
3,8 3,5 3,3
11 0,5 0,7 0,5 0,5
0.2 0,3 ' tr.
'
0,2
'3
,6 1,0 ' O,d 1,1 1,0

Total 5,3 5,9 5,7 5,6

1er juillet . , ' 2,6 3,1 3,0 2,9


i
-135-

DATE BP'l BF2 BF3 MOYENNE

2 IlDQt 7,7 7,8 7,4 7,6


16 1,3 1,4 ·1,5 1,4
a4 3,2 3,2 3,3 3,2
30 5,3 5,2 4,4 5,0
31 23,0 22,8 23,5 23,1.
,

. Total llDût 40,5 40,4 40.1 40,3

1er septembre ( 1) 8,3 8,4 8,4 8,4


1er (2) 9,4 9,4 9,9 9,6
2 6,3 6,3 6;8 6,4
4 1,3 1,3 1,4 1,3
6 3,3 3,4 3,6 3,4
7 3,8 4,2 4,5 4,2
8 9,0 9,1 9,5 9,2
12 (1) 0,3 O~II 0,4 -Q,4
~2 (2) 3,2 3,0 3,2 3,1
21 7,8 7,9 7,7 7,8
23 5,3 5,7 5,8 5,6
27 2,9 3,4 3,4 3,2

Total septembre 60,9 62,5 64,6 62,6

25 octobre 1,8 1,8 1,8 1,8


28 6,1 7,2 7,8 7,0
29 4,9 5,2 4,9 5,0

Total octobre 12,8 14,2 14,5, 13,8

4 novembre 1,7 1,9 1,9 1,8


16 1,6 1,8 1,9 1,8
19 2,6 2,9 2,8 2,8
20 . 0,5 0,8 0,8 0,7

Total novembre 6,4 7,4 7,4 7,1


-136-

A.BK! 1980

DATE RF1 Bl'2 . BF3 MOYENNE


,..

. 29 janvier 13,0 12,2 12,4 12,5 .


. 30 2.0 2,1 2,2 2,1

Total 15,0 14,3 14,6 14,6

11 féTrier 4,6 4,~ 5,0 4,7


21 1.1 1,3 1,2 .1.2
25 13,2 12,2 10,8 12,1
26 1,8 1.9 2.1 1,9
1

Total février 20,7 19.8 19,1 19.9

5 lIl&ra 52,8 53.3 49,4 51.8


8 1.6 . 1.7 1.7 1.7
9 0.2 0.3 0.3 0,3
12 7.9 8.0 7,1 7,7
15 2.7 3.1 3,2 3,0
,8 6.1 5.9 6.8 6,2
19 0.6 0.7 0,6 0,6
21
, 23
30
2.7
0.3·
0,6
2.6
{}.~

0.7
,
2.7
O.Jt
0.8
. .
2.7
·04
0.7

Total mus 75.5 76.7 73.0 75.1

5 &vril 11.2 11.2 11.4 11,2


7 5.9 6.3. 6.5 6.2
16 5.7 5.8 6.7 6.1
18 4.9 5.0 4.4 4.8

Total avril 27.7 28.3 ?9.0 28.3

8 mai 7.8 8.3 7.5 7.9


'7 14.6 ~4.9 13.8 1••4
18 2.5 2.6 2.7 2.6
27 3.4 . 3.5 3.8 3.6

Total lUi 28,3 29,3 27.8 28.5

1 juin 1. 4 1.7 8.8 8.0


9 2.3 2,4 2.9 2.5

Total juin 9.7 10.1 11.7 10.5


-137-

DATE BFl BP'2 BP'3 MOYENNE

27 août 3.1 3.0 3.2 3.1

24 septembre 3.2 3.4 3.5 3.4


26 34.1 33.2 32.8 33.4
28 3.7 3.8 4.0 3.8
30 9.2 .10.4 10.8 10.1

Total septembre 50.2 50.8 5 1.1 50.7

7 octobre 4.7 4.9 4.5 4.7

12
.
5 novembre 2.0
3.1
2.0
'3.1
2.3
3.5
2.1
r~2
13 .4.9 4.9 5.4 5.1
19 3.2 3.2 3.2 3.2
27 0.4 0.4 0.7 0.5

Total novembre 13.6 13.6 15.1 14.1


..
18 Mcembre 9.4 9.5 s 9.4
19 0.5 0.6 0.4 0.5
20 8.5 8.9 8.8 8.7
23 0.1 0.1 0.1 0.1
30 8.2 8.2 8.7 8.4

