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Introduction
Générale
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Analyse Financière comparative
Première partie :
« Le système bancaire au Maroc :
réglementation et maîtrise du risque »
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Introduction
Avant de procéder à mon analyse, la passage est obligatoire par une présentation de
la BMCE, de son secteur d’activité, ainsi que les différentes règles comptables
d’organisation et de publication des comptes à savoir la communication financière, la
comptabilité générale bancaire, la comptabilité analytique bancaire, et le contrôle de
gestion bancaire.
Section 1 : Secteur bancaire marocain
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plusieurs projets de lois ont été adoptés par le Parlement en tant que textes
accompagnant la Loi de finances 2004. Ces textes touchent aussi bien la sphère
bancaire et boursière, l’activité de micro- crédit ainsi que l’assurance à l’exportation.
En fait le secteur bancaire marocain connaîtra prochainement des mutations sur le
plan réglementaire. L’objectif étant de sécuriser davantage le système bancaire afin
de permettre aux banques nationales de s’aligner sur les standards internationaux en
matière de réglementation prudentielle.
Dans ce contexte un projet de loi bancaire sera soumis au parlement lors de session
du printemps. Sous réserve d’éventuels amendements avant sa promulgation, ce
nouveau texte serait caractérisé par les innovations suivantes :
³ Renforcement du rôle de Bank Al Maghrib en matière de contrôle et de suivi.
En effet la banque centrale sera investie de nouvelles prérogatives en matière
d’actionnariat et de prise de contrôle des établissements bancaires, de
délivrance dés agréments aux nouveaux établissements de crédits à la place de
la Direction du Trésor, de suivi des comptes et la supervision des règles
prudentielles dans la profession. Par ailleurs, elle dispose désormais d’un
droit de regard sur la distribution des dividendes et pilote les opérations de
sauvetage en cas de faillite ou de difficultés financières d’un établissement
financier.
³ Elargissement du champs d’application, et par conséquent des mesures
prudentielles, de la nouvelle loi à la Caisse Centrale de Garantie, à la Caisse de
Dépôt et de Gestion, à la Caisse d’épargne nationale aux associations de
micro- crédit de procéder à un travail d’adaptation en fonction de chaque type
de métier.
³ Elargissement du champs de contrôle bancaire aux holdings dénommés
« compagnies financières », lorsqu’elles détiennent des participations dans des
établissements bancaires.
³ Relogement des secrétariats des organes consultatifs (conseil national de la
monnaie et de l’épargne, Comité des établissements de crédit) au sein de Bank
Al Maghrib).
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pour bénéficier de leurs expériences et pour nous imprégner des meilleures pratiques
dans ces domaines.
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Dans le domaine de l’Environnement, il faut tout d’abord noter que notre Groupe est
le premier sur la rive sud de la Méditerranée à avoir signé la convention du
Programme des Nations Unies pour l’Environnement.
En effet, la responsabilité environnementale de l’entreprise du 21ème siècle exige de
cette dernière la maîtrise d’un management efficace du risque environnemental, l’un
des nouveaux paramètres de compétitivité.
Dans ce cadre, la Direction des Investissements et des Marchés d’Entreprises est
chargée d’intervenir dans le champ de cette opération, afin de :
³ Encourager le financement des projets ayant un caractère lié à la protection de
l’environnement.
³ Etablir de manière exhaustive des fiches indicatives relatant les incidences sur
l’environnement des projets d’investissements financés par notre établissement.
³ Participer activement à la recherche de financement spécifique, encouragent la
protection de l’environnement, tel, l’utilisation du fonds de dépollution (Fodep et
autres).
Ce positionnement environnemental s’est vu concrétisé également ces dernières
années par la participation du Groupe, sous forme de sponsoring, à des actions de
sensibilisation initiées par GREN, le Groupe pour la Défense Stratégique de
l’Environnement, telles : La conférence spectacle "Les Forêts : un Patrimoine en Péril"
à Rabat avec 6000 spectateurs, l’action "Plages Propres" organisée par AFAK et
GREN, la compagne de plantation d’arbres dans les établissements scolaires…
6- Bancassurance au Maroc
a. Principe et éléments de bien fondé de la bancassurance :
La bancassurance consiste en la distribution de produits bancaires et d'assurance par
un même réseau, en l'occurrence bancaire, en vue de la vente croisée de produits
financiers supplémentaires.
Quatre principales stratégies ont été menées de par le monde pour rapprocher la
banque de l'assurance, dont trois observables au Maroc. Il s'agit de:
la signature d'un accord de distribution entre la banque et la compagnie
d'assurance: la banque étant un intermédiaire en assurance. La majorité des banques
marocaines ont opté pour cette forme de partenariat avec les compagnies d'assurance
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provisions) précède la gestion de l'actif (les placements), alors que dans la banque
l'actif (les créances) et le passif (les dépôts) sont constitués plus ou moins
parallèlement et le cas échéant, le passif supplémentaire (le refinancement) sera
formé après l'octroi des crédits De ce fait, la complémentarité consiste à ce que
l'assureur puisse aider la banque à se refinancer, et surtout, le banquier à soutenir le
développement du chiffre d'affaires de l'assurance en diffusant les produits de celle-
ci; dans une phase de croissance économique générale où les institutions accroissent
leur chiffre d'affaires, les résultats de la banque vont s'améliorer immédiatement (les
frais liés à l'acquisition des nouveaux contrats sont essentiellement des frais fixes
confondus avec les frais de fonctionnement des agences, et puisque ces frais ne sont
pas individualisés, chaque nouvelle affaire contribue immédiatement à accroître le
résultat financier du poste concerné), alors que ceux de l'assurance vont se dégrader.
Plus tard la situation se renversera puisque le profit de la banque ira en diminuant
(avec la durée du prêt, le banquier constatera la défaillance d'un certain nombre de
clients, les crédits non remboursés vont affecter le résultat d'exploitation des années
ultérieures), alors que celui de l'assurance ira en s'améliorant (en assurance vie, au
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à Logique de facteurs
Pour l'avenir, la logique d'acteurs sera renforcée par d'autres éléments de bien fonder
qui peuvent être qualifiés de logique des facteurs.
ℵ La déréglementation: les engagements du Maroc pour libéraliser son économie,
qu'ils soient concrétisés (nouvelle loi bancaire avec sa prochaine révision) ou en cours
(le projet du nouveau code d'assurance qui a été adopté par le conseil de
gouvernement le 26 avril 2001), aviveront davantage la concurrence sur les marchés
et feront diminuer les coûts des transactions;
ℵ Les progrès technologiques: donneront naissance à de nouveaux instruments
financiers qui permettront aux banquiers et assureurs de revoir les positions de leurs
bilans ainsi que la capacité de dégrouper et de regrouper les risques financiers. Les e-
initiatives, sous forme entre autres de plates-formes commerciales, peuvent
remodeler les chaînes de création de valeur aussi bien des banques que des sociétés
d'assurance de manière à réduire les coûts et à améliorer l'efficacité.
b. La bancassurance au Maroc
Le marché marocain de l'assurance occupe la 46ème position au niveau mondial et la
2ème place en Afrique.
Il est constitué actuellement de 15 compagnies, après les différentes opérations de
concentration, dont 5 représentent 80% de l'encaissement total de primes.
Au cours de l'exercice 2000, le chiffre d'affaires du secteur des assurances a, pour la
première fois, dépassé la barre de 10 milliards de dirhams. La part de l'assurance-vie
dans ce chiffre d'affaires représente près de 30% contre 21% en 1995. En effet, le total
des primes émises par ce secteur a atteint 12.278,94 milliards de dirhams contre
9.557,40 milliards de dirhams un an plus tôt, en hausse de 7,55%, selon les chiffres
encore provisoires de la Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale
(Ministère des Finances).
La bancassurance, considérée comme technique "assurancielle", est une pratique qui
a vu le jour au Maroc, en fait, depuis plusieurs années. En effet, c'est vers la moitié
des années 70 (1973), avec la convention d'assistance de rapatriement de corps,
destinée initialement aux M.R.E. (Marocains Résidant à l'Etranger) que cette
technique est née. Elle s'est développée, par ailleurs, depuis une dizaine d'années,
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avec la vente des produits d'assurances par les banques à travers les contrats groupe
ouverts.
La bancassurance a pu trouver un terrain de développement au Maroc, notamment à
la suite des processus de concentration et de transformation en cours dans le secteur
financier marocain tout entier, comme en témoignent les fortes participations
stratégiques des compagnies d'assurances dans les capitaux des établissements
bancaires.
Aujourd'hui, les résultats réalisés par l'activité bancassurance au Maroc sont
éloquents. La distribution de 10% des produits d'assurances se fait via les banques
pour un chiffre d'affaires qui était de l'ordre de 1 milliard de dirhams en 1999. La
branche vie représente plus de 90% du chiffre d'affaires de l'activité bancassurance,
tandis que plus de 5% du chiffre d'affaires global de la branche vie du secteur des
assurances est issu de la bancassurance.
A fin juin 2001, 11 banques marocaines exercent une activité de bancassurance, avec
environ 1 545 points de vente et un effectif de 21 084 personnes, une force de vente
deux fois supérieure à celle des agents généraux et des courtiers d'assurance. Dans ce
contexte, plusieurs alliances et rapprochements ont vu le jour dans le but d'exploiter
les gisements de la bancassurance.
Un autre élément qui favorise le développement de la bancassurance dans notre pays
est la dimension fiscale. En effet, le rendement net après impôt de l'assurance vie au
Maroc est nettement supérieur à celui des autres produits financiers, alors que
précisément on a observé que le développement de la bancassurance, à travers le
monde, a été très étroitement lié à l'environnement de l'assurance vie.
Section 2 : Présentation de la Banque Marocaine du Commerce Extérieur
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Tunisie).
³ 1972 : BMCE première banque Marocaine à s’installer à l’étranger en ouvrant une
agence à Paris.
³ 1975 : Absorption de Banco Espagnol en Marruecos et des agences marocaine de
Bank of América.
