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Michel Pons
CNRS-LIMSI
Rue John von Neumann, bât 508, 91403 Orsay Cedex
http://perso.limsi.fr/mpons/
1
Plan du cours Traitement de l’Air - Climatisation
VENTILATION
1
Le Confort, thermique et en général
• Ne pas avoir trop froid, ne pas avoir trop chaud,
• Ne pas sentir de courant d’air gênant,
• Que l’air ambiant ne soit ni trop sec, ni trop humide.
2
Aération des locaux (habitat, bureaux …)
3
Ventilation Motorisée VMC Simple Flux
Source AICVF
4
L’efficacité énergétique de la ventilation
• Températures limitées
(entre -20°C et +45°C)
-> Aluminium ou
plastiques.
• Échangeur statique
(courants croisés)
ou bien rotatif.
5
L’AIR HUMIDE,
BASES
6
L’eau : équilibre liquide - vapeur
• Corps pur, H2O, assez facilement présent sous l’une des trois phases
(solide, liquide, gazeuse) dans les conditions atmosphériques.
Fonction Psat(T) entre 0 et 50°C
• L’équilibre liquide-vapeur H2O est
monovariant (règle des phases) :
à T fixée, P aussi est fixée,
c’est la fonction P = Psat(T) L
Exemple de fonction approchée [Psat en Pa, T en K]
3611, 45 253073 / T
Ln( Psat (T )) 23,0209
T V
• À l’équilibre, le liquide et la vapeur sont
saturés.
• Équilibre en présence d’air (T uniforme)
H2O liquide en équilibre avec vapeur H2O
dans l’air, dont la pression est la
pression partielle de H2O dans l’air. • Psat(25°C) = 3.17 kPa
(3% de Patm) .
v c 2
Laboratoire d’ Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur
7
L’air humide, humidité relative / absolue
• Air + vapeur d’eau non-saturée (une phase) = Équilibre divariant.
Deux degrés de liberté = Température et humidité.
• Relation
pression partielle (pw) - humidité relative (HR) - humidité absolue (xw) :
pw H R Psat (T ) xw
Ptot Ptot xw 0,622
Ptot xw
• Ce qui donne : humidité relative = HR .
Psat (T ) xw 0,622
[0 < HR < 1]
0,622 H R Psat (T )
et humidité absolue = xw
Ptot H R Psat (T )
[en kgw.kgas-1]
3611, 45 253073 / T
avec Psat (T ) exp 23, 0209
[Psat en Pa, T en K] T
Température
8
Zone(s) de confort
Le confort est
une notion très
relative
(plusieurs normes).
Température entre
18-20 et 25-26°C
(ou +). 5
Humidité relative
entre 30 et 55%
(à 26°C). 5
Humidité absolue
entre 5-6 et
11-12 gw.kgas-1.
M M
in out
W Q W Q
M (du dec ) W Q M [(hout hin ) (ec,out ec,in )] W Q
Sur une section d’entrée (in) ou de sortie (out) le travail de la force de pression est
9
Enthalpie de l’air humide
• L’enthalpie h u p / u pv est une fonction d’état …
Enthalpie [kJ/kg]
10
Le cas dit nominal de ce cours
• Climatisation de 8 appartements de 80 m2 et 4 personnes chacun
Renouvellement d’air :
le débit d’air neuf minimal nécessaire est de 800 m3.h-1 (0,22 m3.s-1),
soit 0,26 kgas.s-1.
Le débit d’air neuf effectif peut être supérieur à ce minimum.
m x m b xwb mb/mc c
xwc a wa mb/mc
m c
m a hwa m b hwb a
hwc
m c
11
Exemple de soufflage dans le cas nominal
• Avec le débit minimal (0,26 kgas.s-1) :
Extraction de vapeur d’eau 2,5 gwv.kgas-1
(charge latente = 6,1 kJ.kgas-1),
+ charge sensible = 11,5 kJ.kgas-1.
• À partir du point de confort visé (5) :
Point i : hlatent en vertical.
Point m : hsensible en horizontal.
m = soufflage minimal,
ici à 15°C fixée par h et xw.
• Avec débit plus fort … 5
m
i
12
AIR HUMIDE,
CHAUFFAGE
• Représentation dans le
diagramme air humide
-> .
