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Le lecteur de l’Ancien Testament désireux d’accéder Thomas Riimer \,

au texte héhreu est conlronté à l’édition de la Biblia


”ebraica Stuttgartensia, et a son système complexe
Jean-Daniel Macchi ‘ “ ” : ‘;n Ù'b

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de signes critiques et de notes. Cepetit guide, le plus
complet en langue francaise, permet d’identitier et de
comprendre la signification de toutes ces indications
Guide : Ùl‘l ’-
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marginales. Par ailleurs, les auteurs précisent les
de la
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315
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méthodes hahituellement utilisées par les chercheurs
pour examiner les variantes et iuger lesquelles se 5
rapprochent le plus vraisemhlahlement du texte
hihlique primitil. %
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Thomas lliimer et Jean-Daniel Macchi sont tous deux
professeurs d’Ancien Testament.
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Thomas Rómer
Jean-Daniel Macchi

Guide de la Bible hébra'íque

La critique textuelle dans la


Biblia Hebraica Stuttgartensia (BHS)

LABOR ET FIDES
AVANT-PROPOS

To u t lecteur de la Bible hébra't'que, l'hébraísant


comme l'étudiant en théologie, est tres vite confronté ¡¡
son édition critique la plus courante, celle que l ' o n
désigne par le sigie “ B H S ” (Biblia Hebraica
Stuttgartensia). Cette édition lui permet, gráce aux
indications ftgurant en marge et aux notes de bas de
page, de prendre connaissance du contenu de divers
manuscrits bibliques et de se Íiv‐rer ¡¡ un travail de
critique textuelle. Certes, dans le domaine des études
bibliques. la critique textuelle ne constitue pas la partie
la plus immédiatement passionnante, et il arrive qu'on
la néglige un peu. Toujours est‐il qu'elle est une
activité indispensable; car le texte de ¡ ” A n c i e n
Testament ne s'est pas transmis sans changement au
cours du temps, subissant ici et lá des modifications
ISBN : 978‐2‐8309-0753‐7
importantes. Cela explique la diversité des manuscrits
et des e'ditions du texte biblique que nous posse'dons
© 1994. 20133 by Editions Labor el Fides aujourdºhui.
] . rue Beaurcgard CH-l204 Genéve
T é ] . +41 (0)22 311 32 69
Une partie importante de ces différences textuelles
est répenorie'e dans l'<<apparat critique» de la BHS, et
Fax +41 (O)22 781 30 SI
est décrite selon un systéme de codes et de sigles assez
e‐mail : contact©laboretfides.com
complique'. Aider au déchiffrement de ce code et s'y
Site internet : www.iaborctfidcs.com familiariser est l'objet méme de notre guide. Le bibliste
débutant y trouvera, traduites et expliquées. les listas
Diffusion en Suisse : OLF. Fribourg des sigles et abréviations retenus par les éditeurs de la
Diffusion en France et en Belgique : BHS. ainsi qu“une breve introduction & la méthode
Presses Universitaires de France. Paris utilisée en critique textuelle. accompagnée d'exemples
Diffusion au Canada : Dimedia. Montréal
concrets (chapitre APPARAT MODERNE DE CRITIQUE
TEXTUELLE).
La critique textuelle n”est pas une science ¿¡ INTRODUCTION
strictement parler neuve. ou moderne, puisqu'au
moyen‐ágc déjá, la tradition rabbinique (dite
massorétique) avait muni le texte biblique de signes La revision de lºancienne Biblia Hebraica de Rudolf
critiques. Ce premier systéme figure d'ailleurs dans la Kittcl ( B R K ) a abouti a la publication de la Biblia
Bl-IS, et nous en ferons également la présentation Hebraica Stuttgartensia (BHS) des 1967. Depuis, la
(chapitre MASSORA). BHS est l'édition de la Bible hébrai'que qui est le plus
c o u r a m m e n t utilisée par les exégétes d e l'Ancien
Cel ouvrage ne v e u t ni ne peut remplacer les
Testament.
Ouvrages fondamentaux consacrés ¿¡l'histoire du texte
biblique (voir BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE): ¡I se Les éditeurs de la BHS ont pris l'option de ne pas
propose seulement de donner au public francophone un reconstituer un texte qui se rapprocherait d'un
outil permettant de se familiariser avec les problemes document supposé “original", mais ils o n t publié un
lie's ¿¡la critique textuelle. Les différents glossaires manuscrit existanr, le codex de Leniñgrad. B 193. [ C e
peuvent également étre utilisés par le bibliste comme manuscrit est, aujourd'huií souvent appelé Firkovisch (F) du
aide-mémoire._$i ce livret permet á certains d'accéder nom dela collection dans laquelle il se trouve aumusée deSt
plus facilement ¡¡ la critique textuelle, voire s'il peut Pétersbourg].
éveiller quelque passion pour la recherche en ce
Le choix de ce codex est motivé par le fait qu'il
domaine, il aura rempli sa mission.
s'agit du plus ancien manuscrit connu comena_nt
['intégralité de la Bible hébrai'que. Méme ¡es erreurs de
copie les plus manifestes n'ont pas été corrigées. Par
contre, des notes sont insérées en vue de signaler les
variantes figurant dans d'autres manuscrits hébrai'ques
ou versions. En outre. les éditeurs indiquent
fréquemment le jugement qu_'ils posent sur le texte ou
sur la variante. 115 o n ! done flanque' un a p p a r a ! critique
modeme en bas de page.
Le manuscrit original du code¡__de__l-eningrad
comporte déjá un systéme de notes développé par la
tradition massorétique. Ce systéme est: communément
appelé Massora. La Massora parva [ petite Massora)
figure dans les marges latérales du codex et est
reproduite dans celles de la 3118… La Massa:‐a magna
(grande Massora) située en haut et en bas du codex est Chapitre [
píñ>liée dans un volurrie s'é'paréí Dans la BHS, les
petites notes placées entre le texte et l'apparat critique
modeme SC['V€I'II de TCDVOÍ. LA MASSORA
Schéma d'une
page de la BHS: A partir du 6éme siecle ap. J-C, les rabbins qui
transmirent le texte de la Bible hébrai'que (les
a e livre versets
massorétes) le munirent d'une série de remarques
marginales et finales añn de préserver la lettre du texte
biblique et _d'éviter les erreurs de copie. Ces différentes
annotations constituentUa Massora. Ce sont surtout des
informations statistiques‐"efconcernant la forme
Texte hébrai'que Mama “extérieure” du texte qui som foumies.
codex de Leningrad ¡mm
C'est ainsi que dans les marges latérales, la massora
parva (Mp) signale les mots ou expressions rares, les
termes orthographiés de faqon inhabituelle [par
exemple, une orthographe défective (sans marres
lectionis) lorsque la forme pleine est la plus courantel.
[ envoi &la Massora magna De plus, lorsque des petits m o t s comme n 8
apparaissent plusieurs fois dans le méme verset. ils sont
signalés pour éviter toute omission. Tres souvent, les
Apparat critique modems n o t e s indiquent combien de fois la forme concernée
apparait, dans l ' AT ou dans une section précise. Dans
la BHS, la massora p a r c h est e'ditée en petits4caractéres
he'brai'ques. Cependant, il faut signaler que, contrai‑
rement aux éditeurs du texte, celui de la Mp ne s'est pas
comenté de reproduire le codex de Leningrad, mais il a
complété ses défaillances et standardisé certaines
abréviations.
La massora magna (Mm) donne & la maniére d'une Valeur numérique des lettres hébraíques:

