Professional Documents
Culture Documents
SAGESSE ANGÉLIQUE
StR LE
DIVIN AMOUR
ET SUR LA
DIVINE SAGESSE
TH \D(;IT DU L\l'DI
Revue par C. H.
PAB 1S,
L1I3HAIlUE DE LA NOUVELLE JERUSALEM
:12, RUE THOUIN.
1892
L.L\ SAGESSE A~GÉLIQUE
sur le.
DIVIN AMOUR.
SAINT-A~IAND_ - IMPRIMERIE DU lvOUVELLIS1'E
31, flUE POnTE-MUTI~, 3L
LA
SAGESSE At~GtLIQUE
SUH. LE
DIV 1N Af,1 0 UR
ET sun 1..\
HI\"INE SAGESSE
l'IlADt;1T DU LATi~
P'\.RI~,
LlBnAIRIE DE LA NOUVELLE JÉRUS.1 U::.lI
12, RUE THOUIN.
1890.
LA SAGESSE ANGÉLIQUE
SUR LE
DIVIN AMOUR
PREMIÈRE PARTIE.
11. Dans tous les Cieux il n'y a d'autre idée de Dieu que
l'idée d'un Homme; cela vient de ce que le Ciel dans le
lout et dans la partie est dans la forme comme un Homme,
et de ce que le Divin, qui est chez le,> anges, fait le Ciel; or
la pensée s'étend selon la forme du Ciel; c'est poul'quoi
penser autl'ement de Dieu estimpossible aux anges: c'est
de là que dans le monde tous ceux:. qui ont étÉ' conjoinLs
au Ciel pensent pareillement de Dieu, ql\and ils pensent
llltél'ieUl'cment en eux 0.1 dans leuI' espl'il. De ce que Dieu
est lIomme, tous les anges et tous les espl'its sont hommes
dans une forme parfaite; ce qui fait cela, c'est la fOl'me
du Ciel, laquelle dans les très-grands el!l<J!1s les tr"'s-petits
est semblable a elle-même: que le Ciel dans le lout et dans
la partie soiL dans la fOl'me comme un Homme, 011 le voit
(lans le Tl'aité nu GIEL ET DE L'ENFER, N°' 5,) à ~'i; et que les
pensées s'étendent selon la forme du ciel, on le voit, Nu'
:203, J04, t,.lue, les hommps aient été crMs à l'image et à la
l'essemblance de Dip,u, cela est notoire d'après la ,Genèse,
- 1. :,36" 2;; - on sail aussi que Dieu a été vu comme Hom
SUR LE DIVIN AMOUR 11
me par Abraham et par d'autres. LE's Anciens, depuis les
sages jusqu'aux simples, n'ont pas pensé de Dieu aulre-
ment que comme d'un Homme, et enfin quand ils onl com-
mencé à adorer plusieul's dieux, comme à Athènes et à
Rome, ils les ont Lous aclo~és comme hommes, Ceci peut
Ml'e illustré par ce passage extrait d'un Opuscule publié
dernièrement (1) : 1 Les nations, surtout les Africains, qui
f reconnaissent el adorent un seul Dieu Cré!lleur de l'u-
c nivers, ont de Dieu l'idée d'un Homme; ils disent que
c personne ne peut avoiI' de Dieu une autre idée: quand
c ils entendent dire que plusieurs se forment de Dieu une
« idée comme d'une petite Nuée dans un milieu,ils deman-
1 rient où sont ceux-là; et quand on leur dit qu'ils sont
e parmi les Chrétiens, ils nient que cela soit possible; mais
f on leUl' répond qu'une telle idée leur vient de ce que
, Dieu dans la Parole est appelé ESPI'H, et qu'ils ne pen-
e sent d'un espl'it que comme d'une particule ùe nuée. ne
• sachant pas quo tout esprit et tout ang-e est homme: ce-
l pendant il a été examiné si leur idée spirituelle est sem-
, blable à leur idée natUl'elle. et il a été découvert qu'elle
« n'esl pas semblable chez ceux qui reconnaissent inté-
• rieUl'ement le Seigne m' pour Dieu du ciel et de la ten'o.
r J'ai entendu un Prêtre d'entr'e les Chrétiens, qui disait,
, que personne ne peul·avoir une idée du Divin Humain;
, et je l'ai vu transporté vel's ditIérentes Nations, succes-
c sivemellt de plus en plus intérieUl'es, etaussi vers lems
, Cieux, et enfin vers le Ciel CllI'étien, et partout il lui fut
1 donné communication de leur perception intérieuresur
.. Dieu, et il remarqua qu'en eux il n'y avait d'autre idée
, de Dieu que l'idée d'un Homme, qui est la mème que
c l'idée du Divin Humain. 1
12. Dans le Christianisme l'iùée populairp de Dieu est
comme d'un Homme, parce que Dieu est nommé FER"SONNE
dans la Doclrine de la Tl'ini té Athanasienne : cependan 1.
ceux qui se croient plus sages que le peuple déclarenL
Dieu invisible; et cela, parce qu'ils nA peuvent ni saisil'
commenl Dieu, conme Homme, aurait pu cI'éer le Ciel et
la Tel're, et remplir l'univers de sa présence, ni saisir' plu-
l
puisse exister, et qu'elle puisse penser et être sage, c'est-
là une erreur qui provient d'illusions; cal' 19u~ âme
d'homme est dans un corps spirituel, après qu'elle a l:e-
jeté les dépouilles matérielles qu'elle portait autour d'elle
dans le monde.
15, Que l'Êtl'e ne soit point l'Être à moins qu'il n'Existe,
c'est parce qu'auparavant il n'est pas dans une forme; et
s'il n'est pas dans une forme, il n'a pas de qualité; et ce
qui n'a pa~ de qualité n'est pa~ quelque chose. Ce qui Existe
d'.après l'Etre fait un ayec l'Etre par cela qu'il vient de
l'Etl'e, c'est de là qu'il y a union en un, et c'est de LI que
l'un appartient à l'autre mutuellement et vice ve1'sû, et que
l'un est tout dans toutes les choses de l'autre comme en
soi.
16, D'après ces explications, on peut voir que Dieu est
Homme et que par là il est Dieu Existant, Existant non pas
d'après Soi, mais en Soi: Celui qui existe en Soi est Dieu,
de Qui procèdent toutes choses,
17. On sait que Dieu est Infini; en effet, il est appelé In-
fini; mais il est appelé Infini. p:lrce qu'il est Jnfini: il est
Infini, non pas pal' cela seulement qu'il est l'Eire même et
l'Exister même en soi, mais parce que les Infinis sont en
Lui; l'Infini sans les Infinis en Lui n'est Infini que quant
au nom seul. Les Infinis en Lui ne peuvent être dils ni in-
finiment nombreux, ni infinimf'nt tous, à cause de l'idée
naturelle altachpe aux expressions nOmb1'ellX et tous, cal'
l'idée na tmelle d'infiniment nombreux est limitée, et celle
d'infinimeut lous est, il est vrai, illimitée, mais elle tient
aux choses limitées dans l'univers : c'est pourquoi l'homme,
parce qu'il est dans l'idée naturelle, ne peut pas par ~ubli
mation ni par approximation venir dans la perception des
Illfinis en Dieu; mais l'Ange, parce qu'il est dans l'idée
spirituelle, peut par sublimation et par approximation ve-
nir au-dessus du degl'é de l'homme, non cependant jus-
qu'à cette perception,
18. Que les Infinis soient dans Dieu, c'est ce dont peut
trouver la preuve chez soi quiconque croit que Dieu est
14 LA SAGESSE A~GÉLIQUE
Totltes choses dans l' flnive1's ont été (~'ééei> pm' le Divin
Amour et par la Divine Sagesse de Dieu-Homme,
Les Usages de toutes les choses qui ont été c1'éées montent par
degrés depuis les dernier'sjusqu'à l'homme, et pa1'l'homme
jusqu' Ct Diet~ C1'éateur, A QUo (de qui toul proc~de).
DIVIN Ar.10UR
SECONDE PARTIE,
foi. Cet exemple a été rapporté, afin qu'on sache que les
" deux Mondes, 10 Spirituel et le NatUl'el, sont tellement dis-
tincts, qu'ils n'ont I"ien de commun entre eux, mais néan-
moins tellement créés, qu'ils communiquent et mêmo
sont conjoints par les corresponùallces.
S'1. Puisque ces deux Mondes sont ainsi distincts, on
peut voit' clairement que le ~Jonde spil'Huel est sous un
autre Soleil que le ~Ionde naturel, cal' dans le Monde spi-
rituel il y a Chaleur et Lumière comme dans le Monùe na"
turel; mais la chaleur y est Spirituelle, et la lumière pa-
l'eillornen~; et la chaleUl' Spirituelle est le bien de la clta-
rité, et la lumière Spirituelle le vrai de la foi. Maintenant,
comme la chaleur el la lumière ne peuvent Lirer leur ori-
gine que d'un Soleil, il devient évident quP dans le ~fonde
Spirituel il y a un !lutre Soleil que dans le ~Ionde naturel;
puis aussi, que le Soleil du monde spirituel pst tel, dans
son essence, que d"après lui la chaleur et 1:). lumière spiri-
tuelles peuvent exü:ler, et que le Soleil du monde naturf'l
est td, dans son essence, que d'après lui la chaleur (et la
lumière) naturelles peuyent. exisler : tout Spil'ituel. qui se
réfère au bien et au nai, ne peut venir d"autre palot que
du Dh"in Amour et de la Divine Sagesse, CUi' tout bien ap-
pal'tient fi. l'amour, et tout vrai apparU en t à la sagesse:
qu'il ne vienne pas d'autre part, tout homme sage peutIe
voÏl'.
