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Juin 2003
Introduction
The Nature Conservancy est arrivé à Chiapas en 1986. À ce moment, TNC cherchait à
étendre son programme international à l’Amérique latine. Il souhaitait lancer son projet
Parques en Peligro (PeP – Parcs en Péril) avec l’aide de l’Agence américaine pour le
développement international (USAID). À cette époque, le processus de sélection des
futurs sites du Programme PeP venait juste de commencer. TNC finançait le travail de
l’Institut d’Histoire Naturelle (qui deviendra par la suite l’Institut d’Histoire Naturelle et
d’Écologie, IHNE) afin de lui permettre de mettre au point son « Diagnostic préliminaire
de la situation actuelle des aires naturelles protégées dans l’Etat de Chiapas ». Ce
document a influencé dans une large mesure la sélection des zones qui feront par la
suite partie des PeP.
Dans les années 80, la plupart des aires naturelles établies étaient de simples « parcs
naturels sur papier » car, bien qu’ils soient légalement reconnus, ils ne bénéficiaient
d’aucune aide financière. Pas de personnel, pas d’équipement, pas d’infrastructure ni de
programmes d’entretien… et, dans bien des cas, les décrets, qui les créaient étaient
incomplets. L’objectif du Programme PeP était donc de créer les conditions minimales
propices à la gestion de ces sites.
A Chiapas, les partenaires de TNC depuis 1990 sont l’IHNE et les sites des Réserves de
la biosphère El Triunfo, ouvert la même année; de La Encrucijada et de El Ocote, qui se
sont ajoutés en 1991. En dernier lieu, la réserve de la biosphère La Sepultura s’est ajoutée
à la liste comme annexe à El Triunfo en 1998. L’IHNE, qui est l’organe officiel du
gouvernement de l’Etat de Chiapas, a été chargé de veiller à l’établissement de la
majorité des aires naturelles protégées (ANP – sigle espagnol) au sein de ce groupe.
L’IHNE est impliqué dans la gestion de ces régions ANP depuis lors. En 1994, le
Gouvernement fédéral, par le biais de l’Institut national d’écologie, a assumé la gestion
de El Triunfo grâce à un accord de collaboration passé avec l’IHNE. Plus tard, à la fin de
l’année 1996, il fera de même avec les trois autres réserves. En 2000, est créée la
CONANP ou Commission nationale des régions protégées, qui dépend elle- aussi du
Gouvernement fédéral. Aujourd’hui, la CONANP est responsable de la gestion de ces
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Nous remercions Adrián Méndez Barrera et Sonia Náñez Jiménez (biologistes à la Réserve de
la biosphère de El Ocote) et José Alberto Zúñiga (Réserve de la biosphère Montes Azules).
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aires naturelles protégées, tant que l’accord de collaboration avec l’IHNE reste en
vigueur.
L’IHNE a administré ces quatre réserves dans le cadre du Département des aires
naturelles (DAN) avant qu’elles ne tombent sous la coupe de l’INE (puis de la
CONANP). Le personnel de ce Département a eu accès à de nombreuses «opportunités»
d’aide technique, de formation, d’échanges d’expérience, d’apprentissage et de mise en
oeuvre d’outils méthodologiques du Programme PeP comme, par exemple, l’Analyse des
menaces (AA) et le Tableau de bord pour l’aider dans son travail sur ces sites. Le
Tableau de bord a été utilisé pour la première fois en 1995 lorsque l’INE a été chargé de
l’administration des quatre réserves. A ce moment, la majorité du personnel du DAN a
rejoint les rangs de l’INE et a travaillé à temps complet dans certaines de ces zones.
De la sorte, l’expérience de gestion des aires naturelles protégées (ANP) obtenue dans le
cadre de l’IHNE a été transférée à l’INE, et s’étendra par la suite dans des zones qui
n’étaient pas des sites du Programme PeP. Les deux études de cas suivantes sont de bons
exemples de ce transfert d’expérience.
