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m.c.f1.f2.f3
1 AV
2 AV
3 4 5
p1 p2 p3
p1 p2 p3
f1 f2 f3
19 20 21
m m
Sommaire
Chapitre 1
Règles de représentation d'un système séquentiel
par le GRAFCET
1.1. Définitions.......................................................................................................... 2
1.1.1. Principe du GRAFCET ........................................................................ 2
1.2.1. Exemple ............................................................................................... 2
1.2. Règles fondamentales d'évolution ................................................................... 5
1.2.1. Règles de complément ......................................................................... 6
I.3. Types d'actions associées aux étapes ............................................................... 8
1.3.1. Actions inconditionnelles .................................................................... 8
1.3.2. Action conditionnelle........................................................................... 8
1.3.3. Action impulsionnelle.......................................................................... 8
1.3.4. Action temporisés ................................................................................ 8
1.3.5. Action sur l'état du graphe lui même ................................................... 9
1.3.6. Action représentées par une sous séquence ......................................... 9
I.4. Types de receptivités associées aux transitions .............................................. 9
1.4.1. Niveau logique de résultat d'une équation logique .............................. 9
1.4.2. Changement de niveau logique............................................................ 9
1.4.3. Résultat d'une comparaison logique, numérique ou analogique.......... 9
1.4.4. Temps écoulé depuis le début d'activité d'une étape quelconque ........ 10
1.4.5. Etat interne du GRAFCET (ou d'un autre GRAFCET) ....................... 10
1.4.6. Cas particulier : transitions sources et transitions puits ....................... 10
Chapitre 2
Utilisation du GRAFCET pour décrire un système séquentiel
2.1. Etapes du projet d'un système séquentiel....................................................... 13
2.2. Décomposition fonctionnelle et synchronisation de GRAFCET .................. 13
2.3. Graphe d'état .................................................................................................... 14
2.3.1. Propriétés d'un sous graphe d'état ........................................................ 15
2.3.2. Obtention d'un sous graphe d'état ........................................................ 15
2.4. Modes de fonctionnement : citons quelques procédés................................... 16
2.4.1. Marches automatique et manuelle ....................................................... 16
2.4.2. Marche cycle par cycle ou pas à pas.................................................... 16
2.4.3. Arret d'urgence..................................................................................... 16
2.5. Partage de ressources et structures d'arbitrage ............................................ 17
2.6. Réduction d'un GRAFCET ............................................................................. 18
2.6.1. Transitions redondantes ....................................................................... 18
2.6.2. Etapes redondantes .............................................................................. 18
2.6.3. Etapes fusionnables.............................................................................. 18
_________________________________________________________________________
Chapitre 3
Synthèse des systèmes sans conflit
Chapitre 4
Synthèse des systèmes avec conflit
_________________________________________________________________________
1.1. Définitions :
Action- Processus
Opérateur Automate
Extérieurs neurs logique
Capteurs
Lorsqu'une étape est active, toutes les actions associées doivent être effectives et
cesser avec la fin d'activité de l'étape.
L'évolution des étapes actives ou inactives se fait par le franchissement de
transitions.
La situation de l'automate (état interne) est entièrement définie par l'ensemble des
étapes actives.
Le formalisme du GRAFCET est le même que celui des réseaux de Pétri (aux
conventions de représentation près), par contre les règles d'évolution diffèrent.
1.2.1. Exemple :
p1 p2 p3
f1 f2 f3
Le GRAFCET ci dessous fait apparaître les étapes sous la forme d'un carré (l'étape
initiale O est représentée par un double trait). Lorsqu'une action est associée à une
étape, elle est écrite à l'intérieur d'un rectangle. L'orientation générale est implicite du
haut vers le bas ; lorsque tel n'est pas le cas ou qu'il y a risque d'ambiguïté, il est
nécessaire d'expliciter le sens de cette orientation par une flèche.
m.c.f1.f2.f3
1 AV
2 AV
3 4 5
p1 p2 p3
p1 p2 p3
f1 f2 f3
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m m
On peut voir dans ce GRAFCET les différents types de structure, notamment les
sélections de modes de fonctionnement et les branches fonctionnant en parallèle.
Les étapes 19, 20 et 21 sont des étapes d'attente permettant de terminer correctement
le fonctionnement en parallélisme des trois branches.
Les étapes 3, 4, et 5 sont nécessaires bien que leur durée d'activité soit très brève : on
ne pourrait par faire suivre la transition assurant la sélection des 3 opérations.
On peut noter que les transitions assurant les sélections sont ici exclusives l'une de
l'autre (p1 et p1, p2 et p2 ainsi que p3 et p3).
m.c.f1.f2.f3
3 4
5
p1 p2
p3
6 p1 7 p2 8 p3
f3
f1 f2
21
19 20
m m
Règle 1 :
Une transition est validée si toutes les étapes d'entrée de la transition sont actives.
Une transition est franchissable si elle est validée et si l'événement associé à la
transition est vrai. En appelant Xi la variable logique attachée à l'activité de l'étape i, on
pourra écrire la condition logique de franchissement de la transition dans l'exemple ci
dessous : X5 . X6 . X7 . E
5 6 7 5 6 7 5 6 7 5 6 7
E = 0 ou 1 E=0 E=1 E = 0 ou 1
8 9 8 9 8 9 8 9
La plupart des problèmes peuvent être représentés correctement à l'aide des règles
énoncées ci dessus. Dans certains cas, les deux règles suivantes peuvent être utiles :
10 20
0
Par contre, lorsque deux transitions
(comme ci-contre), si les événements e1 et e2
e1 e2 sont vrais simultanément, les étapes 1 et 2
deviennent actives et l'étape 0 inactive. Pour
que cela soit possible, il est nécessaire
1 2
d'appliquer un traitement synchrone à ce
franchissement simultané.
e
L'action A sera effective si l'étape 6
6 A est active et si la condition est vraie.
cas particulier :
réceptivité toujours
(a+b).c 1
vraie
5 A
Lorsque l'étape 5 sera activée, l'action A sera
effective. Au bout de 3 mn la transition sera
t / 5 / 3 mn
franchie, l'étape 5 désactivée et l'action A s'arrêtera.
Cahier
des charges
Schéma
Le cahier des charges permet
Fonctionnel
le tracé d'un schéma fonctionnel.
Généralement, il est possible et
souvent souhaitable de
Décomposition
décomposer l'ensemble en sous possible?
machines. Dans ce cas, il faut Décomposition
régler les couplages entre sous Fonctionnelle
systèmes et les conflits éventuels
ainsi que les partages de Etude des modes
ressources communes. Il est bon de fonctinnement
d'envisager dès le début les Utilisation du GEMMA
modes de fonctionnement et, par
Choix des étapes
cela, on pourra utiliser avec initiales
profit le GEMMA. On peut
suivre l'organigramme ci-contre : Tracé de ou des
GRAFCET
Inclusion
de tous les
modes
Fin
G1
Soient deux GRAFCET G1 et G2 décrivant
les structures de commande C1 et C2 des sous C1 M1
machines M1 et M2. Nous ne considérons que
les couplages existant entre les commandes C1 et
C2. C1 M1
G2
G1 G2 G1 G2 G1 G2
t2
t2
t1
Conrôle du franchisse-
Franchissement de t1 ment de t2 et suppression Placement d'un
après t2 du marqueur dans G1 marqueur dans G2
On constate cette fois que la synchronisation peut se faire par les états internes d'un
GRAFCET (ou encore par des variables logiques d'un sous ensemble) agissant comme
réceptivités sur les autres GRAFCET.
0 10 20 30
m.c.f1.f2.f3 p1.X3 p2.X3 p3.X3
1 AV 11 OP1 21 OP2 31 OP3
c
2 AV
c
3 19 29 39
t/3/5s f1 f2 f3
→ Chaque transition ne peut avoir plus d'une étape d'entrée et une étape de sortie.
→ Il est toujours possible de trouver un chemin non orienté conduisant d'une étape
quelconque à une autre.
Une méthode
(mais ce n'est pas la
seule) pour obtenir des
sous graphes d'état 0
consiste à ôter les m.c.f1.f2.f3
transitions qui ne 1 AV
correspondent pas à la c (2)
propriété 2 en vérifiant c
2 AV
que le franchissement
des transitions ainsi
supprimées ne conduise
(3) (4) (5)
pas à placer 2
marqueurs dans un des
sous graphes d'état. On 3 4 5
voit ci-contre le
c c c
GRAFCET de la page 2
décomposé en 4 sous 6 OP1 7 OP2 8 OP3
graphes d'état. (On p1 p2 p3
suppose que les
f1 f2 f3
séquences non
représentées, décrivant 19 20 21
les opérations OP1,
OP2, OP3, ne
comportent qu'une (19) (20) (21) (19) (20) (21)
étape active à la fois).
m m
(0) (1)
Prépa-
AR1 AV1 AR2 AV2 Prépa-
ration Poste
ration
travail P
m1
m2
M1 M2
a1 c1 c2 a2
b1 b2
m1.a1 m2.a2
AV1 AV2
b1 b2
b1 Conflit b2.b1
AV1 AV2
c1 Priorités c2
1 1
AR1 AR2
AR1 AR2
a1 a2
Dans certains cas, on n'a pas intérêt à supprimer une étape implicite d'un ensemble
E = 1, 2 ... n si n est grand ; car si on perd une mémoire on gagne en simplicité du
combinatoire relatif à l'action associée.
