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Dans quelle mesure la couverture par un swap de variance est elle plus
efficace que par un portefeuille d’options ?
Remerciements à M.Aboura
Plan
Introduction
1) La volatilité historique
2) La volatilité implicite
3) Principe du swap de variance
1) Spéculation/arbitrage
2) Couverture du risque de volatilité
1) Réplication intuitive
2) Réplication théorique et valorisation du swap de variance
1) Non directionnalité
2) Pas de path dependency
Conclusion et ouverture
Introduction
La volatilité ou la variance sont généralement utilisées comme une mesure du risque par les
investisseurs.
La gestion de la volatilité est un élément essentiel pour couvrir le risque d’un portefeuille.
L’apparition du modèle de pricing d’options de Black & Scholes et l’introduction du delta
hedging d’un portefeuille d’option ont permis aux investisseurs de mettre en place des
stratégies de couverture du risque de volatilité grâce aux options.
On a cependant constaté par le passé des pertes considérables liées au trading de volatilité par
les traders, brokers et hedge funds dans des périodes de chocs importants sur la volatilité
comme la faillite de LTCM, le 11 septembre, ou encore la crise financière récente.
L’apparition des produits relativement récents que sont les swaps de volatilité et de variance
permettent aux investisseurs de s’exposer directement et uniquement à la volatilité sans
prendre en compte d’autres facteurs comme le ferait un book d’options.
Les premiers swaps de variance sont apparus en 93 mais ce n’est que vers la fin des années 90
que des méthodes fiables pour leur évaluation et leur couverture ont permis un dévelopement
conséquent de ces contrats sur le marché OTC.
Les swaps de variance sont beaucoup plus utilisés que les swap de volatilité car ils sont plus
faciles à évaluer et à couvrir, c’est pourquoi nous nous y intéresserons plus particulièrement.
Nous verrons d’abord dans une première partie en quoi consistent les swaps de variance et
quelles peuvent être leur utilisation.
Dans une deuxième partie, nous verrons comment un portefeuille d’option est exposé à la
volatilité, puis comment il est possible de répliquer un swap de variance par un portefeuille
d’options.
Dans une troisième partie nous verrons comment couvrir le risque de volatilité par un
portefeuille d’options et par un swap de variance, et montrer les avantages que possède ce
dernier vis à vis du premier.
Enfin, la quatrième partie sera consacrée à la construction empirique d’un indice de volatilité
sur le Nasdaq 100 : le VXN.
Première partie : Etude des swaps de variance
1) La volatilité historique
La volatilité est une mesure de l'ampleur des variations du cours d'un actif financier. Elle sert
de paramètre de quantification du risque de rendement et de prix.
Il existe plusieurs formes de volatilité : la volatilité historique et la volatilité implicite.
La volatilité historique est calculée grâce à l’observation des cours passés de l’actif sous-
jacent.
On la définit comme la mesure de l’écart type de la rentabilité de l’actif sur une
période passée, qu’on convertit en base annnuelle.
Afin de calculer la volatilité historique d’un actif, on utilise un relevé des cours périodiques.
Soit :
n : nombres de rendements observés
St : le cours de l’actif au temps t
Rt : le rendement logarithmique journalier de l’actif observé au temps t
: volatilité historique annualisée
On a :
S
Rt = ln t
St−1
€
On suppose que le marché est liquide et efficient et donc que les log-rentabilités successives
sont indépendantes et suivent la même loi de distribution, c’est à dire que les cours de l’actif
suivent une marche aléatoire. Nous faisons ces hypothèses pour pouvoir utiliser le modèle de
Black & Scholes par la suite.
La volatilité historique est observée et ne peut donc être mesurée qu’ex post, on l’appelle
aussi la volatilité réalisée.
2) La volatilité implicite
La volatilité implicite apparaît dans l’évaluation des options : elle détermine en partie leur
valeur .
Plus la volatilité implicite est élevée, plus le prix de l’option est élevé et inversement.
Contrairement à ce qu’on pourrait d’abord penser, ceci n’est pas dû à une probabilité plus
importante d’être in the money (ITM) mais à une probabilité plus importante d’être « encore
plus » in the money. Ceci est montré dans le graphique 1.2.1 suivant.
On peut la calculer en observant le prix d’une option sur le marché puis en inversant la
formule d’évaluation de l’option (par exemple Black & Scholes) et en procédant par
approximations successives.
Chaque niveau de prime d’une option est associé à un niveau de volatilité implicite.
Du fait de la parité put call, les puts et les calls européeens de caractéristiques identiques
(sous jacent, strike, maturité) doivent en théorie avoir la même volatilité implicite.
A chaque strike et maturité différents correspond une volatilité implicite différente, qui peut
être interprétée comme l’anticipation du marché de la volatilité réalisée future entre
aujourd’hui et la date de maturité dans le scénario induit par le strike.
La volatilité implicite tend à être supérieure à la volatilité réalisée (cf graph 1.2.2).
Ceci est dû à la prime de risque demandée par les vendeurs d’options : en effet, ceux ci
demandent une compensation pour le risque de volatilité qu’ils prennent en vendant l’option
car ils seront alors longs en volatilité.
Ainsi, les options et les produits dérivés de volatilité comme les swaps de variance auront
tendance à être valorisé avec un niveau de volatilité implicite supérieur à la volatilité
effectivement anticipée.
%
!"#$%$&'()'*'+$,-./&01'2/34556'45'/7'/&8,4703'9/..':#07'�'5$7/.'6&49;'2<$90'$6'.4=874<,/..3'
ity Arbitrage
1$6&<$%-&01'/71'�'>4./&$.$&3'$6'0$�<'?@A'4<'B@AC'
Graph
An 1.2.1 characteristic
interesting Payoff simuléofd’un call at is
volatility thethat
money lorsque le prix
for4'!,0'56,'-(+-7+
most traded de l’action
assets, implied est distribué
volatility
suivant une loi log normale &'()*+8,-."+90'.#
tends to be higher than actual realized volatility. This is due to the fact that options are
often used as a hedge or insurance. An investor will purchase a put option to hedge
against large downward price movements or a call option to hedge against large upward
price movements. The options market is in many ways similar to the home insurance
market. Investors using options buy protection from changes in prices, much as a
homeowner purchases insurance against&'()*+!,-."+/0'.#+12+'(',')*+/0'.#3
fire, flood damage, etc. In both cases the
provider
NO of PNO
the insurance
QNNOis paid aQPNO
premium to compensate
RNNO RPNOfor the risk
MNNOthat is being taken.