³ 1989 : Ouverture de BMCE International à Madrid, d’abord sous forme d’un
³ 1995 :
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³ 1997 :
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2. Répartition du capital :
Actionnaires marocains
Total 100%
3. Organigramme
Extrait du rapport annuel 2002 de la BMCE Bank
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Pékin.
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changes, ainsi que sur les marchés monétaire et obligataires et pionnière sur le
segment des nouveaux produits financiers.
ℵ MRFIN : parmi les premières sociétés de gestion marocaine à être certifié selon
valeur active jouant un rôle essentiel dans l’animation du marché boursier national.
ℵ Première banque marocaine cotée à la bourse de Londres à travers son action
ℵ Solidité financière : D+
FITCH IBCA
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Décembre 2002 :
ℵ Support : 4T
CAPITAL INTELIGENCE
Décembre 2002
à Rating souverain & Devises étrangères :
ℵ Long Terme : BB
ℵ Court Terme : B
à Support : 3
à Perspectives : Stable
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financières (semestrielles et annuelles) ont été effectuées par les sociétés dans
les délais réglementaires et conformément aux normes définies par la
circulaire du CDVM n° 11-01 du 05 juillet relative à la publication et la
diffusion d’information financière par les personnes morales faisant appel
public à l’épargne.
2. un contrôle d’ordre qualitatif. Deux types d’analyses. le premier type porte
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aux comptes .Son but est d’identifier les risques auxquels sont exposées les
sociétés cotées pour les amener à communiquer sur les dits risques.
Cette analyse porte sur la cohérence et les changements comptables ; l’identification
des évolutions importantes nécessitant des explications de la part des émetteurs ;
l’analyse des réserves des commissaires aux comptes, leur clarté et leur pertinence.
le deuxième type d’analyse porte sur les rapports de gestion et les rapports annuels.
Elle consiste à vérifier la cohérence et le caractère suffisant de l’information.
3. Les avantages d’une bonne communication financière
Selon le CDVM les avantages d’une stratégie de communication sont : d’abord, le
souci de l’image de marque parce qu’une stratégie de communication financière sert
à construire une bonne image de l’entreprise. le conseil recommande d’ailleurs des
publications semestrielles et trimestrielles et une communication financière
structurée. En d’autre termes, une communication qui implique l’organisation
régulière de réunions avec les analyses financiers et la presse spécialisée après la
publication des résultats annuels et semestriels.
Pour y arriver les entreprises cotées peuvent se faire assister par les sociétés de
bourses. Le gendarme du marché a d’ailleurs cadré cette assistance dans la
préparation des conventions destinées au public. Ces documents qui sont dans un
premier temps obligatoires pour les valeurs cotées au troisième compartiment et
valables pour les sociétés du premier et deuxième compartiment désirant faciliter la
cotation de leurs titres.
A ce niveau – les attentes des investisseurs ainsi que des société de bourse sont
nombreuses : des précisions sur les facteurs de risque, renforcement de l’information
sur les prévisions, et surtout une plus grande régularité dans la diffusion des
informations postérieurement à l’introduction.
Le rôle de la communication financière est tout aussi important pour couper court
aux rumeurs, celles –ci ont peu d’impact sur le cours du titre dans le cas d’une
entreprise transparente à l’opposé d’une société opaque où toute rumeur peut se
révéler désastreuse.
De même que les investisseurs étrangers veulent une information crédible, détaillée,
récente, des comptes IAS mais aussi des informations stratégiques. Ils privilégient les
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sociétés qui ont une stratégie claire et bien définie. On reproche souvent le manque
de communication sur la croissance interne/externe, la politique d’investissement.
Ou encore sur un tout autre registre, le manque de réaction des dirigeants face aux
rumeurs du marché, ce qui laisse planer le doute et affecte le cours sur le marché.
L’absence de prévisions figure aussi parmi les reproches faire par les investisseurs
étrangers. Les objectifs de croissance ne sont pas souvent quantifiés, ce qui rend
difficile l’appréciation de la qualité du management.
4. Progrès ont été réalisé par les sociétés cotées
Les entreprises cotées en bourse respectent de plus en plus les obligations du CDVM
en matière d’informations financière. Le gendarme du marché souligne toutefois que
la qualité reste encore à améliorer. En gros, c’est ce qui ressort de la première série de
rencontres programmées avec la presse et qui ont porté sur « l’information financière
diffusée par les sociétés faisant appel public à l’épargne ».
Les performances réalisées en matière d’informations financière par les sociétés
faisant appel public à l’épargne ne sont pas le fruit hasard, mais le résultat d’une
approche en trois étapes savamment étudiées par le CDVM. Ainsi dans un premier
temps, le CDVM face au non respect des obligations par les entreprises s’est attelé à
harmoniser, expliciter et préciser les règles à suivre à travers des circulaires. Dans un
second temps, le gendarme du marché s’est lancé dans la sensibilisation des acteurs
concernés à travers des réunions sectorielles. Après avoir précisé les règles et
sensibilisé les sociétés, le CDVM est passé aux sanctions. Au début, deux catégories
de sanctions étaient mises en place par le CDVM pour les sociétés qui ne respectent
pas les obligations en matière d’informations financières : soit le dossier est transmis
à la justice, soit le CDVM décide de radier la société de la cote. Du fait que le recours
à la justice est une démarche longue et coûteuse, le CDVM avait opté pour les
radiations. Entre les deux sanctions extrêmes, le CDVM compte mettre en place de
nouvelles sanctions d’ordre pécuniaires pour les entreprises qui ne respectent les
règles et obligations en matières de publication d’informations financières.
Si la démarche adoptée par le CDVM a porté ses fruits, il n’en demeure par moins
que le système est encore perfectible de l’aveu même de l’équipe du CDVM. Celle-ci
site trois points qui nécessitent de plus de considération : les réserves des
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commissaires aux comptes qui sont jugés peu explicites, les erreurs de
comptabilisation et la clarté de l’information contenue dans les communiqués de
presse. En plus, ayant obtenu des résultats probants du point de vue quantitatif le
CDVM compte davantage mettre l’accent sur la qualité des contenus des publications
des entreprises faisant appel public à l’épargne. Dans cette optique, il vient d’ailleurs
de publier six nouvelles recommandations visant à améliorer la qualité de
l’information pour les prochaines publications. Il recommande aux sociétés de :
à Fournir des explications quant à l’évolution favorable ou défavorable des
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♦ PLAN DE COMPTES
4. Les opérations sont inscrites dans les comptes dont l'intitulé correspond à leur
nature.
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5. Toute compensation entre comptes est interdite sauf lorsqu'elle est explicitement
prévue par le PCEC.
6. Les comptes sont désignés dans le plan de comptes par un numéro et un intitulé
de compte.
Les chiffres caractérisent, de gauche à droite, des niveaux de généralité
décroissante, représentant des opérations de plus en plus détaillées.
La signification du nombre de caractères obéit aux règles suivantes :
• un chiffre : classe
♦ ATTRIBUTS
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Les attributs sont des spécifications complémentaires qui peuvent être qualifiées
d’extracomptables dans la mesure où ils ne sont pas inclus directement dans le plan
de comptes, mais viennent s’y intégrer soit par un système de matrices, soit par un
système d’extraction d’informations sur un compte ou un tiers (base tiers), soit par
une combinaison des deux systèmes.
L’attribut permet :
• d’une part d’analyser chaque type d’opération en fonction de ses
caractéristiques (durée initiale, durée résiduelle, monnaie, éligibilité d’une
créance au refinancement ...) et des caractéristiques de la contrepartie (statut de
résidence, statut économique de l’agent, liens avec le groupe ...),
Les établissements de crédit doivent être en mesure, par tout moyen à leur
convenance, de gérer les attributs réglementaires. Ils sont tenus de justifier, par un
inventaire, les différents montants figurant sur chacun des états produits (états
réglementaires, états de synthèse) et issus de la gestion des attributs.
♦ COMPTABILITE MATIERE
Les éléments détenus par l'établissement de crédit pour le compte de tiers, mais ne
figurant pas dans les comptes individuels annuels, doivent faire l'objet d'une
comptabilité ou d'un suivi matière retraçant les existants, les entrées et les sorties.
Les établissements de crédit « teneurs de comptes » sont tenus de se conformer
strictement aux règles de tenue des comptes des titulaires de valeurs mobilières ainsi
qu'au plan comptable fixé par le règlement général du Dépositaire Central.
Une distinction est faite entre les éléments détenus pour le compte des organismes de
placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) et pour celui des autres
catégories de clientèle ; parmi ces derniers, une répartition est effectuée, si elle est
significative, entre les éléments détenus à titre de simple dépositaire et ceux qui
garantissent, soit un crédit accordé, soit un engagement pris, à des fins spécifiques ou
en vertu d'une convention générale et permanente, en faveur du déposant.
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Les livres et documents comptables peuvent être tenus par tous moyens ou procédés
appropriés, conférant un caractère d'authenticité aux écritures, et compatible avec les
nécessités du contrôle de la comptabilité.
Les livres et autres supports de base de la comptabilité sont les suivants :
1. Un manuel décrivant les procédures et l'organisation comptable. Ce document est
conservé aussi longtemps qu'est exigée la présentation des documents comptables
auxquels il se rapporte.
2. Le livre- journal, tenu dans les conditions prescrites par la loi, dans lequel sont
enregistrées les opérations soit jour par jour, soit sous forme de récapitulations, au
moins mensuelles, des totaux de ces opérations, à condition de conserver, dans ce
cas, tous les documents permettant de les reconstituer jour par jour.
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Dans le cas où les données sont enregistrées dans des journaux et des grands-livres
auxiliaires, les totaux de ces supports sont périodiquement, et au moins une fois par
mois, respectivement centralisés dans le livre -journal et reportés dans le grand-livre.
♦ Procédures d’Enregistrement
1. Toute opération comptable des établissements de crédit est traduite par une
écriture affectant au moins deux comptes dont l'un est débité et l'autre est crédité
d'une somme identique selon les conventions suivantes :
Lorsqu'une opération est enregistrée, le total des sommes inscrites au débit des
comptes et le total des sommes inscrites au crédit des comptes doit être égaux.