Pour supprimer t2 et r1 r2 r3 r
fusionner 1 et 2 en l'étape
12, on utilise r2 comme t1 r1 r1
condition dans les actions
1 A1 r2
A1 et A2. Cela n'est r2 r2
possible que si r2 est vraie t2 r2 12 A1 A2
pendant toute l'activité de 2.
2 A2 r2
Dans le cas contraire, on ne
peut pas fusionner 1 et 2. La t3 r3 r=r1.r2
nouvelle réceptivité r est
égale à r r2r3 pour être sûr
que r est faux pendant toute
l'activité de l'étape
fusionnée 12.
Toutefois, si l'on peut être certain que r3 est faux pendant toutes les durées d'activité
de 1 et 2 avant fusionnement, alors il est possible d'écrire r = r3.
3.1.1. Principe :
On associe à chaque étape une mémoire de type RS. Lors du franchissement d'une
transition (définie par la condition logique d'évolution énoncée à la règle 2), il faut donc
assurer l'inscription des mémoires de sortie en même temps que l'effacement des
mémoires associées aux étapes d'entre de la transition. Or, les mémoires d'entrée de la
transition interviennent dans la condition d'évolution qui va donc avoir une durée
théoriquement nulle, si bien qu'en utilisant cette condition d'évolution pour effectuer
inscription et effacement, on aura certainement un aléa de séquence. Il faut donc se
résoudre à donner au franchissement d'une transition une durée non nulle en assurant,
dans un premier temps, l'inscription des mémoires associées aux étapes de sortie de la
transition et ensuite l'effacement des mémoires associées aux étapes d'entrée de cette
transition :
Exemple 1 :
On considère une tête de perçage capable de réaliser les deux cycles décrits ci-
dessous selon que les pièces à percer sont minces ou épaisses. Le GRAFCET
correspondant tient compte de ce que la pièce est retirée pour pouvoir regagner l'étape
initiale.
pièces pièces
H a épaisses minces 0
m.a.f
c 1 B
B d
d.g
e 2 H
c g.e
m 3 B
e
Départ de cycle
4 H
g g = détection pièce épaisse a
5
f f = présence de pièce f
Dans la solution câblée, les mémoires peuvent être de nature diverse (air comprimé,
électronique, relais à accrochage, etc.) mais seront utilisées comme des mémoires de
type RS. Dans le cas où ces mémoires ne comportent pas de commande annexe de
prépositionnement , il faudra pouvoir initialiser l'automate à l'aide d'une variable de
commande I qui apparaît dans le schéma :
m S0 X0
a R0
c S1 X1 H
d R1
e
Syst. S2 X2 Syst.
f
g R2
Comb. Comb.
I S3 X3
R3 B
S4 X4
R4
S5 X5
R5
Exemple 2 :
On considère une machine capable de réaliser le cycle décrit ci-dessous dans lequel
la dernière partie ne peut pas être précisée exactement car les deux mouvements B et D
sont indépendants et la trajectoire dépend des vitesses et des par-cours ; on peut donc
établir le GRAFCET :
0
m.a.f
e 1 H
G D
e
2 G
m
c j
H e
3 B
c
c
B a
4 B 6 D
a a f
5 7
j
j f f
1
On peut aussitôt écrire les équations des mémoires associées aux 8 étapes, en tenant
compte, là encore de l'initialisation :
m.a.f e j c f c.j
0
0
m.a.f m.a.f
1 H c1 = j . e
j.e j.e j
e
c2 = j . e 1 H G B
2 G
j
3 B c3 = j
c c.j
f
4 B 6 D 4 B 6 D
a f a
5 7 5
1 f
Puis on pourra fusionner l'étape 6 avec les étapes 4 et 5 et enfin, on pourra fusionner
les étapes 4 et 5, d'où les équations :
0
m.a.f S0 = a.f.X2 + I R0 = X1
0
j.e j.e j m.a.f S1 = m.a.f.X0 R1 = X2 + I
1 H G B j.e j.e j
S2 = c.j.X1 R2 = X0 + I
c.j 1 H G B
f c.j H = j . e .X1
4 B D a f G = j.e.X1
a 2 B D B = j.X1 + a .X2
f a.f D = f .X2
5 D
f
Syst.
m G
a S0 X0
c
e Syst. R0
j B
f S1 X1
I
R1
Comb.
Comb. S2 X2 D
R2
Bien entendu, les équations des sorties s'expriment toujours de la même manière.
Dans l'exemple 1, les relais s'écriront :
On note qu'une expression telle que R1 = x 2 .x 4 .I ; c'est ainsi que dans l'exemple 2 avant
fusionnement l'expression R 3 figurant dans l'équation du relais X 3 = (S3 + x 3 ).R 3 est
telle que l'on aura X 3 = ( j.x 2 + x 3 ).(x 4 + x 6 ).I
On voit donc que la liaison entre étapes successives est particulièrement simple. Par
contre, dès qu'il y a des divergences, il faut introduire entre les modules (en les déso-
lidarisant par conséquent) des fonctions logiques conformément aux principes déjà vu.
Dans ce cas on voit que l'inscription se fait par la fonction Sn de sortie du module
précédent et la fonction de sortie du module n tient compte de l'activité de l'étape n
(variable xn) et de la réceptivité rn associée à la transition séparant les étapes n et n+1.
L'effacement se fait de la même manière que dans la solution précédente.
ACQUISITION AFFECTATION
CALCULATEUR
ENTREE SORTIES
NUMERIQUE
Les liaisons entre entrées et calculateur (ainsi qu'entre calculateur et sorties) se font à
l'aide de circuits spécialisés programmables (PIA ; VIA ; PTM etc.). La programmation
de ces circuits permet de réaliser deux opérations fondamentales de liaison calculateur
processus :
Consiste à transférer des les valeurs des Entrées dans les mémoires images des
entrées.
consiste à transférer les valeurs contenues dans les mémoires images des sorties vers
les sorties.
Outre ces répertoires d'acquisition , le calculateur doit effectuer toutes les opérations de
traitement ; ce sont en particulier :
Ces instructions de traitement n'agissent que sur les zones mémoires images des
entrées et des sorties, ainsi que sur la zone mémoire image des variables internes.
E T S T S E T S T S
1er niveau :
2ème niveau :
E T S
E T S T S T S
On constate qu'au cours d'un cycle complet, toutes les entrées sont acquises
simultanément en début de cycle.
Nous supposerons ici que les structures programmables utilisées possèdent une
instruction de rupture de séquence conditionnelle avec branchement vers n'importe quel
point du programme. Cela exclue donc les automates programmables ne comportant
qu'une instruction de saut vers l'avant ou pas d'instruction de saut du tout, pour lesquels
existent des méthodes spécifiques. Citons toutefois les automates programmables
possédant un langage booléen ou une représentation par réseaux électriques à contacts :
dans ce cas, il suffit simplement de programmer les équations des relais obtenues par la
méthode de synthèse déjà étudiée pour les systèmes câblées.
La structure générale de ces programmes est bien entendu bouclée puisqu'il s'agit de
scruter régulièrement toutes les conditions d'évolution du GRAFCET et de
recommencer sans arrêt. Le cycle de scrutation est en général assez court (quelques
millisecondes à quelques dizaines de millisecondes selon le nombre de variables à
traiter).
Rappelons qu'on peut s'arrêter au 2ème niveau de synchronisme, le 3ème niveau
n'étant pas requis puisque les systèmes à programmer sont sans conflit et qu'il n'y a pas
lieu d'appliquer les règles 4 et 5 de complément.
Début
INITIALISATION
Test des
conditions AFF. SORTIES
d'évolution évolutions
ACQ. ENTREES
X0=0 = 0 H=1
mafX0 H=1
X1=1
X1=0 H=0
eX1
X2=1 G=1
X2=0 G=0
jX2
X3=1 B=1
X3=0 D=1
cX3
X4=1 X6=1
X4=0 B=0
aX4
X5=1
X6=0 D=0
fX6
X7=1
X5=0 X0=0
X5X7
X7=0
Commentaires explicatifs :
Aff. Sorties : affectation des sorties. A noter que l'interface de sortie réalise lui même la
fonction de maintien de la sortie à la valeur prévue. Si bien que, dans le programme, on
trouve des instructions qui assurent le maintien des actions par ordre mémorisé (dans
l'interface), même si, dans le GRAFCET, les actions doivent être maintenues par ordre
répété.
Acq Entrées : acquisition des entrées. On remarque ici que ce mode de programmation
réalise le synchronisme de niveau 2.
OUI
m.a.f.X0 m.a.f.X0
NON
Dans l'organigramme ci-après qui traite le même GRAFCET de la page 19), on voit
que la boucle de scrutation est parcourue plus rapidement puisque toutes les entrées ne
sont pas examinées ; seules les réceptivités associées à une transition validée sont
examinées. Par suite, le temps de cycle est diminué, ce qui est favorable dans le cas d'un
grand nombre de variables. Il est possible de diminuer encore le temps de réalisation
d'un cycle en décomposant le GRAFCET en sous graphes d'état et en utilisant une
mémoire supplémentaire par sous graphe.