; :. 6 “i 7 1_8 :
concordance la liste des passages ou apparait une forme
'‐ 2 j 3 '1 4 "j
rare signalée par Mp. La massora magna e s ! reproduite
dans un volume annexe % la BHS ( G . E. Weil,
9 (a 10 '* 20 :? 30 1
Massorah Gedolah iuxra codicem Leningradensem
40 .'‐: 50 : 60 9 70 *?
BI9a. Rome l971). Les notes situées e n t r e le texte et
lºapparat moderne renvoient ¿¡ce volume annexe. 80 9 90 3“ 100 p 200 '.*
300 u 400 n 500 1 600 P
La massora fina/is, place'e ¡¡ la fin de la Bible. est 700 1 800 n 900 r 'ººº ?*
arrange'e alphabétiquement. Elle est basée sur le Okhla 2000 ¿, 3000 : 4000 7 5000 :'l
we Okltla (voir plus loins Okhl). 6000 “1 7000 i 8000 n 9000 º
Les remarques de Mp sont le plus souvent écrites en
Sysréme de référence langue araméenne et fréquemment dans une forme
abrégée (indiquée par un point sur la demtére lettre ou,
Les mots, ou les suites de mots, traités par une s'il s'agit d'une expression, d'un " entre fleux lettres).
remarque de Mp s o n t repérés dans le texte biblique Le vocabulaire courant de Mp est e>tplic¡te et tradutt au
gráce aux circe1/i ( ' ). Ceux-ci sont placés sur le mot en chapitre TERM1NOLOGIE MASSORETIQUE.
question ou. si plusieurs m o t s s o n t concernés par une
remarque, un circellus est introduit entre chacun d'entre Lorsqu'une forme n'apparait qu'une fois _(hpleguz1
eux. hapax legomenon), la Mp l'indique par l'abrev1anon ¡
den*5.
Les remarques de la Mp se situent toujours dans la
marge. en face de la ligne sur laquelle se trouve la Les appels de notes enchiffres arabes ñgurant dass
section traitée. Si une ligne contient plusieurs la Mp renvoient aux notes plaeees juste au dessous u
remarques relatives & des m o t s ou groupes de mots texte he'breu. Le chiffre qui sunt l'abrevtahon Mm _est
différents, elles sont placées les unes aprés les autres… le numéro d'ordre (selon l'ouvrage de Weil) de la liste
séparées par un point. Lorsque plusieurs remarques de des passages bibliques parallbles que cue la massora
Mp touchent le méme m o t (ou groupe de mots), elles magna.
sont distinguées par les expressions pm:: (abrégé h m )
: dom ou ]?) nm : el p a r ailleurs fait partie de la Exemp1es:
liste...
Pour índiquer les chiffres (nombre d'occurrences), GnH 10 …niw U$D'13 DWÍD'¿? “7“?1“'“?*i …
la Mp utilise les lettres hébralques selon le systéme [Volvi ¡es générations de Sem. Sem était age
d e c e n t ans. . . ]
symbolique classique: (exemple: ñ5p=134)4
Dans la Mp on trouve: 13: . |7-3”'1 "! Les “Ketiv‐Qeré"
-La premiére annotation: 17a”1 ‐‐. concerne
njº|71nn'7_1_=, elle indique que cette expression se La Mp comient également des annotattor:s
trouve 4 ("L) fois dans 1'AT en léte de verset concernant la “qualité” du texte. Il a r r i v e que ,la
(B"“1=Ptoa ºuts1). Lc “ rcnvoie & la n o t e “Mm tradition massorétique ait estime que le texte tel qu il
48" située en bas du texte hébreu. si bien qu'il est est écrit (ken'v) soit fautif. Mais comme la lettre du
possible de retrouver dans la Massoruh Gedolah texte biblique était considéreehpar les¿ Massoretes
de Weil les 4 textcs conccmés: Gn 2.4; 6,9; | 1.10;
comme trop sacre'e pour pouv01r ette m9(ltñjé€,'CCUX‐fl
37,2.
o n t indiqué dans la marge la lecture _¡ugee egrrece_
‐La deuxiéme n o t e attire notre attention sur (Qere). Les consonnes du Qere sont indiqu els au
¡'apparition successive du mérnc nom propre m;", dessus du signe p ou '1p, dans la Mp. Les voye es se
phénoméne qui se produit 2 ( a ) fois dans ¡ ' A T . trouvant dans le texte sous le m o t pcsant probleme sont
Mm 1736 nous apprend qu'il s'agit de Gn 11.10 celles du Qe,-é_ L'app3rat critique modernes¡gn£1e,
et 28 6,2. dans la plupart des cas, les Kettv-Qere ( v o n srgle et
Gn 11,12 '1':7th n_;tt_i Dºuth i¿ig;ij ”ri 'tgj;í_ajsj1 12 O).
:n'?ttj'n3 [ E t Arpakshad avui! vécu [ r e m e ‑ De plus. on trouve dans le TM quelques Keuv-Qere
cinq ans. quand ¡[ engendra Sha/ah] perpétuels qui som présumés connus de tous ct do|ne ge
sont pas indiqités dans la Mp. Le plus connu est ce… ul
La Mp indique: 205"1 rin "1n nom propre du Dieu d'Israél écr1t Tr...‐ij ( t h h ) m a t s qu [
-Le nom propre avec copule ".gi;á'igjt setrouve S faut lire ";"tx5, Seigneur. D'autre part. dans le Pentateuque,
(á) fois dans I ' AT don! ( a n ) 3 (1) fois en téte de le pronom personnel 3eme féminin est souvent ecr_rt aiíqec
vcrset ( s ” 1 ) . “ M m 4004" indique qu'il s'agit de Ies consonnes d'un masculin: mn. bien qu il faille lire h_Ti.
Gn10,22.24; ll,12; 1Chl,l7.l8. En e n t r e , le Qeré massorétique imposc¡ la lecture
Yerñialaim (D_?'zji't”) pour la ville dc Yei'ú5nlem.
Une note de l'apparat de la Mm contient parfois une
référence biblique abrégée sous fonºne mode:-ne. Elle
indique alors le passage paralléle appelé par une
indication de Mp [forme attestée 2 fois ( j ) , ou une
forme proche d'un hapax ('7')]. En cutre. on trouve
parfois la mention “ M p sub loco” signalant des
modiñcations de l'éditeur de la BHS par rapport &¡a
Mp, jugée fautive, du codex de Leningrad (L)_
Quelques difficultés de la Mp de L sont encore reievées
en latin.
TERMINOLOGIE MASSORETIQUE Puils
."R'D
Bulm
Tm*:*3 = ñ"1”2
Entre eux
La liste suivantc constitue une premiérc introduction 'p 13 = D 3
A ¡"exception de
au langage de la Massora. On y t r o w c la traducliun de “vm-t 13
tous les termes el préfixes utilisés par la massora p a r r a Bcn A5cr
º'7nan p
(Mp) dans les livrcs de la Genésc, d'Esa'íe el des Bcn Naftali
n*mna
Psaumes de la BHS (pour les chiffrcs voir plus haul)y Gcnése. création
Cette liste est la lraduction de la fcuillc anncxc de la E n :
Homme
BHS <<Verzeichnis der masorctíschcn Te r m i n i » , Une Vers
' m :
] i s t e plus Complélc en latin figure pp. L-LV de la BHS.
Ga'ja
Gere!
l.Alphabei; 2. Psaume a l p h a b é q u x n ” : =<958 = ¡ " 8 Particule rela(ivc
Num divin, Tétragrammc .'HD'IN Dageé
Pcntateuquc (aram.) N."I"'HR : :'i“ma :… Chroniques
Lettre (s) m'ms : nm pauvre
L a n o l e d u P s 25.7 N J .m=r ,”JR : ‐-_ . *R Semblables
dit quc'1:;t est allesté 2 fois dans les Psel unde plus
15
en Iien avec un des ¡mis mots cltés.
Substamif verbal de T:n
Job :I'PS
E l , c'est‐'a-dire
Fantassin *5r1 am
Celui-ci
¡| y a rm ¡*:1'.
Paire (de m o t s )
Femme nnn*r< : n º s 131
Mascuiin
Substaniif verbal de 538 rb*:ax r'rm
Petits
S u b s ¡ a n l i f verbal d e "IDN mºm: ¡"LPI
Zaqef
Homme ‐'.U:m ¡<p-u
Zarqa
Araméen “¡'J1R m.". ,-:n
Un(e). une fois
Sign:: dc l'acmsauf ns º71rf.
Profanc
Amah mm.-m : r'um< qum
Ha¡ef
Dans. avec : r¡1*7n
Déviation
En cux ¡m
Défeclif r:‐'3*5 .¡w*“. : xn*5 ,=u*5
1cr7 : en i. Langue(s)z 2. Signiñcation(s)
C'cst-á‐dire défectif cm 1wh
1.Langue; 2.Significalion
Indique que le méme m o l est Dn'1 cn T'im
Ma'arik, m e i c g
écril 2 fois de maniére défcc1ivc n5r:
Rouleau d'Eslher
Milicu, moilié mnrv: : 'rnn
wn Oriemai. Babylonien
Saleté ra*5nn : B='7nn
que On lit autremem
Aecem ¡ T m ¡ J m : aun ,se lnduisent en erreur rm : mn
Avec accent préposilif 11nx5 m3 ]º'1rm : "…“D
]. Unique uiilisation ainsi;
Josué 2. ulili5é ainsi de maniére insolitc
213171“
Ezéchiel '7:<pm* : pm1 Mol(s) 1*5*n ,n'm
Tétragramme ( t h h ) ‐. Mon nm:
Jérémic Ecril en plein ><“7n = ")t:
n*m*
Esai'e n-wº C'est-á‐dire écrii en plein “7'm
Josué, Juges, Psaumes c**7nn ED‐3:; ..vww : n ¡." * Rois a*n'm
Paragogique, inuuic T>'i“ 1.En haut; 2. indique dans des mots %plusieurs “mñn
ldemique ¿¡lui, idemique ¡¡eux ¡wn-.: , n * m : : n º . : syllabcs l'accent sur la pénultiéme syilabe
30 - ‐ i
[. En has; 2. indique dans des mms &plusieurs m“m

Sumom syilabcs l'accem sur la demiére syiiabe


"u":
Chacun, tous. tout De p
“73
Ainsi De chez eux 1in:n : ri:n
¡3
La note de Gn 42.24 rcnvoie ¿ la péricopc ¡vam;n m e : Ponctué(s) ¡*1pm ,npm
de la iigaturc dc Samson (Jg 15.10125.) Chiffre rm
¡. Ketiv; 2. écril Occidental, Paicstinien : 31m:
rn: : n: “Ranma
Les =<aulres écrils» Oeuvre nwm
¡ºn*n: : : r n 3
Sign:: du datif Miiieu de vers ¡7709 m:: : a " n
'?
¡. il n ' y a pas, sans; !. Mappiq; 2. indique qu'il faut TPºº : Pºº
n*5 : 5 , T m
2. indique que le mol. ou la combinaison de mots, prononcer une consonne de manierc audible
n'est pas alleslé ailleurs dans la Bibic ou dans une de qpn
ses panies.
Maqqef
On m e ¡ un Sal!elet ¡wna
Legarmeh m*m*r : 1';º2
Pfoverbes Wn I.Qeré;2.álire *"¡P :P
Deutéronome r:1'.n nm: Saint W'IP
On change rmr.1 = " m n Qohétet n'7r1p
Mí!icu du m o l ¡ < m a º n ¡:$-': = n”n Voix “71?
On met deux fois mmm 134 1 “7" p”
Diífércm (dans I'ac:cnluation ctc...[pl.1) rs*mm = ¡ h n - r n Qame; ¡“np : np
Signiñc que le mot c s l allcsté de la mémc n: Sere pp ¡“$
maniére avec m A lire º"1p : 1'p
Prºphetes mw:n = wa: Ecmurc sainte w1p
Norn(s] rm ,1u Subslamif verbal de :r1p naº‐up
Prophé1cs el “entre:; écrits» n*:nn:n m v n ) : “¡": V¡|Ie r1=1p
Accompagnés de TTD) : i m ) Rabbi Pinl_13$ U1'11“9 *.'J'r
Points [des punc1a extraordinaria) m'an = ':'p: Bcancuup, pluricl E*D'1
Féminin rl:rp: Débuí du versel. :¡“1 ptas ':JR'1 : B”'1
On supposc '¡"T30 ,1"30 : “PDO Débuts de verscts rp109 *f.f:*1 ,1'p109 * w m .np1ea
Livre moºo : 9*D Raphé ]”B'1 .”9'1 = * 5 ' 1
Somme mx Déhul de mol H-.'1D"n mn : n”'1
L i c :: ¡º:mo .-¡-ao : am Los rc<lants WR£D

Fin(s) de verset(s) Soph Pasuq ]*p10»:1 " m o ¿3109 q1o : B”D Snmmcil PIN:
Fin(s) de mol(s) nn13ºn º m o .anrn que = n”o Canuquc des canl1ques o*1*um w
Esdras ci Néhémie mu; Tr o ¡ x nw5w : W'?'D
Licn(s) r r : * y ,¡*:'D : rm…1 , n : Trona Imcs. C'est-á-dire nº-me w5w
Nuagc "¡JB Psaumcs. Job. Pruvc¡bes
Quelqu'un ºnE=‐:1 Nom m:
Versel(s] ¡*pwa . p m = p109 ,p105 Noms mmm
Pascq nnp*o‐3 ,p*c:e Samuel '7mmw
Lors d'un accent pausa] ¡e mot cs! vocalisé m … Subslamif verbal de ;T'J.'J nv*nw
avec Pala!) Samson ¡wma
Pata]; rms : n»: Hos(i|ilé =xm
Juges mn
12 petits prophétes, Chroniqucs. . ' w m ” T i : ; 3 " ir i
Prov., Qohélet N“FTTP .*“?tun , a º r m "”D'l
Chapitre Il
Pentateuque (héhr.) r m r 1 : "hn
Mot umm L'APPARAT MODERNE DE CRITIQUE
En exposanl ( p H rw1'7n TEXTUELLE
Psaumes n*b*nn ,a*7n
Trois, Segol n'5n
Offrande. sacrifice L'apparat critique ñgurant en bas des pages de la
n 5 u n : áurz
BHS donne accés & certaines différences entre les
Deuxiémc Rmn : "mn témoins textueis de l'Ancien Testament. Son utilisation
Deux ",“HTW ."n*iri ,]"'ih ,""i-Tl : 'º-in permet d'examiner les variantes et dejuger laquelle a le
12 petits prophétcs º w n ºwn plus de chances de serapprocher de la lecture primitive.
Signalons que la notion de “texte original" est assez
problématique. Matériellement un tel texte n'existe pas
et dans de nombreux cas en peut se demander s*il a
jamais existé sous une forme unique.

