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L’AUDIT BANCAIRE
Sous la direction:
Conclusion générale
Bibliographie :
Ouvrages :
BERRADA Mohammed Azzedine, Rapport de l’institut de la méditerranée pour la FEMIS,
chapitre 3 « la nécessaire évolution du système financier », Juillet 2004
BECOUR Jean-Charles et Henri BOUQUIN « Audit opérationnel, efficacité, efficience ou
sécurité » Edition ECONOMIA 1996.
L’IFACI (institut Français de l’Audit et du contrôle interne) «Normes professionnelles de
l’audit interne» Juin 2004, MPA (modalité pratique d’application) 1000 – MPA 1300.
RENARD Jacques « Théorie et pratique de l’audit interne », éditions d’organisations 2002.
ROUACH Michel et NAULLEAU Gérard : «le contrôle de gestion bancaire et financier»,
édition Banque, 1998.
Thèse et mémoires:
ASSNI Abderrahim, « Le concept d’audit risque dans les banques de dépôt » mémoire
d’obtention du diplôme du cycle supérieur de gestion, ISCAE de Casablanca, Février, 1993.
BOUFFERAS Naima, «Communication et audit au sein des PME Marocaines »Thèse de
doctorat Es sciences économiques, UFR : stratégie économique et économie de l’entreprise,
F.S.J.E.S – Agdal – 2001-2002.
Revues spécialisées :
LAURETOU Denis « une opportunité et un défi pour l’audit interne » revue banque, n°666,
février 2005.
Loi, Arrêté et circulaires :
loi bancaire du 6 juillet 1993.
Arrêté du ministre de l’Economie, des Finances, et de la Privatisation et du Tourisme du 6
octobre 2000.
Circulaire n°3/G/2001 relative au coefficient minimum de division des risques.
Circulaire n°4/G/2001 relative au coefficient minimum de solvabilité des Etablissements de
crédit.
Webographie :
Normes pour la pratique professionnelle de l’audit interne in :
www.ifaci.com/audit/pdf/normespdf
Plan bibliographié
Introduction :
Partie 1 : Pourquoi un audit bancaire ?
Chapitre 1 : Le secteur bancaire :
Section 1: L’importance du secteur bancaire au niveau du système financier :
Article premier de la loi bancaire du 6 juillet 1993
1) Rôle de la banque dans le financement de l’économie ;
Berrada Mohammed Azzedine, Rapport de l’institut de la méditerranée pour la FEMIS,
chapitre 3 « la nécessaire évolution du système financier », Juillet 2004, pages : 97-99, 101-
102.
2) Les réformes bancaires et leurs contributions à l’économie ;
Berrada Mohammed Azzedine, Rapport de l’institut de la méditerranée pour la FEMIS,
chapitre 3 « la nécessaire évolution du système financier », Juillet 2004, pages : 104-105, 121-
122.
Article 45 de la loi bancaire du 6 juillet 1993
Article 45 de la loi bancaire du 6 juillet 1993
Circulaire n°4/G/2001 relative au coefficient minimum de solvabilité des EDC
Circulaire n°3/G/2001 relative au coefficient minimum de division des risques
Arrêté du ministre de l’Economie, des Finances, et de la Privatisation et du Tourisme du 6
octobre 2000
Section 2: Les risques bancaires :
1) Les risques financiers :
Michel Rouach et Gérard Naulleau « le contrôle de gestion bancaire et financier », édition
banque, 1998. Page : 310.
a) Le risque de taux d’intérêt ;
b) Le risque de change ;
c) Le risque de liquidité ;
d) Le risque sur titre à revenu variable.
1) L’audit interne:
L’audit interne a été défini comme une appréciation systématique et objective par les
auditeurs internes des diverses activités et contrôles d’une institution ayant pour but de
déterminer si les informations financières et les données d’exploitation sont exactes et fiables,
les risques d’exploitation de l’institution sont identifiés et réduits au minimum,les
réglementations externes ainsi que les politiques et procédures internes sont respectées, si des
critères d’exploitation satisfaisants sont remplis, les ressources sont utilisées de manière
efficace et économique, et si les objectifs de l’institution sont effectivement atteints. Ces
contrôles ont tous pour objectif d’aider les membres de l’institution à remplir efficacement
leurs fonctions.
