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Dédicaces
Remérciement
Sommaire
Introduction
I. Présentation du projet
II. Généralités :
II.1 Système de contreventement :
II.2 Type de plancher :
III. Hypothèse de calcul
III.1 Conception :
III.2 Caractéristiques des matériaux
III.3 Règlements en vigueur :
III.4 Méthodes de calcul :
III.5 Fondations :
IV. Pré-dimensionnement :
IV.1. Pré-dimensionnement des éléments de structure :
IV.2. Définition des charges par plancher
V. Effet du vent
V.1. Généralités
V.2. Définitions et principes généraux
V.3. La pression dynamique :
1. Pression dynamique de base :
2. Modification des pressions dynamiques de base :
V.4. Action dynamique du vent :
1. Actions parallèles à la direction du vent :
2. Actions perpendiculaires à la direction du vent :
V.5. Actions statiques exercées par le vent :
1. Rapport de dimensions λ :
2. Coefficient global de traînée Ct :
3. Coefficient Ce et Ci :
V.6. Les sollicitations globales réparties sur les étages :
VI. Effet du séisme :
VI.1. Généralités
VI.2. Les règles parasismiques
VI.3. Paramètres sismiques du projet :
VI.4.Vérification de régularité:
1. Vérification des critères de régularité
2. Calcul de contreventement
3. Calcul des efforts repris par les voiles :
4. Vérification de la sécurité et la fonctionnalité du bâtiment
VII. Comparaison vent / séisme
VIII. Ferraillage des éléments structuraux
VIII.1. Dimensionnement et ferraillage des voiles en BA
VIII.2. Dimensionnement des Poteaux
VIII.3. Plancher dalle
VIII.4. Dimensionnement et ferraillage des semelles filantes
VIII.5. Calcul du radier sous noyau
VIII.6. Calcul de la dalle précontrainte en post-tension
IX. Modélisation
IX.1. Choix de la méthode
IX.2. Etapes de la modélisation :
IX.3. Modèle CBS
IX.4. Maillage de la structure
IX.5. Combinaisons de calcul
IX.6. Modélisation de l’interaction sol structure ISS
IX.7. Analyse modale
IX.8. Comparaison entre le calcul dynamique et le calcul statique
X. Etude de coût:
V. Effet du vent
V.1. Généralités
V.2. Définitions et principes généraux

Pour le calcul, on suppose que la direction d'ensemble moyenne du vent est horizontale.
Pour notre cas, on va étudier 2 directions du vent : X, Y. Les différentes directions choisies
ainsi que les dimensions horizontales sur un plan perpendiculaire à la direction de vent sont
données dans la figure suivante.

L'action exercée par le vent sur une des faces d'un élément de paroi est considérée comme
normale à cet élément. (NV65 chapIII, 1.14)
Elle est fonction :
 la vitesse du vent.
 la catégorie de la construction et de ses proportions d'ensemble.
 l'emplacement de l'élément considéré dans la construction et de son orientation par rapport
au vent.
 des dimensions de l'élément considéré.
 la forme de la paroi (plane ou courbe) à laquelle appartient l'élément considéré

V.3. La pression dynamique :


1. Pression dynamique de base :

Conformément à la règle I-3,1 de la norme NV65, on doit envisager dans les calculs une
pression dynamique normale et une pression dynamique extrême; le rapport de la seconde à la
première est pris égal à 1,75.
Pour calculer ces pressions on doit utiliser les pressions dynamiques de base. Par convention,
les pressions dynamiques de base normale et extrême sont celles qui s'exercent à une hauteur
de 10 m au-dessus du sol, pour un site normal, sans effet de masque et sur un élément dont la
plus grande dimension est égale à 0,50 m. Ces pressions sont fonction des différentes régions
indiquées selon la répartition de la carte du Maroc :

Région Pression normale de base Pression extrême de base


Région 1 53,5 93,63
Région 2 68 119
Région 3 135 236,25
Tableau n : Pression normal et extrêmes selon la région

Les pressions dynamiques de base retenues pour la région 1 sont : q10 (normal)=53.5daN/m2
et q10 (extrême)=93.63daN/m2

2. Modification des pressions dynamiques de base :


Elle est donnée par la formule : q=q10 Ks Km δ Kh
Avec :
 Ks effet de site
A l'intérieur d'une région à laquelle correspondent des valeurs déterminées par des pressions
dynamiques de base, il convient de tenir compte de la nature du site d'implantation de la
construction. Les valeurs des pressions dynamiques de base normale et extrême doivent être
multipliées par un coefficient de site Ks égal à :
Ks Région 1 Région 2 Région 3

