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Revue de Presse Bédéka

Scénario.com
Voilà déjà le tome 3 de Bédéka, et coup de chapeau à toute l'équipe, car faire tout ça en 1
mois... ça doit vraiment demander un sacré boulot.
Une fois de plus c'est une cinquantaine d'avis BD que l'on a dans cette revue, et fait
exceptionnel et intéressant, il s'agit pour la plupart des toutes dernières nouveautés, alors
quand on sait le temps qu'il faut pour boucler une revue avant l'envoi à l'imprimerie et la mise
en kiosque, je pense qu'il doit y avoir des heures de boulots de dernières minutes....
Coté interviews, c'est du très bon. Si vous ne connaissez pas Gotlib ça sera un vrai régal, et si
vous avez manqué quelques infos sur "Immortel" le film de Bilal, alors pas de soucis vous
allez rattraper vos lacunes.
Quand au dossier sur les BD engagée, il a le mérite de faire découvrir aux jeunes lecteurs ou
au novices que ce genre de BD existe et qu'elle a une vraie importance dans le milieu.
Sans oublier "Rétro-BD" qui nous replonge dans d'anciennes BD... ce mois-ci c'est avec
Dicentim qu'on fait un bon en arrière.... ah Pif Gadget quand tu me tenais.

AUB
(02 Avril 2004)

La cité des bulles


BéDéKa se les casse pour le cas Bédé !!

Et oui, voilà le petit dernier pour la classe Bandes Dessinées dont on pousse les murs
pour y faire entrer tous les petits nouveaux qui gribouillent dans un monde de plus en
plus porté sur le phylactère !!
Emanation du Groupe Posse Press ("PC Team", "Studio Multimédia"…), voilà un titre géré
par des fans pour des fans (dixit l'ami tout neuf, tout frais que je viens de me faire :
Tarek qui chronique d'ailleurs deux titres dans ce n°1). Car BéDéKa s'intéresse à l'actu
brûlante avec une cinquantaine d'ouvertures vers les nouveautés pour des critiques allant
de la page à la demi-page ("Lincoln", "Le style Catherine", "Les Enfants",
"AmeriKKKa"...).
Mise en pages claires, infos multiples, dossiers sur Bob Morane, sur Rosinski qui fait une
entrée fracassante en ce mois de janvier avec "La Vengeance du Comte Skarbek"
(Dargaud), les petits formats (paix à leur âme !!) et un bien joli retour (Rétro-Bd)
consacré au "Modeste et Pompon" de Franquin (6 planches de gags !!)
De nombreux albums sont présentés par une page imagée en vis à vis de la critique (très
bonne idée).
BéDéKa pense aussi à donner les adresses de très nombreux libraires spécialisés dans
notre passion, sans qui la BD ne serait pas actuellement ce qu'elle est, n'en déplaise à
Leclerc qui a inventé la Culture en grande surface comme les céréaliers ont inventé
l'agriculture déshumanisée !!
Bravo aussi aux petits éditeurs qui font la publicité incontournable pour le lancement d'un
tout nouveau Mag, contrairement aux grosses écuries qui vont attendre de voir si la
mayonnaise prend avant de se mouiller !(il y a tout de même Casterman et les
Humanoïdes Associés).
La revue offre également à ses lecteurs un Ex-Libris (ici de Rosinski), ce qui est toujours
appréciable car les lecteurs aiment les petits cadeaux. Choyez-nous, n'hésitez pas !

BéDéKa, un concurrent évident pour BoDoï, sauf au niveau de la prépublication.


Mais côté critiques, il y a une large encolure d'avance pour ce débutant assez inspiré.
A guetter fin février pour le n°2

(10/02/04) FabPresse
F’Murr et Mandryka dans Bédéka
(06 2004)

Deux vétérans de la bande dessinée d’humour française sont les invités de Bédéka, dont la cinquième
livraison, entre diverses informations sur la bande dessinée, vous aidera à faire votre choix dans
l’abondante production d’albums actuelle.