Les auditeurs internes font leur rapport directement aux membres du conseil d’administration.
L’audit interne peut permettre une réduction significative du coût d’un audit externe. «
L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ces opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il est de cette organisations à atteindre ses objectifs en évaluant, par un approche systématique
et méthodique, ces processus de management de risque, le contrôle et de gouvernement
d’entreprise et en faisant des propositions pour renforcer ses efficacités »
Son rôle-clé est de permettre d’améliorer la sécurité et l’efficacité des systèmes d’information
des établissements de crédit.
Pour un établissement financier, la qualité de la prestation fournie à la clientèle constitue une
priorité. L’objectif est de constituer un référentiel qui puisse répondre aux besoins des
dirigeants des établissements financiers.
Les dispositions de Bâle II donne à l’audit une occasion de renforcer son rôle. Partant d’une
approche initiale purement comptable, l’univers de l’audit interne embrasse désormais
l’ensemble des composants et des processus de l’organisation où ils exercent, le rôle de l’audit
interne s’est élargi, transformer et renforcer. De plus, une reconnaissance progressive de son
autorité et de sa responsabilité s’est imposée. Les établissements de crédit évoluent
aujourd’hui dans un environnement des risques aux contours sans cesse élargis. Dans le même
temps, l’exigence de maîtrise de ses risques non seulement par les autorités de contrôle, mais
aussi par les actionnaires, la clientèle, les employés, voire par le corps social, est de plus en
plus forte.
Dans chaque établissement, il existe donc un besoin manifeste pour qu’une autorité
compétente et incontestée délivre une assurance sur le degré de maîtrise des opérations et de
risques afférents et, finalement, sur la capacité de l’établissement à atteindre ses objectifs et à
satisfaire à ces obligations réglementaires. Le rôle incombe à la fonction d’audit interne et le
dispositif révisé du comité de Bâle, lui donne, à cette occasion, la possibilité d’étendre son
champ d’action et ses responsabilités tout en renforçant son autorité. L’audit interne doit
intégrer dans son plan d’activités un examen au moins annuel des processus de gestion des
risques et, en particulier, le système de mesure de ses risques.
Le comité de Bâle n’a pas spécifiquement isolé le rôle de l’audit interne dans une partie
dédiée du dispositif. Au contraire, les attentes face à l’audit interne se diffusent explicitement
ou implicitement à travers plusieurs dispositions dans chacune des deux piliers:
• Le premier pilier est l’exigence minimale de fonds propres:
Pour ce qui est du risque crédit, il a deux approches: La première approche est une approche
standardisée qui se caractérise par un réexamen du système de mesure du risque lié à la prise
en compte des sûretés.
La deuxième approche est une approche de notation interne qui se caractérise par une
évaluation des paramètres de notation, un réexamen annuel du système de notation et de son
fonctionnement, une révision régulière de toutes les phases clés du programme d’acquisition
de créances à recouvrer et un réexamen du système de validation du dispositif de titrisation.
Ensuite, on a les risques opérationnels qui se divisent en trois approches: la première est une
approche d’indicateurs de base qui est sans objet ;la deuxième est une approche scandalisée
qui se caractérise par un service d’audit adapté et bien sûr la dernière approche est une
approche de mesures complexes qui se caractérisent par un examen périodique des processus
de gestion et des systèmes de mesure du risque opérationnel portant sur les activités des unités
et sur la fonction indépendante de gestion du risque opérationnel.
2) L’audit externe:
L’audit externe peut être défini comme un moyen de contrôle guidé par l’évaluation des
sécurités internes de l’organisation permettant de répondre à l’obligation de reddition des
comptes par la communication à toutes les parties prenantes de l’audité d’une opinion
indépendante et compétente sur son activité et/ou sur ses déclarations prenant la forme d’une
comparaison à des critères préétablis et pouvant faire l’objet de recommandations.
C’est le processus qui consiste à réunir et à évaluer de manière objective et systématique les
preuves relatives aux déclarations visant les faits et événements économiques, de manière à
garantir la correspondance entre ces déclarations et les critères admis, et à communiquer le
résultat de ces investigations aux utilisateurs intéressés.