Début
INITIALISATION
AFF. SORTIES
ACQ. ENTREES
X0
X0=0 = 0 H=1
maf H=1
X1=1
X1
X1=0 H=0
e
X2=1 G=1
X2
X2=0 G=0
j
X3=1 B=1
X3
X3=0 D=1
c
X4=1 X6=1
X4
X4=0 B=0
a
X5=1
X6
X6=0 D=0
f
X7=1
X5
X5=0 X0=0
X7
X7=0
I
0 4 B 6 D
m.a.f
a f
1 H
5 7
e
2 G
(3)
j c (5) (7)
3 B (4) (6)
=1
(0)
Il est bien entendu indispensable de tenir compte des transitions reliant les sous graphes
entre eux. Pour cela, on associe chaque transition de liaison à l'un des sous graphes. Par
i les diverses possibilités, citons deux solutions :
Solution 1 Solution 2
0
6 D
m.a.f
4 B f
0 6 D
1 H
m.a.f a f 7
e (5)
1 H 5 7 2 G
(7) =1
e (0)
j
2 G =1
(0) 3 B
j c
3 B (6)
c 4 B
(4) (6) a
- La solution 2 qui consiste à regrouper deux des sous graphes de départ n'est possible
que si ce regroupement constitue lui même un sous graphe d'état (impossible avec les
sous graphes 2 et 3).
Début
INITIALISATION
AFF. SORTIES
X0 = 1 Y1 = 1 H=B=G=D=0
ACQ. ENTREES Init :
X 1 = X 2 = X 3 = X 4 =X 5 = X 6 = X 7 = 0
Y1
X0
X0=0 = 0 H=1
maf H=1
X1=1
X1
X1=0 H=0
e
X2=1 G=1
X2
X2=0 G=0
j
X3=1 B=1
X3
X3=0 D=1 Y1 =0
c Y3 =1
X4=1 X6=1 Y2 =0
Y2
X4
X4 =0 = 0 H=1
a B=0
X5 =1
X5
X5 =0 Y2 =0
X7 X0 =0 Y1 =1
X7 =0 Y3 =0
Y3
X6
X6 =0 = 0 H=1
f D=0
X7 =1
Puisque nous nous plaçons ici dans le contexte d'un GRAFCET général à activités
multiples, on peut simplement le transformer légèrement de manière faire disparaître
ces actions conditionnelles et d'appliquer ensuite la méthode générale. En voici un
exemple ci-dessous en supposant que le GRAFCET de la page 19 a été utilisé en
ajoutant des commandes manuelles par les boutons MH, MB, MG, MD :
MH MB MG MD
0 H B G D
maf
1 H
Le début du GRAFCET ci-dessus avec commandes manuelles est tout à fait équivalent
au GRAFCET ci-dessous dans lequel on a simplement adjoint au GRAFCET principal
un ensemble de 4 étapes avec transitions sources et transitions puits dont le traitement
serait alors facile par la méthode générale décrite précédemment.
X0 M H X0 M B
0
H B
maf
X0 + M H X0 + M B
1 H
X0 M G X0 M D
e
G D
X0 + M G X0 + M D
X0 + M H 1 H X20 =0
X20 X 0 M G G=1
X21 =1
X0 + M H
X20 =0
X20 X 0 M D D=1
X22 =1
On adoptera la solution ci dessous (et ci
contre) en verrouillant de plus les
X11 =0
mouvements antagonistes : X11( M H +X 0 ) H=0
X10 =1
X12 =0
10 X12( M B +X 0 ) B=0
X10 =1
X0 .M H X0 .M B
X21 =0
0 X21( M G +X 0 ) G=0
11 H 12 B X20 =1
m.a.f
X0 + M H X0 + M B
1 H X22 =0
X22( M D +X 0 ) D=0
X20 =1
e 20
X0 =0
X0 .MD maf X 0 H=1
X0 .MG X1 =1
21 G 22 D
X1 =0 H=0
e X1
X0 + M G X0 + M D X2 =1 G=1
Ce principe interdit de traiter des actions simultanées, par suite, il est nécessaire de
prévoir une autre solution pour l'initialisation (cela peut se faire par interruption
notamment). Prenons comme exemple le GRAFCET de la page 18. On aura
l'organigramme :
Début
ACQ (m, a, f)
ge
ACQ (c)
c B=1 H=0
AFF (B, H)
ACQ (e)
e B=0 H=1
AFF (B, H)
ACQ (a)
a H=0
AFF (H)
ACQ (f)
Toutes les solutions mises en oeuvre pour résoudre un problème avec conflit (règle 4
et 5) sont, bien entendu, possibles pour résoudre un problème sans conflit. Ces
solutions, qu'elles soient câblées ou programmées, se font en respectant le synchronisme
du traitement (3e niveau de synchronisme).
4.2.1. Exemple :
Type 1
Type 1 : Aller-retour de P1 et P2
Type 2 : Aller-retour de P1 seul R1 b1
m : départ de cycle
p : présence de pièces c1 Type 2
a : séléction du type de pièce A1
s : Témoin de blocage pièce
m
A2 R2
V=0 V=1
s
a
p c2 b2
On voit que l'étape 4, dans le cas de pièce de type 1, sera activée à deux reprises, et
que, la 2ème fois, cette activité sera nécessairement fugitive : l'utilisation d'un
traitement synchrone élimine tout risque d'aléas.
Il faut souligner que ce GRAFCET comporte un parallélisme interprété (avec
application de la règle 4) qui peut facilement être évité : on pourra rechercher pour ce
problème, à titre d'exercice, plusieurs GRAFCET qui ne nécessitent pas l'application de
la règle 4.
Solution câblée :
Vb b
D Vb
h b
b
J0 = X5 K0 = m.p.b1.b2.X0 V = X1+X2+X3+X4
J1 = m.p.b1.b2.X0 K1 = s.X1 + s.a.X1 = s.X1 A1 = X2
J2 = s.X1 K2 = c1.X2 R1 = X3
J3 = c1.X2 K3 = b1.X3 A2 = X6
J4 = b1.X3 + b2.X7 K4 = b1.b2.X4 R2 = X7
J5 = b1.b2.X4 K5 = X5
J6 = s.a.X1 K6 = c2.X6
J7 = c2.X6 K7 = b2.X7
L'initialisation peut se traiter à part avec les entrées annexes généralement présentes
sur les circuits utilisés.
p & p.X5
J0
X5
K0
m & X0
p & m.p.b1.b2.X0
b1 J1
b2 K1
X1
X0 s.X1
J2
K2
X2
c1.X2
J3
& b1.X3
K3
X3
X3
1 b1.X3+b2.X7
J4
&
K4
X7
X4
b1.b2.X4
J5
K5
X5
s.a.X1
J6
K6
X6
c2.X6
J7
b2.X7 K7
Solution programmée :
Début
INITIALISATION
AFF. SORTIES
ACQ. ENTREES
CE1 = m.p.b1.b2.X0
CE2 = s.X1
CE3 = c1.X2
CE4 = b1.X3 Il est nécessaire de figer, dans les mémoires CEi
CE5 = b1.b2.X4 l'état de toutes les conditions d'évolution avant
l'évolution effective.
CE6 = p.X5
CE7 = s.a.X1
CE8 = c2.X6
CE9 = b2.X7
=0 H=1
CE1 X0 = 0 X1 = 1 V = 1
=0 H=1
CE2 X1 = 0 X2 = 1 A1 = 1
=0 H=1
CE3 X2 = 0 X3 = 1 A1 = 0 R1 = 1
CE4 X3 = 0 X4 = 1 R1 = 0
CE5 X4 = 0 X5 = 1 V = 0
CE6 X5 = 0 X0 = 1
V ne doit pas
CE7 X1 = 0 X6 = 1 A2 = 1 être affecté
CE8 X6 = 0 X7 = 1 A2 = 0 R2 = 1
V ne doit pas
CE9 X7 = 0 X4 = 1 R2 = 0 être affecté
Début
INITIALISATION
AFF. SORTIES
ACQ. ENTREES
CE1 = m.p.b1.b2.X0
CE7 = s.a.X1
CE2 X1 = =
0 0X1 = 1H A1
= 1= 1 AFF(A1)
=0 H=1 AFF(A2)
CE7 X1 = 0 X6 = 1 A2 = 1
=0 H=1
m.p.b1.b2.X0 X0 = 0 X1 = 1 V = 1
c1.X2 X2 = 0 X3 = 1 A1 = 0 R1 = 1
b1.X3 X3 = 0 X4 = 1 R1 = 0
b1.b2.X4 X4 = 0 X5 = 1 V = 0
p.X5 X5 = 0 X0 = 1
c2.X6 X6 = 0 X7 = 1 A2 = 0 R2 = 1
b2.X7 X7 = 0 X4 = 1 R2 = 0
A titre d'exemple, on peut voir ci dessus le cas où le traitement synchrone n'est appliqué
qu'aux transitions en conflit. On constate également que le nombre des affectation de
sorties est limité au strict nécessaire (contrairement à la solution générale).
