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Cahiers
Pierre Belon
15 - 2008
D. MIHAILOVIĆ 35
Recherches récentes sur le Paléolithique en Serbie.
V. ELEFANTI 55
Le concept de spécialisation en technologie lithique et
les stratégies de mobilité des chasseurs-cueilleurs du Paléolithique supérieur en Grèce.
D. BORIĆ 101
Lepenski Vir : une transformation de l’Europe pré-néolithique.
M. ÖZDOĞAN 145
Le début du mode de vie néolithique en Thrace orientale :
une perspective anatolienne.
M. GUROVA 161
Outillages lithiques préhistoriques de Bulgarie
et la question du « fossile directeur ».
M. BUDJA 177
La Néolithisation du Sud-Est de l’Europe : de la dispersion des chromosomes Y
aux figurines en terre cuite et l’événement climatique de 8.200 cal. BP.
D. GHEORGHIU 209
De l’objet à l’espace : une expérience art-chéologique de la préhistoire roumaine.
Dušan Mihailović
Université de Belgrade, Serbie
cavernes1. Peu de temps après ces découvertes, les explorations se sont arrê-
tées pour ne reprendre que dans les années 1950 dans le cadre des fouilles
archéologiques systématiques des grottes situées à Šumadija (Serbie centrale,
effectuées par B. Gavela)2. Il s’agit de la grotte de Risovača près d’Arandje-
lovac qui a livré des outils typiques du Paléolithique moyen (y compris des
pointes foliacées) et du site de Jerinina Pećina, près de la ville de Kragujevac,
où ont été attestés quelques artefacts attribués au Paléolithique moyen et
supérieur. Trois décennies plus tard, D. Srejović entreprend des fouilles dans
plusieurs sites paléolithiques et mésolithiques au Monténégro, une région où
jusqu’à cette époque le Paléolithique n’avait été documenté que par le site de
Crvena Stijena3. Sur les sites de Bioče4 et de Mališina Stijena5 ont été attestées
des couches du Paléolithique moyen, sur ceux de Mališina Stijena, de Medena
Stijena6 et de Trebački Krš7 des industries du Paléolithique supérieur et sur
ceux de Trebački Krš, Odmut8, Medena Stijena et Vruća Pećina9 des couches
contenant des artefacts mésolithiques. C’est au cours de cette époque qu’I.
Radovanović introduit une méthodologie moderne pour les recherches archéo-
logiques du Paléolithique.
Pendant que les fouilles se déroulaient au Monténégro, notamment de la
fin des années 1970 au début des années 1990, les recherches en Serbie étaient
de faible intensité. La reconnaissance archéologique et les fouilles de sondage
dans les différentes régions de Serbie ont été réalisées par Z. Kaludjerović et
Lj. Djuričić. Lors de ces recherches quelques sites seulement ont été localisés:
Mirilovska Pećina et Pećurski Kamen, d’une part, avec très peu d’artefacts10,
et Smolućka Pećina près de Tutin, Baranica près de Knjaževac et Šalitrena
Pećina près de Valjevo, d’autre part, qui ont livré un matériel plus important.
A Smolućka Pećina une centaine d’artefacts du Paléolithique moyen ont été
1 J. Cvijić, “Prekonoška pećina” (La grotte de Prekonoška), Geološki anali Balkanskog poluostrva, III
(1891), pp. 272-299
2 B. Gavela, Paleolit Srbije (Le Paléolithique en Serbie), Belgrade, 1988.
3 Đ. Basler (éd.), Crvena stijena, Nikšić, 1975.
4 L. Đuričić, “A Contribution to Research on Bioče Mousterian”, Glasnik Srpskog arheološkog društva, 22
(2006), pp. 179-196.
5 I. Radovanović, “Novija istraživanja paleolita i mezolita u Crnoj Gori” (Les explorations récentes du
Paléolithique et du Mésolithique au Monténégro), Glasnik Srpskog arheološkog društva, 3 (1986), pp. 63-
76.
