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CHAPITRE I
DESCRIPTION ARCHITECTURALE ET
CONCEPTION STRUCTURELLE
I. INTRODUCTION:
Dans ce chapitre, on se propose dans un premier moment l’architecture du projet afin
d’éclaircir la fonctionnalité et la répartition des différents espaces adoptés, puis on va
présenter dans un second moment la conception structurelle du projet ainsi que les difficultés
rencontrées.
Le choix de la disposition des poutres est réalisé pour qu’elles soient incorporées dans
les cloisons et les murs, ceci tout en choisissant le sens des nervures le plus adapté,
l’emplacement adéquat des poteaux afin d’éviter les grandes portées et les retombées
excessives dans les poutres. Cependant dans certains cas, vu la complexité
architecturale et pour respecter l’aspect esthétique on peut passer sous-silence des
retombées importantes.
Ceci est envisageable surtout dans le sous-sol pour assurer la circulation et la
disposition des véhicules ainsi que dans les étages vu la grande surface des salons.
Le choix du type de plancher dépend de plusieurs facteurs qui sont liés essentiellement
aux longueurs des travées. Aussi ce choix peut-t-il être imposé par des critères
d’isolation acoustique ou de sécurité d’incendie.
Le choix des éléments qui ont pour rôle de rigidifier et éviter ou diminuer les
déplacements horizontaux de la structure à savoir les raidisseurs sensés lier les
différents éléments de la super structure et les longrines qui servent à attacher les
semelles.
Le choix du type de fondation est fait en se basant sur les données géotechniques
fournies par le bureau d’études qui préconise un σsol= 0.2 MPa et recommande une
fondation superficielle. On alors prévoit des semelles isolées sous les poteaux et des
semelles filantes sous les murs voiles.
2. Difficultés rencontrées
Ce projet est marqué par sa complexité architecturale. Dans cette partie, on se propose
de présenter les difficultés rencontrées et par voie de conséquence les solutions adoptées.
Le sous-sol est plus étendu que le rez-de-chaussée. Cette superficie augmente
considérablement le nombre des poteaux naissants et limite les possibilités de choix
des éléments de contreventement qui est, dans notre cas, restreint à la cage d’ascenseur
et la cage d’escalier, seules parties communes avec la superstructure sur la totalité de
sa hauteur. La principale difficulté rencontrée lors de la conception du sous-sol est
l’implantation des poteaux du rez-de-chaussée. On envisage comme solutions:
Les poutres en biais
Les voiles porteurs
La modification de la disposition des véhicules tout en respectant les largeurs
minimales de la voie de circulation et le nombre d’emplacements réservé aux
véhicules.
Fig.1 : le bloc 1
Les portes à faux importants dans différents blocs. Les solutions proposées sont des
dalles pleines ou des planchers en corps creux à alvéoles supérieures supprimées.
La façade principale est marquée par une porte à faux important au niveau du plancher
haut du rez-de-chaussée (2,11m). Un mur incliné débutant du 2éme étage et allant
jusqu’au 8éme, augmente considérablement la longueur du porte-à-faux pour atteindre
3,51m au plancher terrasse. Pour les 4 premiers étages, on opte pour la solution dalle
pleine. Pour les 4 derniers, on raidit les déformées par des tirant suspendus. Ils ont
pour fonction de transmettre les charges aux poutres en allège du plancher terrasse.
CHAPITRE2 :
o La limite d’élasticité :
f e 400MPa
o Le module d’élasticité :
Es 2.105 MPa
o Le coefficient de fissuration :
1, 6
o Le coefficient de scellement :
S 1,5
Les aciers ronds lisses de nuance FeE235 sont dotés des caractéristiques suivantes :
o La limite d’élasticité:
f e 235MPa
o Le coefficient de fissuration :
1
o Le coefficient de scellement :
S 1
Pour les deux types d’acier, Le coefficient partiel de sécurité des aciers est :
s 1,15
II. HYPOTHESES DE CALCUL:
1. Dimensionnement et ferraillage des éléments de la superstructure
4. Tenue au feu :
Pour un parking, la tenue au feu est de deux heures.
CHAPITRE3 :
I. CHARGES PERMANENTES
Ce sont les charges qui ne varient pas au cours du temps. Elles sont généralement
constituées par le poids propre du plancher, des cloisons et des revêtements divers.
1. Plancher en corps creux
Le plancher en corps creux est le plus répandu dans les bâtiments à usage d’habitation
puisqu’il présente beaucoup d’avantages par rapport aux autres types de plancher, surtout sur
le plan économique et la facilité de sa mise en œuvre.
Ce type de plancher se compose de trois parties :
Nervures : ce sont les éléments porteurs du plancher, reposant de part et d’autre sur
des poutres. Elles sont coulées sur place et leurs dimensions sont liées à celles du
corps creux.
Chape de béton : (ou dalle de compression), elle transmet aux nervures les charges
qui lui sont appliquées.
Corps creux : C’est un coffrage perdu pour les nervures, ils permettent
d’augmenter la qualité d’isolation du plancher.
Protection d'étancheité
Enduit de planeité
Multicouches
Asphalte
Forme de pente
Corps creux
Carrelage
Mortier de pose
Couche de sable
Corps creux
Eduit intérieur
CHAPITRE4 :
I. INTRODUCTION:
La conception d’un plancher en corps creux repose sur l’utilisation des nervures. La
dalle de compression et la géométrie de l’hourdis font que la nervure soit de section en Té.
Suivant sa conception, une nervure est dimensionnée comme une poutre continue ou
isostatique sollicitée à la flexion simple.
II. PRE-DIMENSIONNEMENT
1. Choix de la méthode
Les charges d’exploitation sont modérées :
q =1,50 KN/m² ≤ 2×g = 11,2KN/m².
q =1,50 KN/m² ≤ 5KN/m².
La fissuration ne compromet pas la tenue des revêtements ni celle des cloisons.
La nervure a une même inertie dans les différentes travées.
Absence des forces concentrées.
li li
Les portées vérifient : 0,8 1, 25 et 0,8 1, 25
li 1 li 1
o q
gq
A l’ELU on a
o Mtu1 = 4,19 KN.m
o Mw = 0,996KN.m
o Me = 3,384KN.m
o M0u1 =6,64KN.m
0.996 + 3.384
4.19 + = 6.367 𝐾𝑁. 𝑚 ≤ 1.06 × 6.64 = 7.4 𝐾𝑁. 𝑚
2
L’inégalité n’est pas vérifiée on fixe :
𝑀𝑤 + 𝑀𝑒
𝑀𝑡𝑢 + ≥ 7.04 𝐾𝑁. 𝑚
2
(𝑀𝑤 + 𝑀𝑒 ) 0.996 + 3.385
⇒ 𝑀𝑡 ≥ 7.04 − = 7.04 − = 4.85𝐾𝑁. 𝑚
2 2
Alors on prend 𝑀𝑡𝑢 = 4.85 𝐾𝑁. 𝑚
A l’ELS on a
o Mtser 1 = 3,03 KN.m
o Mw = 0,721KN.m
o Me = 2,45 KN.m
1
o 𝑀0𝑠𝑒𝑟 = 6,64𝐾𝑁. 𝑚
0.721 + 2.45
3.03 + = 4.62 𝐾𝑁. 𝑚 ≤ 1.06 × 4.8 = 5.09 𝐾𝑁. 𝑚
2
L’inégalité n’est pas vérifiée, on procède de la même manière et on obtient
𝑀𝑡𝑠𝑒𝑟 = 3.5 𝐾𝑁. 𝑚
Travée « i » 1 2 3
ELU 4,85 3,6 6,58
M t ( KN .m)
ELS 3,5 2,61 4,77
Pu .l1 3, 237 4, 05
V01 2 2
6,55KN
V Pu .l2 3, 237 4, 09 6, 62 KN
Avec : 02 2 2 Efforts tranchants isostatiques
P .l 3, 237 4, 7
V03 u 3 7, 61KN
2 2
Appui 1 2 3 4
Effort gauche 0 -7,21 -7,28 -7,6
tranchant(KN) Droite 6,55 7,28 8,36 0
Tab4 : Efforts tranchant sur appuis
6. Tableau récapitulatif des sollicitations
Le tableau ci-dessous résume les sollicitations maximales dues aux charges appliquées
sur la nervure :
V. FERRAILLAGE DE LA NERVURE
La fissuration étant peu préjudiciable, on va procéder par un dimensionnement de la
section à L’ELU, puis une vérification à L’ELS, ainsi que la justification de la condition de
non fragilité.