%
Similar to how insurance companies
% price their policies such that they expect to make a
profit based on estimates of their eventual payouts, options writers will
!"#$%$&'(?'*'D./9;8+9#4.06'/71'E4./&$.$&3F'/G'>4./&$.$&3'$6'/7'$72-&H'%G'>4./&$.$&3'$6'$,2.$01' only be willing to
write options
/G' if they can expect a sufficient expected profit
%G' to compensate for the risks
J,*!%K7&9(
J,*!%K7&9(
they are assuming. Thus, options and options-based
J,*!%K7&9(
J,*!%K7&9(
structures such as variance swaps
will tend to be priced at a higher impliedGraph1.2.2
volatility than is actually expected to be realized.
J!7&1(%K7&9(
J!7&1(%K7&9( J!7&1(%K7&9(
J!7&1(%K7&9(
Volatilité Historique et Implicite du S&P 500 à 30 jours (source : Standard and Poor’s)
D./9; D./9;
T#!-7&!+
T#!-7&!+ Exhibit 1: Implied andT#!-7&!+
I2&$47'J<$90
I2&$47'J<$90 Realized
T#!-7&!+ Volatility of S&P 500
>,!&*$%K7&9(
>,!&*$%K7&9(
+9#4.06 +9#4.06
H$!(7(.!%G#!( 35%
H$!(7(.!%G#!( H$!(7(.!%G#!(
H$!(7(.!%G#!(
K,2.$01'
K,2.$01'
F*4#!&4&!+
F*4#!&4&!+ 30%
E4./&$.$&3
E4./&$.$&3
% %
%
25%
%
20%
15%
10%
5%
Feb-90
Feb-91
Feb-92
Feb-93
Feb-94
Feb-95
Feb-96
Feb-97
Feb-98
Feb-99
Feb-00
Feb-01
Feb-02
Feb-03
Feb-04
Feb-05
Feb-06
Feb-07
Feb-08
% % RP%
Implied Volatility Realized Volatility
: volatilité historique
Source: Standardimplicite
: volatilité & Poor’s,(mesurée
CBOE. par l’indice VIX)
& Poor’s 4
Nous avons vu que le prix d’une option est positivement corrélé au niveau de la volatilité
implicite. Une volatilité faible correspond donc à un prix faible et une volatilité élevée à un
prix élevé.
D’autre part, plus l’option est Out of the Money (OTM), moins sa valeur sera sensible à la
volatilité et inversement : le vega de l’option, qui exprime la sensibilité du prix d’une option à
la volatilité implicite, diminue lorsque l’option s’éloigne du niveau ATM.
Les opérateurs de marché raisonnent le plus souvent en niveau de volatilité et non en unités
monétaires pour évaluer le coût d’une option.
La « cherté » d’une option ne se mesure pas en termes monnétaires, mais en niveau de
volatilité implicite dans son prix : la volatilité est chère ou non dans l’absolu par rapport à la
volatilité moyenne historiquement constatée ou relativement aux autres aux volatilités
implicites d’options ayant le même support et de dates et prix d’exercice différents.
La volatilité implicite fournit en principe un repère unique pour toutes les options écrites sur
le même sous-jacent et de même durée, ce qui permet d’évaluer directement la cherté d’une
option.
Ainsi une option sur un indice dont la volatilité historique et implicite est proche de 10% et
qui est valorisée à un niveau de volatilité implicite de 20% sera considérée comme chère.
Un swap de variance est un instrument financier dérivé négocié sur le marché de gré à gré qui
permet d’échanger un niveau de variance implicite contre la variance réalisée sur un actif ou
un indice sous jacent. Ceci permet donc de s’exposer directement à la volatilité.
Ce n’est pas vraiment un swap dans le sens traditionnel du terme car il n’y a pas d’échanges
périodiques de cash flows comme c’est le cas pour les swaps de taux ou de devises par
exemple.
Il s’agit en fait plutôt d’un contrat forward dont le payoff est déterminé par la variance
réalisée d’un actif ou d’un index déterminé.
Ceci permet aux investisseurs de se couvrir contre le risque de volatilité, de spéculer ou bien
encore d’arbitrer, ce que nous verrons par la suite.
Décrivons maintenant une position longue en swap de variance.
Une jambe du swap consiste pour l’investisseur à verser au vendeur une somme fixe
correspondant à un niveau de strike (exprimé en variance), dont nous verrons le mode de
détermination par la suite, tandis que l’autre jambe consiste pour le vendeur du swap à verser
à l’investisseur un montant dépendant du niveau de variance historique constaté à la date
d’échéance.
Ainsi le versement net (ou profit and loss noté P&L) à l’échéance du swap correspondra à une
somme dépendant de la différence entre la variance historique et le strike.
L’investisseur aura une position longue en variance réalisée (i.e volatilité réalisée).
Le vendeur du swap aura une position courte en variance réalisée.
Le cash settlement s’effectue à l’échéance en prenant en compte les appels de marge
effectués.
Un swap de variance comprend plusieurs éléments :
- le variance strike
- la variance historique
- le vega notional
$2,000,000
$1,000,000
Payoff
$-
0 5 10 15 20 25 30 35 40
$(1,000,000)
$(2,000,000)
$(3,000,000)
Realized Volatility (vol. points)
ng variance swap gains more than a simple volatility swap when volatility increas
ess than a volatility swap when volatility decreases, variance swap levels are typic
ove the expected level of future realized volatility (ie: above option-implied volati
d between variance and volatility is called convexity. Examples of Bear Stearns’
levels for S&P 500 and Nasdaq 100 variance swaps are shown below.3 For examp
th, an S&P 500 (SPX) variance swap with Dec 05 expiration was bid at 14.4 and
15.4. A sample term sheet is shown as well.
II) Applications du swap de variance
Les swaps de variance sont, contrairement aux options, exposés directement et uniquement à
la volatilité. Nous verrons cet aspect dans la prochaine partie.
Cette exposition directe à la volatilité permet une multitude d’applications pour les différents
opérateurs du marché.
1) Spéculation / Arbitrage
Les swaps de variance, du fait de leur exposition pure à la volatilité, sont des instruments
financiers idéaux pour les investisseurs souhaitant bénéficier de leurs anticipations sur la
volatilité.
Le swap de variance constitue alors une opportunité d’investissement.
Il existe plusieurs manières de spéculer sur la volatilité grâce aux swaps de variance.
a) Le trading de volatilité
Ainsi un investisseur anticipant une hausse de la volatilité (i.e il considère que la volatilité
implicite est sous estimée) sera long en swap de variance et inversement.
L’investisseur trade le spread entre la volatilité implicite et la volatilité réalisée.
Grâce au calendar spread, les investisseurs peuvent obtenir une parfaite exposition à la
volatilité implicite forward.
Ils peuvent par exemple acheter un swap de variance d’un an d’échéance tout en vendant un
swap de variance de neuf mois d’échéance, ce qui aura pour effet l’obtention d’une exposition
à la volatilité implicite sur trois mois dans neuf mois.