4.3.1. Exemple :
Nous reprendrons l'exemple de la page 2 dans lequel nous supposerons qu'il n'est pas
possible d'installer le capteur c d'avance de chaîne et les capteurs p1, p2, p3 de présence
de pièces sur les postes de travail (ambiance agressive par exemple). On aura donc le
capteur c et un seul capteur p de présence de pièce en amont des postes de travail. D'où
le schéma ci dessous :
c Aire de travail
p
Aire de chargement Poste de Aire d'évacuation
détection
m OP1 OP2 OP3
f1 f2 f3
G0 : GRAFCET dont le marquage est l'usinage des crochets occupés (au poste de
détection et dans l'aire de travail).
G2 ⎫
G3⎬ ce sont les trois GRAFCET décrivant les 3 opérations OP1, OP2, OP3 exécutées
G4 ⎭
dans l'aire de travail.
t1 m.c
100 0 10 20 30
Les transitions de ces GRAFCET ont été repérées, ce qui facilite le recrutement des
transitions en conflit :
- t1, t2, t3, t4, t5 (règle 4 et 5) du fait que le GRAFCET G0 est synchrone avec
marqueurs successifs.
- t8, t10, t20, t30 (règle 4) du fait de synchronisation indispensable entre les différents
GRAFCET.
Solution câblée :
Sp
Rp
Sp Q 1 1 2 2
h
Rp Q
Q 2 1 2 2
µ δ ε ε
⎧Sp = 1 ⎫ ⎧ J (ouS ) = 1 ⎫ Sp J Sp K
En effet : ⎨ ⎬⇒⎨ ⎬⇒
⎩ Rp = 1⎭ ⎩ K (ouR) = 0⎭
0 1 0 0
Rp 0 1 Rp 1 0
Sp Q Sp Q
S J
h h
& R & K
Q Q
Rp Rp
Solution programmée :
Le traitement synchrone peut être général ou seulement limité aux seules transition
en conflit.
De plus, pour les quelques variables internes soumises à l'application de la règle 5, il
faut effectuer d'abord l'effacement et ensuite l'inscription des mémoires, ce qui réalise
ainsi l'inscription prioritaire.
La solution donnée à titre d'exemple à la page suivante est à traitement synchrone pour
toutes les transitions en conflit avec application de la règle 4 (t1, t2, t3, t4, t5, t8, t10,
t20, t30) et, de plus, à inscription prioritaire pour les transitions avec application de la
règle 5 (t1, t2, t3, t4, t5).
Pour les autres transitions, on peut procéder avec ou sans traitement synchrone.
Début
INITIALISATION
AFF. SORTIES
ACQ. ENTREES
CE1 X100 = 1
Calcul préalable des conditions
d'évolution pour les transitions en conflit
CE2 X101 = 1
CE3 X102 = 1
CE4 X103 = 1
CE8 X2 = 0 AV = 0 X3 = 1
X10 = 0 X11 = 1
CE10
-----------------------------
X20 = 0 X21 = 1
CE20
-----------------------------
X30 = 0 X31 = 1
CE30
-----------------------------
Autres transitions :
Evolution avec ou sans
traitement synchrone.
Automatique séquentielle
Deux parties
Automatique continue
I. Objectifs
II. Prérequis
III. Programme
• Généralités et définitions
• Règles d’évolution
• Structures de base
• Mise en oeuvre
Deuxième partie : Automatique continue, systèmes asservis.
I. Objectifs
Être capable de réaliser le réglage d’un régulateur PID, sur la base d’un
modèle du système connu a priori ou sur la base d’une expérimentation.
II. Prérequis
III. Programme
Matière première
Énergie
Système
Opérateurs de
humains Production
Eau, huile, ...
• d’accroître la productivité
• d’améliorer la flexibilité de la production
• d’augmenter la qualité du produit
• d’augmenter la sécurité
Produit fini
Matière première Partie Opérative
Partie Commande
Pupitre
Dialogue homme/machine
Opérateurs humains
Schéma de principe
Schéma fonctionnel
Représentation graphique Dessin industriel
Schéma électrique
Équations algébriques
Représentation mathématique Équations différentielles
Équations booléennes
combinatoires ou séquentielles
Représentation de la partie commande (PC) dans le
cadre des systèmes à événements discrets
• Logigramme
• Chronogramme
• Organigramme
Etapes Actions
10
Action 1
Transitions
a.b Réceptivité
11
Action 2
- les étapes
- les transitions.
- les liaisons orientées reliant les étapes aux transitions et les transitions
aux étapes.
L‘action associée ne
Étape inactive 10 Action 1 s’exécute pas
X10=0
Une transition est dite validé lorsque toutes les étapes immédiatement
précédentes reliées à cette transition sont actives.
10 Action 1
11 Action 2
Les réceptivités
A chaque transition est associée une proposition logique appelée réceptivité
qui exprime la condition nécessaire pour passer d’une étape à une autre.
Les liaisons
Les liaisons orientées relient les étapes aux transitions et les transitions aux
étapes, elles indiquent les voies d’évolution du GRAFCET.
Règles fondamentales d'évolution
Une transition est validée si toutes les étapes d'entrée de la transition sont
actives
5 6 7 5 6 7 5 6 7 5 6 7
E = 0 ou 1 E=0 E=1 E = 0 ou 1
8 9 8 9 8 9 8 9
Bien entendu, les actions associées à ces étapes doivent suivre simultanément
l'évolution ainsi définie
3 15
3 15
a * a.X15 * a.X3
4 16
4 16
Parallélisme interprété
10
* r1 * r2
11 12
Si r1 et r2 sont vrais simultanément, les
a b étapes 11 et 12 deviennent actives et
l’étape 10 inactive.
Si une étape est en même temps désactivée et activée elle reste active.
Types d’actions associées aux étapes
Actions inconditionnelles
Xn
t
n Action A A = Xn
A
Actions conditionnelles
Xn
t
c
c
n Action A A = Xn ⋅c
t
Actions retardées
Xn
Action A t / Xn / d
n
t / Xn / d A = X n (t / X n / d )
d d
t
Actions limitées dans le temps
Xn
( )
Action A t / Xn / d
n A = Xn t / Xn / d
t / Xn / d
d d
10
a
X3+X5
3 S10
11 A11
X13
c
4 A4
12 A12
b
d
5 S10
13
X13
X3 ⋅ X5
Types de réceptivités associées aux transitions
Booléennes
Cas particulier
réceptivité toujours vraie
5 3 15
(a + b )⋅ c =1
4
Temporisation
X1
5
t
t / X1 / d
t / X1 / d
d
t
3 A3 50 A50
c X4
4 A4 51 A51
d e
La pièce est mise manuellement sur l'étau. L'ordre de démarrage est donné par le
bouton départ cycle.
Séquence unique
Aiguillages
Divergence en « OU » et convergence en « OU »
Ces particuliers d’aiguillage : saut d’étape et reprise de
séquence
Parallèlisme
Divergence en « ET » et convergence en « ET »
Exemple de séquences simultanées
Partage de ressources
Partage de ressources : exemple
Soient deux machines M1 et M2 pouvant alimenter à tour de rôle un poste de travail commun
et y déclencher un travail P (chacune y effectuera elle même un travail). a1, a2, c1, c2 sont les
fins de course. b1 et b2 délimitent la zone commune.
Prépa-
AR1 AV1 AR2 AV2 Prépa-
ration Poste
ration
travail P
m1
m2
M1 M2
a1 c1 c2 a2
b1 b2
m1.a1 m2.a2
AV1 AV2
b1 b2
b1 Conflit b2.b1
AV1 AV2
c1 Priorités c2
1 1
AR1 AR2
AR1 AR2
a1 a2
Macro-Etapes
Une macro étape permet de structurer un GRAFCET complexe en plusieurs
GRAFCET partiels
ME d’éntrée
100
Expansion de la
ME 11
150
10
ME de sortie
11
200
12 13 Expansion de la
ME 13
240
14
300
Expansion de la
ME 12
370
Permet une représentation plus concise d’un GRAFCET initialement très étendu
et complexe à lire.
Une ME est dite active si au moins une des étapes de l’expansion est active
Arrêt d’urgence :
regroupement :
Équations associées à un GRAFCET
n-1 An-1
..................
rn
n An
Équation du relais associée à l’étape n
rn+1
...................
n+1 An+1
Entrée de mise à 1 Si Xi
Entrée de mise à 0 Ri
Perceuse
pièces pièces
H a épaisses minces
c
B d
m
Départ de cycle
f f = présence de pièce
Dans la solution câblée, les mémoires peuvent être de nature diverse (air comprimé,
électronique, relais à accrochage, etc.) mais seront utilisées comme des mémoires de type RS.
Dans le cas où ces mémoires ne comportent pas de commande annexe de prépositionnement ,
il faudra pouvoir initialiser l'automate à l'aide d'une variable de commande I qui apparaît dans
le schéma :
m S0 X0
a R0
c S1 X1 H
d R1
e
Syst. S2 X2 Syst.
f
g R2
Comb. Comb.
