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EAU, VIE ET COSMIQUE

(contribution à l'année géophysique internationale)

par Louis-Claude VINCENT

L’eau et la cellule vivante

La cellule vivante n'a d'existence possible (et pensable) que si l'eau la domine et, de ce fait,
l'ionise, lui attribuant ainsi une certaine polarité électrique.

La variation de cette polarité permet d’aboutir statistiquement aux échanges électriques et,
par suite, aux valeurs mesurables de pH et de rH2 puis de résistivité électrique1, laquelle est
une expression de la concentration moléculaire, donc de l’hydratation, de la réserve en
dissociation électrolytique ou encore de la mobilité ionique.

Suivant les variations de ces trois facteurs, la vie évolue dans un sens ou dans l’autre.

Les cellules phycoïdes (algues autotrophes — voir Charles LAVILLE) sont réduites. Les
cellules mycoïdes (champignons hétérotrophes) sont oxydées. Les premières sont négatives
(riches en électrons) ; les secondes, sont positives. Les symbioses algues-champignons,
formes d'assemblages retrouvées dans tous les tissus vivants, aboutissent à une
quasi-neutralité électrique par rapport à l’électrode à hydrogène, les écarts (en plus ou en
moins selon le pH) constituent les spécificités de constitution.

D'après Henry DOFFIN, ces cellules doivent être considérées comme d’immenses
molécules, des super-macro-molécules de 100.000 milliards d'atomes, cellules ionisées (par
l'eau), et alors appelées « cytions ». Ce qui caractérise chacun de ces cytions, dont la
constitution est propre à chaque espèce, ce n'est pas tant le nombre d'atomes constitutifs (le
cytion de l'oiseau est apparemment de mêmes dimensions que celui de l'éléphant et, par suite,
le nombre d'atomes de chacun de ces cytions ne doit pas être très différent), mais la qualité de
certains atomes et la façon dont les multiples atomes se trouvent répartis, puis assemblés,
reliés entre eux. C'est cette disposition des atomes qui donne surtout à la cellule son caractère
spécifique.

1
Ces trois facteurs, mesurables électroniquement, simultanément et instantanément, appelés « phroniques ».
définissent la bio-électronique : électronique de la vie, applicable aussi bien à la matière vivante qu'à la matière
dite « inerte ». Les principes de la bioélectronique ont été exposés pour la première fois, par L. CI. VINCENT, le
6 juillet 1954, devant la Société de Pathologie Comparée (Voir Rev. de Path. Comp. Dée. 1954, pages 121.130)
avec présentation du bio-électronimètre permettant d'obtenir les 3 mesures, en une minute, à partir de seulement 3
cm3 de solution. Après avoir signalé que l'organisme vivant pouvait être assimilé à un complexe de tous les
montages électroniques (pile, accumulateur, condensateur, oscillateur, résonateur, amplificateur, émetteur,
récepteur, etc.), l'auteur indiquait que les facteurs phroniques constituent « la clé d'or » ouvrant la voie de la
connaissance, non seulement sur les problèmes de la vie (et de la mort), mais sur toutes les activités de la planète.
Il précisait : « C'est la loi du cosmique universel ». Depuis lors, la fertile notion des facteurs phroniques a été
reprise, dans divers domaines, par divers auteurs (dont certains initiés par nous), mais qui oublient aujourd'hui
dans leurs publications de préciser l'origine de leurs sources et de leur fructueuse ligne de recherche.
2

Ce sont ces cytions, considérés non plus comme « cellules », résultats d'un mélange, mais
comme super-molécule (ionisée) qui, en s'unissant suivant les lois impérieuses de la
cristallographie (et des phénomènes électriques qui en résultent), aboutissent obligatoirement
d'après leur constitution propre, à l'organicité, à la morphologie (également spécifique) de
l'individu, de l'espèce, etc. Spécifiques également des cytions et du milieu où ils s'organisent,
se révèlent les fonctions, relations, etc., du vivant. Ainsi, le Maître d'orchestre, invisible et
toujours présent, le « Deus ex inachina », est l'électromagnétisme, dont les manifestations
multiples, permanentes, irremplaçables sont incontestables, bien qu'invisibles. La vie est la
manifestation de « champs vivants. », reconnus, pour la première fois, en 1942, à l'École de
médecine de Yale, par Gustave STROMBERG et son équipe.

Les plus ou moins grandes activités ou réactivités de ces « champs du vivant »


conditionnent la santé ou les maladies. Nous avons précisé, avec le Dr Paul BOSSON, les
valeurs phroniques (pH, rH2 et résistivité) du sang veineux humain dans un certain nombre
d'états (Voir Path. Générale, avril 1956).

Chaque type de maladie est rigoureusement spécifique de certains états d'ionisation,


d’électronisation et de résistivité électrique. D'où il résulte, à l'évidence, que les actions
électriques et magnétiques, agissant de « l'extérieur », auront une grande importance pour le
cytion et ses assemblages (en réseaux et macles cristallins) qui constituent « l’organisme ».

De toutes les influences, la plus importante, toujours présente et inéluctable : celle du


« cosmos » sera étudiée ci-après, à la suite des découvertes du Dr Jeanne ROUSSEAU et des
conceptions qui en résultent, fruits d'un travail commun avec l’auteur.

On n'oubliera pas, dans les interprétations des effets de l'électromagnétisme sur le vivant,
que l'Eau, constituant essentiel de la cellule (et de l'organisme vivant), puisqu’elle intervient à
raison de 70 % du volume en moyenne, possède d’exceptionnelles propriétés diamagnétiques
(sa susceptibilité magnétique est de - 9.10-6 contre + 0,38.10-6 pour celle de l’air, soit 24 fois
plus et de signe contraire).

Il importe donc de prévoir que le « vivant » (complexe fortement hydraté) répondra à


l'activité d’un champ magnétisant par une intense aimantation, mais de sens « opposé » (en
raison même du diamagnétisme de l’eau).

L'Eau, encore une fois, justifie la place unique et primordiale qu’elle occupe dans la
réalisation de ce phénomène aussi étonnant que bouleversant, mais, finalement explicable et
compréhensible « électroniquement » : le phénomène de la Vie.