On peut résumé la définition de l’audit externe dans une simple équation:
L’audit externe est une fonction indépendante de l’entreprise dans la mission est de certifier
l’exactitude des comptes, résultats et états financiers, et plus précisément, certifier la
régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes et états financiers.
L’objet de l’audit externe est seulement constitué par les déclarations de l’organisation
auditée. Or, même si les informations constituent la plupart du temps le sujet de l’audit, il
n’est pas exclu que les événements à l’origine de ces informations ne le soient pas eux-
mêmes.
Pour la démarche de l’audit externe, premièrement, l’auditeur externe procède par la collecte
des informations de base ensuite, il procède à l’évaluation du système de comptabilité interne
et/ou les contrôles administratifs, après cela, il se trouve confronté à deux résultats. Le
premier s’il trouve ces informations adéquates, il va les utiliser pour préparer le rapport pour
après le publier .Mais s’il trouve ces informations non adéquates, il va recommander des
améliorations ensuite il va utiliser le système de mesure ad hoc pour aboutir enfin a
l’établissement du rapport ensuite le publier.
Donc là, on peut schématiser toute cette démarche comme suit:
• Quant aux bénéficiaires de l’audit: l’auditeur interne travaille pour le bénéfice des
responsables de la banque par contre l’auditeur externe certifie les comptes à l’intention de
tous ceux qui ont besoin c’est-à-dire les autorités de tutelle, les clients, les entreprises, etc…
• Pour l’objectif de l’audit, l’objectif de l’audit interne est d’apprécier la bonne maîtrise des
activités de la banque et de recommander les actions pour l’améliorer mais par contre l’audit
externe est de certifier la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes, résultats et états
financiers.
• Dans le champ d’application de l’audit, eu égard à ses objectifs, le champ d’application de
l’audit externe englobe tous ceux qui concourent à la détermination des résultats et
l’élaboration des états financiers, mais dans toutes les fonctions de la banque. L’auditeur
externe qui limiterait ses observations et investigations au secteur comptable ferait oeuvre
incomplète. Le champ d’application de l’audit interne est beaucoup plus vaste puisqu’elle
inclut non seulement toutes les fonctions de la banque mais également dans toutes ses
dimensions.
• Quant à la prévention de la fraude, l’audit externe est intéressé par toute fraude, dès l’instant
qu’elle a, ou est susceptible d’avoir, une incidence sur les résultats. En revanche, une fraude
touchant, par exemple, à la confidentialité des dossiers du personnel, concerne l’audit interne,
mais non audit externe.
• Pour l’indépendance, il va de soi que cette indépendance n’est pas de même nature.
L’indépendance de l’auditeur externe est celle du titulaire d’une profession libérale qui est
juridique et statutaire.
• Enfin, en ce qui concerne la périodicité des audits, les auditeurs externes réalisent en général
leur mission de façon intermittente et à des moments privilégiés pour la certification des
comptes par exemple fin de trimestre, fin d’année. En dehors de cette période, ils ne sont pas
présents, sauf le cas de certains grands groupes bancaires dans l’importance des affaires exige
la présence permanente d’une équipe tout au long de l’année, laquelle équipe grossie
considérablement en période d’arrêt des comptes. Par contre, l’auditeur interne travaille en
permanence dans sa banque sur des missions planifiées en fonction du risque. Il occupe avec
la même intensité quelle que soit la période. Mais par contre on observe que l’auditeur externe
est en relation avec les mêmes interlocuteurs dans les mêmes services, alors que l’auditeur
interne change sans cesse d’interlocuteurs. Du point de vue relationnel, c’est donc l’audit
externe qui est permanent et l’audit interne périodique.
