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Introduction 3 thèmes :
- la notion de personne
- apparition, disparition de la personnalité
- la protection, régime juridique de la personne
Juridiquement la notion de personne a un sens très précis, cette définition a des conséquences absolument
exceptionnelles. Au sens du droit il existe deux étapes : soit celui de « personne », soit celui de « chose »,
c’est une sumadivision.
Une personne c’est la notion de personne physique, être une personne c’est être titulaire de droit et
d’obligation, c’est cela être au sens du droit une personne, cela signifie que seule les personnes qui en sont
titulaire peuvent conclurent des contrats, être titulaire de créances, peuvent supporter des dettes… c’est
ensemble de droit forme le patrimoine.
Il existe deux catégories de personnes qui sont les personnes physiques que nous sommes et les
personnes morales que sont les sociétés, la notion de personne est identique pour les deux catégories.
Que sont les choses ? Tout ce qui n’est pas juridiquement une personne est nécessairement une chose.
- Exemple : les animaux domestiques sont des choses. (personne morale manuel page 78 à 80).
Juridiquement la notion de personne est stricte est étroite, elle est englobée par la personnalité. La
personnalité c’est donc une personne augmentée de droit spécifique tels que droit au nom, à l’image, à la
vie privée, à l’honneur…
Les dates extrêmes de l’existence de la personnalité (manuel p.48 à 51), cette notion n’est appliquée qu’à
la personne physique. C’est simplement qu’une fois de plus s’agissant des personnes physiques le droit
accorde le qualificatif de personne au moment de la naissance et retire ce qualificatif au moment du décès,
ce sont donc les deux dates extrêmes.
A) La personnalité et la naissance
- Exemple : un homme marié a deux enfants, il a une relation extra conjugale avec une femme, cette
dernière attend un enfant issu de cette relation. L’on ajoute que l’homme décède. Question qui
hérite ? les deux enfants déjà la question ne se pose pas, l’enfant à naitre n’est pas une personne
juridique car il n’est pas encore né, il n’hérite donc pas.
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Effectivement il faut s’intéresser à personne et naissance, mais aussi à une autre précision, en tout
circonstance qu’elle est le moment précis d’apparition de la personnalité
La question est tranchée, la personnalité n’apparaît qu’au moment de la naissance, mais pour autant
l’embryon est-il dépourvu de personnalité juridique ? Si non le fœtus a donc des droits, dans ce cas de
figure l’avortement est un crime. Si oui cela veut donc dire que le fœtus n’est qu’une chose à égalité des
meubles, véhicules, chiens et chats… cela n’a aucun sens juridique.
Notre droit positif à changé en faveur d’une solution médiane, le droit part d’une donnée naturelle, à
savoir que la vie préexiste avant la naissance, l’embryon ne peut être traité comme une simple chose. C’est
pourquoi l’avortement aujourd’hui est très contrôlé, de nos jours la date de fin pour cet acte est 12
semaines.
Le droit assimile le fœtus à une personne quand il y va de son intérêt. Plus troublant au delà de la loi, la
cour de cassation dans son arrêt du 6 février 2008 à autorisé l’inscription à l’état civil d’un enfant mort né,
alors qu’en tout logique seul peuvent être porté à l’état civil les personnes ce qui signifie qu’elle sont née
vivante et viable.
La personnalité ne surgit qu’avec la vie, à la naissance l’enfant doit être vivant et viable, il doit avoir une
autonomie pour vivre, ce qui signifie que le fœtus n’est pas une personne, mais que l’enfant mort né n’est
pas une personne non plus. Arrêt plénière 29 juin 2001. Exemple : une femme est enceinte, et est victime
d’un accident causé par un chauffard, cette dernière veut attenter une action pour faire condamner
l’automobiliste au titre de l’homicide involontaire. Résultat : l’automobiliste a été relaxé en matière
pénale, aucune condamnation au titre de l’homicide. La loi ne prévoit une sanction que si la victime est une
personne, la cour a réaffirmé que le fœtus n’est pas une personne. La femme a été déboutée dans son
action en justice.
Attention, ce principe qui est un principe absolu et voulu intangible, reçoit des exceptions, dont la
principale est issue de la coutume/tradition. Article 725 du code civil : « L’enfant simplement conçu (état
d’embryon) est réputé né (accord du statut juridique de personne) chaque fois que sont intérêt l’exige »,
c’est la notion supérieure d’intérêt de l’enfant.
Attention la règle de l’article 725 exige pour qu’elle s’applique que l’enfant naisse vivant et viable.
La cour de cassation dans un arrêt dit arrêt Perruche du 17 novembre 2000 a ajouté une position
jurisprudentielle à la solution que nous venons de vérifier. Mme Perruche est en enceinte et est victime de
la rubéole. Elle consulte son médecin étant consciente des méfaits de la maladie sur le fœtus. Des prises de
sang sont faites, le laboratoire renvoi les résultats au médecin et ce dernier affirme que le fœtus n’a pas été
atteint par la maladie. L’enfant nait et l’enfant est atteint de grave trouble physique, handicapé lourdement
à vie. …. (36 min)
Pour la première fois les juges ont reconnus la validité juridique de l’enfant, ce dernier à pu obtenir
réparation et dommage.