Les swap de variance peuvent égalemment servir à capturer le spread de volatilité entre deux
indices corrélés.
Un investisseur qui anticipe une baisse ou une augmentation plus faible de la volatilité d’un
indice B par rapport à la volatilité d’un indice A peut prendre une position longue sur la
variance réalisée de l’indice A en achetant un swap de variance sur cet indice et une position
courte sur la variance réalisée d’un autre indice B pour une même durée et un même montant
à travers la vente d’un swap de variance.
Le payoff d’une telle position est , et
représentant les notionneles des swaps, soit
.
Les niveaux de variance implicite étant fixés à la conclusion des swaps, l’investisseur
bénéficiera du différentiel de volatilité réalisée entre les deux indices.
d) Le trading de corrélation
La corrélation entre actifs augmente significativement durant les périodes de forte volatilité.
Ainsi, le swap de variance est souvent utilisé pour « vendre de la corrélation » en prenant une
position courte sur la variance d’un index et une position longue sur la variance de ses
composantes.
En effet le payoff d’une telle position est
Avec les poids des actifs composant l’index, les variances réalisées et N les notionels.
L’utilisation des swaps de variance par les investisseurs est surtout faite en tant qu’instrument
de couverture.
Différentes catégories d’investisseurs cherchent à couvrir le risque de volatilité de plusieurs
éléments.
b) Tracking error
Les swaps de variance peuvent être utilisés pour couvrir partiellement les variations des coûts
de transactions et des coûts d’erreur de poursuite qui ont tendance à augmenter lors des
periodes de forte incertitude.
d) La liquidité
De même, des investisseurs peuvent se couvrir avec un swap de variance contre la baisse de
liquidité sachant que celle ci tend à diminuer dans des périodes de hausse de volatilité.
e) Les options
Les sociétés de trading d’options sont naturellement fortement exposées au risque de volatilité
(qu’elles soient long ou short en volatilité). Les swap de variance leur permettent de se
couvrir contre les variations du marché.
d) Le risque de crédit
le prix d’une obligation d’une entreprise est négativement corrélé à sa volatilité et au risque
de crédit de l’entreprise . Ainsi, les swaps de variance peuvent être utilisés pour couvrir le
risque de crédit d’un portefeuille d’obligations corporate. De même, une entreprise peut se
couvrir contre une variation du coût de son capital, qui augmente avec son risque de crédit.
e) L’activité
Les compagnies d’assurance peuvent couvrir l’exposition naturelle de certaines de leurs
activités contre la volatilité des marchés.
Deuxième partie : Exposition des options à la volatilité
Le prix d’une option est influencé par la volatilité, mais pas uniquement.
Il dépend égalemment de plusieurs paramètres comme l’évolution du cours du sous jacent ou
le temps jusqu’à maturité.
Nous allons voir comment il est possible de maintenir l’exposition à la volatilité constante.
Les marchés d’options sont essentiellement dirigés par les anticipations de la volatilité future.
Ceci resulte de la manière dont une option peut être répliquée de facon dynamique par une
stratégie de portefeuille autofinancée contenant l’actif sans risque et le sous jacent (cf Black
& Scholes).
Nous supposons ici que le cours de l’actif sous jacent évolue en continu, sans saut.
Le delta mesure la sensibilité du prix d’une option à la variation de prix du sous jacent.
Il indique le montant dont varie le prix de l’option pour une variation d’une unité monétaire
du sous jacent.
Ainsie delta peut être totalement neutralisé en ayant continuellement une position inverse sur
le sous jacent dans une quantité égale au delta.
Par exemple, un call long sur le S&P 500 avec un delta initial de 5000 $ par par point d’index
(valant 6000000 $ pour un index à 1200) sera « delta hedgée» en vendant 5000 unités du
S&P500 . Si le delta augmente par exemple à 5250 $ par point d’index, la couverture doit être
ajustée en vendant 250 unités supplémentaires du S&P500, et ainsi de suite.
L’itération de cette strategie jusqu’à maturité s’appelle le delta hedging.
Ainsi, une fois l’option delta hedgée, la valeur de l’option n’est plus directement sensible à la
variation sous jacent mais reste exposée à trois autres facteurs.
Le gamma mesure la sensibilité du delta à la variation du prix du sous jacent
Le theta mesure la sensibilité du prix de l’option au passage du temps.
Le vega mesure la sensibilité du prix de l’option à la volatilité implicite.
Ainsi, le profit and loss (P&L) de l’option delta neutre peut s’écrire :
P&L journalier = Gamma P&L + Theta P&L + Vega P&L + Autre
Le terme « Autre » inclut ici le P&L du financement des position inverses de delta sur le sous
jacent, ainsi que les P&L associés aux changements de taux d’intérêt, d’anticipation des
dividendes, et des sensibilités d’ordre supérieur (ex : sensibilité du Vega aux changements du
prix du sous jacent).
On peut réécrire l’équation du P&L :
Avec
la variation du prix du sous jacent
le temps écoulé en années (ex : 1/365)
la variation de la volatilité implicite
Pour être en adéquation avec les hypothèses de Black & Scholes, nous considérons un monde
où la volatilité implicite est constante (pas de smile de volatilité), et le P&L du facteur
« autre » est négligeable (dividendes nuls, pas de coûts de transaction…).
Pour simplifier, nous considérons égalemment que le taux sans risque est nul.
On a donc
(eq 1)
Nous allons à présent interpréter cette équation en termes de volatilité, et voir que le P&L
d’une option delta neutre est essentiellement déterminé par la volatilité.
Dans un jeu équilibré, la valeur du P&L journalier est nulle. On a donc
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Où E représente l’espérance, c’est à dire l’anticipation en fonction des informations actuelles.
Ceci revient$à écrire 17 !" 4 # .
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(eq 2)
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" #65#:;8#5@<A987#7A6IJ#98:<94#34#:;8#<4789IJ64L#5:3=VW#:AV64L#8ST8=:A:634#
#:;8#5:3=V#NA96A4=8#3N89#348#7AJP# 8 # " !! C##B.8G8GX89#:;A:#6GTI687#N3IA:6I6:J#8#65#L6N84#
Le terme est le carré du rendement journalier du sous jacent, on peut l’interpréter
4#A44<AI#XA565CE##.8TIA=64L#:;8#8ST8=:87#5@<A987#98:<94#XJ#6:5#8ST9855634#A47#76N6764L#
comme étant!la
56785#3F#(@<A:634#,H#XJ# ! #F64AIIJ#J68I75P#
variance réalisée journalière.