Le tableau suivant va nous permettre de récapituler les divergences entre les deux types
d’audit:
Audit interne Audit externe
Mandat la direction générale Du conseil d’administration
Statut Personnel de la banque (salarié) Prestataire de services (honoraires)
Mission lié aux préoccupations de la direction générale: déclenchement sur décision. toutes
les formes d’audit et tous les sujets Liés à la certification des comptes: mise en oeuvre
annuelle. Audit de régularité uniquement dans le domaine comptable
Méthode Part des objectifs (efficacité) ou de procédure (régularité) pour expliquer les
résultats Par des résultats (bilan, charges.) Pour remonter au compte puis aux procédures
Conclusion Constatation approfondie dès qu’existe un potentiel de dysfonctionnements, pour
identifier les causes et définir les actions qu’il y a lieu de mener Constatations succinctes:
examen des circuits clés et des montants supérieurs à un seuil de signification pour dresser des
constats de carence et informer (sans résoudre)
a) Les complémentarités:
Cette complémentarité se manifeste par le fait que l’auditeur externe est conduit à apprécier
différemment les qualités de régularité, de sincérité et l’image des comptes qui lui sont
présentés. Il peut même être amené à se prévaloir de certains travaux de l’audit interne ou
pour asseoir son jugement ou étayer sa démonstration, et c’est la même chose pour l’auditeur
interne qui doit prendre en considération les travaux de l’audit externe pour asseoir son
jugement.
La complémentarité peut se manifester à travers l’échange de rapport entre les auditeurs
externes et ceux internes, et ceci tout en respectant le principe de confidentialité des deux
fonctions. Par ailleurs, ils peuvent établir en commun des plannings d’intervention, des
réunions et des travaux périodiques. Il convient aussi de mentionner ici que les auditeurs
internes et externes utilisent des outils identiques.
L’audit interne est un complément de l’audit externe puisque là où existe une fonction d’audit
interne, l’auditeur externe est tout naturellement conduit à apprécier différemment les qualités
de régularité, sincérité et image fidèle des comptes qui lui sont présentés. Il peut même être
amené à se prévaloir de certains travaux de l’audit interne pour asseoir son jugement.
A contrario, l’audit externe est un complément de l’audit interne, un élément d’appréciation
sur la maîtrise des affaires: là où un professionnel de talent exerce son activité, la maîtrise des
affaires s’en trouve renforcer. L’auditeur prend donc en compte cet aspect des choses et peut
être amené-lui aussi- à se prévaloir de certains travaux de l’audit externe pour asseoir son
jugement ou étayer sa démonstration.
On perçoit bien à quel point il va être nécessaire que les deux parties collaborent en bonne
intelligence. Et c’est de fait ce qui se pratique dans les banques de plus en plus nombreuses où
l’on s’organise pour additionner les talents et les compétences.
Cette collaboration est affirmée dans les normes 2050:
• coordination des travaux dans la responsabilité incombe au directeur de l’audit interne, et
dans cet esprit, éviter toute duplication des tâches ;
• possibilité laissée aux directeurs de l’audit interne d’effectuer des travaux pour les auditeurs
externes à condition de respecter les normes de l’Institut International Auditors ;
• en contrepartie de ce qui procède: possibilité pour le directeur de l’audit interne, de porter
une appréciation sur les travaux des auditeurs externes ;
• accès réciproque aux programmes et dossiers de travail ;
• compréhension mutuelle des techniques, des méthodes et de la terminologie. Et cet aspect ne
doit pas être omis dans la formation des auditeurs internes
• transmission des rapports d’audit externe aux auditeurs internes et réciproquement, bien
évidemment sous couvert de la confidentialité attachée aux deux fonctions.
• réunion de travail périodique une fois ou deux par an où chacun rend comptes de ses
investigations, de ses conclusions et où l’on est en mesure de comparer les appréciations
portées par les deux parties. C’est souvent l’occasion de découvrir des convergences qui
confortent les conclusions des uns et des autres.
Audit externe et audit interne de la comptabilité:
Dans son examen du secteur strictement comptable, auditeurs externes, pour apprécier
régularité, sincérité et image fidèle des comptes examine plus particulièrement l’exhaustivité
des enregistrements, la réalité des chiffres, l’évolution correcte des opérations, la période
d’enregistrement, la correction de la présentation en regard des obligations légales. Donc pour
réaliser les objectifs, les auditeurs externes analysent les dispositifs de contrôle interne mis en
place pour assurer la régularité des comptes et résultats.