2. Les écritures comptables sont enregistrées sur le journal dans un ordre
chronologique .Les enregistrements sont reproduits ou reportés sur le grand-livre.
Le total des mouvements du journal doit être égal au total des mouvements du
grand-livre.
5. Les écritures sont passées dans le journal, opération par opération et jour par jour.
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1. Les états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables
fondamentaux qui ont précisément pour but d'en assurer la pertinence, la fiabilité
et la comparabilité dans le temps et dans l'espace.
2. Les états de synthèse peuvent être établis avec une périodicité semestrielle,
trimestrielle ou mensuelle ; en tout état de cause, ils doivent être établis au moins
deux fois par exercice, par semestre.
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♦ PROCEDURES DE TRAITEMENT
1. Les procédures de traitement sont les modes et les moyens utilisés par les
établissements de crédit pour que les opérations nécessaires à la tenue des
comptes et à l'obtention des états prévus et requis soient effectuées dans les
meilleures conditions d'efficacité sans, pour autant, faire obstacle au respect par
les établissements de crédit de leurs obligations légales et réglementaires.
4. Chaque donnée entrée dans le système de traitement par transmission d'un autre
système de traitement doit être appuyée d'une pièce justificative probante.
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ii. Produits Net Bancaire. Ce solde tient compte de l’ensemble des produits et
charges des activités bancaires telles que définies par la loi bancaire. Les
commissions de prestations de services et les autres charges et produits bancaires
sont ajoutés au solde précédent.
iii. Résultat brut d’exploitation. Les autres charges et produits d’exploitation sont
ajoutés au solde précédent y compris les résultats sur les immobilisations
financières et non financières.
v. Résultat net de l’exercice. Il tient compte des charges et produits non courants
ainsi que des impôts sur les résultats. Les charges et produits non courants sont
ceux qui présentent un caractère exceptionnel, non récurrent et significatif tant en
valeur absolue qu’en valeur relative.
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Les établissements de crédit, dans l’élaboration de l’ETIC doivent tenir compte des
particularités de leurs activités. Ils doivent détailler les postes spécifiques du bilan ou
du compte de produits et charges, et donner toutes les informations d’importance
significative, même si celles-ci ne sont pas mentionnées ici. Cette disposition
s’applique, notamment, aux sociétés de financement et aux établissements spécialisés
qui doivent détailler leur activité principale.
Certaines informations mentionnées dans l’ETIC, notamment celles afférentes à
l’analyse des résultats, peuvent figurer dans le rapport de gestion prévu à l’article
142 de la loi sur les sociétés anonymes à défaut de figurer dans l’ETIC.
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Les établissements de crédit doivent donner dans l’ETIC toutes les informations
utiles à la compréhension du tableau des flux de trésorerie et toutes les informations
d’importance significative.
Les établissements de crédit sont tenus de publier leurs états de synthèse, sociaux et
consolidés, certifiés par leurs commissaires aux comptes, conformément aux
dispositions législatives et réglementaires et, notamment, à la loi 17-96 relative aux
sociétés anonymes et à la loi 1-93-147 relative à l’exercice des établissements de crédit
et de leur contrôle.
2.2 -Bilan et Hors bilan
Le bilan recense les emplois et les ressources de l’établissement suivant un ordre
approximatif de liquidité, ou d’exigibilité, décroissant.
Le hors bilan recense les engagements de financement, les engagements de garantie
et les engagements sur titres. Les engagements en devises et sur produits dérivés
sont recensés dans l’ETIC.
à Postes du bilan
ceux qui sont disponibles à tout moment, ou dans un délai maximum de 24 heures ou
un jour ouvrable.
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5. Titres de transaction et de placement. Les titres de transaction sont ceux qui ont été
acquis dans l’intention de les revendre dans un bref délai. Les titres de placement sont
ceux qui sont acquis dans une intention autre que de transaction ou d’investissement.
Les règles applicables à ces deux catégories de titres sont définies dans le chapitre
« Portefeuilles titres ».
6. Titres d’investissement. Ce poste comprend les titres de créances qui ont été acquis
avec l’intention de les conserver, en principe, jusqu’à l’échéance. Les règles applicables
à cette catégorie de titres sont définies dans le chapitre « Portefeuilles titres ».
8. Autres actifs. Ce poste comprend tous les actifs qui n’ont pu être recensés dans les
autres postes et, notamment, les comptes de régularisation et les débiteurs divers.
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12. Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux. Les comptes des
banques centrales, du Trésor public et du service des chèques postaux sont ceux
ouverts dans un pays où l'établissement est implanté et dont les dettes sont
exigibles à tout moment, ou dans un délai maximum de 24 heures ou un jour
ouvrable.
13. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés. Ensemble des dettes, y
compris les valeurs données en pension, envers des établissements de crédit, à
l'exception de celles matérialisées par un titre. Les dettes à vue sont celles qui sont
ouvrable.
14. Dépôts de la clientèle. Ce poste comprend l'ensemble des dépôts effectués par des
agents économiques autres que les établissements de crédit, y compris les valeurs
données en pension, à l'exception de ceux matérialisés par un titre.
15. Titres de créance émis. Dettes représentées par des titres cessibles émis par
l'établissement à l'exception des titres subordonnés.
16. Autres passifs. Ce poste comprend tous les passifs qui n’ont pu être recensés dans
les autres postes et, notamment, les comptes de régularisation et les créditeurs
divers.
17. Provisions pour risques et charges. Les provisions pour pertes et charges
permettent de constater l'existence de pertes ou de charges dont la réalisation est
probable mais l'évaluation incertaine ou qui ne font pas face à la dépréciation d’un
actif identifié.
18. Provisions réglementées. Les provisions réglementées sont celles qui sont prévues
par un texte législatif ou réglementaire qui rend leur constitution obligatoire ou
facultative.
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19. Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie. Les subventions
d'investissement sont des fonds non remboursables affectés par un tiers à des
financements particuliers. Les fonds publics affectés sont des fonds reçus d’un
organisme public, affectés au financement d'actifs spécifiques et non
remboursables ou remboursables éventuellement sous certaines conditions. Les
fonds de garantie sont destinés à garantir des crédits distribués par l’établissement
ou distribués par d’autres établissements.
21. Primes liées au capital et réserves. Les réserves sont la partie des bénéfices que les
actionnaires décident, en vertu d’une clause statutaire ou contractuelle, de ne pas
distribuer.
22. Capital souscrit. Ce poste comprend le capital et les éléments assimilés au capital.
23. Report à nouveau. Ce poste comprend les résultats que les actionnaires ont décidé
de ne pas affecter.
pour le compte d'un client (le donneur d'ordre), à assurer la charge d'une obligation
souscrite par ce dernier, s'il n'y satisfait pas lui-même.
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10. Intérêts et charges assimilées des titres de créance émis. Ce poste enregistre les
charges des titres de créance émis.
13. Charges de personnel. Ce poste enregistre les salaires, les appointements, les
indemnités et les gratifications du personnel, les rémunérations des gérants,
associés, administrateurs. Ce poste enregistre également les charges connexes aux
rémunérations : indemnités de préavis et de licenciement, primes de transport,
suppléments familiaux, abondements relatifs aux plans d'épargne d'entreprise et
indemnités non imposables, cotisations aux régimes de sécurité sociale, de retraite,
de prévoyance ou aux mutuelles, les versements aux comités d'entreprise et aux
oeuvres sociales.
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14. Impôts et taxes. Ce poste enregistre tous les impôts et taxes à l’exception de
l’impôt sur le résultat.
15. Charges externes. Ce poste recense toutes les charges externes de l’établissement :
loyers et charges locatives, frais d’entretien et réparation, primes d'assurance, frais
de transports, frais d’annonces et insertions publicitaires, cotisations versées aux
organes professionnels, etc.
21. Produits et charges non courants. Ces postes enregistrent les charges et produits
non courants qui présentent un caractère exceptionnel, non récurrent et significatif
tant en valeur absolue qu’en valeur relative.
22. Impôts sur les résultats. Ce poste enregistre la charge nette des impôts sur les
résultats de l’exercice.
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Analyse Financière comparative
i. Aspects généraux
Cette dérogation doit être mentionnée dans l’ETIC et être dûment motivée avec
indication de son influence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats
de l’établissement de crédit.
6. Les principes comptables fondamentaux retenus sont au nombre de sept.
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Analyse Financière comparative
• Le principe de prudence.
• Le principe de clarté.
3. Dans le cas où les conditions d'une cessation d'activité totale ou partielle sont
réunies, l'hypothèse de continuité d'exploitation doit être abandonnée au profit de
l'hypothèse de liquidation ou de cession.
ENCG AGADIR 62
Analyse Financière comparative
Dans ces circonstances, les modifications intervenues dans les méthodes et les
règles habituelles sont précisées et justifiées dans l’ETIC, avec indication de leur
influence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.
iv. Le principe du coût historique
2. Les produits sont comptabilisés au fur et à mesure qu'ils sont acquis et les charges
au fur et à mesure qu'elles sont engagées, sans tenir compte des dates de leur
encaissement ou de leur paiement.
4. Toute charge ou tout produit connu au cours d'un exercice mais se rattachant à un
exercice antérieur, doit être inscrit parmi les charges ou les produits de l'exercice
en cours.
Ce principe évite de transférer sur des exercices ultérieurs ces charges ou ces
minorations de produits, qui doivent grever le résultat de l'exercice en cours.
2. En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s'ils sont
certains et définitivement acquis à l’établissement de crédit ; en revanche, les
charges sont à prendre en compte dès lors qu'elles sont probables.
3. Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d'un exercice peuvent affecter les
résultats ; par exception, est considéré comme réalisé le bénéfice partiel sur une
opération non achevée à la date de clôture, répondant aux conditions fixées par le
PCEC.
La moins-value doit toujours être inscrite en charges, même si elle apparaît comme
temporaire à la date d'établissement des états de synthèse.