La Vie est une manifestation de la matière à longue et massive chaîne carbonée (et silicée),
organisée, puis animée dans certaines conditions de milieu par l'étectromagnétisme, grâce à
l’Eau : solvant ionisant universel et diamagnétique, aux caractéristiques incomparables qui
« SEUL » est en mesure de donner aux protéines leurs propriétés ampholytiques (ion pouvant
être + ou -, suivant le pH du milieu, le changement de polarité ayant lieu au droit du point
iso-électrique).
3

Le rayon de lumière indispensable au déclenchement de la synthèse des algues vertes dans


l’Eau, pourvue d'un potentiel d'hydrogène moléculaire, en présence de C02 n'intervient pas
dans cette construction, en vertu d'une soi-disant émission de « photons » (dont la conception
corpusculaire se révèle, aujourd'hui, sans fondement), mais par l’intervention de champs
électromagnétiques dont la lumière représente une visible manifestation dégradée.

Variations d’ionisation à la surface de la Terre

La constitution moléculaire de la cellule vivante, telle qu'elle vient d'être envisagée,


implique une sensibilité de cette cellule, donc des êtres vivants, vis-à-vis des forces ioniques
susceptibles de s'exercer à la surface de la Terre. Ces forces, actuellement inconnues, ont été
décelées, systématiquement, pour la première fois, par le Dr Jeanne ROUSSEAU à la suite
d'examens répétés, très divers, et comparés du pH, poursuivis pendant plus de dix ans. Ces
forces ont été expliquées ensuite, en dehors de tout préjugé et de toute considération
empirique. On en trouvera le développement ci-après.

Examinons, d'abord, comment se comporte le pH salivaire, au cours des 24 heures, chez


l'individu sain, faisant usage d'une eau « très pure », facteur primordial d'un drainage
rationnel de l’organisme, drainage qui ne peut aucunement être assuré, soit par des eaux
minérales dont la grande nocivité est, aujourd'hui, scientifiquement démontrée3, soit par des
eaux javellisées et métallisées, toutes eaux engendrant obligatoirement un état d'alcalose,
perturbateur de l'équilibre hydrique et des variations observées (d'où dégénérescences,
maladies de la civilisation, cancers, etc.).

Le pH salivaire, à l'état normal, présente, chaque jour, un minimum à 4 heures du matin


(heure solaire), suivi d'un maximum à 6 heures ; il reste ensuite sensiblement constant, puis
s'élève progressivement à partir de 16 heures environ, présente un nouveau maximum à 20
heures, et s'abaisse au cours de la nuit ; l’inexistence de cette baisse nocturne traduit un état
d'alcalose, caractérisé par l’insomnie. Les heures ci-dessus mentionnées sont fixes toute
l’année, indépendantes des heures de lever et de coucher du Soleil. Au cours de l'année, le
niveau de base du pH salivaire passe par un minimum au printemps, un maximum à
l'automne ; l'amplitude de cette variation est plus ou moins grande, suivant un cycle d’années.
Le type des variations quotidiennes se modifie lui-même au cours de l'année. Il y a disparition
des maxima de 6 et 20 heures au voisinage du solstice d'hiver, disparition du minimum de 4
heures au voisinage du solstice d'été ; aux équinoxes, l'amplitude des maxima et minima est
sensiblement. égale. L'année 1954, minimum du cycle undécennal d'activité solaire, a
comporté une atténuation persistante très nette des maxima.

L’examen simultané des pH urinaire et salivaire, pris chaque jour à la même heure (8
heures), permet de constater de brusques variations périodiques) qui se produisent au
voisinage des phases de la Lune ; pour une même phase, ces variations sont d'intensité
2
Voir COANDA, revue de la France d’Outre-Mer, janvier 1954.
3
La France est le seul pays au monde où l'on boit, abusivement et dangereusement comme eaux de table, des
eaux minérales, chargées d'électrolytes et, par suite, d'ions métaux, facteurs actifs de déséquilibres
bio-électroniques. C'est pourquoi la mortalité annuelle de la France, voisinant 1.200 décès pour 100.000
habitants, est actuellement une des plus élevées du monde (après l'Égypte, le Chili et le Honduras).
4

inégale au cours d’une même année, et, pour une même saison, elles se modifient suivant un
cycle, au cours d'années successives. Les variations périodiques transforment profondément,
et momentanément, les variations quotidiennes, qui se présentent alors parfois sous forme de
séries d'oscillations intenses.

Toute altération de l'état de santé implique une variation du niveau de base du pH, qui tend
vers l’alcalose, tandis que se produit une déformation, avec réduction d'amplitude, des
variations.

Les variations normales du pH caractérisent aussi la vie animale et végétale ; le pH


urinaire chez le cobaye et le pH des feuilles végétales présentent des types de variations
périodiques simultanées, analogues à celles relevées chez l'homme, et donnant lieu aux
mêmes remarques.

De même que le pH salivaire de l'homme évolue vers l'alcalose, au cours de la vie, de la


jeunesse vers la vieillesse, et, chaque année, du printemps vers l'automne, le pH des pluies, le
pH de l'eau des torrents à haute altitude (notamment en terrain granitique), le pH du sol et le
pH des végétaux, suivent, au cours des saisons, un cycle analogue, l'amplitude de la variation
étant, comme pour l'homme, fonction d'un cycle d'années.

Les variations périodiques du sol, qui se produisent à heures fixes, le matin à 6 h. 30, se
présentent comme une résultante des maxima et minima enregistrés sur l'homme, et
répercutés dans le sol, aux mêmes heures, sous forme d'une pulsation rapide des courants
telluriques. Ces variations sont des maxima au printemps et en été, des minima en automne et
en hiver ; l'année 1954, minimum du cycle undécennal d'activité solaire, n'a comporté que des
minima.

L'état colloïdal du sol, comme celui des végétaux et de la salive humaine, traduit cette
même évolution ; il présente un maximum de viscosité lors des minima rapides les plus
intenses, un maximum de fluidité lors des maxima des variations ; de même, la viscosité
s'accroît pour le sol et les végétaux à l'automne, pour décroître après le solstice d'hiver.

De même que les crises douloureuses de l’organisme humain comportent de brusques


variations du pH, d’intensité anormale, les tempêtes en mer, notamment à l'automne 1954,
ont présenté un type de variations analogues ; de même que la surionisation négative précède
la douleur, la surionisation négative des pluies accompagne les tempêtes et ouragans, qui se
présentent, alors, comme une transformation d'énergie ionique excédentaire, destinée à
rétablir un équilibre.