6 D. Mihailović, “Upper Palaeolithic and Mesolithic chipped stone industries from the rock-shelter of
Medena Stijena”, in D. Srejović (éd.), Prehistoric Settlements in Caves and Rock-shelters of Serbia and
Montenegro, Belgrade, 1996, pp. 9-60.
7 L. Đuričić, “The chipped stone industry from the rock-shelter of Trebački Krš”, in D. Srejović, op. cit.,
pp. 75-102.
8 J. K. Kozlowski, S. K. Kozlowski, I. Radovanović, Meso- and Neolithic Sequence from the Odmut Cave
(Montenegro), Varsovie, 1994.
9 L. Đuričić, «Vruća pećina – višeslojno nalazište» (Vruća Pećina – un site à plusieurs horizons), Starinar,
N.S., XLVIII (1997), pp. 195-199.
10 D. Mihailović, L. Đuričić, Z. Kaluderović, «Istraživanje paleolita na području istočne Srbije»
(L’exploration du Paléolithique dans la région de Serbie orientale), in M. Lazić (éd.), Arheologija istočne
Srbije, Belgrade, 1997, pp. 33-44.
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La forteresse de Petrovaradin
La forteresse de Petrovaradin est située sur la rive droite du Danube près
de la ville de Novi Sad. Inscrite au patrimoine culturel la forteresse est également
un site archéologique important abritant des vestiges de différentes périodes. Les
artefacts paléolithiques ont été mis au jour lors des fouilles de sauvetage de 2002,
alors que les fouilles systématiques des couches pléistocènes ont eu lieu en 2003
et 200415. C’est alors que dans les couches supérieures de loess deux horizons
11 Z. Kaluderović, “Palaeolithic in Serbia in the Light of the recent Research”, Starinar, N. S., XLII (1993), pp. 1-8.
12 D. Mihailović et al., loc. cit.
13 D. Mihailović, B. Mihailović, «The Palaeolithic Site Hadži Prodan’s Cave by Ivanjica”, Arheološki
pregled Srpskog arheološkog društva, 1/2003 (2006), pp. 13-16.
14 D. Mihailović, “Spirituality and Cultural Identity in the Middle-Upper Palaeolithic Transition in the
Balkans”, in M. Otte (éd.), Spiritualité, Actes du Colloque international de Liège (10-12 décembre 2003)
[ERAUL 106], Liège, 2004, pp. 11-20.
15 D. Mihailović, “Petrovaradin fortress – Palaeolithic Site”, Arheološki pregled Srpskog arheološkog
društva, 1/2003 (2006), pp. 9-12.
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avec de nombreuses pièces du Paléolithique moyen ont été mis au jour (Fig. 2).
Les analyses préliminaires laissent supposer que la couche inférieure, reposant
sur la roche même, pourrait dater du stade isotopique 4 et la couche supérieure
du stade isotopique 316. Parmi les pièces prédominent des artefacts en quartz et
en silex de qualité médiocre, ainsi que quelques outils en radiolarite. Le matériel
permet de reconnaître trois composantes. Le Charentien, le plus prononcé, est
caractérisé par une représentation élevée des racloirs, des outils denticulés et
des outils à encoche ainsi que des artefacts en quartz. La technique Levallois
est attestée par la présence des nucléi Levallois préférentiels et récurrents et des
éclats à talon large. Dans l’industrie ont été reconnus, enfin, des outils à dos taillé
bifacialement : un racloir massif taillé bifacialement et une pointe allongée à base
retouchée (Fig. 3). Les analyses du matériel et des échantillons sont en cours.