13
Échangeurs de chaleur - 1
• Échange de chaleur :
L’air (noté fluide 1) est chauffé de T1i à T1o (ici de 0 °C à 20 °C)
[L est la longueur de l’échangeur]
par un autre fluide noté 2 (eau, fumées, etc.) disponible à une
température notée T2i (p.ex. sortie chaudière).
T2o T2i
Échangeur de chaleur
T1i T1o
. x=0 . x=L
Échangeurs de chaleur - 2
• Les trois grands types d’échangeurs :T2o T2i
Échangeurs à contre-courant HX
T1i T1o
(les plus efficaces)
T2i T2o
Échangeurs à co-courant
(les moins efficaces) HX
T1i T1o
T2o
Échangeurs à courants croisés
(souvent les plus faciles à réaliser)
T1i HX T1o
• ÉQUATION FONDAMENTALE :
14
Échangeurs de chaleur – 3
Une notion importante
T2i
Q
2. Efficacité d’échangeur *
• Rapport du flux échangé Q max
au flux théoriquement maximal.
Air
• Batterie électrique :
(aussi avec des ailettes) J. Bouteloup
et al. 2009
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15
AIR HUMIDE,
REFROIDISSEMENT &
RÉCUPÉRATION DE CHALEUR
Échangeurs à courants croisés
16
Récupérateur de chaleur dans une CTA – 2
Échangeur à courants-croisés
• A priori, mêmes débits d’air des deux côtés.
• Avantages :
J. Bouteloup Disposition favorable à l’implantation des
et al. 2009 collecteurs
Intégration facile dans une VMC Double-Flux
T2o
T1i T2i
HX
T1i T1o
T2i Arrangement
des collecteurs T2o T1o
entrée / sortie
Champs de température
calculés dans les deux fluides :
17
Récupérateur de chaleur dans une CTA - 4
Bilan de l’échange à courants-croisés :
• Champ de densité de flux échangé U(T2-T1) :
(noter la zone de flux max sur diagonale)
h1o
h1 ( x L , y ) dm1
x
dm1
• Ici on a : <T1o> = 12,9°C
18
AIR HUMIDE,
RÉCUPÉRATION DE CHALEUR
& CONDENSATION
Fluide 1 : chauffage
de 0 °C à 12,9 °C (sortie entre 8,2 & 18 °C),
soit 3,4 kW, et efficacité de 65 %.
Pour le Fluide 2
le calcul donne :
refroidissement
de 20 à 7,2 °C
(sortie entre
2 & 12°C) :
Impossible sans
condensation de vapeur.
Laboratoire d’ Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur
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Refroidissement avec condensation
• Dans le domaine
air humide seul,
chaleur sensible
uniquement : dh (c pa . xw .c pv ).dT
0,622 Psat (T )
• Sur la courbe de saturation xw
dxw/dT > 0.
Ptot Psat (T )
Psat (T ) 506140
dPsat (T ) . 3611 .dT
T2 T • Équations non-linéaires : résolution itérative
• Comparaison
sans …
et avec …
condensation
L’eau liquide résultant de la condensation doit être évacuée avec le flux d’air repris.
20
Récupérateur de chaleur dans une CTA - 6
Fluide 1 : chauffage
de 0 °C à 13,0 °C (sortie entre 8,7 & 18 °C),
soit 3,43 kW, et efficacité de 65,3 %.
Pour le Fluide 2
avec condensation :
refroidissement
de 20 à 7,5 °C
(sortie entre
4,3 et
12,2 °C)
h2o h2o
• Écart relatif =
h2i h2o
21
Calcul exact et approximation
• Air saturé à 25°C : h = 76.30 kJ. Air saturé à 15°C : h = 41.97 kJ
• + 9.45 g (20.08-10.63) d’eau liquide à 15 °C : h = 0.59 kJ.
ÉCHANGEUR – RÉCUPÉRATEUR
DE CHALEUR
ROTATIF
22
Échangeur rotatif (inerte) - 1
DESCRIPTION, DISPOSITION
• La ROUE tourne en traversant les
deux conduits d’air.
• Matériau : poreux, perméable
dans une direction et inerte
(typiquement aluminium).
• + deux « balais » qui séparent les
deux conduits (et évitent les
recirculations).
J. Bouteloup
et al. 2009
Application à la climatisation
23
Échangeur rotatif (inerte) - 2
• ÉQUATIONS
z
• Transfert de chaleur entre fluide et solide poreux
dans volume élémentaire dr.rd.dz, avec 2 = 1
r ( = 1 pour le fluide 1 et = -1 pour le fluide 2) ;
As = rapport [(surface échange fluide-solide) / volume] [m-1] ;
et = vitesse rotation de la roue [rad.s-1].
