Professional Documents
Culture Documents
I. INTRODUCTION
Le confort thermique des usagers d’un bâtiment passe par le respect des consignes de
température et d’hygrométrie.
Ces conditions de confort sont imposées par un cahier des charges (CCTP) avec une
tolérance (cf. cours de confort thermique) et doivent pouvoir être maintenues, quelles
que soient les perturbations climatiques internes ou externes, en été comme en hiver.
Pour cela, la mise en place d’une installation est indispensable.
⇒ Le calcul des charges doit se faire dans les conditions de base qui mènent
aux charges maximales et qui permettent de connaître les puissances à
installer.
Remarque
- Occupants - Ensoleillement
- Machines - Infiltration d’air
- Eclairage - Conduction
- Evaporation - Convection
Celle que nous appliquerons ici est celle issue du cours de climatisation de G.Porcher;
les tableaux nécessaires seront donc pris dans ce cours.
HRS=C.HS
Avec:
Comme les apports en chaleur latente sont immédiats, on a donc des apports réels
totaux HRT tels que:
HRT= H RS + H L= C x H S + H L
Application:
Hypothèses:
25 élèves + 1 enseignant
Effectif mixte
Occupation de 8h à 17h
Température intérieure 25°C
Travail demandé:
3- A quelle heure les apports dus aux occupants sont ils maximums?
Les valeurs des apports calorifiques des machines sont généralement données par les
constructeurs (sous forme de puissances électriques et de rendements par exemple).
Suivant le type d’éclairage l’un ou l’autre des modes de transfert de chaleur est
prépondérant:
Rayonnement
Type d’éclairage Convection
Lumineux Infrarouge
L’énergie rayonnée est tout d’abord absorbée par les murs l’énergie cédé à l’air du
local est donc faible.
On a par conséquent:
H = M x WAbs
Avec:
Remarques:
• Dans certain locaux climatisés où la puissance d’éclairage est très importante, on envisage
parfois le refroidissement des luminaires par circulation d’air
Application:
Hypothèses:
Soit un bureau de 5x4 [m2 ] constitué de parois en construction légère (masse des
parois pour 1 [m2 ] de plancher<500[kg/m2 ]).
Il est prévu un éclairage de 16[W/m2 ] obtenu par des appareils à fluorescence non
encastrés.
La température maintenue est de 25[°C].
Travail demandé:
Quels sont les apports réels à 15 heures sachant que les locaux sont occupés de 9 à
18 heures en semaine et de 9 à 12 heures le samedi?
Elle concerne les apports en humidité provenant de l’évaporation d’un plan d’eau
Le débit massique mv d’eau évaporée (en kg/.h/m2 ) est fonction:
F de la vitesse de l’air,
F de Pvs: pression de vapeur saturée et immobile en contact avec l’eau (Pa)
F de Pv: pression partielle de vapeur d’eau de l’air ambiant (Pa)
Application:
Dans une piscine où l’air est considéré calme, l’eau du bassin est à 20°C. L’air ambiant
est à une température de 25°C, ϕ=60%, la surface du bassin est de 250m². Calculer la
masse d’eau évaporée par heure.
Les infiltrations d’air dépendent de l’étanchéité à l’air des menuiseries ainsi que de
la différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
Avec:
Te, Ti: température intérieure et extérieure (°C)
CpAir : chaleur massique de l’air
qmas : débit massique d’air infiltré, déterminé à partir du tableau ci-dessous:
Avec:
rse , rs i : humidité spécifique de l’air intérieur et de l'air extérieur en (kge/kgAS )
H = qmas x (he-hi) = H S + H L
Avec:
he, hi: enthalpie de l’air intérieur et extérieur en [kJ/kgAS]
Remarque
Ti, rsi, hi ne varie pas par contre Te, rse, he évoluent tout au long de la journée (cf.
annexe B).
Application
Calculer les apports calorifiques dus aux infiltrations dans un local climatisé de Reims,
le débit d'infiltration étant estimé à 50[kgas/h] .
III.2.a. Principe
40% αϕ
ϕ
ϕ = ( τ + 0,4 x α ) x ϕ
τϕ
ρϕ
La valeur des apports effectifs ϕ sont données dans des tableaux en fonction: du
mois, de l’orientation, de l’heure, latitude, pour un vitrage ordinaire de 3mm d’épaisseur
avec un encadrement en bois et pour une altitude 0 aux conditions de trouble minimal.
A noter que l'on utilisera souvent la valeur maximale de ϕ (cf. en annexe C1)
Φ e = k1.k2.Fv.N.ϕ .S
Avec:
k1 : si l’encadrement est métallique on applique le coefficient correcteur k1 = 1,17
k2 : Pour tenir compte d’une altitude différente et du trouble de l’atmosphère on
applique un coefficient k2 (cf. en annexe C2)
N: coefficient de correction affectant les apports effectifs maximaux pour un simple
vitrage
F v : facteur solaire du vitrage
ϕ : Flux solaire maximal [W/m2]
S: surface réelle d'ensoleillement
Ils sont donnés dans les tableaux (p 251 à 253, cours de climatisation. G.Porcher).
Les fenêtres ont des retrait ou des masques qui produisent une ombre sur la vitre.
NB: Les valeurs de X et Y sont définies à partir d'abaques, cf. annexe C3.
Il s'agit d'une température fictive qui donnerait en régime permanent le même apport
par convection que celui qui résulte des apports par convection et rayonnement.
α .ϕ .S
θequivalent e = θext +
he
Les valeurs de ∆θev sont données dans les tableaux page 276 à 295 pour θi=25°C.
Pour des températures différentes on applique la formule corrective suivante:
⇒ Φ = K x S x ∆θev
Annexe A1
A noter:
Annexe A2
(Page 1/2)
Annexe A2
(Page 2/2)
Annexe B
Annexe C1
Annexe C2
Annexe C3 (1/4)
Annexe C3 (2/4)
Annexe C3 (3/4)
Annexe C3 (4/4)
Valeurs de la hauteur h du soleil au dessus de l'horizon en été
Annexe C4
Annexe C5
Annexe C6
Annexe C7