L’article 725 protège le fœtus quand il y va de son intérêt, mais autre difficulté, puisque le fœtus quand il y
va de son intérêt est traité comme une personne, le problème est de déterminer à quel moment précis à
lieu la conception.
Cours 25/02/09
B) l’extinction de la personnalité
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Le décès marque la disparition juridique de la personne. Les conséquences sont :
- la dissolution du mariage
- le déclenchement de la transmission du patrimoine qui confère un effet irrévocable à la volonté
unilatérale du défunt.
1) le décès comme fait juridique
Le décès est, comme la naissance, un des rares faits juridiques où le droit exige un écrit.
Malgré le fait que le mort ne soit plus considéré comme une personne, il conserve encore des droits. On
constate une forme de survivance de la personnalité au-delà de la mort notamment à travers :
- Le testament : il émane du décédé et marque une prolongation de sa volonté dans le futur et ne peut
être contesté.
- Les fondations : un artiste décide que ses œuvres iront dans une fondation et non à la famille
Au delà de ces 2 éléments consignés dans la loi, le cadavre conserve également le droit a la dignité et doit
être respecté. (Ex : prend un mort en photo est interdit).
- la non présence : éloignement de la personne pendant un certain temps mais il n’y a pas de doute
sur sa survie.
- l’absence : aucune nouvelles de la personne, mais à la connaissance de cette personne il n’y a pas
péril de mort
- la disparition : mort probable mais pas certaine. A la différence de l’absence, la personne est en
péril de mort. Ex : naufrage
Dans les notions d’absences et de disparitions, le jugement qui va faire office d’acte de décès est dit «
Déclaratif » car il constate un état de droit (ex : héritage…). Si la personne resurgit pour retrouver ses
droits, elle doit faire annuler le jugement.
3) la protection de l’humain
La loi s’interpose entre la science et la morale à travers une réflexion : Quelle est la nature juridique de
notre corps ? Notre corps nous appartient il totalement?
Principe de restriction : l’indisponibilité de l’État de personne (nom, filiation…) et du corps humain. Aucun
contrat fait à partir de notre corps n’est possible. Cependant, un contrat n’exige pas forcément un écrit s’il
fait l’objet d’un double consentement, d’une cause et d’un objet.
Ex : prostitution
A propos de la notion de famille, s’il est indisponible c’est car il est en réalité un droit Extrapatrimonial (il
appartient à la personne mais ne fait pas partie de son patrimoine Ex :le droit moral d’un auteur sur son
œuvre)
Dans cette solution d’indisponibilité, il faut déduire la nullité de toute renonciation, vente… concernant
l’État de personne et le corps humain à l’exception du don d’organe, de sang…
Ex de nullité : les mères porteuses, le transsexualisme (marginalement autorisé par l’ART 8 relatif à
la convention concernant la vie privée) la cession d’un nom de famille hors filiation.
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Le droit peut également s’intercaler entre morale et science via des lois bioéthiques (07/94)
Fondements : considérations morales qui s’opposent à tout atteinte faite à la dignité de l’Homme.
ART 241-2 C pénal : interdit par sanctions pénales les pratiques eugéniques (actions visant à améliorer le
patrimoine génétique de groupes humains Ex : race arienne)
L 2141-1 du code de santé publique : réglemente l’insémination artificielle et fécondation in vitro avec
transfert d’embryons…
Toutes ses actions n’appartiennent donc pas à la volonté de l’humain, elles sont fortement réglementées et
autorisée à des fins thérapeutiques.
Cours 04/03/09
Les droits patrimoniaux ce sont les droits qui appartiennent à la personne, cette caractéristique qui permet
de cerner ces droits : tout les droits patrimoniaux ont une valeur pécuniaire, ils sont dans le commerce
(qu’il sont susceptibles de contrat et qu’ils ont une valeur) ils sont donc tous cessibles, cela signifie liberté
de céder. Contrepartie légitime, ils sont saisissables. Finalement on pourrait retenir pour les caractérisés de
dire que les droits patrimoniaux c’est de la matière.
Les droits extra patrimoniaux, à l’évidence pour la personne qui en est titulaire, ces droits on un intérêt
uniquement moral, ils ne sont pas des choses, ne sont pas dans le commerce et évidement ils ne sont pas
transmissible moyennant finance. Exemple de droit patrimoniaux qu’une personne possède : les droits de
la personnalité, ils sont composés pour l’essentiel du nom, de l’intimité, la vie privée, le droit à l’image,
l’intégrité physique, le droit moral de l’auteur sur son œuvre. (Exemple : un artiste vend son œuvre, il vent
le matériel, mais il conserve malgré la vente un droit moral qui lui permet de défendre son œuvre contre
toute éventuelle modification.