85, Qu'il y ait un autre Soleil que le Soleil du monde nu-
turel, c'est ce qu'on a ignoré jusqu'à pl'ésenl; et celil,
parce que le Spirituel de l'homme a lellcUlent passé dans
son nal urel, qu"on ne savait pas ce que c'est que le spil'i-
tuel, ni pal' conséquent qu'il y a un Monde spil'ituel, dans
lequel sont les Esprits et les Anges, autl'e que le Monde
naturel et ditl'érent. Comme le )londe spil'iluel est restp. si
longtemps caché à ceux qui sont dans le Monde naturel,
il a plu au Seigneur d'ouvrir la vue dp mon esprit, afin
quc je visse les choses qui sont dans ce ~Ionù(' comme je
vois celles qui sonl dans le )Ionde naturel, et qu'ensuite
j'en donnasse ulle descriplion, ce qui a pté fait dans le
Traité DU CIEL El' ilE L'ENFEH, oü, dans un .\l'Licie spécial, il
a aussi été parlé du Soleil d~ ce Monde: en eHet,je l'ai vu,
et il m'apparu dans une grandeur semblable à celle du So-
leil du monde naturel, et aussi pareillemen t COITlme igné,
mais plus brillant; et Hm'a été donné de connailI'e que le
SUR LE DIVIN AMOUR 45
Ciel angélique tout en Lier est sous ce Soleil; et que les Anges
du Troisième Cid le voient continuellement, les Anges du
Second CielLI'l>s-souvent, elles Anges du Premier ou Der-
nier Ciel quelquefois. Que toute Chaleur et toule Lumière
chez les Anges, el aussi toutes les choses qui appar'aissent
dans ce Monde, proviennent de ce Soleil, on le "erra dans
la sui te.
86. Ce Soleil n'est pas le Seigneur Lui-Même, mais il pl'O-
cède du SeiO"neur; il est le Divin Amour et la Divine Sa-
grsse pl'océdanls, qui apparaissent comme Soleil dans ce
Monde: et comme l'Amour et la Sagesse dans le Seigneur
sont un, ainsi qu'il a été montré dans la Première Partie,
il est dit que ce Soleil est le Divin Amour; en etï'et, la Di-
vine Sagesse appartient au Dirin Amour, par conséquent
elle es{ aussi l'Amour.
87. Si ce Soleil appm'ait devant les yeux des Anges
comme igné, c'est parce que l'Amour elle Feu se cones
pondent; cal' de leurs yeux ils ne peuvent voir l'amour,
mais au lieu de l'amour ils yoient ce qui y correspond; en
et'frt, les Anges ont comme les hommes un interne et un
externe; c'esl leur interne qui pense et est sage, et qui
veut et aime, et c'est leur externe qui sent, voit, parle et
agi t ; et tous leurs externes sont des correspondances des
internes, mais des correspondances spirituelles, et non pas
naturelles. Le Divin amour aussi est senti comme un feu
par les Spirituels; c'est de là que le Feu, quand il est non).-
mé dans la Parole. signifie J'amour; le feu sacré dans l'E-
glise Israélite le sigllifiait; de là vient que dans les pl'ières
qu'on ad l'esse à Dieu on emploie celte formule ordinaire:
Que le feu céleste, c'est-à-dire, que le Divin Amour em-
brase le caJUr !
88. Puisqu'il y a une telle diffél'ence enll'e le Spiriturl et
le Naturel, ainsi qu'il a été montré ci-dessus, No 8o, il ne
peut par conséquent passer dans le Monde spiriluelrien de
ce qui procède du Soleil du Monde nalurel, c'est-à-dire,
rien de sa lumière et de sa chaleUl', ou rien d'aucun objet
de la terre; la lumière du monde naturel y est obscmité,
et sa chaleur y est la mort; mais néanmoins la chaleur du
monde peut êlre viyifiée par l'influx de la chaleur du ciel,
et la lumièl'e du monde peut être illustrée par l'influx de
la lumière du ciel; l'influx se fai t par les l:orrespondances
et ne peut pas se taire par le continu.
46 LA SAGESSE ANGÉLIQUE
112. Mais cola. ayant été confirmé par les Cieux et par les
Anges, peut êtl'e considéré comme d ·une sagesse supé-
rieure; néanmoins la même chose est chez les hommes;
les hommes, quant aux intérieUl"s de leur mental. sont
échauffés el illustrés par ce m(>nw Soleil, pal' sa chaleur
ils sont éChauffé's, et par sa lUllllère ils sont illustrés, en
tant qu'ils l'e<:oivent du Seigneur l'amour et la sagesse:
la différence entt'C les anges et les hommes, c'est que les
anges sont seulement sous ce Soleil, landls que les hom-
mes sont non-seulement sous ce Soleil, mais aussi sous le
Soleil du monde; car les corps des hommes, s'ils ne sont
pas sous l'un et l'autre Soleil, ne peuvent ni oxisler 1Ii
subsister; il en est autrement des corps dcs Anges, qui
sont des corps spirituels.
129. 'l'oules les choses qui sont dites ici des Anges et de
leur com"ersion Yel'S le Seigm'ur comme Soleil, doiyent
être aussi entf'nduC's de l'homme quant à son esprit, cal'
l'homme quant il "on melltal c"t un esprit, et s'il C'st clans
l'amour ct dans la sagesse, il est UII ange'; c'cstaussi puur
cela qu'après la mOl"t, 10l'squ'il a dé[louillô ses extel1le~
qu'il avait tÏl'és du monde naturel, il deviellt espl"it ou
allge : et comme les anges tournent conLinuellèment la
face rel"S l'Orient du so]ril. aillsi vel's le Spil.melll', il est
dit aussi je l'homme. qui est pal' le Seigneur dan" l'amolli'
el la sagesse, qu'il \'oi l Dieu, qu'il tOUl"ne ses regards yeni
Dieu, qu'il a Dieu devant 1<,,, yeux, expre~sions pal' les-
quellc>s il cst entendu qu'il vit comme un Ange: on s'ex-
prime ainsi dans le mondr. tant parce que cps chosps exis-
tent en arLllalité (lans le ciel, que pal"ce qu"elles exi"tonl
en actualité dans l'psprit oC' l1Jomme; qui est-ce qui ne
voit pas Dipu de"ill1L :,;oi, lorsqu'il pri(', quelle que soit la
pla!.!'e n'I's laquelle est tournée sa face?
130. Si les Anges tomnpn! continuellement lems faces
vers le Seigneur comme Soleil, c'est parce que les Anges
sont dans le Spigneur el que le Seignem ('st d:ms eux. rt
parce que le Seigneur conduit inlériemernenL lems utlec-
Lions et leurs pensées, cl les tourne' conlinudlement vers
Lui; ainsi ils ne peuveut faire autrement quP do l'efwl'd('r
vers rOI"ient, où appal'ait le Seiglleur comme Soleil; de
là il est évident que les Angrs 11(' sr tOUl'n('nt pas vers le
Seigneur, mais que le :::leigneur les tOUl'l1e vers Lui: en
effe t, quand les Anges pensen tin Lél'iourenH'llt au SeigneUl"
alors ils ne pensrnt p~s à Lui autrement que comme étant
dans eux, la pensée intérieure elle-mêlllp Il(> fail point la
distance, mais la pensée extèl"ieure, qui fait un avec la HIC
des yeux. produit la dislance ; et cela, paree que la pensée
extérieure est dans l'espace, mais non l'intérieure, et là
SUR LE DIVIN AMOUR 65
olt elle n'est pas dans l'espace, comme dans le Monde spi-
rituel, elle est néanmoins dans l'apparence de l'espace.
Mais ces choses ne peuvent pas être facilement comprises
par l'hommo qui pense à Dieu d'après l'espace, car Dieu
est partout, et cependant n'est pas dans l'espace, ainsi il
est tant en dedans qu'en dehors de l'ange, et par suite
l'ange p.3U t "oir Dieu, c'est-à-dire. le Seigneur, et en de--
dans de soi et en dehors de soi; en dedans de soi quand
il pense d'a~rès l'amour et la sagesse, en dehol"s de soi
quand il·pense à l'amollI' et à la sages3e. Mais il sera parlé
spécialement de ce sujet dans les traités sur LA TOUTE-PRÉ-
SENCE, LA TOUTE-SCIENCE ET L.\ TOUTE-PUISSANCE DU SEIGNEUR.
Que chacun se garde hi en de tomber dans ceLLe hérésio
exécrable, que Dieu s'est infusé dans les hommes, et qu'il
est dans eux el n'est plus dans soi, lorsque cppendant Dieu
est partout tant en dedans qu'en dehol's de l'homme, cal'
il est dans tout espace sans espace, comme il a été montré
ci-dessus, NOb 7 à 10, et 6U à 72; CUl' s'il était dans l'homme
il serait non seulement divisible mais encore renfermé
dans l'espace; bien plus. l'homme pOllI'rait même alors
penser qu'il est Dieu: cette hérésie est si abominable, que
dans le monde spirituel elle pue comme un cadavre.
13'1. La conversion dp8 Anges vers le Seigneur est telle,
que dans toule conversion de leur corps ils ont leurs re-
gards vers le Seigneur comme Soleil devant eux: l'Ange
peut se tourner de tous les côtés, et voir aiIlsi los différents
objets qui sont autour ùe lui ,mais néaull10insle Seigneur
comme Soleil apparaît continuellement devant sa face.
Cela peut pm'aHre étonnant, mais cependant cela est la
vérite ; jl m'a aussi été donné de voir ainsi le Seigneur
comme Soleil; devant ma face je Le vois, et pendant plu-
sieurs années, vel's quelque plage du Monde que je me
sois tourné, je L'ai YU pareillement.