Les variations périodiques sont à rapprocher du phénomène des marées, dont les
oscillations de flux et de reflux se traduisent, certaines années, par de nettes variations de pH
aux heures de pleine mer et basse mer, suivant un type à la fois saisonnier et cyclique. Le
niveau de base du pH même de la mer traduit parfois le cycle des saisons, avec acidose au
printemps, alcalose le reste de l'année ; ce fait a été relevé en 1952 et 1953.
5

Le niveau de base du pH marque aussi la différenciation des sexes, l'acidose salivaire étant
plus marquée pour l'homme que pour la femme (mesures de l'auteur confirmées par le Dr
Paul BOSSON) ; l’amplitude des variations quotidiennes solaires est plus grande chez
l'homme, l’amplitude des variations périodiques lunaires est plus marquée chez la femme
(mesures de Jeanne ROUSSEAU et L.-CI. VINCENT).

Tout cet ensemble laisse déjà prévoir l’existence de lois fondamentales et inconnues,
régissant une symphonie de l'univers. « L'homme vit au rythme du temps, au rythme des
marées. » L'état de santé de toute individualité vivante, à quelque règne et quelque espèce
qu’elle appartienne peut être défini comme étant l'aptitude que présente son organisme à
suivre les variations ioniques du milieu extérieur, du milieu cosmique. Ces variations, qui
constituent les réactions naturelles d'autodéfense, règlent son équilibre acido-basique, qui
évolue normalement entre d’étroites limites, au-delà desquelles se trouvent la maladie, la
douleur et la mort. L'existence intégrale des variations régulatrices de la physiologie de tout
ce qui vit sur Terre, suppose une certaine résistivité électrique des tissus, qui vient mettre en
évidence l’importance primordiale d'un équilibre biologique, actuellement méconnu. Cet
équilibre, qui devrait être assuré au végétal par le sol dans lequel il vit, assuré à l'animal et à
l'homme par la qualité de l'eau et des aliments dont ils disposent, est désormais
systématiquement, et trop souvent scientifiquement, détruit (vaccins, stérilisations, engrais,
produits chimiques) ; le déséquilibre engendre alors une disharmonie, qui achemine
inexorablement les espèces vivantes vers toutes les formes de dégénérescences, dont le
redoutable cancer n'est qu'une expression tragique et trop connue, mais dont la science et la
médecine officielles ignorent officiellement (ou veulent encore ignorer) les coordonnées
bio-électroniques déviées, que nous avons définies, dès 1952, exposées en 1955, publiées en
1956, à la suite des mesures de contrôle du Dr Paul BOSSON (voir Revue de Path. Générale,
avril 1956). Le cancer correspond de façon formelle à un terrain sanguin de pH alcalin,
suroxydé (ou surélectronisé) et de très faible résistivité électrique, donc surchargé en
électrolytes et en métaux.

CAUSES DES VARIATIONS D'IONISATION À LA SURFACE DE LA TERRE

L'interprétation des observations précédentes attire l'attention sur les points suivants :

a) Le phénomène des marées est susceptible de se traduire par une « brusque variation de
pH aux marées de pleine mer et basse mer », variation qui se répète de façon identique en
différents lieux, au cours d'une même saison et d'une même année ; ceci nous indique qu'il
existe dans l'espace « deux plans perpendiculaires ionisés à action énergétique », l'un
correspondant aux basses mers, l'autre aux pleines mers. Ces plans sont extérieurs à la Terre,
indépendants du mouvement de rotation de la Terre sur elle-même, et suivent obligatoirement
la Lune dans son périple de 28 jours autour de la Terre, du fait de la variation constante des
heures de pleine mer et basse mer aux cours d'une lunaison.

b) Les « variations quotidiennes » du pH chez l’homme se produisent à heures fixes toute


l'année, de même que celles du sol ; cela nous démontre l'existence dans l'espace « de
différents plans ionisés, à action énergétique, doués, les uns d'une polarité positive, les
6

autres d'une polarité négative ». Ces plans sont extérieurs à la Terre, indépendants du mouve-
ment de rotation de la Terre sur elle-même, et l'accompagnent dans son périple de 365 jours
autour du Soleil.

c) Ces mêmes variations de pH nous indiquent que l'intensité d’ionisation des plans est
« fonction des saisons », ce qui permet de leur attribuer une origine solaire, et d'affirmer que
« le rayonnement reçu par la Terre est fonction de la position qu'elle occupe sur son orbite »
au cours de sa révolution annuelle.

Ces diverses remarques nous conduisent donc à rechercher dans certaines données de la
physique, des éléments permettant d'interpréter les phénomènes en cause.

1° Rappel de cosmographie et d'électromagnétisme.

Le Soleil est une étoile, située sur le pourtour d'un amas cosmique qui constitue notre
Galaxie, dont il effectue le tour, suivant un rayon de 30.000 années-lumière, en un temps
évalué à 220 millions d'années. Simultanément, il fonce à une vitesse de 20 km par seconde,
vers un point de l'espace appelé « apex », point situé dans la région de Véga de la Lyre. Dans
cette course impressionnante (et tourbillonnaire), il entraîne son cortège de comètes,
d'astéroïdes et de planètes, celles-ci drainant leurs satellites ; tout cet ensemble décrit autour
de lui, non des ellipses fermées, mais des spirales sans fin (du fait de la translation jointe à la
révolution).

Le Soleil lui-même, ou plus exactement, l'image lumineuse que nous en voyons4 est
constituée par une zone centrale : la photosphère, considérée comme incandescente et
lumineuse, bien que son bord soit « inexplicablement sombre ». Autour de la photosphère
apparaît une zone condensée, riche en infra-rouges : la chromosphère. Lors des « éclipses »,
cette chromosphère nous apparaît elle-même entourée d'une large zone ténue et diffuse, riche
en ultra-violets : la couronne5. De la photosphère jaillissent les protubérances, véritables jets
de radiations projetées dans l'espace, dont les unes retombent sur le Soleil (son image), soit
aspirées par des centres d'attraction, soit en s’enroulant (en spirales), suivant des trajectoires
déterminées, tandis que les autres s'en échappent définitivement (ou semblent s'en échapper).