I S3 X3
R3 B
S4 X4
R4
S5 X5
R5
G
e
G D
B
m
c
H e
c
H
B-D
B a
j Départ
j f f
0
m.a.f
1 H
e
2 G
j
3 B
c
4 B 6 D
a f
5 7
1
Aléas de séquence
1
r3
r1
2 3
r4
r2
4
Tank filling problem
Remplissage de bidons
Non
m=1
Oui
Non
p1 = 1
Oui Non
p2 = 1
Oui Oui
m1 = 1
Non
Non Non
p2 = 1 p1 = 1
Oui Oui
Oui
m=1
Non
Fin
_________________________________________________________________________
Sommaire
Chapitre 1
Critères de qualité d'un système de commande
1.1. Représentation .................................................................................................. 2
Chapitre 2
Structure des chaînes d'asservissement
2.1. Principes généraux de commande................................................................... 11
Chapitre 3
Asservissement des systèmes sans intégration
_________________________________________________________________________
Chapitre 4
Asservissement des systèmes avec intégration
en fin de chaîne directe
Chapitre 5
Synthèse temporelle des systèmes d'ordre
supérieur à 2
5.1. Placement de pôles............................................................................................ 40
_________________________________________________________________________
1.1 Représentations
Ωs
→ Mise en équation :
La loi fondamentale de la dynamique permet d'écrire :
dΩ
J. s = Cm - Cr - f . Ω s (1)
dt
Pour simplifier, supposons que l'amplificateur de puissance délivre un courant I
fonction d'une tension de commande U, est caractérisé par la constante Ke d'où :
I = ke U (2)
Remarque : l'équation différentielle traduit le lien de cause à effet entre les variables
d'entrée et de sortie.
→ Opérateur de Laplace :
d
Utilisons l'opérateur p de Laplace pour remplacer la notation dans l'équation
dt
différentielle.
Nous verrons plus loin la signification exacte de cet opérateur p ; disons pour l'instant
qu'il joue le même rôle que l'opérateur jω utilisé en électricité pour le régime alternatif
sinusoïdal.
Dans notre cas, p = α + jω nombre complexe qui permet de décrire correctement un
régime quelconque.
En utilisant cette notation l'équation différentielle (4) devient :
J.p.Ωs + f.Ωs = ke.kc.U - Cr
(J.p + f).Ωs = ke.kc.U - Cr (5)
U I Cm 1 Ωs
ke kc
J.p + f
U I Cm km Ωs
ke kc
1+ τ m.p
avec τm = J / f constante de temps du moteur
a) Régime permanent :
U1 U2 U3
Cr pente = L'inverse de la pente est représentative de
Cr la sensibilité du système de commande à la
=-f perturbation.
Ωs
(Notre cas : sensibilité du moteur à la
Cr charge)
On a donc intérêt à ce que la pente soit la
Ωs plus grande possible pour que ∆Cr n'influe
pas trop sur Ωs.
Ωs
b) Régime transitoire
τm 2 τm 3 τm 4 τm 5 τm
c) Application numérique :
J = 0,1 m N/rd/s²
f = 0,1 m N/rd/s d'où τm = J / f = 1 sec ⇒ Tr à 5 % = 3 sec
kc = 2 m N/A
ke = 1 A/V
Caractéristique statique :
Cr = 0 m N et U = 10 V ⇒ Ωs = 200 rd/s
Cr = 10 m N et U = 10 V ⇒ Ωs = 100 rd/s
Diagramme fonctionnel :
Cr
U I Cm 10 Ωs
1 2
1+p
Ωe Vε U I Cm 10 Ωs
0,025 K 1 2
1+p
0,025
b) Mise en équation :
10
[(Ωe.0,025 - 0,025.Ωs) K . 2 - Cr] = Ωs
1+ p
0,5.K.Ωe - 0,5.K.Ωs - 10.Cr = Ωs.(1 + p)
⇒ Ωs.(1 + p + 0,5.K) = 0,5.K.Ωe - 10.Cr
On remplace p par d / dt
dΩ s
⇒ + (1 + 0, 5. K). Ωs = 0,5.K. Ωe -10.Cr
dt
1 dΩs 0,5.K 10
+ Ωs = Ωe - Cr
(1 + 0, 5. K) dt (1 + 0, 5. K) (1 + 0, 5. K)
Nous obtenons une équation différentielle linéaire à coefficient constant du 1er ordre de
la forme :
dΩ s 1
τ + Ωs = 2ème membre avec les entrées Ωe et Cr avec τ =
dt 1+ 0,5.K
0,5.K 10
Ωs = Ωe - Cr
(1 + 0, 5. K) (1 + 0, 5. K)
Ωs
3
d) régime transitoire : Tr = 3.τ = Tr ↓ si K ↑
1 + 0,5.K
Ωs échelon de perturbation
Cr = Cr (t)
τ
Cr = 0 Cr # 0
0,5.K Ω e 10
1+0,5.K Cr
1+0,5.K
τ
τ 2τ 3τ 4τ 5τ
e) Synthèse de l'asservissement :
∆Cr
→ Régime permanent = - 0.1 (1 + 0.5 k)
∆Ωs
Attention : la valeur du paramètre K ayant été déterminée pour satisfaire le cahier des
charges, nous ne pouvons pas l'augmenter (en espérant de meilleures
performances) sans risquer certains inconvénients exposés ci-après.
→ La précision souhaitée :
Respect du cahier des charges par l’examen du régime permanent
Par ex : choix d’une valeur limite de ∆ Cr / ∆Ω
⇒ la valeur de K (pente de la caractéristique)
→ Possibilités matérielles :
Le temps de réponse souhaitée impose une accélération maximale à respecter sur le
moteur.
Pour une variation ∆Ω
Ωc ∆Ω
∆Ω A maxi = = (1 + 0,5.K). ∆Ω
τ
Choix du moteur piloté par l’ampli de gain K
τ
Augmenter K ⇒ A maxi ↑ ⇒ moteur plus couteux
Remarque : pour des amplitudes de variation plus grandes que celles définies on aura
un système non linéaire.
Ω
Ω2
Domaine linéaire
∆Ω important
Domaine non linéaire : saturation
Ω1
Capteur Perturbation
Capteurs
Capteur
Dans l’élaboration de la loi de commande, nous trouverons des correcteurs pour adapter
U(t) au cahier des charges de l’asservissement.
ε U
K ε
fini # 0 fini
t
ε 1 U ε
Ti.p
ε 0 fini
t
c) Action dérivée :
dε ( t) ε
U(t) = Td → U(p) = Td.p.ε(p) Td.p
U
dt
ε(t)
Régulateur X3 X2 X1
en cascade
(souvent action I) -K3
-K2
Corrections par retour d'état
-K1
X1, X2, X3 variables d'état du processus
2.1.3 Régulateur de tendance : (le gain du régulateur de tendance n'affecte pas la stabilité
de la boucle)
Perturbation
Régulateur
de tendance
Régulateur Processus
en cascade
X ε (p) Y
µ1(p) µ2(p)
β (p)
Le système peut être représenté de la forme :
X Y Y X
H(p) = H(p)
Z ε ε Z
Système linéaire
→ Mise en équation :
x - β.y = ε
(µ1.ε - z).µ2 = y
→ Relations fondamentales :
- Sortie / consigne : (y / x pour z = 0)
x - β.y = ε
µ1.µ2.ε = y ⇒ µ1.µ2 .(x - β.y) = y ⇒ µ1.µ2.x = (1+ µ1.µ2.β).y
Y µ1 .µ 2
⇒ =
X 1 + µ 1 . µ 2 .β
1+ µ1.µ2.β = polynôme caractéristique du sytème asservi
T0(p) = µ1.µ2.β = fonction de transfert en boucle ouverte (F.T.B.O.)
Y −µ2
⇒ =
Z 1 + µ 1 . µ 2 .β
ε 1
⇒ =
X 1 + µ 1 . µ 2 .β
ε µ 2 .β
⇒ =
Z 1 + µ 1 . µ 2 .β
⎡Y ⎤ 1 ⎡ µ1 .µ 2 − µ 2 ⎤⎡ X ⎤
⎢ ε ⎥ = 1 + µ .µ .β ⎢ 1 µ 2 .β ⎥⎦ ⎢⎣ Z ⎥⎦
⎣ ⎦ 1 2 ⎣
c) erreur en accélération :
ε 0Z ( )
t0 t
à l'instant t 0 on applique la perturbation
Vis à vis de la perturbation, il n’est pas indifférent que l’intégration 1/p soit placée en µ
1 ou µ2 ⇒ pour la précision il faut le terme en 1 / p dans µ1.
1 / p dans µ2 ⇒ système de classe 1 / consigne et système de classe 0 /
perturbation
1 / p dans µ1 ⇒ système de classe 1 / consigne et perturbation
dθ i
k.a.U = m.C. + ke.Se.(θi - θe)
dt
dθ i
m.C. + ke.Se.θi = k.a.U + ke.Se.θe
dt
dθ m.C
de la forme τ . i + θ i = 2nd membre avec τ =
dt ke.Se
θe
U Qch 1 1 θi
ka
ke.Se 1+ τ .p
U I Cm km Ωs
ke kc
1+ τ m.p
U 1 I Cm 1 Ωs
km
l.p + r J.p + f
U 1 I Cm 1 Ωs
kc
L.p + R J.p + f
E
ke
Mise en équation :
kc
( U - ke. Ωs) − Cr = (J.p + f ). Ωs
L.p + R
(U - ke.Ωs).kc - Cr.(L.p + R) = (J.p + f).(L.p + R).Ωs
[J.L.p² + (L.f + J.R).p + ke.kc + f.R].Ωs = kc.U - Cr.(L.p + R)
a) structure générale :
Z
X Vε U km Y
kv K ka
1+ τ m.p
kv
Pour plus de facilité de calcul prenons les valeurs numériques utilisées pour le moteur.