L’auditeur interne examine dans son examen de la fonction comptable dans quelle mesure les
règles de fonctionnement édictées par la banque sont respectées, par exemple, le partage des
tâches, procédures de travail, etc., et dans quelle mesure l’ensemble des dispositifs d’audit
interne gouvernant le fonctionnement de la comptabilité permet aux responsables de maîtriser
leurs activités.
& Agrave; ce titre, il doit se pencher aussi bien sur la formation professionnelle des
comptables que sur l’organisation du travail. L’ensemble de ces observations permet de porter
un jugement sur la bonne maîtrise des opérations comptables et donc de recommander ce qu’il
convient de faire pour l’améliorer.
Audit interne et audit externe de la fonction « trading »:
Dans son examen, l’audit externe va s’assurer que ces opérations complexes ont bien été
enregistrées avec l’irrégularité et sincérité, c’est-à-dire, les enregistrements des opérations au
moment où est intervenu le changement de propriété, exhaustivité des opérations enregistrées
dans la période, valorisation des devises au cours adéquat, calcule des provisions pour
dépréciations, appréciation des quantités et respect des règles d’enregistrement comptable.
Pour ce qui est de l’audit interne, il se préoccupe également de cette fonction essentielle qui
figure à son plan d’audit, mais avec une toute autre optique. L’auditeur interne regarde en
particulier si toutes ces dispositions ont bien été prises pour un contrôle périodique de la
régularité et de la sincérité des comptes.
Donc on déduit que l’auditeur externe dispose d’informations et de connaissances sur
l’environnement et sur d’autres banques de même nature et de même activité. Il peut en
utiliser des référentiels susceptibles d’enrichir ses analyses.
L’auditeur interne qui, par nature, et moins informés sur l’environnement extérieur, a par
contre une connaissance inégalée du fonctionnement interne de la banque, sa culture, son
organisation, ses méthodes et ses habitudes.
b) Les rapprochements:
Les rapprochements entre l’audit interne et l’audit externe se situent au niveau de prestations
externes, ensuite par la co-traitance et la sous-traitance et enfin l’externalisation.
La banque exerce dans un environnement en perpétuel changement. Sa survie est conditionnée par
la capacité des responsables banquiers à s’adapter à ces évolutions. Le développement et la
complexité croissante des opérations bancaires ont saturé en général les services chargés du
contrôle. Certes dans cet environnement, [...]
L’audit bancaire
Introduction générale
[...] il devient vital d’audité la banque. Vu la complexité et la largesse du thème audit bancaire, on a
essayé de délimiter notre sujet à l’audit interne bancaire.
L’audit bancaire constitue une étape importante pour toutes les banques qui cherche une meilleure
optimisation de sa gestion globale. Il s’agit là d’une analyse des coûts en amont et la recherche des
résultats en aval tout en permettant de :
*** générer une analyse quasi complète des moyens employés par la banque ;
C’est le rôle, donc, des responsables de se doter des moyens permettant d’en détecter les écarts et
les erreurs et d’en apprécier les projections dans l’avenir. Si dans les pays développés l’utilisation des
techniques d’audit interne bancaire a pu réaliser des progrès appréciables, pour le cas des pays en
voie de développement est beaucoup plus loin et nécessite encore plus d’efforts à déployer dans le
domaine.
D’origine ancienne, l’audit bancaire a connu ces dernières années une évolution remarquable. Elle
ne s’est pas limitée aux objectifs assignés à l’audit mais, elle a touchait également à son domaine
d’application et à ses objets.
Ainsi, l’audit bancaire se place comme un outil stratégique du management des organisations
qu’elles soient petites ou grandes, publiques ou privées. C’est un concept composite et complexe. Il
est entouré de beaucoup de confusion, parce qu’on entend souvent par l’audit le contrôle financier,
alors que celui-ci peut s’étendre à plusieurs domaines et spécialités plus larges que ceux du contrôle
financier tel que l’audit de fonctionnement, l’audit stratégique, l’audit organisationnel, etc…
Actuellement il s’est construit autour de l’audit bancaire une image de modernité et d’efficacité qui
provient de quatre facteurs essentiels : la richesse, le dynamisme du concept, le caractère
pluridisciplinaire de ses approches, de la rigueur de sa méthode et enfin le caractère critique de son
analyse.