5. Tous les risques et charges nés au cours de l'exercice ou au cours d'un exercice
antérieur doivent être inscrits dans les charges de l'exercice même s'ils ne sont
connus qu'entre la date de clôture de l'exercice et la date d'établissement des états
de synthèse.
ENCG AGADIR 64
Analyse Financière comparative
à les éléments des états de synthèse doivent être inscrits dans les postes
3. Les méthodes utilisées doivent être clairement indiquées, notamment, dans les cas
où elles relèvent d'options autorisées par le PCEC ou quant où elles constituent
des dérogations à caractère exceptionnel.
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Analyse Financière comparative
³ Evaluation
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Analyse Financière comparative
5. Les éléments constitutifs de chacun des postes de l’actif et du passif doivent être
évalués séparément.
³ CORRECTIONS DE VALEUR
³ DÉROGATIONS
Des dérogations aux principes d’évaluation précédents sont admises dans des cas
exceptionnels; lorsqu’il est fait usage de ces dérogations, celles-ci doivent être
signalées dans l’ETIC et dûment motivées avec indication de leur influence sur le
patrimoine, la situation financière et les résultats.
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Analyse Financière comparative
³ FORMES DE LA VALEUR
à pour les éléments acquis à titre onéreux, par la somme des coûts
à pour les éléments acquis à titre gratuit, par la somme des coûts mesurés
2. La valeur actuelle d’un élément inscrit au bilan est une valeur d’estimation, à la
date considérée, en fonction du marché et de l’utilité économique pour
l’établissement de crédit.
3. La valeur comptable nette, inscrite au bilan, est égale à la valeur d’entrée après
correction le cas échéant, dans le respect du principe de prudence et par comparaison
avec la valeur actuelle.
Lors de l’entrée dans le patrimoine, les éléments sont portés en comptabilité selon les
règles générales d’évaluation suivantes :
a - Biens et titres
Les biens et titres sont inscrits en comptabilité :
à à leur coût d’acquisition pour les biens acquis à titre onéreux ;
à à leur valeur d’apport stipulée dans l’acte d’apport pour les biens apportés ;
à à leur valeur actuelle pour les biens acquis par voie d’échange, cette valeur étant
ENCG AGADIR 68
Analyse Financière comparative
déterminée par la valeur de celui des lots dont l’estimation sont la plus sûrs ;
à à leur coût calculé pour les biens acquis conjointement pour un montant global
déterminé :
• pour les biens produits de façon liée et indissociable, par la ventilation du coût
de production global selon la valeur attribuée à chacun d’eux, dès qu’ils
peuvent être individualisés.
³ CORRECTIONS DE VALEUR
Pour l’arrêté des comptes, la valeur comptable nette des éléments patrimoniaux est
déterminée conformément aux règles générales qui suivent :
1. La valeur d’entrée des éléments est intangible sauf exceptions prévues par le
PCEC,
ENCG AGADIR 69
Analyse Financière comparative
définitif ;
définitif.
6. Toutefois, en ce qui concerne les immobilisations, et pour autant que leur valeur
actuelle n’est jugée ni notablement ni durablement inférieure à leur valeur
d’entrée ou à leur valeur nette d’amortissements, celle-ci peut ne pas être corrigée.
Cette partie recense les informations qui doivent figurer dans le rapport de gestion
prévu par l’article 142 de la loi sur les sociétés anonymes, ou dans l’ETIC, au choix de
l’établissement.
5.1-Gestion des risques
Les établissements de crédit doivent décrire de manière claire et précise leur stratégie
dans la gestion et la maîtrise des différentes natures de risques. Cette description doit
couvrir, notamment, les domaines ci-dessous.
i. Contrôle interne
Les établissements de crédit décrivent l’organisation et les moyens du dispositif de
contrôle interne. Ils précisent notamment les points ci-dessous.
1. Les objectifs généraux assignés au contrôle interne et les moyens mis en place, en
précisant si ces objectifs et moyens sont formalisés par un document approuvé par
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Analyse Financière comparative
10. La périodicité de revue des dossiers de crédits, et des garanties, aux entreprises et
les périodicités particulières de revue des dossiers sensibles.
11. Le ratio de solvabilité est mentionné en précisant la part représentée par les fonds
propres de base ou tiers 1.
placement » ;
Les établissements de crédit précisent le dispositif mis en place pour gérer les risques
de marché incluant, notamment, pour ce qui est du risque de change, le respect des
dispositions contenues dans la circulaire relative au code déontologique des marchés
des changes. Les points ci-dessous sont en outre précisés :
1. La politique de l’établissement dans ce domaine en précisant les stratégies
d’intervention, les moyens humains et techniques mis en place.
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Analyse Financière comparative
2. Le système mis en place pour mesurer les risques et, notamment, le risque de
change, le risque de taux d’intérêt, le risque sur les titres de propriété, le risque sur
les produits dérivés, le risque de règlement-livraison et le risque de liquidité.
3. Le système de limites mis en place pour maîtriser les risques et, notamment, le
système de limites pour le risque de change, le risque de taux d’intérêt, le risque
sur les titres de propriété et le risque de règlement-livraison.
5. La description des outils qui, le cas échéant, ont été mis en place pour gérer le
risque de perte potentiel maximum, dans les conditions normales du marché, et
les scénarios de crise impliquant une variation anormale des conditions du
marché. Les différentes hypothèses retenues, dans ces différents scénarios, sont
mentionnées de même que les résultats obtenus dans ces conditions.
8. Lorsque l’établissement exerce plusieurs métiers tels que gestion pour compte
propre, gestion d’OPCVM, gestion de patrimoines de la clientèle, l’établissement
précise quelles sont les procédures et les règles déontologiques en vigueur
destinées à assurer la transparence et préserver les intérêts des tiers et les
procédures destinées à résoudre, le cas échéant, les conflits d’intérêts.
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2. Les outils mis en place pour mesurer le risque global de taux d’intérêt. Les
caractéristiques de ces outils et les hypothèses retenues sont mentionnées.
3. L’incidence sur les résultats de l’établissement d’une variation normale des taux
d’intérêt ainsi que les résultats d’un scénario de crise impliquant une variation
anormale des taux d’intérêt est mentionnée.
4. L’existence, le cas échéant, d’une unité spécialisée ayant pour objet de mesurer et
de gérer le risque global de taux d’intérêt.
de la piste d’audit ;
à le risque juridique ;
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2. Les créances restructurées : toute opération qui a pour effet de transformer une
créance à risque, ou en souffrance, en une autre créance, ou actif, et qui se traduit
pour l’établissement par une perte de substance. Peuvent, notamment, être
classées dans cette catégorie les opérations suivantes :
ENCG AGADIR 77
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échues, et les intérêts dus, en une nouvelle créance qui fait l’objet d’un
rééchelonnement avec un nouvel échéancier ;
paiement de sa dette ;
3. Les créances improductives sont celles dont le rendement est nul ou ne permet pas
de couvrir le coût de refinancement et de traitement. Peuvent, notamment, se
ranger dans cette catégorie :
à les crédits consolidés ou restructurés ayant donné lieu à une remise sur les
intérêts ;
saines sans qu’une durée suffisante ait permis d’acquérir l’assurance que
les nouveaux termes du crédit seront respectés et dont les intérêts, à ce titre,
sont réservés ;
est faible ;
taux d’intérêt.
ENCG AGADIR 78
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• le mode de comptabilisation des intérêts et autres produits perçus sur ces créances
et précisant s’ils sont enregistrés en produits ou en intérêts réservés ;
c. Ils donnent toute information pertinente sur les créances et les titres qui ne
gênèrent pas de produits, sur les provisions constituées sur ces encours, et
l’impact de ces actifs sur la rentabilité de l’établissement.
5. 3- Le Ratio Coocke
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Fonds Propres
Ratio Coocke =
Risques Pondérés
Le calcul des risques pondéré se fait à partir des engagements enregistrés au Bilan et
au hors bilan, en appliquant au différentes natures des engagements un coefficient de
pondération comportant quatre niveaux : 0%, 20%, 50% et 100%.
Le ratio s’applique aux banques exerçant un volume notable d’activités ayant un
caractère international .Il s’agit en fait principalement des établissements de crédit
disposant de filiales ou d’agences en dehors du pays et/ou dont les interventions en
devises vis-à-vis de non-résidents, sont supérieures, au Maroc, au tiers du total de
leur bilan consolidé.
Le ratio s’établit annuellement à partir des comptes consolidés au 30 juin et au 31
décembre de l’année civil.
Le rapport minimal à respecter entre fonds propres et risques pondérés est de 8%
depuis le 31/12/ 1992. A chaque échéance , les fonds propres de base doivent
représenter au minimum 50% du total des fonds propres exigés au titre des risques
de crédit, le complément que par des fonds propres complémentaires.
Par ailleurs la dette subordonnée à terme ne peut être incluse dans les fonds propres
que sous la limite de 50% du montant des fonds propres de base.
Au delà de l’aspect technique et réglementaire, le ratio Coocke induit d’importants
effets stratégiques sur la gestion stratégique des établissements de crédits, en
particulier sur leurs stratégie commerciale et financière :
à Incidences sur la stratégie commerciale : l’introduction du ratio Coocke
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ENCG AGADIR 81
Analyse Financière comparative
en mesure d’intervenir de manière préventive afin d’éviter que les fonds propres
d’une banque ne tombent en deçà de niveau prudents.
c. Le pilier 3
Est relatif à la discipline de marché, qui est perçue comme complémentaire à l’action
des autorités de contrôle. L’exercice de la discipline de marché suppose que les
établissements délivrent une information plus approfondie sur l’adéquation entre les
risques encourus et les fonds propres.
Section 5 - La comptabilité analytique bancaire
Introduction
Les principales missions associées à la mise en uvre de contrôle de gestion sont de
permettre une plus grande décentralisation des responsabilités ainsi qu’une plus
grande diffusion des impératifs de performance économique. Pour parvenir à cela, le
contrôle de gestion ne s’appuie pas seulement sur un ensemble de dispositifs
techniques de traitement et de diffusion d’informations économiques et financières, il
s’appuie également sur une décentralisation du pouvoir de décision concernant
l’agencement des ressources et la validation du niveau des objectifs a atteindre
localement. La dynamique ne sera réellement créée que si la gestion des ressources
humaines vient motiver les interlocuteurs dans le sens de la performance
économique.