La température de la photosphère est évaluée de 6.000 à plusieurs millions de degrés ; or,


le Soleil possède un champ magnétique intense, désormais reconnu et mesuré à maintes
reprises, et l'on sait, depuis longtemps, que tout ferromagnétisme cesse au-dessus de 776° (le
point de Curie), l'évaluation de millions de degrés est donc inexacte en ce qui concerne la
4
D’après l'auteur, l'image lumineuse du Soleil, de 7.000 km de diamètre, se produit à environ 800.000 km de
distance de la Terre. Cette distance est calculée, à la fois, d'après les diamètres des cônes d'ombre et de pénombre
relevés lors des éclipses de Lune et aussi d'après le disque sombre auréolant Mercure lors de son passage
apparent sur la photosphère solaire. Le Soleil vrai, corps noir évoluant dans le froid absolu de l'espace sidéral,
donc émetteur parfait d'électromagnétisme, se situe bien, quant à lui. à 150 millions de km. Cet anti-Soleil est
toujours caché par le Soleil lumineux, et pour cause !
5
La couronne solaire, visible seulement lors des éclipses totales, correspond à un effet de diffusion après
réflexion sur la Lune (miroir sphéro-convexe) de l'électromagnétisme de l'anti-Soleil (Soleil vrai). Cet effet de
diffusion n'est visible, de la Terre, qu'au moment maximum de l'éclipse. On le reproduit — et imparfaitement —
dans les observatoires astronomiques avec le coronographe de Lyot.
7

température du Soleil ; toutefois, une température inférieure à 776° s’avère rigoureusement


impuissante à fournir lumière et chaleur à la surface de la Terre, située elle-même à
149.500.000 km du Soleil ; dans ces conditions, le rayonnement solaire ne peut être que de
nature électromagnétique. La puissance de ce rayonnement vient rappeler celle du corps noir
de la physique, rayonnement qui contient en lui-même toutes les couleurs de la lumière,
laquelle est susceptible d'exister, si, sous une influence extérieure, ce rayonnement se dissocie
en ses diverses composantes.

La photosphère est considérée comme une masse fluide, tournant sur elle-même en 27
jours (durée de la révolution lunaire) dans sa partie équatoriale, considération dictée par le
déplacement de taches sombres à sa surface. Ces taches, qui disparaissent à l'Ouest pour
réapparaître à l'Est, sont de puissants champs magnétiques ; elles passent par des alternatives
de maxima et minima, qui constituent le cycle undécennal — deux cycles undécennaux
successifs différant eux-mêmes par l'intensité des maxima du rayonnement émis.

Remarquons, ici, que l'hypothèse du Soleil « tournant sur lui-même » est incompatible
avec l'existence d'un rayonnement ionisé variable au cours des saisons ; les variations du pH
impliquent, en effet, l'existence de deux courants ionisés de polarité inverse, nettement
répartis autour de la photosphère : le courant positif passe par un minimum au solstice d'été,
tandis que le courant négatif persiste ; le courant négatif passe par un minimum au solstice
d'hiver, tandis que le courant positif persiste, et les deux courants sont égaux aux équinoxes.
Ceci indique que le Soleil est « orienté de manière fixe » par rapport à l'orbite terrestre, et que
la rotation n'est qu'une « apparence », due au déplacement de taches, qui se projettent
alternativement sur l’image lumineuse solaire, ou en dehors de cet écran.

Remarquons, enfin, que la nature électromagnétique du rayonnement solaire, s'exerçant sur


le champ magnétique terrestre, orienté Nord-Sud, va mettre en jeu les lois relatives à l'action
réciproque des champs et des courants : tout circuit électrique engendrant, en effet, un champ
magnétique, et tout champ magnétique engendrant un circuit électrique, le champ induit étant
toujours situé dans un plan médian, « perpendiculaire » au champ initial.

2° Constitution de l'ionosphère.

L'exploration de l'ionosphère a été réalisée en utilisant son pouvoir réfléchissant vis-à-vis


des ondes radio-électriques courtes. Elle se compose de trois couches, assez mal définies :

• une couche inférieure, ou couche D, dont on ne sait pratiquement rien,


• une couche moyenne, ou couche E, comportant une « composante lunaire » mal
déterminée,
• et une couche supérieure, ou couche F, apparemment soumise à une « influence solaire
», et non identique le jour et la nuit.

L'ionosphère semble se contracter la nuit, se dilater le jour, pour un motif inexpliqué ; elle
présente des marées, l'une solaire, l'autre lunaire, susceptibles de s'ajouter ou de se retrancher
suivant les saisons ; sa propriété réfléchissante des ondes radioélectriques cesse pendant les
aurores polaires.
8

La Terre est un aimant, à polarité orientée Nord-Sud, suivant l'axe géomagnétique des
pôles, faiblement incliné sur l'axe géographique, incliné lui-même à 66°33', sur le plan de
l'orbite terrestre. Le champ magnétique terrestre, intensifié aux pôles, se présente sous forme
d'un fuseau, étiré en direction des pôles, symétrique par rapport à l'axe géomagnétique, et
englobant les couches de la basse et moyenne atmosphère. Ce champ tourne sur lui-même
suivant la rotation terrestre, le sommet de chaque pôle magnétique décrit ainsi une trajectoire
circulaire fermée autour du pôle géographique correspondant. Le fuseau magnétique constitue
la couche D de l'ionosphère. Le champ magnétique terrestre engendre un circuit électrique
induit orienté Est-Ouest (sens direct), et situé dans un plan médian perpendiculaire, donc
incliné sur le plan de l'équateur terrestre6. La limite extrême de ce circuit, qui détermine dans
l'espace la zone d'attraction de la Terre, n'est autre que l'orbite lunaire, de forme elliptique, et
dont la Terre occupe l'un des foyers.

Le rayonnement électromagnétique solaire, projeté dans l'espace, vient heurter


l'atmosphère terrestre, étirée en forme de cône, dont le sommet est orienté vers le Soleil, cône
qui ne suit pas le mouvement de rotation de la Terre sur elle-même, mais qui l'accompagne
dans son périple autour du Soleil. Le rayonnement est alors décomposé par l'atmosphère, au
sommet de laquelle se forme l'image lumineuse du Soleil. Le rayonnement magnétique,
dédoublé en ses composantes Nord négative, et Sud positive, s'oriente suivant le champ induit
de la Terre en longeant les parois du cône atmosphérique qui s'ionise, formant la couche F de
l'ionosphère, et engendrant la seconde variation thermique de la haute atmosphère. Le
rayonnement positif s'oriente vers l'Ouest, s'enroule autour du champ induit, en présentant des
points d'attraction à partir desquels il plonge dans l'atmosphère en ionisant les gaz, formant
des plans énergétiques, à 4 et 16 heures. Le rayonnement négatif s'oriente vers l'Est, s'enroule
autour du champ induit, qui présente aussi deux points d'attraction, à 6 et 20 heures, à partir
desquels il plonge dans l'atmosphère en ionisant les gaz, formant de nouveaux plans
énergétiques ; les deux rayonnements se croisent à l'opposé du zénith. Les heures ainsi
déterminées sur l'ionosphère solaire sont manifestement fixes toute l'année, indépendantes
des heures de lever et coucher du Soleil : elles déterminent, à la surface de la Terre, les
variations quotidiennes du pH.