La première étude de cas porte sur la Réserve de la biosphère Selva El Ocote dans
laquelle un tableau de bord « avancé » a été conçu pour évaluer les progrès du
Programme de gestion mis en place. La seconde étude de cas a été réalisée dans la
Réserve de la biosphère Montes Azules où le Tableau de bord du programme PeP a servi
de modèle pour concevoir un autre modèle permettant de mesurer les progrès obtenus en
matière de développement communautaire.
Ces deux études de cas présentent des informations récoltées lors d’entrevues. Dans le
cas de la Réserve de El Ocote, ces entrevues ont été réalisées par les biologistes Adrián
Méndez Barrera et Sonia Náñez Jiménez; à la Réserve de Montes Azules, c’est José
Alberto Zúñiga qui s’est occupé de ces entrevues. Il en a été de même des programmes
d’entretien dans chacun des sites de l’étude.
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Etude de cas portant sur l’adaptation du tableau de bord
(évaluation du programme de gestion) de la Réserve de la
biosphère Selva El Ocote
En juin 2000, elle a été reclassée comme « Réserve de la biosphère Selva El Ocote » et en
novembre de la même année, sa surface passait à 101.288 hectares à la suite de l’adoption
d’un décret fédéral. Aujourd’hui, la réserve est administrée par la Commission des aires
naturelles protégées (CONANP) du Secrétariat de l’environnement et des ressources
naturelles (SEMARNAT) qui dispose d’un Conseil technique dont le rôle est de favoriser
la participation et la consultation de tous en faveur de la protection de cette zone
protégée.
La réserve compte 10 des 19 types de végétations que l’on trouve dans l’Etat du Chiapas
(Breedlove, 1981), notamment la forêt tropicale. Elle abrite 646 espèces de vertébrés
terrestres (45% des vertébrés du Chiapas et 23% du pays). Il convient également de
souligner la fonction dans cette zone du captage des eaux de pluie et leur distribution par
le biais de rivières souterraines. D’autre part, les aquifères quartziques au niveau mondial
sont considérés comme les réserves du troisième millénaire. Le Canyon de la rivière La
Venta de El Ocote contient plus de 600 millions de mètres cubes d’eau.
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économiques à la réserve : la Communauté économique européenne (CEE), le Fonds
mondial pour la nature (World Wildlife Fund -WWF), Klamath National Forest (KNF-
USFS) et Industrias BIMBO.
Les principales composantes ou lignes stratégiques du PA ont été conçues lors d’un
atelier de travail en septembre 1997 organisé avec l’assistance de la SEMARNAP et du
Centre d’éducation et de formation pour le développement durable. Six composantes ou
rubriques ont été retenues : a) Protection et restauration écologique ; b) Utilisation
économique et développement durable ; c) Recherche scientifique et surveillance ; d)
Education, vulgarisation et formation ; e) Administration et finance et f) Evaluation.
Chacune de ces composantes a un objectif spécifique afin de répondre à un problème
donné de manière stratégique, en tenant compte des spécificités de la zone où elle est
mise en oeuvre et du moment de la mise en oeuvre ; elle est accompagnée d’actions
portant sur une période de cinq ans.
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• Indicateurs d’administration et finances
4.- Tous les projets doivent être mis en oeuvre de façon systématique. Les actions
prises ont fait le consensus de tous les secteurs et tous y participent de manière organisée.
Toutes les menaces sont prises en considération et sont à des niveaux différents.
2.- Des plans d’action sont en préparation pour l’aménagement forestier, les
patrouilles, la lutte contre les incendies de manière isolée avec peu ou aucune
participation. Les menaces au site sont abordées de façon isolée et de manière trop
simple. Toutefois, la plus grande partie du site ne fait l’objet d’aucune attention.
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d’administration de la vie sylvestre (de son sigle espagnol, UMAS), le piégeage du
carbone, etc… qui garantissent le développement économique et la protection de toutes
les ressources à long terme. En général, les activités agricoles sont basées sur des
techniques durables, ce qui permet de freiner l’avancée de la frontière agricole. Les
travaux de développement tiennent compte des aspects écologiques et des mesures de
réduction de l’impact sont prises : les établissements humains n’ont aucun impact
significatif sur l’environnement. Tous les projets sont réalisés avec la participation locale
et exigent une bonne coordination inter-institutionnelle tant au moment de la planification
que de l’exécution grâce à un Programme intégral de développement durable. Une agence
de politique environnementale commune a été mise en place.