X h X u X f Lz . dzf
dT dTs
(Ts T f ) X h .
d
24
Échangeur rotatif (inerte) - 4
• Champs de température, fluide et matrice solide (roue)
en fonction de position angulaire et de position axiale :
Récapitulatif
• Air humide : humidités relative et absolue, enthalpie
• Chauffage de l’air humide
• Refroidissement de l’air humide,
Condensation éventuelle d’une partie de l’humidité de l’air
Approximation acceptable : négliger l’enthalpie de l’eau liquide ainsi
produite
• Mélange de différents flux d’air humide
• Plus notions de ventilation, renouvellement d’air, charges sensible et
latente, échangeurs de chaleur (disposition des courants, efficacité,
résolution numérique).
Exercice d’application
• Cas dit nominal (cf. Section Air Humide – Bases), avec air extérieur à 40°C & 60%
HR, air intérieur à 25°C & 60 % HR, un échangeur-récupérateur rotatif
d’efficacité = 80%
puis froid direct (climatiseur sur air soufflé) pour produire de l’air à saturation.
Quelle est l’énergétique du système (débits, températures, flux) ?
Laboratoire d’ Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur
25
Laboratoire d’ Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur
Récapitulatif de la partie 1
• Air humide : humidités relative et absolue, enthalpie
• Chauffage de l’air humide
• Refroidissement de l’air humide,
Condensation éventuelle d’une partie de l’humidité de l’air
Approximation acceptable : négliger l’enthalpie de l’eau liquide ainsi
produite
• Mélange de différents flux d’air humide
• Plus notions de ventilation, renouvellement d’air, charges sensible et
latente, échangeurs de chaleur (disposition des courants, efficacité,
résolution numérique).
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HUMIDIFICATION
ÉVAPORATION DIRECTE
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Thermodynamique
• Entrée : air humide (i) hi ,tot (c pa xwi .c pv ).(Ti T0 ) xwi .L0
+ xw eau (w) c pl .xw .(Tw T0 )
• Sortie : air humide (f) h f [c pa ( xwi xw ).c pv ].(T f T0 ) ( xwi xw ).L0
• D’où Tf par :
[c pa ( xwi xw ).c pv ].(Ti T f ) xw .[ L0 c pv .(Ti T0 ) c pl .(Tw T0 )]
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Équations
• La charge du bâtiment définit le point de soufflage minimal (indice m) qui
permet de renouveler le débit d’air minimal m m et d’extraire …
… le débit de vapeur d’eau m w , ce qui définit xwm par : m w m m ( xw5 xwm )
… la charge sensible q s , donc la charge totale qt m w [ L0 c pv .(T5 T0 )] qs
ce qui définit hm par : m m (h5 hm ) qt
• Le soufflage effectif (4) sera entre (5) et (m) tel que : m 4 Y m m
( xw5 xwm ) Y ( xw5 xw4 ) et ( h5 hm ) Y (h5 h4 )
4 ( xw4 xw3 )
• Le procédé consomme le débit d’eau = m
• Implantation :
L’air neuf (3) passe dans l’humidificateur,
puis est soufflé (4).
L’air repris (5) est rejeté.
L’humidificateur est alimenté en eau.
5
Extérieur
Intérieur
Ymax
Air
Air
3 4 m
4
29
ÉVAPORATION INDIRECTE
Évaporation indirecte
• En évaporation directe, de l’air froid est rejeté à l’extérieur.
• Autant l’utiliser pour refroidir l’air soufflé.
• Autant alors refroidir l’air repris autant que possible dans un
humidificateur.
• L’air soufflé est alors refroidi dans un échangeur (par exemple rotatif).
Avantages
7 6 5 • Réglementation bien plus souple (c’est
Air Extérieur
Air Intérieur
30
Rafraîchissement par évaporation indirecte
• Le trajet 5-6 suit une adiabate (ici h5=57kJ/kg) jusqu’à
la saturation (= le plus froid possible) :
0,622 Psat (T6 ) (c pa xw6 .c pv ).(T6 T0 ) xw6 .L0 h5
xw6
Ptot Psat (T6 )
4 ( xw6 xw5 )
• Débit d’eau consommée = m
(si égalité débits air)
31
Combinaison vaporisation directe + indirecte
• Si l’air extérieur contient moins d’eau que le
point m : xw2 < xwm , il faut –en toute rigueur-
aussi ajouter de la vapeur d’eau dans l’air
soufflé par vaporisation directe.