Étymologiquement, l’audit provient du verbe latin au dire qui signifie écouter. La science de
l’audit qui est le produit de toute une évolution économique et sociale n’a pas cessé depuis le début
du siècle en passant par la deuxième guerre mondiale et surtout depuis les années 80 de connaître
un renversement considérable dans l’objet et les perspectives de ces interventions. On peut définir
aujourd’hui l’audit bancaire par toute évolution indépendante des diverses opérations et du contrôle
interne de la banque pour déterminer si des politiques et des procédures sont suivies et maîtriser, si
les ressources sont utilisées de façon efficace et économique, et si les objectifs de l’organisation sont
atteints.
Plus précisément, l’audit bancaire consiste à autoriser l’examen d’information par une tierce
personne, autres que celle qui les prépare et les utilise, avec l’intention d’établir leur véracité, et de
faire un rapport sur le résultat de cet examen avec le désir d’augmenter l’utilité de l’information pour
l’utilisateur.
La problématique à laquelle nous tenterons de répondre tout au long de ce travail peut être
formulée comme suit : « quel audit interne pour les banques » ? C’est-à-dire à quel niveau les
responsables des banques sont-ils conscients de la nécessité d’opter pour une pratique de l’audit ?
Cette prise de conscience se manifeste-t-elle concrètement par la mise en place de moyens
permettant d’avoir une meilleure rentabilité ? Quelles sont les contraintes et les perspectives
d’application de l’audit au sein des banques ? Répondre à ces questions revient à s’interroger sur
l’audit et sa contribution au développement de la banque.
L’idée centrale consiste à démontrer que la pratique de l’audit s’impose aujourd’hui plus que jamais
comme une nécessité impérieuse. Notre objectif consistera, donc, à clarifier les modalités et les
spécificités de l’audit bancaire et à montrer l’efficacité et l’utilité de sa mise en œuvre.
Dans ce cas, notre plan va s’articuler autour de deux parties : la première partie est intitulée «
pourquoi un audit bancaire ? ». Cette partie s’articule en deux chapitres, le premier porte sur le
secteur bancaire et le second s’interroge sur la nécessité d’un audit bancaire. Quant à la deuxième
partie : elle s’intitule « quelle pratique de l’audit interne bancaire ? » elle s’articule en deux chapitres,
le premier définira les normes de l’audit interne bancaires et le second traitera les types de l’audit
interne.
faire-savoir »
L’audit interne bancaire est une activité indépendante, objective et impartiale, exercée dans une
organisation (Banque), par des personnes formées, le plus souvent au sein de la banque. Ce dernier,
a pour objectif de réaliser de la valeur ajoutée en lui apportant assurance sur son fonctionnement et
conseil pour l’améliorer.
Le métier de l’auditeur consiste à suivre les normes professionnelles afin de gérer l’activité bancaire,
cette activité se résume dans les opérations bancaires et les risques encourus. Pour cela, on
analysera dans un premier chapitre les normes de l’audit interne et dans un deuxième chapitre on
approchera la notion [...]
L’audit bancaire
[...] de l’audit interne et dans un deuxième chapitre on approchera la notion de l’audit risque et
l’audit opérationnel.
Les normes de l’audit interne bancaire se composent des normes de qualification et des normes de
fonctionnement. Les normes de qualification énoncent les caractéristiques que doivent présenter les
organisations et les personnes accomplissant des activités d’audit interne.
Les normes de fonctionnement décrivent la nature des activités d’audit interne et définissent des
critères de qualité permettant d’évaluer les services fournis.
Les missions, les pouvoirs et les responsabilités de l’audit interne doivent être définis dans une
charte (un document officiel qui définit la mission, les pouvoirs et les responsabilités de l’activité
exercée). Cette charte permet de déterminer le rôle de l’audit interne dans la banque et de fournir à
la direction générale de la banque et au conseil d’administration une base d’évaluation de ses
activités.
En outre, l’auditeur interne doit périodiquement évaluer si la mission, les pouvoirs et les
responsabilités sont définis dans la charte car elle représente une référence pour atteindre les
objectifs tracés.