Site protégé 0.8 0.8 0.8

Site normal 1 1 1

Site exposé 1.35 1.3 1.25

Tableau n : Valeurs des coefficients effet de site


Dans le cas de notre projet, note immeuble est implanté près de la mer, donc selon NV65, le
site est considéré comme exposé, soit: Ks=1
 Km effet de masque :
Il y a effet de masque lorsqu'une construction est masquée partiellement ou totalement par
d'autres constructions ayant une grande probabilité de durée. Puisqu’on n’a pas d’effet de
masque pour la construction, on prend : Km=1
 δ effet des dimensions:
Le

coefficient de réduction δ tient compte de la variation de la pression dynamique moyenne du


vent en fonction de la dimension de la surface frappée et de la côte H du point le plus haut de
cette surface.
D’après la figure R-III-2 de la norme NV65, et en considérant la plus grande dimension de
notre structure qui est : A= 39.87m
On trouve : pour Hmax=29.7m<30m la courbe de δ est obtenue sans interpolation linéaire.

On trouve : δ =0,75

NB : Pour les constructions définitives, la totalité des réductions autorisées par l’effet de
masque et l’effet des dimensions ne doit, en aucun cas, dépasser 33% (NV65 chapIII-1,245)
Cette condition est vérifiée, en effet
δxKm=0,75>66%
 Kh effet de la hauteur au-dessus du sol :
Soit qH la pression dynamique agissant à la hauteur H au-dessus du sol exprimée en mètres,
q10 la pression dynamique de base à 10 m de hauteur. Pour H compris entre 0 et 500 m, le
rapport entre qh et q10est défini par la formule :
𝒒𝒉 𝑯 + 𝟏𝟖
= 𝟐, 𝟓
𝒒𝟏𝟎 𝑯 + 𝟔𝟎
Il est à signaler que l’emplacement de notre bâtiment, impose selon la norme NV65 de ne pas
considérer une pression constante entre 0 et 10 m égale à celle régnant à 10 m.

Etage Hauteur Kh δ Qnormale(daN/m 2


Qextreme(daN/m2
RDC 2,8 0,828 0,75 33,22 58,14
Mezzanine 5,5 0,897 0,75 35,99 62,99
Etage 1 8,5 0,967 0,75 38,81 67,92
Etage 2 11,5 1,031 0,75 41,39 72,43
Etage 3 14,5 1,091 0,75 43,76 76,58
Etage 4 17,5 1,145 0,75 45,95 80,42
Etage 5 20,5 1,197 0,75 47,98 83,96
Etage 6 23,5 1,242 0,75 49,86 87,25
Etage 7 26,5 1,286 0,75 51,61 90,32
Etage 8 29,5 1,327 0,75 53,24 93,17
Tableau n : Valeurs des pressions dynamiques

Valeurs max Valeur min


(daN/m2) (daN/m2)
Pression dynamique normale calculée 53,23 35,98
Pression dynamique normale limite 170 30
Pression dynamique extrême calculée 93,17 62,98
Pression dynamique extrême limite 297.5 52.5
Tableau n : Valeurs limites des pressions dynamiques

Ainsi, les pressions dynamiques calculées vérifient les seuils exigés par la norme NV65.
V.4. Action dynamique du vent :
1. Actions parallèles à la direction du vent :
Cas des surcharges normales
Afin de tenir compte de l'effet des actions parallèles à la direction du vent, les pressions
dynamiques normales servant au calcul de l'action d'ensemble, sont multipliées à chaque niveau
par un coefficient de majoration au moins égal à l'unité. Ce coefficient β est donné par la
formule β=θ (1+τξ)
 θ :coefficient global
Le coefficient global dépend du type de construction.
Concerant notre structure, ce coefficient est calculé par la règle suivante :

 0,70 pour Hs≤ 30 m
 0,70 + 0,01 (Hs- 30) pour 30 m≤ Hs≤ 60 m
 1 pour Hs≥60 m
Dans notre cas, on a Hs = 29,5m
 Soit θ=0,7
 τ : coefficient de pulsation

Il est déterminé à chaque niveau considéré en fonction de sa côte H au-dessus du sol


par une échelle fonctionnelle (fig. R-III-4 de la norme NV 65)
 τ

 ξ : coefficient de réponse
Figure R-III-4
Il est donné en fonction de la période T du mode fondamental Coefficient de pulsation
d'oscillation et pour des ouvrages de divers degrés
d'amortissement. (fig. R-III-3 de la norme NV 65).