Tous ces droits là sont insaisissables et par opposition au premier groupe des droits que l’on qualifie de
matière, les droits extra patrimoniaux sont caractérisés par l’esprit.
Remarque : ces droits de la personnalité qui sont donc des droits extra patrimoniaux, qu’est ce qui justifie
juridiquement qu’ils sont positionné parmi les droits extra patrimoniaux, ce qui justifie c’est l’indisponibilité
de l’état des personnes et du corps humain fait que ceci est la justification qui explique que ces droits de la
personnalité ne sont pas des droits matrimoniaux mais extra matrimoniaux.
Remarque : la classification que l’on vient de faire supporte des atténuations. Exemple : le droit à l’intimité.
Lorsqu’il est violé qu’elle est la compensation ? Elle est monétaire. Du fait que ce droit devient monétaire il
devient patrimonial. Même chose pour le mannequin qui vend son image.
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CHAPITRE 1 - LES ATTRIBUTS DE LA PERSONNALITÉ
Ces droits de la personnalité ne sont donc pas des droits acquis par l’activité humaine, mais ce sont
des droits innés, attribués dès la naissance. L’homme en dispose du seul fait de sa qualité de personne.
S’agissant de notre étude, nous allons consacrer au droit de la personnalité qui relève du domaine du droit
privé autrement dit les rapports entre particuliers. Nous allons en étudier trois, les deux premiers étant les
plus important à savoir la notion de vie privée, le second le droit à l’image et enfin et la notion de droit à
l’honneur.
Les médias sont envahit de cette problématique. Exemple : les avocats de Francis Haulm sont allés devant
la justice pour interdire la diffusion d’un téléfilm sur la vie de ce sérial killer.
Définition de la notion de vie privée : la loi protège la vie privée sans en définir ce que c’est. La notion de
vie publique détruit la notion de vie privée.
- Exemple un couple de célébrité dine en tête à tête dans un restaurant, un média relate ce diner,
c’est une atteinte à la vie privée. Voire jurisprudence Adjani.
La limite entre vie publique et vie privée se fait au cas par cas, si la loi ne définit pas la vie privée elle la
protège aujourd’hui à travers un mécanisme qui lui est totalement dédié, c’est l’article 9 du code civil
alinéa 1. Antérieurement à cet article la notion de vie privée était défendue à travers une définition très
stricte qui était la protection du domicile et la responsabilité civile. L’on y ajoute l’article 8 alinéa 2 de la
convention des droits de l’homme.
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La vie privée est un dogme supérieur.
Un employeur peut il intervenir dans la vie privée de ses employés quand le problème se passe sur le lieu
de travail. Il ne peut pas sauf trouble caractérisé à l’entreprise.
- exemple : scène conjugale entre deux époux, ils travaillent dans la même entreprise, ils ont pris soin
que la scène de ménage se passe à l’extérieur de l’entreprise, la jurisprudence à validé le
licenciement des deux personnes au nom d’un trouble potentiel.
Autre exception l’employeur peut intervenir dans ce qui appartient à la vie privée concernant ses employés
dans un domaine tel que les vêtement.
- exemple : une femme qui était vendeuse dans un magasin de lingerie a été licenciée pour motif de
port de vêtement disgracieux. La jurisprudence a validé le licenciement.
Est-ce que le temps qui passe permet d’affirmer au bénéfice de la personne et de sa vie privée un droit à
l’oubli ?
- exemple : madame Nonange qui avait pour amant un soldat allemand ne peux s’opposer même 40
ans plus tard au rappel de cet épisode de sa vie puisqu’il avait été porté à la connaissance du public
à l’époque par des compte rendu de justice et que le rappel du passé résultait d’un travail
d’historien et de journaliste. Le droit à l’oubli n’existe pas surtout quand il appartient à l’Histoire ou
à l’histoire des faits divers. En revanche si le rappel du passé de cette dame avait été effectué dans
des intentions malhonnête il y aurait eu condamnation.
Un cadavre n’est plus une personne, on peut imaginer que la protection de la vie privée disparaît avec le
décès. En réalité la protection de la vie privée ne disparaît pas avec le décès.
- exemple : l’affaire du préfet Erignac, la famille à porté plainte contre Paris Match, sur le thème de
l’atteinte au sentiment d’affliction, la faute consistant en une atteinte à l’intimité de la vie privée
voire de la dignité humaine.
L’idée, la presse peut-elle portée atteinte à la vie privée notamment au nom du principe de la liberté de la
presse (article 10 de la convention européenne des droits de l’homme). La tolérance des juges concernant
la liberté de la presse ne profite qu’au seul média.
- exemple : le canard enchainé a été condamné pour avoir présenté en s’en moquant Mr et Mme Le
Pen nuent. Il a été jugé qu’il y avait une volonté de nuire au couple.
La presse, les médias sont le principal vecteur de l’atteinte à la vie privée. Et dans ce domaine il y aura
toujours atteinte au droit de la personnalité du seul fait de relater un événement de la vie privée, c’est une
faute, qui est constituée même en l’absence d’intention malveillante. Autrement dit la révélation suffit.