Velika Balanica
La grotte en tant que site paléolithique a été identifiée en 2002 lors de
la reconnaissance archéologique effectuée au cours des travaux de la route
Niš-Dimitrovgrad. Elle est située aux environs du village de Sićevo, non loin de
Niš, juste à la sortie de Sićevo. C’est lors des fouilles de ce site commencées en
2004 que nous avons constaté que la couche supérieure d’une épaisseur de 1,5m
contenait un matériel du Paléolithique moyen très riche et de nombreux ossements
d’origine animale. Depuis lors jusqu’à l’automne 2006, dans la partie antérieure de
la grotte, six horizons du Paléolithique moyen ont été fouillés. Au sein des horizons
supérieurs (2a-2c) apparaissent des grattoirs latéraux et transversaux, des pointes
moustériennes et des produits de débitage qui témoignent de la présence de la
technique Levallois (Fig. 4, 1-7). Au sein des horizons inférieurs (3a-3c) les artefacts
en quartz sont prédominants, la technique Levallois est absente et, parmi l’outillage,
on constate la présence d’outils denticulés, d’éclats retouchés et de grattoirs trans-
versaux très courts (Fig. 4, 8-12). On a récolté une quantité très importante de restes
d’ossements animaux très fragmentés et mal conservés. Les recherches de 2006 ont
permis de constater la présence humaine à l’intérieur de la grotte.
Mala Balanica
Il s’agit d’une grotte éloignée d’une cinquantaine de mètres de celle de Velika
Balanica. Si les deux grottes appartiennent probablement au même complexe
spéléologique, les couches stratigraphiques et le degré de conservation des restes
qui y ont été retrouvés sont cependant très différents. À Mala Balanica, en 2005,
au sein des horizons supérieurs ont été mis au jour des artefacts du Paléolithique
moyen: des racloirs transversaux, ainsi que des nucléus, des éclats et des outils
en quartz. La surface étudiée était très réduite (une dizaine de m2) et le nombre
des pièces récoltées jusqu’à présent relativement modestes. Le profil conservé de
recherches antérieures permet de constater que les couches géologiques atteignent
une épaisseur de 4,5 m et contiennent de nombreux restes de faune bien conservés.
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Šalitrena Pećina
Il s’agit d’une vaste grotte située au bord de la rivière de Ribnica, non loin
de la ville de Mionica en Serbie du Sud-Ouest. Ce site est étudié depuis le milieu
des années 1980, les couches riches en matériel n’étant, cependant, atteintes qu’en
2004, grâce aux fouilles effectuées dans la partie antérieure de la grotte par B.
Mihailovic. Dans l’horizon du Gravettien des milliers d’artefacts ont été récoltés
parmi lesquels on distingue des pointes gravettiennes et des microgravettes, des
micropointes doubles et retouchées sur les deux bords, des lamelles à dos bitron-
quées (ressemblant aux rectangles), des outils composites, des lames appointées et
d’autres types d’outils (Fig. 5)17. Au sein de l’horizon correspondant à l’Aurigna-
cien (5a), exploré en 2006, ont été repérés des grattoirs carénés typiques, des lames
appointées retouchées, des lames non retouchées et deux perles de Dentalium18.
17 B. Mihailović, «The Gravettian Site Šalitrena Pećina near Mionica (western Serbia)», in A. Darlas, D.
Mihailović (éds), The Palaeolithic of the Balkans, Session C33, XV UISPP Congresss, Lisbon – Portugal,
4th to 9th Septembre 2006, sous presse.
18 D. Mihailović, B. Mihailović, «Cultural regionalization in the Palaeolithic of the middle Danube
basin and western Balkans”, in F. Djindjian, J. K. Kozlowski, N. Bicho (éds), The Territory of Palaeolithic
Hunter-gatherers: Data, Metods and Results, Session C16, XV UISPP Congresss, Lisbon – Portugal, 4th to
9th Septembre 2006 (sous presse).
19 V. Gabori-Czank, La station du Paléolithique moyen d’Érd-Hongrie, Budapest, 1968 ; M.-H. Moncel,
« Tata (Hongrie), Un assemblage microlithique du début du Pléistocène supérieur en Europe Centrale »,
L’Anthropologie, 107 (2003), pp. 117–151.