Vous êtes plutôt "légumes" ? Alors, vous vous souvenez peut-être du "Concombre masqué", le seul végétal justicier de
toute l’histoire de la bande dessinée. Amoureux de l’humour absurde, son père Mandryka raconta ses aventures
délirantes dans Vaillant (pré-Pif Gadget), puis Pilote, puis l’Echo des Savanes (dont il fut le Rédacteur en chef), avant
de terminer une carrière brillante par la notoriété en presse mais désastreuse en albums, dans Spirou. Bédéka raconte
l’histoire de ce chef-d’œuvre inénarrable et unique, et publie un récit complet et un gag. Il renvoie sur le site du
Concombre (www.concombre.com) pour découvrir d’autres gags, Mandryka préparant un nouvel album... et se
cherchant un éditeur.

Vous êtes plutôt "viande" ? Alors, vous connaissez certainement les moutons du "Génie des Alpages", du génial
F’Murrr, l’une des séries d’humour les plus originales et les plus novatrices du défunt magazine "Pilote". Depuis la
disparition du journal, F’Murrr, sans l’obligation de publier, chaque mois, un récit, s’est fait bien rare. Un nouvel album
sort en ce mois de juin, et Bédéka en profite pour rencontrer F’Murrr.

Mais Bédéka, c’est surtout un ensemble de chroniques sur les parutions de bande dessinée, qui doivent permettre à
l’amateur de s’y retrouver dans un marché saturé où tout le monde est complètement perdu. On en trouve cinquante
dans ce numéro, qui est complété d’un dossier sur "comment la BD raconte la seconde guerre mondiale" et
d’entretiens avec David B. et P’titluc.

En cadeau, un ex-libris d’Isaac le Pirate.

(par Patrick Albray)

Bédéka n°7 met en vedette les sales gosses de la BD

Dans un "spécial rentrée", Bédéka surfe sur la vague Titeuf pour nous proposer, en plus de cinquante
chroniques sur les nouvelles parutions BD, un dossier sur les "sales mômes et petits garnements".

Lorsque 2000 albums de bande dessinée paraissent chaque année, c’est bien d’avoir un guide et Bédéka a décidé de
jouer ce rôle. L’essentiel de chaque numéro est donc un ensemble de chroniques permettant d’effectuer un choix parmi
les innombrables nouveautés qui noient libraires, journalistes... et lecteurs.

Mais ce mensuel nous offre également dossiers et entretiens. Nouvel album de Titeuf oblige, son jeune millionnaire de
papa y est interviewé, avec son traditionnel recul sur son succès et un franc-parler qui fait plaisir (Question : "Titeuf
est parfois cité comme le symbole d’une génération, qu’en pensez-vous ?". Réponse : "Je ne sais pas si on peut parler
de symbole d’une génération. C’est quand même des trucs de journalistes, ça !"). Un entretien accompagné d’un
dossier plutôt décousu sur les "sales gosses de la bande dessinée"... et, bien sûr, de la chronique de "Nadia se marie".

Au sommaire de ce numéro, qui est accompagné d’un ex-libris du "Marquis d’Anaon", on trouve encore un entretien
avec ce passionnant créateur qu’est Andréas, un dossier sur les conséquences du succès des mangas sur la BD franco-
belge, et la réédition, dans la rubrique "Rétro-BD", d’un récit de Doc Savedge", pastiche des super-héros signé Coucho.

(par Patrick Albray)


BabaBD.com
Point presse
Des revues en veux-tu en voilà !
Par lombre - 4/09/2004
Une rentrée forte, en dépense.
Pour reprendre après le temps des vacances, le monde de la presse de Bande Dessinée
accueille deux nouvelles revues et voit perdurer les maintenants anciennes.
Nonobstant mon intérêt pour la bande dessinée en générale, le milieu de la presse dédiée
comence à prendre une telle ampleur que pour le moment j’y suis noyé (en terme de
temps et en terme de coût.)