Sa $
# valeur
) ( anticipée
%8 # " # C#est donc la variance implicite journalière
#
Ainsi en remplacant dans l’équation 2 on a :
.1#(2//C0( (eq 2)
6789#:;8#,IA=VY1=;3I85YZ89:34#TA9:6AI#76FF8984:6AI#8@<A:634P#
Cette relation est exacte avec notre hypothèse où le taux sans risque est nul.
9# 9# $ # # 9 # #
$# ) $ $" $ 8 " # ;<=>()?@#
Elle est9!approximative
9" # sinon.9" #
8#'B%M#(E#65#:;8#NAI<8#3F#:;8#7896NA:6N8#A:#:6G8#%#O;84#:;8#5:3=V#T96=8#65#(M#A47#)#65#:;8#
En injectant l’équation 1 dans l’équation 2, on obtient :
Y:89G#64:8985:#9A:8C#
(eq 3)
:634#B,DE#;3I75#F39#AII#7896NA:6N85#3F#:;8#5AG8#<4789IJ64L#5:3=VM#A47#XJ#I648A96:J#3F#
984:6A:634#A4J#T39:3FI63#:#3F#5<=;#7896NA:6N85C##/784:6FJ64L#:;8#[988V#I8::89#=39985T34764L#
=;#TA9:6AI#7896NA:6N8M#O8#=A4#98O96:8#(@<A:634#,D#A5P#
étant la variance
$ réalisée journalière et étant la variance implicite journalière, le
$: ) # $ $"! $ %8 # " # #
# option delta neutre est donc déterminé essentiellement par le spread
P&L journalier d’une
entre la variance réalisée et la variance implicite.
8#=A58#3F#A#78I:AY;87L87#T39:F3I63M#O8#;AN8#!#K#\M#O;84=8P#
Celui ci est$nul lorsque la variance réalisée est égale à la variance anticipée.
# ) $: ( %8 # " # #
Nous allons#maintenant étendre ce résultat sur la durée de vie de l’option.
<58#:;8#5;39:Y:89G#9A:8#65#:JT6=AIIJ#3F#:;8#39789#3F#A#F8O#T89=84:AL8#T364:5M#:;8#F695:#:89G#
Si on fait la somme des P&L journaliers de l’option jusqu’à maturité, on obtient un P&L
8#96L;:Y;A47#5678#65#3F:84#48LI6L6XI8M#A47#O8#;AN8#:;8#ATT93S6GA:8#98IA:6345;6TP#
final :
$
# ; ( %8 # " # C# (eq 4)
#
##########################################
Avec
8#O8#A=:<AIIJ#78AI#O6:;#=3476:634AI#8ST8=:A:634#<T34#:;8#`64F39GA:634a#ANA6IAXI8#A:#A#=89:A64#T364:#64#:6G8C#
le rendement journalier en t
# le dollar gamma, c’est à# dire le gamma de l’option multiplié par le carré duD]
sous
#
jacent en t
Ainsi, on peut grâce à une option delta hedgée, être exposé au spread entre la volatilité
réalisée et la volatilité historique.
On remarque que le P&L est très proche de celui d’un swap de variance : c’est une somme
pondérée des carrés des rendements réalisés moins une constante qui a le rôle du strike.
La principale différence réside dans le fait que dans un swap de variance, les poids des P&L
journaliers sont constants, alors qu’ici ils dépendent du gamma de l’option au cours du temps,
phénomène correspondant à la « path dependency » du P&L d’une option (le payoff dépend
du chemin suivi par le cours du sous jacent).
Nous étudierons ce phénomène de path dependency plus en détail dans la troisième partie.
1) Réplication intuitive
Nous avons vu que le payoff d’une option delta neutre dépend de la volatilité réalisée mais
aussi du chemin suivi par le cours du sous jacent du fait de la pondération des payoffs
journaliers par le gamma au cours du temps.
Pour répliquer un swap de variance, il nous faut donc constituer un portefeuille d’options
dont le gamma est constant afin que son payoff dépende uniquement de la volatilité.
n
P & L = cste∑ [ rt2 − σ 2Δt ]
t= 0
Un tel portefeuille est constitué d’options de même sous jacent et de même maturité mais de
strikes différents (nous démontrons cela dans la prochaine sous partie).
€
Il nous faut trouver quelle pondération de ces options dans le portefeuille permet d’obtenir un
gamma constant.
Le graphique 2.2.1 suivant montre le dollar gamma de plusieurs options de strike différent en
fonction du prix du sous jacent.
Pour chaque strike, le gamma est maximum lorsque l’option est at the money et décroit
rapidement lorsque le cours du sous jacent se déplace in ou out of the money.
Cela signifie que la sensibilité du delta de l’option à la variation du prix du sous jacent est
maximale lorsque l’option est ATM et qu’elle y devient de moins en moins sensible en
s’éloignant du niveau ATM.
Le gamma du portefeuille est l’agrégation des gammas des options.
On remarque que la contribution des options de strike faible au gamma du portefeuille est
faible par rapport à celle des options de strike plus élevé.
K=20
K=40
K=60
K=80
K=100
K=120
Dollar gamma
K=140
K=160
K=180
K=200
Total dollar
gamma
Underlying level
Figure 2.2: Dollar gamma for options with strikes from 20 to 200.
We can see that options with higher strikes have more influence to the ag-
gregate dollar gamma in the contract than the options with lower strikes.
By making weights inversely proportional to the strike 6 K, i.e. w(K) = Kc ,
where c is some constant, we get the result given in Figure 2.3.
Le gamma de ce portefeuille dépend du niveau du sous jacent, or nous voulons un gamma
constant pour être exposé de façon pure à la variance réalisée.
Il est donc naturel de penser qu’il faut diminuer le poids des options de strike élevé et
augmenter le poids des options de strike faible.
En utilisant la formule fermée de Black & Scholes pour déterminer le gamma, on peut
montrer que la pondération doit être inversement proportionnelle au strike, soit
w(K)=c/K avec c une constante quelconque.
Le graphique 2.2.2 nous montre le dollar gamma d’un portefeuille ainsi pondéré.
On remarque que le gamma agrégé n’est toujours pas constant, mais qu’il existe une relation
linéaire entre le gamma et le prix du sous jacent lorsque celui ci est compris entre 75 et 135.
Graph 2.2.2
8 Chapter 2. Variance swaps
K=20
K=40
K=60
K=80
K=100
K=120
K=140
K=160
Linear region
Dollar gamma
K=180
K=200
Total dollar
gamma
Underlying level
Figure 2.3: Dollar gamma for options weighted inversely proportional to the
strike.
Cette observation est fondamentale : si on peut obtenir localement une relation linéaire pour
le gamma agrégé avec une pondération w(K), alors une nouvelle pondération w’(K)=w(K)/K
Thus, we gotnous donnera interval
a constant un gamma forconstant.
the underlying prices between 65 and
125. In order to obtain constant total dollar gamma on the whole interval,
Ainsi, la pondération correcte qui doit être choisie est w(K) = (c/K)/K, soit
having infinite number of options with underlying struck along a continuum
between 0 and ∞ weighted inversely proportional to the square of strike is
necessary.