On détaillera le calcul pour la première travée, et la procédure sera la même pour les
autres travées ainsi que pour les appuis. L’ensemble des résultats sera récapitulé dans le
tableau 5.
1. Armatures longitudinales :
i. Dimensionnement à l’ELU:
bh02
f (h0 ) 15. Asc .(h0 d ) 15. Ast .(d h0 )
2
0, 33 0, 05²
f (h0 ) 15 0, 78 104.(0,185 0, 05) 0, 000255 0
2
Donc, la section en T se comporte comme une section rectangulaire (b×h).
Y1 est la solution de l’équation :
y1 15. Asc 15. Ast . y1 15. Asc .d '15. Ast .d 0
b 2
2
0,33 2
y1 15 0,78 104. y1 15 0,78 104 0,185 0
2
Y1=0,033m< h0=0,05m
by 3
I SRH 1 15. Ast .(d y1 )² 15. Asc .( y1 d ')²
AN 3
0, 33 0, 0333
I SRH 15 0, 78 10-4 (0,185 0, 033)² 3, 0985 10-5 m 4
AN 3
M ser 3, 5 103
bc . y1 0, 033 3, 73MPa
I SRH / AN 3, 0985 105
bc = 3,73 MPa < bc 0, 6 25 15MPa (Vérifiée)
v h v ' 0,143m
Section de calcul
(7×21) (7 ×21) (7 ×21) (7×21) (33×21) (33×21) (33×21)
(cm²)
μ 0,029 0,1 0,132 0,039 0,03 0,022 0,041
Asc (cm²) 0 0 0 0 0 0 0
Dimensionnement
Avec
o At : la section des armatures transversales
o St : l’espacement des armatures transversales
o k = 1(flexion simple, sans reprise de bétonnage, FPP)
o γs = 1,15 ; fet = 235 MPa ; α = 90° (cadre droit)
o Vured : effort tranchant réduit
Vured = Vu - Pu (5h/6)
Vured = 8.36 10-3 – 3,237 10-3 (5×0.21/6) = 7.79 10-3 MN
o τured : contrainte tangentielle réduite
τured = Vured/ (b0d) = 7,79 10-3 /(0,07*0,185) = 0,602 MPa
Donc :
𝐴𝑡 𝐴𝑡
=( ) = 1.19 × 10−4 𝑚²/𝑚
𝑆𝑡0 𝑆𝑡 𝑚𝑖𝑛
v. Diamètre minimal
Le diamètre des aciers transversaux ϕt doit vérifier :
ø 𝑚𝑎𝑥 + ø 𝑚𝑖𝑛 ℎ 𝑏0
ϕt ≤ Min { ; ; }
2 35 10
10 + 12 210 70
ϕt ≤ Min { ; ; } = Min{11; 6; 7} = 6𝑚𝑚
2 35 10
Soit ϕt = 6𝑚𝑚
L’espacement initial St0 est défini par :
𝐴𝑡
= 1.19 × 10−4 𝑚²/𝑚
𝑆𝑡0
Or 𝐴𝑡 : est un étrier Ø6 donc 𝐴𝑡 = 0.56 cm². Alors
𝐴𝑡
𝑆𝑡0 = = 0.47 𝑚
1.19 × 10−4
Or 7cm ≤ St ≤ 16cm : donc on choisit un espacement St =16cm constant tout au long
de la nervure. La première nappe sera disposée à St/2, soit 8 cm.
2 × max(|Vmax
UD
|; |Vmax
UG
|) 2 × 8,36 × 10−3 0,8 × 25
𝜎𝑏 = = = 1,365MPa ≤ = 13,33𝑀𝑃𝑎
a × b0 0,175 × 0,07 1,5
La condition de non écrasement du béton est vérifiée.
|Mu | 3,385×10−3
|VuG | − 7,28 × 10−3 −
Z 0,9×0,185
AgG ≥ = × 104 = −3,75𝑐𝑚² ≤ 0
fsu 347,8
|Mu | 3,385×10−3
|𝑉𝑢𝐷 | − 7,21 × 10−3 −
Z 0,9×0,185
𝐴𝑔𝐷 ≥ = × 104 = −3,77 𝑐𝑚² ≤ 0
𝑓𝑠𝑢 347,8
En principe dans ce cas on n’est pas obligé de prolonger les armatures, mais il est de
bonne construction de prolonger les armatures inférieures au-delà de l’appui de part et
d’autre.
b−b0 33−7
o b1 = = = 13cm
2 2
o 𝜏̅̅̅
𝑢 = 3,33 𝑀𝑃𝑎
Donc
2. Armatures de couture 𝐀 𝐜
Ac τtable − 0,3ft28
≥ × h0 × 1,15 = −0,568 10−3 m² < 0
St fet
On n’aura pas besoin d’acier pour la jonction puisque le béton seul assure cette
fonction. Il suffit de prévoir un Ø6 tous les 33 cm.
h 1 . Mt
l
10 M 0
A 4, 2
b0 d fe
Avec :
o M0 : Moment de la travée de référence
o Mt : Moment maximal en travée
o A : Section d’acier tendu en en travée
𝑉2 = ℎ − 𝑉1
0,05𝑓𝑡28
𝜆𝑡 = 𝑏
𝜌 (2 + 3 𝑏0 )
𝐴
𝜌=𝑏 ;
0𝑑
1,75ft28
𝜇 = 𝑚𝑎𝑥 (1 − 4ρσ ; 0) ;
s +ft28
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠 = 15 × (𝑑 − 𝑦1 )
𝐼𝑆𝑅𝐻/𝐴𝑁
3
𝐸𝑖 = 11000 √𝑓𝑐28
CHAPITRE5 :
3. Pré dimensionnement
Travée « i »
Mou (KN.m) 54,7 84,1 136,25
Soit h=35cm
poutre :
Chaque combinaison est faite dans le but d’obtenir le chargement le plus défavorable
pour obtenir la sollicitation maximale qui sera ensuite adoptée pour le dimensionnement.
Le 1er cas de chargement (CCC) nous donne les moments maximaux sur appuis.
Le 2ème et le 3ème cas de chargement (CDC et DCD) nous donnent les moments
maximaux et minimaux sur travées.
Le 2ème cas de chargement (CDC) nous donne, quant à lui, les efforts tranchants
maximaux dans les appuis de rive, et enfin le 4ème et le 5ème cas de chargement (CCD
et DCC) pour les appuis intermédiaires.
Remarque :
Pour les 3 premiers cas de chargement, on utilise deux de combinaisons de charge à
L’ELU:
(1,35 G+1,5 Q)
(G+1,5 Q)
Pour les 2 derniers cas de chargement, on introduit seulement la combinaison de charge
(1,35 G+1,5 Q).
A l’ELS et pour tous les cas de chargements, on utilise la combinaison de charge (G+Q).
3. Moments fléchissant
ELU
Travée 1 Appui 2 Travée 2 Appui 3 Travée 3
L' (m)
3,25 3,224 4,72
Combinaisons Kw 0 0,157
Ke 0,164 0
qu (KN/m) 40,92 40,92 48,421
Pu (KN) 0 12,731 0
Mq (KN.m) -50,445 -95,713
(1,35G+1,5Q)
Mpw (KN.m) 0 -2,621
Mpe (KN.m) -3,342 0
|Mtot|(KN.m) -53,787 -98,334
qu (KN/m) 32,534 32,534 38,535
Pu (KN) 0 9,43 0
Mq (KN.m) -40,107 -76,156
(G+1,5Q)
Mpw (KN.m) 0 -1,942
Mpe (KN.m) -2,476 0
|Mtot|(KN.m) -42,573 -78,098
Tab1. Moments maximaux sur appuis donnés par la combinaison (CCC) à L’ELU.
x x
M ( x) 0 ( x) Mw.(1 ) Me.
li li
Avec :
o 0 ( x) : Moment fléchissant de la travée de référence :
Pour une travée supportant une charge répartie q et une charge concentrée F :
q.x li a
2 .(li x) F . l .x pour x a
0 ( x ) i
l
q.x .(l x) F . i a .x F .( x a ) pour x a
2 i li
CDC
2 48,644 1,875 58,342 7,444
3 97,760 2,773 94,760 66,509
1 31,636 1,169 29,147 16,378
DCD
Travée i Mt(x)(KN.m)
1 32,472
ELU 2 30,871
3 91,905
1 23,411
ELS 2 21,948
3 66,509
Travée i Mt(x)(KN.m)
1 15,758
ELU 2 4,369
3 50,682
1 16,378
ELS 2 7,444
3 51,255
Tab6. Moment minimaux en travées
Avec : V0e et V0w sont les valeurs absolues des efforts tranchants à droite et à gauche sur
l’appui « i » des travées de référence.