2) L’indépendance et objectivité :
Les auditeurs internes sont tenus par deux principes essentiels, l’indépendance dans l’organisation
et l’objectivité individuelle. En d’autres termes, il faut respecter le principe suivant : « l’audit interne
doit être indépendant et les auditeurs internes doivent effectuer leur travail avec objectivité »
b) L’objectivité individuelle :
L’objectivité individuelle est une attitude d’esprit dont doit faire preuve chaque auditeur. En ce sens,
les auditeurs doivent réaliser leurs missions en étant en confiance dans l’élaboration des résultats de
leurs travaux et de ne pas se sentir incapable de porter des jugements professionnels objectifs.
A cet effet, les affectations au sein de l’équipe des auditeurs internes doivent être effectuées en
tenant compte de tout conflit d’intérêt afin de ne pas influencer l’indépendance de la fonction
d’audit interne bancaire.
Les auditeurs internes doivent signaler aux responsables de l’audit interne toutes les situations dans
lesquelles l’existence d’un conflit d’intérêt ou d’un parti qui peut influencer leur indépendance ou
leur objectivité.
Ainsi, « les auditeurs internes doivent s’abstenir d’auditer des opérations particulières dont ils ont
été auparavant responsables » .
Par contre, « les auditeurs internes peuvent être amenés à réaliser des missions de conseil liées à
des opérations dont ils ont été auparavant responsables » .
Mais, « si l’indépendance ou l’objectivité des auditeurs internes sont susceptibles d’être compromis
lors des missions de conseil qui leur sont proposées, ils doivent en informer la direction générale
avant de les accepter » .
a) Les compétences :
Tout auditeur interne doit posséder certaines connaissances, un savoir-faire et des compétences
précises dans des domaines différents à titre d’exemple, avoir la compétence en matière
d’application des normes, des procédures et des techniques de l’audit interne bancaire.
Ainsi, il est nécessaire de posséder une connaissance des principes de base en comptabilité,
économie, droit, commerce, fiscalité, finance, méthodes quantitatives et technologies de
l’information. Ces connaissances générales vont permettre de reconnaître l’existence de problème.
Les auditeurs internes doivent avoir le sens des relations humaines et savoir communiquer
oralement et par écrit de manière à pouvoir exposer clairement les objectifs, les appréciations, les
conclusions et les recommandations.
Les auditeurs internes doivent posséder des connaissances suffisantes pour identifier les indices
d’une fraude, mais ils ne sont pas censés posséder l’expertise d’une personne dont son rôle est la
détection des fraudes.
L’auditeur interne doit assurer à son travail un soin et un savoir-faire en tenant compte de la
prudence et de la compétence. Ainsi, il doit améliorer sa connaissance, son savoir-faire et d’autres
compétences par des formations continues.
Le premier consiste à aider l’auditeur interne à apporter une valeur ajoutée aux opérations de la
banque. Le second permet d’améliorer les opérations, et de garantir sa conformité avec les normes.
L’objet de cette évaluation est d’apprécier la quantité des travaux d’audit interne et d’émettre des
recommandations.
On distingue deux types d’évaluation ; En premier lieu, l’évaluation interne qui se base sur des
contrôles continus du fonctionnement de l’audit interne. En deuxième lieu, l’évaluation externe qui
se base par contre sur la compétence et le savoir-faire d’une organisation extérieure indépendante.
L’auditeur interne doit communiquer au conseil d’administration les résultats des évaluations
externes.
Les auditeurs internes doivent veiller à ce que leurs rapports d’activités soient conformes aux
normes.
d) L’indication de non-conformité :
L’audit interne doit être exercé en respectant les normes. Les auditeurs internes doivent informés la
direction générale et le conseil dans le cas où il y a non-conformité que se soit sur réserve d’une
incidence concernant le champ d’intervention ou sur le fonctionnement de l’audit interne.
a) La planification :
La planification de l’audit interne doit refléter la stratégie adoptée par la banque en matière de
risques. D’ailleurs, toute organisation est confrontée à un certain nombre d’incertitudes et de risques
qui peuvent l’affecter de façon négative ou positive.