4.- Les accords en matière de règlement sont pris au consensus entre les autorités et
une grande partie des communautés locales pour utiliser les ressources en tenant compte
de critères de durabilité et de zonage. Le règlement est d’ores et déjà en phase
d’exécution. Des propositions de gestion de la vie sylvestre (UMAS), du carbone, etc…
ont été faites. La majorité des communautés ont des projets agricoles qui utilisent des
techniques durables et qui reçoivent davantage d’aide pour leur mise en oeuvre ;
l’avancée de la frontière agricole est freinée dans 80% de la réserve. Les travaux de
développement tienent compte de considérations écologiques ; certains prévoient des
mesures d’atténuation de l’impact sur l’environnement. Il y a une participation locale à
divers niveaux ; une grande partie des travaux sont coordonnés dans le cadre de plans
adoptés au consensus. Les bases pour la mise en oeuvre de politiques écologiques
communes sont établies.
3.- Certaines communautés ont signé des accords de réglementation de l’usage des
ressources. Néanmoins elles ne disposent pas encore de critères de durabilité et de zonage
bien établis. Des propositions de projets qui présentent une alternative économique pour
la réserve et ses habitants sont présentées. La moitié des communautés locales a pour le
moins des projets pilotes en matière de technologies durables. Des ressources d’origine et
de type divers sont disponibles à cette fin et l’avancée des frontières agricole a été freinée
dans 50 % de la réserve. Les projets de développement contiennent certaines mesures
écologiques observées par certains, ce qui permet de mettre en oeuvre des mesures
d’atténuation de l’impact. Il y a des projets qui bénéficient d’une bonne participation
locale et d’une bonne coordination institutionnelle. Des stratégies sont définies afin de
mettre au point une politique écologique commune.
1.- L’accès aux réserves naturelles est libre, ce qui s’accompagne d’une détérioration
de leur environnement et a mené à un début de réglementation. Il n’existe aucune
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alternative économique pour les populations locales ; la frontière agricole progresse ; les
projets de développement et les établissements humains ont un impact négatif sur les
écosystèmes ; et il n’y a aucune planification pour assurer une certaine participation ou
coordination. Les politiques en place divergent et ont un impact négatif sur l’aire
naturelle protégée.
2.- Certains travaux de recherche isolés ont été publiés qui sont d’une certaine utilité
pour l’administration de la réserve. Les spécialistes disposent d’un accès limité à cette
information. On ressent le besoin d’un Plan de surveillance.
1.- Il existe plusieurs travaux de recherche isolés qui ne répondent pas aux besoins
d’administration de la réserve ; l’accès à l’information est insuffisant. Il n’y a aucune
forme de surveillance.
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Indicateurs d’éducation, de vulgarisation et de formation.
5.- La majorité de la population a une attitude favorable quant à la réserve, évidente
par les aides multiples et les alliances en faveur de la conservation et du développement
durable. Les valeurs en matière de conservation et les résultats du travail réalisé dans le
domaine de la conservation et du développement sont diffusés de manière systématique à
tous les niveaux. Tout le personnel de la réserve participe à un programme systématique
qui comprend un élément de formation pour les différents acteurs intéressés à la
conservation de l’aire naturelle à protéger.
4.- Un programme bien établi d’éducation écologique est en place. Il comprend des
indicateurs qui favorisent un changement d’attitudes favorables et reçoit le soutien des
personnes sensibilisées au problème. Les valeurs en matière de conservation et les
résultats du travail réalisé dans ce domaine sont diffusés. Le personnel de la réserve et
certains acteurs intéressés participent dans des programmes de formation.
3.- Des activités d’éducation écologique sont en place qui permettent de faire mieux
connaître la zone. En général, la diffusion est limitée. Peu de membres du personnel de la
réserve suivent ou ont suivi des cours de formation.