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Pourtant la jurisprudence concernant la protection de la vie privée est en ce moment entrain d’évoluer,
surtout à travers la peopolisation de la politique. Les juges sont agacés par la révélation de la vie privée des
hommes politiques, action perpétrée par eux même.
Un journal présente une photo de deux personnes en couple et l’un des personnes l’homme est un
ministre et l’autre la femme est une journaliste qui présente un important journal télévisé. La cour de
cassation doit dire s’il y a atteinte à la vie privée et à l’image. Dans la continuité de la jurisprudence
précédente, elle estime que même si la photo révèle les sentiments, il n’y a pas atteinte à l’image et à la vie
privée car cette révélation contribue à l’intérêt du débat public. À condition que la photo soit de qualité,
que l’article soit simple, correct et informatif.
Cours 11/03/09
Synthèse concernant l’espace de la vie privée : comment définir cet espace dit de la vie privée ? Première
approche il faut maitriser la jurisprudence, seconde approche au delà de la jurisprudence font partie de la
vie privée : la notion d’amitié, les sentiments, la vie en famille, la santé et le secret du domicile. Voilà ce qui
est techniquement le fondement de l’espace de la notion de vie privée.
- Exemple le cas des sentiments : les sentiments, les amours et le divorce tous appartiennent à la vie
privée. Solution oui divorce = vie privée, exception dans le cas de établissements concernant les
religieux.
- Exemple des informations utilisées sur Facebook, ces éléments appartiennent à la vie privée. Un
employeur peut-il utiliser les informations au moment d’une embauche, ou vérifier le profil des
personnes qui travaillent sous ses ordres ? NON un employeur n’a pas le droit d’écouter ou vérifier
les conversations téléphoniques de ses employés. À travers plusieurs jurisprudences l’on peut
arriver à une solution. Mais attention ce qui sera prit en compte sera la volonté de l’internaute ou
pas de restreindre l’accès aux informations.
- Autre problématique induite par la rédaction de l’article 9 alinéa premier : cet article ne protège
que la vie privée, c’est une évidence. Mais cette notion rappelons le disparaît à l’apparition de la
notion de vie publique. L’article est donc inutile. Dans le cas ou les faits relèverai de la notion de vie
publique il n’y aura réparation que si il y a faute prouvée, sur les fondements de la responsabilité
civile. Dans le cadre de la protection de la vie privée la sanction intervient sur le fondement de la
simple révélation. Intentionnelle ou non, malveillante ou non. Pour qu’il y est sanction il faut qu’il y
est une faute prouvée, il faut prouver que la révélation est fautive.
Puisqu’avec l’article 9 alinéa premier il faut savoir maitriser le domaine de la vie privée, mais il y a une
seconde condition à vérifier à savoir par hasard l’élément qui appartiendrait à la vie privée, n’aurait-il pas
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été exposé à la vie publique. A quel moment un élément de la vie privée devient-il un élément de la vie
publique. Attention définir un domaine privée et publique ne signifie pas que la frontière est à égale
distance, en réalité le domaine de la vie privée est immense, celui de la vie publique est retreint car
s’agissant des éléments de la vie privée même dans lieu public il y a toujours une vie privée.
Un diner en tête à tête entre ami ou famille dans un restaurant reste du domaine de la vie privée.
- un couple de célébrité, scène de ménage en montant les marches du festival de Cannes, c’est un
élément évident de la vie privée, les marches sont un lieu public. Les juges ont estimés que la
jurisprudence Adjani n’était pas applicable, le couple aurait du se tenir.
- Autre exemple une femme qui à plusieurs amants, si elle s’affiche dans la rue avec l’un d’eux cela ne
relève plus de la vie privée.
- Exemple une actrice humoriste extrêmement connue est photographiée lors d’une première d’une
pièce de théâtre avec une jeune femme à coté d’elle. La photo est intitulée : « Muriel Robin et son
amie lors de…» Y a-t il atteinte à la vie privée ? Ce n’est pas un élément de la vie privée qui a été
capturé. Mais le commentaire peut être considéré comme une atteinte.
- Même situation, même questionnement, même commentaire ? c’est une atteinte totale à la vie
privée.
Bien évidemment il y aura sanction à l’atteinte à la vie privée que si la personne qui se plaint n’avait pas
donné son aval à la diffusion. La jurisprudence est très stricte elle exige une autorisation au cas par cas. Et
pas une autorisation tacite, ce sera le fait d’un acteur qui a déjà donné des autorisations concernant sa vie
privée, de déduire de ces autorisations la révélation d’un nouveau fait de sa vie privée. Il n’y a pas
d’autorisation permanente. Que la personne soit connue ou NON.
Quand il y a sanction, c’est interdiction de la diffusion mais c’est souvent trop tard, la sanction est
pécuniaire. La vie privée est un droit ex patrimonial.
- Le principe du contenu à l’image veut qu’il ne faille pas invoquer ce qui est privé ou public.