Texte Massorélique ( T M : m)

Le codex de Leningrad utilisé comme base de


l ' é d i t i o n d e l a BHS refléte l a tradition textuelle
véhiculée par le juda'ísme %la fm du moyen-áge. Les
Massorétes qui transmirent le texte consonantique ¡ ' o n t
annoté dans les margas (Mp, M m ) , puis vocalise' ¿¡
l'aidc d' un systéme de points‐trans placés au-dessus et
au‐dessous des consonnes. A la fin du premier
millénaire, les Massorétes occidentaux (Occ) implantés
¿¡Tibéri ade sºimposérent aux dépens des Massorétes
orientaux (Or) de Babylonie. Le codex de Pétersbourg
(VP) en particuiier mais aussi quelques fragments de la
Geniza du Caire (C) et les Targums témoignem du
systéme de vocalisation babylonien. Cependant. c'est la

20 21
méthode de vocalisation élaborée ¿¡Tibériade qui s'est textes de ce type datant du 2eme s. av. J-C au 2emc 5.
imposée et a remplacé l'ancien palestinien dans les ap. J-C. Citons enparticulier le roulcau d'Esa't'e lleb
Bibles hébra'iques. Panni les écoles massorétiques de (Q b), une partie des manuscrits du Wadi Murabba'at
Tibériade, la famille ben Asher l'a emporté face ¿¡celle (Mur) et des rouleaux trouvés ¿ Massada…
de ben Naftali (Naft). Mais leurs différences som
relativement mineures. Les grands manuscrits Des le premier siécle des textes proto‐massorétiques
massorétiques comme le codex d'Alep, du Caire (C) et circulaient done dans les milieux juifs, mais les
de Leningrad ( L ) , ainsi que les anciennes éditions découvertes récentes ont également montré qu'á cóté de
comme celles de ben Hayyim (B), s'inscrivent dans la manuscrits de ce type d'autres familles textuelles
tradition des ben Asher de Tibériade. étaient utilisées ¿¡la méme époque. En effet, dans la
communauté de Qumran, des textes aux
De la tradition massorétique (111) a done surgi une caractéristiques érudites et archa't'santes (comme ceux
grande quantité de recensions bibliques dont les plus qui formemnt la tradition massorétique) cótoyaient des
anciens témoins directs datent du 9E:me siécle aprés ]‑ recensions de type plus “populaires” (en l l e a = Q“
C. Malgré tous les efforts des rabbins pour préserver la deux formes textuelles se trouvent dans un méme
lettre, ils n'ont pas pu empécher une certaine rouleau). L'évolution de ces types textuels divergents
différentiation qui est bien visible dans les variantes qui ainsi que leurs rapports mutuels restent tres discutés.
caractérisent les manuscrits les uns par rapport aux Toujours est‐il que c'est une diversité de formes du
autres. L'apparat critique indique les différences par texte biblique qui caractérise 1'époque la plus ancienne
rapport au texte de L gráce aux sigles des principaux (3éme s. av. ‐ l e r 5. ap. J-C) a laquelle il est possible de
témoins (voir plus haut), parfois par vl<en, mais plus remonter avec les outils de la critique textuelle. Meme
généralement par l'abréviation “Mss” précédée d'une si les caractéristiques “archai'santes” de la tradition
notice de quantité: pc Mss (peu de manuscrits), nonn proto-massorétique peuvent laisser supposer qu'elle a
Mss (plusieurs Mss) et mlt Mss (beaucoup de Mss). pu, mieux qu'une autre, préserver un état ancien du
texte, l'original restera toujours inaceessible.
Textes hébreux prémassorétiques Le Pentateuque Samaritain (ut) témoigne d'une
famille textuelle plus “populaire”, ou abondent les
C'est a partir du premier siécle de notre ere que, formes pleines (avec matres lectionis) et certaines
chez les rabbins, se fit sentir le besoin d'établir un texte harrnonisations stylistiques. Le texte he'breu traduit par
standard de la Bible. Le texte consonantique qui la Septante ( L X X = ©) était un texte différent du proto‑
s'impose alors est déjá assez proche de celui de nos massorétique, qui pourrait étre plus ancien pour certains
Bibles hébra'iques. On parle alors de texte p r o t o ‑ livres (c'est probablement le cas pour Jérémie), et/ou
massorétique. Les découvertes archéologiques ( e n ref1éter une tradition concurrente (livres historiques).
particulier celles de Qumran) ont mis en lumiére des
Les traductions par la BHS signalons encore les versions arabes GI),
éthiopiennes (21), copte ( K ) sahidique (Sa), bohai'r1que
Le texte biblique a été abondamment traduit. (Bo) et arrnénicnne (Arm).
L'interprétation des variantes attestées par ces versions L'apparat de la BHS renvoie également a des
est assez complexe. En effet, si certaines variantes citations bibliques de la littérature patristique, comme
peuvent s'expliquer par l'existence d'un texte hébreu par exemple chez Eusébe (Bus) ou Tertullien (Tert).
différent du TM (voir ©), elles peuvent aussi provenir
du processus de traduction lui-méme qui. rappelons-le.
n'est jamais neutre. Les Targum araméens (C), dont la
visée mémc était de tendre le texte hébreu plus
explicite, en donnent un exemple concret.
Une multiplicité de traductions grecques circulaient
aux premiers siécles de notre ere. C'est pour cette
raison qu”0rigéne édita les hexaples (hex) afin de
comparer quatre traductions: celle d'Aquila ( a ' ) , de
Symmaque ( c º ) , de Théodotion ( 9 ' ) et sa propre
recension de la Septante (©º), avec le texte hébreu dont
il disposait (o eBp'). Malheureusement seuls quelques
extraits des hexaples o n t été conservés.
La traduction grecque la plus répandue. celle de la
Septante, pose un probléme textuel en soi. du fait de la
diversité des traditions manuscrites dont elle témoigne
(voir les variantes atteste'es, par exemple par ©L. ainsi
que l'apparat de l'édition critique de la Septante,
Septuaginta. Góttingen).
Certaines traductions dépendent en partie ou
totalement d'autres traductions. Ainsi la Vieille Latine
( £ ) est un ensemble de traductions de la Bible faites ¿
partir de textes grecs. Par contre, la Vulgate (D) semble
s'étre inspirée d'un texte hébreu tout en reprenant des
éléments de ©. La traduction syriaque de la Peshitta (S)
a subi de multiples influences, en particulier de 0: et 6.
Panni les traductions moins importantes mentionnées

24
LE SYSTEME DENOTATION DE POSITION DE LA NOTE DANS LE TEXTE
L'APPARAT CRITIQUE MODERNE

- Si I'appel de note (en exposan¡, caractére remain)


Plusieurs outils présentés dans ce fascicule est placé seul au début d'un versct, la note affecte tout
permettent de comprendre la signification des notes de le verset. _' . …
I'apparat critique de la BHS. En voici une bréve Ps 72.20 :=<u'º“,; 'm_ n1“ys_r3 i'3>;º 20 [“Fin des
présenrarion. … ' priéres de Davidfils de Jesse"]
La langue de cet apparat est Ie latin utilisé avec de u 20 a > pc Mss 5 I (ce verse! manque dans. peu de
nombreuses abréviations ( V o i r le chapitre manuscrits hébreux el dans la Peshma)
TRADUCTION DES PRINCIPALES ABREVIATIONS ET
TERMES L AT I N S UTILISES DANS L'APPARAT - Si deux repéres de nores identiqucs entourem une
CRITIQUE). On t r o u v e aussi des abréviations panic de l e x t e , seule cette fraction est concemee.
grammaticalcs ( Vo i r PRINCIPALES ABREVIATIONS Ha 1.3b :siu7 11'tm bnº] =pº_1_b ( . . . ) [bn y a
GRAMMATICALES) et bibliques (ABREVIATIONS DES . dispare” et quere/le (se) souleve]
LIVRES BIBLIQUES). En outre, cerrains sigues
syntaxiques comme II,+,>, apparaissent fréquemmem ¡ …) var lect a n g l a d sq? ! ! ( l ' é d i l c u r moderne s e
dans les notes (SIGNES unusés DANS LES NOTES demande si : “ 1 “ ¡ j ) est u n e glose
DE L'APPARAT CRITIQUE). marginale (ou une leqon variante) de la ¡'m
du verset. insérée par erreur dans le corps
De plus. la BHS fait appel Ende nombreux sigles se du texte)
référant aux divers manuscrils. arteslalions textuelles ou
versions. Ces sigles som explicités c( commentés dans - Si l'appel de note se situe aprés un rnat, la note
le dernier chapitre (LES SIGLES EMPLOYES DANS n*affecte que le mot (méme si le m o t est 116 a un autre
L'APPARAT CRITIQUE). par un maqqef “ “ ” ) .
Chaque note textuelle commcncc par une séparation Ex 20,10a run“; ¡ n;¿w' ºs'i*3qán 301") 10
‐-¡=rfr*-,ags
ll puis, s'il s'agit de la premiére note d'un verser, du & [El le 7éme j o w º est Sabbat pour
numéro du verset (et chapitre si nécessaire), suivi de Yahwé ron Dieu]
I'appel de note en cxposant caraclére romain. Ainsi. I ¡! 10 ¿ Pap Nash pc Mss ©D Dí”:)1 !! (Le Papyrus
15 ¡ ( . . . ) signifie que l'annotation ( . . . ) se référe a
Nash, peu de manuscrits, la LXX er la
I'appel de note 21du verset 15.
u "

Vulgata ajourent le préñxc : et I'arucle


davant “jour": au 7éme jour)
‐ Une ¡ e l l e note peut aussi affecter l'espace aprés le II arrive que la “numérotation alphabétique" des
mot. notes porte sur plusieurs versets. Les notes a-e portent
sur Deutéronome 7,4-5, la note a commence alors p a r !
Gn11.1 º”??? mms n,£.w nen‐5? ºn:1 * 11 4/5 º . ..
=ºo"tmts
[ I l advint que t o m e la ( e r r e avair Un appei de n o t e placé en téte de verset peut
une seule langue el des paroles concerner une section entiére. Jérémie 33.14 n o t e a: u
uniquesº] 14 3©* om 14-26! (l'original supposé du texte grec de
II Cp 11,1 a© + námv =D'?;'7 | ( l a traduction la LXX omet les versets 14‐26).
grecque des LXX ajoute náatv á la fm du Lorsque la note concerne ¡es numérotations ¡de
verset ce qui correspondrait en hébreu ?: chapitres, l'appel de note peut ñgurer apres la “ºf“?'º
D“23'7 pour eux toux) hébreu concerne' (Psaume 83 ‐appei de n o t e : 3(la) ‑
note: i Ps 83 a numerus > Ln, le numéro de verset
‐ On rencontre encore quelques cas partículiers:
manque dans le Cºdex de Leningrad) ou en début de
Un verset peut contenir plusieurs fois le méme appel chapitre (Psaume [ O I Ps 10,1 a pc M_ss © C] Ps 10 c 9,
de note. la s'applique alors ¿¡chaque occurrence.
note recte |, la L X X et peu de manuscrits hem le Ps 10au 9,
En Jérémie 51,34, l'appel de note “ a " figure 5 fois (la ce que l'éditeur approuve).
note II a pc Mss_ Vrs ut Q, !; K 13¡- | signale que les 5
m o t s concemés sont munis dans peu de manuscrits et
dans la plupart des versions, tout comme le Qeré ( Q )
massorétique, d'un sufftxe singulier. L'éditeur propose
d'accepter cette lecture. Par contre, les consonnes
écrites (K : Ketiv) indiquent un pluriel.
Les notes peuvent également étre combinées.
Nombres 26.58: || º-f1u© invers H(les mots affectés par
les notes ” e " el “ f “ som inversés dans le Pentateuque
Samaritain et la L X X ) .
Si une méme variante se trouve plusieurs fois. la
note de la premiere occurrence l'explique et le(s)
suivante(s) y renvoie(nt). Genése 9 : | l5 ”cf ¡ l º l ( l a
variante “ a " du v e r s e ! 15 est expliquée auv e r s e t 11
note u &" ).