20 J. F. Simek, F. H. Smith, “Chronological changes in stone tool assemblages from Krapina (Croatia)”,
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24 G. Bosinski, Die Mittelpaläolithischen Funde im Westlichen Mitteleuropa, Cologne – Graz, 1967 ; A. Ringer,
« Le complexe techno-typologique du Bábonyien-Szélétien en Hongrie du Nord », in D. Cluquet (éd.), Les
industries à outils bifaciaux du Paléolithique moyen d’Europe occidentale [ERAUL 98], Liège, 2001, pp. 213-220.
25 V. Gabori-Csank, Le Jankovichien – Une civilisation paléolithique en Hongrie [ERAUL 53], Liège, 1993.
26 B. Drobniewicz, B. Ginter, B. Kazior, J. K. KozŁowski, “Transitional” industry from layer VI,
trench TD-II”, in B. Ginter et al. (éd) Temnata Cave: Excavations in Karlukovo Karst Area – Bulgaria,
Vol. 2, Part 1, Cracovie, 2000, pp. 243-316.
27 T. Higham, C. Bronk ramsey, I. Karavanić, F. H. Smith, E. Trinkaus, “Revised direct radiocarbon
dating of the Vindija G1 Upper Paleolithic Neandertals”, Proceedings of the National Academy of Science,
103(3), (2006), pp. 553-557.
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Quel était le rôle des Balkans centraux dans tous ces changements? Les sites
situés dans les régions montagneuses des Balkans centraux (Smolućka Pećina,
Mališina Stijena) sont antérieurs à 38 000 ans BP28. Bien que les datations de ces
deux sites n’attestent que leur âge minimal, il est plausible que le Paléolithique
moyen dans cette partie des Balkans soit présent même après 40 000 ans BP.
Si cette hypothèse se voit confirmée, cela laisserait supposer que le dévelop-
pement du Paléolithique supérieur s’accompagnait du retrait des populations
du Paléolithique moyen dans les régions montagneuses des Balkans centraux
et occidentaux. Par ailleurs, il faut également prendre en considération la possi-
bilité de l’existence d’une ligne de démarcation géographique entre les deux
populations, analogue à celle de l’Èbre dans la péninsule ibérique.
La réponse à la question concernant les transformations mises en place
au Paléolithique supérieur initial se trouverait peut-être dans le schéma de
répartition des sites aurignaciens dans les Balkans. En fait, après la découverte
de l’Aurignacien à Šalitrena Pećina, qui a comblé le vide entre les sites du nord
de la Bulgarie et ceux du nord de la Bosnie, il est devenu évident que presque
tous les sites étudiés sont situés sur les frontières septentrionales de la péninsule
balkanique, à proximité des vallées de la Save et du Danube. Par contre, dans les
régions montagneuses des Balkans, éloignées de ces deux grands fleuves, de la
Croatie à l’Ouest à la Bulgarie à l’Est, l’Aurignacien est absent. Dans ces régions,
sur tous les sites ont été attestés soit des horizons du Paléolithique moyen
(Smolućka Pećina, Mališina Stijena, Hadži Prodanova Pećina), soit des horizons
épigravettiens (Mališina Stijena, Medena Stijena, Trebački Krš, Hadži Prodanova
Pećina, Jelašnica – Pećina 1). Il reste à vérifier si cela peut nous conduire à parler
d’un corridor danubien29 et, si oui, à s’interroger sur les raisons pour lesquelles
les porteurs de la culture aurignacienne évitaient de s’installer à l’intérieur de la
péninsule balkanique.
Les corridors de la Save et du Danube et les frontières septentrionales
des Balkans deviennent encore plus évidents si l’on prend en considération la
répartition des sites gravettiens, au moins ceux qui sont plus ou moins reliés
au Gravettien d’Europe centrale. Il y a peu de temps le seul site gravettien
connu à l’ouest des Balkans était celui de Kadar situé sur la rive de la Save30.
Chronologiquement ce site correspond beaucoup plus à l’Épigravettien qu’au
Gravettien et présente de nombreux parallèles avec les sites d’Europe centrale.
