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THUILLIER
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TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION P3
I ) ASPECTS THEORIQUES
1) le cadre P4
CONCLUSION P14
BIBLIOGRAPHIE P15
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INTRODUCTION
repères : leur rapport au monde des adultes n’est pas toujours facile.
L’école occupe une grande partie de leur journée et nombreux sont soumis à
l’obligation de résultat par leurs parents. Les enfants sont poussés par leur
l’enfant ? Que doit-on organiser pour attirer le pré - adolescent sur les stades
dirige puis de décrire trois séances de lancer, de saut, de course qui ont été
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I ) Aspects théoriques
1 ) le cadre
Sevran.
Tous n’ont pas la même histoire. Certains enfants vivent dans des milieux
temps de s’occuper d’eux. D’autres enfants sont issus des classes moyennes.
Les parents sont des cadres supérieurs, les enfants ne présentent pas de
carences affectives. Ils sont étroitement entourés et suivis par leurs parents qui
solfège…
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que la famille interdit. Cette socialisation par le groupe représente un pas vers
la maturation de l’individu1.
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D Origlia et H Ouillon L’adolescent, Paris, 1969, ed ESF, 215p
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II) Ma pratique avec les athlètes
- déroulement :
* Les PPG ( 10mn) s’effectuent au travers d’un parcours avec plots lattes
et haies.
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*le retour au calme. On a fait un rappel des compétitions à venir, et on a
- Le déroulement de la séance :
les enfants, on leur accorde un nombre de points précis par atelier réussi.
obtenu.
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Plus l’enfant lance loin, plus il marque de points pour son équipe. L’équipe
barre
- Le déroulement :
on fait jouer les enfants au basket. Sur deux terrains distincts, on organise
d’un grand cercle. Ils doivent toujours accélérer pour tracer une spirale
Dans un troisième exercice, ils prennent cinq pas d’élan en adoptant une
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performances de chacun des membres des deux équipes. L’équipe qui
Ces séances ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont le résultat des
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III ) Pourquoi ces séances ?
Ma 1ère erreur a été de vouloir calquer l’entraînement des enfants sur celui
des adultes. Lors des 1ère séances, les échauffements étaient trop répétitifs : ils
leur part. Ils allaient se cacher, ils trottinaient puis marchaient… L’échauffement
même. En sprint, les enfants ne peuvent courir des séries de 6 fois 50m ou des
pyramides de vitesse ( 30, 40, 50 m ) sans enjeu. Ils se démobilisent très vite.
Les signent ne trompent pas : ils se regroupent, discutent entre eux puis ils
chahutent. Ils marquent leur désapprobation. Lors des séances de lancer, leur
démotivation se manifeste autrement. Quand les enfants sont alignés les uns à
Certains enfants vont récupérer leur engin sans ma permission, sans attendre
répétées par les athlètes : « On lance en ligne, on attend mon signal pour
a ) l’échauffement
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Il faut partir des envies des enfants. J’ai observé les enfants jouer au
football ou au basket avant l’entraînement. Petit à petit, j’ai introduit les sports
cette partie de séance. Je constitue des équipes de 3 à 4 joueurs pour que tous
participent. Chaque membre d'équipe doit se sentir concerné par les matchs.
mettent en marge du groupe. Dans ce cas de figure mon objectif n’est pas
faible effectif, l’athlète se sent investi d’un véritable rôle dans l’équipe. Or
l’adolescent est sensible à l’attention que lui porte le groupe. Lors d’une partie
de football organisée en trois contre trois, le rythme cardiaque d’un enfant peut
bannir le footing parce qu’il correspond à l’une des représentations qu’ont les
Celui qui franchit le plus de haies a gagné ». Il faut entretenir l’émulation entre
d’entraînement.
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a) lors des séances elles-mêmes
performance ou sans défi, les enfants sont moins motivés. Ils n’arrivent ni à
groupe. Ils ont besoin d’être motivé au sein du groupe. Autour d’une séance de
façons différentes :
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Toutes les deux à trois séances, je les questionne sur le sens des
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CONCLUSION
tout à fait des enfants mais ils ne sont pas encore des adultes. Ils gardent un
œil critique sur le monde qui les entoure. Les séances d’athlétisme n’échappent
séance elle-même. Les relais permettent, aux athlètes de cet âge, d’articuler le
construction de sa personnalité.
ambiance. Il faut aussi construire avec eux des règles de vie : la création d’un
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BIBLIOGRAPHIE
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