28 29
COMMENT EVALUER UNE VARIANTE comptage (pc Mss, mlt Mss) est peu satisfaisant et a au
plus une valeur indicative puisqu'il ne tien! pas compte
de la valeur des manuscrits en donnant un poids égal
aux excellentes et aux piétres copies.
Les témoz'ns des variantes
Nous avons vu qu'avant le ler 5. les textcs de type
Pour évaluer un lieu variant mentionné par une note l l l cótoyaient d'autres families textuelles qui. pour la
de la BHS (et émettre une hypothése sur le contenu critique textuelle. ont une grande valeur. Les témoins
onginal du passage), il faut tout d'abord s'interroºer de ces textes peuvent étre hébrai'ques (su, Q …) ou il
sur les traditions textuelles qui l'attestent. º peut s'agir de traductions. ll va de soi que les versions
les plus anciennes (©) o n t beaucoup plus de chances de
‐ Dans le cas de passages particuliércment refléter une tradition textuelle hébrai'que indépendante
complexes, il arrive que les éditeurs modemes donnent de l l l que les versions plus récentes ou les traductions
des explications qui ne s'appuyent sur aucune tradition faites a partir d'autres traductions.
textuelle. On parle alors de conjecture ( v o i r plus haut
Ha 1,3b). Mais la pratique de la conjecture est un En schématisant beaucoup. on pourrait classer les
exercice tres difficile et nombreux sont les exégétes qui te'moins textuels dans l'ordre d'importance suivant: Hi,
pré_f“erent admettre que le texte le plus ancien auque] on (I) (de cas e n cas), t u . © . a ' , o ' , 9 ' , € . 5.0v13, 821. K ,
putsse remonter présente une difficulté sans chercher ¿¡ 11 11.
tout prix &le corriger. Mais les critéres externes ne sont pas Ies seuls á
‐' Lorsquºune variante e s t attestée par une ou entrer en ligne de compte dans l'évaluation d'une
plusneurs tradttrons textuelles, il faut s'interroger sur le variante. En effet, méme si une variante est fonement
pºids qu'il convient de donner ¿ ces témoins. appuyée par des traditions textuelles de valeur, il est
possible que tous ces témoins aient résolu de la mérne
Leur nombre joue évidemment un róle important facon une difficulté du texte original. Une tradition
mais il faut également tenir compte de leurs liens de moins appuyée a pu préserver une [econ plus ancienne
parenté. Ainsi, une variante attestée par la traduction qui doit alors étre préférée. Il est done nécessaire de
grecque de la Septante © ne prend guére plus de poids comprendre comment s'expliquent les altérations
s¡elle est appuyée par laVieille Latine £ puisqu'il s'agit textuelles pour pouvoir juger les lecons variantes.
d'une traduction de la précédente.
La qualité des témoins joue également un grand Causes des altérations textuelles
róle. La tradition massorétique ( l l l ) est généralement
considérée c o m m e la plus fiable. Signalons que le A Le processus de traduction d'un texte hébreu
systéme de présentation des variantes massorétiques par dans une a u t r e langue engendre des modifications
sémantiques qui s'expliquent par le fan que la structure ! b-b ¡ (:Lun º v ‐ u ' t h cf…Nhs mom-mn, Z a p
ou les concepts de la langue‐cible ne corre5pondent pas apyapú)ítu. [ Garizin I (La note
¡¡ ceux de la langue‐source. propose de lire avec la tradition textuelle
samaritaine (Fent Sam m et Samariticon
Ex 3.14a ºn_3_nt5 '1t¿_it_i_ nyn;_<º TTE¿_FÍD"713 "nºn'73 'tt_3rtjt_ E a u ) appuyé par la traduction de la
[Dieu dí!vá Mbi'se,ºje suis qttt'je Vicille Latine £. sur fe m o n t Garizím).
sutsº]
Cette variante peut étrc interprétée de deux faqons.
|| 14 a-a 65 ¿ya) situ ¿ (EN il (Conttairement &
il pourrait s'agir d'une correction dogmatiquc des
i'hébreu. la Septente traduit par deux
Samaritains visant ¿¡Iégitimer leur lieu saint situé sur le
formes verbales différentes je m i s cet'ui
Garizim. Le fait que la tradition massorétique soii
qui e s ! . © introduit a t n s t des conceptions
généralement plus fiable que tu vient corroborer cette
philosophtqucs grecques sur I'0ntologie hypothese. Mais les éditeurs prétérent considerer que la
du divin qui som étrangéres %cc texte
correctton provient de la tradition juive (ce dont
biblique)
témoigne le texte de l l l ) . laquelle cherche á discréditer
le Garizim. En effet. abstraction faite de t o u t e
considétation théologique. la logique du texte voudrail
que le sanctuaire soit édifté sur le mont des
A Les modifications textuelles p e u v e n t bénédictions. Lc fait que la traduction de la Vieille
s'expiíquer par une volonté d é ¡ i b é r é e de modifier ie Latine appuye la variante samaritaine suppose qu'une
tradition textuelle différente de 111 et de Lu atteste
sens du texte biblique. soit que son contenu ai! pam
”Garizrm", ce qui renforce encore cette hypethés'e.
choquant, soil qu'on ait voulu mettre en évidence un
theme théologique.
Dt 27,4 rapporte ¡ “ o r d r e divin de construire un
sanctuaire sur une des deux montagnes dominant
Sichem. La suite du t e x t e prescrit de clamer la A Des modifications textuelles ont également
bénédiction depuis le Garizim et ¡& malédictton depuis été causées parla voionté des scribes ou traductcurs de
le m o n t Ebal. tendre un passage bibltque plus compréhensible eu plus
coulant. Face ¿¡de telies variantes. la critique textuelle
Dt 214 ‐:'m< 1tgfji5 n?$n DjJ;t‐tn'nis tnºpft-3 applique généralcment le principe de la ¡er-rio dijj5cit'ior
b5?t? “a? min ºem; ram probabilior (la ¡econ la plus d i f fi c ¡ l e est la plus
[Vous dresserez ces pierres, set'ort probable). En effct, on comprend aisément qu'un scribe
ce que je v o u s ordo:me au‑ att corrige le texte pour le rendre plus clatr alors que le
jourd'hui, bsur t'e mont Eba!b] contratre paraít improbable.

33
A En outre, les scribes ont eu parfois de la d'0rigéne ne se basait pas sur la leqon Dptft (XJ mp narr.
peine á comprendre un texte en raison de l'évolution de Qal 3msg il se dresse) attesté par la traduction grecque
la langue (certains mots ou procédés grammaticaux ¡! s'enorgueiliit, une legon elle aussi facilitante.
anciens sont devenus inintelligibles au cours du temps)
ou par l'e'volution des coutumes (certains rites ou Ces observations nous portent ¡¡ constater que la
coutumes n'étant plus compris). ll arrive que les
leeon massorétique, bien que difftcile, est probablement
connaissances modemes de linguistique ou d'histoire la plus ancienne (puisqu'on l ' a modifiée). Si [ ' o n ne
permettent de retrouver le sens primitif d'un passage. trouve pas de solution linguistique cohérente, il faudra
admettre que le texte le plus ancien auquel on puisse
Nb 16.1 11713 wma 1337-th mp ºften remonter présente une difficulté incontournable (le
“t:-t tim 3t$”'?35 ”A? ºíº3m WH comple'ment d'objet pourrait avoir été perdu, ou la
=1;m<1 113 nºs forme verbale primitive altérée).
litt: [Corah fils de Yicehar fi!s de L'éditeur moderne propose la solution np*3 il
t h a t ¡ils de Lévi pri!a e! Datan s'agirait d'un narr. Hit”. 3sg de la N] n p ” signifiant,
e! Abiram fils d'Elíav et One fíls d'aprés une forme paralléle arabe, il eur de I'audace.
dePélétfíls deRuben] Cette proposition explique le probléme textuel comme
une incompréhension du texte consonantique np*1 par
I Cp 16,1 a & Kaié1áiryastl, S(€) w ' t h g (= et
divisit sel. D ecce autem; ID?”) ? cf 0 tous ceux qui transmirent le t e x t e , car ils crurent voir
eBp' ónepnwaveú9'l; prp np*] (a* np”
une *] np5 (‐> voe. n,“; 71) au lieu dela Nlt'tp" dont ils ne
connaissaient plus la signification.
: arab waqiba) impudice egit |
A Les scribes ou traducteurs o n t parfois
La leeon massorétique pose un gros probléme, car
harmonisé les passages bibliques entre eux. ll peut
alors que le sujet du verbe “prendre” np5 semble étre
s'agir d'harmoniser la syntaxe de passages paralléles,
Corah, le complément d'objet reste introuvable. Le 1
d'assimiler l'ordre et son exécution ou d'introduire
devant Datan invite ¿. lire les autres noms propres
dans un passage des développements théologiques
comme apposés au sujet plutót que comme comple'ment
figurant ailleurs et juge's importants.
d'objet direct.
Toutes les versions mentionnées dans la n o t e o n t
Gn5 º n g 'I'?íj] :“ng nºu;v;1 w"r;_n T¡'lítj ”nj-1 21

cherché, chacune & sa maniére, ¡¡ résoudre la difñculté


“mts 'ºnºñ'5wns =1'írg '=1'?7nn71 22 :n'7tfáinr;
1'?1'71_ n_;tj ntgtg'w' ,vj nbt¿áthz;'nt_g l”l_”'?*ift
du texte hébreu: © lit ¡[ cria, S(€) lisent ¡! se divisa, D
:mq;n nu;
l i t nominalement mais voi1á que.… Ainsi face & la
méme difñculté. chaque traducteur a choisi de faciliter [21 Hénok vécut 65 ans et engendra
la lecture d'une leqon hébrai'que difficile á comptendre. Metoushalah 22He'nok marcha avec Dieua
L'éditeur se demande si le t e x t e hébreu des hexaples

34
aprés qu'il air engendre' Meloushalah 300 ¡ b a“ ºvyámp rpvwd:v, | 'm ng (hpgr) cf 5 [¡
arts e: engendra des fi.'s et des filles] (Dans le T M , un des deux n est també,
comme I'attestem la version d'Aquila ot';
| 22agm'n(vm) + Kai Eínacv Evcox : 'n sn-q | l'expression prend alors le sens de amour,
(Des Mss de © en cursifs el des Mss de la fille de délices)
Vugate ajoutem apres Dieu, “el Hénok
vécul") l'homoioreleuton (homtel): le scribe s a u t e un
passage situó entre deux terminaisons identiquese
Ces traditions textuelles mineures témoignent d'une
L'homaiarkton témoigne du méme type d'erreur mais
volonté d'harmoniser le verset sur Hc'nok avec la
avec un début de mot.
structure syntaxique des notices généalogiques du
chapitre 5 qui o n t toutes la forme suivante: “V vécut x Lv 16,2 ºm__é;n ºtg'5ggº 119157 n*;-;r; wizpr;
années et engendra W, V vécut (..."njjl), aprés q u ' i l att T“$"."W “1335
engendré W, y années et engendra des ñls et des ñlles".
[ L e sancluaire. au delá du voi/e
A On rencontre également des lecons g0nf16es “face aupropi!iatoireº qui est sur
et des doublets. En effet, certains manuscrits avaient I'arche]
des explications (gloses) ou des leqons variantes
¡ 2 ¡ " º > & (homtel) ¡ (a‐a manque dans des
inscrites en marges du texte. Les scribes les ont parfois
fragments de la Gcniza du Caire (€).
insérées dans le corps du texte (voir gl, dupl). Dans de
Cette Iacune s'explique par un h o m e ] . Un
tels cas, la ¡econ la plus courte peut étre considérée
scribe a sauté du ¡1 de n_:__>jg'7 %celui de
comme celle qui a le plus de chance d'étre primitive:
lecrio brevíor probabilíor. L'exemple d'Ha l,3b, Cité n1_á3n)
plus haut en témoigne. La dittagraphie consiste ¿¡redoubler par erreur une
lettre, un m o t ou une séquence de mots.