À l'intérieur du cône ionisé, le rayonnement électrique, dédoublé en ses composantes


positive et négative, de forme spiralée, enroulée en sens direct pour les unes, rétrograde pour
les autres, se trouve soumis à l'action de deux champs magnétiques perpendiculaires, l'un
ionosphérique, orienté Est-Ouest, l'autre terrestre, orienté Nord-Sud. Il y a alors création d'un
vaste champ tourbillonnaire électrique, dont la vitesse s'accélère à mesure que les spirales,
s'enfonçant dans l’atmosphère, se rapprochent de la Terre.

6
C'est au long de ce grand cercle para-équatorial que se trouvent les plus nombreux volcans (à structure cratère
femelle, ou cratère ouvert, comme l'électrode négative d'un arc électrique) de la Terre. Ainsi, tous les volcans
sont la conséquence d'un arc électrique terrestre souterrain, se produisant au droit de failles géologiques, là où les
différences de potentiels et de résistivité sont les plus importantes. La Terre est froide et ne contient en son sein,
ni chaleur, ni matière en fusion. Le degré géothermique, très irrégulier d'ailleurs, est la conséquence d'effets joule
locaux.
9

Dans le cône de lumière ainsi formé se dressent deux axes longitudinaux perpendiculaires,
l'un horizontal, l'autre vertical, de nature électrique, ondulatoire et tourbillonnaire, à action
puissamment énergétique.

Examinons maintenant le rayonnement lunaire : il comporte une double origine, une


origine lunaire proprement dite, sur laquelle se greffe le rayonnement diffusé d'origine
solaire. L'examen d'ensemble des variations du pH fait ressortir une atténuation des minima
ou accentuation des maxima en période de nouvelle Lune, et une atténuation des maxima, ou
accentuation des minima en période de pleine Lune. Ces deux phases lunaires sont donc de
polarité inverse : négative pour la nouvelle Lune, positive pour la pleine Lune. Or, la polarité
lunaire proprement dite est indiquée par la nouvelle Lune : elle signifie que le champ
magnétique lunaire est orienté perpendiculairement au champ terrestre, autrement dit que
l'axe des pôles lunaires est situé dans le plan de l'orbite électrique induite par la Terre, le pôle
négatif Nord de la Lune restant constamment orienté vers la Terre. Il devient alors évident
que la polarité positive de la pleine Lune est due à la neutralisation du champ lunaire par le
rayonnement électrique et lumineux solaire : suivant les lois classiques de la diffusion, il y a,
en effet, absorption du rayonnement négatif à grande longueur d'onde, et diffusion du
rayonnement positif à courte longueur d'onde ; les polarités inverses de nouvelle Lune et
pleine Lune ne constituent donc pas la moindre anomalie.

Le champ magnétique lunaire se trouve en présence du champ magnétique terrestre, à


l'intérieur du circuit électrique induit par ce dernier. Dans ces conditions, un tube de force
magnétique se produit entre les deux champs ; il s'appuie, d'une part, sur l'équateur lunaire,
d'autre part sur les sommets de la couche D de l'ionosphère, formant ainsi un tronc de cône
qui se prolonge suivant un circuit induit autour de la Terre, intérieurement à l'ionosphère
solaire. Il s'agit de la couche E de l'ionosphère, qui suit la Lune dans son périple autour de la
Terre, sans suivre la rotation de la Terre sur elle-même, et qui constitue la première variation
thermique de la haute atmosphère. Dans l'axe du cône se dressent deux champs électriques
perpendiculaires et tourbillonnaires, à action énergétique, l'un horizontal, l'autre vertical, ce
dernier étant l'axe de basse mer. Le flux magnétique qui longe les parois du cône présente une
zone d'attraction au niveau du centre de la Terre, à partir de laquelle il plonge dans
l'atmosphère en ionisant les gaz, formant un nouveau plan vertical à action énergétique, qui
constitue l'axe de pleine mer. Tous les points de la Terre passent en face des axes une fois au
cours des 24 heures. Périodiquement, lors des phases de la Lune, les plans lunaires se
superposent aux plans solaires, accentuant ainsi l'action ionisante et énergétique, qui
provoque alors les variations périodiques du pH.

La constitution de l'atmosphère, telle qu'elle vient d'être exposée, permet l'explication des
phénomènes célestes et terrestres les plus divers, que nous allons examiner maintenant.

PHÉNOMÈNES ATMOSPHÉRIQUES, ET PHÉNOMÈNES TERRESTRES

1° Phénomènes lumineux de la haute atmosphère.

La lumière zodiacale, qui apparaît, à l'Ouest, après le coucher du Soleil, et, à l'Est, avant
l'aube, sous forme d'une lueur en fer de lance dans nos régions, et sous forme d'une pyramide
10

lumineuse dressée sur le ciel à l'Équateur, n'est autre que le cône luminescent de l'ionosphère
solaire, dont l'aspect varie suivant l'angle d'observation, et, par conséquent, suivant la latitude.

— La luminescence nocturne est un effluve lumineux qui se produit au niveau des couches
E et F de l'ionosphère, par suite du glissement incessant des molécules gazeuses au contact
des couches ionisées ; il y a production de deux zones d'électrisation permanente, et
différentes 1’une de l'autre.

— La lueur anti-solaire, qui apparaît la nuit, à l’opposé du zénith, se trouve à l'intersection


des rayonnements magnétiques solaires positif et négatif enroulés autour de la Terre : il y a
production d'un champ électrique, avec formation d'une plage lumineuse ovale, qui est
simplement une image du Soleil, formée sur l'ionosphère. Les lueurs fugaces du ciel, qui
apparaissent avant l'aube et après le crépuscule, sont dues à l'intersection des rayonnements
magnétiques et ionisés, par un plan qui n'est autre que le cône d'ombre projeté par la Terre.
Ces phénomènes sont une reproduction frappante des expériences classiques de diffraction et
d'interférences.

— Les aurores polaires sont de type différent suivant la latitude : dans la région des pôles,
les zones aurorales sont dues à l'intersection des plans verticaux des ionosphères solaire et
lunaire par le sommet de la couche D, dont la rotation autour du pôle géographique explique
la rotation apparente du pôle auroral ; aux basses et moyennes latitudes, les aurores sont de
type accidentel, et sont susceptibles de se produire lors de l'intersection des plans de
l'ionosphère solaire par les plans de l'ionosphère lunaire. La décharge électrique engendre des
strates lumineuses analogues à celles observées en physique, lors du passage du courant dans
l'atmosphère gazeuse raréfiée des tubes de Geissler.