Cependant, les risques peuvent être gérés de façons différentes, ils peuvent être acceptés, évités,
transformés ou maîtrisés.
b) La communication et Approbation :
En outre, « le responsable de l’audit interne doit veiller à ce que les ressources affectées à l’activité
bancaire soient adéquates, suffisantes et mises en œuvre de manière efficace pour réaliser le
programme approuvé » .
Le responsable de l’audit interne doit mettre en place des règles et procédures donnant un cadre à
l’activité de l’audit interne bancaire.
e) La coordination :
Le responsable de l’audit interne doit partager les informations et coordonner les activités avec les
autres auditeurs internes et externes de manière à assurer une couverture adéquate des travaux et à
éviter dans la mesure du possible les doubles emplois.
2) La nature du travail :
La nature des travaux de l’audit interne se définit par une approche systématique et méthodique
d’évaluation et d’amélioration de l’efficacité des processus de management des risques, de contrôle
et de gouvernement de la banque.
Les auditeurs internes doivent examiner et évaluer les processus de management des risques mis en
œuvre par le management, vérifier qu’ils sont suffisants et efficaces, puis émettre des rapports et des
recommencements en but d’amélioration des systèmes de management des risques et de contrôle.
b) Le contrôle :
D’une part, l’auditeur interne doit disposer d’un contrôle approprié permettant l’évaluation de son
efficacité et encourageant son amélioration. D’autre part, l’auditeur interne doit se baser dans son
évaluation sur les aspects suivants :
• La protection du patrimoine ;
c) Le gouvernement d’entreprise :
Afin de déterminer si le processus répond aux objectifs, le processus doit respecter les consignes
suivantes :
• Garantir une gestion efficace des performances de l’organisation, assortie d’une obligation de
rendre compte ;
• Bien communiquer aux services concernés au sein de l’organisation les informations relatives aux
risques et aux contrôles ;
3) La planification de la mission :
• Les risques significatifs liés à l’activité, ses objectifs, les ressources mise en œuvre et ses tâches
opérationnelles, ainsi que les moyens par lesquels l’impact potentiel du risque est maintenu à un
niveau acceptable ;
• Les opportunités d’améliorer de manière significative les systèmes de management des risques et
de contrôle de l’activité » .
Les objectifs de la mission d’audit interne et son champ d’intervention doivent être définis dans le
processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise bancaire.
Les auditeurs internes doivent déterminer les ressources nécessaires à la réalisation de la mission.
D’ailleurs, la composition de l’équipe doit se baser sur l’évaluation de la nature et de la complexité de
chaque mission, ainsi que des contraintes des ressources et de temps disponibles.
Le responsable d’audit interne doit procéder à l’établissement d’un programme de travail qui
permet l’atteinte des objectifs de la mission.
Au sein de ce programme, l’auditeur interne doit définir les différentes procédures à appliquer,
analyser et évaluer pour obtenir l’information nécessaire lors de l’exécution de sa mission.
4) L’accomplissement de la mission :
Les auditeurs internes doivent identifier les informations nécessaires, fiables et utiles pour atteindre
les objectifs de la mission.
b) L’analyse et évaluation :
Les auditeurs internes doivent se baser dans leur jugement et leurs résultats sur des analyses et des
évaluations adéquates à la nature et spécificité de la mission.
Les auditeurs internes doivent documenter les informations pour dégager les conclusions et les
résultats qui serviront à l’exécution de la mission. De plus, le responsable de l’audit interne doit
mettre en place des procédures de protection et de conservation des dossiers de la mission de
conseil.
d) La supervision de la mission :
Les missions doivent être supervisé afin de dégager si les objectifs sont atteints ou non.
a) La qualité de la communication :
La communication doit être objective et juste, non biaisée et résulte d’une évaluation équitable et
non influencer par les faits et les recommandations.
Ainsi, les conclusions et les recommandations doivent être développées et exprimées de façon
claire, logique et facile.
Lors de non-conformité d’une mission, il faut que la communication des résultats indique, en
premier lieu, les normes qui n’ont pas été entièrement respectées. En deuxième lieu, les raisons de la
non-conformité. Et enfin, l’incidence de la non-conformité sur la mission.
Le responsable de l’audit interne doit transmettre les résultats aux personnes concernées, et aussi
s’assurer que ces résultats recevront l’attention nécessaire.