Calcul de la période fondamental Figure R-III-3


Coefficient de réponse
L'annexe 4 de la norme NV 65 donne des méthodes approchées et
des formules permettant le calcul de la période propre T du monde fondamental d'oscillation
des constructions. Dans notre cas, l’objet d’étude est un immeuble à usage d’habitation avec
un contreventement par voile, donc la période T du mode fondamental s’obtient par la
formule :

𝐇 𝑯
T=0,08x x√
√𝑳𝒙 𝑳𝒙+𝑯
Avec : H : la hauteur totale du bâtiment en mètre.
Lx : la dimension en mètre en plan dans la direction considérée.
L H T ξ
Direction X 40 29,5 0,243s 0,12
Direction Y 34,5 29,5 0,273s 0,18

Tableau n : Valeurs de la période propre et du coefficient de réponse

PH H(m) θ τ βx βy
RDC 2,8 0,7 0,36 0,730 0,745
Mezzanine 5,5 0,7 0,36 0,730 0,745
Etage 1 8,5 0,7 0,36 0,730 0,745
Etage 2 11,5 0,7 0,35 0,729 0,744
Etage 3 14,5 0,7 0,35 0,729 0,744
Etage 4 17,5 0,7 0,34 0,729 0,743
Etage 5 20,5 0,7 0,34 0,729 0,743
Etage 6 23,5 0,7 0,33 0,728 0,742
Etage 7 26,5 0,7 0,33 0,728 0,742
Etage 8 29,5 0,7 0,33 0,728 0,742

Tableau n : Coefficient d’action dynamique

Cas des surcharges extrême

L’effet des actions parallèles à la direction du vent est pris en considération, en multipliant les
pressions dynamiques extrêmes servant au calcul de l'action d'ensemble, par l'expression
(0.5+ θ/2)*β, au moins égale à l'unité où θ et β sont les coefficients définis dans le paragraphe
précédent.
Le tableau suivant donne les valeurs des pressions dynamiques normales et extrêmes en tenant
compte de l’effet dynamique :
Q normale(daN/m2) Q extreme(daN/m2)
PH H(m)
Direction X Direction Y Direction X Direction Y
RDC 2,8 24,25 24,75 42,44 43,31
Mezzanine 5,5 26,27 26,81 45,98 46,92
Etage 1 8,5 28,33 28,91 49,58 50,60
Etage 2 11,5 30,17 30,79 52,80 53,89
Etage 3 14,5 31,90 32,56 55,83 56,98
Etage 4 17,5 33,50 34,14 58,62 59,75
Etage 5 20,5 34,97 35,65 61,21 62,38
Etage 6 23,5 36,30 36,99 63,52 64,74
Etage 7 26,5 37,57 38,29 65,75 67,01
Etage 8 29,5 38,76 39,50 67,83 69,13

Tableau n : Valeurs des pressions de l’action dynamique


D’après ce tableau, on constate que l’action du vent la plus prépondérante est celle de la
direction Y, donc par la suite les calculs se feront pour cette direction.
Le tableau suivant donne les charges surfaciques de la pression dynamique selon la direction
calculée ci-dessus converties en charge linéaires appliquées sur le plancher de chaque étage :

Q normale(daN/m) Q extrême(daN/m)
Direction X Direction Y Direction X Direction Y
144,50 147,47 252,89 258,08
84,99 86,73 148,74 151,79
90,51 92,38 158,41 161,67
95,70 97,67 167,49 170,94
100,49 102,42 175,87 179,25
104,92 106,94 183,62 187,15
108,89 110,98 190,56 194,22
112,71 114,87 197,25 201,04
116,27 118,51 203,49 207,40

Tableau n : Répartition des pressions dynamique linéaires sur les étages

2. Actions perpendiculaires à la direction du vent :


Les tourbillons dits de « Bénard-Karman » qui impriment à la structure des impulsions
latérales alternées, rythmées, dont la fréquence dépend de la vitesse du vent et des propriétés
aérodynamiques de la structure, si sa fréquence est voisine de la fréquence propre de la
structure, cela crée une résonance.

Figure n: Allée de
tourbillons de Karman

Un moyen d'éviter la résonance est d'éviter la formation des tourbillons de Bénard-Karman en


augmentant la rugosité de la structure.
Pour une rugosité suffisamment grande, les tourbillons se formeraient pour une vitesse qui, en
pratique, n'est jamais atteinte.