1. Définition des centres de responsabilité
Un centre de responsabilité peut être défini comme une entité de gestion disposant :
• D’une délégation formelle d’autorité pour négocier des allocations des
ressources et des niveaux d’objectifs dans le cadre du plan
opérationnel du budget.
• D’un système de pilotage de sa gestion lui permettant de rendre
compte (reporting, tableau de bord) de l’utilisation de ces ressources et
de l’état de ses réalisations par rapport à ses objectifs propres.
Les praticiens du contrôle de gestion ont qualifié les niveaux de déconcentration
accordés aux centres de responsabilités en fonction du niveau de délégation accordé
sur les flux financiers.
ENCG AGADIR 82
Analyse Financière comparative
Ainsi, une simple délégation sur un niveau de charges variables (achats, par
exemple) sera considéré comme l’entité dotée de la plus petite délégation, viendront
ensuite la délégation sur l’ensemble des charges, puis la délégation portant sur le
niveau des revenus, puis de façon plus globale, la délégation portant sur la marge,
puis enfin sur le revenus des actifs gérés et leurs rentabilité économique. de cet
ensemble, on distingue trois famille de centres dotées de caractéristiques
relativement homogènes, et qui sont présentées sur la base de la figure suivante : les
centres de coût, les centres de revenus et les centres de profit.
Flux financiers délégués et types de centre de responsabilité
Flux financiers délégués Types de centre
Coûts Revenus/niveau d’activité Tarification/Marges
* Centre de coût
* * Centre de
revenus
* * * Centre de profit
Extrait de : ROUACH, Michel et NAULLEAU, Gérard ; « Contrôle de gestion bancaire »
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Analyse Financière comparative
Direction générale
Direction de l exploitation
Marketing Action Gestion des Dir. Régionale A Dir. Régionale B Dir. Régionale
commerciale recouvrements C
Succursale A1 Succursale A2
Agence 1 Agence 2
Les centres de profit sont principalement constitués des entités du réseau : agence
succursale, direction régionale, et le cas échéant, direction de l’exploitation. Leur
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Direction générale
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Analyse Financière comparative
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Analyse Financière comparative
A ce niveau il est à signaler que sur le plan comptable deux catégories de charge
supplétives et non incorporables , génèrent des écarts entre la comptabilité
analytique et la comptabilité générale . Un rapprochement entre les deux
comptabilité donc doit être opéré régulièrement, conformément à l’égalité :
Un système de calcul des coûts sera d’autant plus performant qu’il aura été établi sur
la base du découpage de l’entreprise en centre de responsabilité tel que défini par le
contrôle de gestion.
Pour les banques et les établissements financiers , le découpage le plus pertinent
retient quatre types de centres de responsabilité : les centres de profits , qui sont
générateurs de recettes et de résultats ; les centres opérationnels , qui fournissent des
prestations à caractère répétitif ; les centres de services généraux ( ou les centres de
support ) qui fournissent des prestations sélectives à des centres identifiés et enfin les
centres de structure dont l’activité est diffusée à l’ensemble de l’entreprise.
Les charges affectées à un centre de responsabilité doivent pouvoir être maîtrisées
par le responsable ou au minimum, être différenciées par ce dernier suivant le niveau
de maîtrise qu’il a sur ces charges.
v Phase 3 : ventilation des charges des centres de structure et de services
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Analyse Financière comparative
Pour les centres de services généraux, des unités d’ uvres peuvent en principe être
déterminées. Ce sont des clés issues d’un comptage de type économique qui
représente l’activité du centre. Elles sont de ce fait moins discutables que les clés de
répartition conventionnelles.
Pour les centres de structure de type direction générale , contrôle de gestion ou
comptabilité centrale , les clés de répartitions retenues sont des clés conventionnelles
, c’est le coté pratique qui sert alors de critère de choix de répartition, en l’absence de
critères économiques .
A ce stade, ne subsistent plus que des centres opérationnels et des centres de profit
possédant
A la fois des charges directes et une quotte part de charges indirectes de structure et
de services généraux.
v Phase 4 : calcul des coûts d’opération
L’objectif de cette phase est de parvenir à calculer les coûts des opérations effectuées
par les centres opérationnels. Ces coûts peuvent être la base de facturation aux
centres utilisateurs des opérations réalisées : les centres de profits.
Plusieurs méthodes de calculs sont disponibles, conduisant à des appréciations de
coûts qui peuvent être assez différentes. La méthode la plus précise consiste à
mesurer physiquement les temps d’opérations comme nous le verrons pour la
méthode des coûts standards. Une autre méthode, plus sommaire, consiste à calculer
le coût moyen d’une opération. Celui-ci peut être défini comme étant le rapport
« charges affectées à l’opération / quantité d’opération de la période » ainsi un
retrait espèce est une opération bancaire tout comme le traitement d’un ordre
d’action française au comptant sur le marché de Paris est une opération financière.
Le calcul des coûts d’opération nécessite la mise a jours d’ « un catalogue des
opérations » qui recense l’ensemble des opérations effectuées dans la banque.
v Phase 5: facturation des coûts d’opérations aux centres de profit
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Analyse Financière comparative
mobilières » passe des ordres de bourse pour alimenter ses OPCVM, il génère en
interne, des opérations et, par conséquent des coûts de traitement. Le centre
opérationnel « gestion administrative des ordres de bourses » peut donc « facturer »
analytiquement des charges au centre de profit « gestion de valeurs mobilières ».
Ces charges seront égales au nombre d’ordres de bourse généré par le centre de
profit, multiplié par le coût d’un ordre de bourse.
Cette facturation des opérations aux centres de profits peut se faire sur la base du
coût moyen réel des opérations, plus au moins affiner. Mais il peut se faire suivant
d’autres méthodes que le contrôle de gestion peut être amené à développer pour
améliorer la perception de la performance des centres de profit et des centres
opérationnels et aussi, pour stimuler la logique de l’instauration d’un rapport client
fournisseur, en interne. A ce stade, c’est l’architecture du système des prix de cession
interne des opérations qu’il s’agit de mettre en place.
5. Détermination des prix de cession interne des opérations
Les prix de cession interne des opérations fondés sur le calcul d’un coût moyen réel
d’opération, même si ceux –ci ont une signification économique fondamentale-ils
reflètent les conditions globales de fonctionnement de l’entité pendant la période –
ne sont pas suffisant pour le contrôle de gestion, car ils ne permettent pas de
conduire un suivi fin et réaliste des performances internes obtenues sur le plan de la
gestion des moyens et des ressources.
Deux familles de méthode ont été développées en contrôle de gestion pour affiner la
détermination des prix de cession interne des opérations facturées aux centres de
profit : la méthode des coûts standards, qui est la plus répandue, et la méthode des
coûts de marché.
v La méthode des coûts standard
Les coûts standards peuvent être définis comme des coûts prévisionnels, déterminés
dans un contexte de fonctionnement « normal » du centre de responsabilité en
particulier de son niveau d’activité mais aussi des prix d’acquisition des ressources
et du niveau de productivité du centre . Ils constituent une norme à respecter pour
une période donnée.
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Analyse Financière comparative
soient pertinentes entre les conventions de répartition peuvent différer d’une banque
à l’autre.
v Les coûts marginaux
Les coûts marginaux peuvent être définis comme les coûts additionnels déclenchés
pour la mise à disposition d’un produit ou d’une prestation supplémentaire par
rapport à un programme prévisionnel d’activité. Ce calcul peut être utile pour la
prise de décision au niveau d’un centre de responsabilité comme le lancement d’une
nouvelle activité à faible volume, l’abandon d’une activité ou encore la prestation de
service ponctuelle pour le compte d’une autre entreprise.
Dans une industrie ou la plupart des coûts sont fixés, le raisonnement en marginal
peut être très pertinent si les éléments concernant la capacité du centre de
responsabilité et le taux d’utilisation de cette capacité sont déterminés avec précision.
6. Comptabilité par activité et la gestion par les processus.
6.1-Les limites des méthodes de la comptabilité analytique traditionnelles
Si les deux pole de déploiement organisationnel du contrôle de gestion sont la
démarche prévisionnelle et le reporting, ceux-ci reposent pour leur bon
fonctionnement, sur la qualité du recueil et du traitement de l’information réalisé en
amont et singulièrement sur l’organisation comptable analytique. Or, celles-ci ont été
soumises parfois à des critiques virulentes au cours des dernières années. L’objet
essentiel de ces critiques a trait à l’inadéquation croissante des méthodes d’allocation
des charges :
à L’inadéquation des méthodes d’allocation des charges indirectes.
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i. Elaboration du budget :
§ Mise au point de la procédure budgétaire : planning, acteurs concernés,
validation.
§ Fixation des hypothèses d’activité découlant de la définition des objectifs
stratégiques : hypothèses internes (niveau d’activité, extrapolation du passé,
production en cours, recrutement en cours), hypothèses externes (inflation, politique
budgétaire de l’Etat…).
§ Fixation des objectifs de performance de chacun des responsables.
§ Consolidation des prévisions au sein d’un pré budget par recueil des
informations émanant des opérationnels.
§ Participation aux arbitrages et navettes budgétaires.
§ Fixation du budget définitif et répartition des enveloppes budgétaires par
responsable et par entité.
§ Elle est développée en étroite collaboration avec les opérationnels du terrain.
§ Elle comprend également un rôle d’arbitre entre les intérêts de chacune des
structures et l’intérêt général de la banque qui consiste à suggérer les positions
optimisant au mieux les ressources disponibles.
§ Elle consiste également à assurer la responsabilité du bon déroulement du cycle
budgétaire.