L’expression de l’effort tranchant dans une travée isostatique est donnée par :
Pour une travée supportant une charge répartie et une charge concentrée :
li li a
q.( 2 x) F . l pour x < a
V0 ( x)
i
l
q.( i x) F . a
pour x a
2 li
l
V0 ( x) q.( i x)
2
Cas de 1 2 3 4
chargement Appui « i » D G D G D G
𝑽𝒎𝒂𝒙
𝟎𝒖 (𝑲𝑵) 66,49 -66,49 88,96 -88,68 89,99 -89,99
CCD
𝑽𝒎𝒂𝒙
𝒖 (𝑲𝑵) 49,94 -83,04 81,88 -95,75 107,43 -72,55
𝑽𝒎𝒂𝒙
𝟎𝒖 (𝑲𝑵) 52,56 -52,56 88,96 -88,68 114,27 -114,27
DCC
𝑽𝒎𝒂𝒙
𝒖 (𝑲𝑵) 37,66 -67,47 76,58 -101,06 135,11 -93,44
La force concentrée est presque au milieu de la travée donc elle n’induit pas un effort
tranchant au droit de son appui.
III. FERAILLAGE
1. Armatures longitudinales
A titre indicatif, on détaille le calcul pour la 3ème travée, et pour les autres travées un
calcul identique est conduit. Tous les résultats seront résumés dans le tableau Tab.8.
La fissuration étant peu préjudiciable, on procède par un dimensionnement à l’ELU,
ensuite une vérification à l’ELS, ainsi qu’une vérification de la condition de non fragilité.
i. Armatures longitudinales en travées
Mu =91,905 10−3 MN.m
Mu 91,905 103
µ 0, 211 L 0,39
b d 2 fbu 0,3 (0,32) 2 14,17
2
Alors la section sera dépourvue d’armatures comprimées A sc = 0 cm
1, 25 1 1 2µ 1, 25 1 1 2 0,075 0,3
Mu 91,905 103
Ast 9,383cm2
Z f su 0, 282 347,8 104
Ms = 66,509 KN.m.
b 2
y1 15. Asc 15. Ast . y1 15. Asc .d ' 15. Ast .d 0 Y1=0,139 m
2
by 3
I SRH 1 15. Ast .(d y1 )2 15. Asc .( y1 d ')² 0,002282 m 4 .
AN 3
M ser 66,509 103
bc . y1 0,139 4, 016MPa
I SRH / AN 0, 002282
bc = 4,016 MPa < bc 15MPa (Vérifiée)
Travée « i » 1 2 3
Mu (KN.m) 32,472 30,871 91,905
Μ 0,075 0,071 0,211
Dimensionnement à l’ELU
Appui « i » 1 2 3 4
Mu (KN.m) --------- -53,787 -98,334 ---------
Dimensionnement à l’ELU Μ --------- 0,124 0,226 ---------
μl (fe=400MPa) --------- 0,39 0,39 ---------
Asc (cm²) --------- 0 0 ---------
Α --------- 0,165 0,324 ---------
yu (m) --------- 0,053 0,104 ---------
Z (m) --------- 0,299 0,278 ---------
Ast théorique (cm²) --------- 5,175 10,153 ---------
Amin (cm²) --------- 1,14 1,14 ---------
--------- 4HA14 4HA14+4HA12 ---------
Ast Réelle (cm²)
--------- 6,15 10,67 ---------
vérification à L'ELS
Pour les travées soumises uniquement à des charges réparties (travées de rive) :
5
Vuréd Vumax ( .h.qu )
6
Pour la travée soumise à une charge concentrée (travée intermédiaire) :
3.h 5
a 1,97m 0,525m Puréd Pu , Alors : Vuréd Vumax ( .h.qu )
2 6
Avec :
a : La position de la force concentrée par rapport à l’appui le plus voisin
1 2 3 4
Appui « i »
D G D G D G
qu (KN/m) 40,92 40,92 40,92 40,92 48,421 48,421
𝑽𝒎𝒂𝒙
𝒖 (𝑲𝑵) 49,94 -83,04 81,88 -101,06 135,11 -93,44
𝑽𝒓𝒆𝒅
𝒖 (𝑲𝑵) 38,01 71,11 69,95 89,13 120,99 79,32
Tab10. Tableau des efforts tranchants réduits
Vumax 135,11103
u 1, 41MPa u 3, 33 MPa
b0 d 0,3 0,32
ℎ 𝑏0
ϕt ≤ Min {ϕ𝑙𝑚𝑖𝑛 ; ; } = Min{10 ; 10; 30}
35 10
vi. Ferraillage
Pour les travées soumises à des charges réparties et à des forces concentrées:
A partir de la règle de couture, on détermine l’espacement initial S t 0 au droit de l’appui en
assurant : 7cm S t 0 S t ; cette règle est donnée par :
Travée N°2:
At At
5,11cm² m
St 0 St min
At At
On prend 5,11cm² ce qui donne 𝑆𝑡0 = 33𝑐𝑚 > 𝑆̅𝑡 = 29𝑐𝑚
St 0 St min m
Alors l’espacement tout au long de cette travée sera régulier et constant de 29cm. Le premier
espacement est à disposer à
𝑆𝑡0
= 14𝑐𝑚
2
Remarque :
On utilise la suite des espacements de Caquot car la travée est uniformément chargée
Travée N° 1 :
max 71,11KN
Vuréd
Vuréd 71,11103
uréd 0,741MPa
b0.d 0,3 0,32
At 0,345
.(0,741 0,63) 1,81104 m² m 1,81cm² m
St 0 0,9 235
At At
5,11104 cm² m
St 0 St 0 min
At At
On prend 5,11cm² ce qui donne 𝑆𝑡0 = 33𝑐𝑚 > 𝑆̅𝑡 = 29𝑐𝑚
St 0 St min m
De même, l’espacement sera régulier et constant de 29cm sur toute la travée avec un premier
espacement de 14cm.
Travée N° 3 :
Vurédmax 120,99 KN
Vuréd 120,99 103
uréd 1,26MPa
b0.d 0,3 0,32
At 0,345
.(1,26 0,63) 10,28 104 m² m 10,28 cm² m
St 0 0,9 235
At At
5,11104 cm² m
St 0 S
t 0 min
At 1,69 104
St 0 0,16m
10,28 104 10,28 104
Soit St0 = 16 cm. ⇒ 7𝑐𝑚 ≤ 𝑆t0 ≤ 𝑆̅t = 29𝑐𝑚
Les armatures transversales du demi travée droite sont alors réparties comme suit:
8/2x16/2x20/5x25/20. Puis on procède par symétrie
3. Vérification des appuis
i. Aciers de glissement
Pour un appui de rive :
Vu
Ag
f su
Avec :
Z : bras de levier = 0,9×d = 0,288m
max max
Appui Vu (KN) Mu AG (cm²) AG réelle (cm²)
« i » Gauche Droite (KN.m) Gauche Droite Gauche Droite
Le prolongement des armatures
(1) --- 49,94 0 --- 1,44 ---
n’est pas nécessaire.
Prolonger les armatures de
Prolonger les armatures de
flexion de la travée au
montage de la travéeau delà
(2) 83,04 81,88 53,787 -2,98 - 3,01 delà de l’appui
de l’appui 4HA14 =6,15cm²
4HA14= 6,15cm²
Le prolongement des
(4) 93,44 --- 0 2,69 --- armatures n’est pas ---
nécessaire.