"
## ! " ! #
!!
:?@?#@#;<#B#E=D<CBDCT#
Le graphique 2.2.3 nous montre le nouveau gamma agrégé. On obtient un gamma constant
:;>;C#4T4T9#<:=J<#C:?#@?<FGC<#=I#C:;<#BSS@=BE:#I=@#C:?#;DQ;A;QFBG#BDQ#BKK@?KBC?#Q=GGB@#
lorsque le prix du sous jacent est compris entre 75 et 135.
MMB<T##!<#?WS?EC?QP#J?#=>CB;D#B#E=D<CBDC#@?K;=D#J:?D#C:?#FDQ?@GL;DK#G?A?G#<CBL<#;D#C:?#
DK?#85X795T#
S?@I?EC#:?QK?#J;C:#B#E=D<CBDC#BKK@?KBC?#KBMMB#I=@#BGG#FDQ?@GL;DK#G?A?G<#J=FGQ#CBV?#
I;D;C?GL#MBDL#=SC;=D<#<C@FEV#BG=DK#B#E=DC;DFFM#>?CJ??D#6#BDQ#;DI;D;CL#BDQ#J?;K:C?Q#
A?@<?GL#S@=S=@C;=DBG#C=#C:?#<YFB@?Q#<C@;V?T##":;<#;<#?CB>G;<:?Q#@;K=@=F<GL#;D#1?EC;=D#9T4T##'=C?#
BC#C:;<#;<#B#<C@=DK#@?<FGCP#B<#C:?#<CBC;E#:?QK?#;<#>=C:#<SBE?#NFDQ?@GL;DK#G?A?GO#BDQ#C;M?#
Q?S?DQ?DCT#
9
Graph 2.2.3
K=20
K=40
K=60
K=80
K=100
K=120
K=140
Dollar gamma
# # K=160 75#
K=180
Constant region K=200
Total dollar
gamma
Underlying level
Cependant,
Figure 2.4: Dollar gammalorsque le nombre
for options d’options
weighted est faible,
inversely le gamma n’est
proportional to thepas réellement constant.
square of strike.
D’autre part, cette constance est limitée à un certain intervalle de strikes.
Q UA NTITATIVE
Q UA NTITATIVE
STRATE G
STRATE
IES RESE
G IES
ARRESE
C H NAR
OTES
C H N OTES
FIGURE 1. The varianc
FIGURE e exposure,
1. The V , of portfolios
varianc e exposure, V , of of c all options
portfolios of c allofoptions
differentof different
strikes as strikes
a functionas a of sto ck pric
function e S.
of sto ck Ea chefigure
pric S. Ea chon figure
the leftonshows
the left theshows the
V i c ontributions
individual individual for e a ch option
V i c ontributions for e a chof option
strike Kof i. The
strikec orresponding
Ki. The c orresponding
figure on figure
the righton theshows right theshows
sum the of the
sumc ontributions, weighte d weighte
of the c ontributions, two d two
different wa ys; the wa
different dotte
ys; dthelinedotte
c orresponds to an e qually-weighte
d line c orresponds d sum of d sum of
to an e qually-weighte
FIGURE 1. TheFIGURE varianc
1. The e varianc
exposure, V , of portfolios
e exposure, V , of portfolios
of c all options
of c allofoptions
different of different
options;
strikes asthe a solid
options;
strikes
function
asline
the
a ofc orresponds
solid
sto line
function ck pric
of etoS.
sto weights
c orresponds
ck Ea cheto
pric inversely
S.weights
figureEa ch proportional
inversely
on figure
the left K2shows
toleft
proportional
onshows
the the , K2 ,
to the
and b e c omandes totally
b e c om ind
es
V i c ontributions
individualindividual e p end
totally
V i c ontributions ent
ind eof
p sto
end
for e a ch option ck
ent
for e a chpric
of e
sto
of option S insid
ck
strike Kof price ethe
S strike
insid rang e
Ki. The c orrespondinge
e the strike rang
i. The
strikec orresponding
figure on figure
the righton theshows right theshows
sum the of the
sumc ontributions,
of the c ontributions,
weighte d weighte
two d two
different wa differentGraph
ys; the wa
dotte Adthe
ys; linedotte
c orresponds
d line c orresponds
to an e qually-weighte Graph
to an e qually-weighteB of d sum of
d sum
options; the options;
solid line
the solid
c orresponds
line c orresponds
to weightstoinversely
weights proportional to K2,
inversely proportional to K2,
and b estrikes:
c omandes b
totally
e c
80,100,120om es
ind totally
e p
strikes: 80,100,120 end ind
ent eof
p end
sto ck
ent pric
of sto
e Sck
insid
pric e ethe
S insid
strikee the
rang strike
e rang e
equally equally
weighted weighted
weighted weighted
(a) (a) (b) inversely
(b) inversely
proportional proportional
strikes: 80,100,120
strikes: 80,100,120 to square to square
of strike of strike equally equally
weighted weighted
weighted weighted
(a) 20 60
(a) 20 100 60 140 100 180 140 (b) 180
20
inversely60 20 100 60 140100 180140
(b) inversely 180
proportional proportional
to square to square
of strike of strike
strikes 60 to 140
strikes 60 to 140
spaced 20 apartspaced 20 apart
20 60 20Graph
100 60C140100 180140 180
20 60 20 100 60 Graph D 140
140100 180 180
(c) (c) (d) (d)
strikes 60 to 140
strikes 60 to 140
spaced 20 apartspaced 20 apart
strikes 60 to 140
strikes 60 to 140
spaced 10 apartspaced 10 apart
20 60 20 100 60 140100 180140 180
20 60 20 100 60 140100 180140 180
(e) (e) (f) (f)
strikes 60 to 140
strikes 60 to 140
spaced 10 apartspaced 10 apart
(e) 20 (e)
Graph E Graph F
60 20 100 60 140 100 180 140 (f) 180
20 (f)
60 20 100 60 140100 180140 180
strikes 20 to 180
strikes 20 to 180
spaced 1 apartspaced 1 apart
20 60 20 100 60 140100 180140 180
20 60 20 100 60 140100 180140 180
(g) (g) (h) (h)
strikes 20 to 180
strikes 20 to 180
spaced 1 apartspaced 1 apart
(g) 20 60
(g) 20 100 60 140 100 180 140 (h) 180
20 60
(h) 20
100 60 140100 180140 180
strikes 60 to 140
strikes 60 to 140
spaced 10 apart
spaced 10 apart
20 6020 10060 140 100 180
140 18020 6020 10060 140
100 180
140 180
(e) (e) (f)
(f)
strikes 60 to strikes
140 60 to 140
spaced 10 apart
spaced 10 apart
(e) (e) 20 (f)180 (f)60 20 10060 140100 180140
20 60 10060 140100 180140 20 180
strikes 20 to 180
strikes 20 to 180
spaced 1 apartspaced 1 apart
20 6020 Graph10060 G140 100 180
140 18020 6020 10060Graph
100H 180
140 140 180
(g) (g) (h)
(h)
strikes 20 to strikes
180 20 to 180
spaced 1 apartspaced 1 apart
On peut donc obtenir un gamma constant avec un portefeuille constitué d’une infinité
d’options dont le strike augmente de façon continue de 0 à l’infini et pondérées inversement
proportionnellement au carré du strike.