— Les taches solaires se présentent comme un phénomène optique de l'atmosphère, dû à la


production d'interférences entre deux faisceaux électriques, lumineux et tourbillonnaires : l'un
d'origine solaire, l'autre d'origine lunaire. Il y a alors extinction de la lumière, les axes
électriques se trouvant inversés (de 180°). Le déplacement des taches est lié à la rotation
lunaire, au cours de laquelle elles se projettent alternativement sur l'écran solaire, ou en
dehors de cet écran. Il devient désormais possible « d'affirmer » que la rotation du Soleil n'est
qu'une « apparence », et par conséquent de comprendre que la Terre puisse recevoir un
rayonnement différent suivant la position qu'elle occupe sur son orbite, ce qui explique les
variations saisonnières du pH.

Les zones d'extinction du rayonnement électrique engendrent des champs magnétiques


puissants, qui expliquent la relation existant entre les taches et les cataclysmes terrestres :
l'intensité magnétique étant génératrice de surionisations du sol ou de l'atmosphère, lesquelles
suscitent de brusques transformations de l'énergie ionique excédentaire en énergie mécanique,
transformations destinées à rétablir un équilibre, comme le font les crises douloureuses de
l'organisme humain.

Le cycle undécennal de variation des taches indique une variation du rayonnement


électromagnétique solaire, qui se répercute à la surface de la Terre, et constitue un cycle
modificateur des saisons nettement relevé en 1954. Ce cycle influe sur la végétation et l'état
11

sanitaire, tributaire lui-même des surionisations négatives, d'où l'existence de courbes


épidémiques parallèles à celles du cycle solaire ; il faut noter, toutefois, que les surionisations
négatives sont également fonction de la nature du sol, qui amplifie ou atténue les variations
produites, engendrant ainsi les pandémies.

La variation du rayonnement solaire correspond à une modification du rayonnement issu


de la Galaxie. Le Soleil, en se déplaçant vers l'apex, parcourt en réalité une spirale, enroulée
sur un tube de force, d'origine magnétique, qui le relie au centre de la Galaxie. Ceci permet de
dire, par simple raison d'analogie avec l'ionosphère lunaire, que le champ magnétique de la
Galaxie est perpendiculaire à celui du Soleil, donc horizontal, et que ce centre est constitué
par un système de courants ionisés, analogue à celui des courants solaires, et qui engendre des
saisons (tous les 55 millions d'années) sur le tube de force, comme les courants solaires
engendrent des saisons sur l'orbite de la Terre. Le Soleil effectue en 22 années, soit deux
cycles undécennaux, le tour complet de la Spirale7.

2° Phénomènes terrestres.

La forme fixe du cône solaire et du tube lunaire, à l'intérieur desquels tourne la Terre
entourée de son fuseau magnétique, implique une variation de tous les phénomènes terrestres
en fonction de la latitude. Il est, en effet, manifeste que l'influence lunaire, qui s'avère intense
à l'Équateur, au niveau du plan de l'orbite, s'atténue progressivement vers les pôles, tandis que
croît progressivement l'influence magnétique terrestre, qui y devient prédominante.

Dès lors, les climats, le type des marées, la végétation, la faune et le type des races
humaines, apparaissent étroitement liés aux variations d'ionisation cosmo-tellurique, qui sont,
elles-mêmes, fonction primordiale de la latitude.

La diversité du phénomène des marées est due à la complexité des forces qui s'exercent à
la surface de la Terre, forces qui, parfois, engendrent des points de potentiel nul, qui sont les
points amphidroniques, et, parfois, des lignes équipotentielles, qui sont matérialisées par les
courants marins, enroulés en sens rétrograde dans l'hémisphère magnétique Nord, en sens
direct, dans l'hémisphère magnétique Sud (alizés).

Le type de marées que nous allons étudier, ici, est le type semi-diurne et alterné des côtes
de France.

Périodiquement, les axes de l'ionosphère lunaire se superposent aux axes de l’ionosphère


solaire : en période de syzygie, il y a concordance de phases des axes électriques de basse
mer, et des axes magnétiques de pleine mer, d'où une amplitude accrue du flux et du reflux,
donnant les marées de vive eau ; en période de quadrature, il y a discordance de phase des
axes, du fait de la superposition d'un axe électrique à un axe magnétique, d'où une amplitude
réduite des marées, dites alors marées de morte eau.

7
L’auteur a calculé que la spiraloïde solaire a comme section transversale une ellipse, dont le grand axe, incliné
de 60 degrés sur l’équateur de la galaxie, a environ 35 milliards de km, le petit axe incliné de 30 degrés sur le
même équateur ayant 25 milliards de km (approximativement).
12

Cette pulsation ionosphérique régulière suppose, toutefois, un type de marées uniforme,


qui ne correspond nullement à la réalité. L’examen détaillé des coefficients de marées (de
1947 à 1957), révèle, en effet, l'existence de deux périodes oscillatoires, qui se présentent
alternativement en concordance, ou en discordance de phase, suivant une périodicité
quadriennale, qui se traduit par une variation d'amplitude sinusoïdale des coefficients.

L'une des périodicités est d'origine solaire, et engendre les maxima des marées de syzygie
au voisinage des équinoxes, et les maxima des marées de quadrature au voisinage des
solstices.

La seconde période oscillatoire est nettement décelable par l'examen comparé des
coefficients de marée de pleine Lune et nouvelle Lune, d'une part, de premier et dernier
quartier, d’autre part. La prédominance des marées de l’une des syzygies par rapport à l'autre,
est inversée tous les quatre ans, tandis qu’une période de huit années rétablit l'identité des
coefficients correspondant à une même phase lunaire, au cours des mêmes saisons de l’année
; il en est de même pour les quadratures. C'est ainsi que le type des marées :

en 1947 est inverse de 1951 et identique à 1955,


en 1948 est inverse de 1952 et identique à 1956,
en 1949 est inverse de 1963 et identique à 1957,
en 1950 est inverse de 1954.