Z
F.T.B.O.
X Vε U 10 Y 0,5.K
0,025 K 2 To(p) =
1+p 1+p
Ko = 0,5.K
0,025
dY
b) Régime permanent (le système est stable ⇒ = 0) :
dt
X → X(∞) ; Y → Y(∞) ; Z → Z(∞)
0,5.K 10
⇒ Y( ∞ ) = X( ∞ ) - Z( ∞ )
(1 + 0 , 5. K) (1 + 0 , 5. K)
L'erreur ε ( ∞ ) = X( ∞ ) - Y( ∞ )
1 10
⇒ ε(∞) = X( ∞) + Z( ∞ )
1 + 0,5.K 1 + 0,5.K
→ Régime de poursuite :
ε1X X(t)
X(t) = Vo.t. (t) ⇒ X(∞) → ∞
Erreur de traînage
Z(t) = 0 (perturbation négligée) infinie Y(t)
d’où ε1X(∞) = ∞
t
c) Transitoire : déjà vu
dY d 2Y dX dZ
a) équation de la forme : a 0 .Y + a 1 + a 2 2 = b 0 .X + b 1 + c 0 .Z + c 1 +........
dt dt dt dt
La fonction de transfert du système de la forme :
X Y ⎡ N(p) ⎤ b 0 + b1 .p
Entrées Z Système T(p) = ⎢ ⎥ =
⎣ D(p) ⎦ (Z=0) a 0 + a 1 .p + b 2 .p
linéaire 2
Sortie
D(p) = polynôme caractéristique
d 2Y dY
+ 2. ζ . ω 0 + ω 0 .Y = 2 nd membre
2
Formes générales : 2
dt dt
1 d 2 Y 2. ζ dY
+ + Y = 2 nd membre
ω 0 2 dt 2 ω 0 dt
avec ω0 = pulsation propre non amortie
ζ = coefficient d’amortissement
c) Régime transitoire :
Déterminant : ∆ = ω0².(ζ²-1)
f) Dépassement indiciel :
g) temps de réponse :
Nota : tm = temps de montée pour Temps de réponse réduit
atteindre la valeur du 1er dépassement
500 Ordre 2
(D1)
Tr.ω = f(ζ )
Relation approchée donnant le temps de
réponse dans le cas où ζ est réglé à 0,45 100
π
Tr ≈ 2.tm avec tm ≈ 50
Ω
π
⇒ tm ≈
ω 0 . 1- ζ 2 10
X0 10. Z0
d) réglage de K pour l’action proportionnelle P : (rappel : ε 0 ( ∞ ) = + ).
1+ 0,5.K 1+ 0,5.K
Cahier des charges : 10 % d’erreur par rapport à la consigne
ε 0X 1
= 0,1 = ⇒ K = 18
X0 1 + 0,5.K
ε 0Z
⎛ 10 ⎞
d’où erreur / à la perturbation =1 ⎜ = 1 avec K = 18 ⎟
Z0 ⎝ 1 + 0,5.K ⎠
Temps de réponse Tr = 3.τ = 0,3 sec. (1 ordre avec τ = 0,1 sec.)
er
X Vε 1 U 10 Y
0,025 Ti.p 2
1+p
0,025
a) Mise en équation :
⎡ 2 ⎤
⎢(X - Y).0,025 Ti.p - Z⎥.10 = (1 + p).Y
⎣ ⎦
(X-Y).0,5 - 10.Ti.p.Z = Ti.p.(1 + p).Y
Y.(Ti.p² + Ti.p + 0,5) = 0,5.X - 10.Ti.p.Z
Y.(2.Ti.p² + 2.Ti.p + 1) = X - 20.Ti.p.Z
d 2Y dY dZ
2 . Ti 2 + 2. Ti + Y = X - 20.Ti
dt dt dt
bilan :
ω0 ω0 ⎪⎭
D'où Ti = 0,41
Temps de réponse :
ε 1X
1 1
d) Erreur de poursuite : (D’après le tableau =
avec Kv = )
V0 Kv 2.Ti
⎧ dX(∞) dY(∞)
⎪⎪ dt = dt = V0
Consigne X(t) = V0. (t) ⇒ en régime permanent ⎨
⎪ dZ(∞) = 0
⎪⎩ dt
Dans l'équation différentielle nous obtenons :
2.Ti.V0 + Y(∞) = X(∞)
X Vε U 10 Y
0,025 K+ 1 2
Ti.p 1+p
0,025
a) Mise en équation:
⎡ ⎛ 1 ⎞ ⎤
⎢(X - Y).0,025.⎜⎜ K + ⎟⎟.2 - Z⎥.10 = (1 + p).Y
⎣ ⎝ Ti.p ⎠ ⎦
0,5.(X - Y).(K.Ti.p + 1) - 10.Ti.p.Z = Ti.p.(1 + p).Y
Y(Ti.p² + Ti.(1 + 0,5.K).p + 0,5) = 0,5.(K.Ti.p + 1).X - 10.Ti.p.Z
Y(2.Ti.p² + 2.Ti.(1 + 0,5.K).p + 1) = (K.Ti.p + 1).X - 20.Ti.p.Z
d 2Y dY dX dZ
2. Ti 2
+ 2. Ti.(1+ 0,5.K) + Y = X + K.Ti - 20.Ti
dt dt dt dt
bilan :
Adoptons ξ = 0,5 (D1 % = 16 %) et ω0 tel que le temps de réponse soit bien amélioré.
Par exemple Tr = 0,3 sec. (idem à l’action proportionnel § 3.2).
D'où :
2.ζ ⎫
= 2.Ti.(1 + 0,5.K) ⇒ 2.ζ .ω0 = 1 + 0,5.K ⇒ K = 4.ζ .ω 0 − 2⎪
ω0
⎪
1 ⎫ ⎪⎪
ω02
= 2.Ti ⎪ ⎬ ⇒ K = 31,34
⎪ -3 ⎪
⎬ ⇒ Ti = 1,8.10 ⎪
ζ = 0,5 ⇒ ω0 .Tr = 5⎫ ⎪
⎬ ⇒ ω 0 = 16,67 rad sec⎪ ⎪
Tr = 0,3 sec ⎭ ⎭ ⎪⎭
ε 1X
1 1
d) Erreur de poursuite : (d’après le tableau = avec Kv = ).
V0 Kv 2.Ti
⎧ dX(∞) dY(∞)
⎪⎪ dt = dt = V0
Consigne X(t) = V0. (t) ⇒ en régime permanent ⎨
⎪ dZ(∞) = 0
⎩⎪ dt
Dans l'équation différentielle nous obtenons :
2.Ti.(1 + 0,5.K).V0 + Y(∞) = X(∞) + V0.K.Ti
e) Influence du numérateur:
Expression de la forme :
N(p) C.(p + a)
T(p) = = 2
D(p) p + 2.ζ.ω 0 . p + ω 0 2
10
5,0
ζ = 0,1
0,2
0,3
0,4
2,0 0,5
0,6
0,7
β
0,8
1,0
ζ = 1,0
0,5
0,2
0,1
1 2 5 10 20 50 100 200 500 1000
D en %
1
- Variation du dépassement relatif D1 en fonction du facteur d'amortissement ζ
et de β = a / ζ.ω0 pour un système du second ordre possèdant un zéro (- a).
(R. N. Clark, Introduction to automatic control systems, Willey)
1
Dans notre cas a = d'où a = 17,73 ⇒ β = 2,12
K.Ti
Sur la courbe ζ = 0,5, pour β = 2,12 nous obtenons D1 % ≈ 30 % ; non satisfaisant.
ζ = 0,7 ⇒ ω0 .Tr = 3⎫ ⎪
⎪
⎬ ⇒ ω0 = 10 rad sec⎪ ⎪
Tr = 0,3 sec ⎭ ⎭ ⎪⎭
-10 V X Y +10 V
2 rouleaux fixes
L’erreur ε = X - Y doit être la plus faible possible en production normale.
Evolution de X,Y :
X,Y
Succession d’échelon, passes sucessives pour
former un tube (ne pas dépasser le domaine
t plastique) ⇒ maîtriser l’erreur statique.
Pour notre cas, la précision est essentielle ⇒ servocommande hydraulique utilisant une
servovalve commandée électroniquement.
Capteur de
position
Z = effort résistant
X Vx Uy km 1 Y
1 + τ m .p
kx K ka p
Vy
ky
c) Remarque :
Les potentiomètres utilisés (capteurs de position) ont en général une bonne linéarité,
mais une valeur ohmique approximative (5 à 10 % d’erreur) ; les longueurs de pistes
sont différentes ⇒ kx ≠ ky.