132. Puisque le Seignpur comme Soleil, et ainsi l'Orient,
est devant les faces de tous lps Anges, il s'ensuit que pour
eux à droite est le midi, à gauche le septentrion, et par
del'l'ière l'occident, par conséquent aussi dans toute con-
version de leur corps ; car, ainsi qu'il a déjà été dit, toutes
les plages dans le :\Ionclc spirituel ontéLé déterminées par
l'Orient; c'est pourquoi ceux pOUl" qui l'Orient est devant
les yeux, sont dans les plagps mêmes, bien plus ils en sont
eux-mêmes les déterminations; car, ainsi qu'il a été mon-
fi
66 LA SAGESSE ANGÉLIQUE
-,_ - - .....
82 LA SAGESSE ANGÉLIQUE
• •
LA SAGESSE ANGELIQUE
SUR LE
DIVIN AMOUR
TROISIÈME PARTIE
18-i. La science des degrés est comme une clef pour ou-
vrir les causes des choses, et pour y entl'el'; sans cette
science on peutt\ peiI).e savoir quelque chose de la cause,
car sans elle les objets et les sujets de l'un et de l'autl'e
Monde apparaissent univoques, comme s'il n'y ayait en
eux que ce que l'œil y voit, tandis que cepelldant cela
n'est, relalivement aux choses qui sont intérieurement
cachées, que comme un est à des milliers, et même à des
myriades. Les intérieurs qui ne se manifestent pas ne
peuvent jamais être découverts, si l'on ne connaît pas les
degrés; car les extérieul's vont vers les in tél'ieul's et par
ceux-ci "ers les intimes par des degrés, non par des degrés
SUR LE DIVIN AMOUR 89
continus, mais par des degrés discrets, Sont appelés Degr~
continus les décroissements ou les diminutions riu plus
épaISau plus léger, ou ùu plus dense ::m plus rare, ou
plutôt les accroissements ou les augmentations du plus
léger au plus épais, ou du plus rare au plus dense, abso-
lument comme de la lumière à l'ombre 0".1 de la chaleUl'
au ft'oid, Mais les Degrés discrets sont tout à fait diffé-
rents ; ils sont comme les antérieurs, les postéi'Ïeu:'s et les
derniers, ou comme la fin, la cause et l'effet; ces degl'és
sont nommés discrets, parce que l'antél'ieur est pai' soi,
le postérieur par soi, et le dernier pal' soi, mais néanmoins
peis ensemble ils font un, Les Atmosphères, appelées
éthel's et airs, depuis le haut jusqu'au bas, ou depuis le
Soleil jusqu'à la terre, son t distinguées en dl' tels degrés;
et elles sont comme les choses simples, les assemblages
de ces choses, et les assemblages de ces assemblages, qui
pris ensemble sont nomm~s un composé: cesDegr(~ssont
discrets parce qu ils existent distillctl'lllent, et ils sont
entendus par Drgrés de llauteUl'; mais les autres Degl'ps
sont continus, parce qu'ils croissent continuellement, cL ils
sont entendus par Degrés de largeur.
'185. Toutes et chacune des choses qui existent dans le
Monde spirituel, et de celles qui existent dans le Monde
naturel, coexistenL d'après les degrés discrets et en même
temps d'après les degres continus, ou d'après les degrés dl'
hauteur et les degrés de largeur; cette dimension qui
consiste en degrés discrets est appelée hauteur, et celle
qui consiste en degrés continus est appelée largeur; leur
position )'elaLivement à la vue de l'œil ne change l10inL la
dénomination. Sans la connaissance de ces :qegrés, on ne
peut rien savoir de la ditfél'enco entre les trois Cieux, ni
dc la différence entre l'amour et la sagP8se dps Anges de
ces cieux, ni de la dill'él'cnce entre la chaleur ct la lumière
dàns lesquelles ils sont, ni de la différence entre les atffios-
phères qui les entourent et les contiennent. Sans la con-
naiss2nce de ces Degrés, on ne peut non plus rien :,avoir
de la ditl'érence des t'acultés dos intérieurs qui apparLien-
nrnt au Mental chez les hommes, ni par conséquent do
leur état quant à la rrformation et à la régénération; ni
de la différence des facull('s des extérieurs qui appartien-
nent au corps, tant chez ll's anges que chez les hommes;
ni absolument rien de la différence eutre le spiriCuel ot le
90 LA SAGESSE ANGÉLIQUE
~
et les simples il n'y avait pas celle éminente perfectfOn,
ni l'homme,-ni aucun animal, n'auraient pu exister d'après
une semence, ni ensuite subsister; et les semonces des
arbres et des arbrisseaux n'auraient pu ni végéter ni proli-
fier: car tout antérieur est d'autant plus exempt de domma-
) ges qu'il est plmlantéljeur, et tout simpleen estd'aulant plus
exempt qu'il est plus simple,parce qu'ils sont plus parfaits.
'~ abstraction, mais est une substance~ car de même que l'a-
mour et la sagesse sont non pas des choses abstraites,
mais J:lf.Le_substaIlce, comme il a été démontré ci-dessus,
.NOR 40 il /.3,oe même aussi toutes les choses qui sont apJ?e-
lées civiles, morales et spirituelles; 6n peut, il est vrai, y
tJ'J. - ( penser en faisant abstraction des substances, mais 1ôu-
) j ours est-il qu'en elles-mêmes elles ne sont point dcllbs-
( tractions: ainsi, par exemple, l'affection et la pensée, la
charité et la foi, la volonté et l'entendement; en effet, il
en est de ces choses comme de l'amour et de la sagesse,
) c'est-il-dire qu'elles n'existent point hors ù~s S~S0U:!i
'tlrÂ. sont des substances, mais qu'elles son LIes eLi~s Jl~ suje~s
6 - ou substances; que ce soient leurs changements qUllllam-
festent les val'Îations, on le verra dans la suite. Par subs-
tance il est aussi entendu la forme, cal' il n'y a pas de subs-
tance sans forme.
210, De ce qu'on a pu penser et de ce qu'on a pensé sur
la volonté et l'entendement, sur l'atl'ection et la pensée,
et sur la charité et la foi, en taisant abstl'action des subs-
Il tances qui en sont les sujets, il est arrivé qu'ona perdu
la juste idée de ces choses, savoir, qu'elles sont les états
des substances ou des formes; absolument coiïi"IilëSi:lnt
les sensations et les actions, qui ne sonl p~s n2..~ plus des
(choses apstraites des organes sensoria et moloria; abs-
J traites ou séparées de ces organes, elles ne sont que des
êtres de raison; car elles sont comme la vue sans l'œil,
i comme l'ouïe sans l'oreille, comme le goût sans la langue,
et ainsi du reste.
211. Puisque toutes les choses civiles, morales et spiri-
tuelles font leur progression pal' les degrés, comme lès
choses naturelles, non-seulement pal' les degrés continus,
mais aussi par les degrés 9.iscrets, et que les progressions
, des degrés discrets sont commë les progressions des fins
3 aux causes, et des causes aux elfets, j'ai voulu que la pro-
positiOn présente, qui est, que le dernier DE'gré est le
complexe, le contenant et la base des degrés antérIeurs,
fût illustrée et confirmée par les choses décrites ci-des-
) sus, savoir, par celles qui appartiennent il l'amour et à la
sagesse, à la volonté et à l'entendement, à l'affection et à la
pensée, à la charité et à la foi.
212. Que le dernier Degré soit le complexe, ~ cOl}tenant
et la base des degrés antérieurs, on le voit craIrement
SUR LE DIVIN AMOUR 103
d'aprè3 la progression des fins et des causes vers les
efl"ets; la raison illustrée peut saisir que l'effet est le com-
plexe, le contenant et la base des causes et des fins, mais
elle ne peut pas de même saisir clairement que la fin avec 1-
tout ce qui lui appartient, et la cal!..se avec tout ce qui lui t
appartient, sont en actualité dans l'e~t, et que l'efl'et en J
est le plein complexe. Que la chose soit ainsi, on peut le voir
( pal' les propositions déjaprésentées dans ceLLe Partie, sur-
I tout par celle-ci, que l'un procède de l'autre dans une tri-
) pie série; et que l'effet n'est autre que la fin dans sonDer-
( nier; et comme le dernier estle complexe, il s'ensuit que le
dernipr esUe contenant, et aussi la base.
-1 213. Quant à ce qui concerne l'Amour et la Sagesse, l'A-
a mour est la fin. la Sagesse est la cause pe1' quant (pal'
3; laquelle l'ArnoUl' agit,)et l'Usage est l'elIet; et l'Usage est
le complexe, le contenant et la base de la sagesse et de
f l'amour; or, l'usage est un tel complexe et un tel conte-
nant, qu'il y a en lui en actualité toutes les choses de l'a-
) mour et toutes celles de la sagesse, il en est le simultané .
.Mais il faut qu'on sache bien que toutes les choses de l'a-
mour et de la sagesse, qui sont homogènes et concorŒan-
tes, sont dans l'usage, selon ce qui a eté dit et montré ci-
dessus,aa-ns l'Article N°S 189 à 194.
r 214. Dans une série de semblables degrés sont aussi
'2. l'Affection, la pensée et l'Action, parce que toute :lffection
3 se réfere à l'amour, toute pensée à la sage~e, et toute
action à l'usage. Dans une série de semblables degl'és sont
la charité, la foi et la bonne œuvre, car la charité appar-
tient à l'affection, la foi à la pensée, et la bonne œuvre à
l'adion. Dans une série de semblables degrés sont aussi
la volonté, l'entendement et l'exercice, car la volonté
appartient à l'amour et par suite à l'affection, l'entende--
ment à la sagesse et par suite à la foi, et l'exercice à l'u-
sage et par suite à l'œuvre. De même donc que dans l'_~
sage il y a toütes les choses de la sagesse et de l'amour,
de même dans l'action il y a toutes les choses de la pensée
et de l'affection, dans la bonne œuvre toutes les choses
de la foi et de la charité, et ainsi du l'este; mais toutes
l~hoses homogènes, c'est-à-dire, concordantes.