Ainsi, un tel portefeuille d’options réplique le swap de variance, car son payoff est
proportionnel à la variance réalisée.
Cependant en pratique, il est évidemment impossible de constituer un tel portefeuille même si
les marché des actions et des options satisfont toutes les hypothèses de Black & Scholes,car il
y a seulement un nombre fini d’options de strikes différents pour chaque maturité.
Les graphiques A,B,C,D,E,F,G,H précédents nous montrent ainsi que le portefeuille pouvant
être construit en pratique ne peut avoir un gamma constant pour les strikes en dehors de
l’intervalle des strikes disponible et que la constance obtenue n’est qu’approximative pour des
écarts importants entre les strikes.
Ainsi, en pratique, le portefeuille répliquant n’est exposé que de façon imparfaite à la variance
et réplique donc le swap de variance de façon approximative.
Pour une réplication précise il faut donc un grand nombre de strikes disponible et une bonne
liquidité des options afin que leur prix reflète correctement la variance implicite.
Après cette première approche intuitive, nous détaillons de façon théorique la réplication d’un
swap de variance dans la partie suivante.
apter 3
dSt
= r dt + σ(t, . . .) dZt . (3.10)
St
(eq 10)
13
Le deuxième terme de cette équation étant constant, il nous suffit de répliquer le premier
terme. 3. Replication of variance swaps using portfolio of
Chapter
14 options
ST ST − S∗
− ln =− (f orward contract)
S∗ S∗
! S∗
1
+ M ax(K − ST , 0) dK (put options) (3.14)
0 K2
! ∞
1
+ 2
M ax(ST − K, 0) dK (call options)
S∗ K
(eq 14)
With equation (3.14) we decomposed the payoff in a short position in a log
contract into a portfolio of
• a long position in 1/K 2 put options struck at K and with strikes from
0 to S∗
Une position longue sur une infinité de calls pondérés par 1/ avec K allant de à l’infini.
ter doing the replication process, we can go back to the equation (3.12),
d rewrite it as
En réécrivant l’équation 12, on obtient le fair strike :
" # $
2 S0 r T S∗
Kvar = rT − e − 1 − ln
T S∗ S0
! S∗
1
+ er T P (K)dK (3.15)
0 K2
! ∞ %
1
+ er T 2
C(K)dK
S∗ K
(eq 15)
ere P (K)/ C(K) denotes the current value of a put/call option with strike
avec
2
See Appendix A for complete derivation.
forward augmentait au taux sans risque donc )
Pour résumer,
Nous avons montré que la couverture dynamique en continu d’un log contract avait un payoff
proportionnel à la variance.
Nous avons égalemment vu comment répliquer le log contract par un portefeuille pondéré de
puts et de calls.
Ainsi, ce portefeuille a un payoff proportionnel à la variance et permet donc de répliquer un
swap de variance.
Nous avons également montré comment calculer le fair strike du swap, celui ci représentant le
coût de la stratégie de réplication.
Troisième partie : La couverture de la volatilité
I) Couverture
a) Le straddle
Le straddle est une stratégie d’investissement qui combine l’achat et la vente d’options et
permet une exposition à la variation de prix du sous jacent, quelque soit sa direction.
En d’autre termes il permet une exposition à la volatilité du sous jacent.
On est long en straddle lorsque l’on achète le straddle et short en straddle lorsqu’on le vend.
Le long straddle consiste à acheter un put et un call sur le même sous jacent avec le même
strike et la même maturité.
Une position longue en straddle a un payoff positif si le prix du sous jacent s’éloigne
suffisement du strike, à la hausse ou la baisse.
Ainsi, le long straddle nous couvre contre des variations amples du sous jacent.
Un investisseur prenant une position long straddle se couvre ainsi contre une volatilité
réalisée qui serait supérieure à celle anticipée par le marché (déterminée par le prix des
options), c’est à dire contre une augmentation de la volatilité.
La perte est limitée au premium des options achetées et le gain est illimité comme le montre
le graphique 3.1.2.1 suivant, V étant la somme des primes des deux options.
Graphique 3.1.2.1
Graphique 3.1.2.2
Ainsi, en prenant une position sur un straddle, un investisseur se couvre contre une hausse ou
une baisse de la volatilité.
Un long straddle correspond à une couverture contre une augmentation de la volatilité et un
short straddle correspond à une couverture contre une stagnation.
Pour couvrir de façon efficace le risque de volatilité, ces options doivent être delta hedgées,
de manière à ne pas dépendre de la variation de prix du sous jacent.
Le delta étant une fonction croissante du prix du sous jacent, on remarque que de grands
mouvements du prix du sous jacent augmentent effectivement le payoff d’un long straddle.
En effet, lorsque S augmente, le delta augmente égalemment et l’investisseur devra donc
vendre le sous jacent de manière à maintenir son portefeuille delta neutre.
Lorsque S baisse, l’investisseur devra acheter le sous jacent.
Ainsi pour une volatilité élevée, soit de larges mouvements de S, l’investisseur bénéficiera
des opérations de delta hedging : en effet il achète le sous jacent lorsqu’il est faible et il le
vend lorsqu’il est élevé.
b) Le strangle
Graphique 3.1.2.3
Graphique 3.1.2.4
Le strangle couvre la volatilité de manière similaire à un straddle, mais avec un niveau de
couverture moins élevé.
c) Le butterfly
Un long butterfly consiste à prendre une position sur un long call de strike X-a, une position
sur un short call de strike X, et une position sur un long call de strike X+a.
Nous voyons le P&L d’une telle stratégie dans le graphique 3.1.2.5 suivant.
Graphique 3.1.2.5
Graphique 3.1.2.6
Le butterfly permet de se couvrir contre le risque de volatilité de manière similaire à un
straddle, mais on peut noter quelques différences.
Le long butterfly couvre contre une baisse de la volatilité et ses pertes sont limitées, ce qui le
rend plus approprié en tant qu’instrument de couverture qu’un short straddle, car moins
risqué.