Cas des surcharges normales (NV65 annexe 8)


La théorie de Karman montre que la période des tourbillons est donnée par : Tk= d/SV
 V étant la vitesse du fluide
 d la largeur du maître-couple
 S un nombre dit nombre de Strouhal, fonction de la rugosité des surfaces, de la forme
de la construction et de la viscosité du fluide
 T étant la période de vibration propre de la construction, il y a résonance lorsque
T = Tk, et par suite Ver= d/ST
L'augmentation de la vitesse du vent diminue la possibilité de mise en résonance. On a donc
admis arbitrairement qu'à partir de la vitesse de 25 m/s, il était inutile de faire un calcul à la
résonance. Le nombre de Strouhal varie pour les prismes à base carrée entre 0,25 et 0,30.
Dans notre cas, quelle que soit la valeur qu’on prend pour S, on a toujours des valeurs très
grandes de Ver. Pour S=0,30

d T Ver(m/s)

Direction X 40 0,243s 548,70

Direction Y 34,5 0,273s 488,40

Tableau n : Vitesse critique de résonance


Puisqu’on a des valeurs de Ver supérieurs à 25 m/s, alors on va négliger les actions
perpendiculaires du vent.
V.5. Action statique du vent :
Dans les constructions fermées, les volumes intérieurs compris entre les parois peuvent être
dans un état de surpression ou de dépression suivant l'orientation des ouvertures par rapport
au vent et leurs importances relatives. Il en résulte sur les faces intérieures des actions dites
actions intérieures.
Les actions extérieures sont caractérisées par un coefficient Ce, les actions intérieures par un
coefficient Ci. Afin de pouvoir estimer ces actions, on doit tout d’abord déterminer les deux
coefficients : le rapport de dimensions λ et le coefficient γ0
1. Rapport de dimensions λ :
λ est le rapport de la hauteur h (toiture comprise) ou de la longueur totale l à la largeur d du
𝐻
maître-couple: λ= 𝑑
2. Coefficient global de trainé Ct :
Le coefficient global de traînée a pour valeur Ct=Cto ; 
Catégorie I : Prismes de trois ou quatre côtés Ct0= 1,3
Le coefficient o est lu sur une échelle fonctionnelle (fig. R-III-10 de la norme NV 65) en
fonction du rapport de dimensions λ.
puisqu’on est dans la catégorie I, alors o=0,9

d H λ Ct
Direction X 40 32,2 0,80 1,17
Direction Y 34,5 32,2 0,93 1,17
3. Coefficient Ce et Ci :
Actions extérieures Ce :
Nous sommes dans le cas de vent normal frappant des
parois verticales et nous rappelons que γ0 = 0,9. Selon les
règles NV65, on a :
Face au vent :
 Ce = + 0.8 (quel que soit γ0)
Face sous le vent :
 Ce = - (1.3 * γ0 – 0.8) = - 0.37
Actions intérieures Ci :
L’immeuble étudié est un bâtiment à usage d’habitation,
donc il peut être considéré comme une construction fermée
c'est-à-dire que μ ≤ 5%. (Commentaire III-1,313 page 68 du
NV 65).
Par suite, les actions intérieures exercées sont
Une surpression :
 Ci = + 0.6 * (1.8 − 1.3 * γ0) = +0.38
Une dépression :
 Ci = − 0.6 * (1.3 γ0 − 0.8) = −0.22 Figure n ; réactions réel
On a donc : et théorique de Ce-Ci
 Ce - Ci=0.8-(-0.38)=1.02 pour les face au vent
 Ce - Ci= (-0.37)-0.22=-0,59 pour les faces sous le
vent
Q normale(daN/m) Q extrême(daN/m)
PH H(m)
Au vent sous le vent Au vent sous le vent
RDC 2,8 70,68 -40,88 123,69 -71,45
Mezzanine 5,5 73,83 -43,31 129,21 -74,73
Etage 1 8,5 88,47 -51,17 154,83 -89,56
Etage 2 11,5 94,22 -54,50 164,90 -95,38
Etage 3 14,5 99,63 -57,63 174,36 -100,85
Etage 4 17,5 104,47 -60,43 182,83 -105,76
Etage 5 20,5 109,08 -63,09 190,89 -110,42
Etage 6 23,5 113,20 -65,48 198,11 -114,59
Etage 7 26,5 117,17 -67,78 205,06 -118,61
Etage 8 29,5 120,88 -69,92 211,55 -122,37
Tableau n : répartition des pressions linéaires finale
V.6. Les sollicitations globales réparties sur les étages :

L'action d'ensemble du vent soufflant dans une direction donnée sur une construction, est la
résultante géométrique R de toutes les actions P sur les différentes parois de la construction, à
l'exclusion des majorations apportées par les actions extérieures locales.
La direction de cette résultante diffère généralement de celle du vent. Pour certains ensembles
elle peut se décomposer :
 Suivant la direction horizontale du vent en
une composante T (traînée) produisant un
effet d'entraînement et de renversement ;
 Suivant une verticale ascendante en une
composante U (portance) produisant un
effet de soulèvement et éventuellement de
renversement.