Ma qualité - auto-attribuée mais ne demandant qu’à changer - de critique de presse,


m’oblige dans une certaine mesure de présenter un maximum de revues du genre. Or
cette année est celle des naissances de revues (j’en ai recensé au moins 6.) Je m’étais
extasié en octobre 2001 à la parution de "K.O.G. l’encre monde". Revue qui disparu à
mon goût bine trop prématurément. Sans doute écrierais-je un article dédié (quoi que je
préférerais qu’un des protagoniste nous parle de cette expérience.) Aujourd’hui, je
constate que la luxuriance du marché de la B.D. a permis à des amoureux (pour
certains), des fans (pour d’autres) ou encore des financiers (pour un petit nombre)
d’éditer des revues dédiées au genre, sans pour autant y mettre de la prépublication. A
eux, quelqu’ils soient, je tire mon chapeau.

Pour ce mois de septembre, saluons l’arrivée honorable de Mangajima et de Yéti.


Mangajima

Yéti
Mais les deux ne sont pas de réels inconnus. Le premier entame une expérience de
papier après avoir réussi, semble-t-il, celle du web. Le second estune renaissance, Yéti
étznt une revue du début des années 90 et appréciée par les connaisseurs.
Personnelement : je ne connaissait pas le site mangajima, et en 1990 mon âge ne
m’avait pas permi de connaitre Yéti (je n’étais pas le public ciblé, bref pas adulte.)

Pour suivre, nous retrouvons deux titres qui prennent respectivement leurs marques :
Bédéka, pour son septième numéro, et le Virus Manga dans sa cinquième mouture.
Bédéka

Le Virus Manga

Je crois que je vais encore me faire des amis du team Bédéka. Sans être un esthète, la
couverture n’est ni belle, ni réellement expressive quant aux thèmes abordés en dossiers
principaux. Je m’explique. Je n’aime pas le personnage enfantin représenté (sachez que
je n’ai rien contre Morinière ni Tarek, que les choses soient claires.) Mais surtout, comme
les deux "gros" dossiers de la revue sont ’Titeuf n°10’ et ’les sales gosses de la BD’, je
pense que le lecteur lambda aurait compris à ne voir que Titeuf en couverture, puisque
ce dernier répond au deux thèmes des deux dossiers (oui, je considère que Titeuf est un
sale gosse.) Bref, je mettrais un 5 sur 20 pour la couv. (Bonne idée, tiens ! je vais noter
les couv maintenant.) Pour en terminer avec bédéka n°7, je souhaite approfondir la
chronique de Thomas Spiteri concernant l’auteur Mark Kalesniko (p. 51.) Plus
précisément concernant l’album Alex. Je crois de mon devoir de recontextuer cet album.
Pour les amateurs des éditions paquets, Kalesniko n’est pas un inconnu. En effet, dès
1999 les éditions paquet éditent ’Pourquoi Pete Duel s’est-il suicidé ?’ Cet album semble
biographique (mais la biographie de qui, de l’auteur ?), et surtout dérange par le thème
inhabituellement traité en Bande Dessinée, pour l’époque, mais plus aujourd’hui. Alors,
on comprendrait mieux "l’idée géniale" de la tête de chien d’Alex. Tout comme je ne suis
pas d’accord pour considérer Taniguchi comme incontestable dans le genre roman
graphique. Parler de roman graphique c’est perpétrer un argument de vente d’éditeur
destiné à trouver de nouveaux clients. Le genre auto-biographique est un genre comme
un autre dans la bande dessinée. Qu’il y ait des locomotives de vente c’est tout à fait
normal, mais les chiffres de ventes ne doivent pas faire de l’auteur un artiste (avis
personnel.) Donc, ma principale critique sur cette chronique est le manque d’information
de son auteur.

Pour suivre : Le virus Manga #5. Je ne serais pas très prolixe, n’ayant pas eu le temps de
lire. Seulement sachez que si vous appréciez Matsumoto Taiyô vous y trouverez un
article consacré (et quelle chance pour les fans de cet auteurs, Mangajima #1 consacre
un article à Number Five.) Pour la couverture, rien à redire. Dossier important sur le
monde de St Seya G.