Vx Vy
X Y
GAIN réglable
Réalisation du comparateur
et de l’adaptation de kx à + 10 V
ky (amplificateur Vx
opérationnel en
additionneur). - 10 V
Vε
- 10 V Uy
- Vy
Application numérique : + 10 V
kx = ky = 1 V / mm
ka = 100 n / V Adaptation de ky à kx
τm = 0,1 sec
km = 1 mm / sec / N
Z
X Vx Uy 1 1 Y
1 K 100 p
1 + 0,1.p
Vy
1
d) Mise en équation :
(X - Y).100.K - Z = p.(1 + 0,1.p).Y
Y.(0,1.p² + p + 100.K) = 100.K.X - Z
Y.(p² + 10.p + 1000.K) = 1000.K.X - 10.Z
d 2Y dY
+ 10 + 1000.K.Y = 1000.K.X - 10.Z
dt dt
e) Réglage :
→ Temps de réponse :
ζ = 0,45 ⇒ ω0.Tr = 5,5 ⇒ Tr = 0,5 sec
→ Erreur de poursuite :
⎧ dX(∞) dY(∞)
⎪ = = V0
Consigne X(t) = V0. (t) ⇒ en régime permanent ⎨ dt dt
⎪⎩Z(∞) = 0
Dans l'équation différentielle nous obtenons :
10.V0 + 1000.K.Y(∞) = 1000.K.X(∞)
1
Y(∞) = X(∞) - V0
100.K
1
ε1(∞) = X(∞) - Y(∞) = V0
100.K
ε 1
⇒ 1X = = 8 %.
V0 100.K
C’est une correction par retour d’état ; dans notre cas la vitesse de déplacement est prise
en compte. Pour se faire on utilise une génératrice tachymétrique GT (gain de GT = 1 V
/ mm / sec) associée à un gain réglable kv.
Z
dY
X Uy 1 dt 1 Y
K 100 p
1 + 0,1.p
kv
Z
+ 10 V
X Y
Vx 1
A p
- 10 V
- 10 V k'
- Vy Uy
GT A=K
- k' dY kv
k' =
dt A
a) Mise en équation :
[(X - Y).K - kv.p.Y].100 - Z = p.(1 + 0,1.p).Y
Y.(0,1.p² + p.(1 + 100.kv) + 100.K) = 100.K.X - Z
Y.(p² + 10.p.(1 + 100.kv) + 1000.K) = 1000.K.X - 10.Z
d 2Y dY
+ 10.(1 + 100.kv) + 1000.K.Y = 1000.K.X - 10.Z
dt dt
Erreur de poursuite :
⎧ dX(∞) dY(∞)
⎪ = = V0
Consigne X(t) = V0. (t) ⇒ en régime permanent ⎨ dt dt
⎪⎩Z(∞) = 0
Dans l'équation différentielle nous obtenons :
10.(1 + 100.kv)V0 + 1000.K.Y(∞) = 1000.K.X(∞)
1 + 100.kv
Y(∞) = X(∞) - V0
100.K
1 + 100.kv
ε1(∞) = X(∞) - Y(∞) = V0
100.K
ε 1 + 100.kv
⇒ 1X = = 4 %
V0 100.K
ε 1X
ε 0Z
Calculons et
:
V0 Z0
ε1X 1+ 100.kv ε 0Z 1
= = 2% = = 0,3 %
V0 100.K Z 0 100.K
Remarque :
On voit que que l’erreur statique par rapport à la consigne est nulle (système de
classe 1 par rapport à X) ; l’erreur statique par rapport à la perturbation est finie
(système de classe 0 par rapport à Z).
X Uy 1 1 Y
K + Td.p 100 p
1 + 0,1.p
a) Mise en équation :
[(X - Y).100.(K + Td.p) - Z = p.(1 + 0,1.p).Y
Y.(0,1.p² + p.(1 + 100.Td) + 100.K) = 100.(K + Td.p).X - Z
Y.(p² + 10.p.(1 + 100.Td) + 1000.K) = 1000.(K + Td.p).X - 10.Z
⎛ dX ⎞
2
d Y dY
+ 10.(1 + 100.Td) + 1000.K.Y = 1000.⎜ K.X + Td ⎟ - 10.Z
dt dt ⎝ dt ⎠
Erreur de poursuite :
⎧ dX(∞) dY(∞)
⎪ = = V0
Consigne X(t) = V0. (t) ⇒ en régime permanent ⎨ dt dt
⎪⎩Z(∞) = 0
Dans l'équation différentielle nous obtenons :
10.(1 + 100.Td)V0 + 1000.K.Y(∞) = 1000.K.X(∞) + 1000.Td.V0
1
Y(∞) = X(∞) - V0
100.K
1
ε1(∞) = X(∞) - Y(∞) = V0
100.K
ε 1
⇒ 1X = = 2 %
V0 100.K
Même caractéristique que le retour tachymétrique avec des performances meilleures sur
l’erreur de traînage. En contrepartie l’action dérivée est sensible aux parasites d'où la
nécessité d'associer un filtrage.
X 1 Uy 1 1 Y
100 p
Ti.p 1 + 0,1.p
Mise en équation :
100
(X - Y). - Z = p.(1 + 0,1.p).Y
Ti.p
(X - Y).100 - Ti.p.Z = (Ti.p² + 0,1.Ti.p3).Y
Y.(0,1.Ti.p3 + Ti.p² + 100) = 100.X - Ti.p.Z
d 3Y d 2Y dZ
0,1.Ti 3 + Ti + 100.Y = 100.X - Ti
dt dt dt
X 1 Uy 1 1 Y
K+ 100 p
Ti.p 1 + 0,1.p
Mise en équation :
1
(X - Y).(K + ).100 - Z = p.(1 + 0,1.p).Y
Ti.p
100.(X - Y).(1 + K.Ti.p) - Ti.p.Z = (Ti.p² + 0,1.Ti.p3).Y
Y.(0,1.Ti.p3 + Ti.p² + 100.K.Ti.p + 100) = 100.(1 + K.Ti.p).X - Ti.p.Z
Y.(p3 + 10.p² + 1000.K.p + 1000 / Ti) = 1000.(1 / Ti + K.p).X - 10.p.Z
d 3Y d 2Y dY 1000 1000 dX dZ
3
+ 10 + 1000.K + Y= X + 1000.K - 10
dt dt dt Ti Ti dt dt
Tous les termes sont présents au 1er membre ⇒ la stabilité est possible.
Malheureusement le système est d’ordre 3, nous ne savons pas résoudre (pour
l’instant).
Si le système est stable en régime permanent nous avons :
X = Y lorsque X(t) = X0. (t) et Z(t) = Z0. (t)
Mise en équation :
1
[(X - Y). - k1.Y - k2.p.Y].100 - Z = p.(1 + 0,1.p).Y
Ti.p
100
(X - Y) - 100.k1.p.Y - 100.k2.p².Y- p.Z = (p² + 0,1.p3).Y
Ti
100 100
Y.(0,1.p3 + (1 + 100.k2).p² + 100.k1.p + )= .X - p.Z
Ti Ti
1000 1000
Y.(p3 + 10.(1 + 100.k2).p² + 1000.k1.p + )= .X - 10.p.Z
Ti Ti
d 3Y d 2Y dY 1000 1000 dZ
3
+ 10.(1 + 100.k 2 ) + 1000.k 1 + Y= X - 10
dt dt dt Ti Ti dt
5.1 Placement des pôles : (ex : structure avec action I + retours d’état du § 4.6).
Dans le cas d’un système d’ordre 3 “ régulier ”, les 3 pôles de la fonction de transfert
⎡ Y(p) ⎤
T(p) = ⎢ ⎥ (ou encore les 3 racines de l’équation caractéristique) sont disposés
⎣ X(p) ⎦ (Z=0)
ainsi :
Im
p1 La solution générale de l’équation différentielle
Ω sans second membre (ou encore la réponse
impulsionnelle) s'écrit :
Ψ
p3 Y(t) = C1. e p1 .t + C2.e p2 .t + C3.e p3 .t
Re Y(t)= C.e- ζ.ω0.t.sin(Ωt + ϕ) + C3.e −α.t
−α − ζ. ω0
Une façon de réaliser le placement des pôles
est de rendre les pôles p1 et p2 dominants par
−ω0 1−ζ ² rapport à p3, c’est à dire avoir un mode
p2 dominant d’ordre 2.
Il suffit donc de choisir les trois pôles pour fixer le transitoire, en choisissant les 3
paramètres caractéristiques : ζ, ω0, α
Il ne reste plus qu’à calculer les paramètres de réglage en identifiant les équations
caractéristiques.
Pour le placement des pôles l’équation caractéristique s’écrit :
D'où
10.(1 + 100.K 2 ) = 30 ⇒ K 2 = 0,02
1000.K 1 = 300 ⇒ K 1 = 0,3
1000 1
= 2000 ⇒ =2
Ti Ti
a) Remarques préléminaires :
b) Méthode de Naslin :
CRITERE DE NASLIN
Dans le cas où tous les facteurs caractéristiques sont égaux : αi = α, nous avons alors
un polynôme caractéristique normal à amortissement réglable .
ω '0 1 1 1
α e = 1,5 + ( α - 1,5) et = -
4. ω 0 ω oc ω 0 2. ω ' 0
ω '02 1 1 1
α e = 1,5 + ( α - 1,5) et = -
16. ω 0 .ζ '
2 3
ω oc ω 0 ω ' 0
Si, à partir d'un polynôme normal (avec αi constant), on fait les modifications suivantes
:
...... ; αi-1 = β.α ; αi = α / β ; αi+1 = β.α ; ......
l'effet sur le transitoire est négligeable si l'on a 1 < β < α1/2 et acceptable si α1/2 < β < α.