Avec :
o σb = Contrainte de compression dans le béton
o a = la-enrobage-2cm et la : largeur de l’appui.
o e = enrobage =2.5cm.
Vumax max Vu , D ; Vu ,G V u
Avec :
o M0 : Moment de la travée de référence
o Mt : Moment maximal en travée
o A : Section d’acier tendu en en travée
La vérification de ces trois conditions pour les différentes travées de la poutre sera
récapitulée dans le tableau qui suit :
Travée « i » 1 2 3
h (m) 0,35 0,35 0,35
l (m) 3,25 4,03 4,72
h/l 0,108 0,087 0,074
Condition Vérifiée Vérifiée Vérifiée
Mt (KN.m) 23,411 21,948 66,509
M0 (KN.m) 39,182 60,246 97,76
(1/10)× (Mt / M0) 0,060 0,036 0,068
(
Condition ( Vérifiée) ( Vérifiée)
Vérifiée)
A (cm²) 3,14 3,14 10,67
b (m) 0,3 0,3 0,3
d (m) 0,32 0,32 0,32
A/(b×d) 0,0033 0,0033 0,0111
(
Condition ( Vérifiée) ( Vérifiée)
Vérifiée)
Vérification de la Non
Non utile Non utile
flèche vérifiée
Travée N° 3 :
Etant donné que la poutre ne supporte pas des cloisons, on peut utiliser la méthode
forfaitaire énoncée par le BAEL pour la vérification de la flèche dans la travée.
Calculons :
M ser l 2
fi
10.Ei .I fi
Tel que :
1,1 I 0
I fi .
1 i .
I0 : Moment d’inertie de la section totale rendue homogène.
. 3 bV
bV . 3
I 0 I STRH 1 2 15. Ast (d V1 ) 2
G 3 3
h
(b.h). 15. Ast .d
X G V1
x .S i i
2
S S i RH (b.h) 15. Ast
V2 h V1
i 0, 05. ft 28 , A
b b0 .d
.(2 3. 0 )
b
1, 75. ft 28 M ser
1 , s 15 (d y1 )
4. . s ft 28 I Gx
Ei 11000 3 fc 28
Application numérique :
66,509 103
s 15 (0,32 0,139) 79,129MPa
0, 002282
10, 67 104
0, 0111
0,3 0,32
1,75 2,1
1 0,345
4 0,0111 79,129 2,1
0, 05. ft 28 0, 05 2,1
i 1,89
.(2 3. 0 ) 0, 0111 (2 3 1)
b
b
0,35
(0,3 0,35). 15 10, 67 104 0,32
X G V1 2 0,194m 19, 4cm
(0,3 0,35) 15 10, 67 104
Seule la 3ème travée et les appuis (2) et (3) ont besoin d’un calcul des arrêts des barres
puisque les armatures sont disposées sur plus qu’une nappe dans la section de béton
considérée.
Ce calcul d’arrêts de barres peut se faire avec une méthode analytique ou alors une
méthode graphique. Dans la suite du travail, on adopte à la méthode graphique.
La méthode graphique consiste à tracer les courbes enveloppes donnant la variation des
moments réels, que ce soit pour la travée ou alors pour l’appui. Puis on les décale de 0,8 h
vers les côtés où les moments s’annulent. Ensuite on trace les droites horizontales
correspondant aux moments équilibrés par la section d’acier pour les différents lits
d’armatures Mi Ai . s .Zb , avec Zb le bras de levier utilisé à chaque fois pour le calcul des
sections d’aciers dans les sections des moments extrêmes.
On raccorde les courbes correspondant aux différents lits d’armatures par des
segments inclinés sur la distance horizontale la, de façon à tracer une ligne brisée
enveloppant la courbe décalée des moments.
4HA14
4HA12
144.98cm 85.44cm
91.95cm 122.96cm M2
4HA12
M1 M1 4HA14
M1
Courbe de moment reel Courbe de moment reel
M2
Courbe enveloppe decalè de 0.8H
351.67cm
387.17cm
CHAPITRE6:
Une dalle est un élément porteur, généralement horizontal, dont une dimension faible
que l’on appelle épaisseur vis avis les deux autres (dimensions en plan).
Une dalle peut avoir une forme quelconque, d’une épaisseur variable. Cependant, les
dalles les plus courantes sont rectangulaires et d’épaisseur constante.
Dans notre cas, on va étudier un panneau de dalle rectangulaire situé au plancher haut du
sous-sol.
L 5,37
α = Lx = 6,22 = 0,863 > 0,4 La dalle porte dans deux sens
y
𝑙 5,37
ℎ0 ≥ 40𝑥 = = 0,134 𝑚
40
A l’ELU:
*Bande de largeur 1m parallèle à lx :
-En travée: la charge appliquée sur le panneau est uniformément répartie donc :
𝑀𝑡𝑥
Mty ≥ = 3,368 KN.m/m (vérifiée) Mty=11,147 KN.m/m
4
A l’ELS :
*Bande de largeur 1m parallèle à lx :
Sur le Sur le
En travée « En travée « bord bord
sens lx » sens ly » continu extrême
|Mu| (KNm/m) 13,473 11,147 8,982 8,982
𝑴𝒖
𝝁𝒃𝒖 = 0,031 0,026 0,021 0,021
𝒃 × 𝒅𝟐 × 𝒇𝒃𝒖
Dimensionnement a l’E.L.U
𝑴𝒖 𝒄𝒎𝟐
𝑨𝒔𝒕 = ( ) 2,25 1,86 1,49 1,49
𝒁 × 𝒇𝒔𝒖 𝒎
12 h0 : ronds lisses
𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 ={8 h0 : fe = 400 MPa → pour notre cas on a fe=400MPa donc𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 =1,6cm²
6 h0 : fe = 500 MPa
𝐴𝑡𝑦 =1,86 cm² >𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 =1,6cm² donc on prend 𝐴𝑡𝑦 =1,86 cm²
𝐴𝑎1𝑦 =1,49cm² <𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 =1,6cm² donc 𝐴𝑎1𝑦 =1,6 cm²
𝐴𝑎2𝑦 =1,49cm² <𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 =1,6cm² donc 𝐴𝑎2𝑦 =1,6 cm²
2. Bandes suivant lx :
3−α 3 − 0,863
𝐴𝑥𝑚𝑖𝑛 × 𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛 = × 1,6 = 1,71 cm²
2 2
𝐴𝑡𝑥 =2,25cm² >𝐴𝑥𝑚𝑖𝑛 =1,71 cm² →𝐴𝑡𝑥 =2,25 cm²
𝐴𝑎1𝑥 =1,49m² <𝐴𝑥𝑚𝑖𝑛 →𝐴𝑎1𝑥 ==1,71cm²
𝐴𝑎2𝑥 =1,49 cm² <𝐴𝑥𝑚𝑖𝑛 →𝐴𝑎2𝑥 =1,71 cm²
h0 200
∅≤ = = 20𝑚𝑚
10 10
On prend au maximum ∅20
2. Espacement
i. En travée sens lx
On a une charge répartie et fissuration peu préjudiciable donc
3ℎ = 60𝑐𝑚
𝑆𝑡𝑥 ≤ 𝑚𝑖𝑛 { 0 = 33𝑐𝑚
33𝑐𝑚
100
On choisit 𝐴𝑡𝑥 = 5 HA8/ml = 2,51cm²/ml avec Stx = = 20cm.