21g) Que le dernier de chaque série, qui est l'usage,l'ac-
tl • l'œuvre et l'exercice, soit le complexe et le ~onte~@t
de tous les antérieurs, c'cstre qui n'a pas encore été connu;
104 LA SAGESSE ANGÉLIQUE
~
pour moi, que les Anges d'après un seul fait ou une seule
œuvre de l'homme perçoivent et voient le tout de la v'o-
lonté et de la pensée de celui qui agit; les anges du Lroi-
sième ciel perçoivent et voient d'après la volonté la fin
propte?· quem (pour laquelle on agit), et les anges du
second ciel la causo pal' laquelle la fin agit. C'est de là
que, dans la Parole, los œuvres et les faits sont tant de
( fois commandés, et qu'il est dit que l'homl}1e est connu
par ses œuvres et par ses faiLs.
216. C'est un point de la sagesse angélique, que si la
~
volonté et l'entendement, ou l'affection et la pensér, et
aussi la charité ellaîoi, ne se couvl'ent et ne s'envelop-
pent des œuyres ou des faits, q!land il est possible, elles
ne sont qUe\fomme des souftles qui passent, ou comme
des images dans l'air qui se perdent; et qu'elles ne jemeu-
rent chez l'homme et nr deviennent ("hases de sa vie, CI.!l.e
qillilld'l'homme opère rI, l(>s fait: la raison de cela. c'est
que le dernier est le complexe, le contenant et la base des
antérieurs.(!Jn tel souftl~ el une telle image, c'est la foi
SUR LE DIVIN AMOUR 105
( sépal'ée d'avec les bonnes œuvres, et c'est aussi la foi et
) la charite sans leUl's exercices, avec la seule ditl'érence que
~
ceux qui admeUelllla foi et la charité savent et p~t
vouloir faire les !2~~s, mais non ceux qui son t dans la foi
sé..Qarée d'avec la charité.
~
lettre, est dans son plein et dans sa puissance: en effet,
dans la Parole, il y a trois sens selon les trôis degrés, le
sens céleste, le ·sens ~.p.i!ituel ~t le sens nat~el; comme
ces sens selon les troIs degres de hauteur sont dans la
) Parole, pt que leur conjonction se fait pal' les correspon-
dances, c'est pOUl' cela que le dernier' sens, qui est le na-
f turel et est appelé le SOliS de la lettre, non-seulement est
} le complexe, le contenant et la base des seus intérieurs
correspondants, mais aussi est la Parole dans le dernier
) sens dans son plein et dans sa puissance. Qu'il en soil
ainsi, cela a été lIlontré el confirmé en plu~ieurs <;>ndroiLs
dans la DOCTI\INE DE LA NOüVELLE .JÉRUSALIŒ SUR J,'ECRITURE
S,\l1'\TE, N°S 27 à 36, 37 il 49, 50 à 61, 62 à 69. Le SECONI) AR-
CANE est, que le Seigneur est venu dans le Monde el a pris
l'Ilumain, pour su mettl'e pn puissance de subjuguer les
enfers, et de rétablir toules cbose~dans 1'0rQ]'e; tàrit dans
108 LA SAGESSE ANGÉLIQUE
~
223. Ce que disent les Anges sur ce sujet,c'est qu'il Il'Y
a pas un tellemen( très-petit; dans lequel il n'y ait )Jls d_e- - -?
D'ré.§ de l'un et de l'autre genre; ainsi pas un très-petit
âans aucun animal, ni un très-petit dans aucun végétal.
ni un très-petit dans aucun minéral, ni un très-pelit dans
l'éther et dans l'air; et comme l'éther et l'air sont les ré-
~
consistent en des uegrés de l'un et de l'auLre genre: la rai-
son de cela, c'esL que le Divin, par qui elles ont été créées,
est le méme dans les tl'ès-grands pI dans le~'es-petits,
comme il a éLé démontré ci-dessus, N°S ï7 à 8:2. Les singu-
liers et les très-singuliers de toutes ces choses sont sem-
blables aux communs eL aux très-communs, en cela, qu'ils
sont des formes des des:r.és de l'un et de l'autr~enre,
. 226. De ce que les-rres-grand~e4.1es très-petits sont des
formes, des degrés de l'un et 11e l'autre genre, il ya entre
eux une connexion depuis les premiers jusqu'aux derniers,
i
car la ressemblance les conjoint. Mais néanmoins il n'y a
aucun très-petit qui soille même qu'un autre, parlà existe
la distinction de tous les singuliers eL de tous les trés-sin-
guliers, S'il n'y a aucun très-petit dans quelque forme. où
parmi quelques formes, qui soit le mème qu'un àutre,
SUR LE DIVIN AMOUR 111
c'est'pal'ce que danstres ~rès-grand8'il y a des semblahles
degres,et que.res très-grands consistent en de très-petits;
puisque de telsaegrés sont dans @s très-grandS; et que
selon ces degrés il y a des ditIérences perpetuelles depuis
le haut jusqu'au bas, et depuis le centre jusqu'aux péri-
Les maux elles {aux dans tout opposé sont ("ont1'!!.les biens et
les v1'ais, pa?'ce que les maux et les fau,r: SOllt diaboliques
et in{ernaux, et que les biens et les trais sont
Divins et Célestes,
~
et même quelques états particuliers\Quedans chaque mot
de la Parole il y ail un spirituel qui appartient. à la Divine
sagesse, et un céleste qui appartient au Divin amour, ~ )
que ce spirituel et ce céleste soient perc:us par les Anges, \
DIVIN AMOUR
QUATRIÈME PARTIE
285, Ceux qui ont de Dieu comme Homme une idée natu-
relle-corporelle, ne peuvent nullement saisir comment
Dieu, comme Homme, a pu créer l'Univel's et toutes les
choses de l'univers; car ils pensent en eux-mêmes: Com-
ment Dieu, comme Homme, peut-il pal'coul'il' l'Univers
d'espace en espace et créer ~ ou: Comment peut-il, du lieu
où il est) dire une parole, et que par une parole dite tou-
tes choses aient été créées? Voila, quand il est dit que
Dieu est Homme, ce qui tombe dans lèS idées chez ceux
qui pensent de Dieu-Homme comme d'un homme de ce
Monde, et qui pensent de Dieu d'après la nature et d'après
les propres de la nature, qui sont le temps et l'espace;
mais ceux qui pensent oe Dieu-Homme, non d'après
l'homme de ce Monde, et non d'après la nature, ni d'après
l'espace et le temps de la nature, perçoivent clairement
que l'Univers n'a pu être créé, à moins que Dieu ne soit
Homme. ~Icts ta pensée dans cette idée Angélique SUl'
Dieu, qu'il est Homme, et éloigne autant que tu le peux
l'idée de l'e.5pace,.et par la pensée tu approcheras de la
vérité, Quelques Erudits, aussi, perçoivent que les esprits
et les anges ne sont pas dans l'espace, parce qu'ils perçoi-
vent le spirituel sans espace; car c'est comme la pensée.
quoiqu'elle soitdansl'homme, néanmoins l'homme peut par
SUR LE DIVIN AMOUR 151
elle être comme présent ailleurs, n'importe dans quellieu,
même le plus éloigné. Tel est l'état des esprits et des an-
ges, qui sont hommes, même quant il leurs corps; ils
apparaissent dans le lieu où est leur pensée, parce que les
espaces et les distances dans le Monde spirituel sont des
apparences. et font un avec la pensée provenant de leur
alï'eclion. D'après cela on peut voir qu'il ne faut pas d'après
l'espace penser à Dieu, qui apparaît comme Soleil loin au-
dessus du Monde spirituel, et en qui il ne peut être aucune
apparence d'espace; et qu'alors il peut être saisi qu'il a
cl'eé l'Univers, non de rien mais de Lui-même; puis aussi
. que son Corps Humain ne peu~ être imaginé grand ou
petit, ou d'une stature quelconque, car cela aussi est de
l'espace; qu'ainsi il est le même dans les premiers et dans
les derniers, dans les très-grands et dans les très-petits;
et qu'en outre l'Humain est l'intime dans tout objet créé,
mais sans espace. Que le Divin soit le même dans les très-
grands et dans les très-petits, on le voit ci-dessus, N°s 77
à 82; et que le Divin remplisse tous les espaces sans es-
pace, on le voit, N°> 69 à 72; et puisque le Divin n'est pas
dans l'espace, il n'est pas non plus continu, comme est
l'intime de la nature.
286. Que Dieu n'aurait pas pu créer l'Univers, et toutes
les choses de l'univers, s'il n'eût été Homme, c'est ce qu'un
homme intelligent peut très-clal.rement saisir, parce qu'en
lui-même il ne peut pas nier qu'il n'y ait en Dieu l'Amour
et la Sagesse, qu'il n'y ait la Miséricorde et la Clémence,
et qu'il n'y ait le Bien même et le Vrai même, puisque
tout cela pl'ocède de Dieu; et comme il ne le peut nier, il
ne peut nier non plus que Dieu ne soit Homme; car aucune
de ces choses ne peut exister séparée de l'homme, puis-
que l'homme est leur sujet; et les séparer de leur sujet,
c'est dire qu'elles ne sont point. Pense il la Sagesse, et
place-la hors de l'homme, est-ce quelque chose? Peux-tu
la concevoir comme une sorte d'éther ou comme une sorte
de flamme ~ Tu ne le peux, à moins que peut-être tu ne la
places dans cet éther ou dans cette tlamme. et si tu l'y
places, ce sera la Sagesse dans une forme, telle qu'elle est
pour l'homme; elle sera dans toute la forme de l'homme,
il n'y peut manquer une seule chose, pour que la Sagesse
y soit; en un mot, la forme de la Sagesse est l'homme; et
puisque l'homme est la forme de la Sagesse, il est aussi
152 . LA SAGESSE ANGÉLIQUE
295. Qu'il y ait une telle différence entre les pensées des
anges et celles des hommes, c'est ce dont j'ai eu connais-
sance par cette expérience: Il a ét6 dit à des anges de
penser spirituellement sur quelque sujet, et de me dire
ensuite ce qu'ils avaient pensé; quand cela fut fait, et
qu'ils voulurenl me le dire, ils ne le purent, avouant qu'ils
ne po'uvaient l'énoncer: il en était de même de leur lan·
gage spirituel, et de même de leur écriture spirituelle; il
n'y avait aucun mot du langage spirituel qui fût sembla·
ble à un mot du langaO'e naturel, ni rien de l'écriture spi-
rituelle qui fût sembîable à l'écriture naturelle, excepté
les lettres, dont chacune contenait un sens entier. Mais, ce
qui est étonnant, ils me dirent qu'il leur semblait penser,
parlér et écrire dans l'état spirituel J'une semblable ma-
nière que l'homme dans l'état naturel, tandis que cepen-
dant il n'y a rien de semblable: par là je vis clairement
que le naturel et le spirituel diffèrent selon les degrés de
hauteur, et qu'ils ne communiquent entre eux que par les
correspondances.