- Surtout ne pas confondre la notion de droit à l’image avec la notion de vie privée, et pourtant…
Régulièrement la frontière entre les deux notions est très difficile à établir. Le droit à l’image s’attache à
tout sujet qu’il soit vivant, décédé, connu ou inconnu. Le contrôle du droit à l’image s’exerce en privé et
public sont fondement juridique est incertain.
Il y a d’un part la doctrine qui semble le rattacher à la vie privée, autrement dit article 9 alinéa 1 er, alors que
la jurisprudence préfère que le droit à l’image résulte du fait qu’une personne même dans un lieu public
apparaît sur le support pris isolément résultat du cadrage effectué. Quand y aura-t-il protection de
l’image ? selon la jurisprudence le régime juridique du droit à l’image est autonome il ne s’appuie par sur
l’article 9 alinéa 1er, il sera le résultat d’un cadrage qui isole la personne.
Comme pour la notion de vie privée, une personne pourra agir pour violation du droit à l’image qu’à la
condition qu’elle n’est pas donnée son autorisation concernant la divulgation de l’image. Cette fois ci la
différence avec la vie privée, l’autorisation peut être tacite (permanente).
- exemple : lors d’une première un acteur pose devant les photographes à l’entrée du cinéma. Y a-t-il
autorisation ? OUI. Mais attention autorisation tacite de publier la photo oui mais pas d’exploitation
commerciale. Ce qui veut dire que si le photographe qui a pris la photo la vend à une agence de
publicité pour une campagne. À ce moment il y a une faute ce n’est pas possible.
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- Exemple : jurisprudence Juliette Binoche : l’actrice pose nue pour une publicité, il y a un contrat
aucun soucis. Problème l’agence utilise la photo dans le cadre d’une autre campagne de publicité, il
y a donc faute.
Il y aura atteinte au droit à l’image lorsqu’il n’y aura pas d’autorisation, mais cette dernière peut être tacite.
En matière d’image il y a deux exceptions à l’obligation de l’autorisation même tacite. Des personnes ne
pourront défendre leur droit à l’image lorsque la photo est prise dans un lieu public et que ces/cette
personnes ne constitue pas le sujet principal de la photo.
- exemple : lors des grèves contre le CPE, TF1 est venu à Paris 1 prendre en photo des étudiants dans
le cadre de la grève des étudiants. Les étudiants non grévistes ne pouvaient pas se plaindre car cela
se passait dans un lieu public.
- Second exemple : je suis mariée mais je vais assister à un match de tennis retransmis à la TV avec
mon amant. Évidement ma vie privée est surprise par la retransmission de cet évènement. Je ne
peux pas aller me plaindre.
- l’injure
- la diffamation
L’injure : c’est une imputation une qualification que n’est accompagnée d’aucun fait. Écrire d’un notaire
qu’il est un voleur c’est une injure, le traité d’un nom d’oiseau c’est une injure. En revanche écrire du
même notaire qu’il a volé les époux X au moment de la vente d’un immeuble. Ce n’est plus une injure mais
une diffamation.
Diffamation : c’est quand il y a allégation ou imputation d’un fait qui peut porter à l’honneur ou à la
considération, particulièrement envers un personne ou un groupe de personne en raison de leur origine, de
leur ethnie, de leur nation, de leur religion ou de leur race…
Attention la vérité du fait potentiellement diffamatoire lorsqu’elle est prouvée supprime le caractère
diffamatoire. Uniquement quand les faits concernent la vie publique. Problème on en revient à la frontière
entre domaine privé et public.
Cours 18/03/09
Le droit à la vie privée et le droit à l’image sont deux notions totalement différentes. En ce qui concerne le
droit de la vie privée il faut trouver la frontière entre la vie privée et la vie publique. Exemple : un couple
dine dans un restaurant, c’est le droit de la vie privée qui prime, malgré le fait que la scène se passe dans
un lieu public.
Ne jamais raisonné sur une affaire de droit à l’image sur un lieu de vie privée ou publique.
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PARTIE II – LES BIENS, DROITS EX PATRIMONIAUX
Introduction
Si l’on évoque les biens il faut donc les définir, quel est l’espace occupé par ces biens, ce sont des choses
autrement dit elles supporte une appropriation. La notion de chose n’est toujours pas définie.
1) la chose désigne des objets destinés à satisfaire des besoins, autrement dit la définition est donc
corporelle, mais cela reste incomplet, car les choses peuvent être également incorporelles.
Exemple : le droit de propriété qui porte sur une chose, ce droit de propriété quand il porte sur une chose
corporelle est qualifié de droit corporelle, en revanche quand il porte sur une chose immatérielle il est
qualifié de droit incorporel. Exemple de chose immatérielle : les droits d’auteurs, les droits de la propriété
industrielle.
La notion de chose ou de bien désigne à la fois des objets corporels mais également des droits. Exemple
droit des propriétés qui peut être incorporel. Plus encore dans la catégorie des choses et des biens doivent
figurer des éléments qui n’ont aucune valeur économique et aucune appropriation, exemple l’air. L’eau
que nous buvons, l’électricité.