On peut aussi remarquer que la date d'inversion des marées prédominantes, de syzygie
d'une part, de quadrature de l'autre, se déplace d'une année à l'autre de façon sensiblement
régulière. Ces dates, reportées sur l'orbite de la Terre, forment un système de deux axes
sensiblement perpendiculaires, vis-à-vis desquels les marées prédominantes se présentent de
manière fixe, et qui effectuent en huit années le tour complet de l'orbite. Le cycle octennal,
composé de deux cycles quadriennaux inverses, correspondant à une rotation de 180° des
axes, se retrouve dans les données classiques de l'astronomie, en calculant l'heure de passage
de la Terre à l'équinoxe de printemps, et la position occupée par la Lune à cette même heure.
Ce calcul, effectué de l'an 1840 à l'an 2000, permet de constater que l'inversion du cycle se
traduit par des phases lunaires opposées.

Le cycle local de marées relevé de 1947 à 1957 correspond donc, en réalité, à un fait
général, modifiable, comme tout autre, suivant la latitude. Il exprime la rotation dans le
système solaire d'un tourbillon ionisé de manière fixe, présentant l'aspect de ceux qui forment
les Galaxies ; ce tourbillon comporte deux bras de polarité opposée, effectue en huit années
un tour complet sur lui-même, et, suivant son orientation par rapport à l'orbite terrestre,
amplifie ou réduit, au cours d'une même période d'années différentes, la polarité positive de la
pleine Lune, ou la polarité négative de la nouvelle Lune. La polarité positive des quadratures,
amplifiée par la zone positive de la spirale, s'applique alternativement au premier ou au
dernier quartier, étant donné la position inverse de ces phases par rapport au Soleil, de part et
d’autre des axes de symétrie de l'orbite de la Terre.

Ainsi s'explique la seconde période oscillatoire des marées, qui constitue en même temps
le cycle modificateur des saisons, en amplifiant on réduisant l'intensité saisonnière des
13

courants solaires, et suscitant ainsi un cycle de périodicités météorologiques, et de variations


du pH, cycle lié, non aux dates fixes du calendrier solaire, mais aux dates variables du
calendrier lunaire qui lui est superposé.

APPLICATIONS THÉORIQUES ET CONCEPTIONS NOUVELLES

1° Structure de la lumière.

L'incandescence d'un corps est une forme de désintégration de la matière, qui implique la
destruction des forces électromagnétiques assurant sa cohésion ; il y a alors libération de ces
forces, avec production d'un rayonnement électromagnétique, décomposable par
l'atmosphère, comme pour le rayonnement solaire. Il en résulte la formation d'un faisceau
lumineux divergent, de nature purement ondulatoire, ceint de deux rayonnements
magnétiques, l'un positif, l'autre négatif, orientés de part et d'autre du cône, qui ont, l'un et
l'autre, un effet énergétique et ionisant. Dans l'axe du cône de lumière se forment deux plans
perpendiculaires à action énergétique qui sont les composantes horizontale et verticale du
champ tourbillonnaire des vibrations lumineuses. La constitution du rayon de lumière
comporte donc en elle-même l'explication des phénomènes de diffraction et d'interférences,
de même que l'explication des possibilités énergétiques.

2° Nature de l'énergie.

La constitution de l'ionosphère, et l'action manifeste de ses plans électriques et


magnétiques sur la totalité des phénomènes terrestres, met en évidence la nature de l'énergie,
en nous enseignant la nature même des forces qui président à la constitution de l'univers.

Les « orbites » des planètes et de leurs satellites sont de nature « électrique », et se


présentent comme des circuits induits, perpendiculaires aux champs magnétiques des astres
qui leur donnent naissance. L'enroulement des rayonnements magnétiques de polarité
opposée, à l'intérieur d'un champ induit, engendre une différence de potentiel de part et
d’autre de l'astre autour duquel ils s'enroulent, d'où l’existence d'une « translation » dont le
potentiel règle la vitesse8. Lorsque l'enroulement des rayonnements magnétiques Nord et Sud
est symétrique par rapport à l'astre considéré (cas des planètes sans atmosphère), il y a
translation simple, comme pour Mercure, Vénus, la Lune, etc. ; si l'enroulement est
asymétrique, ce qui est le cas de la Terre (pourvue d'atmosphère), la translation s'accompagne
d'un mouvement rotatoire, d'autant plus rapide que l'asymétrie est plus prononcée.

3° Structure de la matière : constitution de l'atome.

8
Dans un même système tourbillonnant (soleil-planètes) les potentiels de translation sur les orbites sont organisés
par les lois du tourbillon électromagnétique. La courbe des vitesses de translation en fonction de la racine carrée
du rayon de l'orbite est une hyperbole équilatère. C'est cette relation qu’exprime, de façon inutilement
2 3

compliquée, la troisième loi de Kepler : T = a


2 3
T' a'
14

La structure de la lumière rappelle curieusement les rayonnements observés lors de la


désintégration de la matière, qui consiste aussi en une destruction, libérant les forces
électromagnétiques qui assurent sa cohésion.

Le rayonnement alpha se présente comme un rayonnement positif, magnétique et


ionisant ; le rayonnement bêta comme un rayonnement négatif, magnétique et ionisant, tandis
que le rayonnement gamma n'est autre que la composante verticale d'un champ électrique en
voie de lente destruction, de nature purement ondulatoire, et à longueur d'onde plus courte
que celle de la lumière.

La constitution rigide de l'atome, telle que nous la connaissons, ne suffit pas à expliquer de
multiples phénomènes, donc ne correspond pas exactement à la réalité.

L'effet Volta, qui implique le déplacement d'un gaz électronique d'un métal à un autre,
l'effet thermoélectrique, qui implique un déplacement identique de la partie chaude vers la
partie froide d'un même métal, font mention d'une constitution complexe de la matière,
confirmée par la décomposition des raies spectrales par un champ magnétique, donnant
naissance à l'effet Zeeman. L'effet Hall, qui fait apparaître une polarité négative sur une face
d'un conducteur métallique, et une polarité positive sur la face opposée, lorsque ce conducteur
est soumis à un courant électrique longitudinal, et à un champ magnétique transversal,
suppose l'existence d'un fluide orientable suivant le sens du courant, et séparable en deux
polarités. Cette possibilité d'orientation se retrouve dans l’effet piézo-électrique, qui crée à la
fois dans un cristal soumis à une déformation, une polarisation ionique et une polarisation
électronique opposée.

Ces diverses considérations conduisent à considérer la matière comme ayant une double
structure : structure corpusculaire, et structure gazeuse polarisée, identique à la structure
même du système solaire. La nature de l'élément gazeux nous est indiquée par d'autres
phénomènes.