T01tS les usages, q1ti sont les fins de la c1'ütfion, sont dans
les formes; et c'est des substances et des matières,
telles qu'elles sont dans les terres, qu'ils
,'eçoivent les formes.
Toutes les choses qui ont été créées par' le Seignew' sont des
usages; et elles sont des usages dans l'ordr'e, dans le
deY7'é et dans le l'appor't, oit elles se r'éfiwent à
l'homme, et par l'ho,,~me ail SeiynHU1' a quo.
13
LA SAGESSE ANGELIQUE
SUR LE
DIVIN AMOUR
CINQUIÈME PARTIE
~
élévntion la .~nges3e ou l'entendement, pour qu'il agisse
comme un avec lui. Il y a un amour naturel et il y a un
amour spil'Huel; l'homme qui est dans l'amour naturel et
en même temps dans l'amour spij'ituel est homme ra:non-
) nel; cependant celui qui est jans le seul amour naturel
peut penser rationnellement tout il-fail comme l'homme
spirituel, mais néanmoins il n'cst point homme rationnel;
en effet, il t'lève son entenùement jWiqu'à la lumière du
ciel, ainsi jusqu'à la sagesse, mais toujoUl's est-il que les
chosps qui sont de la sagesse ou de la lumière du ciel ne
son t point de son amour: son Hmour élève l'entendement,
il est vrai, mais c'pst d'aprps l'affection de l'honneur, de
la gloirp rt du pl'ofit; 01', quand il perroiL qll'il ne re~oil
de celle rIèvation l'ien de tel. ce qui anive quand il prnse
en lui-même J'apl'cs son amoul' naturel, alors il n'aime
point les cIJoses qui sont de la lumièl'e du ciel ou de la
s:lgrsse, c'esl pourquoi il relire alors de son élévation l'en-
tendement pour qu'U agisse ('ùmme un avec lui; pal' exem-
ple, quand l'eutC'nderneot d'api'; s l'éléyaLion est dans la
sagesse, l'amour alol's voit ce que c'est que la justice, ce
que c'est que ln sincérité, ce que c'est que la chasteté, et
même ce que c'est que l'amoul' rÉel: l'amour naturel peut
"oir cela par sa farulLé de compl'rnùre pt d'examineI' les
choses dans la lumière du ciel, il peul même en paI'ler,
les prpcher el les ùécl'lI'e comme Y8l'Lns morales bt en
même Lemps spirituelles: mais quand l'entpnùemenln'esL
point dam; l'élf>\'111ion, l'amoul', s'il esl entièl'l'menl naLu-
l'el, ne "oit poinl crs vertus, mais au lieu de la juslicl' il
voill'injuslice, au IiNl de la sincérilé les fl'auùl's, au lieu
de la chastelé la lascivelè. ct ainsi du reste; si alors il
pense aux choses dont il padail quand son entE'nùement
était dans l'élè\'alion, il pl'ut en rire, et penser senlempnt
que ces choses lui servenL à cap Li ver les esprits (animi).
D'après ces explications, on peut voir comment il faut
enlendre que si l'amour n'aimE' pas la sagesse, son èpou-
se, dans ce ùegl'é, il la retire de son élévalion pour qu'elle
agiss0 comme un avec lui; que l'amour puisse êLre élevé,
s'il aime la sagesse dans ce degré, on le voil ci-dessus,
N° 414.
244 LA SAGESSE ANGÉLIQUE
FIS.
TAilLE ALPHABÉTIQUE ET A~ALYTIQUE
1.eo Chiffres renvoient a,,>: Numéros et non aux Pages, Sign, est ['abr~vjatioI>
de .ïgni/je uu de s'lIl/ilient,
AREILI,E~, 61. Leurs travaux mer- me le son est dans le langag!', 372.
veille.ux, 355, 356, L'~ fl'ection n'est pel çue que pur un
Anus de la liberté et de la ratio- certain plaisir de penser, de p:\rler
nalilé, 267, Abus de la faculté d'é- et de faire, 3tH, L'alTection, la pen-
lever l'elltenJemellt au-d.ssus de sée et l'action sont en ordre selon
l'amonr, 395, Abus Jes usages; il les degrps disclet::;'-2U. Les affcc-
n'enlève pus l'usaae, 331. tions qui apparliennent à l'amour
Aco)/lTS D'où ils ont tiré leur apparaissent dans une sorte d'effi-
orilline, 339, gie sur la face, et les pC'lsées qui
ACTE (l') tire de l'amour ~on être, appartiennent à la sa)..essè appa-
et de l'intelligence sa qualité, 406, l':lissent 'f, ns nne sorte de lunuère
LES actes du corps contienn nt en dans les yeux, :65, Les affection~
eux tous les antrrieurs dont ils sont ùes snbstances et des Cormes
proviennent, 277, 278. réelles et actuelles, et non des abs-
ACTION ET RÉACTION, A la vie tractions sanl-, substance ni forme,
seule est l'action, 68, Lu l'caction t2, 22 t, 3 6; elles n'exislent point
est excitée par l'action de la vie, hors des sujets, mnis elles sont les
68, Dans les tres-grands et dans les états des sujets, 2W, 224,291. Tou-
tl'eS-petits de l'univers, tall t vivants tes les oDerations de l'amour ou dt)
que morls, il y a action et réaction, la volonte hors de l'entendement se
263, Sans la réaclion, l'action ces- réfèrent, non pas a"x alTecliùns :ill
serait, 260, De l'a~tion et de la réac, vrai, 'mais anx alIE:Clions du bien,
tion vient l'é(lltilibl'e de toutes cho, ~O l. Les nlTectiolls d" l'amour cor-
ses, 68, ~63. l" spond~l1t ua sang, 423, - Voir
AD,Uf, 287, 325, Erreurs au sujel PENStj'E,
d'Adam, 117, 2li9, An:ULS et AIEUX, Les maux hél'é-
ADORATlO:-l (1') découle de l'humi- ditairrs yienllent drs pères, ainsi
liation, 35 des aïeuls et d~s aïeux, 269,
AFFECTIO:-l (1') est une détermina, ADlER, C'est ~entir le plaisil' d'un
lion de l'amour, ,ttO, Elle appartienl autr" comme un plaisir en !oi;
à la vol"nté, parcp. qn'elle appar- mais sentir son plaisir dans un
tient il l'amour, 372, Elit< tire son autre, et n(lll le plaisir de l'autre en
origine du Divin \monl', 33, L'alf, c' soi, ce n'est point aimel', 47,
tion n'est po>sible qu'au moyen AIR, C'est la dernière des trois
d'atnlOsphrrcs plus pUl'es que l'air, atm('~phères, lï6, Sa pression et
176, De l'allectiou ùe savoir résult" son action snI' le corps, 176,
l'affection du vrai; de l'aff~ction de A)IE (l') quant à son être môme,
comprendre résulte la percep Liolt est l'amour et la sagesse ~,rocédant
du vrai; et de j'affection de Toir du Sd~neuI', et p'-'r suite la volonté
la chose rés'Ilte la peni'ée, 401. et l'entenJemel,t, ~95, 398, Il n'y a
L'affection est dans la pellséecom- point d'âme sa~s sou corps, ni de
·C'lrps sans Ron âme, H. Tou e âmp .~iLion à l'amour spiriluel, est l'a-
d'homme esl dans un COI'p~ spi ri- 'l1our d~ soi el du monlloo), 4:.!I, 416.
luel, aprps aVOIr l'e je lé l~s dépouil· L'amour naturel sl\pué de l'amour
Il's malprielles qu'elle porlait autour "pi rituel devient sen9uel el corpo-
d'clle dans le mODJd, 14. Rechel'- l'el, 421. - L'amour d~ soi et J'a-
ches inC .. uclucus'!s des s "'ants SUI' moul" du monde sont des amours
l'opératinn de ]'~me dallS le corps, infernaux, 391; mais ils sOlll céJes .