- celui de personne
- celui de chose
L’on définit par opposition, ce qui n’est pas une personne est une chose et inversement. Juridique une
chose signifie : objet de contrat, qui à une valeur économique voire monétaire.
Exemple : la preuve de la propriété répond à des règles totalement différentes, tout comme le régime de
contestation ou de saisie. Attention certains meubles deviennent des immeubles et inversement de
manière exceptionnelle.
Historiquement pendant très longtemps les immeubles étaient considérés comme étant la seule vraie
valeur, ils avaient une fonction de permanence, ils n’étaient pas spéculatifs, ils avaient une seule fonction
être transmis à la descendance par voie d’héritage. Les meubles n’avaient aucune valeur et les droits ne les
protégeaient pas.
Les conséquences de ce constat sont que pendant très longtemps les immeubles, et les plus value sur les
immeubles n’ont pas été imposée fiscalement, alors que sur les meubles oui. Le régime de la saisie :
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l’huissier ne peut saisir que les meubles. Aujourd’hui cette distinction n’a plus de sens, car la valorisation
des meubles dépasse largement la valorisation des immeubles.
Article 517 du code civil : les biens sont immeubles par leur nature, par leur destination, ou par l’objet
auquel il s’applique. L’on constate aisément qu’il y aurait 3 catégories d’immeubles (attention : la seconde
catégorie voire la troisième par l’objet auquel il s’applique ne peut être vérifié qu’à la condition qu’il soit
lié/attaché à un immeuble par nature.
Article 518 du code civil : son intérêt est qu’il fait de la définition de l’immeuble, une définition physique,
en particulier il affirme son immeuble et nécessairement immeuble le sol et tout ce qui s’y attache et y est
incorporé.
- PAR NATURE : l’article 518 en est la définition, à savoir le sol, les bâtiments qui sont dessus, les
construction en tout genre, les plantations, tout ce qui est planté ou accroché dans le sol est
immeuble. Attention le sous sol (telle que les carrière et les mines) sont des immeubles.
- PAR INCORPORATION : c’est la catégorie de chose qui à l’origine sont des meubles mais qui
deviennent immeuble par incorporation autrement dit ils perdent leur qualité juridique de meuble
pour devenir immeuble. Exemple : les briques d’un amphithéâtre, à l’origine ce sont des meubles,
mais une fois qu’elles ont servies à faire les murs elles deviennent immeubles par incorporation.
Il s’agit de chose qui reste intrinsèquement des meubles mais qui à certaines conditions sont traités
juridiquement comme des immeubles. Ces immeubles par destination sont désignés à l’article 524 du code
civil, cet article explique : « les objets mobiliers sont considérés comme des immeubles quand le
propriétaire d’un fond les y a placés pour son service. » Exemple : l’exploitation agricole, l’agriculteur est
donc propriétaire des terres et bâtiments, ce sont des immeubles. Le cheptel, les troupeaux sont les
meubles qui les utilisent. Juridique ces animaux qui sont affectés au service du fond, sont traités comme
des immeubles, ce sont des immeubles par affectation/destination.
Conséquences : les meubles qui sont ainsi immobilisés vont suivre le régime juridique de l’immeuble qu’ils
servent, et cette unification uniquement juridique se justifie par l’unité économique qui relie ces deux
choses, ces deux biens. Effectivement l’un sens l’autre économiquement sont inexploitables.
ATTENTION : ce régime juridique celui d’appliquer aux meubles la qualification d’immeubles n’est possible
voire obligatoire que si 2 conditions sont réunies de manière cumulative :
Pour être plus précis il existe deux cas, deux techniques qui nous permettent de vérifier l’immobilisation
des biens meubles.
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Cours 01/04/09
(A corriger sur le cours du 25 mars 09) La clause de réserve de propriété n’est pas concerné par
l’immobilisation, quand il y a cette clause le meuble ne peut pas devenir juridiquement un immeuble, il
reste un meuble. Raisons : la technique de la destination par affectation le propriétaire du meuble et
immeuble doit être la même personne, mais quand le meuble supporte cette clause cela signifie qu’il y a
deux propriétaire différents, donc que le propriétaire de l’immeuble par nature n’est pas encore
propriétaire du meuble, résultat ce meuble dont il n’est pas propriétaire ne peut devenir immeuble par
destination.
Les biens corporels présente une spécificité est : le droit de propriété de ce bien se confond avec le bien lui
même, se faisant l’article 2279 du code civil : « En fait de meuble possession au titre ». S’agissant des
immeubles la loi exige comme preuve du droit de propriété se prouve vis à vis des tiers par ce qu’on
appelle un titre et ce titre est un acte authentique fait chez notaire.
Première remarque les immeubles sont rares (comparé aux meubles), historiquement ce sont ceux qui
avaient la plus grande valeur, et sur les transferts d’immeubles il y a des taxes et impôts, résultat la loi a
codifié le titre de propriété pour gérer et suivre les transactions.