5
ii. En travée sens Ly
On a une charge répartie et fissuration peu préjudiciable donc
4ℎ0 = 80𝑐𝑚
𝑆𝑡𝑦 ≤ 𝑚𝑖𝑛 { = 45𝑐𝑚
45𝑐𝑚
100
On choisit 𝐴𝑡𝑦 = 4𝐻𝐴8/𝑚𝑙 = 2.01cm²/ml avec 𝑆𝑡𝑦 = 4 = 25𝑐𝑚
3. Armature chapeau :
Aax = 1,71cm²
{ ⇒ On choisit Aax = 4 HA8/ml = 2.01cm² /ml avec St= 25cm
𝑆𝑡 < 33𝑐𝑚
Aay = 1,6cm²
{ ⇒ On choisit Aay = 4 HA8/ml = 2.01cm² /ml avec St= 25cm
𝑆𝑡 < 33𝑐𝑚
lx 1
Vx = Pu × × = 23,85KN/m
2 1+α
2
lx 22,76KN
Vy = Pu × = ≤ Vx
{ 3 m
Pour les dalles coulées sans reprise de bétonnage sur leur épaisseur, on n’a pas besoin
des armatures transversales si on vérifie:
0,07×𝑓𝑐𝑗 𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥
𝜏𝑢 ≤ avec 𝜏𝑢 =
𝛾𝑏 𝑏×𝑑
23,85×10−3 0,07×25
𝜏𝑢 = =0.136MPa≤ =1,17 MPa (Vérifiée)
1×0,175 1,5
* Moment d’inertie :
b
ISRH/AN = × y13 + 15 × Ast × (d − y1 )2 = 0,000088m⁴
3
*Contrainte dans le béton :
Ms 9,803×10−3
σbc = I × y1 = 0,000088
× 0,327 = 3,64MPa < σ͞bc = 15MPa (𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞)
SRH/AN
𝑏
𝐼𝑆𝑅𝐻/𝐴𝑁 = × 𝑦13 + 15 × 𝐴𝑠𝑡 × (𝑑 − 𝑦1 )2 = 0,000072 𝑚4
3
Le calcul de la flèche n’est pas nécessaire si les deux conditions suivantes sont vérifiées :
h Mtx h 0,2 9,803
> → = =0,37> =0,027 (vérifiée)
lx 20M0x lx 5,37 20×17,964
A 2MPa 2,57×10−4 2
≤ → =0,0015< =0,005 (vérifiée)
b×d fe 1×0,175 400
ls = 40cm
l2 =max{ l1
2
ls = 32 cm
*Appui 1 : l1 = max {1 M soit l1 = 107,5 cm
(0,3 + Ma ) lx = 107,4cm
4 0
ls = 40cm
l2 =max{l1 soit l2 = 54cm
= 53,7 cm
2
ls = 40 cm
*Appui 2 : l1 = max {1 Ma → l1 = 107,5cm
(0,3 + ) lx = 107,4 cm
4 M 0
ls = 40cm
l2 =max{ l1 → l2 = 54 cm
= 53,7cm
2
II. MODELISATION
Cette dalle est soumise à une charge uniformément répartie et à une charge linéique sur
le bord circulaire (acrotère). Elle sera considérée simplement et appuyée sur deux bords
rectilignes.
V. SOLLICITATIONS
𝑃𝑢 × 𝑅 2
𝑃 = 706.95 𝑑𝑎𝑁/𝑚² 𝑀𝑢 =
{ 𝑢 ⇒ 7.24
𝑃𝑠 = 507 𝑑𝑎𝑁/𝑚² 𝑃𝑠 × 𝑅 2
{ 𝑀𝑠 = 7.24
2
7.07 × 4.75
𝑀𝑢 = = 22.03𝐾𝑁. 𝑚
⇒ 7.24
5.07 × 4.752
𝑀
{ 𝑠 = = 15.8 𝐾𝑁. 𝑚
7.24
VI. FERRAILLAGE
1. En travée
𝑑 = 0.225
Mu
μ=b 2
= 0.0307 < μl = 0,39; Alors Ac = 0
0 ×d ×fbu
α = 1,25 × (1 − √1 − 2μ ) = 0.039
yu = α × d = 0.0087 m
z = d − O, 4 yu =0.222 m
M
Ast = Z×fu = 2.84 cm²/m
su
2. Sur appui
Pour tenir compte du moment parasite sur appui, on dispose d’une quantité d’armature
égale à
𝐴𝑎 = 0.15𝐴𝑠𝑡
Soit 𝐴𝑎 = 0.15 × 3.14 = 0.471 𝑐𝑚²⁄𝑚 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐴𝑎 = 3 𝐻𝐴8 = 1.5 𝑐𝑚²⁄𝑚
3. Acier minimal
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 8 × ℎ = 2𝑐𝑚²/𝑚
5. Vérifications à l’ELS
CHAPITRE7 :
I. INTRODUCTION
Les escaliers constituent un ouvrage de circulation verticale composé d'une série de
marches de même hauteur permettant de monter ou de descendre d'un niveau de plancher à un
autre. Notre projet présente un seul type d’escalier pour les trois blocs.
o Le nombre des contremarches étant égal à 22, la hauteur est définie par
H montée 330
h 15cm
n 22
La hauteur et la largeur des contremarches doivent vérifier la formule de Blondel :
2h+ g 64 cm.
Or h = 15cm et g= 30 cm, ce qui vérifie bien : 2h + g = 60 cm < 64 cm
o Inclinaison de la paillasse :
h 0,15
arctg arctg 26,5
g 0,3
h e e
m
m
c
m
1 m
0,15 0,03 0,015 1 2800 16,8daN / m
g 0,3
Béton banché :
h 0,15
1 b 1 2000 150daN / m
2 2
Le palier est à deux niveaux reliés par petit paillasse contenant deux marches dont on
réparti la charge sur les deux paliers de la manière suivante :
0.3 × 1.4
𝑔𝐵 = 𝑔𝑟 + 𝑔𝑏 + 𝑔𝑚𝑝 + 𝑔𝐴 × = 702.3 𝑑𝑎𝑁/𝑚
1.4²
3. Charge d’exploitation :
La charge d’exploitation pour l’escalier est :
Sur paillasse
𝑄1 = 250daN/m² (habitation)
Sur palier
0.3 × 1.4
𝑄2 = 250 + = 303.57 𝑑𝑎𝑁/𝑚²
1.4²
IV. SOLLICITATIONS
Volée1
Appui gauche En travée Appui droit
Moment ELU 0 5124 0
Fléchissant
(daN.m/m)
ELS 0 3696.5 0
Effort tranchant à ELU
-3839.6 0 3839.6
(daN/m)
1. Armatures longitudinales
Le calcul des armatures longitudinales est réalisé pour une section rectangulaire de
largeur unitaire, travaillant à la flexion simple. La totalité de calcul sera représentée dans le
tableau suivant :
Volée1
Appui gauche
En travée
et droit
𝐌𝐮 (daN.m/m) 5124** 778,05
Dimensionnement à L’ELU
𝐌𝐮
μ𝐛𝐮 = 0,151 0,023
𝐛𝐱𝐝²𝐱𝐟𝐛𝐮
μ𝐥 =0,39 (𝐟𝐞 =400Mpa)>µbu Vérifiée Vérifiée
Asc(cm²) 0 0
α=1,25x(1-√𝟏 − 𝟐μ ) 0,205 0,0288
Yu=α.d (m) 0,032 0.004
Z(m)= 0,142 0,153
𝑴𝒖
Ast (cm²/ml)= 10,35 1,46
𝒁𝒙𝒇𝒔𝒖
𝒇𝒕𝟐𝟖
𝑨𝒎𝒊𝒏 (cm²/ml)=𝟎, 𝟐𝟑𝒙𝒃𝒙𝒅𝒙 1,87 1,87
𝒇𝒆
CNF
𝐈𝐒𝐑𝐇⁄ b 3
𝐀𝐍 = (3 )y 1+15Ast (d-y²1) (10 m )
-3 4 2,3518 0,7918
La section des armatures de répartition est prise égale au quart de la section des armatures
A
principales. Ar st 2, 45cm2 .soit 5HA8/ ml et ceci est valable pour les volées.
4
3. La nécessite des armatures transversales
Pour les dalles coulées sans reprise de bétonnage sur leur épaisseur, on n’a pas besoin des
armatures transversales, si on vérifie :
0, 07 f cj vumax
u ; Avec u
b b.d
Pour Vu 0, 03963MN on a :
max
0,03963 0,07 25
u 0, 256MPa 1,17 MPa (Vérifiée)
1 0,155 1,5
Les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
4. Schémas de ferraillage
CHAPITRE8 :
I. INTRODUCTION
Les poteaux sont des éléments verticaux de la structure qui transmettent les charges à la
fondation. Dans ce chapitre, on se propose d’étudier le poteau du bloc 1 au niveau de du sous-
sol tout en explicitant les différentes étapes de calcul.