Ez 1,3 5RP'.UÚ$ mm“1=n ºwn “ÍUº ¡ º n


y eu! vraimenrº une parole de
A Les altérations du t e x t e biblique sont souvent t h h vers Ezékiel]
dues ¡¡ des erreurs involontaires commises par les | 3 º'“ prb ITP_T] (dttg cf V r s ) l (l'éditeur considere
copistes. On en trouve plusieurs types. quela séquence a‐a: verbc TPH inf. absolu
+ verbe Qal (renforcement du verbe conj.)
l'haplographie (hpgr) lettre ( o u séqucnce) copiée
une fois au lieu de deux. s'explique par le redoublemcnt accidente!
de ¡“PR. Les versions traduiraient la ¡econ
Ct 7,7b :bnº;mgng n;3ms [amour dans les coune.)
délicesb]

36 37
___,_.___ - . _ _ _ _ _ . _ . _ - . … … - … _..__|
[| y a de nombreus.es a u t r e s cr-renrs de scribes,
comme la confusion de lettres, la mauvaise coupure des En résumé: face ¿¡un lieu variant, le travail de
mots. l'inversion ou la transposition de 1ettres dans un critique textuelle nécessite deux étape5:
m a l , la mauvaise vocaltsation.
a. Evaluation de la valeur respective dos
Nb 24.1?bl3 :n<p"*m"7; hp'‐_.-n [ E l ¡¡ demom-ax traditions textuelles mises en presence.
¡nus !esfí!sdeSer]
b. Explication de la modification textuelle
It 3 ¡ c … et Jer 48.45 'WP"I|?1_ El (lire avec le Fem. (erreur de copie, modification mtennonnellc
Samaritain … el Jé¡'émie 48,45 €! Ir etc…). Cette ¿tape est fondamentale cae, ett
crane: confuston des “1 en 1) comprenant la modifncation textuelle. on arrníe ¡¡
évaluer la forme qui a le plus de chance d'elre
A'“ ( “ 2 3 ººh“í'º3 D“010 '9'7b2 113'1j.1 primitivo.
bº"?PD-º
[Est-ce que ¡'es cheraux galope… C'est la synthé5e des deux étapes qui pet‐met &
sur ¡es rochers. e s ! - c e qu'on l'exégéte de prendre une décision sur l'etat du
laboure avec“ dex boeufsb?] texte dont il va faire l'exégése.
L _ _ _ . ‐ ‐ _

Ii b 1Dj “19:33 ! (l'éditeur propose. sans s'appuyer


sur aucune tradition lextuclle. la découpe
du dermer mot afan de lire la mer ave¿- le
boeuf. Sans c e t t e mod:ficalion la
deuxiéme panic du verset ne reprendrait
pas 1'ironie figurant dans la premiere.
Cette altération textuelle est d'autam plus
probable que les anc=ens manuscrita
n'avaucnt pas d'espaces entre les mots. De
plus, aucun texte biblique n'alteste le pl.
D"‐ pour WP3)
Chapitre I l l

SIGLES, SIGNES ET ABREVIATIONS

SIGNES UTILISES DANS LES NOTES DE


L'APPARAT CRITIQUE

séparc deux notes


sépare deux lcqons différentcs
séparc deux leqons prochcs

il(s) ajoutc(nt)
manque dans
conjecture (de l'éditcur) probable du texte
original d'un document, la premiérc main
d'un manuscrit ou une forme supposée d'un
mot. :
égale. indique généralemcnt la rétroversion
(en hébrcu) d'une traduction citée.
Lc document mis entre parenthésc présenle
une leqon un peu différcnte des précédentcs
mais qui s'accorde dans une large mesure
avec elles.
PRINCIPALES ABREVIATIONS llag(=Aggée) Sach(=2acharie) Mal(=M-ala‑
GRAMMATICALES chic)
Les ECI'HS.' Ps Hi(=lob) Prv(=Proverbes) Ru(=Ruth)
abi ablalif m masculin Cam‐(=Camique des Camiques) Qoh(=Qc-hé‑
acc accusalif ni mode Nif'al lcth ou Ecclésiaslc) Thr[=Lumc-ntaiions) Est
act actif pass passif Du(=Daniel) Esr(=Esdras) Nch 1Ch 2Ch
dat datif pf conjug. á affor‑
du ducl mames aussi ap‑ Deurérocanon¡'ques: Sir(=5iracide) Jub(=Jubilés)
f(cm) féminin pclée accompli, Nouveau Testament" Ml Mc Lc J(=Jean] Act(=Actcs]
gen génitif ou parfait Rm I K O ( = I Corinthians) 2Ko G(=Gala¡cs)
hi mode Hif'il pi mode Pi'el E(=Ephésicns) Ph Kol(=Colossicns) !Th 2Th
hi1 mode Hitpa'cl pl pluriel 1T(=l Timothée)2T T: th Hbr(=iléhreux)
ho mode I-lof'al pl participe Jc IP 2? |] 2] 31 ld(=]udc) Apc(=Apoca‑
inf inñnilif pu mode Pu'al
lypsc)
imp impératif qal mode Qal
impf conjug. %pré‐ sg singulier
formames. (slat)abs ¿ l a l absolu
souvenl appcléc (stat)cstr étaiconstruit
inaccompli. im‐ suff sufñxe
parfait ou futur

ABREVIATIONS DES LIVRES BIBLIQUES

Les abréviations qui ne correspondent pas & calles


utilisées par 13 Traduction 0ecuménique de ¡a Bible
(TOB) sont explicitées.
Le Penta:cuque: Gn Ex Lv Nu (=Nombres) Dt
Les Prophé!es: los Jdc(=luges) IS ZS ¡R '2R
Jes(=Esaíe) I c r Ez Hos(=05ée) Jo(=]oél) Am
Ob(=Abdias) Jon Mi Na Ha Zcph(=50phonic)

42 43
TRADUCTION DES PRINCIPALES cod, codd codex, codices codex (ag/pl), manus‑
ABREYIATIONS ET TERMES LATINS crits sous forme de
UTILISES DANS L*APPARAT CRITIQUE livres, par opposition
aux rouleaux
a. ab de, d'aprés cop copula copule. conjonction
ac et (c'est á dire le 1)
acc 3CCCUKUS accent CP caput chapitre
ad d'aprés crrp corruptum corrompu de l'avis de
add additum ajouté l'éditeur modeme
(addit, addunt) il ajoute, ils aj0utent dl dele, delendum %)supprimer
aeg Aegyptiacum,‐e (en) égyptien dttg dittographice dittographie. erreur de
aeth Aethiopicum,-e (en) éthiopien scribe qui a écrit 2 fois
akk Accadicum,-e (en) akkadien au ) i e u d'une
al alii,-ae.‐a (d')autres dub dubium douteux
alit aliter autrement dupl dupliciter, duplum double, doublet
amp! ¡us plus ample etc et cetera
an ou 6, ex de (indique l'origine)
ante avant exc, excidit, exciderunt est (sont) tombé(s). un
arab Arabicum,-e (en) arabe (ou plusieurs) mot(s) a
aram Aramaicurn,‐e (en) araméen (ont) disparu du texte
an articulus article extr extraordinarius extraordinaire
ass Assyriacum,‐e (en) assyrien fin finis la fm, a la fi n
ast asteriscus astérisque (cf. sigle fn fonasse peut-¿tre
hex) gl glossa(tum) glose, note écrite en
aut ou marge incorporée par
hab Babylonicum,-e (en) babylonien erreur dans le texte.
C cum avec hab habe't, habent a, ont
cast, cºb avec astérisque, obélis‑ hebr hebraicum,-e (en) he'breu
que, (cf. siglo hex) hemist hemistichus hémistiche, demi-verset
cet ceteri les autres. le reste hit: ici
cf confer(endum) comparez. &comparer homark homoiarkton erreur describe. omet‑
avec tant un fragment de
texte situé entre 2
CJ conjungendum etc conjecture
débuts de m o t s (ou

45
débul de phrases) basées sur des
identiques. hypothéses ¿:propos de
homtel homoioteleulon erreur de scribe, omet‑ la métrique poétique
¡ant un fragment de hébra'íque)
texte situó entre 2 melius mieux, meilleur
terminaisons de m o t s min minor plus petil, moins
(ou fin de phrases) important
identiques. ml! multi beaucoup, nombreux
haplographice haplographie, leitre (ou (cf. sigle Ms(s))
séqucnce) écrile l fois nur metrum métre poétique
au lieu de 2. neohb Neohebraicum,-e (en) hébreu modeme
hapax legomenon m o t n'apparaissam noni nomen nom
qu'une fois dans l ' AT nonn nonnulli quelques. un cenain
idem la méme chose nombre (cf… sigle
inc incertus douteux, incertain Ms(5))
incip incipit, incipiunt commencemem, il(s) ob obelus obéle (cf. sigle hex)
commence(nt) (premier om omittit,-unt ( i l ) omex, (ils) omettent
m o t d'un manuscril) omn omnes tous .
¡nit initiuin le commencemen( orig originali5,-e on'ginaliter original. 21l'origme
ins insere(ndum) inserit insérez. ¿¡insérer. .. panim, pars (en) partie
imerv intervallum e5pace entre, intervalle par parallelismus parallélisme
invers inverso ordine dans l'ordre inverse pc pauci peu (cf. sigla Ms(s))
it item pareillement, de méme plur plures plusieurs
jdaram ludaeo‐aramaicum,‐e (en)judéo‐araméen post apres
kopt Copticum,-e (en) copte pr praeminir;unt... il(s) place(nt) devant,
1 lege. legendum lire, il faut lire placer devam. ..
leer lectio leeon prb probabiliter probablement
leg legit, legunt (il) lit. (ils) lisent PFP propositum proponit proposé, suggéré
maj major plus grand. plus (introduil souvcnt une
important conjecture de l'éditeur
marg marginalis, in margine dans la margc modeme)
m es metri causa ( e n poésie). á cause du punct punctum, punctatio point, ponctualion
métre (inlroduii pun Punicum,-e (en) punique
souvent des conjectures

46 47
mph raphatum, non dagcssatum muni d'un rap/¡é var varius. varia lectio variante
(sans dage5), un petit vb vcrbum mot(s), ¡erme(s)
trail horizontal placé verb verbum, verba verbe(s)
dans les Mss au dessus vid vide(n)lur il(s) semble(nt)

pour indiquer la pro‑


nonciation spirante, ou
au‐dessus de tout autre
consonne pour souli‑
gner qu'clle n'est pas
redoublée dans la BHS
(ou d'autres édilíons).
Le mphé est rare…
rectc juste(menl)
rectius plus justemem
rel reliqui les aurres, le reste
scl scilicet évidemmem,
apparemment
sec secundum selon, suivant
semper loujours
sic ainsi, c'est ainsi
sim similis (de fagon) semblable
501 so]us seul
“¡(CI) sequens.-ntes suivant(s)
stich stichus stiquc, vers de poésic
syr Syríacum.-e (en) syriaque
tot totus entier, tout enticr
(Y transpone, transponil &transposer, il(s)
transposc(m)
trans] translatio traduction
txt textus texte
“g Ugaritícum (en ) ugari¡ique
ut comme
v VCÍSUS verset(s)

48 49
LES SIGLES EMPLOYES DANS L'APPARAT … Ms(s) un codex manuscrit ( o u plusieurs) du
CRITIQUE Pentateuque samaritain selon l'apparat
critique de A.von Gall.

Pentateuque samaritain. Les Samaritains. Targum samaritain. Traduction targumique du


Pentateuque en dialecte aramécn de Samarie,
aprés leur séparation d'avec Jérusalem, o n t
écrite en caractéres paléohébraiques sama‑
conservé un Pentateuque écrit en caracteres
ritains. Presque chaque Ms existant offre son
proches du paléohébreu. La découveu1e de m
propre texte, signe que le stade de traduction
en 1616 a suscité bien des espoirs. On croyait
s'étre rapptoché "texte original". Par la suite.
ofñcielle n'avait pas encore été atteint.
m a beaucoup perdu de crédit et fut considéré le texte samaritain du Pentateuque. Selon la
comme une déformation du TM. Aujourd'hui polyglotte de B. Walton, Biblia Polyglotra...
1'intérét pour … renaít. Si certaines vol. 1, London 1654.
modifications o n t été introduites par les
Samaritains pour meme en évidence leurs Traduction grecque du Pentateuque Sama‑
particularités cultuelles (p. ex. l'introduction ritain, citée par Origéne comme Samariticon.
en Ex 20,17 du commandement de construirc Seuls quelques fragments sont conservés.
un sanctuaire sur le m o n t Garizim), la Version grecque d'Aquila (env. 130 ap. J‐C).
majeure partie des différences ne s'explique Extrémement littérale. Conservée á travers
pas de cette maniére. Le Pentateuque des fragments des Hexaples (voir hex), des
samaritain véhicule une recension du t e x t e citations et des palimpsestes du 6e siécle
plus "populairc" que celle du TM (ce type de provenant de la Geniza du Caire. Aquila était
texte est connu par certains Mss bibliques de un prosélyte. disciple du Rabbi Aquiba selon
la Mer Morte). En c u t r e , Lu a de nombreuses la tradition. Vo i r D. Barthélemy, Les
similitudes avec le texte qui est 51la base de la devanciers d'Aquila (VTS X ) . Leiden 1963.
L X X (plus de 1600 variantes leur s o n t
communes). Edition modcrne: A.von Gall. Quinta. Se traduction grecque ajoutée aux
D e r hehráische Pentateuch der Samariraner, Hexaples (voir hex) par Origene (selon
Giessen 1914‐18 (réimpression Berlin 1963). Eusébe, seulement pour le texte des Ps.).
Pour l”histoire des samaritains J. D. Macchi, Version grecque de Théodoti0n (un prosélyte
Les samari!ains: hisroire d'une !égende, selon la tradition, fin 2e siécle). Représente
Genéve 1994. plutót la révision d'aprés l'hébreu d'une
traduction grecque plus ancienne (©? ou une