1.- La population locale est indifférente voire négative en ce qui concerne la réserve.
Il n’existe aucun programme d’éducation, de diffusion ou de formation.
4.- La part des ressources publiques dans la zone est plus élevée ; les sources sont
davantage diversifiées entre sources privées nationales et internationales qui, mises en
commun, permettent de couvrir une bonne partie des besoins de financement. Toutes les
activités se fondent sur un plan de financement à long terme. Une stratégie pour arriver à
l’autosuffisance opérationnelle est en train d’être élaborée. L’administration est bien
développée et aspire à gérer les ressources humaines, financières et matérielles de
manière de plus en plus souple, transparente et systématique.
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3.- L’apport de ressources publiques et de financement privé permet de répondre aux
besoins fondamentaux de la zone en matière d’administration. Le plan financier est
terminé ; il prévoit des sources et des mécanismes récurrents. Il n’y a aucune stratégie
pour atteindre l’autosuffisance opérationnelle. La mise en place d’une administration est
en phase initiale.
2.- Il existe plusieurs ressources privées dans la zone qui ont un plan financier en
cours d’élaboration. L’administration est naissante.
1.- Le plan financier est terminé ; il prévoit des sources et des mécanismes récurrents.
Il n’a pas encore été utilisé sur le terrain. Il est certain que les actions de suivi,
d’évaluation et de surveillance ont elles aussi besoin de ressources financières pour
pouvoir être mises en oeuvre.
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Etude de cas relative : Préparation d’un Tableau de bord de
développement communautaire dans la Réserve de la biosphère
Montes Azules, Chiapas, Mexique
En 1994 est créé le bureau opérationnel de la réserve qui dispose d’une infrastructure de
base lui permettant de fonctionner (personnel, équipement et ressources financières)
grâce au soutien du Global Environmental Facilities (GEF). Un Conseil technique est
crée en 1997. Il comprend des représentants des institutions et des communautés de la
réserve. Finalement, en l’an 2000, le Programme d’administration de la Réserve de la
biosphère Montes Azules est publié.
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Évolution du tableau de bord
L’Institut d’Histoire Naturelle (IHN) et The Nature Conservancy (TNC) sont les deux
organisations qui ont lancé ce processus de conservation des aires naturelles protégées de
Chiapas ; à cette fin, elles ont établi des bases solides de planification et d’administration
de ces zones. Plusieurs personnes qui auparavant travaillaient à l’IHN rejoignent les
rangs du personnel de la Réserve de la biosphère Montes Azules (REBIMA) en 1994.
Ceci est fort important car ils amènent avec eux dans un site qui ne faisait pas partie du
programme toutes les connaissances et expériences acquises lors de la formation
professionnelle qu’ils ont reçues dans diverses aires naturelles, y compris celles du
Programme Parcs en Péril (PeP).
Le Tableau de bord a été conçu au terme de 3 ateliers de travail auxquels ont participé
différents groupes.
– Ateliers communautaires pour évaluer la sensibilisation des communautés en
matière de ressources naturelles et pour déterminer comment les conserver.
– Des ateliers internes avec une équipe de travail qui a défini les indicateurs, les
critères et les zones de travail.
– Des ateliers inter-institutionnels pour définir les mécanismes de collaboration
entre les diverses entités et voir comment atteindre les objectifs de conservation
du site.
Le Tableau de bord a été adapté pour définir les activités à entreprendre et évaluer l’état
d’avancement des actions de Développement communautaire de la Réserve de la
biosphère Montes Azules. Il comprend 6 indicateurs :
Ce Tableau de bord est conçu de façon similaire à celle de El Ocote ou de PeP. Chaque
indicateur est divisé en cinq rubriques, de 1 à 5 – 5 étant le niveau le plus avancé et 1 le
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niveau de moindre progrès. Nous présentons ci-dessous le Tableau de bord de
développement communautaire :
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Indicateur 6.- Bénéfice économique
5= Les projets de développement communautaire ont été commercialisés et leur rapport bénéfice-coût
est positif.
4= Les projets ont été commercialisés mais le rapport bénéfice-coût n’a pas été évalué.