Tab.1 : Sollicitations
III. FERRAILLAGE
1. Pré-dimensionnement
On suppose que le poteau est rectangulaire. La section de poteau doit vérifier :
𝑁𝑠 (𝑀𝑁)
𝑆 (𝑚2 ) ≥
10
2.82
On obtient alors 𝑆 ≥ 10 = 0.282 𝑚²
Soit b = 0.65 m
2. Armatures longitudinales
Coefficient K
𝐼𝑖 0.45 × 0.653
𝑅𝑝𝑜𝑡 = = = 0.0028𝑚3
𝑙𝑖 12 × 3.6
𝐼𝑖 0.45 × 0.93
𝑅𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 = = = 0.004𝑚3 > 𝑅𝑝𝑜𝑡
𝑙𝑖 12 × 6.8
Donc K=1
Longueur de flambement 𝑙𝑓 :
𝑙𝑓 = K × l0
o l0 = 3.6 𝑚
𝐼𝑖
𝑅=
𝑙𝑖
Coefficient α: pour 𝜆 ≤ 50 on
0.85
𝛼(𝜆) = 𝜆
= 0.794
1 + 0.2 × (35)2
La section réduite
𝐵𝑟 = (𝑎 − 0.02) × (𝑏 − 0.02) = 0.27 𝑚²
La section d’acier
Nu Br × fc28 γs 3.88 0.27 × 25 1.15
𝐴𝑙 = [ − ]× = [ − ]× <0
α 0.9 × γb fe 0.794 0.9 × 1.5 400
Alors 𝐴𝑙 = 𝐴𝑚𝑖𝑛
3. Vérification à l’ELS
Il faut vérifier :
σbc ≤ 𝜎̅𝑏𝑐 = 15 𝑀𝑃𝑎
Avec :
Ns 2.82
𝜎𝑏𝑐 = = = 9.4 𝑀𝑃𝑎 (𝑂𝐾)
B + 15 × Al 0.45 × 0.65 + 15 × 9.04 × 104
4. Armatures transversales
Les armatures transversales sont disposées afin d’empêcher l’écartement des armatures
longitudinales extérieures,
i. Diamètre
Il doit vérifier
𝜙𝑙
≤ 𝜙𝑡 ≤ 12𝑚𝑚
3
Soit ∅𝑡 = 6𝑚𝑚
50 − (2 × 5)
𝑆𝑡 = = 13 𝑐𝑚
2
CHAPITRE9 :
Les fondations constituent une partie importante de l’ossature d’un ouvrage. Une bonne
conception et une bonne réalisation contribue énormément à la tenue et la stabilité de la
superstructure.
De ce fait, le choix de type de fondation est d’une grande importance. Dans notre cas, la
bonne qualité du sol porteur favorise le choix des semelles superficielles.
II. DIMENSIONNEMENT
1. Données :
2. Dimension de la semelle
On choisit les dimensions de la semelle (A;B) de telle sorte qu’elles soient
homothétiques à celles du poteau (a;b).
𝐴 𝑎
=
𝐵 𝑏
Puisque la semelle repose sur du gros béton, la répartition des contraintes est
bitriangulaire d’où :
3 𝑃𝑠𝑒𝑟 𝑏 × 𝑃𝑠𝑒𝑟 3
𝐴𝐵 ≥ ; 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝐵 ≥ √ ×
2 𝜎𝑔𝑟𝑜𝑠 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑎 × 𝜎𝑔𝑟𝑜𝑠 𝑏é𝑡𝑜𝑛 2
0.65 × 2.82 3
𝐵≥ √ × = 3.49 𝑚
0.45 × 0.5 2
𝑎
Soit B = 3.6 m donc 𝐴 = 𝑏 × 𝐵 = 2.49𝑚 soit A= 2.6 m
Les hauteurs utiles doivent respecter :
𝐵−𝑏
≤ (𝑑𝑎 𝑒𝑡 𝑑𝑏 ) ≤ 𝐴 − 𝑎 ⇒ 0.73 𝑚 ≤ (𝑑𝑎 𝑒𝑡 𝑑𝑏 ) ≤ 2.15 𝑚
4
Soit 𝑑𝑎 = 𝑑𝑏 = 0.75 𝑚 donc ℎ = 0.8 𝑚
Pour une semelle de 3.6m sur 2.6m et de 0.8 m de hauteur le poids propre vaut :
4. Ferraillage
9 2.6
⇒ 𝐴𝑎_𝑏𝑖𝑡𝑟𝑖 = 46.18 × × = 71.9 𝑐𝑚²
8 3.6
9 2.6
⇒ 𝐴𝑏_𝑏𝑖𝑡𝑟𝑖 = 54.84 × 𝑀𝑎𝑥(1; × ) = 54.84 𝑐𝑚²
8 3.6
Soit 18 HA20 ; 𝑨𝒃 = 𝟓𝟒. 𝟖𝟒𝒄𝒎² avec un espacement de 14cm
8. Schéma de ferraillage
CHAPITRE 10:
I. INTRODUCTION:
Le voile à étudier est situé au sous-sol et servira au soutènement du sol et des
surcharges d’exploitation.
II. MODELISATION :
Le mur voile est modélisé comme une plaque sollicitée à la flexion simple. Elle est
soumise à :
L’effort de la poussée du sol soutenu par le mur.
L’effort de la poussée dû à la surcharge d’exploitation, appliqué sur le sol à soutenir.
2. Hypothèses de calcul :
Sol homogène et isotrope
3. Action du sol :
4. Sollicitations
Tab3 : Sollicitations
IV. FERRAILLAGE
1. Données
2. Dimensionnement
Respectant la nature de la fissuration, le dimensionnement sera mené à l’ELS et à
l’ELU.
On détermine pour chaque état la section d’acier pour une bande de 1 mètre et on retient
la maximale.
i. Calcul à ELU
Mu
μ=b 2
0 ×d ×fbu
Si 𝜇 < 𝜇𝑙 = 0,39 alors 𝐴𝑐 = 0
α = 1,25 × (1 − √1 − 2μ )
yu = α × d
𝑧 = d − O, 4 yu
M
As = Z×f𝑢 (cm2 /m)
su
𝐴 = max(𝐴𝐸𝐿𝑈 𝐸𝐿𝑆
𝑠 ; 𝐴𝑠 ; 𝐴min )
2 × h = 50cm
St ≤ min { doncSt ≤ 25cm
25 cm
En travée : on alterne les barres : une filante et l’autre arrêtée à 0.1* b de chaque
coté
Sur appui :
𝑙𝑠 = 40 ∗ 𝛷
𝑙1 = 𝑀𝑎𝑥 { 𝑀′𝑏
0.25 × (0.3 + ) × 𝑙𝑥
𝑀0
𝑙𝑠
𝑙2 = 𝑀𝑎𝑥 {
𝑙1⁄
2
On a : Pu=24.92 KPa
1
𝜇𝑏 = = 0.0825
8(1 + 2.4 ∗ 𝛼 3 )
𝑀0𝑏 = 𝜇𝑏 × Pu × 𝑏 2 = 54.92 𝐾𝑁. 𝑚
Donc
𝑙𝑠 = 40 ∗ 𝛷 = 0.48𝑚
𝑙1 = 𝑀𝑎𝑥 { 𝑀′𝑏 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑙1 = 49 𝑐𝑚
0.25 × (0.3 + ) × 𝑙𝑥 = 0.485 𝑐𝑚
𝑀0
𝑙𝑠 = 0.48𝑚
𝑙2 = 𝑀𝑎𝑥 {𝑙1 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑙2 = 25𝑐𝑚
⁄2 = 0.243𝑚
V. SCHEMA DE FERRAILLAGE
CHAPITRE 11 :
ETUDE DE CONTREVENTEMENT
I. INTRODUCTION :
Le projet est situé à Sousse dans un site normal et de 30.9 mètre de hauteur. Les
dimensions horizontales du bloc à étudier sont quasiment invariables.