La surionisation négative qui marque l'acheminement de la matière vers la destruction, et


l’évolution de la vie de la naissance à la mort, s'accompagne de surélectronisation positive,
qui cesse « brusquement » après la mort, tandis que se poursuit la surionisation négative, et
que la mesure du rH2 indique une très rapide formation d'hydrogène moléculaire à la cathode
(mesures de l'auteur). On peut en déduire que la vie, donc l'existence de la matière, est liée à
l'impossibilité de formation de cet hydrogène, dont les éléments gazeux séparés constituent la
partie réactive et protectrice d'une substance incapable de subsister par elle-même. Cette
hypothèse explique la possibilité d'absorption d'hydrogène par les métaux, et la fissuration,
suivie de pulvérisation spontanée et rapide, qui en résulte. L'éventualité d'existence de deux
éléments constitutifs de l'hydrogène se retrouve dans le doublet qu'il présente à l'effet
Zeeman, et dans le calcul des chaleurs spécifiques, qui a conduit à admettre l'existence de
l'ortho et du para hydrogène, différenciés par leur nombre quantique.

La matière s'avère donc constituée par un assemblage de neutrons, autour duquel s'enroule
la spirale bipolaire des éléments séparés de l'hydrogène (proton et électron), spirale animée
d'un mouvement propre, autour d'un noyau magnétique oscillant. Les protons, condensation
15

du gaz lourd, s'appuient ou presque les uns sur les autres et sur les neutrons, dans la partie
positive de la spirale ; les électrons, condensation du gaz léger, sont répartis sur les couches
de densités différentes, dans la partie négative de la spirale. La zone positive lourde est
prépondérante pour les métaux, la zone négative légère prépondérante pour les métalloïdes.

Dès lors, la zone électronique condensée des métaux ne se prête pas à l'admission
d'électrons extérieurs ; par contre, le moindre effet compressif de la zone négative en fait des
donateurs dont les ions sont positifs ; inversement, le métalloïde ne se prête pas à la cession
d'électrons, du fait de la dilatation de la zone négative, mais à l'acception d'électrons
extérieurs, c'est donc un accepteur, dont les ions sont négatifs.

Lorsque se forme la molécule, l'électron commun se présente comme un nouveau centre


d'attraction, perturbateur de l'organisation initiale des atomes : il attire à lui des protons,
formant un nouveau noyau de neutrons, autour duquel se reforme une spirale bipolaire
unique, tandis que les bras des spirales primitives, enroulés autour des noyaux initiaux,
s'étirent en cônes bipolaires, orientés vers le noyau de la molécule9.

La conception moléculaire de la cellule vivante vient ici prendre corps et se préciser. Au


cours des saisons, lorsque le courant ionosphérique positif prédomine, en automne et en
hiver, l'intensité de la zone positive de la spirale s’accroît, et vient comprimer la zone
négative : la molécule se comporte comme l'atome de métal, et devient donatrice d'électrons ;
les variations ioniques de la substance vivante correspondent à la formation d'ions positifs,
donc à des minima du pH. Quand le courant ionosphérique négatif devient à son tour
prédominant, au printemps et en été, la zone négative de la spirale se dilate et comprime la
zone positive : la molécule se comporte alors comme l’atome accepteur des métalloïdes, les
variations ioniques correspondent à la formation d'ions négatifs, donc à des maxima du pH.

L'évolution normale de la matière de la naissance à la mort se traduit par une augmentation


de densité du fluide électronique au détriment des électrons de la molécule, qui lentement se
résorbent, créant une surionisation négative irréversible, en milieu surélectronisé, donc
démuni d'électrons.

Cette conception nouvelle de la constitution de la matière, qui cadre avec les expériences
les plus diverses de la physique, et permet de les expliquer sans modifier le type général de
l'atome, contient en elle-même l'explication de la vie et de la structure de l'univers : d'un
univers essentiellement électromagnétique où alors la loi de la gravitation universelle de
Newton devient sans objet et il faut le dire « néfaste », car son application est cause d'erreurs
énormes sur les densités planétaires, solaire, stellaires, extra-galaxiques, erreurs qu'il y a lieu

9
Cette conception de l'atome permet de comprendre que l'espérance d'énergie en provenance de la fission ou de
la fusion d'atomes est une vue chimérique qui ne pourra aboutir à aucun résultat pratique, sinon de dépenser
vainement des centaines et des centaines de milliards de francs et de conduire les peuples naïfs aux désastres
économiques (par disette économique). Un mémoire de 75 pages, a été déposé, en décembre 1956, à l'Hôtel
Matignon. Ce mémoire, rédigé par une équipe de physiciens indépendants, signant Pascalus, a été présenté par
l'auteur avec une lettre précisant qu'un Gouvernement ayant de plus en plus besoin de pétrole et malgré les
soi-disant infinies ressources énergétiques de l'uranium, se soumettrait en toutes circonstances devant les Pays
Arabes, détenteurs de pétrole, seule matière énergétique valable. La présidence du Conseil Français a accusé
réception du mémoire ci-dessus sans réaction ni commentaire.
16

de redresser d'urgence à la lueur de la loi de Coulomb, les masses magnétiques devant,


obligatoirement, être substituées aux masses gravifiques.

Et alors les anxiétés d'Einstein sur certaines contradictions et impossibilités entre la


mécanique des quanta et les champs ou mouvements dits de gravitation, n'auront plus de
raison d'être.

L’électromagnétisme est bien, nous le répétons10, « la divine loi organisatrice de


l'harmonie de l'Univers, des Êtres et des choses ». Elle doit apaiser et satisfaire les esprits
avides de connaître et de comprendre.

10
Déclarations de l’auteur, lors de ses cours de novembre et décembre 1956, à l'Ecole d'Anthropologie de Paris.
17

Le circuit est relié à l’Apex, situé dans la région de Véga de la Lyre, par un tube de force magnétique sur
lequel les lignes de force forment des zones ionisées d’intensité différente. Le Soleil se déplace suivant un circuit
électrique spiralé, enroulé sur le tube de force ; le pas de la spirale est de vingt-deux années, le demi-pas
constitue le cycle undécennal, au cours duquel le soleil traverse des zones magnétiques d’intensité différente, qui
traduisent son cycle d’activité (maxima M et minima m + et -). L’ensemble du tube de force magnétique, et du
circuit électrique spiralé qui l’entoure (et qui est la résultante d’un mouvement de translation dans un champ
magnétique variable) est analogue au solénoïde classique.

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