Total Mcembre 26.1 21.3 - 27.1

AilE:! 198 1

DATE BFl BF2 BF3 MOYENNE

8 janvier 1.3 1.9 2.1 1.8


t8 0.4 0.5 0.6 0.5
20 2.1 3.4 3.3 2.9
28 1.1 1.5 1.5 1.4

Total janvier 4.9 1.3 1.5 6,6

2 tEvrier 0.7 0.9 . 0.8 0.8


5 3.8 3.9 4.1 3.9
6 0.6 0.8 0.9 0.8
12 0.3 0,4 0.5 0.4
17(1) 3.6 3,7 3.6 3.6

.,
-138-

DATE BFl BF2 BF3 MOYENHE

11 (2) rEvrier 2,2 2,1 2,6 2,5


21 1,5 1,4 1.6 1.5

Total rEvrier 18,1 19,8 20,1 19,5

14 mars 0,3 0,4 0,5 0,4


18 3,1 3,5 3,5 3,5
21 0,2 0,3 0.3 0.3
23 2.3 2,6 2,5. 2.4
21 3.6 3.9 4,9 4.1
30 0.1 0.2 0.2 0.2

Total urs 10,2 10,5 Il.9 10.9

11 &vril 0.9 1.2 '.3 1.1


22 1.5 1.9 1.8 1.7

-
Total &vril 2,4 3,1 3,1 2,8
-
1er mai 2.2 2.3 2.4 2.3
15 11,8 18.9 18.1 18.5
18 12.2 12.9 12.5 12.5

Total mai 32,2 34,1 33,6 33,3

20 juin ,1,4 1,8 2,2 1,8


23 1,5 1,7 1,1 1.4
24 2,6 2.8 3,1 2,8
25 0,5 0.6 0.6 0,6

Total juin 6,0 6,9 1,0 6,6

10 juillet 6,2 6,0 6,1 6,1

11 août 4,3 4,9 5,1 4,8


12 0,3 0,6 0.1 0,5
31 2,2 2,4 2,6 2,4

Total août 6,8 1,9 8,4 7.1

1er septembre' 0,2 0,5 0,7 0,4


2 0,4 0,5 0,6 0,5
3 2,8 2,7 2.9 2,8
-139-

DATE BFl BF2 BF3 MOYENlŒ

4 septembre 7.5 7.4 7.8 7.6


18 11.9 12.3 1?7 12.3
25 32 .4 32.2 30.2 31.6
-- 24.0 25.5 24.3 24.6
,
Total septe!11bre 79.2 81.1 79.2 79.8

20 octobre 0.6 0.7 0.8 0.7


21 3. 1 . 3.2 3.4 3.2
23 l
5.8 6.5 6.5 6,3
24 , 2.2 2.3 . 2.2 2.2
25 17. 1 17 .6 17 .6 17 .2
26 0.5 0.6 0.5 . 0.5

Total octobre 29.3 30.9 30.1 30.1

30 nove!11bre 0.3 0.6 0.5 0.5

3 déce!11bre 0.5 0.6 0.5 0.5


\
22 (1) 4.2 3.7 3.8 3.9
22 (2) 1.8 1.6 1.6 1.7
,
Total d~ce!11bre 6.5 5.9 5.9 6.1
-140-

A N N E X E IV

Répartition des pluies unitaires par classe de hauteur

ANNEE 1976
=:========a

Classes J F M A M J J A S 0 N D p:otal
n 2 2 1 1 1 7
1
h 0,8 1,0 0,9 0,6 0,6 3,9

n 1 8 8 7 6 3 2 5 3 3 3 2 '51 ,.'
2 3,1 15,3 19,8 16,5 16,7 6,0 '4,2 11,9 7,3 11,8 8,4 4,0 25,0
h

2 1 3 1 2 1 1 2 13
n
3
h 14,6 9,1 21 , 5 9,3 17,4 ~,3 6,3 2,2 99.,7

n 1 2 2 1 2 8
4
h 32,2
17,6 22,9 25,5 15,4 113,6

n
5 2 2
h
~7 ,4 47,4
1

1 1
11
'6
hl 36,1 36,1

n
7
h
1

-
,
2 12 10 7 10 8 5 8 6 4 6 82
n
Total
h 20,7 130 ,7 42,7 . 16,5 87,4 28,5 29,8 29,9 40,1 Z 1,1 62,1 ~6,.Z14 2 5,7

n • nombre de pluies unitaires par classe


h • hauteur de pluie, en mm, par classe
classes de hauteur : 1 - moins de 1 mm
2 - de 1 à 4,9 mm
3 • de 5 à 9,9 mm
4 - de 10 à 19,9 mm
5 = de 20 à 29,9 mm
6"" de 30 à 39,9 mm
7 • plus de 40 mm
-141-