§ Elle comprend également les opérations complémentaires suivantes :
v La révision budgétaire qui se situe une fois par an et qui consiste à remettre les
objectifs de sortie annuelle.
v Les reprévisions trimestrielles qui consistent à ajuster les prévisions de la période
suivante à la lueur des résultats sans remettre en cause le budget initial.
ii. Suivi des réalisations
§ Les actions du contrôle de gestion dans le suivi des réalisations sont de deux
ordres :
v Au moment de l’initialisation des dépenses et de leur prise en compte dans
le système de gestion, le contrôle de gestion assure d’une part le contrôle à
priori des imputations de gestion et d’autre part veille au respect des
délégations de budget.
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(FXnetinvestment).
3 .Adopter l’IAS :
♦ L’article 1 (IAS1), implique une application intégrale de toutes les
amorti;
♦ les activités du portefeuille de négociation sont évaluées à leur «juste
valeur»;
♦ les instruments dérivés (options) sont comptabilisés de la même manière
à Le bilan:
Il n’existe aucun modèle obligatoire, On n’est plus dans la standardisation telle que
préconisée par le plan comptable, mais dans celle des principes, méthodes et
informations obligatoires. On laisse la latitude aux entreprises le soin de concevoir
leur bilan qui correspond à leur activité.
La distinction entre éléments courants et non courants n’est pas aujourd’hui
obligatoire, mais le deviendra à l’avenir. Par éléments courants il faut entendre tout
ce qui rentre dans le cycle normal de l’exploitation ou bien, ceux qui sont détenus
pour raisons de transactions, mais qui seront réglés dans les 12 mois. Ils
comprennent aussi la trésorerie et l’équivalent de trésorerie.
à Le compte de résultat:
Le compte de résultat aux normes IFRS peut être présenté de deux façons: soit une
déclinaison par nature, soit une présentation par fonction. …Le coût des ventes n’est
pas défini parce qu’il peut contenir aussi le coût de financement rattachable à un
produit.
Par contre, le résultat exceptionnel disparaît du compte de résultat. Au regard des
normes IFRS, les plus-values sur cession d’actifs relèvent de l’exploitation, parce qu’il
est «normal» qu’une entreprise renouvelle ses immobilisations. Le fait de réaliser une
plus-value ou une moins-value sur une cession d’immobilisations relève de l’activité
courante.
Cette interprétation dépend du facteur temps, tout dépend de la fréquence de
l’opération. Lorsque par exemple, une firme change ses immobilisations à intervalle
régulier parce qu’elle doit s’adapter à la technologie et aux changements qui touchent
son secteur, les cessions d’actifs sortis du bilan font partie de l’exploitation. Par
contre, un changement du siège social par exemple n’a pas lieu tout le temps, une
fois tous les vingt ans peut-être. Sur le plan comptable, la cession sera portée dans le
résultat d’exploitation et dans «autres activités».
Le compte de résultat pourrait à terme disparaître pour céder place à un schéma qui
s’appellerait «état des performances». C’est une norme qui sera publiée l’année
prochaine mais dont l’application est prévue pour plus tard. L’état des performances
contiendra non seulement les éléments actuels du compte de résultat, ceux qui
transitaient par le passé par les capitaux propres (écarts de réévaluation, de change,
effets de changements de méthodes comptables, etc.).
à Le tableau de variation des capitaux propres
Il est établi sur deux exercices au minimum. Il est tenu net des impôts différés, inclut
les produits et charges exclus du compte de résultat du fait de l’application des
normes IAS et les effets de changements de méthodes.
à Le tableau de flux de trésorerie
En fait, il s’agit d’un tableau de financement qui retrace les flux de trésorerie par
exploitation, financement et investissement. La trésorerie est entendue ici au sens
large, c’est-à-dire les disponibilités et les valeurs assimilables dont les placements à
court terme hautement liquides. Un placement est rangé dans la catégorie
d’équivalent liquide lorsque son échéance est de moins de trois mois. Deux méthodes
pour établir un tableau de flux de trésorerie : la méthode directe, rarement utilisée
car elle suppose un système d’information affiné et très développé. Elle consiste à
déterminer des véritables encaissements et décaissements de l’exercice. La deuxième
méthode, dite indirecte, consiste à corriger le résultat avant impôt, de l’incidence des
opérations n’ayant pas un caractère monétaire (amortissements, provisions, etc.).
2 La rentabilité de la banque
§ La mesure de la rentabilité est l’un des rôles majeurs assignés au contrôle de
gestion dans les banques.
§ Mais l’approche de la rentabilité en milieu bancaire et financier est caractérisée
par sa complexité et son aspect multiforme. Cette mesure peut se dérouler
selon plusieurs axes d’analyse : centre de profit, produit ou client.
§ La rentabilité de la banque est appréhendée à partir du compte de résultat ou
compte d’exploitation qui peut se décliner sous la forme de soldes
intermédiaires de gestion.
Cette méthode consiste à partir des produits et des charges du compte de
résultat, à identifier des soldes successifs qui sont : le produit net bancaire, le
résultat brut d’exploitation, le résultat d’exploitation, le résultat courant avant
impôts et le résultat net.
§ Le produit net bancaire est la différence entre les produits et les charges
d’exploitation bancaire auxquels se rajoutent les commissions :
Produits d’exploitation bancaire
- charges d’exploitation bancaire
+ commissions
PNB
Les produits d’exploitation bancaire comprennent principalement :
• les intérêts perçus sur les crédits, cette composante résultant essentiellement
de l’activité d’intermédiation.
• les revenus sur titres de placement ou de participation (rémunération des
emplois obligatoires, bons du Trésor, BSF, obligations, SICAV, actions,
placement international…) liés à des activités de marché.
Symétriquement, les charges d’exploitation bancaires regroupent essentiellement :
• les charges sur dépôts rémunérés versés à la clientèle (comptes sur carnets,
dirhams convertibles et dépôts à terme) au titre de l’activité d’intermédiation.
• le refinancement de la banque pour couvrir ses besoins de trésorerie effectué
auprès du marché international des capitaux (lignes d’emprunt international)
et du marché monétaire local (emprunts banque centrale, emprunts confrères
ou emprunts repos).
Le PNB est ainsi un solde composite représentant la marge brute de la banque sur
l’ensemble des activités bancaires (activité de prêt et d’emprunt, opérations sur titres,
change, arbitrage…). Par analogie avec le secteur industriel, le PNB est un concept
proche de celui de valeur ajoutée.
Le RBE après coût net des risques est obtenu en déduisant du RBE les dotations aux
provisions nettes des reprises.
Enfin, le résultat net prend en compte outre le RBE après coût net des risques, les
pertes ou gains exceptionnels liés :
• aux plus values sur cessions de titres
• aux moins values sur réévaluation de portefeuille
• aux dotations pour risques opérationnels
• aux dotations pour risques et charges
• aux dotations/reprises pour investissement
3 La rentabilité agence
§ L’agence est le centre de bénéfice par excellence où s’effectuent toutes les
opérations de la banque et où se nouent les contacts avec la clientèle, ce qui
constitue l’administration du patrimoine commercial de la banque.
§ Du point de vue conceptuel, le compte d’exploitation de l’agence ne présente pas
de différences substantielles avec celui de la banque, la différence étant de nature
juridique, car le compte d’exploitation de l’agence est sans importance à l’égard des
tiers.
§ Toutefois, des différences d’ordre méthodologique subsistent en raison des
spécificités inhérentes à l’agence et des liens qui la rattachent au siège.
§ Il existe dans l’agence des coûts et recettes directes : les coûts des ressources
recueillies auprès de la clientèle, les frais de personnel, les frais d’exploitation
(téléphone, courrier, entretien des immeubles…), les intérêts des prêts accordés et
les commissions sur services rendus à la clientèle.
§ Toutefois, calculer la rentabilité d’un guichet uniquement sur ses coûts et revenus
directs a peu de signification dans la mesure où l’agence a besoin du siège pour soit
emprunter les ressources qui lui manquent pour couvrir ses crédits soit replacer au
siège ses excédents de liquidités dus à un surplus de dépôts par rapport aux
crédits.
³ Crédits octroyés: 80
AGENCE A TRESORERIE
Dépôts : 100
Solde : - 50 - 50
-50 * taux d intérêt
AGENCE B
Dépôts : 170
Engagements : 100
+ 70
REMUNERATION
Solde : + 70
+70 * taux d intérêt
Solde : +20
PLACEMENT
MARCHE MONETAIRE
Dans ce cas de figure, les agences placent ou financent leur solde net. La trésorerie
centrale consolide les soldes de l’ensemble des agences et évalue son besoin ou
excédent net qu’elle refinance ou place auprès du marché monétaire.
ü Soit la valorisation des dépôts bruts d’une part et la facturation des crédits bruts
d’autre part (appelée méthode des flux bruts).
AGENCE A
AGENCE A Rémunération : +100 x taux d intérêt TRESORERIE
Dépôts : + 100 TRESORERIE SIEGE
Engagements : - 150 +100
-150
Facturation : - 150 x taux d intérêt
AGENCE B
AGENCE B Rémunération : + 170 x taux d intérêt
Dépôts : + 170
Engagements : -100
+170
-100
Facturation : 100 x taux d intérêt
Solde : + 20
FACTURATION
MARCHE MONETAIRE
+20 x taux d intérêt
Quelle est la différence entre la méthode des flux nets (compensation) et des flux
bruts ?
Le mécanisme des soldes nets ne rémunère ou ne facture qu’un seul solde (positif ou
négatif) à un taux unique, ce qui n’offre pas la possibilité à la trésorerie du siège
d’opérer une politique de tarification différenciée entre les dépôts et les crédits.
Les encours de dépôts et de crédits sont effectivement noyés dans un solde et tout
encouragement ou pénalisation du siège sur l’activité de prêt ou l’activité de collecte
est inopérant.
Exemple : si pour des raisons dictés par des considérations stratégiques, la trésorerie
centrale souhaite offrir une rémunération plus incitative sur les dépôts par rapport
aux engagements, elle se heurtera à la contrainte du solde net qui empêche une
valorisation spécifique par emploi et ressource.
En revanche, le processus des flux bruts rend possible la différenciation de traitement
entre les dépôts et les crédits, la trésorerie pouvant dans ce cas de figure opter pour
des taux de valorisation distincts. Exemple : si le siège décide durant une période
déterminée d’encourager massivement la distribution de crédit, il peut agir sur le
taux de facturation des crédits en le diminuant.