En revanche s’agissant des meubles la possession du meuble, qui est visible cela signifie que c’est aussi un
titre de propriété. S’agissant des biens corporels le titre de propriété est confondu avec la possession de la
chose.
Les droits incorporels sont des droits de propriétés qui ne s’exercent pas sur des choses matérielles ou
physique, autrement dit ces droits ne se conçoivent que par la raison, le coté tactile n’existe pas.
Exemple :
S’agissant de la classification des biens ou des choses : distinction bien immeuble et meuble, corporel ou
incorporel, fongible ou non, consomptible ou non, il faut retenir la distinction entre les biens meubles et
immeubles. L’on ajoute s’agissant des biens corporels le res deleritae et l’article 2279.
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TITRE 2 – LA NOTION DE BIEN DE PROPRIÉTÉ
Les régimes sont différents en fonction des types et de la nature des biens
La première partie de 544 est affirmée le caractère absolu du droit de propriété, le droit est éminemment
politique, il y est affirmé l’absolue du droit de propriété du moins en France, ceci est une affirmation
politique dans le bon sens du terme. C’est historique et culturel. La politique des partis lutte contre une
histoire collective d’où peut être la notion de dictature.
Le droit absolu de propriété tend à régresser en effet les règles d’expropriation au nom de l’intérêt général.
C’est ce que l’on va utilisé comme argument conceptuel lorsqu’il faudra solutionner un conflit à propos
d’une chose entre le propriétaire et un non propriétaire qui prétend en être devenu le propriétaire.
(Les auteurs classiques utilisent eux total, souverain et perpétuel, ce qui est la même chose)
Ce doit est quasi souverain autrement dit le propriétaire oppose sa propriété sur la chose à tous, cela
signifie que les tiers ne peuvent jamais se prévaloir de l’ignorance de ce droit de propriété.
Exemple : J’aime la nature, et j’observe qu’une maison est fermée et totalement désertifiée. L’endroit me
plait j’entre dans la maison et décide d’y habiter. Quand je rentre dans cette maison je suis le tiers je ne
peux affirmer « j’ignorais qu’il y avait un propriétaire ».
Conséquences du caractère absolu : Tout propriétaire a sur sa chose un droit de préférence et un droit de
suite. Tous les actes occultes d’un propriétaire sur sa chose et ne sont par définition jamais fautifs. En
revanche, pour les actes d’un non propriétaire, particulièrement d’un possesseur, les actes occultes du
propriétaire ne seront pas considérés comme fautifs contrairement aux actes occultes du possesseur.
S’agissant d’un propriétaire, les tiers n’ignorent pas le droit de propriété. Cependant, ce principe est géré
différemment pour les meubles et immeubles. S’agissant des immeubles, cette règles ne prévaut que pour
les en possession d’un acte notarié. Pour les meubles, il peut y avoir un caractère occulte quand la
possession, qui vaut titre de propriété est de bonne foi. (La notion de bonne foi est toujours présumée).
Possession : une personne s’empare d’une chose mais qui juridiquement sait ne pas en être le propriétaire.
Attention, la loi est sévère, la possession en soi ne suffit pas. Le droit de propriété est perpétuel car il dure
aussi longtemps que la chose dure (ex, un immeuble destiné à être transmis à ses héritiers). La loi ne doit
donc pas pouvoir porter atteinte au caractère perpétuel de ce droit de propriété.
Exception : intérêt général, ou notion de possession
Cours 08/04/09
Le droit de propriété dure aussi longtemps que la chose à laquelle il est attaché, il a vocation de sde
transmettre à travers les générations, il est à caractère héréditaire. Pour être à caractère héréditaire et
perpétuel il ne doit pas pouvoir être transformé :
Hérédité : le droit de propriété ne s’éteint pas avec le décès de son titulaire, il se transmet de génération en
génération à cause de mort. La justification juridique c’est en réalité en droit français il n’existe pas de droit
de propriété temporaire. Le droit de propriétaire n’est JAMAIS temporaire. L’on peut faire la distinction
entre meubles (ne dure pas) et immeuble (dure)
L’absence d’influence d’élément extérieur : le temps qui passe et l’intervention des autorités étatiques,
autrement dit la loi, sont les éléments.
- l’intervention de l’élément temps pour lutter contre le temps qui passe et qui pourrait amoindrir
le droit de propriété, la doctrine qualifie de le droit de propriété d’imprescriptible qui signifie qu’au
delà d’une certaine durée donnée par la loi le droit de propriété disparaitrait. (Attention il existe
une exception : si le droit de propriété est imprescriptible cela signifie entre autre que le non usage
par le propriétaire de sa chose quelque soi la durée de ce non usage, cette situation n’altère pas le
droit de propriété. En revanche la situation peut changer quand pendant ce non usage un tiers
appelé plus tard possesseur va s’emparer de la chose. Résultat il ne faut pas confondre non usage
et imprescriptibilité avec le fait qu’un tiers fait irruption dans la gestion de la chose.)