Enfin, (ouf, je vais pouvoir respirer un peu avant de faire des articles dédiés) Bandes
Dessinées magazines n°2 (ou pour faire plus court : BDMag 2.)
BDMag
En fait, je me suis surpris moi-même, voir les photos des auteurs et bien ça me plaît
assez comme idée, surtout qu’elles collent à une certaine actualité de l’édition. Sans
doute ai-je été aidé à accepter l’idée de mettre un visage sur un nom par la découverte
du livres "Figures de la BD" édité par Hoëbeke en 1993, livre dans lequel j’ai pu mettre
un visage sur le nom de Franquin. Pour la couv people, je mets 9/20. Je note pas la
composition (maquette) mais les visages mis en avant. Ni Laurent Gerra, ni Le Bolloch et
Solo ou encore Frédéric Beigbeder ne sont des vieux de la vieille dans la BD (si oui, j’ai
du louper une étape importante de la BD.) En tout cas, aux nombres des interviews,
chacun peut y trouver son compte (moi-même, l’ai trouvé par la présence de Bajram.)

En conclusion, la rentrée bédéesque est riche. Moi je suis légèrement plus pauvre, vu
l’investissement de mes économies dans ce flot de revues. Mention spéciale pour Yéti,
mais j’aurais le plaisir d’en faire un article spécial.
Revue de presse
Bédéka n° 3

Une revue qui a


du fond ?
- 2/04/2004
Dossier spécial :
" quand la BD
s’élève contre les
injustices"
Voici le numéro
3 de la revue
Bédéka, elle
semble s’ancrée
dans le paysage
de la presse spécialisée (toutefois je
resterais prudent quant au futur,
maints espoirs furent trahis dans le
passé.) Pour ce troisième mois, un
dossier m’a accroché, ou plutôt le
mot "politique" sur la couverture (en
bas à droite, proche du code barre.)
Il est rare que ce soit un mot associé
à la bande dessinée. De plus
aujourd’hui, vendredi 2 avril, cela
tombe fort à propos que je me
procure cette revue, car mon facteur
m’a fait la suprise de me livrer Le
Livre que j’attendais depuis deux
jours et après lequel je courrais
depuis des années : "Le message
politique et social de la bande
dessinée" (sous la direction de
Charles-Olivier Carbonell.) Ce livre
est issu du travail de plusieurs
étudiants de science politique.
Surtout, je crois que le plus
marquant est qu’il date de 1975. Il
participe en soi à la constitution du
"champs de la bande dessinée" (titre
de l’article célèbre de Luc Boltanski
paru dans le n°1 des Actes de la
Recherche en Science Sociale, de
janvier 1975.) Je renvois à la lecture
de cet article, d’ailleurs je me ferais
fort d’en discuter à propos d’un
autre ouvrage : "idées reçues : la
bande dessinée", Benoît Mouchard,
2003. Revenons à Bédéka. Voilà
que l’on peut affirmer maintenant
que des auteurs sont engagés. Il
prône leur engagement par leur
propre medium, la bande dessinée.
Soit ! En ce sens l’article de Tarek
est représentatif d’une certaine
mouvance actuelle. Je le remercie
de son honnêteté qui lui fait dire que
ce genre de tirage reste limité. Pour
finir sur l’article en lui-même, il est
assez instructif et bien construit. Par
contre, attaqué le sujet de la
politique dans la bande dessinée est
un sujet bien plus vaste et qui pour
être limité doit être explicitement
dit. En ce sens, il aurait été plus
judicieux de dire texto qu’il ne
serait traité que de l’engagement des
auteurs et surtout des aspects
historiques évoqués (la
contemporannéité n’est pas exclusif
de l’histoire bien au contraire, elle
amène un témoignage du moment,
même si ce témoignage relève d’un
parti pris.) En somme, pour pouvoir
parler de la bande dessinée et de son
rapport à la sphère politique (dans
son sens le plus général) il faut en
limiter les contours en prennant le
parti, et en l’expliquant, de n’en voir
qu’un aspect. Mon prisme à moi est
la thématique du régime politique
dans la bande dessinée. Par ce biais
là, on peut rapidement s’apercevoir
que la bande dessinée,
principalement dans la science
fiction et la fantaisy, véhicule un
message Pro-démocratique. Je veux
dire par là que l’évocation d’un roi
sanguinaire, d’un monde où les
hommes sont contraints par d’autres
ou par des robots, des mondes ou
l’argent est l’unique dieu etc., tout
ces univers sont des révélateurs de
systèmes politiques dans lesquels
les auteurs ne se reconnaissent sans
doute pas et sur lesquels il y a
surtout une dénonciation. On
pourrait fouiller encore plus sur le
sujet, il en sera certainement
question ultérieurement. Mon
propos est de dire oui à un article
comme celui de bédéka n° 3, mais
n’oublions pas que le sujet BD -
politique n’est pas nouveau, que
sans doute il existe dès les débuts de
la BD (le politique use de tout les
média.) Surtout, ne soyons pas
aveugles des écrits pré-existants,
citons les sources mêmes si nous les
critiquons. Pour finir d’ancrer la
bande dessinée en tant que medium
reconnu et en tant qu’art, nous
devons finir de constituer son
champs, cela passe par
l’appropriation de la bibliographie
existante.