50 51
autre?). N'a été préservée que sous forme de textes qui nous sont parvenus, sur la base de
fragments (voir hex). la G.
Texte hébreu d'aprés Origéne, la premiere Bible rabbinique de Jacob ben Hayyim,
colonne des Hexap1es (voir hex). pub1iée & Venise, en 1524/5 par Daniel
01 19515 (les trois). Abréviation utilisée dans Bomberg (editio Bombergiana). Représente 1e
de vieux mss pour désigner les trois “texte men" de la fm du moyen-áge. Entourée
traducteurs a ” , o' et 9'. du Targum, de la Massora et de commentaires
rabbiniques. Une des éditions les plus
01 l o m o i (les autres). Versions grecques importantes de 1'époque, utilisée comme base
différentes de © (‐‐0L 7“). de la plupart des 6ditions ultérieures, jusqu'á
la 26 ed. dela BH de Kittel.
Version grecque de Symmaque (env. 170 ap.
I C ) . S'efforce d'étre & la fois littérale et en Bo Version bohairique (dialecte copte) & partir du
grec convenable. Conservée uniquement ¡¡ grec (4e s.?). Voir R. Kasser, “Les dialectes
travers de rares fragments hexaplaires (voir coptes et les versions copies bibliques», Bib
hex). Symmaque semble avoir été un chrétien 46, 1965, pp, 287-310.
ébionite.
Codex Cairensi.r ( d u Caire). Manuscrit
Version arabe. Ce signe recouvre en fait une hébrai'qúe copié en 895 par Moshe ben Asher.
diversité de traductions ¿¡1'usage des Juifs ou de Tibériade (selon le colophon, c'est‐á-dire
chrétiens sous domination arabe (á partir du la “conclusion”). Contient les n e b i i m
% siécle). (prophétes antérieurs et postérieurs).
Version éthiopienne. Traduire du grec sans Fragments retrouvés dans la Geniza du Caire,
doute & partir de 1afin du 4e 5. ap. JC. Les comprenant des textes bibliques et d'autres
mss existants datent á partir du 13e s. Voir E. (par exemp1e, Siracide en hébreu, l'écrit de
U11endorff, Ethiopia and the Bible ( T h e Damas). Ces témoins textuels m e t t e n t en
Schweich Lectures 1967), Oxford, New Yo r k , évidence la ponctuation babylonienne dire
19892. “simple" el de celle dite “compliquée”. 6-8e
s. Voir P. Kah1e. The Cairo Ceniza, Oxford
Ambr Citations du texte biblique dans la traduction
19592, et M. Goshen-Gottstein. Textus 2.
d e l a “ Vi e i l l e Latine" £ chez Ambroise
1962, p. 35‐44.
(T397), évéque de Milan.
¿23m deux (trois, etc.) fragments de la Geniza du
Version arménienne. Développée depuis le Se
Caire.
s. ¿¡ partir de la Peshitta S, puis, dans les
cit(t) Citation(s) du texte biblique dans la littérature LºEglise chrétienne adopte cette traduction
juive rabbinique et médiévale d'aprés tandis que les Juifs ñnissent par l'abandonner
V. Aptowitzer. Das Schriftwort in der (au profit de ( l ' . 0' et 6”). C'est l'apparition
rabbinischen L i t e r a t u r, Wien, 19064911; de nombreuses traductions et variantes qui
New York, 19702. poussa 0rigéne a entreprendre l'énorme
travail de clarification que constituérent les
Cyr Citations du texte biblique (d'aprés (ñ) chez Hexaples (voir hex). Jéróme mentionne deux
Cyrille d'Alexandrie (T444).
recensions de la L X X en plus de celle
Ed(d) Edition(s) hébra'íque(s). Vo i r Ms(s). d'0rigí:ne: celle d'Hésychius (pratiquement
inconnuc) et celle de Lucien d'Antioche
Eus Citations du texte biblique chez Eusébe (T312). Avec le temps, ces différentes
(T339?) recensions o n t eu tendance ¿¡se méler et ¿¡
Emortxn Citations du texte biblique dans l'onomastique s'influencer mutucllement, ce qui complique
d'Eusébe. encore la táche de la critique textuelle. ‐ L X X
et la critique textuelle: Il faut se rappeler les
Version grecque des Septantes (LXX). La faits suivants: a. Manque d'unité. Chaque
L X X a fait connaitre l'AT au monde grec. livre a son histoire, sa propre qualité de
Elle fut adoptée par lºEglise primitive (elle est traduction, ses tendances, présuppositions et
citée'par les auteurs du NT) et représente la problémes qui doivent étre évalués
base d'autres versions (syriaque, copte, soigneusement de cas en cas. b. Manque
éthiopienne. arménienne, ge'orgienne, Vieille d'unité dans la transmission. LXX a sa propre
Latine: etc.). ‐Histoire: La l e t ( r e d'Aristée histoire et ses p r º p r e s difficultés textuclles. A
( ‐ 1 0 0 a v. ] C ) rapporte que Prolémée titre d'exemple, signalons que le livre de
Philadelphe II (285‐247) avait fait traduire le Jérémic L X X traduit un texte hébreu tres
Pentateuque en grec pour la bibliothéque différent du texte massorétique actuel et
d'Alexandrie. par les soins de 72 savants juifs plusieurs traducteurs grccs & l'intérieur mérne
( d ' o ú le nom L X X ) qui, travaillant du livre, voir Y. Goldman, Prophe'rie e!
indépendamment, obtinrent un résultat royauré au r e t o u r de 1'exil... ( O B O 118),
identique, Bien que légendaire, cette tradition Fribourg-Góttingen 1992. La L X X fait l'objet
refléte le fait que les Juifs d'Alexandrie o n t d'un vaste programme dºédition critique qui
ressenti le besoin d'une traduction officielle se poursuit Sepmagima: Velas Testamenrum
de la Bible hébral'que, vers la premiere partie Graecum, Góttingen.
du 3e s. av. J-C. L'effort de traducti on s'est
poursuivi au cours des généralions suivantes (sans autres indications): Tous les Mss de
(par divers traducteurs et sans uniformité). LXX ou du moins les plus importants.

54
641 L X X , “premiére main”. Les éditeurs de la ©m: Citation du codex en minuscule 22 (26, etc.)
B H S donnem ici le texte grec supposé d'aprés la classification de A. Rahlfs.
origine]. Verzeichnís der griechischen Handschrtften
des Alten Testaments. Berlin, 1914.
L X X , codex Alexandrinus (Se s.). Contient
presque tout 1'AT. ÓM L X X , codex Coielinianus (7e s., Gn-1R 8,40,
avec quelques lacunes).
L X X , codex Vaticanus (4e s.). Contient t o u t
l ' AT, sauf certaines parties de la Gn et des Ps, © Nk(s) Manuscrit(s) de LXX. cités par R. Holmes,
complété au ¡ S e s. ]. Parsons dans Verus Testamentum Graecum
(DC cum variix lectionibus, Oxford, 1798-1827.
L X X , codex Ephraemi Syri rescriptus
(palimpseste) du Ses. Fragments des Ketubim (¿N L X X , codex Basiliano-Vaticanus (8e s.).
et NT. Complété par ©V.
©C Citation de la L X X dans les caténes 650 L X X dans la recension hexaplaire d'Origéne
(collections des commentaires bibliques des (Se colonne des Hex, voir hex).
Péres de l'Eglise).
Une partie des fragments connus de la
©F LXX? codex Ambrosianus (Se s., Gn 31,15‑ recension L X X d'Origéne.
los 12.12, avec lacunes).
LXX, codex Marchalianus (6e s., d'Es & Mal).
©L L X X , recension de Lucien d'Antioche
(martyre J(312). Rencontrée dans plusieurs
LXX. codex Veronensis (be s., Ps).
manuscrits en minuscules ainsi que dans les LXX. codex Sinaiticus (4e s.). Trois
citations de certains Peres de l'Eglise. identiñés. indiqués par
eorrecteurs o n t été
L'histoire de cette recension est fort complexe ©5123. Contient d'importantes sections de
etdiscutée. l'AT et des Apocryphes.
(5u©m Variations (1et 11) dela recension de Lucien. LXX. papyrus de Londres (pap. no 37 du
British Museum). Contient quelques Ps.. 7e s.
Une partie des documents de la recension de
Lucien. ©V LXX, codex Venetus.
©maj Codices de la L X X écrils en majuscules ©W Fragmem de L X X du 4e 5. ([Sam 18,8-25)
(onciales), en usage jusqu'au lOéme s. d'aprés H. Hunger, <<Ein neues Septuaginta‑
© nin Fragment». Anzeiger der Osterr. Akad. a'v
Codices de la L X X écrits en minuscules
Wiss. P h i [ . - h i s t . K1.93. l956.pp.188-199.
(cursive), dias le 9eme s.
©B*etc Premiére main du Codex Vaticanus, etc.
l 2 3 4 5 6
©5etc L X X sauf le Codex Sinaiticus, etc.
o eBp' or“ o' (ñº e*
©Q'etc Correction dans le Codex Marchalianus, etc.
Texte translit. version version LXX version
©QTgetc En marge dans le Codex Marchalianus, etc.
hébreu de l'hébreu grccque grecque de recension grecquc de
55123. voir (BS. d'Origéne en ]ettres d'Aquila Symmaque hexaplaire Théodo‑
grecc¡ues d'Origéne tion
Ga Psalterium Gallicanum. Révision du Psautier
de la Vieille Latine par Jéróme d'aprés la Se < e'dité éga1cment & part: les Tétraples >
colonne des Hexaples d'Origéne. Repris pour
Les versions grecques sont classées dºaprés
l'e'dition officielle de la Vulgate.
leur relation avec l'hébreu, en commencant
Gn R Genesis Rabba, midrash de la Genése. par la plus littérale ( a ' ) . La tendancc
d'Origéne est de faire correspondre la L X X
Hex Les Hexaples d'0rigene (env. 230‐240).
avec le texte hébreu, ceci a l'aide des
Devant la confusion introduite paria diversité
traductions plus iittérales. Il emploie les
des traductions grecques et dans le désir de
signe5 critiques alcxandrins introduits par
mieux e'quiper les chre'tiens dans leurs Aristarque (217‐145 av. JC): l'obéle (obelus)
discussions avec les Juifs, le théologien indiqué cºb. le métobéle (metobelus) et
alexandrin 0rigéne & entrepris i'e'norme
['asrérisque indiqué cº“. Les m o t s inclus
travail de comparaison que constitue ies
dans la LXX. mais absents du texte hébreu,
Hexaples. Les différentes traductions
sont précédés d'un ob'ele et suivis d'un
grecques sont placées cóte ¡¡ cóte avec le texte
métobéle. Les mots du texte hébreu absents
hébreu et sa translittération en six colonnes,
en L X X sont préce'dés d'un astérisque et
comme sutt:
suivis d'un métobéie. La forme qu'a ainsi
acquise la Se colonne des Hex se nomme la
recension hexaplaire (©Q. Cette derniére a
enormément inñuencé Ies Mss subséquents.
Les hex n'ont pratiquement pas survécu. Les
fragments de Milan, palimpseste dont
l'écriture inférieure date du 9 - l l e s., o n t
conservó environ 150 versets des Ps dans
l'arrangement hexaplaire, sans le texte hébreu
et en remplagant O' par o'. 00 a souvent été
copié mais il ne nous est parvenu que par des partir du Be 5.) et la bahai'rique (basse Egypte,
témoins indirects. produite indépendamment de la précédente,
Citation du texte biblique (latin) chez Jéróme peut‐¿tre au 4e s.). Ces traductions sont
(T420). Il s'agit d'un autre texte que ceiui de
principalement importantes comme témoins
de L X X , dont elles dérivent.
la Vulgate D.
Codex deLeningrad (B 193). Présente la base
Codex Hillel, censé avoir été écrit vers 600
de la 3e édition de BHK et de 31-15. L, écrit
ap. J‐C par le rabbin Hillel ben Moshe ben
en 1008 sur la base d'un Ms d'Aaron Moshe
H i l l e l Connu par plusieurs citations des
ben Asher, selon le colophon, représente le
Massoretes et des grammairiens du moyen
meilleur témoin du texte de ben Asher.
áge.
Premiere main du codex L.
Citation d'un texte biblique dans la Mishna,
3e seder, l e r tracte, “yebamot” (belles‐soeurs) Version vieille Latine (Vetus Latina) éditée
d'aprés le Talmud palestinien (j=yerushalmi. par P. Sabatier dans Bibliorum sacrorum
“Jérusalem”). [ a t i n a e versiones antiquae.. Remis. 1739‑