Les recherches dans les grottes de Temnata et de Kozarnika, datées d’une période
plus ancienne, ont montré quelques liens avec les régions d’Europe centrale, mais
aussi certaines particularités locales que l’on peut également suivre à l’Épigra-
vettien31. Cependant, les artefacts livrés par la couche 4 de Šalitrena Pećina ont
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Gravettien en Bulgarie du Nord: Niveau IVb de la grotte Kozarnika”, in T. Tsonev, E. Montagnari Kokelj
(éds), The Humanized Mineral World: Towards Social and Symbolic Evaluation of Prehistoric Technologies
in South Eastern Europe [ERAUL 103], Liège-Sofia, 2003, pp. 33-39 ; J. K. Kozlowski, “Gravettian/
Epigravettian sequences in the Balkans: environment, technologies, hunting strategies and raw material
procurement”, in G. N. Bailey, E. Adam, E. Panagopoulou, C. Perlès, K. Zachos (éds), The Palaeolithic
Archaeology of Greece and Adjacent Areas: Proceedings of the ICOPAG Conference, Ioannina, September
1994 [British School at Athens Studies 3], Londres, 1999, pp. 319-329.
32 J. K. Kozlowski, art. cit.
33 G. N. Baily, P. Carter, C. Gamble, H. Higgs, “Epirus Revisited: seasonality and inter-site variation in
the Upper Palaeolithic of north-west Greece”, in G. N. BAILEY (éd.), Hunter-gatherer Economy in Prehistory
- A European perspective, Cambridge, 1983, pp. 64-78 ; P. T. Miracle, Broad-spectrum adaptations re-
examined: Hunter-gatherer responses to Late Glacial environmental changes in the eastern Adriatic, The
University of Michigan, Unpublished Ph.D. dissertation, Ann Arbor – Michigan, 1995.
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Conclusion
Cette brève présentation nous permet de constater que parmi les résultats
de recherches récentes certains sont attendus, d’autres inattendus. On s’atten-
dait à l’apparition du Moustérien typique dans les Balkans centraux. En effet, la
technique Levallois a été identifiée dans les industries du Paléolithique moyen
des régions voisines (au nord de la Bosnie, en Bulgarie et même sur la côte
adriatique et son arrière-pays immédiat). Il en va de même pour l’Aurignacien
documenté à Šalitrena Pećina. L’Aurignacien typique a été attesté dans les sites
situés au nord de la Bosnie et en Bulgarie, alors que celui de type Krems appa-
raît en Pannonie méridionale (Crvenka-At)37. L’apparition de l’Épigravettien
34 D. Mihailović, “Social and Cultural Integration in the Late Upper Palaeolithic of the Western Balkans”,
in A. Bietti, R. Whallon (éd.), Late Palaeolithic Environments and Cultural Relations around the Adriatic,
Session C17, XV UISPP Congresss, Lisbon – Portugal, 4th to 9th Septembre 2006 (sous presse).
35 D. Mihailović, “The Upper Paleolithic and Mesolithic Stone Industries of Montenegro”, in G. N.
Bailey et al., op. cit., pp. 343-356 ; D. Mihailović, Gornji paleolit i mezolit Crne Gore (Le Paléolithique
supérieur et le Mésolithique du Monténégro), Université de Belgrade, Thèse de doctorat dactylographiée,
Belgrade, 1998.
36 I. Radovanović, The Iron Gates Mesolithic, Ann Arbor, Michigan, 1996 ; V. Boroneant, “The
Mesolithic habitation complexes in the Balkans and Danube Basin”, Living Past, 1 (1999) URL : http://www.
cimec.ro/livingpast/mesolithic.htm.
37 A. Montet-White et al., op. cit. ; J. K. Kozlowski, M. Otte, « La formation de 1’Aurignacien en
Europe », L’Anthropologie, 104 (2000), pp. 3-15 ; D. Mihailović, Orinjasijenska kremena industrija sa
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lokaliteta Crvenka-At u blizini Vršca (L’industrie aurignacienne de silex provenant du site Crvenka-At près
de la ville de Vršac), Belgrade, 1992.
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