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Titre :
Détermination du poids équivalent d’un métal
Echantillon n° 3:
Faculté :
SB
Section :
Physique II - EPFL
Groupe n° 6:
Van Garrel Michel
Etudiants :
Dequesne Romain
Date de manip. : 24-03-2004
Date de reddition : 5-05-2004
Signatures :
-1-
Table des matières
1. Introduction .............................................................................. 3
1.1 But ................................................................................................. 3
2. Montage..................................................................................... 3
2.1 Appareillage ................................................................................... 3
2.2 Produits.......................................................................................... 4
2.3 Montage ......................................................................................... 4
2.4 Prise de mesure ............................................................................. 4
3. Calculs ....................................................................................... 5
3.1 Remarques ..................................................................................... 5
3.2 Calculs............................................................................................ 5
4. Résultats.................................................................................... 6
4.1 Tableau .......................................................................................... 6
4.2 Graphique....................................................................................... 7
4.3 Discussion des résultats ................................................................. 7
5. Erreurs de mesure ..................................................................... 7
5.1 Causes des erreurs ......................................................................... 7
5.1.1 Erreurs systématiques (exactitude) .......................................................... 7
5.1.2 Erreurs aléatoires (fidélité) ..................................................................... 8
5.1.3 Sensibilité ............................................................................................ 8
5.1.4 Conclusion............................................................................................ 8
5.2 Calcul des incertitudes ................................................................... 8
6.0 Conclusion ............................................................................... 9
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DETERMINATION DU POIDS EQUIVALENT D’UN METAL
VAN GARREL MICHEL – DEQUESNE ROMAIN – MARS 2004 – EPFL
E = E 0 + 0.058 log
[H ] = 0.058 log [H ]
+ +
pH 2 pH 2 C p = n meq c p (2)
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2.2 Produits mesurée à 0.1 [mg] près), mesurer la
pression atmosphérique à l’aide d’un
- Tournure de métal (échantillon n° baromètre. Cette mesure vise à vérifier
3) que nous allons travailler à pression
- Eau déïonisée constante. C’est pour cette raison que
- Acide inconnu nous vérifieront plusieurs fois pendant la
- Graisse (pour améliorer manipulation cette dernière.
l’étanchéité des connexions) Afin de débuter l’expérience
proprement dite, retourner le bras Y afin
2.3 Montage de faire tomber le récipient contenant
Fixer le ballon au trépied et le poser notre métal. Il est vital pour la validité
dans le Becher rempli d’eau à des résultats que le moins possible de
température ambiante. Fixer à une poudre sorte du récipient lors de sa
extrémité du ballon le bras latéral en chute dans le ballon. Observer la
forme de Y, vérifier l’étanchéité de la réaction qui se produit dans le ballon et
connexion. A l’autre extrémité, connecter ajuster la hauteur du récipient afin de
le tuyau en Caoutchouc (même conserver toujours le même niveau d’eau
remarque que précédemment, s’assurer dans le récipient et la burette. Cette
de l’étanchéité, au pire des cas faire mesure visant à diminuer au maximum
recours à un lubrifiant), puis fixer la la pression dans le ballon afin de limiter
deuxième extrémité de ce dernier à la les fuites de gaz potentielles.
partie supérieure de la burette à gaz. Observer le niveau de l’eau dans la
Connecter l’extrémité inférieure de la burette, et après avoir remarqué une
burette à un deuxième tuyau qui sera stagnation, relever le niveau afin de
connecté au récipient. Remplir le connaître la quantité de gaz produite
récipient à l’aide d’eau, ou d’une solution durant l’expérience. Bien entendu pour
saturée en sel si possible. Vérifier que le cela il faut avoir initialisé correctement le
niveau d’eau dans la burette correspond niveau initial.
à celui du récipient, si le robinet du Robinet
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là déduire le volume d’hydrogène
VH 2 =
(
Vmes Patm − PH 2 O ) (4)
produit. Pour des raisons de temps
essentiellement, nous avons choisi la Patm
première option.