Hypothèses de calcul
Région II
Site normal
Hauteur du bâtiment : 30.9 m
Direction moyenne du vent est horizontale
C’est la pression dynamique de base à 10 m de hauteur. Dans notre cas (région II),
𝑞𝑣0 = 70 𝑑𝑎𝑁/𝑚²
2. Coefficient de la hauteur :
ℎ + 18
𝑘ℎ = 2.5
ℎ + 60
3. Coefficient du site :
Le bloc, sujet de la présente étude, est un prisme à cinq cotés exposé au vent. Il est
de catégorie II alors :
𝐶𝑡0 = 1.05
𝑏
= 0.78 γ0a = 1
𝑎
ℎ
𝜆𝑎 = 𝑎 = 0.9142
𝑏
= 0.78 γ0b = 1
𝑎
ℎ
𝜆𝑏 = 𝑏 = 1.166
qv
niveau b h Kh T1 ζ1 τ θ β1 b/a λb γ0 δ1
(daN/m²)
8 26,5 30,9 1,345 0,294 0,29 0,329 0,709 0,7766 0,78 1,166 1 0,77 59,113
7 26,5 27,6 1,301 0,256 0,25 0,334 0,7 0,7585 0,79 1,042 1 0,775 56,223
6 26,5 24,3 1,254 0,218 0,21 0,338 0,7 0,7497 0,79 0,917 1 0,775 53,570
5 26,5 21 1,204 0,181 0,175 0,342 0,7 0,7419 0,80 0,792 1 0,775 50,869
4 26,5 17,7 1,149 0,146 0,14 0,35 0,7 0,7343 0,80 0,668 1 0,775 48,045
3 26,5 14,4 1,089 0,111 0,105 0,354 0,7 0,7260 0,81 0,543 1 0,775 45,025
2 26,5 11,1 1,023 0,078 0,07 0,358 0,7 0,7175 0,81 0,419 1 0,775 41,822
1 26,5 7,8 0,951 0,048 0,04 0,36 0,7 0,7101 0,82 0,294 1 0,775 38,479
RDC 26,5 4,5 0,872 0,023 0,02 0,36 0,7 0,7050 0,87 0,170 1 0,775 35,024
PH ss 26,5 1,2 0,784 0,003 0 0,36 0,7 0,7000 0,87 0,045 1 0,775 31,274
0 26,5 0 0,750 0,000 0 0,36 0,7 0,7000 0,87 0,000 1 0,775 29,905
qv
niveau a h Kh T2 ζ2 τ θ β2 b/a λa γ0 δ2
(daN/m²)
8 33,8 30,9 1,345 0,352 0,345 0,329 0,709 0,7895 0,78 0,914 1 0,765 59,700
7 33,6 27,6 1,301 0,306 0,3 0,334 0,7 0,7701 0,79 0,821 1 0,765 56,353
6 33,4 24,3 1,254 0,261 0,255 0,338 0,7 0,7603 0,79 0,728 1 0,766 53,700
5 33,2 21 1,204 0,217 0,21 0,342 0,7 0,7503 0,80 0,633 1 0,766 50,846
4 33 17,7 1,149 0,174 0,17 0,35 0,7 0,7417 0,80 0,536 1 0,767 48,025
3 32,8 14,4 1,089 0,133 0,13 0,354 0,7 0,7322 0,81 0,439 1 0,768 44,999
2 32,6 11,1 1,023 0,094 0,09 0,358 0,7 0,7226 0,81 0,340 1 0,768 41,733
1 32,4 7,8 0,951 0,058 0,05 0,36 0,7 0,7126 0,82 0,241 1 0,77 38,367
RDC 30,5 4,5 0,872 0,027 0,02 0,36 0,7 0,7050 0,87 0,148 1 0,77 34,798
PH ss 30,5 1,2 0,784 0,004 0 0,36 0,7 0,7000 0,87 0,039 1 0,77 31,072
0 30,5 0 0,750 0,000 0 0,36 0,7 0,7000 0,87 0,000 1 0,77 29,712
Les forces dues au vent sont prises comme des forces concentrées appliquées au
milieu de chaque étage.
𝑞𝑣𝑖+1 + 𝑞𝑣𝑖
𝐹= ∗ ℎé𝑡𝑎𝑔𝑒 ∗ 𝐿𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟
2
Exemple : dernier étage, vent 1
(59.113 + 56.223) ∗ 10−2
𝐹= ∗ 3.3 ∗ 26.5 = 50.431 𝐾𝑁
2
Med Zied MILI/ Helmi AOUYAN 82
[Année]
Projet de fin d’étude : 2011/2012
Ainsi le bâtiment est assimilé à une console verticale soumise à des forces
concentrées.
Vu la rigidité des planchers dans leurs plans, ces forces sont transmises
proportionnellement aux éléments de contreventement.
Dans le cas du vent 1, les effets du vent sont repris par la cage d’d’ascenseur et le
voile de la cage d’escalier.
Les efforts sont appliqués au centre de torsion des voiles. Pour un voile simple, le
centre de torsion est le centre de gravité. Mais pour un voile en U, il est décalé par rapport à
l’extrémité d’une distance 𝛿 :
𝑡 × (ℎ1 × ℎ2 )²
𝛿=
4 × 𝐼𝑥
5.11 4.63
𝐹𝑎𝑠𝑐 = ∗𝐹 ; 𝐹𝑅𝑒𝑓 = ∗𝐹
9.74 9.74
Quant au vent 2, les efforts dus au vent sont repris uniquement par la cage
d’d’ascenseur.
Ces forces créent un moment au niveau du plancher bas de chaque niveau dont la valeur
est :
𝑛−𝑖
𝑀𝑖 = ∑ 𝐹𝑖 ∗ 𝑑𝑖
𝑖=0
Avec :
𝐹𝑖 : Résultantes des forces de vent des étages supérieurs
𝑑𝑖 : Bras de levier
n : nombre d’étages
L’effort normal est déterminé par la descente de charges au niveau de chaque étage : on
détermine la surface affectée à chaque voile et on en déduit les charges permanentes et celle
d’exploitation provenant des planchers auxquelles on rajoute le poids propre.
Finalement, les éléments de contreventement sont sollicités à la flexion composée :
effort normal + moment.
Vent 1 Vent 2
Cage ascenseur Refend Cage ascenseur
étage G(KN) Q(KN) M(KN.m) G (KN) Q(KN) M(KN.m) G(KN) Q(KN) M(KN.m)
8éme étage 208,70 30,18 43,66 181,15 13,78 39,56 208,70 30,18 106,79
7ème étage 507,93 59,77 172,53 330,98 28,35 156,32 507,93 59,77 421,05
6ème étage 807,16 62,47 382,48 480,82 42,91 346,56 807,16 62,47 931,04
5ème étage 1106,39 65,17 669,41 630,65 57,48 606,53 1106,39 65,17 1625,47
4ème étage 1405,62 67,87 1029,01 780,49 72,04 932,35 1405,62 67,87 2492,84
3ème étage 1704,85 70,57 1456,71 930,32 86,61 1319,87 1704,85 70,57 3521,23
2ème étage 2004,08 73,27 1947,67 1080,16 101,17 1764,72 2004,08 73,27 4698,16
1er étage 2303,31 75,97 2496,85 1229,99 115,74 2262,31 2303,31 75,97 6010,72
RDC 2608,54 80,17 3098,94 1379,83 130,30 2807,85 2608,54 80,17 7442,52
Sous-Sol 2834,22 123,85 3730,15 1522,78 140,25 3379,76 2834,22 123,85 8935,97
Tab3 : Sollicitations
V. DIMENSIONNEMENT : FERRAILLAGE
1. Caractéristique géométrique
Il faut tout d’abord déterminer les caractéristiques géométriques des voiles.