..
ANNEE 1977

classes J F H A 11 J J A S a N D Totat

n 1 1 3 1 3 2 2 13
1
h 0,6 Q,2 1,8 0,8 0,8 1.,2 0,3 5,7
3 2 4 1 1 -
n 4 2 3 1 1 22
2

h 8,3 6,4 9,9 12 , 1 4,4 1,3 5,5 8,8 4,5 2, 1 63,3


l'
n 1 1 1 1 4
3
h 8,4 5,2 7,4 5,5 26,5
n 2 1 1 1 5
4
h 29,1 Il ,8 14,.t1 19,3 74,6

n 1 1
5'

h 26,3 ...... 26,3

n
6
h

n
7
h
n 5 2 5 7 4 2 1 3 4 7 2 3 45
total ,
h 37,4 9,0 38,1 11,7 12, 1 Il ,8 1,3 6,3 12,6 29,9 23,8 2,4 196,4
,
1

n == ~ombre de pluies unitaires par classe


.. h == ha~teur de pluie, en mm, par classe
~lasses de hauteur 1 == moins de Imm
2 == de 1 à 4,9 mm
3 == de ,5 à 9,9 mm
4 == de 10. à 19,9 mm
5 de 20 à 29,9 mm
6 == de 30 à 39,9 mm
7 == plus de 40 mm
-142-

ANNEE 1978
. 0:- - ..
Classes J . F M A M J J A S '0 N' D Total

n 1 2 1 1 1 6
1
h 0,6 0,3 b,5 0,8 0,8 3,0
,.

2 n 2 1 1 4 4 4 2 1 . 19
-
h 4,5 2,9 2,5 12,4 2,6 14,9 4,2 1,6 55,6

n 2 1 1 1 2 7
3

h 14,6 5,9 6,5 9,6 12,6 49,2

4 n 3 1 1 5

h 49,3 17, 1 12,9 79,3

n ,
5
h

n 1 1
6
h 33,3 33,3
"

)?
7 --
h

n ,2 7 1 2 38
5 1 1 8 2 0 6 3
Total
h 4,5 33,3 52,8 2,5 27,3 ,6,4 - 37,0 9,6 27,5 17,1 2,4 220,4

n = nombre de pluies unitaires par classe


h = hauteur de pluie, en mm, par classe
classes de hauteur : 1 = moins de 1 mm
2 = de 1 à 4,9 mm
3=de5à9,9nnn
4 =. de ID à 19,9 mm
5 = de 20 à 29,9 mm
6 de 30 à 39,9 mm
7 = p1us de 40 mm
-143-

ANNEE 1979

F M A M J J A S 0 N D Tota
Classes J

4 1 1 3 1 ! 16
n 4 J

1
2,0 .0 ,5 0,9 1,3 0,4 0,7 7,4
Il 1 ,0 0,6

1 1 2 1 2 5 1 3 20
n 1 3
2
2,4 1, 1 4,3 2,9· 4,6 15,2 1, E 6,4 51 ,2
h 1,2 11 ,3

'n 2 1 2 2 6 2 15
3
15, 1 12,6 47,0 12, ( 107,7
h 14,0 7,0

1 2 1 6
n 2

25,5 Il ,2 .70,9
h 1O,9! 23,3
-
1 1 2
n
5
..
23,1 52,8
h 29,7

\ n· ,
6
h

7 n

Total
n 5 7 8 6 3 5 1 5 12 3
40,3 b2,6 3,R
.4 0
-
59
h 2,2 36,B 62,0 43,5 S,fi 2,9 1~ 1 L'IlI, II

n ~ nombre de pluies unitaires par classe


h ~ hauteur de pluie, en mm, par classe
classe de hauteur : 1 = moins de 1 mm
2 = de 1 à 4,9 mm
3 = de .5 à 9,9 mm
4 ~ de la à 19,9 mm
5 = de 20 à 29,9 mm
6 = de 30 à 39,9 mm
7 plus de 40 mm
-144-

AJ\JNEE 1980

Classes J F M A H J J A SSs a N D Tata

n 4 1 2 7
1
-
.h', 2,0 0,6 3,1

..h.
.
1 3 3 1 2 1 1 2 1 3 18
2
h 2,1 7,8 7,4 4,8 6,2 2,5 3, 1 7,2 4,7 8,5 54,3

n 2 2 1 1 1 3 la
3
h 13,9 12,3 7,9 8,0 5,1 26,5 73,7

n 1 1 1 1 1 5
4

h 12,5 12, 1 Il,2 ~_4,4 la, 1 60,3

n
5
h
1

n
6 1 1

h 33,4 33,4

n 1 1
7

h 51,8 51,8

n 2 4 la 4 4 2 0 1 4 1 5 5 42
Total
h 14,6 19,9 75, 1 28,3 28,5 1n, 5 - 3,1 5n,7 4,7 14, 1 27, 1 276,t:

n= nombre de pluies unitaires par classe.