.391 Commenl J'âme a,Ô l dans le les par créalion, cal' ce sont les
corps el y op'\re loul, :i91 à 431, Imflurs de J'homme nalurel, qui
Aml' de~ bêles, 316, ))'Ins l.l Parole, ,erv,:n 1 aux amours spÎJ'ilue! i corn·
l'âme sign, l'I'nle!\d 'Illenl, 383 ; el me l"s CllndemelltS ser\'el\lau~ mai·
aussi la SOl~eSde de l'enl en je men l, ,ons, ~9o, - Amoul' nalu/'t'l-spi1'i-
aga, lud, 429. - Amoul' lIalul'cl-co'1'o-
AMOUR n')p~t h vie mè't16, 1 à 3, ,'d, 419, - AmOlli' COrpfll"el. ~2~,-
399,4U6, Il l'sIl étl'e d~ la ,'ie dl' Amour d~ rlominer d';\[ll'eS J'nmoul'
.l'homm'J, 11, ~58, 3G8, L'esscnce de le soi, 112,421, - Amoul' de dumi-
toul "mOUl' consiste dalls la con jonc· ner d'apl'ès l'amo'II' de l'us 19;e, lH,
tion, 47, La conjonclioll de l'amour 1~4. - l'olr aussi TA,BL\:: générale,
exi·le pu le réciproqJil, 48, }.'a- J' purlie,
mour consisle en cela, que le sien A~ATo~IlE. Pl'ellves ct confirma-
sail il un aulre, ct q'\'il SCille le plui lions tirées dc J'a.lalolllie d~s Cer-
sir ll~ J'aulre cOlllme llll l'luisil' eh v<lau~, 3 iG; du cœur, 3J9 ; de l'em,
l'oi, 47. L'amùur a pflul'/in el p0111' bryon, 401; SUI' la formation du
intenlion l'u;;age, el 11 produil J'u- poumon p:ll' le cœur, 40~ ; su,' la
.sage pOlr la s 'go.!sse, 297, L'amoul' 'on jOli clion du cœur el du p 'Ulllon,
san~ [;1 S3~,'SSè est comme l'êlre l'an, 103, 4U'I; ~UI' la sll'uctul'~ du l'0U-
l'exisler, 13" L'amour etll sa~csse ,non, 405, 412; SUI' la l'espiration
son! une sùb~l:lncc cL ulle fOrlnè lu poumon, 403; sul'les operalious
.l'éèl cs el nCludles, qlli cOlIsliLuell1 lu cœUI', 410; SUI' les artères, les
le slljetlui-m~IIH, 40, nI; ce Ile veilles cl les "aisseau:>. aériCtires,
l'ont pas dl's abslr..ldious; ils u'c- ,I!; SUl' la pUl'ilicalloll el 1.1l\ulri-
xist'ml p linl h Jrs de leur snje l, iOIl du sanJ, 4.0, - l'oÎJ' aussi
mais ils sonl les élltS du l!ujd, J(i5,37& •
.209, 2~4, - L'amour céle~Le e~l l'a· A:';G~, L'amour el ln S I!(CSSe font
mour enwrs le S~i;([Jcur ou l'amoclI' i'ange, Cl Ct:S deux upp Il'Lenant au
,rtu bien, ~Z6, 4û, Ceu '1. qui hOut d.ll\~ ';ei,(lJcul' les alll(~s s ... "l UII!(eS par
cet amour onl h S.I~UtiSe illSC1'11c ,e St:iglleur, et lion pUI' eu~-u"illles,
dans leur \'Îe, 427, 4!8, L'umoui llL LeI; angeS onl co III Ille 1.::;110111-
en ,ers le SuiJlleU:' n'esl aull C chusl' ncs UII inlel'llc cl un extel'lle, 87.
,qUtl d'dpplilflll,r à 1,1 vi..: leo précel" Ils respire t, parlenL ct enlendellt
tesdela Pal'lJle, qJi Cil SUlnllW COll 1"lIs lunwnùe spirilu l, comme les
sislent à Cuir ks Il.aux CO,lIme pé- IOmilieS llallsl~l\lo .. d~lIaturd, 1;6.
,chi!s, 23:, Pal' cl'l amoul' il est en Il y a ch z eux toutes el ch,lcune
tendu l"lmOUI' dt! C,til'" des uS,lges, Ics dlOses qui son l che7, les Iwm mes
42Li, toi,' aussi Ill, 11 " 4 7, - L',,· lur lei re, 1j5 Ils apparaissent
mO,11' "rlil iluL"! eol l'"moul' il l'éJard lans le lieu t,ù esllcur l'cu sée, 285.
du pl'och,lÎn, ou l'U:llOUI' du ''l',d, l'ouI ce qui al'p:u'uiL auto,.f d'euX
4:l , 4:!7, Ceu~ qlli SOllt d IIlS ce' st Cùmllle pl'oduit etl'l'é6 (Jal' eux,
.amoul' olll Lnle! i>:enc~ insclÎll :22, L',lIIl<e du ciel cl l'holllm~ da
dans leul' vie, t~7, 4~ J. L'amoùr" Eglis" f"nl un l'al' corre~}JonÙotll
l'ega d du pl'ochaill f~ll'amoul' j;pl' e, 11-1, QuauJ lus hn..tes parlent
rilueilles US..lgcs, ~J 7, Par cel amoul l''ecl'holllille, c'esl dans ulle langU6
il esl elllcnùu l'am JUl' deS us 'ges, lalurelle, q Il esl 1.1 l..lngue p.'Opl'''
42û. - L'amou: n .. lurèl, p ,r 01'Po le l'b,,m:nJ. 25;. Le plJ.isir d~ la.
sa{:(esse des an~(:s est rie comJnuIli- AnAl(;:'(.:E~. J.eul' ori;;-illc, 3:)3.
quer aux llUtres ce qu'ils savent, ARBRES et AI1BI1I~sl!:\Ux. Com-
4:J2. - Voir aussi TADLE générale, ment ils sont produits, 3!6, Il Y a
2· partie. en eux les dc~rés de l'un éI de l'au-
ANGELIQUE (l') cOI:siste dolos lu tl'C ~Cllro, 2:25. lJes Il,.ts d'cfIluve~
récepLion de l'~mour CL de la sa- émanent sans ceH" des arbres et
gesse pal' ég~llc quantité, 1O~. L'an- ·Ies aI'lH'isseaux, 2!J3.
gélique même du ciel est 1" Divin ARC\:-'(·.S. Con~C1n.mtloScjgllelll',
Amour el la Divin" Sagesse, 111. ;?:!l, :12:3: la Parole, 221 ; 10 nH'ntal
ANDI.\L (T\i>gnl'). FOI'nH'S des usa- Ilaturel CI /.l'homme, 'i57 ; le soleil
ges d~ ce R"gno, oiG. nlippOl't ave~ du mondp spirit 1 '1. ~!JI.
l'holl'me dans tout!'s et dans Ch'l- AnT' L". P('JI~ J s artèrr s chp7.
cunû des chose:; dll règne auimal, 1('" C~pl its et cl /. 1 'IIl:-~', 391,
6<1. . . '1 IIJO, 11)'j, 10 <. - .\.rLèl " hron·
ANDT\(cuLEsnuisible~.Leurori ,hinl.;, 1.1, 117,113. - Art'Ies
gine, ;1·lJ, 3~i. Hi:{. pUllllOIlIÎ( ~, lU.>, 1117, 1l2, 113, ,120.
ANDI.\UX. D'. il ils tirentleurori- r es a t' 'l'> COlI' pouf! It 'III~
gille, el com\lwuL ils sont jll'(lrlui ~, ,·tions; pt ( Ils \ pl 1 III l, aux:
3-10, 316,351- Il Y ft <'n ellx les <l '- l'on' d'l vrai. Il'', UI),
grèsdel·llneLdt!l'uutr()nl-nl'e.~ ..). \~( ""('''(Lripll) d ~ d "'l'~ de
lI[el'\'~illps que présentel, ur raruc- .111 "III', 2l;). Il) a si :",1 '1 ;, l'a~-
1ère, 60,61. Scirnce des unimau, (' ,iOIl; ,avoir, trois dans le 111011-
in8itee pn eux, 131. ntS !lo s j', f Il, 11'11111"'(. et trois dans le Ill( IIde
flU\'6S em, nent sans l- ~~" dl~ alll "l'it tu l, fi>, li7.
mnux,2!J3. L,:; '\Ilimlluxqui nl'pa- .\~I' I"x( S (ét~t li ~\ 107,
rai~sl'nt Ils 1 III n l . l'il il 1 hu 1 L Ak"l '1-"11111\ l' des .., 'usaLions
de pllrl 0; cori 1 on,lanc, ", J:J\). (lu corp»,;" ,7.
ANNir (l~) dans b Patole sig. A~\('IILI\ oul'A", \!1W, ùans!a l'a-
des élat~, 73. role. sign. l'Eglise LluanL à l'intcl-
ANTi.!UI>UHS (If ) "e compospnt (10 ligl'nce, 325,
leurs premiers, 208. Ils sont pIns AflltES. Crux: qlli deviennent
parfolits que I~s postérieurs, 201. aLhées, :)19. Leu!' position d,ws le
D'après léS alltarif'IIlS 011 pLuLvoir monde spit'itllel, 3:>7.
les postérieurs, mais d'après lés AT~(o~PHERE (l') est Ir réceptacle
pmüérielll s on lIO peut pas voir les et le contenant de hl chaleur ct (le la
autérielll'S, 119. lumièrp, 183, 1\l l ,2%,2\l'1. Il yu trois
ANTIPODFS. c.omparaisonavocles atmosphère::> dans le monde spiri-
antipodes, 275. tuel, t!t trois aLm,)sph"'re~ daus
AORTE, .J05, 112, 113,415. le monde natllrel ; éllcs sunt sem-
ApPARENCES (les) sont les pre- blables, mais celles-là sont spiri-
mière~ choses dont 11' mental hu- tllelles, et celles-ci natlll'ollcs, 173
main forme son entende:::clIt, et il à 178. Les unes et les tllltres sont.
ne pcut les di::lsipE:l' que par la re- des substances Lli"c\'ft~s, ondes (Of-
cherche de la cause, 40. Tant que mes trios-petites, 17 L l)ilr~renee en-
les appareil ces restent apparences, tre les atmosphères spirituelles et.