Ce travail critique sur la bande


dessinée et son apport en soi est
presque vain. Pourtant il mérite que
l’on s’y intéresse.

Courage
Arte
Programme
Palais de la BD

• Samedi 16 octobre

-11h : rencontre avec Bernard Yslaire, animée par Tarek.


-15h30 : débat avec G. Rosinski, B. Yslaire, et les deux jeunes auteurs polonais lauréats du concours Arte-Glénat, sur « La BD en
Europe, et plus particulièrement en Pologne », animé par Eric Adam.
-14h, 14h15, 16h, 16h15 : ateliers pour les enfants d’une durée de 1h30
(renseignements et inscriptions au 01 53 40 61 04)

• Dimanche 17 octobre

-11h : rencontre avec Grzegorz Rosinski, animée par Nicolas Adolphi.


-15h : rencontre avec Andréas, animée par Tarek.
-14h, 14h15, 16h, 16h15 : ateliers pour les enfants d’une durée de 1h30
(renseignements et inscriptions au 01 53 40 61 04)

• Information du public :

Centre des monuments nationaux


Conciergerie
2 Bd du Palais
75001 Paris
tél. 01 53 40 60 84 - Fax 01 53 40 60 90

• Horaires

Inauguration (sur invitation) le vendredi 15 octobre 2004 à 19 h.


Gagnez des places pour le vernissage de l'exposition en vous inscrivant à cette adresse, et en laissant vos
coordonnées postales.
Samedi 16 octobre 2004 : 10 h à 19 h
Dimanche 17 octobre 2004 : 10 h à 19 h
Auteurs annoncés
"Le Palais de la BD" à la Conciergerie
AVRIL François
BAGGI Alessandro Les samedi 16 et dimanche 17 octobre, de 10h à 19h, la Conciergerie accueille pour
BERTAIL Dominique Palais de la BD.
BIJNE
BOUDJELLAL Farid Ces deux jours seront rythmés par des dédicaces, rencontres entre les auteurs et le public, un débat, expositions,
BOURGNE Marc ateliers pour enfants…
BROERSMA Matt Le thème de cette année est "l'Europe" et Gzregorz ROSINSKI sera le p
CARLIER
CHAILLET Gilles Au programme :
COCHETEUX Marc
FORMOSA Gil -Un débat sur la BD en Europe aujourd'hui.
FREMION Yves
GIRAUD Jean / MOEBIUS -Des rencontres avec des auteurs (Rosinski, Yslaire, Andréas).
GOMEZ-MONTERO Ivan
GUILLOUX Alain Des ateliers pour les enfants.
IGLESIAS François
IOUL ENTREE LIBRE
JOVER José
KARA PROGRAMME
LAMY Thierry
LEGER Christian Samedi 16 octobre
LIZANO Marc
LU-K -11h : rencontre avec Bernard Yslaire, animée par Tarek.
MANÜMANÜ -15h30 : débat avec G. Rosinski, B. Yslaire, et les deux jeunes auteurs polonais lauréats du concours Arte-Glénat, sur
MECHKOUR Larbi « La BD en Europe, et plus particulièrement en Pologne »
MUÑOZ José -14h, 14h15, 16h, 16h15 : ateliers pour les enfants d’une durée de 1h30
PEKELE (renseignements et inscriptions au 01 53 40 61 04)
PINELLI Joe G.
POGUT Jean-Philippe Dimanche 17 octobre
ROSINSKI Grzegorz
SCHETTER Michel -11h : rencontre avec Grzegorz Rosinski
SERA -15h : rencontre avec Andréas, animée par Tarek.
TAREK -14h, 14h15, 16h, 16h15 : ateliers pour les enfants d’une durée de 1h30
TROUB'S (renseignements et inscriptions au 01 53 40 61 04)
YSLAIRE Bernard
Du 16/10/2004 au 17/10/2004

le palais de la BD

programme détaillé

Samedi 16 octobre

11h :rencontre avec Bernard Yslaire, animée par Tarek.