h= hauteur de pluie, en mm, par classe.
Classe de hauteur : 1 = moins de 1 mm
2 = de 1 à 4,9 mm
3 = de 5 à 9,9 mm
4 = de 10 à 19,9 mm
5 = de 20 à 29,9 mm
6 = de 30 à 39,9 mm
7 = plus de 40 mm
-145-

A~'EE 1981

Classes J F ~1 A M J J A S 0 N D Total
,
1

1 3 3 1 1 2 2 1 1 15
n
1
/

2,0 0,9 10,6 0,5 0,9 1,2 0,5 b,5 7,6


h 0,5

n 3 3 3 2 1 3 2 1 2 2 22
2
h 6, 1 10,0 10,0 2,8 2,3 6,01 7,2 2,8 5,4 15,( 58,2

n 1 1 1 1 4
3
h 7,5 6, 1 7,6 6,3 27,5

n 2 1 1 4
4
h 31, ° 12,3 17,2 60,5

n 1 1
5
h 24,6 24,6

n 1 1
6
h 31,6 ~ 1,6

n
7
,
h
n 4 7 6 2 3 4 1 3 7 6 1 3 47
Total
h ~,6 19,5 10,9 2,8 33,3 6,6 6, 1 7,7 79,8 330,1 6,5 6,1 210,0

n = nombre de pluies unitaires par classe


h = hauteur de pluie, en mm, par classe
ciasses de hauteur : 1 = moins de 1 mm
2 = de· 1 à 4,9 mm
3 = de 5. à 9,9 mm
4 = de 10 à 19,9mrn
5 = dé 20 à 19,9mm
6 = de 30 à 39,9mm
7 = plus de 40 mm
-146

ANNEXE V

Composition chimique des eaux da ruissellement des deux parcelle.


de 1976 il 1981.

Conductivité électrique : en micro-mhos/cm à 25°C


Minéralisation totale : somme des ion~ dosés en mg/le
Anions et cations : en mg/le
Le'! analyses sont données par sé~'lence. ~'U7.!o l'ordre des prélèvements.

PARCELLE TOPOSEQUENCE

MinéraL 80 4 Cl
Séquences Echantillons Conductivité Ca Mg Na K COf pH
totale

75-1 10 cm 200 183 33 4 4 5 4 5 128 7.9


(4.11.75) 10 " 210 187 35 4 4 6 4 6 128 7.8
20 II· 210 192 35 4 4 5 4 6 i 134 7.8
20 • 190 160 31 2 4 5 3 5 110 7.8
30 " 200 178 33 4 4 5 5 5 122 7.7
30 " 190 175 31 4 3 5 4 6 122 7.7
40 " 200 173 32 4 4 5 6 6 116 7.7
40 " 190 164 31 3 4 5 5 6 110 7.7
50 " 200 169 33 3 3 5 5 4 116 7.7
50 " 190 166 30 5 4 5 6 6 110 7.6
60 " 190 170 31 4 4 5 5 5 116 7.6
60 " 210 181 35 3 4 5 6 6 122 7.6
69 " 210 178 35 3 4 5 3 6 122 7.5
69 " 220 184 33 5 5 5 7 7 122 -

76-1 12h00' 310 340 40 5 15 66 2 J 2 220 7.9


12h12' 240 236 24 5 15 23 7 4 159 7.6
16 cm 240 233 24 2 15 23 3.. 6 159 7.7
16 cm 270 250 28 5 15 23 3. 5 171 7.4
10 cm 310 289 40 0 23 23 24 9 171 7.8
10 cm 270 253 33 4 12 12 3, 6· 171 7.9

76-2 14h15' 180 183 28 2 5 18 3 5 122 7.3


14h37' 220 193 40 2 3 6 2 6 134 7.6
11 cm 200 206 32 7 5 10 1 5 146 7.7
11 cm 220 . 205 37 2 5 10 1 4 146 7.5
- 8= 160 lï5 28 2 6 11 3 4 122 7.7
8em 220 ~07 36 2 5 10 2 5 146 7.3

76-3 l 290 240 38 5 12 9 2 9 165 7.3


II 220 180 30 6 2 4 1 1 134 7.5
III 180 154 24 7 2 3 1 1 116 '7.7
IV 170 147 23 7 2 3 1 1 110 7.6
f6 y 9 em 210 159 28. 2 6 10 2 19 92 7.6
16.9 cm 210 163 .26 4 7 10 2 5 110 7.5
8 cm
8em
230 185 28 5 6 12 .2 3 128 7.5
240 197 29 4 6 13 1 2 140 7.7
-14}-

Mineral. C0 H pH
Sequences Ecbantilloos Cooducti Ti. té totale
Ca Mg Ba Je 8°4 Cl 3 1