Situation initiale : dépôts = 100 rémunérés à 5% crédits = 50 rémunérés à 5%
Jugeant que les dépôts sont insuffisamment transformés en crédits, le siège décide
d’encourager l’activité crédits des agences en abaissant leur taux de facturation à 4%.
Dans cette situation, les taux appliqués aux dépôts et aux crédits deviennent
différents et illustrent la marge de man uvre stratégique du siège par l’utilisation
des taux de la centrale financière.
A contrario, si le siège avait opté pour le système des flux nets, il aurait été
impossible d’appliquer sa concession sur les taux des crédits.
Cette méthode des flux bruts peut également être présentée en détaillant les dépôts
et crédits. Le principe est similaire au cas précédent mais au lieu que les encours de
dépôts et engagements soient présentés en grandes masses, ils sont ventilés par
nature ou par maturité.
Rémunération
DEPOTS TRESORERIE SIEGE
CREDITS
Facturation TRESORERIE SIEGE
Découvert commerciaux : 50 -50 * taux d’intérêt -50
Crédits export : 10 -10 * taux d’intérêt
-10
Crédits spots : 10 -10 * taux d’intérêt
-10
Crédits d’investissement : 20 -20 * taux d’intérêt
-30 * taux d’intérêt -20
Crédits long terme : 30
-10 * taux d’intérêt -30
Prêts personnels : 10
= PNB agence
Les marges sur dépôts et sur crédits sont aussi appelées marge commerciale sur
dépôts et marge commerciale sur crédits.
Le résultat brut d’exploitation s’obtient en retranchant du PNB, le montant des frais
généraux qui correspond au coût de support de l’exploitation.
Les frais généraux comprennent les charges de personnel, les frais d’exploitation, les
impôts et taxes et les amortissements.
RBE
- dotations aux provisions
+ reprises de provis
Les dotations aux provisions pour créances douteuses et litigieuses sont constituées
sur les engagements douteux et litigieux de l’agence.
A titre de rappel, le portefeuille de crédits de la banque est classé en deux grands
types de crédit :
§ les crédits sains qui, comme leur nom l’indique ne présentent pas de
risque avéré de pertes et donnent lieu à un remboursement normal
des échéances
§ les crédits déclassés qui ont fait l’objet de plus de trois impayés et
qui sont répartis en trois classes distinctes :
- les créances pré-douteuses
- les créances douteuses
- les créances contentieuses ou compromises
Les dotations aux provisions sont donc calculées sur les crédits déjà déclassés et
correspondent à :
- 20 % * (créances pré-douteuses - garanties)
- 50 % * (créances douteuses - garanties)
- 20 % * (créances compromises - garanties)
Les reprises aux provisions sont relatives aux réintégrations de provisions déjà
constitués sur les clients dont la situation financière s’améliore.
En effet, l’élaboration d’un compte d’exploitation n’a de sens que dans une
perspective dynamique avec une comparaison systématique des performances par
rapport aux exercices antérieurs et par rapport à la norme budgétaire.
Deuxième partie :
« Analyse financière comparative cas de
La BMCE, La BCM, La BMCI et La
SGMB »
Introduction
Dans un contexte de forte concurrence (variation des parts de marché, dégradation
des marges, fuite des dépôts à vue, la baisse tendancielle des taux d’intérêts) incite à
réaliser une analyse comparative dynamique qui permettra de situer la BMCE par
rapport à ses principaux concurrents (La BCM, La BMCI et La SGMB) en terme de
productivité de rentabilité d’exploitation, de rentabilité boursière et de niveau de
risque. Une telle analyse peut naturellement déboucher sur des applications
opérationnelles, par exemple définir et mettre en uvre les solutions appelées par les
déséquilibres financiers qui seraient soulevé.
Définition du panel
Notre panel comporte quatre banques à savoir :
La Banque Marocaine du Commerce Extérieur
La Banque Commercial du Maroc
La Banque Marocaine du Commerce et de l’Industrie
La Société Générale Marocaine de Banques
Ces banques sont mises en comparaison sur quatre exercices de l’an 2000 à l’an 2003,
sur la base de leur activité agrégée. Toutes les informations qui constituent la base
des calculs effectués sont extraites des publications financières et des rapports
annuels des banques du panel.
♦ Elle s’est accaparée le deuxième rang pour les crédits accordés 29% aussi bien
pour la collecte des dépôts 33%, (la 1ère place est pour la BCM) (tableau 2 &3).
en MDHS
Les critères de classement des grandes banques accordent désormais une importance
accrue au niveau des fonds propres et des résultats et une importance moindre au
total bilan.
Ainsi que le portage de créances interbancaires, en raison des contraintes
réglementaires de solvabilité et notamment du ratio Cooke, consomme des fonds
propres tout en offrant une rentabilité en générale très faible.
La situation macroéconomique, les préférences des contreparties, les dispositions
réglementaires et enfin, les stratégies suivies par les groupes bancaires exercent une
forte influence sur le patrimoine des établissements de crédit.
le système bancaire marocain a connu une extension des opérations avec la clientèle
au passif surtout et une légère hausse du coté de l’actif (tableau 4).
Les banques marocaines ne peuvent pas augmenter leurs engagements pour des
raisons réglementaires.
Si les banques augmentent leurs portefeuille engagements, ils doivent augmenter
leurs fonds propres pour respecter le minimum requis pour le ratio Cooke à
savoir 8%.
Tout cela est à l’origine de la sur liquidité auprès des banques et de l’accroissements
de leurs ressources par rapport à leurs engagements (tableau 5 & 6).
Les ressources bancaires de notre panel ont marquées une hausse moyenne qui se
justifie par une augmentation des comptes à vue créditeurs (tableau 7).
Cette hausse est tirée principalement par la BMCE et la BMCI.
Cette rubrique a été booster par les comptes chèques et les comptes courant qui se
sont appréciés, mais pas à un rythme suffisant. Ceci est à cause de la faiblesse des
2- Le Hors bilan
Le panel illustre bien le fait que les banques marocaines sont encore tributaires de
leur activités classiques d’intermédiation ainsi que l ‘absence d’un marché de
produits dérivés (tableau 8).
la régression la BMCE a été la plus accentuée.
Avec l’avènement de la notion banque universelle qui exerce et des activités clientèle
et des activités de marché la concurrence est devenue de plus en plus acharnée :
♦ La BMCE et la BCM perdent d’avantage de part de marché sur les opérations
en MDHS
20000
15 681,6 14 630,3
13 640,8 13 791,7 13 585,7
15000 13 540,9 11 558,4 11 497,8
10 426,1 9 543,5 10 798,2
10000 8 273,2 7 558,4 9 081,4 10 453,7
8 185,8
5000
0
2000 2001 2002 2003
Marge d’intérêt
(tableau 11)
à La marge d’intérêt
La marge d’intérêt est le solde entre les flux d’intérêts perçus sur les créances et les
flux d’intérêts payés sur les dettes, elle correspond largement à l’activité
d’intermédiation.
Toutefois elle est influencée par les opérations autonomes de trésorerie, dont la
motivation peut être autre que la réalisation d’une marge de taux.
La marge d’intérêt constitue l’essentiel du PNB (tableau 10), sauf que la baisse
tendancielle des taux d’intérêts que connaît le système bancaire marocain a provoqué
une régression de cette dernière.
La baisse des taux d’intérêts concerne aussi bien les crédits que les dépôts, mais avec
une cadence moindre pour les dépôts.
C’est le solde entre les commission perçues (telle la monétique, commissions sur
opérations avec les établissements de crédits……) et les commissions versées par la
banque.
Le ratio (marge sur les commission/PNB) nous permet d’évaluer le poids des
commissions dans le PNB (tableau 13) et par conséquent leur contribution dans le
résultat.
Plus ce rapport est élevé plus la banque est immunisée contre les risques liés aux
crédits.
En effet, généralement les commissions ne sont pas liées à des encours
d’engagement, ce qui annule le risque de contrepartie. En outre, elles ne sont pas
consommatrices de Fonds Propres ce qui en fait une source de revenu primordiale
pour la banque.
Les commissions constituent aussi un moyen de compenser l’érosion continue des
taux de rendement des crédits, le tassement des engagements et la monté des risques
dans un environnement instable et hautement concurrentiel.
La marge sur les commission évolue de façon mitigée dans le PNB (tableau 14 & 15):
♦ La marge la plus élevée est réalisée par la BMCE ;
♦ Pour la BCM ; la croissance de sa marge sur commissions revient à une
est due d’une part à la croissance des commissions sur des opérations avec la
clientèle (+36%) (particuliers et entreprises), d’où l’augmentation qu’a connu
le hors bilan, et d’autre part l’augmentation des commissions sur vente de
produits d’assurance (+83%).
♦ La croissance de la marges sur commission pour la BMCI est due d’une
BMCE 3,0%
BCM 10,5%
BMCI 6,6%
SGMB 11,9%
Ce résultats traduit le volume des opérations réalisées dans la salle des marchés en
particulier le change.
L’analyse de l’évolution du résultat sur les opérations de marché dans le PNB met en
évidence leur caractère volatil (tableau 16).
Les résultats des opérations de marché sont généralement plus volatils que les
résultats de l’intermédiation.
Graph 2
Résultat Opérations de marché
en MDHS
400 309,4
267,6
300 184,9 189,4 201,1
162,0 146,0 162,3
200 121,3 120,0 105,4
117,9 83,0 75,7
63,4 84,9
100
0
2000 2001 2002 2003
♦ La BMCE est au 1er rang du panel en terme de résultats sur les opérations de
les activités de change. Ces derniers constituent 97% de son résultat des
opérations de marché.
Cette restriction des opérations de marché au activité de change est conjuguée
par une faiblesse de son résultat sur les opérations de marché.
♦ Pour la BCM, la croissance de son résultat des opérations de marché est lies
en grande partie à une hausse moyenne de 200% des résultats des opérations
sur titres de placement.