7 6 5
Air Extérieur
Air Intérieur
7
2 3 4 6
m 5
4
3 2
m
6
5
Bilans, équations
h2 h3 h7 h6
• Puis le trajet 6-9 refroidit l’air neuf sur 2-3 :
semblable évaporation indirecte h2 h3
HX
h2 h(T6 , xw 2 )
32
Application
• Reprise du cas dit nominal, avec débit minimal d’air sec = 0,26 kg/s et
un point de soufflage m à 14°C saturé (confort à 26°C & 12gw/kgas). Pour
chaque cas ci-dessous, calculer le débit d’air sec renouvelé et le débit
d’eau consommée.
33
DÉSHUMIDIFICATION
CYCLE DESSICCANT
Déshumidification
• On sait …
Chauffer, refroidir
humidifier (adiabatiquement)
et refroidir en condensant, ce qui déshumidifie,
mais le coût énergétique est important, cf. TD1.
• … et donc « traiter » de l’air plus sec que
les conditions de confort.
• Il faudrait pouvoir fixer l’humidité de
l’air sans avoir à refroidir : opération
inverse (ou presque) de
l’humidification adiabatique.
34
Les gels de silice
• Polymères d'acide silicique Si(OH)4
obtenus à partir de silicate de sodium
Liaisons électrostatiques dans les pores.
• Matériau poreux : La taille des pores dépend du
procédé de fabrication, elle va des micropores
(qq nm) aux macropores (qq m).
• Mise en forme : en poudre, ou en grains
millimétriques sans liant.
• Isothermes d’adsorption
(ici Gel de Silice CECA) :
• La masse d’eau adsorbée (fixée dans
les pores) augmente quand …
… la pression (H2O) augmente,
… la température diminue.
35
La roue dessiccante : description
DÉSORPTION
Air relativement Air chaud
chaud et humide relativement sec
36
Bilans d’enthalpie - 1
• 1/ Enthalpie de l’eau adsorbée. Adsorption = passage de
phase vapeur (v) à la phase adsorbée (fixée sur le SG - aw) h haw hv
haw hv h L0 c pv .(T T0 ) h
• 2/ Bilan de masse et d’enthapie, p.ex. pour la désorption (semblable à
humidification) pour 1 kg air sec à Ta et X kg de SG à TG, (cp effectif noté
cp*) + eau dans SG = q au début, q+dq à la fin [kgw/kgSG].
Conservation de la masse d’eau : dxw X .dq 0
Enthalpie initiale : (c pa xw .c pv ).(Ta T0 ) xw .L0 X .[c p .(TSG T0 )]
*
Bilans d’enthalpie - 2
(c pa xw .c pv ).d Ta d xw .[ h c pv .(Ta TSG )] X .c*p .d TSG 0
• Désorption : dq<0 ; dxw > 0 ; dTSG > 0 (cf. équation état) ; dTa < 0.
37
Bilan d’enthalpie - 3
• 3/ Bilan global sur la roue : 9
A
m 1.( xw1 xw2 ) m SG .(q A qB ) m 8 .( xw9 xw8 )
m 1.(h1 h2 ) m SG .( h*A hB* ) m 8 .(h9 h8 ) 1
8
• Exemple avec débits d’air égaux :
2 B
9 J. Bouteloup
et al. 2009
1
8 • Il y a un degré de liberté
2 entre efficacité de
l’échangeur et
température de
régénération (T8).
2 B
• 2/ Transfert massique : le flux de masse allant de J. Bouteloup
l’air au gel de silice dépend de (pwa-pwSG) (ou écart de et al. 2009
38
Équations des échanges
• (c pa xw .c pv ).d Ta d xw .[ h c pv .(TSG Ta )] X .c*p .d TSG ua.(Ta TSG )
• dxw X .dq
Si adsorption à l’équilibre (aucune résistance au transfert de masse) :
q q dpw Dérivées partielles données
dxw X . .dTSG . .dxw
par équation d’état
T q pw q dxw
q q dpw
dxw X . .dTSG 1 X . .