16-4 21h56' 110 152 30 1 3 4 6 4 104 1.3


22h02' 160 131 21 2 2 4 2 3 98 1.0
22h05' 110 153 31 2 2 5 1 3 110 1.2
.r

22h08' 160 124 2; 2- 2 4 2 4 85 1.0


1-
10 cm 160 126 22 1 4 8 1 85 6.1
10 cm 110 135 25 1 4 8 2 4 82 6.8
,
5Q 220 165 29 2 5 9 1 5 116 6.9
5cm 220 160 30 1 ? 9 1 5 110 1.2

16-5 15h 18' 250 -222 39 1 3 5 8 1 153 1.4


. 15h25 ' 210 110 30 5 2 4 3 3 122 1.1
15h29' 250 111 31 2 2 4 1 2 1~8 1.6
15h46' 190 151 23 9 2 3 4 6 110 1.5
48 cm 150 124 28 1 3 5 1 2 85 1.0
48 cm 190 160 31 2 3 5 3 6 110 1.2
38 cm 210 111 30 4 3 1 2 3 122 1.0
38 cm 220 162 29 2 3 6 2 5 116 1.2
28 cm ·190 154 28 2 3 5 2 3 110 1.3
28 cm 190 149 28 2 3 5 3 4 104 1.2
18 cm 220 163 31 2 3 5 2 5 116 1.5
18 cm 220 111 32 2 3 5 3 4 122 1.3
1
8 cm 110 196 31 4 3 6 2 4 - 140 1.4
8cm 230 182 35 2 3 6 2 5 128 1.5

11-1 20h23' 110 134 31 1 0 4 8 6 85 1.5


3cm 220 164 16 0 12 25 1 6 98 1.Q

18-1 14h 10' 480 313 13 9 2 1 10 4 268 6.8


14h 15' 440 320
14h24' 220 200 -
14h36' a.40 160
..-
14~50 290 221 35 8 9 6 4 12 153 6.8
18 cm 460 360
14 cm 440 340
61 cm 200 200
62 cm 210 240
58 cm 190 180
53 cm 210 111 32 4 2 4 10 4 116 1.2
49 cm 210 240

,
-148-

S&quence. Echantillœ. Conducti ri t6


MinérlLl.
totale
Ca .- Ifa It 804 Cl co.,. pH

7~1 45 CIIl 200 200


(suite) 37 cm 210 280
32 cm 210 240
28 CIIl 210 163 30 3 2 5 16 3 104 7.
'
25 cm 250 160
11 cm ' 240 180
13 cm 240 180
8 CIIl 280 160
270 . 215 39 6 2 6 8 1 153 7.0
4em

19h08' 350 341 64 12 3 3 9 6 244 7.6


7~2
19h12' 330 289 60 1 1 2 9 2 207 7.5
19h18' 270 227 50 '+ 1 2 10 2 158 7.7
19h24' 300 271 56 '+ 1 2 10 2 195 1.5
12 cm 240 242 46 5 3 4 7 5 171 7.8
7em 230 215 40 5 3 4 11 5 146 7.6

143 16 12 1 3 40 6 .61 7.7


79-2 16h07' 240
16h14' 300 279 13 14 0 69 77 96 .6.0
140 122, 11 14 1 2 26 6 61 7.9
16h21 '
16h31 ' 120 112 9 14 1 2 11 6 67
. 6.0

:260 215 36 7 3 3 10 2, 153- 7.4


79-3 13h45 '
13h49' 210 172 30 6. 1 2 2 6 122 7.?
200 '160 29 7 1 1 7 6 110 7.4
13h55 '
14h00' 200 . 157 30 5 1 1 5 6 110 7.5
29 cm 220 193 32 7 5 3 6 122 7.6
24 cm 230 194 35 5 6 3 6 5 134 7.4
162 26 6 4 3 12 5· 104 7.5
..
1 ,6 CID
11 cm
190
200 173 . 29 -7 4 3 15 6 110 7.6
6cm 220 182 34 5 4 3 6 2 128 7.5
. 220' 176 .. 34 4 4 3 7 3 122 7.5
3ca

79-4 '1hl0' 200 171 . 31 6 3 1 6 2 122 7.4


7h16' 190 154 29 4 3 1 5 2 110 7.'
7h30' 170 138 27 3 3 1 5 2 96 7.6
25 CID 210 174 : 2 5 2 '122 . 7.5
32 7 3
23 CID 190 142 29 2 4 2 5 3 96 7.5
,6 CIIl 160 1'~6' 25 5 3 2 12 3, 96 7.7
13 CIl 170 . 143 27 3 4 2 7 2 98 7.7
200 164 6 2 116 7. 4
31
- 3
7C11l 2
4C11l 200 152 29 3 5 2 7 2 104 7. 4