Dans ce qui suit on va calculer la composante T


afin de pouvoir faire la comparaison avec l’effet du Figure n ; modif
séisme.
On a : T = Ct St qr où :
 St est l'aire de la projection verticale de la construction (maître-couple) normale à la
direction du vent considérée
 qr est la valeur moyenne de la pression dynamique
Le tableau suivant donne les valeurs des forces dynamiques multipliées par le
coefficient de trainée, pour les différentes directions X, Y

T normale (KN) T extrême (KN)


PH H(m) Sx Sy
Tx Ty Tx Ty
RDC 2,8 112 96,6 32,43 27,41 55,61 49,09
Mezzanine 5,5 108 93,2 33,13 28,62 58,01 51,16
Etage 1 8,5 120 103,5 39,77 35,01 69,61 61,27
Etage 2 11,5 120 103,5 42,36 37,29 74,14 65,26
Etage 3 14,5 120 103,5 44,79 39,43 78,39 69,00
Etage 4 17,5 120 103,5 47,03 41,34 82,31 72,35
Etage 5 20,5 120 103,5 49,10 43,17 85,94 75,54
Etage 6 23,5 120 103,5 50,96 44,80 89,18 78,40
Etage 7 26,5 120 103,5 52,75 46,37 92,31 81,15
Etage 8 29,5 120 103,5 54,42 47,84 95,23 83,72

AJOUTER LES COURBES DE MOMENT FLECHISSANT ET EFFORT TRANCHANT…


Tx(KN) exctrême et normale

Etage 8
Etage 7
Etage 6
Etage 5
Etage 4
Etage 3
Etage 2
Etage 1
Mezzanine
RDC

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Tx extrême Tx normale

Moment(KN.m) extrême et normale


Etage 8

Etage 7

Etage 6

Etage 5

Etage 4

Etage 3

Etage 2

Etage 1

Mezzanine

RDC

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800

M extrême M normale
VI. Effet du séisme :
VI.1. Généralités
Dans l’esprit ingénieur, l’objectif principal de l’étude du séisme est la protection des
personnes et des biens. Pour y parvenir, on a recours à la prévention, qui consiste à concevoir
des bâtiments pouvant résister aux secousses telluriques d'intensités inférieures ou égales à
l'intensité nominale fixée par la loi : c’est l’objet de la construction parasismique.

« Dans la pratique, on appelle " parasismique " un ouvrage conçu et réalisé conformément
aux règles parasismiques en vigueur. Cette conformité est généralement interprétée comme
une garantie de résistance aux tremblements de terre. Cependant, cette interprétation ne résiste
pas à l'examen. Bien qu'un niveau suffisant de résistance aux tremblements de terre est
souvent obtenu par l'application des règles parasismiques, des effondrements d'ouvrages ou de
parties d'ouvrages lors d'un séisme violent ne sont pas exclus »
VI.2. Les règles parasismiques :
« Les normes de construction parasismique sont un ensemble de règles de construction à
appliquer aux bâtiments pour qu'ils résistent le mieux possible à un séisme.
Lors d'un tremblement de terre, le sol ondule selon des mouvements verticaux et latéraux. La
construction parasismique a pour principal objectif de prévenir l'effondrement des bâtiments,
notamment en y intégrant un ou des dispositifs destinés à limiter la réponse du bâtiment à
l'oscillation du sol (appuis antisismiques...). La protection des infrastructures peut aussi faire
appel à leur renforcement.
La réduction de l'effet des mouvements du sol sur le bâtiment peut être obtenue de plusieurs
manières :
 Rendre le bâtiment assez " souple " pour que l'énergie
des mouvements du sol ne le
brise pas sous sa propre inertie ;
 Monter le bâtiment sur des amortisseurs qui vont
absorber une partie de l'énergie du
mouvement du sol.
 Une troisième technique est aussi employée depuis
peu : il s'agit de mettre en place un contrepoids au sommet du
bâtiment, qui va se déplacer en réponse aux mouvements du
sol de sorte que le centre d'inertie du couple (bâtiment,
contrepoids) ne bouge pas
lorsque le sol tremble.