Vent 1 Vent 2
Cage asc Refend Cage asc
Surface S(m²) 1,70 1,11 1,70
V'(m) 1,15 1,85 0,935
position du centre de gravité
V(m) 1,15 1,85 1,315
Moment d'inertie I(m4) 1,385 1,266 1,3776
Cage d'ascenseur
Cas 3 Cas 4
étage σc(KPa) σt(KPa) Lt(m) σc(KPa) σt(KPa) Lt(m)
8ème 305,97 159,48 - 236,44 89,95 -
7ème 717,53 138,63 - 587,63 8,73 -
6ème 1265,13 -18,27 0,03 1074,87 -208,54 0,37
5ème 1941,88 -304,30 0,31 1691,24 -554,94 0,57
4ème 2740,53 -712,25 0,47 2429,53 -1023,25 0,68
3ème 3653,44 -1234,46 0,58 3282,08 -1605,82 0,76
2ème 4672,49 -1862,80 0,66 4240,76 -2294,54 0,81
1er 5789,22 -2588,82 0,71 5297,12 -3080,92 0,85
RDC 6994,72 -3403,61 0,75 6442,25 -3956,08 0,88
S-S 8236,54 -4279,78 0,79 7630,04 -4886,29 0,90
Vent 2 :
1 2
étage S(m²) P(m) σt(Kpa) T(KN) As(cm²) S(m²) P(m) σt(Kpa) T(KN) As(cm²)
8ème 0,575 0,31 -43,4 24,9 5,75 0,093 0,12 -17,3 1,6 0,93
7ème 0,575 0,65 -356,2 204,8 5,89 0,261 0,35 -191,6 50,0 2,61
6ème 0,575 0,80 -973,5 559,8 16,09 0,337 0,45 -547,6 184,8 5,31
5ème 0,575 0,88 -1877,7 1079,7 31,04 0,379 0,51 -1074,7 407,7 11,72
4ème 0,575 0,94 -3050,9 1754,3 50,44 0,406 0,54 -1762,4 714,9 20,55
3ème 0,575 0,97 -4474,6 2572,9 73,97 0,424 0,56 -2599,5 1101,1 31,66
2ème 0,575 1,00 -6129,4 3524,4 101,33 0,437 0,58 -3574,5 1560,3 44,86
1er 0,575 1,02 -7995,1 4597,2 132,17 0,446 0,60 -4675,3 2086,5 59,99
RDC 0,575 1,03 -10042,8 5774,6 166,02 0,454 0,60 -5884,5 2669,4 76,75
S-S 0,575 1,05 -12233,2 7034,1 202,23 0,461 0,61 -7182,1 3311,9 95,22
Vent 1 Vent 2
5 4 Refend 4 3
L 3 3 3 3 3
d 2,25 0,25 3,7 1 0,25
Si 0,5625 0,125 1,11 0,25 0,125
Br(m²) 0,5175 0,115 1,036 0,23 0,115
c 1,75 0,25 3,7 0,5 0,25
L'f 2,55 2,55 2,4 2,55 2,55
Lf 1,17 0,42 2,25 0,33 0,42
Béton
λ 16,166 5,774 31,158 4,62 5,77
non armé
α 0,614 0,645 0,734 0,65 0,65
σbna 10,466 10,993 9,511 11,02 10,99
L'f 2,4 2,4 2,55 2,4 2,4
Lf 0,88 0,31 2,06 0,63 0,31
Béton
λ 12,124 4,330 28,553 8,660 4,330
armé
α 0,830 0,847 0,550 0,840 0,847
σba 14,142 14,437 12,681 14,306 14,437
𝐴𝑚𝑖𝑛 ≥ 𝜌𝑣 ∗ 𝑆
400𝜃 3 ∗ 𝜎𝑢
𝜌𝑣 = 𝑀𝑎𝑥 [0.001; 0.0015 ∗ ∗( − 1)]
𝑓𝑒 𝜎𝑢𝑙𝑡𝑖𝑚𝑒
Avec : θ= 1.4 pour u voile de rive
θ=1 pour un voile intermédiaire
Vent 1
1-5 2-4
σc(KPa) σt(KPa) Lt σi(KPa) Ac(cm²) σi(KPa) Ac(cm²)
266,24 100,74 0,00 257,24 5,63 239,25 1,25
765,53 111,50 0,00 729,99 5,63 658,90 1,25
1402,72 -47,26 0,07 1323,91 5,63 1166,31 1,25
2185,79 -351,92 0,32 2047,87 5,63 1772,04 1,25
3106,61 -794,31 0,47 2894,61 5,63 2470,59 1,25
4156,51 -1365,79 0,57 3856,39 5,63 3256,14 1,25
5326,33 -2057,18 0,64 4925,05 5,63 4122,50 1,25
6606,50 -2858,93 0,69 6092,07 5,63 5063,22 1,51
7992,61 -3755,32 0,74 7354,14 8,45 6077,19 2,55
9393,97 -4746,86 0,77 8625,44 11,37 7088,40 3,55
Vent 2
4 3*
σc(KPa) σt(KPa) Lt σi(KPa) Ac(cm²) σi(KPa) Ac(cm²)
367,06 52,96 0,00 349,99 2,50 262,36 3,75
1162,28 -76,10 0,14 1095,07 2,50 960,66 3,75
2278,15 -460,22 0,38 2129,97 2,50 1833,63 3,43
3711,05 -1069,75 0,50 3452,84 2,50 2936,42 3,12
5441,22 -1890,65 0,58 5045,74 2,50 4254,77 2,92
7448,19 -2908,36 0,63 6890,08 3,28 5773,84 2,80
9710,50 -4107,62 0,67 8966,36 5,40 7478,07 4,22
12205,95 -5472,65 0,70 11254,43 5,10 9351,39 6,13
14912,00 -6977,77 0,72 13734,32 7,05 11378,95 5,28
17684,08 -8598,18 0,74 16270,63 16,77 13443,74 9,55
* : le rectangle est de section variable
5. Vérification du cisaillement
Nombre d'armatures
transversales Diamètre Φt
Vent 1
1 2 3
Surface (m²) 0,5625 0,125 0,09
As (cm²) 53,40 7,51 2,18
Ac(cm²) 11,37 3,55 1,82
Choix 28HA16 8HA12 4HA 10
1 2 3 4
Surface (m²) 0,575 0,461 0,316 0,25
As (cm²) 202,23 95,22 - -
Ac(cm²) - - 8,50 16,77
Choix 24HA20 8HA14 12HA10 16HA12
CHAPITRE12 :
I. INTRODUCTION:
Dès le 5ème étage on envisage les tirants comme étant une solution raidir les porte- à-faux
dépassant la longueur de 2,5m.
Ces tirants ont pour rôle de transmettre les charges aux poutres en allèges du plancher
terrasse.
Remarque : La fissuration est peu préjudiciable donc la vérification à l’ELS est inutile.
3. Armatures transversales
Il suffit de prévoir un cadre ϕ6 tous les 20cm (armature de montage)
⇒ 𝑙𝑠 = 40 Ø
𝐷 Ø 150 14
R= + = + = 82mm
2 2 2 2
𝑅 82
𝜌= = = 5,86
Ø 14
𝑙𝑠1 = 40𝑥1,4 = 56𝑐𝑚
1 1
lpa1=𝑙𝑠1 − Ø [𝑘1 𝜆 + 𝐾2 𝜌 − 𝜌 − 2] =560 − 14 [2,33𝑥𝜆 + 3,3𝑥5,86 − 5,86 − 2]
𝐴𝑡 2,835
= 8 × 𝜋 × 0,014 × = 42,44 10−4 𝑐𝑚²
𝑆𝑡 235
Pour le 2ème tirant
Soit un ancrage courbe de 120° 𝐾1 = 2,33
𝐾2 = 3,3
𝐷 Ø 150 16
𝑅= + = + = 8 mm
2 2 2 2
𝑅 83
𝜌= = == 5,19
Ø 16
𝑙𝑠1 = 40𝑥1,6 = 64𝑐𝑚
1 1
lpa1=𝑙𝑠1 − Ø [𝑘1 𝜆 + 𝐾2 𝜌 − 𝜌 − 2] =640 − 14 [2,33𝑥𝜆 + 3,3𝑥5,19 − 5,19 − 2]
5. Longueur de recouvrement
𝐿𝑟 = 0.6𝐿𝑠
Pour le 1èr tirant
𝐿𝑟1 = 0.6 × 𝐿𝑠1 = 0.6 × 54 = 32.4𝑐𝑚
CONCLUSION
Le présent projet était une bonne occasion pour confronter des problèmes
pratiques et pour exploiter et maîtriser les connaissances acquise durant nos
années de formation à l’ENIG.