,. .
-149-

/ Minéral.
Séquences Echantillons Conductivité Ca MgI Na Je 504 Cl COf pH
totale

79-~ 5cm 270 227 42 6 3 7 4 7 159 7.4

79-6 2T ClI 250 204 40 5 0 6 3 4 140 7.4

79-7 28 cm 290 21~7 46 6 2 8 4 4 177 7.1

79-8 18h33 ' 360 288 52 11


.. 2 4 4 2 214 7.1
18h37' 260 213 47 7 0 4 2 1 159 7.5
18h43' 300 224 34 10 . 6 6 2 . 8 159 7.4
18h45 ' 320 167 27 9 0 3 2 4 122 7.2
18h56' 320 241 44 2 10 12 2 18 153 7.'
19h02' 220 180 34 7 0 1 3 1 134 +.4

,
79-8 76 cm .220 179 27 ·9 1 6 5 2 128 . 7.2
(suita) 68 cm 290 236 44 9 1 6 3 2 171 7.2
54 cm 270 219 40 7 1 6 3 2 159 7. 4
43 cm 260 211 38 6 1 6 4 2 153 7.4
37 cm 260 202 . 38 6 1 6 2 2 146 7.4
25 cm 240 209 38 8 1 6 2 2 153 7.4 .
19 cm 270 219 40 7 1 6 3 2 159 7.4
13 cm 280 227 43 7 2 6 3 2 165 7.4
8.5 cm 270 222 50 0 2 5 3 4 159 7.0
4cm 270 228 45 4 2 5 4 3 165 7.'
.
79-9 19h44' 240 193 36 6 4 0 4 3 140 7.6
19h54' 210 "174 33 6 3 0 3 1 128 7.6
9Cl1 240 193 35 3 3 10 4 4 134 7.2
2.5 cm 240 200 36 5· 3 9 4 2 140 7.2

.
80-1 15h56 ' 260 an 30 0 1 159
13 5 5 7.'
15h56' 320 262 39 15 0 6 1 195 7.0
- 15h59 ' - 330 273 39 19 0 7 1
5
6 201 7.0
15h59' a60 209 30 12 0 4 0 4 159 7.' ,
16h04' 300 237 39 13. 0 4 0 5 177 7.0
16h04 ' 270 219 30 14 0 5 0 6 165 7.2
16h09~ 260 a:13 30 14 0 4 0 6 159 7.2
16h09' 250 197 30 11 0 4. 0 6 146 7.2
16h22' 260 192 30
. 11 0 5 0 6 140 7. 4
"'
-150-

Sequences Echantillons Conducti Yi. té Minéral.


totale Ca Mg Na IC SO", Cl COf pH

81-2 17h11' 380 282 60 6 0 3 0 0 214 1.2


17h18' 400 354 84 2 0 3 :l 1 262 1.5
17h20' 340 221 50 4 0 2 1 0 111 1.3
11h23 ' 35q 266 54 8 0 2 1 0 201 1.1
11h25' 410 333 10 8 0 3 2 0 250 1.0
11h28' . 380 281 60 6 0 2 0 0 214 1.1
11h34' 290 221 42 1 0 1 0 0 111 1.6
17h38' 300 218 44 1 0 1 0 2 165 1.5
.17h50' 260 193 40 5 0 1 1 0 146 1.1

81-~i: 123 cm 260 186 40 4 0 1 1 0 140 1.6 '


(suite)
10 cm 260 188 40. 5 0 1 1 1 140 1.4
25 cm 310 256 50 33 0 2 0 0 111 1.4
,6 -cm_ 310 221 50 4 0 2 1 0 111 1.6
:

81-3 16h42 ' 360 265 50 11 0 2 1 0 201 1.1


16h43' 350 249 50 1 0 2 1 0 189 . 1.2
16h44' 380 295 54 13 0 2 1.: 0 226 -- 1.2
16h45 ' 380 213 54 . 10 0 2 a 201 1.0
16h46'
"'-
360 255 54 6 0 2 1 3 189 1.3
16h41' 410 299 64 1 0 2 1 0 226 1.2
16h49' 340 231 50 6 0 2 1 2 111 1,1
16h56' . 240 119 38 5 0 1 1 1 134 1.5
35 cm 280 181 38 5 0 1 a 1 134 1.6
8 Cil 280 192 40 5 0 1 0 0 146 1.9

81-4 300 220 44 6 0 2 1 3 165 1,6


240 192 38 6 1. 2 1 4 140 1,5
220 155 34 4 0 2 5 5 110 1,8
280 209 44 6 0 3 1 3 153 105'

81-5 220 164 38 1 0 1 0 2 122 1,6


150 - '132 28 0 1 1 1 15 85 8,0
260 190 38 1 0 1 1 3 140 1,5
220 154 34 4 0 1 3 4 110
.. 1.8
180 . 131 30 3 0 1 3 4 92 1.9
240 118 38 4 0 1 0 2 134
- . 1.5
-151-