Le Règlement Parasismique Marocain : Figure n ; modif

Figure n ; zonage sismique du


Maroc

Ayant comme objectif la protection des personnes et des biens


matériels,
Le RPS définit une méthode d’évaluation de l’action
sismique et des critères à suivre lors du calcul et du
dimensionnement des bâtiments, afin qu’ils puissent résister
aux secousses terrestres qui les sollicitent aux niveaux des
fondations. . Pour simplifier le calcul des charges sismiques et uniformiser les exigences de
dimensionnement des structures, le règlement divise le territoire marocain en trois zones
présentant pratiquement le même risque sismique pour une probabilité d’apparition de 10% en
50 ans.

VI.3. Paramètres sismiques du projet :


Le tableau ci-dessous résume les différents paramètres sismiques dont le détail est présenté en
annexe N:
Classe du bâtiment Classe II
Coefficient de priorité I I=1
Coefficient d’accélération A A=0,08
Niveau de ductilité ND1
Coefficient de comportement 2
Amortissement 5%
Zonage Zone 2
Coefficient du site S S=1,2
Coefficient de masse partiale 0,2

Tableau n : paramètres sismiques de la structure

VI.4. Vérification de régularité :


D’après l’article 6.2.1.2 p30 du RPS 2000 l’approche statique équivalente, est
requise dans les conditions suivantes :
 Le bâtiment doit être régulier conformément aux critères définis dans l’article 4.3.1.
 La hauteur du bâtiment n’excède pas 60 m et sa période fondamentale ne dépasse pas
2 secondes.

1.Régularité en plan :

1). « La structure doit présenter une forme en plan simple, et une distribution de masse et de
rigidité sensiblement symétrique vis à vis de deux directions orthogonales au moins, le long
desquelles sont orientés les éléments structuraux. »
Cette condition peut être considérée vérifiée pour notre structure, qui, malgré les courbures des
balcons, a une forme plus ou moins rectangulaire avec une symétrie par rapport à la diagonale.

2). « En présence de parties saillantes ou rentrantes leurs dimensions ne doivent pas dépasser
0.25 fois la dimension du côté correspondant. »
On a: 0,25*L=8,25 < a=4,7+4,8m=9,5 (Avec L=33m)

Figure n ; Plan archi de


l’étage courant
Condition non vérifiée

3). « A chaque niveau, la distance entre le centre de masse et le centre de rigidité, mesurée
perpendiculairement à la direction de l’action sismique, ne doit pas dépasser 0.20 fois la racine
carrée du rapport de la raideur de torsion sur la raideur de translation. »
Condition n°1 : 𝑒𝑥 ≤ 0.2𝑟𝑥
Condition n°2 : 𝑒𝑦 ≤ 0.2𝑟𝑦
𝐫𝐚𝐢𝐝𝐞𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧
r2=
𝒓𝒂𝒊𝒅𝒆𝒖𝒓 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
ex et ey étant respectivement la distance entre le centre de masse et le centre de torsion selon
les deux directions sismiques x et y (voir l’article 4.3.1.1 Critères de régularité) [5].
D’après les résultats obtenus par le logiciel robot, nous concluons alors que le critère
4.3.1.1.1(c) du RPS 2000 [5], n’est pas vérifié. (Voir l’annexe !!!!!!!!!!!
Centre de torsion Centre de masse
X Y X Y ex ey rx ry
301124 177849 301125 177846 0,83 2,83 à calculer à calculer

4). « L’élancement (grand coté L/petit côté B) ne doit pas dépasser la valeur 3,5 »
On a : L = grand côté= 40 m
B = petit côté = 34 m
Donc L/B =1,17≤3,5
Condition vérifié

2.Régularité en élévation :
1). « La distribution de la rigidité et de la masse doit être sensiblement régulière le long de la
hauteur. Les variations de la rigidité et de la masse entre deux étages successifs ne doivent pas
dépasser respectivement 30 % et 15 %. »
∑ Ix(i)−∑ Ix(i+1)
 ∑ 𝐼𝑥(𝑖)
≤ 30%
∑ Iy(i)−∑ Iy(i+1)
 ∑ 𝐼𝑦(𝑖)
≤ 30%
𝑚(𝑖)−𝑚(𝑖+1)
 ≤ 15%
𝑚(𝑖)

Etage M(Kg) Ix(Kg.m2) Iy(Kg.m2) Max(30%) Max(30%) Max(15%)