3= La phase de post-récolte ou postproduction et commercialisation a été évaluée et est positive.
2= Aucune évaluation de post-récolte ou postproduction et commercialisation n’a été réalisée.
1= Il n’y a aucun bénéfice économique.
Application du tableau de bord
Ce Tableau de bord a été utilisé pendant 3 ans (1996,1997 et 1998) dans les ejidos de
Nueva Palestina, Nueva Villaflores et Nueva Argentina, dans le cadre de la REBIMA.
Les informations obtenues lors de l’utilisation de ce Tableau de bord ont été inscrites
dans une matrice (tableau de mesure par ejido) et présentées sous la forme d’un
graphique qui montre, de manière simple et quelque peu schématique, l’état actuel et les
progrès par communauté et par indicateur. Ces mesures permettent de concentrer nos
efforts sur les indicateurs les plus bas et de continuer à soutenir ceux qui ont obtenu les
meilleurs résultats.
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Carte d'evaluation de Nueva Argentina
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Leçons apprises
La composante sociale du Tableau de bord du Programme PeP est particulièrement
faible. Vu l’importance de la composante sociale dans la majorité des aires naturelles
protégées du Chiapas et du Mexique en général, avec ou sans communautés indigènes,
l’inclusion d’indicateurs sociaux est essentielle si l’on veut améliorer la gestion des aires
naturelles protégées et surtout identifier et préparer une stratégie de travail avec les
populations.
Conclusions
Il est évident que les deux tableaux indicateurs sont importants. Ce ne sont pas des
adaptations mais des nouvelles conceptions qui tiennent compte des nouvelles nécessités
des deux réserves. À El Ocote, il s’agit de mesurer les progrès du Plan de gestion et à
Montes Azules de mesurer ceux réalisés dans le domaine du développement
communautaire.
Bien que le Tableau de bord de El Ocote n’ait pas encore été appliqué, il ne fait aucun
doute que le fait de pouvoir compter sur un tel tableau est en soi déjà un progrès. Il ne fait
aucun doute non plus que l’idéal est de pouvoir le mettre en oeuvre.
Montes Azules est encore plus remarquable vu qu’il constitue la partie la plus faible du
Tableau de bord du Programme PeP. C’est en somme une innovation très utile qui vaut
bien la peine d’être répliquée dans d’autres régions.
Bibliographie
SEMARNAT, CONANP. 2000. Programa de Manejo Reserva de la Biosfera Selva El
Ocote (Programme d’administration de la Réserve de la biosphère Selva El Ocote). 220
pages
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Le programme Parcs en Péril (PeP) a démarré en 1990 en tant qu’effort d’intervention pour
sauvegarder les écosystèmes naturels, communautés écologiques et espèces les plus menacés
de la région d’Amérique latine et des Caraïbes. Avec le financement de l’Agence des Etats-
Unis pour le développement international (USAID), administré par The Nature Conservancy
(TNC), PeP s’est efforcé, par le biais de 30 organisations partenaires non gouvernementales,
d’encourager une initiative collaboratrice avec les organismes publics et les intéressés pour
consolider les ressources techniques, humaines et financières nécessaires à la conservation
future de ces sites. Vers 2002, PeP avait amélioré la protection, la gestion, le financement et
le soutien local de 37 aires protégées réparties dans 15 pays et couvrant une superficie de 11,4
millions d’hectares.
Afin de prouver et d’illustrer les enseignements tirés et les recommandations sur les travaux
réalisés pour la consolidation des sites PeP de 1990 à 2002, dix études de cas ont été
élaborées par le personnel de TNC et ses partenaires. Le présent document présente l’une de
ces études de cas.
Cet document a été rendue possible grâce au soutien du Bureau LAC/RSD/, Bureau pour
l’Amérique Latine et les Caraïbes, l’Agence des Etats-Unis pour le Développement
International, suivant les termes d’Accord No. EDG-A-00-01-00023-00 pour le programme
Parks in Peril. Les opinions exprimées dans ce manuel sont celles des auteurs et ne reflètent
pas nécessairement la vision de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement
International.
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