PARCELLE AMONT

Minéral. Na 804 Cl pH
Séquences Echentillons Conducti vi té Ca Mg K COf
total-e

76;-01 11H59' 360 332 21 2 14 69 3 4 220 ' 8.0


12h13' 270 276 8 2 22 '75 8 8 122 9.3
'7 cm 320 320 15 1 22 76 4 7 171 8.5
17 cm 290 271 10 1 14 68 3 4 171 8.4
10 cm 360 322 21
"
2 . 14 70 3 5 207 7.7
10 cm 270 311 8 2 22 77 8 5 171 9. l '

76-2 3 cm 400 402 26 8 78 12 10 43 195 9.7


3 cm 360 316 25 9 77 12 8 39 - 158 9.8

76-3 \ l 290 232 32 11 5 13 1 11 159 7.4


II 260 219 36 8 g 6 1 1 165 7.2
III 240 195 32 8 2 5 1 1 146 7.7
IV 200 160 ~5 8 2 6 2 1 116 7.6
39.9 cm 210 184 23 11 3 5 1 1 140 7.2
39.9 cm 250 201 27 11 3 5 2 0 153 7.3
;
28 cm 210 185 27 9 3 5 1 0 140 7.5
a8 cm 270 231 24 11 3 24 3 1 165 7.6
,8 cm 220 206 24 12 3 11 2 1 153 7.6
18 cm 190 161 24 7 2 5 1 0 122 7.5
8 cm 230 183 18 13 2 8 2 0 140 7.6
8 cm 210 183 16 14 2 10 1 1 140 7.4

76-4 21h52' 210 187 38 2 2 4 2 4 134 6.8


22h03'
30 cm
170
170
- 145
128
29 1 2 4 1 4 104 7.3
28 0 4 6 1 4 92 7.8
20 cm 1'0 125 25 1 3 6 1 4 85 7.8
10 cm -160 124 25 1 3 6 1 3 85 7.,'
5 cm 170 148 28 2 3 6 1 4 104 7.6
-152-

Min~rlÙ.
"

Séquences Echantillons Conducti ri té totale .Ca Mg Na K 5°4 Cl COf pH


<'

'0
76-5 15h17' 270 227 44 4' 3 4 2 5 165 7,2
- 15h22' 250 221 43 C; 2 4 3 4 159 7,2
15h24' 240 2.16 43 4 2 3 1 4 159 7,1
15h31' 230 165 35 1 2 3 1 2 122 7,5
58 cm 250 198 40 2 3 6 3 4 140 7,4
,
58 cm 230 182 38 1 3 6 2 4 128 7,4
48 cm 240 187 38 1 3 6 2 3 134 7,4
48 cm 270 230 45 4 3 6 3 4 165 7.2
. 38 cm 230 180 37 1 3 6 2 4 128 7,3
38 cm 220 168 37 1 3 6 2 5 116 "7.5
28 cm 300 249 46 4 5 7 0 4 183 7,5
28 cm 220 182 36 2 3 6 3 4 128 7,5
'8 cm 300 252 50 2 4 6 6 7 177 7.3
,8 cm 320 259 54 1 3 6 3 3 189 7,2
8 cm 320 242 49 3 3 6 2 2 177 . 7,3
8 cm 220 169 33 2 3 5 2 2 122 7,6
4cm 290 219 42 4 3 7 1 4 159 7,4
4 cm 280 219 46 1 3 7 1 3 159 7.4

76- 6 Oh25 , 170 148 18 1 10 16 2 3 98 7,9


01133' 160 1~9 14 1 10 18 5 3 98 8,0
10,5 cm nO 148 14 1 12 19 1 4 98 8,0
10,5 cm 170 146 14 1 10 18 1 3 98 8,0
9 cm . 170 140 14 1 10 18 1 3 92 8,0
8cm 180 148 14 2 10 19 1 4 98 8,0

77-1 20h20' 200 171 31 1 6 11 3 110 7,3


9
3C1!1 260 198 27 5 0 23 11 4 128 7,4
. ,
1

78-1 14h06' 360 247 2. 7,0


55 3 2 6 8 171
. 14h13' 330 180
14h19' 250 140
14h28'
-210 172 31 6 2 ~. 6 3 122 7,2
15h00' 250 '220
28 cm 220 140
25 cm 230 100
18 cm, 230
. 174 31 4 4
3 7 3 122 7,1
14 cm 220 120
7cm 230 160
4 cm
.
210 179 35 2 2 3 6 1 128 7,1

'--_.. _-
-153-

.
Kin~ral.
Séq~ncelS EchllDtilloos Conducti ri té totale Ca Ms !fa IC SOit Cl ' cOf pH