Le short butterfly couvre contre une hausse de la volatilité mais seulement jusqu’à un certain
seuil, les gains de cette stratégie étant limités.
d) Le condor
Un long condor consiste à avoir une position longue sur un call et un put de maturité T et de
strike K et une position courte sur une call et un put de même maturité T mais de strike
différent K’.
Le short condor décrit la position inverse.
Leur P&L nous est donné respectivement par les graphiques 3.1.2.7 et 3.1.2.8 suivants.
La sensibilité du prix d’une option aux mouvements de prix du sous jacent peut être annulée,
comme nous l’avons vu, en delta hedgeant l’option.
Le gamma de l’option n’est pas constant, il exprime le fait que le delta évolue au cours du
temps. Il faut donc ajuster en permanence la position sur le sous jacent de manière à avoir une
position delta neutre à tout moment.
Cependant, en pratique, il est impossible de delta hedger l’option en continu.
%#()%*#%*"#("++,-./(.#'"+&%)/.$*)0#1"%("".#%*"%&#&.2#3&44&5#
En effet au delà de l’infaisabilité technique, les coûts de transaction d’un réajustement
"
% $ permanent
# "! !! ! seraient
# trop importants. !"#$%&'#
!
Le delta hedging de manière discrète entraîne donc une imperfection dans la couverture du
delta.
#)$#%*"#FG''".%#$0/%#0')F"#/H#%*"#G.2"'+I).3#$%/F-#&.2#!#%*"#FG''".%#)40+)"2#J/+&%)+)%I#/H#
/.K# Ainsi, notre portefeuille d’option n’est exposé à la volatilité que de façon « impure », car il est
égalemment exposé en partie à la variation de prix du sous jacent.
/'+2#()%*#L"'/#).%"'"$%#'&%"M#%*)$#'"+&%)/.$*)0#)$#&F%G&++I#"N&F%M#./%#&00'/N)4&%"K##
Au contraire, le swap de variance n’est pas exposé aux variations du sous jacent car son
N#?#0'"$".%$#%(/#2"')J&%)/.$#/H#<OG&%)/.#PM#/."#1&$"2#/.#).%G)%)/.#&.2#/."#(*)F*#)$#
3/'/G$K# payoff est directement proportionel à la variance.
.#P#)$#%*"#F/'"#/H#?+&F-,DF*/+"$5#)%#2)F%&%"$#*/(#/0%)/.#0')F"$#2)HHG$"#).#%)4"#).#'"+&%)/.#
"N)%IK##E+G33).3#<OG&%)/.#P#).%/#<OG&%)/.#Q#&.2#H&F%/').3#!QM#("#/1%&).#&#
"')L&%)/.#/H#%*"#2&)+I#ERS#).#%"'4$#/H#$OG&'"2#'"%G'.#&.2#$OG&'"2#)40+)"2#J/+&%)+)%I5#
&4"#%*"#2&)+I#)40+)"2#J&')&.F"K#
OG&%)/.#V#%"++$#G$#%*&%#%*"#2&)+I#ERS#/H#"+%&,*"23"2#/0%)/.#0/$)%)/.#)$#2')J".#1I#%*"#
1"%("".#'"&+)L"2#&.2#)40+)"2#J&')&.F"M#&.2#1'"&-$#"J".#(*".#%*"#$%/F-#0')F"#
".%#"N&F%+I#4&%F*"$#%*"#4&'-"%W$#"N0"F%&%)/.#/H#J/+&%)+)%IK#
/++/().3#0&'&3'&0*#("#"N%".2#%*)$#&.&+I$)$#%/#%*"#".%)'"#+)H"%)4"#/H#%*"#/0%)/.K#
/012,2312345% Nous avons vu dans la deuxième partie que le P&L d’une option delta hedgée dépendait, en
plus de la volatilité, de l’évolution du dollar gamma entre le début et la maturité de
#&+'"&2I#$""#%*"#F/.."F%)/.#1"%("".#<OG&%)/.#V#&.2#J&')&.F"#$(&0$5#)H#("#$G4#&++#
l’option.
RSW$#G.%)+#%*"#/0%)/.W$#4&%G')%IM#("#/1%&).#&.#"N0'"$$)/.#H/'#%*"#)&*$%#ERS5#
X).&+#ERS#T#
" #
4
6 8 " $"! # ! ! ," #
! " 7#
5 !"#$%6'#
*"#$G1$F')0%#+#2"./%"$#%)4"#2"0".2".F"M#"+#%*"#$%/F-#2&)+I#'"%G'.#&%#%)4"#+M#&.2#!+#%*"#
avec
#3&44G+%)0+)"2#1I#%*"#$OG&'"#/H#%*"#$%/F-#0')F"#&%#%)4"#+M#&+$/#-./(.#&$#1788-9%
# Il y a ainsi un phénomène de path dependency : le P&L de l’option dépend du chemin suivi
par le cours du sous jacent. Les jours ou le dollar gamma est élevé dominent
.#Y#)$#J"'I#F+/$"#%/#%*"#0&I/HH#/H#&#J&')&.F"#$(&05#)%#)$#&#(")3*%"2#$G4#/H#$OG&'"2# dans le P&L de
#'"%G'.$#4).G$#&#F/.$%&.%#%*&%#*&$#%*"#'/+"#/H#%*"#$%')-"K##7*"#4&).#2)HH"'".F"#)$#%*&%#
l’option.
&.F"#$(&0#(")3*%$#&'"#F/.$%&.%M#(*"'"&$#*"'"#%*"#(")3*%$#2"0".2#/.#%*"#/0%)/.#
Voyons une illustration de ce phénomène.
%*'/G3*#%)4"M#�*"./4"./.#(*)F*#)$#-./(.#%/#/0%)/.#%'&2"'$#&$#%*"#0&%*,2"0".2".FI#
%)/.W$#%'&2).3#ERSM#)++G$%'&%"2#).#<N*)1)%#QKZKZK#
On considère que nous avons vendu un call d’un an à 110% du strike avec un notionnel de
"'"$%).3#%/#./%"#%*&%#"J".#(*".#%*"#$%/F-#'"%G'.$#&'"#&$$G4"2#%/#H/++/(#&#'&.2/4#(&+-#
10.000.000$ pour une volatilité implicite de 30%, et que nous avons
/+&%)+)%I#"OG&+#%/#!M#<OG&%)/.#Y#2/"$#./%#1"F/4"#.)+K##7*)$#)$#1"F&G$"#"&F*#$OG&'"2#
delta hedgé cette option
de façon journalière. On est donc short!en variance réalisée.
"4&).$#(&,+"&-.+#(#&'/G.2# ! ," #'&%*"'#%*&.#"OG&+#%/# ! ," K##[/("J"'#%*)$#0&'%)FG+&'#
!