Remarque : Dès qu'un premier calcul de αe a été fait, l'évaluation d'un nouveau α
initial peut être fait par le calcul avec la relation inversée α = g( αe, ω0, ω'0 ) , car le
rapport ω0 / ω'0 varie souvent assez peu.
DEBUT
N(p)
- Expliciter correctement T(p) =
D(p)
- choisir l'amortissement pour le dépassement D % souhaité
- en déduire la valeur de α pour un polynôme caractéristique normal
Tous
les ωi sont
réglables
un
Contraintes de précision ou de rapidité seul ωi
Choix de a 1, a 2, (a'1 , a'2 ) fixé
D%
Calculer ω 0C
satisfaisant
et tm =2,2 / ω 0C
Calculer
- Calculer α (pour que α e
Tr ~ 2.tm
ait la valeur prévue) en
inversant la relation
α = g(α, ω, ω 0' , (ζ ') )
FIN
a0 a1 a2 a3
1000 / Ti 1000 .K1 10 +1000.K2 1
14442444 3 1444 424444
3 14444244443
ω0 ω1 ω
1444
424444
31 44442444432
α1 = α2 = α
On choisit D % = 20 % ⇒ α1 = α2 = α = 1,75
ω ω
donc 2 = 1 = 1,75
ω1 ω0
Souhaitons par exemple Tr = 0,5 sec ⇒ Tr = 2.tm = 4,4 / ω0 ⇒ ω0 = 8,8 rad / sec
d’où
ω1 = α.ω0 = 8,8 . 1,75 = 15,4 rad / sec
ω2 = α².ω0 = 8,8 . (1,75)² = 26,95 rad / sec
Alors
a
ω2 = 2 = 10 + 1000.K2 = 26.95 ⇒ K2 = 0,017
a3
a1 1000.K1 1000.K
ω1 = a = 10 + 1000.K = 26,95 1 = 15,4
2 2
a0 1 1
ω0 = = = = 8,8
a1 Ti.K1 0,415.Ti
a) Réglage du dénominateur :
a0 a1 a2 a3
1000 / Ti 1000 .K 10 1
14442444 3 1444424444
3 14444244443
ω0 ω1 ω2 = 10
1444
424444
31 4444
424444 43
α1 = α2 = α
On choisit D % = 20 % ⇒ α1 = α2 = α = 1,75
ω2 = α.ω1 ⇒ 10 = 1,75 . 100.K ⇒ K = 0,057
1 1
ω1 = α.ω0 ⇒ 1,75 = 5,71 ⇒ = 0,186
K.Ti Ti
a'0 = 1 / Ti et a'1 = K
a' 1 1
ω'0 = 0 = or ω0 =
a'1 K.Ti K.Ti
c) Réglage du dénominateur :
a0 a1 a2 a3
1000 / Ti 1000 .K 10 1
14442444 3 1444424444
3 14444244443
ω0 ω1 ω2 = 10
1444
424444
31 4444
424444 43
α1 = α2 = α = 2,5
1 1 1 1 1 1
= - ⇒ = = ⇒ ω0C = 3,2 rad sec
ω0C ω0 2ω'0 ω0C 2ω0 2.1,6
4,4
Tr ≈ 2.tm ⇒ Tr = ω = 1,4 sec.
0C
2. Exemples de modélisation
3. Transformée de Laplace
I. Notions générales
I.1. Les étapes de la conception d’un système de commande
Notion de système
Conception d’une loi de commande → Modification du comportement d’un système donné
Nous parlerons de systèmes chaque fois que l'on sera capable, sur une entité
donnée, de distinguer des entrées et des sorties liées par causalité.
Perturbations
d(t)
On distingue les entrées permettant d'agir
u(t) sur le système et les sorties représentant
y(t)
Système les réponses à ces sollicitations. De façon
Commandes Sorties plus précise, on distingue :
1
I. Notions générales
I.1. Les étapes de la conception d’un système de commande
1. Modélisation
3. Inplémentation du contrôleur
I. Notions générales
I.1. Les étapes de la conception d’un système de commande
Etape 1 : Modélisation du système
Perturbations Perturbations
d(t) d(t)
Modèle du Système
u(t) y(t) u(t) y(t)
⎧ x& (t ) = f ( x(t ), u (t ))
Commandes Sorties Commandes ⎨ y (t ) = h( x(t ), u (t )) Sorties
⎩
Traduction en terme
Analyse du fonctionnement du système → d’équations mathématiques
(lois de la physique)
⇓
Réaliser le maximum d’hypothèses simplificatrices compatible avec une bonne
prédiction du modèle (pas évident)
2
I. Notions générales
I.1. Les étapes de la conception d’un système de commande
Etape 1 : Modélisation du système
Modèle de connaissance
Les relations mathématiques permettant de représenter le comportement dynamique
du système, sont obtenues à partir des lois et des principes fondamentaux de la physique
(mécanique, thermodynamique, électromagnétisme).
Remarque : Afin d'obtenir un modèle qui soit le plus simple possible, on a intérêt
à formuler le maximum d'hypothèses simplificatrices, réalistes sur le plan pratique.
-Modèle non-linéaire
-Domaine de validité important
-Permet une étude fine du système dans des situations variées
-Souvent très difficile à obtenir
I. Notions générales
I.1. Les étapes de la conception d’un système de commande
Etape 1 : Modélisation du système
Modèle de représentation
Ce type d’approche consiste à rechercher un ensemble de relations rendant compte
du comportement entrées/sorties du système étudié.
Ces relations, sans signification physique, sont paramétrées au moyen d'un algorithme
d'identification permettant l'adéquation modèle/système.
bruit
+
u Système à + y
identifier +
ε
Modèle ŷ -
paramétrable
Algorithme
d’identification
3
Etapes de la modélisation d’un système
Perturbations d(t)
Modélisation
u(t) y(t)
Schéma de principe Commandes Sorties
de l’installation
Système réel
Schéma fonctionnel
de l’installation
Écriture du modèle et
linéarisation (si nécessaire)
Connaissances a priori
sur le système réel
Identification des
paramètres du modèle Données expérimentales
réalisées sur le
Validation du système réel
modèle
I. Notions générales
I.1. Les étapes de la conception d’un système de commande
Etape 2 : Synthèse d’une loi de commande
Perturbations d(t)
Modèle du Système
u(t) y(t)
⎧ x& (t ) = f ( x(t ), u (t ))
Commandes ⎨
⎩ y (t ) = h( x(t ), u (t )) Sorties + Spécifications des performances
Système à commander
modélisé par : y(t)
r(t) Loi de commande u(t)
Consignes en boucle fermée Commandes ⎧ x& (t ) = f ( x(t ), u (t )) Sorties
⎨
⎩ y (t ) = h( x (t ), u (t ))
4
I. Notions générales
I.1. Les étapes de la conception d’un système de commande
Etape 2 : Synthèse d’une loi de commande, analyse de la robustesse
Incertitude de modèle
∆
d(t) Perturbations
Système à commander
modélisé par : y(t)
r(t) Loi de commande u(t)
⎧ x& (t ) = f ( x(t ), u (t )) +
Consignes en boucle fermée Commandes Sorties
⎨
⎩ y (t ) = h( x (t ), u (t ))
I. Notions générales
I.1. Les étapes de la conception d’un système de commande
Etape 2 : Implémentation de la loi de commande
Perturbations d(t)
Système à commander
modélisé par : y(t)
r(t) Loi de commande u(t)
Consignes en boucle fermée Commandes ⎧ x& (t ) = f ( x(t ), u (t )) Sorties
⎨
⎩ y (t ) = h( x(t ), u (t ))
Perturbations d(t)
5
II. Exemples de modélisation
II.1. Circuit R-L-C
6
II. Exemples de modélisation
II.3. Modèle d’un système de réservoirs
qe
h1
qe débit d’alimentation en fluide 1 (m3/s)
V1
q1 débit de sortie réservoir 1(m3/s)
q2 débit de sortie réservoir 2 (m3/s)
h1 niveau fluide réservoir 1 (m)
h2 niveau fluide réservoir 1 (m)
uq1
uq1 commande du débit q1 (V)
q1 uq2 commande du débit q2 (V)
h2 ρ Masse volumique du fluide (Kg/m3)
V2
S Section des réservoirs (m2)
V1 Volume de fluide réservoir 1 (m3)
V2 Volume de fluide réservoir 2 (m3)
uq2
q2
f(x)
f(x0+δx)
⎛ df ⎞
(δf ) x0 ⎜ ⎟ δx
⎝ dx ⎠ x0
f(x0)
δx
x
x0 x0+δx
7
III. Classe des systèmes considérés dans ce cours
8
Caractérisation du régime permanent
Gain statique
– Le gain K caractérise le régime permanent :
∆y
K=
∆e
e(t) y(t)
∆y
∆e
t t
y(t) y(t)
y∞ y∞
1 1
t t
Page 3
50
45
40
35
30
ω (rd/s) 25
20
15
10
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Temps (s)
Un essai a permis de mesurer la vitesse de rotation en fonction du temps pour une tension de
commande de 1V (appliquée à t = 0) et un effort résistant de 125 N (appliqué à t = 12.5 s).
π
V=
2
r h
3