elles sont des vérités apparentes; les aLmosph'lI'es naturcllts, 175. Les
mais quand elles sont confirmées, atmosphères, dans l'un et l'autre
elles deviennent des faussetés et des monde, se termincnt dans leurs del'-
illusions, 108. Parler d'après l'up- niers en substances ct en maLières,
parence, 3~9. - 'Voir aussi 7, 10, tellfs qu'elles sont dans les lerres,
73,109, 110,113. 125, 3~3. 302 Il 3ul. Lurespiration, le langage
ApPÉTITS (les) sont des dél'iva- et l'audition, se font par la dernière
1ions de l'amour ou de la volonté, aLmosphère, qui est uppelée air; la
363, vue Il'cst possible que par Ulle at-
4
mosphero pIns pure qne l'air; lai ~~URDO~S, D'ol'I ils tirent leut'
ppnsée 6t l'.1(fcction ne ~ont possi- Orl~lntl, 333, r.fr, 3J\l,
bles ,qn'uu mOyen ~':1l!))03pht\res DII,Is (les) dan" la P,lI'ole Si-'JIl,
encol" plilil pllres, 1,6, r?utes les la puis,unce, 2~U, Le bms droit sc
dlOS"S 1.111 corps des e~pl'lls et ,de. rMel'u au bien du vrai, et III hl'IS
an~es sont contenU('~ tians un Iw'" g,lUclw au vr,li du bicn, 331, 'JOJ.
lES choses ()xtomes par l'atmosphi>- B ' 'd P 0'
l'Il aéi'Ïeln(), et les )l\tern~~ IHI' les ,RO:\CIIl,S U OUIllOII, 4 J, 113,
almosph ',l'CS élhél'lie-. 1ÎÔ, cfl', 15'~, j 1,),
L, >l aLlIJosphi>i'Ps sont des fOl'ces ,DU1' nE r;ET OU\'IIAGF. ([e) est de
activ,'s, 1 i~, 11 Y a eu e!l('s Ills df'gl'é~ ,In\'o' 1er les ,canses, :Itin l) lin J'après
de l'Ull ct ,h' l'nl/II'e ((enl'e, 225, - elles 011 VOIU les dlds, l~S.
Voir DU3Si 117, l:'S, 181, ;~OO, 310, C\:\A,\)!. L'état de cettetel'rocon-
ATTE1';TlOX (l') cst ulle dérivation forlllo à l'etat dc» lUs d'[SI"lël, 31j.
de la sH~c~se ou dt! l'entendement, GA:-i,\UX pulmonaires, LOl\l' OXicl-
363, tellCtl daus le::! inse.;le:'! miel'osco-
ATTfimUl:S (tous les)suiventleul's pi(J1les, 373,
suj 'ls, 2UO, GAfiDUQUE du ciol (if,) est le ro-
AUDl'no:-. (\') sc fait par la dernhL yaufllC où l'i>,.;ne l'amour, 3~1. Là
1'0 allllu"pllèl'e, qui e::lt appeli>c UU', ,Ollt ceux 'lui sont ,l-tIlS l'amoul'
liG, envels le Seignour, ta. - Vou'
A(JTO:\IX1~(l') 1.1:111S la Parolosign.. aussi 30), 3Ut.
le déclin Je 1 E;:(lise, 73, C,\fiTlLL!o.GES, D'où ils viennent,
301.
AZYClQS, 'l'Jj.
n \3[('IC~, lJ'où ils ont tiré leur C:,\\JSI:, ~ln'.v a pas de enuse s' ule
ol'iorino 311 cfl'. 3l:), sa/l~ IIne h~) douL 011,' pl OVIBIl110, ,et
,., ',' ~:IfIS \111 ~i1,·l JJIH le(l'tel elle SOit,
Il t<:,\\;TI: (la) des an~cs rst 11 for- IG7, D<il1s ln callse insll'uIIlCutale 1;1
lI\O dc l~lll' allIOUI', "j~, cir, Hl. cause principale n'est pcn;llc '[LJe
DCTI::s, POlIl'quoi rll.:s nC]lcllvenl commo étant un nvcc cil,) 1. Ri.!1\
})SS parler, ,53, L'hulIInle ::ieIiSUCI d,) c 'lui conl'Ul'lle 1.1 ('au se 110 pellt
ne dllïère do la bi,tü que p:lIce ,[uïl Sil mOlltl'''I' ù"n., 1.1 v.irité, S'IIlS ln
peut l'Clllplll'HU 11101 'III' t!" "den, c{JnllllÎ~~:lIlC" tic'; dCf(lc::ldo l'uu et
ttliques, .. t d':,pr,':; ellx p,·nscl' ct de l'lIut,o I!CIll'O, Itl;. Tonto; I,~,;
pal ICI', ;! 3. - T"o;,' aus~i 313, call:;,'s sont olalls le monde spirituel,
BlE)!, Tout CP qllÎ P ocëde de l'o- 1!9,Dans les cau~l>s i~ n'y li l'i'Hl
mOllr est "p"l'Je hleu, ;;1, TOllt d eclsè~lllel'lllelll,hn,W"Lt)s causes
hi ,'Il apparlio'lIt il l"lIllOlIl', 81, 4o:!, ~l'o:.lulse~IL esellel~! 11011 pal'~() con,
-1(,6 ; ou il la 1'11,110111' spil i Luelle, ~53, 111.11, 1Il:llS pal' le, dl~ 'l'et, 18;>, ,Les
L'homme lit' l)(,ul f-lil'c 10 bi"11 d"l' c:IlI;U~ lII<!tl~llten eVIlll'IlCe les ollets,
pres lui-lIlèllle, III Ils il le ('dl J';I- ll~, S:I\'oi,l'les clrel,; d'a[ll'è51"~ cau"
pr6~ le~('i,!lIelll', :J5'). TOUL bien 1'1'0- ,es, e esl etl'Il s,l~e; :~11 C~l\tl'all'e,I'e,
cède du S~i"l\eul' (·t l'ic.l 0111 biell cherchedes raLISCS ,l apl'es les ellelcl
ne viellL del'holll'llIe, 391. Tous les c'est lIO pas ètl'e sage, 11:), ~tlS cau-
IJiens qui exiKtellt Cil acte SOllt Il o Ill, SPS pCU~èllt ùtl'~ ,u~s ratlOllne.1 1e -
me:; liS" [.(C8, :130, Ttlute p,lissancc du munt, I~ Ilst \'nll, nLlI~ nOIl clall'~
bien est p"-)' Je vwi, ,W6, Le !J,('n lIIen}, ~I cc n'cst ~ar des elfels, 37;).
est dans le VI ai eta~it pUI' l" vrai,40G, - TOI,· FI:-l J::T EJ'Fl!:T"
BLH.e (le) correspond il la sages, I~CI,LULEUSE (slIb.tanci:) du pau-
se, 380, mll", En quoi elle consisLe, 413,
l'lOIS, Leur composition, 190,192, CE~DRJO:E (sub~tance) d'I cerveau.
BO\;CIŒ ùe Dieu, 18, E:l quoi elle cOll::listtl, 316,
5
CEnvIUU. Son ol'ganisatiol1, 3% :oi et lahonne œuvre, sont en ordre
37::1, 452. Lésion dn cel'Veau, '6;). ;elol1 les de~l'és discrets, 214, La.
Les deux cerveaux conti,mcs de 13 .;harité consiste, pOUl' les angeR, il.
tète dans l'épine du dos, 3G6. La vi, l}lil' avec sincérité, dl'oitlu'e,justice
de l'homme est dang ses principe· '1 fic1élilti dan~ l'olltvre '1111 appar-
dans les cûrveaux. pt dans l 'S pl'in· illllt ft ICllt' ofliee, 131.
cipi':'s d>\ns le corps, :~65. Dans Il CU,\H\I[':S (lps) do la Vill de l'homme
cerveau II y a d'innomhl'ublessllbs provicl\nf'nt de la pellsée de l'atree-
tances et d'innomllmult's formes. lion d .. son amOIU', 33.
dalts lo~quel1es ,·éside tout sens in- CUA'r8 -llU.\NTS. D'ou ils ont tiré
térieui' qui se réfûrç li l'entendemenl l"lU' origine, 339.
el il la volon lé, "2. Le CCI'vel1U pro- CIIAIlVF.S-:-\OUIlIS. D'ou elles ont
pl'ènJent dit est JlI i ncipalùment pOUl' tirillcnr 01 igille, 33n.
l'cntendem~nt, il!:!!. - T'oil' aus:;i Cm;\lIxs dans le monde spiri-
3G7, 370, 40J, l:~t. Lud, 143.
CERvl;LE'r (Ill) est pl'incipalemenl CIlI:xII,r.Es, Leur métamorphose
pour lu vololllé, 381. en Il IpillolJs, 35-1.
Cml,Eun (la) qui jll'OC(\Jo du so- CHYI.I~, 420,
leil spil'iLu,,1 esl dan::; son ('SSPIlCe CIF.~OXG\'I\.\TlO)/ (la) snit le flu~
l'amoul',5, ::lt, 3U3, Le Jll'Cmier pro· des intù!'IPurs qui ap[l:ll ticllnrJnt au
.:ildanlde l'alllolu' e:3l1a chaleur, Uj. ment d, 270. Cil'coll~yration de
Il y a une cll'lIeur continuelle dans J"oile à gallchc, et de gauche il.
le momIe spiritllfJ, 161. La dl'lIeul Jruit,', ~ 7U.
dn llIond!! ~piritllcl &~ten soi vivuu Cl!>r. (tout le) ct toutes les choses
te, ct la ch IleU!' du monlle naturcl ll~1 "id sc rM';'!'cnt ;l llll seul Dieu,
est en soi I1IUI·te, 8J. 1. chaleul'(lu .~;), 2'). Tout le ciel dans le comple-
monde peu. olLrc \'i \'1 lii;e pal' l'inHu', 'le !'tl[lrcsf'nle un spul homme, :!8~,
de la chaieui' du ciel. 8'\. LacllAlcur ;81. Le ciel a .'lé distin~ué ell ré-
n'exl~Le \las ,l'lus 1':1 III our lui'lllèml', c~iolls et en provinces solon les mem-
lllaitid'''!ll'Of; l"wl0urell.. exisleù·lIls IlI'es, les VI"COl'es ut les ()l'!:t:UIl'!\ cio
\,. volon Le, el par Sl1ltoJ tl ms le corps. l'homm.l, 2~S. Il ya tl'ois cieux dis-
93. La cllaleur ~pi1'Îluelle etit le bi .. n po~è~ en lll'tlre ,,('[on lei! dc:-(I'()s de
ùe la ch'll'ilé, 8;, SI. Ellc n'ust ac- hauteUl', 20.2, t75. Les cirux sont
quiso qu'en fuy,ult leS IIltluxco.nmc dlslinljllës en deux royaumes, 10
péchés, ;!1(). - Ghaleul' vital.) ; cdcstu et l~ ~pirHuel, 381.
quelle en e~t l'ul'i-:(IIlC, 37V, - La CIO ":,,,s, D'ou elles ont tiré leur
C!lalp.llr COfl'eHponÙ ill':llllour, 3:!.- ori~ille, 33'1.