De sa part le résultat de change a régressé avec en moyenne de 11%.
La baisse des résultats sur le change est d’abord lié au tassement du volume de
l’activité a l’international et ensuite a la concurrence qui se ressent de plus en plus
acharnée.
L’augmentation des résultats des opérations sur titres de placement est la résultante
de la baisse des taux du fait de la relation inverse qui existe entre les deux, et donc les
banques ont une activité de placement forte qui est facilitée par l’accès à une masse
importante de dépôts clientèle.
Après l’analyse des l’évolutions des principaux composants du PNB, il apparaît
clairement que la raison de la légère hausse du PNB (tableau 17 & 18) est dûe aux
revenus alternatifs des marges sur les commissions, et des résultats sur les opérations
de marché.
Cette croissance est en dépit d’une conjoncture économique marquée d’une politique
d’octroi de crédit de plus en plus prudente, ainsi que l’accroissement des risques et
des créances en souffrances.
CROISSANCE MOYENNE
RBE (tableau 20) DU RBE
2000 2001 2002 2003 (Tableau 19)
♦ La BCM enregistre une régression mais son RBE reste toujours le plus
On qualifie d’ailleurs « effet de ciseaux » une augmentation des frais de gestion plus
accentuée que celle du PNB, pouvant s’avérer très préjudiciable pour la rentabilité de
la banque.
Pour préserver sa rentabilité, la banque doit contrôler et suivre le rythme de
progression des frais généraux afin d’éviter tout dérapage.
♦ Pour notre panel l’effet de ciseaux existe chez la BCM et la BMCI du fait que la
en MDHS
Le coefficient d’exploitation doit être mis en relation avec les métiers exercés et avec
la notion de coût du risque.
Pour l’intermédiation, le coût du risque n’est pas encore pris en compte et il est donc
important que le coefficient soit suffisamment faible pour permettre la couverture de
ce risque sans compromettre la rentabilité.
Pour les activités de marché, le coût su risque est intégré dans le produit net
bancaire, de sorte que le coefficient d’exploitation en tient compte.
Enfin, les prestations de services ne génèrent pas en principe de risques.
♦ Le total actif.
On constate :
♦ Une chute spectaculaire du résultat net de la BCM ceci est la conséquence de la
BMCI.
Résultat Net
Provisions pour créances en souffrances
(tableau 29)
(tableau30)
2000 2001 2002 2003
2000 2001 2002 2003
BMCE 552,4 357,5 282,3 407,8
BMCE 1 190,6 1 316,6 1 521,6 1 752,9
BCM 834,0 876,4 45,5 432,5 BCM 1 264,0 1 732,9 2 405,4 2 537,1
BMCI 205,0 305,5 309,9 327,5 BMCI 671,4 1 213,5 1 382,5 568,8
SGMB 458,8 404,6 336,7 364,3 SGMB 646,8 848,0 1 033,9 1 301,0
en MDHS
Pour la BMCI cette croissance élevée du RN est dûe, d’une part, à l’importance de la
marge d’intérêt et qui a été la moins lésée par la baisse des taux .Et d’autre part au
rétrécissement du poids des charges d’exploitation bancaires dans le PNB, chose qui
reflète une politique rigoureuse de maîtrise des coûts. Cette baisse a été constatée
également chez la SGMB et la BCM
♦ la SGMB a connue une croissance de la marge d’intérêt ; ceci grâce à la
croissance de ses engagements sur les lignes crédit immobilier et crédit à
l’équipement qui ont connu respectivement une croissance moyenne sur les
quatre derniers exercices de 23, 33% et 6,92%.
Pour la BMCE la croissance est de 47, 8% pour les crédits immobilier est de 15, 2%
concernant la même période.
A l’heure actuelle les banques mènent une forte concurrence sur le marché des
crédits immobiliers et crédit à la consommation.
♦ Pour la BMCE le poids des charges d’exploitations bancaires dans a connu
une hausse qui est dûe principalement à une croissance des Autres charges
bancaires (tableau 31 & 32).
Ceci s’explique par la croissance du volume des opérations de marché
traitées par la BMCE et qui la place 1er rang dans cette activité, ainsi que par
le volume des transactions avec le dépositaire centrale.
En conclusion les baisse qu’a connu le ROA sont dûes aux régressions des résultats
nets et augmentations des totaux actifs tableaux 32 & 33 & 34) :
fait que son Résultat net a connu une augmentation plus rapide que son
total actif.
♦ Pour la SGMB, le ROA a connu une légère baisse, puisque son RN décroît
de la même cadence avec laquelle son total actif augmente.
3. Le Return On Equity :
C’est le résultat net sur les capitaux propres. Il est important :
à Plus généralement pour l’ensemble des tiers, la rentabilité étant l’une des
garanties d’une solvabilité durable.
à Se référer au taux des actifs sans risque (les emprunts d’Etats à moyen terme
par exemple), les capitaux investie devant rapporter le taux sans risque
augmenté de la prime de risque.
♦ Pour la BMCE et la BCM le ROE est en baisse parce que la régression des résultats
nets est plus forte que l’augmentation des fonds propres, malgré l’augmentation de
capital faite par la BCM en 2002. (tableaux 35 & 36 & 37).
♦ Pour la BCM malgré l’augmentation du capital faite en 2002 le niveau des fonds
En générale le niveau du résultat net n’est plus en adéquation avec le niveau des
fonds propres.
Return On Equity
(Tableau 37)
2000 2001 2002 2003
BMCE 12,3% 7,4% 5,7% 8,2%
BCM 18,1% 17,0% 0,8% 7,7%
BMCI 13,3% 17,6% 15,6% 15,9%
SGMB 28,7% 22,2% 16,6% 16,7%
4. Ratios de risque
La mesure du risque et surtout celui du crédit est cruciale dans l’activité bancaire car
son niveau affecte considérablement la rentabilité des opérations. De bonnes marges
à court terme négociées sur des projets ou des clientèles à forte probabilité de
contentieux peuvent se révéler désastreuses à moyen et à long terme.
i. Taux de couverture
Ce taux qui n’est que le rapport entre les provisions pour créances en souffrance et
les créances en souffrance, traduit le degré d’immunité qu’aura la banque en cas de
litige avec ces débiteurs. le principe étant de provisionner la perte finale, estimée en
tenant compte des perspectives de recouvrement et de la valeur vénale des garanties
détenues.
Le taux de couverture du risque s’est amélioré pour l’ensemble des banques
atteignent son maximum chez la BCM, du fait de la croissance des provisions
(tableaux 38 & 39).
En générale tout le panel a connu une augmentation du taux de couverture.
ENCG AGADIR 144
Analyse Financière comparative
TAUX DE CONTENTIEUX
(Tableau 42)
2000 2001 2002 2003
BMCE 7,99% 9,62% 10,00% 10,97%
BCM 8,19% 11,07% 13,61% 14,11%
BMCI 6,94% 12,05% 13,84% 8,33%
SGMB 9,23% 11,46% 11,48% 13,78%
5. Ratios de productivité
i. Crédit par agent & par agence
Les crédits par Effectifs mesure l’encours géré par le salarié. La productivité des
agences et liée étroitement à celle des agents (tableaux 43 & 44).
♦ La croissance des crédits par agent pour la BMCE et la SGMB prouve une
En fait, le créneaux entreprise sont arrivés à une certaine maturité, et donc l’effort
Des banques sont dirigées plus vers les particuliers.
Ainsi on constate une hausse dans les lignes de crédit à la consommation, crédit
immobilier et crédit à l’équipement.
♦ La SGMB a la croissance moyenne la plus élevée par agent qui est de 9 MDHS
♦ Pour la BMCI les dépôts moyen par agent sont de 13 MDHS mais elle a la
Graph. 5 Im plantations
0
2000 2001 2002
Nombre d actions
(Tableau 52)
2000 2001 2002 2003
BMCE 15 875 140 15 875 140 15 875 140 15 875 140
BCM 13 250 000 13 250 000 13 250 000 13 685 140
BMCI 7 425 000 7 629 640 7 751 730 7 751 730
Conclusion
générale
Les pressions économiques internes et externes, ont mis à nu le paradoxe auquel fait
face le système bancaire au Maroc. Tandis que les affaires stagnantes, la rentabilité
faible et la qualité des fonds propres en détérioration (qui signale le besoin urgent de
réformes), des rigidités structurelles continuent de faire le statu quo.
En faisant face à une croissance économique volatile, impactée en partie par la
faiblesse du secteur du tourisme et l’affaiblissement de la confiance des investisseurs
étrangers, les performances des banques marocaines ont été freinées par le marasme
économique ambiant.
Au terme de mon analyse il convient de dire que la BMCE, en particulier, et les
autres banques du panel , en générale, affichent une situation équilibrée grâce à
une gestion prudente, et aux nombreuses améliorations qui ont été apportées au
système bancaire marocain; toutefois pour être en mesure de suivre l’ouverture des
marchés et attirer davantage les investisseurs étrangers il faut répondre aux
exigences internationales principalement celles édictées par le comité de Bâle (ratio
Cooke et en 2006 le ratio Mc Donough) , en matière de gestion des risques et
d’application de normes comptables internationales .
Les banques marocaines seraient –t-elles en mesure de faire face à la concurrence qui
lui sera imposée avec « l’open access » ? Sachant que le coût des emprunts sur le
marché marocain est plus élevé que sur le marché européen ; en France, par exemple
la marge d’intermédiation tourne au tour de 1,8% ?
Outre la nécessité de se normaliser au ratio « Mc Donough » à une échéance brève,
les banques marocaines doivent réussir l’implantation des normes IAS et IFRS pour
une meilleure comparabilité et attractivité des investisseurs étrangers.
Les banques marocaines à l’échelle africaine ne sont pas classées en pool position, à
comparer avec celles du TOGO comme l’ECOBANK TRANSNATIONALE INC et la
COTE D’IVOIRE comme la SOCIETE GENERALE DE BANQUES EN COTE
D’IVOIRE (ANNEXE V).
Une concentration de secteur bancaire marocain est nécessaire pour faire face à
l’internationalisation.