# # ZQ#
La volatilité réalisée à l’échéance est de 27,50% et le P&L est de -150.000$.
Comment le P&L peut il être négatif alors que la volatilité implicite est supérieure à la
variance réalisée ?
On peut voir sur le graphique 3.2.2.1 suivant que le P&L était positif de 250.000$ un mois
avant le terme, voyons comment le profit s’est transformé en perte
On voit que le cours du sous jacent a évolué autour du strike dans les derniers mois, ce qui a
fait explosé le dollar gamma (cf graphique 3.2.2.2), car le gamma augmente sensiblement
lorsque le cours du sous jacent se rapproche du strike (cf partie 2).
Ceci aurait été bénéfique si la volatilité du sous jacent était restée inférieure à 30% durant
cette periode, donnant ainsi un spread positif, mais la volatilité est passée de
20% à 40% ce qui a donné un spread négatif et donc un P&L négatif.
Le P&L de l’option étant pondéré par le gamma, et le spread entre la volatilité implicite et
réalisée étant négatif lors du dernier mois, le P&L final a plongé, même si la volatilité réalisée
sur un an est en dessous de 30%.
!"#$%&'!'(&'()*+',,')#+-.+/0.#1*+&2'+#0+&-.)3'#'+$'&4-(4+3"#$'3+#$"(+"+&-.)3'!"()*+5'#6''(+
-/!1-'&+"(&+3'"1-7'&+801"#-1-#*+"(&+6-11+8"(-.$+-(+#$'+)".'+0,+)0(#-(202.+$'&4-(49:++
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'L!-3*\+$06+&-&+#$'+!30,-#.+)$"(4'+-(#0+10..'.]++>('+-(&-)"#-0(+-.+#$"#+#$'+.#0)N+!3-)'+0.)-11"#'&+"302(&+#$'+.#3-N'+-(+
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Graphique 3.2.2.1
0,+#$'+2(&'31*-(4+3'/"-('&+5'106+SOP+52#+2(,03#2("#'1*+#$-.+!'3-0&+)0-()-&'&+6-#$+"+)$"(4'+-(+#$'+801"#-1-#*+3'4-/'+
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.!3'"&+5'#6''(+-/!1-'&+"(&+3'"1-7'&+6".+('4"#-8'R+#$'+,-("1+KWX+&306('&R+'8'(+#$024$+#$'+3'"1-7'&+801"#-1-#*+08'3+
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Nous allons dans cette partie établir l’indice de volatilité VXN du Nasdaq 100 (NDX) en nous
basant sur la méthodologie de construction de l’indice de volatilité du S&P500, le VIX,
fournie par la documentation du CBOE (cf VIX white paper).
Nous allons pour cela développer un modèle excel qui nous donnera, en fonction de la date,
de l’heure et de la cotation des options sur l’indice sous jacent la valeur de notre indice de
volatilité.
Le VIX mesure la volatilité future anticipée de l’index sur 30 jours, soit sa volatilité implicite,
qui est extraite du prix des options le composant.
Il représente donc le fair strike d’un swap de variance sur cet index ayant une maturité de
30 jours.
Ainsi, il est possible de determiner l’indice de volatilité de l’index en nous basant sur une
stratégie de réplication d’un swap de variance sur l’index par un portefeuille d’options comme
nous l’avons vu dans la partie 2.
Avec :
,
soit
T le time to maturity exprimé en années
F le niveau forward de l’indice (déterminé par le prix des options de l’index)
L’intervalle entre les strikes :
;
pour
le
strike
le
plus
faible
c’est
l’intervalle
avec
le
strike
suivant
et
pour
le
strike
le
plus
élevé
c’est
l’intervalle
avec
le
strike
précédent
le
premier
strike
en
dessous
du
niveau
forward
F de
l’indice
(
correspond
au
strike
que
nous
avons
vu
dans
la
première
partie)
r le taux d’intérêt sans risque
le
milieu
du
bid
ask
spread
pour
chaque
option
de
strike
(soit
le
prix
des
options)
On remarque que la formule d’évaluation de la variance implicite (i.e de du fair strike) donnée
par le VIX est très proche de celle que nous avions trouvée dans la partie 2.
En effet, la version de celle ci avec un nombre d’option discret donne :
Nous calculons ensuite dans le tableau 4 une colonne « Différence » qui indique la valeur
absolue le la différence de valeur entre les puts et les calls pour chaque strike.
Etape 2 : Calcul des valeurs ATM et de la valeur forward de l’index
Grâce aux calculs précédents, nous pouvons définir le strike pour lequel les options serons at
the money. C’est le strike pour lequel la différence entre la valeur du put et du call est la plus
faible (parité put-call).
Ainsi, excel nous donne comme strike at the money 1500 pour les near term et les next term
options (cf tableau 5).
Nous utilisons la valeur des puts et des calls correspondant à ce niveau de strike pour
déterminer la valeur forward de l’indice NDX basée sur la parité put-call.
Pour les near term options, au niveau ATM, excel nous donne (cf tableau 5) :
Selon la méthodologie du VIX, doit être égal au strike ATM si l’indice est en report
On rappelle que la formule de détermination de l’indice de volatilité est pour chacune des 2
maturités :
L’indice de volatilité reflète l’information contenue dans les prix de toutes les options
utilisées (prise en compte du phénomène de smile).
La contribution de chaque option à la variance implicite de l’indice est proportionnelle à son
prix et inversement proportionnelle à son strike.
pour le portefeuille next term
Pour
finir,
nous
devons
procéder
à
une
interpolation
entre
et
afin
d’obtenir
une
variance
unique
sur
une
periode
constante
de
30
jours
On note « terme 1 » le premier terme entre crochets et « terme 2 » le deuxième terme entre
crochets.
Ceux ci sont calculés dans le tableau 7.
Pour obtenir la volatilité implicite à 30 jours, il nous suffit d’annualiser la variance unique
obtenue par interpolation et de prendre sa racine carrée.
Conclusions
L’indice de volatilité construit représente la volatilité implicite d’une option ATM
hypothétique à 30 jours sur l’indice sous jacent.
Le calcul d’un indice de volatilité selon la méthode du VIX nécessite la constitution d’un
portefeuille répliquant un swap de variance afin d’en extraire la volatilité implicite (i.e la
variance implicite).
L’indice de volatilité au carré (la variance implicite) représente donc le fair strike d’un swap
de variance dont la maturité est dans 30 jours.
Nous avons estimé la valeur de l’indice VXN le 11 juin 2009 à l’ouverture à 30.03.
Sa valeur réelle était en fait de 29.93 (source : CBOE.com).
L’ erreur de 0.1 est dûe à l’évaluation du taux sans risque.