JosAnt Citation bibiique dans les “Antiquités juives" 43; Turnhout 19872. Recouvre différentes
fonnes de traductions latines ayant précédé la
deFlavius Joséphe (grec, l e r s.).
Vulgat'e. Sabatier reproduit dans une colonne
Just Citation du texte biblique d'aprés Justin le texte de la Vieille Latine le plus cohérent
martyr(grec 2eme s.) qu'il ait pu trouver pour chaque passage la
Vulgate apparait dans une autre colonne, et
[( Ketiv 3"t_1:_). Texte consonantique tel qu'il est
des notes indiquent les variantes de [. Cette
écrit, conside're' comme fautif par les Masso‑
version contient de nombreuses lacunes. Une
retes. Par opposition au qeré (voir Q).
édition plus moderne a été entreprise,
voir QMSS. B. Fischer et al., Vems Latina.... Freiburg
1949ss.
Ketiv d'aprés les Massorétes occidentaux.
Vieille Latine, Codex Legionensis. Codex de
Ketiv d'aprés les Massorétes orientaux. la Vulgate datant de 690 contenant de
Version(s) copte(s) (langue e'gyptienne écrite nombreuses variantes vieilles latines de (Gn &
en caracteres grecs). Des traductions endivers Chr). Voir R.Weber, <<Les interpolations du
dialectes o n t été entreprises. Les deux livre de Samuel dans les manuscrits de la
principales -basées sur le grec- sont la Vulgate», Miccellanea Gt Mercati [, Roma
salzidique (haute Egypte plus ancienne, ¿¡ 1946.

60
Réplique du Codex Legionensis, d'aprés Vieille Latine selon la marge du Codex
C.Vercellone. Variae !ectiones vulgatae Legionensis 1391 et 1293.
latinae B ¿ b l i o r u m editionis 2, Roma 1864.
Texte latin du Codex Veronensis. Psautier
Lecture en note marginale sur incunable 54 bilingue: gréco‐latin, datant du 6e s.
(Venise 1478) d'un ancien manuscrit perdu
Fragmenta Sangallensia
V i e i l ] e Latine,
(lOéme s?).
Prophetorum. (9-10e s.), fragments des
£I15 Vieille Latine, Codex de Naples (5e s.), Prophétes. Edition A. Dold. Neue St.Galler
fragments de lS‐2R. vor-hieronymianische Propheten-Fragmente,
¡¿116 Hohenzollem, 1940.
Vieille Latine, fragments de Quedlingburg et
de Magdeburg (Se s.), contient lS‐2R, d'aprés £TE Citations deia Vieille Latine chez Tertullien.
H. Degering el A. Boeckler, Berlin, 1932. Adversus Marcionem.
12117 Vieille Latine, fragmenta Vindobonensia, tu Texte massorétique (TM).
fragments de 25. D'aprés l'édition de
Mp Massora p a r c h (“petite Mass.") figure dans
M. Haupt, Veteris nn!ehieronymianae
les marges de cóté du TM. On la trouve dans
versionis l i b r i H Regnum... fragmenta
la marge de la BHS (selon L ) . La plupart des
Vindobonensia. Wien, 1877.
expressions de la Massora sont en araméen, le
¡CY Citations de la Vieille Latine chez Cyprien. reste en hébreu. ll s'agit s u r t o u t de
Testimonia, d'aprés l'édition de G. l‐iartel, commentaires concemant la forme extérieure
S. Thasa“ Caect'1i Cypriani Opera omnia 1 du texte (voir chapitre MASSORA).
(Corpus Scriptorum ecclesiasticorum
Massora magna (“grande Massora”) figure
latinorum 3), Wien, 1868.
dans les marges supérieures et inférieures du
Vieiile Latine. Codex Parisinus 11947. TM. Complete généralement la Mp avec des
Bibliothéque nationale de Paris. Contient le listes. des concordances ( v o i r chapttre
Psautier (5-6e s.). MASSORA).
£gl Vieille Latine. Glossaire latin édité par D. de Ms(s) Manuscrit(s) hébreu(x) seion les éditions de
Bruyne, <<Fragments d'anciennes versions B. Kennicott Vetus Testamentum Hebraicum
latines tires d'un glossaire biblique», in cum variís Iectioníbus, Oxford, 1776-80; de
Archivum Latinilalis Medii Aevi 3, Paris, 1.8. de Rossi, Variae lecriones Veteris
1927, pp. 113‐120. Testamenti, Parma, l784‐88; Amsterdam
19692 et de C D . Ginsburg, Torah Neviim 1,9; n'7:>m Gn 27,19, ouvrant une liste de
Ketauvim. London, 1908-1926. mots q'ui vri'apparaissent que deux fois dans
l ' AT, une fois sans 1et une autre fois précédé
pc Mss peu de Mss (=3-10). d'un t).
m º n Mss plusieurs Mss ( = I 1‐20). Massorétes orientaux, de la région
mit Mss beaucoup de Mss (plus que 20). Pour I/ZS les babylonienne (centres de Sura, Pumbeditha,
nombreux fragments de la Geniza du Caire etc.) Ont été prépondérants pendant des
o n t été pris en compte. ->: pc=3‐6, nonn=7‑ siécles, avant de s'effacer devant les
15, mlt=16-60. permlt=+60. Massorétes occidentaux, puis de disparaitre
au lO-l le s.
Mur Manuscrits hébreux découverts dans le Wadi
Murabba'at (2e 5. ap. JC); ils témoignent Orig Citations du texte biblique chez 0rigéne
d'une tradition textuelle assez proche du texte (T254?). (voir hex).
massorétique. cf. P. Benoit, J. T. M i l i k , R. de Pap Nash Papyrus Nash, fragment de manuscrit
Vaux (éds), Les Grones de Murabba'át hébra'1'que contenant une copie endommagee
(Discoveries in the Judean Desert l l ) , Oxford, du décalogue. Avant les découvertes de Q, il
1961. s'agissait du plus ancien témoin de 1'AT
Naft Ben Naflali, Massoréte de Tibériade (% hébreu connu ( l e r 5.7).
s.).“concurrent” de Ben Asher (différences au Pes R Pesiqta rabba: midrash sur les fétes.
niveau de la vocalisation et du systéme des
accents). Qeré (”jp). Texte tel qu'il doit étre lui, selon
les Massorétes, par opposition au k e t ¡ v. Les
Occ Massorétes occidentaux, dont le centre était %: consonnes du Q sont ¡ndiquées dans la marge,
Tibériade (8-10e s.). tandis que les voyelles de Q apparaissent sous
Okhl 0kh!a we0khla, publié par S.Frensdorff. Das les consonnes ketiv (K).
Buch 0ch!ah W'Ochlah, Hannover 1864; Te l Q0cc Qeré d'aprés les Massorétes occidentaux.
Aviv 19692 et F. Díaz Esteban, Sefer 0k!ah
we-Oklah, Madrid 1975. Nom d'une Q0r Qeré d'aprés les Massorétes orientaux.
collection de listes massorétiques médiévales. QMss [en 1/28:) Qeré indiqué par BHK et/0u N. H.
utilisée par Jacob ben Hayyim comme base de
Snaith (éd.), Sefer Torah Neviim Kerouvim,
la Massora finale de sa Bible rabbinique. London, 1958, mais non attesté dans les Mss
Cette collection est nommée d'aprés les deux de Kennicott et de Rossi.
mots par lesquels elle commence (H“??tg IS

65
lirissQ/lvksK Q/K absent en BHK et/ou N. H. Snaith Version Syriaque (Peshitta). 5 sans autre
(éd.), Sefer Torah Neviim Kerouvim, London.
indication indique l'accord entre 5A et SW
1958, par c o n t r e attesté dans certains Mss de (pour 1/2 S, implique sABCDJalcedess Bu?bb).
Kennicott et de Rossi. L'origine et l'histoire textuelle de S som
Manuscrits de Qumran, découverts ¿¡partir complexes et trés discutées. L'église syrienne
1947. Contiennent des rouleaux ‐ les plus s'est mise á appeler Peshitto/Peshitta la
anciens que nous possédions! ‐ de tous les version syrienne courante. Ce m o t désigne la
livres bibliques (sauf Esther) ainsi que traduction comme “simple", peut‐étre pour
d'autres textes de la communauté esse'nienne souligner son caractére ordinaire (ttaduction
deQumran. en langue vulgaire), peut-étre pour indiquer
l'absence de paraphrase ou encore pour la
Qa llea. Roulcau d'Esai'e trouve' dans la grotte ! distinguer de la version syrohexaplaire (voir
de Qumran. Contient un type de texte Syh). ll semble qu'á l'origine la traduction
différent aux chap. 1-33 qu'aux chap. 34‐66. syriaque ait e'volué a partir de Targums (le
Les formes “pleines” sont plus abondantes syriaque est un dialecte araméen). Selon
dans la seconde partie du rouleau. Ce certains le Pt aurait été traduit en premier.
manuscrit varíe beaucoup par rapport au TM. pour les besoins des Juifs et des prosélytes
Qb lleb, fragments d'un rouleau d'Esai'e, proche d'Adiabéne (á l'est du Tigre. 40‐70). Au Ses.,
du TM. l'église syrienne se divisa entre Nestoriens et
Jacobites. Des cette époque. il faut done
]… Apocryphe de la Genése trouvé dans la grotte distinguer entre la tradition textuelle
] de Qumran, d'aprés N. Avigad. Y. Yadin, A nestorienne (syrienne de Test) et la tradition
Genesis Apokryphon, Jerusalem, 1956. textuelle jacobite (syrienne de l'ouest).
IQ Milhama: “rouleau de guerre”, écrit de Comme de nombreux traducteurs et réviseurs
¡QM
o n t travaillé ¿¡la Peshitta, elle est de nature et
Qumran d'aprés E. L. Sukenik, The Dead Sea
de qualité fort inégale selon les différents
Scrolls of the Hebrew University, Jerusalem
l i v res (édition critique en cours de publication
1955.
The Old Testament in Syriac, Leiden des
Manuscrit de Qumran (grotte 4) contenant les 1972).
Ps 91-1 18. d'aprés P. W. Skehan, <<A Psalm SA
Manuscript from Qumran (4Q Psb)»,CBQ 26, Codex Ambrosianus de la version sxriaque
( 6 e ou 7e s.), contenant tout l'AT. Edition
1964, pp. 313‐322.
A. M. Cen'ani. 1876.