Exemple : un propriétaire ferme sa maison pendant 40 ans. Il revient donc 40 ans plus tard, il est
bien évidemment toujours le propriétaire, parce que la raison juridique est qu’il est imprescriptible.
Autre exemple : même fait mais pendant son absence un tiers est entré en possession de la maison,
et y habite. Nous verrons que la loi peut protéger ce tiers, et même lui conférer le droit de
propriété. La loi peut porter atteinte au caractère perpétuel de propriété si l’intérêt l’exige.
Il s’agit de l’usus, le fructus et l’abusus, ils peuvent être séparés. Exemple : l’usus et le fructus peuvent être
attribué à une seule personne.
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A. L’usus
C’est le droit d’usage de la chose, c’est l’utilisation, et cette utilisation peut être le fait du propriétaire ou
d’un tiers auquel le propriétaire délègue l’usage. (Exemple : un locataire)
B. Le fructus
C’est le droit de percevoir les fruits et les produits de la chose. Ces fruits et produits sont juridiquement des
accessoires de la chose. Les fruits ont une périodicité, une régularité. (Exemple : les loyers, les intérêts), et
les produits n’ont pas de périodicité.
C. L’abusus
1) Définition
- aliéné : exemple la vente, la donation. Juridiquement c’est anéantir dans son patrimoine le droit
de propriété et le transférer tel que dans le patrimoine d’un autre.
- abandon : il y a disparition du droit de propriété dans le patrimoine du propriétaire, mais sans
transfert ou création d’un nouveau droit. C’est ce qu’on appelle l’ères eredictae. La chose
abandonnée ne supporte plus de droit de propriété, si plus tard une autre personne s’empare de
cette chose, il va y avoir création d’un nouveau droit de propriété. Alors que s’il s’était agit d’une res
nul sus (chose qui n’a jamais supporté de droit de propriété) il s’agirait de la création du droit de
propriété.
Voir manuel
Cette confrontation se fera dans une sous section 1. Une fois ceci effectué dans une sous section 2 nous
vérifierons les modes d’acquisition de la propriété.
A priori, dans un État de droit écrit on peut imaginer que les situations factuelles sont extrêmement
tranchées, exemple : Qui est le propriétaire ? Qui est locataire ? Qui n’est qu’un emprunteur ? En réalité
toujours dans les faits, les situations ne sont pas toujours aussi nettes que l’on pourrait le souhaiter. Pour
au moins deux raisons :
- il peut y avoir un conflit sur une même chose entre deux personnes, il est alors impératif de
différencier celle qui sera traitée en tant que propriétaire de l’autre qui ne sera peut être que
possesseur ou détenteur.
-
Exemple : un propriétaire ferme sa maison et part faire un tour du monde pendant 10 ans. Un SDF
fracture la porte et s’y installe, le propriétaire revient et le SDF ne veut pas partir. Qui est
propriétaire ? Quelle est la situation juridique du SDF ? Est-il possesseur ? Détenteur ? S’agit-il d’une
propriété apparente ?
Autre exemple : je suis propriétaire d’une voiture, qui m’est volée et vendue à un tiers dans un
garage. Le conflit est je veux récupérer ma voiture. Le problème est que le tiers n’est pas d’accord.
Dans ce conflit il faut déterminer qui est le propriétaire ? Qui ne l’est pas ?
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Autre exemple : je perds dans l’amphi N ma montre, quelques semaines plus tard je vois l’un des
étudiant ma montre à la main, et qui prétend l’avoir trouvée et ne veut pas la rendre.
Dans ce cas non seulement le possesseur sera protéger par la loi contre d’éventuel acte du
propriétaire, c’est à dire dans le premier exemple le propriétaire ne pourra pas expulser le SDF, s’il
le faisait il pourra aller devant le juge, et ce dernier le réinstallera dans la maison. La justice peut
même donner le droit de propriété à l’encontre du propriétaire.
Même exemple, sauf que le SDF occupe utilement la maison pendant 35 ans. Solution du conflit, le
propriétaire revient, il veut récupérer sa maison, le juge déclare que le SDF est devenu propriétaire.
Sans la maitrise de ces situations qui sont voisine du droit de propriété, l’on ne peut donner de solution.
En réalité étudier la notion de possession oblige pour la définir de la confronter aux notions de détention et
de propriété apparente. Parce que s’il s’agit d’un conflit entre un propriétaire et un détenteur, ou entre un
propriétaire et un propriétaire apparent la solution est d’un simplicité efficace, c’est toujours le
propriétaire qui à gain de cause.
Ce n’est donc que dans un conflit entre un propriétaire et un possesseur qu’il existe un risque pour le
propriétaire d’éventuellement perdre sa propriété. Les deux situations de détention et de propriété
apparente vont seulement permettre de définir la possession.
Attention : une fois la maitrise de ce qu’est la possession acquise il ne faut surtout pas confondre la
possession avec la notion d’occupation. Possession/occupation peuvent se ressembler mais le régime
juridique qui leur permettre de débouché sur la propriété sont totalement différentes.
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