RDC 713998,41 46294300,3 67901783,4 -2% 0% 0%
Etage 1 988170,85 116209777 96724439 -1% 14% 4%
Etage 2 950091,95 117611020 83259930 -1% -1% -2%
Etage 3 967643,12 118510518 84312094,3 0% 0% 1%
Etage 4 959143,17 118924898 84344307,6 10% 4% 4%
Etage 5 922885,8 106913075 81181823,4 7% 4% 2%
Etage 6 901167,55 99251279,5 78172221,5 3% 0% 1%
Etage 7 892684,64 96555913,4 77955056,2 0% 0% 0%
Etage 8 892684,64 96555906,9 77955056,2 14% 12% 12%
Terrasse 786011,23 83366538,4 68417521,6

Tableau n : Vérification des masses et rigidités selon les étages

2). «Dans le cas d’un rétrécissement graduel en élévation, le retrait à chaque niveau ne doit
pas dépasser 0.15 fois la dimension en plan du niveau précédent sans que le retrait global ne
dépasse 25% de la dimension en plan au niveau du sol».

Rétrécissement (m) Ratio inter-étage Ratio générale


RDC Etage 3 2,2 6%
Etage 3 5 1,53 4%
18%
Etage 5 6 1,56 4%
Etage 6 8 2,38 6%

Condition vérifiée.
Figure n : Coupe en
élévation

3). « Dans le cas d’un élargissement graduel sur la hauteur, la saillie ne doit pas dépasser 10%
de la dimension en plan du niveau précédent sans que le débordement global ne dépasse 25%
de la dimension en plan au niveau du sol. »
Notre bâtiment ne présente pas d’élargissement en élévation.

4). « Pour les bâtiments dont la hauteur totale ne dépasse pas 12 m ; les pourcentages relatifs à
la configuration peuvent être ramené s à 40%. »
La structure a une hauteur qui dépasse 12m, elle ne fait donc pas partie de la catégorie mentionnée
dans l’article.
Conclusion
Type de vérification Vérification
Forme en plan Forme de la structure Vérifié
Les parties saillantes Non vérifié
Distance entre le centre de Vérifié
masse et le centre de rigidité
L’élancement Vérifié
Forme en élévation Distribution de la rigidité et Vérifié
de la masse
Rétrécissement graduel en Vérifié
Elévation
Elargissement graduel sur la Vérifié
Hauteur
Tableau n : Tableau récapitulatif de vérification de régularité

Nous concluons alors que le critère 4.3.1.1 du RPS 2000 n’est pas vérifié [5].
Donc le bâtiment ne remplit pas les conditions de régularité en élévation donné par le RPS
4. Nécessite d’une approche dynamique :
« Le calcul des actions sismiques peut être mené par deux approches distinctes : Une
approche dite statique équivalente et une approche dynamique. L’approche statique
équivalente a comme principe de base de substituer aux efforts dynamiques développés dans
une structure par le mouvement sismique du sol, des sollicitations statiques calculées à partir
d’un système de forces, dans la direction du séisme, et dont les effets sont censés équivaloir à
ceux de l’action sismique » .
L’approche statique équivalente, adoptée par le règlement RPS 2000, est requise dans les
conditions suivantes :
a) Le bâtiment doit être régulier conformément aux critères définis dans l’article 4.3.1.
b) La hauteur du bâtiment n’excède pas 60 m et sa période fondamentale ne dépasse pas 2
secondes.

L’approche dynamique peut être basée sur :


La réponse maximale de la structure au moyen de spectres de réponse adaptés au site
de la construction.
Un calcul direct en fonction du temps par l’utilisation d’accélérogrammes adaptés au
site de la construction.

Si les conditions de régularité ou de hauteur d’une structure, exigées par l’approche statique
équivalente ne sont pas satisfaites, il est admis d’utiliser une approche dynamique pour
l’analyse de l’action sismique. Puisque l’un des deux principaux critères cités ci haut n’est pas
vérifié, une analyse modale s’avère nécessaire. Il a donc fallu rechercher les effets maximaux
d’un séisme, à l’aide du logiciel ROBOT, sur notre structure.

a. Hypothèses de calcul de l’analyse modale :


 Un spectre de réponse caractérise la sollicitation sismique ;
 Une structure est supposée à comportement élastique ce qui permet le calcul des
Modes propres ;
 Le comportement de la structure pour ces fréquences de résonnance est appelé mode
de vibration ;
 Le comportement global est considéré comme la somme des contributions des
différents modes ;