78-2 19h08'
19h12'
19h18'
19h24'
12 cm
7 cm
:

79-1 6,5 cm 310 247 • 51 6 2 3 " 36 5 146 7,4


\

79-2 16h03' 210 144 22 8 1 3 18 l' 92 7,2


16h20' 200 156 22 11 0 2 11 1 110 7,6
16h26' 15d 137 16 11 1 2 18 5 85 7,à
8cm 180 140 13 11 2 8 13 1 92 - 7,6
5cm 170 146 11 13 2 8 19 2 92 7,7

79-3 13h43' 210 176 30 5 7 1 0 4, 128 7,4


13h47' 340 . 263 51 7 3 3 0 5 195 7,2
7 cm 240 189 31 4 6 7 1 5 134 7,5
5 cm 220 190 27 8 7 7 0 7 134 7,5

79-4 7hl0' 200 151 26 6 2 1 0 6 110 ' 7,5


7h17' 190 161 31 4 2, 1 0 6 116 7,4
8 cm 170 147 20 7 5 5 0 6 104 7,4
4cm 190 116 21 11 7 5 0 5 128 7,5

,
79-5 et 12 CIl 280 223 44 2 3 9 1 4 159 7,5
79-6 2' CDl 300 241 47 3 5 9 :1 5 171 7,7

79-1 et 18h30' 200 40 1 1 1 2 2 146 7,0


220
79-8 18h36' 273 60 6 1 3 2',· a. 198 6,9
340
18h40' 250 198 43 1 3 7 2 2 140 7,4
1-'59' 240 206 45 3 1 1 2 1 153 7,4
,"
48 cm 230 188 36 4 3 7, 2 3 134 7,0
35 cm 250 206 45 1 3 7 2 3 146 7,1
26 cm ' '
240 198 40 4 3 7 2 3 140 7,2
'7 cm 230 205 45 1 3 7 2 3 146 7,2
12 cm 250 200 43 2 3 7 2 4 140 - 7,4
8cm 240 202 41 1 3 7 0 2 146 7,4
3cm 280 230 48 1 5 S 0, 4 165 6,9

.-.
-154-

SéQ.uences Ech8l1tillOl1s Minéral.


Conductirité
totale
Ca. H6 Na K 8°4 Cl COf pH

19-9 19h2:; , 230 196 39 1 0 2 1 2 146 7,4


. 19h41 ' 220 165 35 4 0 2 1 1 122 7.5
7,5 em 260 217 36 3 1 15 1 4 153 7,4
3,5 cm 280 241 40 4 7 15 1 4 171 7,4

80-1 15h,2 ' 310 344 44 11 0 4 0 1 . 183 7,2


15h52' 270 198 32 11 0 3 0 0 153 1,2
15h58' 250 198 32 11 0 3 0 0 153 1,3
15h58' 250 218 38 10 0 4 2 0 165 7.4
16h02 ' 260 189 30 11 oJ 3 0 5 140 1,0
16h02' 260 . 225 30 11 0 7 0 5. 111 1,0
16hO'" 250 205 30 13 0 4 0 6 153 7,0
16h01' 260 210 30 16 0 3 2
-8 153 1.0
16h20' 240 196 25 16 0 3 0 6 146 1,1
16h20' 230 172 25 11 0 2 0 5 128 1,2

.
81-2 . 264 4
lTh 11'
17h21'
370
310 234
60
50 6
0
0
2
2
. 0
2
3
3
195
111
1.1
7.1
17h24' 320 235 50 4 a 1 1 1 171 7,4
17h27' 270 184 44 1 3 1 0 7 128 7,7
17h30' 320 223 50 0 3 6:.: 1 11 153 1,3
. 50 CIIl 220 152 31 1 0 :z 1 2 110 7.8
32 cm 220 147 33 1 2 1 2 4 104 7.7
20 cm 240 169 36 1 2 1 2 4 122 7.6
10 cm 220 169 39 2 2 1 6 4 116 1.5
1 cm 220 161 39 1 2 1 5 4 110 7,4

,
8.t-3 16h35 ' 300 210 44 5 0 1 1 1 159 7.3
16h38' 340, .184 50 1 0 1 1 0 183 7,5
16h40' 350 242 50 7 0 1 1 0 183 7.2
... 16h41 ' 241
350 50 7 Ol) 1 0 0 183 7,3
16h42' 350 247 50 1 0 1 0 0 189 7.4
i6h43' 340 242 50 7 0 1 1 0 183 7,3
16h44' 330 262 56 6 2 1 1 7 109 7,3
16h45 ' 290 193 44 4 0 1 2 2 140 7,4
16h41' 280 174 42 1 0 1 0 2 128 8.0
15 cm 220 165 34 5 0 1 1 2 122 1.8
8em 230 114 36 5 0 1 0 4 128 7.8

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