T q pw q dxw
Si diffusion de masse -> cinétique (apparente) :
Si force motrice de diffusion =
dxw X .dq concentration en phase vapeur
39
Cycle de Pennington
• Évaporation directe
+ indirecte :
(2-3-4) & (5-6-7) ;
mais avant (2) :
9
déshumidification
(1-2), 1
et donc
6 7
régénération du
dessiccant (8-9),
8
5
avec utilisation de 4
l’air le plus chaud 3 2
disponible (7), plus
un chauffage (7-8)
forcément
nécessaire.
1
6 7
Air extérieur
8
5
4
3 2
9 8 7 6 5 • Humidificateurs
• Échangeur rotatif récupération chaleur
• Roue dessiccante
• Échangeur de chauffage
1 2 3 4
40
9
Thermodynamique du cycle 1
7
6
5 8
• Équations 4
3 2
xw 6 P (T )
h6 h5 sat 6
xw6 0,622 Ptot
Performances
m1.(h5 h4 )
• COP thermodynamique =
9 8 7 6 5 m 9 .(h8 h7 )
• COP de l’ordre de 0,3 - 0,6
(selon les conditions extérieures).
1 2 3 4
• Fonctionne avec chaleur à assez
basse température
41
Les cycles à dessiccant …
État de l’art
• Assez développées industriellement et commercialisées
aux USA, en Scandinavie (Munters), et au Japon,
mais développement freiné en France par
législation sur légionellose.
42
Exercice d’application
• Mêmes données que TD précédents : [débit minimal air sec = 940 kg/h ; extraction de
2,3 kg/h de vapeur d’eau (1,6 kW charge latente) + 3 kW charge sensible],
- avec les mêmes points 5 et m que le TD précédent (resp. 26°C & 12g/kg ; 14°C &
100%HR) –et donc le même point 6-
- avec de l’air extérieur 1 à 35°C & 50%HR,
- et en supposant (i) que l’air soufflé par la CTA dans le local climatisé (4) est à
21,6°C (h4=50 kJ/kg), et que les débits neuf et repris sont identiques
(ii) que la régénération de la roue dessiccante se fait avec de l’air (8) à 95°C
et (iii) que l’efficacité de l’échangeur rotatif inerte est de 80% :
Tester trois cas de déshumidification de l’air neuf, soit jusqu’à 10 g/kg, soit
jusqu’à 7,8 g/kg, soit jusqu’à 6,6 g/kg, et pour chaque cas indiquer si cela
correspond avec les spécifications, et pour quelle(s) raison(s).
En gardant le cas qui convient, construire le cycle complet dans le
diagramme de l’air humide, y compris les conditions d’air rejeté.
Calculer le débit d’air, le débit d’eau consommé, la puissance thermique à
fournir, et donc le COP thermodynamique de la CTA+climatisation.
et de vos questions
43
Laboratoire d’ Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur
44
Annexes
45
Quelques données thermophysiques [en USI]
pour les conditions standard (25°C, 1,013×105 Pa)
T 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26
P 1704 1817 1936 2062 2196 2337 2485 2642 2808 2982 3166 3360
T 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38
P 3564 3778 4004 4241 4491 4753 5029 5318 5622 5940 6274 6624
46
Annexe A : Les échangeurs de chaleur
47
Laboratoire d’ Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur
48
T2i
Échangeurs de chaleur – 3
Une notion importante
(pour courants parallèles)
Tml
T2i T1o T2o T1i
T T T2o
Ln 2i 1o
T2o T1i T1o
• Pour les échangeurs à contre- et
co-courant de surface A et avec
coefficient d’échange U uniforme : T1i
49
En cas de condensation …
Par exemple, si l’air extérieur est chaud et très
humide :
De la vapeur d’eau se condense dans les parties les
plus froides de la matrice (près de l’entrée de la roue
dans le secteur chaud),
Mais la rotation de la roue transporte l’eau
condensée vers des régions où l’air est
suffisamment loin de la saturation pour re-évaporer
l’eau, et augmenter son humidité absolue.
5 6 SHE 7
h
8 D 9
• Mesures réalisées par Akio Kodama
Pièce EV2 HS Air ambiant à l’Université de Kumamoto (Japon)
climatisée (extérieur)
E C
1.0
d’exergieN [-]
System C
4 EV1 3 2 1 System E
bilan production
0.8
• Rendement exergétique :
System A
DH
• + Pertes d’exergie [PBi/Bin] dans chaque 0.6
Termes duentropy
EV2
50