15h30 : débat avec G. Rosinski, B. Yslaire, et les deux jeunes auteurs polonais lauréats du concours Arte-Glénat,
sur « La BD en Europe, et plus particulièrement en Pologne », animé par Eric Adam.
14h, 14h15, 16h, 16h15 : ateliers pour les enfants d’une durée de 1h30 (renseignements et inscriptions au 01 53
40 61 04)

Dimanche 17 octobre

11h : rencontre avec Grzegorz Rosinski, animée par Nicolas Adolphi.


15h : rencontre avec Andréas, animée par Tarek.
14h, 14h15, 16h, 16h15 : ateliers pour les enfants d’une durée de 1h30 (renseignements et inscriptions au 01 53
40 61 04)

Information du public :

Centre des monuments nationaux Conciergerie 2 Bd du Palais 75001 Paris tél. 01 53 40 60 84 - Fax 01 53 40 60 90
www monum.fr
L'auteure, Batia Kolton, raconte la vie d'une famille vivant en Israël avec les
techniques de la peinture

Substance profonde
Tarek

Batia Kolton a adapté des œuvres littéraires, notamment celles de William Wordsworth ou d’Etgar Keret, pou
les mettre en images, leur redonnant une vigueur nouvelle. Cette première traduction en France de huit
histoires nous permet de découvrir une autre manière de voir le 9e art. L’auteur possède un univers graphique
singulier, variant les sujets et les expériences selon les propos qu’elle souhaite mettre en avant. Elle a ain
offert aux lecteurs une approche novatrice de l’œuvre des écrivains qu’elle a adaptés, grâce à son dessin très
pictural, qui s’insère parfaitement dans la bande dessinée. L’ouvrage contient également des chroniques du
quotidien en Israël mais aussi des visions surréalistes du monde ; une perception personnelle fortement si
influencée par le travail de Fernando Botero, Dali ou Picasso.

La courte histoire qui évoque la vie d’une famille moyenne vivant en Israël est la seule réelle bande dessinée.
Elle y décortique les relations entre les générations qui composent ce foyer, avec leurs problèmes et les
rapports particuliers qu’ils entretiennent avec leur pays. Une vision que l’on pourrait rapprocher de celle
d’Amos Gitaï.

Batia Kolton s’inscrit plus dans une logique de peintre que d’auteur de bande dessinée, introduisant des
concepts nouveaux intéressants. Pierre Alechinsky, Erro ou encore Roy Liechtenstein ont utilisé les codes
narratifs du 9e art dans leur peinture pour raconter des petites histoires tandis que Batia Kolton raconte une
grande histoire avec les techniques de la peinture : certains récits ressemblent bien plus à une succession
intelligente et pertinente — de tableaux que de cases liées entre elles. A lire.

La logique éditoriale d’Actes Sud semble privilégier des auteurs étrangers qui tiennent un propos plutôt —
littéraire avec un graphisme élaboré, proche de l’illustration, rejoignant ainsi leur catalogue jeunesse. Cette
manière de se démarquer de la production actuelle touchera-t-elle un nouveau public ? Certainement pas celu
qui lit Les blondes ou d’autres inepties du même acabit ! Longue vie à la qualité et à la découverte d’horizons
variés, gage de la richesse de ce médium…

Recommandé si vous avez aimé : Pinata de Maurel et Dernier étage de Rochier chez 6 pieds sous terre, Le
journal d’un fou de Palumbo et Frida Kahlo de Corona chez Rackham. A voir également les autres titres de
cette nouvelle collection bande dessinée lancée par Acte sud.

-Delpue

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