Le calcul des modes propres doit être poussé de façon à satisfaire les deux conditions
suivantes:
 Atteindre la fréquence maximale de 33 Hz dite « fréquence de coupure » dans
chaque direction d’excitation ;
 Solliciter 90% de la masse M totale du système dans chaque direction
d’excitation.
Pour un séisme donné, la réponse globale de la structure n’est constituée que de quelques
modes principaux. Ces modes principaux sont retenus en fonction des masses modales
effectives. La masse modale étant pour un mode donné la masse effective dans la direction du
séisme étudié. Les réponses modales (déplacements et efforts maximaux) calculés pour les
différents modes retenus sont ensuite combinés de façon à restituer l’ensemble des effets du
séisme réel. La méthode de combinaison dans ce calcul est la CQC (combinaison quadratique
complète).
Il est important de noter que pour considérer qu’une structure est très bien conçue, les deux
premiers modes, qui sont les plus prépondérants, sont tenus d’être des modes de flexion, c’est-
à-dire que la masse participante selon l’une des deux directions doit être grande par rapport à
l’autre (plus que 50% pour une direction et le même pourcentage pour l’autre dans l’autre
mode). De plus, généralement le 3ème mode est un mode de torsion qui présente un certain
couplage des deux directions mais avec une participation modale très faible.

b. Résultat de l’analyse modale :

Mode Fréquence Période (s) Masses Masses Masse Masse


Cumulées Cumulées Modale Modale
UX UY UX [%] UY [%]
[%] [%]
1 0,6 1,72 30,74 0,08 35,74 0,08
2 0,65 1,54 30,82 29,91 0,08 34,84
3 0,86 1,16 30,87 29,91 0,05 0
4 1,08 0,93 31,99 44,34 1,11 14,42
5 1,17 0,85 32,95 61,81 0,96 17,47
6 1,91 0,52 64,88 61,82 31,93 0,01
…. … … … … … …
52 21,69 0,05 90,68 89,32 0,71 0,19
53 21,77 0,05 90,7 89,32 0,02 0
54 22,06 0,05 90,71 90,01 0 0,68

Remarque
1. Ce model représente une période fondamentale de T=1,72s
2. Le 1er et 2ème mode sont des modes transitoires de flexion
3. Le 3ème mode représente un mode de rotation
4. On doit retenir les modes pour atteindre les 90% de participation de masse pour
une fréquence de Hz qui ne dépasse pas 33Hz (PS92 article 6.6.2.2)
Néanmoins l’écart de participation de masse entre les deux directions Ux et Uy dans les deux
premiers modes n’est pas très important.
Ceci est principalement causé par la présence de deux blocs de bâtiment distinct séparés par
un joint de dilatation.
En effet ces deux blocs ont un comportement modale très différents, ce dernier est dû à
l’utilisation de deux systèmes différents de contreventement(le bloc A comme étant une
structure mixte et le bloc B qui contient un noyau central de contreventement.
Bloc A Bloc B

Mode 1 T=1,72s Mode T=1,54s

Mode 3 T=1,16s

En réalisant une modélisation du bloc B (contreventement par noyau) on retient les résultats
suivants :
Mode Fréquence Période (s) Masses Masses Masse Masse
Cumulées Cumulées Modale Modale
UX UY UX [%] UY [%]
[%] [%]
1 0,6 1,72 30,74 0,08 35,74 0,08
2 0,65 1,54 30,82 29,91 0,08 34,84
3 0,86 1,16 30,87 29,91 0,05 0
La présence de ce mode de torsion avec la plus grande période pourrait signifier que notre
structure est plus souple à la torsion qu’à la translation, cependant, le pourcentage de masse
participant à la torsion reste négligeable.

L’hypothèse qu’on peut faire est que la participation du


noyau central dans le contreventement de la structure
engendre une torsion pure prépondérante.
Le noyau d’une structure de hauteur considérable
(composé essentiellement de cages d’ascenseurs) est
l’élément qui résiste mieux aux efforts horizontaux et ceux
de l’inertie. Ce noyau contient une multitude de voiles
connectés formant des sections ouvertes. Ce qui engendre
un moment d’inertie inévitablement grand. C’est pour
cette raison que le noyau peut à lui seul supporter toutes
les charges latérales.

Toutefois, dans le cas de la torsion, le noyau joue un rôle


très important. En effet, la présence des ouvertures dans le
noyau engendre une rotation importante en haut du noyau
tandis que les fondations restent à leurs places, causant la
torsion du bâtiment
Figure n ; Torsion du
noyau central
V. Comparaison et vérification

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