66 67
SB Codex du British Museum de Londres 14.431 SBWFHX Variantes des scolies de Bar Hebraeus (13e
(avec lacunes en Samuel), be 5. s.), édition Sprengling‐Graham, 1931.
5C Codex Leningradensis (lacunes en Samuel), Sa Version de la ¡LXX en dialecte capte
6e s. sahidique (Haute Egypte), cf. K.
5D Codex du British Museum 14.442 et codex Samar prononciation samaritaine indiquée dans
Wadi Natrum (contenant des fragments de quelques chapitres de la Gn. D'aprés P.Kahle,
lSamuel), 6e, 7e s. The Cairo Ceniza. Oxford 19592, app. II.
5L pp. 318‐335.
Edition de S. Lee, London 1823, s'appuie
essentiellement sur 1'édition 5W, en faisant Seb Sebir (aram.: “veut dire”) corrections (env.
intervenir quelques autres Mss. Faite pour les 350) des Massorétes: une forme difficile ou
besoins de ceux qui utilisent encore le inattendue est expliquée par la forme
syriaque dans les montagnes kurdes, pres du “norma1e" introduit en marge par "1”30 (ex:
lac d'Urmia, au nord de la Fama. Peu '7nn enGn 19,8 est expliqué par n'7xn).
important pour la critique textuelle.
Sor Mss de Kennicott et de Rossi reflétant la
5M Editio Mausiliensis, fait par des Dominicains tradition massorétique de Sura (un des centres
de Mossoul 1887‐1891 (re'édité Beirut 1951), des Massorétes orientaux).
se base sur la tradition syriaque de 1'est.
Syh Version syrohexaplaire, la traduction en
SU Edition d'Urmia par 1'American Protestant syriaque de ©0 (faite en 616/17 par l'évéque
Missionary Society en 1852. Refléte la Paul de Tolla). Notamment conservée dans le
tradition textuelle de 1'église syrienne Codex Ambrosianus Syrohexaplaris du 9e s.,
occidentale. 1eque1 contient les prophétes et les
5W hagiographes.
Version syriaque d'apr'es la Bible polyglotte
de Londres, éditée par B. Walton (165455), Ta r g u m ("interprétation, traduction“).
reprenant le texte de la Polyglotte de Paris Désignation générale pour les traductions á
(16d45), elle-méme basée sur un piétre Ms tres vise'es explicatives de 1'AT en araméen.
tar if. Conséquemment au déclin de l'hébreu comme
5Jacedess Version syriaque fragmentaire de Jacob langue parlée ¿¡ 1'époque postexilique, le
besoin s'est fait sentir de traduire et
d'Edesse (6e s.), selon lºe'dilion de M.H. d'interpréter le texte biblique en araméen, la
Gottstein, Bib 37, 1956, pp.175‐183.
nouvelle langue ofñcielle et populaire. Ces
traductions. mé1ées d'un certain nombre
d'explications. de commentaires et d'illustra‑ Cºdpúm Targum selon l'éditio princeps de Leiria
tions (types midrashiques], o n t d'abord été 1494.
faites oralement pour rendre compréhensible
(Ef Targum du Codex Reuchlianus. selon
la lecture publique du texte hébreu. Ces
targums évitent le plus possible toute l'apparat critique de Sperber.
référence directe au nom de Dieu, atténuent C] Targum Pseudo‐Jonathan du Pentateuque,
les anthropomorphismes, paraphrasent, dénommé aussi Targum Jérusalem _l
illustrent et appliquent le texte selon la (Yérushalmi l ) , palestinien. Bien qu'il
théologie et les besoins de l'époque. Petit á comporte de nombreux points en commun
petit, certains targums o n t été écrits, sans avec le targum anelos, ¡1 ); a_¡oute du
doute pour éviter une prolifération matériau midrashique d'ordinarre o m i s par
incontrólée, sans pourtant qu'il nºy ait anelos. Edition M. Ginsburger, Pseudo‑
immédiatement de version officielle (d'oú Ies Jonarhan, Berlin 1903.
importantes différences d'un targum &
lºautre). Seuls les targums les plus tardifs, Targum fragmentaire (édition M. Ginsburgerz
comme ceux d'0nqelos et de Jonathan. Fragmememhargum, Berlin 1899), appele
tendent ¿ étre plus littéraux et évoluent vers aussi targum de Jérusalem Il (Yérushalmt II).
une reeension offrcielle. Les divergences avec palestinien. Ne contient que des exphcanons
le TM indiquent le plus souvent la tendance midra'shiques de versets isolés, sans texte
de l'interpréte plutót qu'une variante du texte biblique continu.
hébreu source. Cependant (Z sen parfois a IW5)EÚ(Ú) Codex manuscrit(s) ou édition(s) de Tar‑
confinner une variante attestée par d'autres gum Cité d'aprés les apparats critiques de
Versions. On peut distinguer deux principales Sperber ou Lagarde.
families: la famille palestinienne (CP et CJ.
€…) el les Targums rédigés en Babylonie (¡P Targum “palestinien”, fragments du 7e au. 9e
(anelos,]onathan). Ed. par A. Sperber, The s. découverts dans la Geniza du Carre.
Bible in Aramai'c (vols 1-4), Leiden, 1959‑ Lorsqu'un passage est connu par différents
l973, mais pour les hagiographes P. de fragments, les divergences sont nombreuses,
Lagarde. Hagiographa Cha1daice, Leipzig. i l n'y avait done pas encore d e v e r s ¡ o n
1873. standard. Edition P. Kahle dans Masorelen
des Westens 2, Stuttgart 1930, complété par
Targum selon l'édition de ]. Buxtorf, Biblia A.Diéz Macho, <<Nuevos fragmentos del
hebraica cum paraphr. chald. el Targum Palestinense», Sefarad 15, 1955,
commentariís Rabbinorum, Bále, lólB-l9. pp.31-39.
Ten Texte biblique latin Cité chez Tertullien (? Vulgate a été employée cóte a cóte avec la
env. 220). Vieille Latine, avant d'étre déclare'e texte
officiel de l'Eglise Romaine au Concile de
T1quh Tiqqune sopherim ("Correction des scribes"). "Frente (1546). Vulgate (D) et Vieille Latine
But principal: '“améliorer” des énoncés cho‑ (11) se sont influencées mutuellement, et D a
quants concernant Dieu en intervenant sur les
subi plusieurs révisions, comme celles de
consonnes du T M . Probablement assez
Cassiodore (6e 5.) et d'Alcuin (8e s.). La
nombreux, la tradition rabbinique n*en a
complexité de l'origine et de la transmission
retenu que 18. Voir D. Barthélemy, <<Les
de la Vulgate oblige ¿¡ l'employer avec
Tiqquné Sopherim et la critique textuelle de
prudence en critique textuelle. Meme lorsque
l'Ancien Testament», VTS 9, 1963, pp. 285‑
D s'accorde avec © ou avec d'autres
304.
traductions contre TM, cela ne suppose pas
Tyc Texte biblique latin Cité chez Tyconius (4e s.) forcément que le texte hébreu ¿¡la base de ces
versions ait été différent du TM (car D a pu
Version latine de Jéróme, ou Vulgate. étre influencé par 6 ) . Editions critiques
Hieronymus (340‐420) fut chargé par le pape bénédictines, Biblia Sacra iuxta lalinam
Damase I (366-384) d'établir une recension vulgamm versionem..., Roma 192655.
sílre de la Bible en latin, vu la diversité de la
“Vieille Latine”. L'oeuvre de Jéróme se D W8)51(5) Codex manuscrit(s) ou édition(s)
divise en plusieurs étapes: - premiére révision selon l'apparat critique de l'éditton des
rapide des Ps, en partie d'aprés G: a donné le Bénédictins.
Psautier Romain (Psalterium Romanum), - 2e
révision du psautier, ayant donné le
Viº‐“69553 Variante du texte hébreu d'aprés
B.Kennicott, Vetus Testamentum hebraicum
Psalterium Gallicarum (parce qu'utílisé au
cum variis lectionibus, Oxford l776-80
début en Gaule). ll s'agit essentiellement de la
Vieille Latine révisée d'aprés la Secolonne (p.ex, Ms 69. etc…) Contient de nombreuses
variantes provenant de plus de 600 Mss
des Hexaples. Constitue jusqu'á aujourd'hui le
hébra'íques et de 52 éd. imprimées. lnclut
texte ofñciel des Ps pour la Vulgate. ‐ Le
aussi le texte samaritain d'aprés la polyglotte
travail le plus important de Jéróme est sa
traduction de l ' AT directement a partir de
de Walton (1653-57), faisant intervenir 16
Mss samaritains.
l'hébreu (vers 390‐405), qui a donné la
Vulgate (& part les Ps, cf. ci‐dessus). Celle‐ci vP Variante d'aprés le codex des prophétes de St.
représente done un effort relutivement Pétersbourg (916, Es‐Mal). A conserve le
indépendant par rapport aux versions alors systéme babylonien de ponctuanon.
existantes. Pendant quelques siécles la

72
vs Variante d'aprés H. Strack, Grammatik de:
B_iblisch»Aramáixchen..., Leipzig 192 16. Vai
n a n t e s de plusieurs textes bibliques en
araméens non publiést BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
Vrs La plupart ou toutes les versions.
D. Barthélemy, Critique Textue!le de l'Aneien
Textament. Rapport final du Comité pour l'analyse
textuelle de l'Ancien Testament he'breu institue' p a r
[ ' A l l i a n c e Biblíque Universe/le ( O B O l O / l - 3 ) .
Fribourg‐Góttingen 1982-1993, (ces 3 volumes
trailent de tous les prophétes ct Rt, L m , Est, Dn,
Esd, Ne, l‐2Ch).
D. Barthélemy, Etudes d'histoire du texte de ¡ ” A n c i e n
Testament ( 0 8 0 2l ), Fribourg Góttingen 1978.
L. de Benoit. E. Nicole. Biblia Hebraica Stuttgartensia.
Siglas et abréviations. Pierrefitte‐Nogent-sur‑
Marne, 1987.
P. Guillcmette, M. Brisebois, Introduction aux
méthodes historico‐critiques (Hérilagc et projet
35), Montréal, 1987, les chapitres: <<Le t e x t e de
l'Ancien Testament» pp. 9 1 ‐ 11 ) . <<La critique
textuelte de ¡ " A n c i e n Testament» pp. 151-171.
E. To v , Textual Criticism of the Hebrew Bible,
Minneapolis‐Assen-Maastricht 1992.
R. Wonneberger, Leitfaden zur Biblia Hebraica
S!uttgartenxia, Góttingen 1984 : Understanding
BHS. A Manual for the Users of Biblia Hebraica
Stuttgartensia (Subsidia bíblica 8), Roma 19902.
E . W ú r t h w e i n , Der Text des Alten Testament: eine
Einfúhrtmg in die Biblia Hebraica… Stuttgart, ¡9885
= The Text of the Old Testament. An Introduction
to the Biblia Hebraica, Grand Rapids 19872.

74 75
TABLE DES MATIERES

AVANT‐PROPOS ..............................................
INTRODUCTION ..............................................

Chapitre [
LA MASSORA ...................................................
Sysléme de réfe'rence ....................................... 10
Exemples .. 11
Les Ketiv Qeré ................................................ 13
TERMINOLOGIE MASSORET1QUE ...................... 14

Chapitre Il
LºAPPARAT MODERNE DE CRITIQUE
TEXTUELLE ...................................................... 21
Tex!e Massorérique ( T M : m)........................ 21
Textes hébreux prémasxorétiquex ................... 22
Les traduclions ................................................ 24
LE SYSTEME DENOTATION DE. L' APPARAT
CRITIQUE MODERNE .......................................... 26
POSITION DE LA NOTE DANS LETEXTE ........... 27
COMMENT EVALUER UNE VARIANTE .............. 30
Les témoins des v a r i a n t e s 30
Causcs des altératians textue!!es ....................
En résumé
Chapitre l l l
SIGLES, SIGNES ET ABREVIATIONS 41
SIGNES UTILISÍES DANS LES NOTES DE
L'APPARAT CRITIQUE 41
PRINCIPALES ABREVIATIONS
GRAMMATICALES….….........................….…........ 42
ABREVIATIONS DES LIVRES BIBLIQUES .......... 42
TRADUCTION DES PRINCIPALES '
ABREVIATIONS ET TERMES LATINS UTILISES
DANS L'APPARAT CRITIQUE ..............................
LES SIGLES EMPLOYES DANS L”APPARAT
CRITIQUE ............................................................. 50
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
CEI" OUVRA('-Ií
A ¡2113 A('HEVF. D'IMPRIMER
PAR L'IMPRIMERIIE F I . O ( “ H A MAYI:NNF.
EN A()Ú'[' 2013

Nº d'impression : 85272.
Dépót légal : 0clobre 2006.
Imprimé en France

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