Vn;"aussl T.~DI,I·:~eIlAI'fllp.2'p,II·Ue. Cll\ll~s. D'où ils tiL'ent leu\' ori-
CH:AXGF.'.lEX·1 s D'!':;" AT (les) Di) [lUI. 'ille, 331;. cfr. 3; 9.
vellt existel' S.lll'> uue lul'lIle "uils- ' CI VIL. Toute~ les choses, qui sont
tantielle qui soit le "ujet, de même appelee:! civllos, sont des substan·
que la vue nd peut exi"tel' Sallti ee~ et non d,'s ab~tmctions ; elles
1 œil, 273. Il'exisLcnt point hol's d"g sujets,
CIl.\lllr8 (In) e.. t tonte œuvre de 'fui sont dèS substance., mais olles
fonctionqlle l'hOI11 111" faitù'<l[ll'Î's I~ sont les êLats ùûs sujets, 2U9.
Sdgneuf,:!53. La charit;'app \I,tienl ClI;UR (1") 6t le poumon sont les
a l'alfectioll, 214 La charilé ,t la LIeux SIJUrel;S du mouvement de la
foi sont les esseutiels de l'g::;lise. VIe, 2~1. Tallt que le cœur bat,
253. L.l ch lrité el la foi sont UIl/.' l'amOur avec sa chaleur vitale reste
substance et une forme, et non dP8 et conserve la vie, 300. Plus le
abstractions; elles n'exislent poinl cœur esL considéré intérieurement,
hors des s!ljets, qui ::\Ollt des sulls plus on y découvre de merveilles,
tances, mais elles sont le,; états de~ et de perfections, selon I( ti degrés
/Sujets, 209, cfl', 4~. L:l clul'ilé, la discrets, 201. Le cœur correspond
(3
il 1:1 yolnnlé, :liS; el nus!;! à l'amnui ·f.i i,;e <lnns la rnnjnnction du PQU-
ou au bien, 40i, - Cœur Je Dieu. mon avec le cœur, 415,
]8, - Le cœur, d,ln~ la PHl'ole, La con jonc lion par la correspon-
slgn, l'amour de la volon lé, %3. dance esl lelle, que de même que
ComlUN (le) ext~le d'aprè~ les l'un a~it, de mème agit l'autre, 405.
parties, et les parlws subsistplll Co":O<EXIO" depuis les premiers j us-
d'al'ri:s le commun, 3,,7, Le COIl1- qu'aux del'niers; d'où elle vleut,
mun tit'e son tout dcs particulIlJrs 226.
dont il se compose, 137. CO"S.,"Trm>:).T (le) est une dériva-
CO>l>lUl\'CATlO:O< (la) entrA les trois tion de l'anlonr ct do la sagesse,
cieux se faiL (Jar des COlTcspondan· ou de li. volonlé et de l'en tcude-
ces, 20~; de même ln comnllluica- ment, a63,
lion entre l'hol1lme naturel et COI'o1"E"TCHB des membrrs, des
l'homme spiritnel. 252, cfl'. 90. La organes et des viscères de l'homme,
communication par les corrcslJnn- 370,
dan ces n'est l'oinl sentie, 2J8. EU,' CO"TlGU. C'e~t par le contign et
n'est pOl'çlle clui s l .... ntendemcnl non par le continu qu'il y li con-
qu'en ce que 10s vrais SOli t vus jûnction avec Dieu. 56.
daus la lUlllii'l'e, et elle n'est per,ue COl\'f'~u. L'inflnx ne peut pas se
dans la volonte qu'cn ce que les faire pal' le continu, il sc fail par
usages sont l'emplis d'aprcs l'af- les corre~polldauces, l>8. Le Divin
fection, 2:.2. n'étant pas dans l'espace, n'esl pas
CO~IPOS(.:S (lous les) COll 'listent en non plus continu, comme eht l'in-
de~rés dt! hauteur ou dlscret~, 181, tinle de la nature, 285,
]90, CU:O<"l"I\.\CTIO,< (h) dn de~rn sJ?iri-
CO"C"PTIO!< (la) de l'homme p \l'il" luel ('st comme la rétorsion (l'une
père n'est pas la concL.ption dû la spll'ule pn sens opposé, 2,j4.
'Vie, 6. CORI ,nl'I., Hommes corporC'ls ;
COl\cn",o:< (la) est une dérivati Il csprit!-i corporels; quels ils sont,
de l''lmour ct de la sagesse. ou dp ~21.
la volonté ct de l'entendement, 363 C"!\l'S (le)t!el'hommeest l'exlelllc
COl\JolH"AllO"S pOUl' le Divin pal' ,al' Icqu ·lle mentul ou l'esprit lient
les mel Yeilles dans la nature, 351 il tait thus le monde, 386, 369,
356, Confirmations pour la 11ature; l'Olt '5 l·s ch, su; du corps SOlit
que chacun s'en garde, 357. Les Il" jlriuci pié~, c'esl-il-dire, ont été
conlirl1lations du mal et du faux li '- leS par des fihrcs provenant
fermont le ciel chez l'homme, 2G8, des prillciile~ qui sont les récepta-
CONl'IRMI·.R. L'homme, naturel peul cles de l'amour et de la sagesse,
confirmer tout ce qu'il veut, 2()7, 369. Toutes les choses du corps se
Les maux elles faux de tout genre .. 6fèrellt au cœur et au poulIlon,
p. uvent être confirmés, 267. Lors- 3î2. La vie da r.orps dépend de la
qu'ils sontcontil'mes chez l'holllme, corrllspondance dE; son pouls el de
ils l'estent et deviennent des cho- sa l'éspiration avec le pouls et la
ses de son amour et de sa vie, i6S. l'Jspiratioll de l'esprit, 390. La fot,-
CONJO:O<CTlOl-o. Pour qu'il y ait con- me du corps correspond à la lorme
jonction, il faut qu'il y ait le réci- de la volonté et dt! l'entendement,
proque, 115,48,410. - Conjonction 1:~6 Formation du corps tians l'n-
du SeiRneur et de l'ange,] 15; - de térus, 400. Les corps des hommes,
l'esprit de l'homme et du corps, s'ils ne sont pas sous l'un el l'au-
390; - de la volonté et de l'enten- tre soleil, ne peuvent ni exister ni
dement; de la charite et de la foi; subsisler, 112, - Corps spirituel;
de l'amoul' et de la. sagesse, 1171 à quellt:s sont les suhstances qui en
431. La conjonction :le l'amour el font l'enveloppe cutanée, 257, cfr.
de la sagesse peut être vue comme 388.
7
PREllIÈHE PAHTIE.
De Dieu.
Numéros.
Du Soleil Spirituel.
ne la Cr~.ltion de l'Univers.
De la Création de l'Homme.
Le Seigneur a créé et formé cllez l'homme deux ré-
ceptacles et habitacles de Lui-Même, appelés la
Volonté et l'Entendement, la Volonté pour son Di·
vin Amour, et l'Entendement pour sa Divine Sa-
gesse. . . . . . . . . . . • . . . , , . . , . "'--358,
La Volonté et l'Entendement, qui sontIes l'éceptacles
de l'Amour et de la Sagesse, sont dans les Cer-
veaux dam leur tout et dans chacune de leurs par-
ties, et par suitf1 dans le corps de son tout et dans
chacune de ses pal' Lies . • . . . . . . . . . . . 362
L'ArnoUl' et la Sagesse, et par suite la Volonté et
l'Entendement, fout la vie même de l'homme. . . 363
La vie de l'homme est dans ses principes dans les
Cerveaux, et dans les pl'incipiés dans le Corps . 335
Telle est la vie dans lr.s principes. telle elle est dans
le tout et dans chaque partie • • • . . . . • . . 366
La vie par ces principes est d'après chaque partie
(lans le tout, et d'apres le tout dans t:haque partie. 367
Num~ros,
ERRATA.
Page 197, ligne H, ces. lisez: ses.
( 15, principes, lisez: prÎncipiés.
-=
DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM
1~J rue THO U IN (PANTHÉON)
NOTAMMENT:
Riche,'. La 1'e li!J ion du bon ~ells. 18GO. 2 vol. in-12. 1 fi'. üO
(, iles (Le Hev. Lhaunc€')ï De l'esTl1'1/ el de l'homme
comme ''(l'e s}Jtrtt/td lI' Hl. de l'an,;1. par M'"
li!6ü. in-HL. , .... , .. , . , . , .... , ............ ' 1 fI'. u,
J/umfwIL. La NOllv lle Jirlll>alem. rj'apl'ùi> les en-
s(>i~llOmenls tl E. Sweùpnbol'':;, :,es pl'Of;rès
daus le moud l', ., ::. pl'II11'lpeS de droit divin tl
leu!'.., HppJil."llioTls i>ocialls Pans 18~.). in-1$,. 2 t'I'. 50