Un détail du dispositif expérimental De (3) et avec la correction (4) on
est présenté en page 4. déduit nH2
3. Calculs
nH 2 =
(P
atm − PH 2 O Vmes) (5)
RT
3.1 Remarques Par la définition (6) du poids
Tout d’abord il est important de équivalent on déduit :
préciser que nous avons fait certaines mmétal
hypothèses. Tout d’abord nous avons M eq = (6)
supposé que l’hydrogène, l’air et la nH
vapeur d’eau obéissent à la loi de gaz
parfaits. Cependant nous avons mmétal R T mmétal R T
M eq = =
légèrement modifié l’expression pour
tenir compte de la tension de vapeur, et 2 nH 2 (
2 Patm − PH 2 O Vmes )
(7)
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4.1 Tableau
4. Résultats
mmétal [g] Vmes [L] Tini [K] Tfin [K] Tmoy [K]
1# 0.0699 ± 0.0001 0.0672 ± 0.0004 296.0 ± 0.1 297.5 ± 0.1 296.1 ± 0.2
2# 0.0627 ± 0.0001 0.0594 ± 0.0004 299.0 ± 0.1 300.0 ± 0.1 296.1 ± 0.2
3# 0.0702 ± 0.0001 0.0692 ± 0.0004 296.0 ± 0.1 297.6 ± 0.1 299.1 ± 0.2
moyenne : 297.1 ± 0.2
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z=+1 z=+2 z=+3
meq [g/mol] cmétal [J mol-1 K-1] cmétal [J mol-1 K-1] cmétal [J mol-1 K-1]
13.72 ± 0.15 1.89 ± 0.15 0.95 ± 0.15 0.63 ± 0.15
13.92 ± 0.16 1.86 ± 0.16 0.93 ± 0.16 0.62 ± 0.16
13.51 ± 0.15 1.92 ± 0.15 0.96 ± 0.15 0.64 ± 0.15
moyenne: 13.72 1.89 ± 0.15 0.95 ± 0.15 0.63 ± 0.15
écart type : 0.17 Valeur théorique : cMg = 1.02
variance : 0.04
4.2 Graphique incohérente avec la valeur pour laquelle
la chaleur spécifique avait été
0.07 déterminée. Nous pouvons donc affirmer
que le métal « analysé » était du
0.068 magnésium.
Malgré le fait que le métal inconnu a
0.066
été déterminé, il est vrai que nous
constatons que la valeur moyenne
0.064
trouvée est bien inférieure à la valeur
théorique. L’explication va suivre dans
0.062
notre rubrique « Erreurs de mesure »,
0.06
mais il est évident que la valeur trouvée
ne pouvait se situer que sous la valeur
0.058 théorique, étant donné le type de
montage utilisé.
0.062 0.063 0.064 0.065 0.066 0.067 0.068 0.069 0.07 0.071
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était loin d’être parfaitement étanche. 5.1.3 Sensibilité
Pour estimer l’étanchéité du système Dans cette partie nous allons
nous avons effectué des tests. Lorsque le analyser les différentes sensibilités de
système ballon – burette était isolé, le nos appareils de mesure, pour cela nous
système a très bien résisté aux allons aussi reprendre quelques aspects
variations de pression provoquées par le cités dans notre introduction.
changement d’hauteur du récipient.
Cependant il est certain que lors de • Sensibilité de la mesure de la
l’expérience, lorsque la pression masse : ±0.0001 [g]
intérieure s’est accrue, certaines brèches
ont du se creuser au niveau des • Sensibilité de la burette : ±0.03 [ml]
connexions, malgré le fait que toutes les (à 20 [°C])
connections avaient été lubrifiées
auparavant. Les fuites n’étaient • Erreur sur la lecture du volume :
apparemment pas continues, puisque ±0.1 [ml] auquel on ajoute
lors de l’arrêt de l’expérience le volume l’inexactitude de la fin ou non de la
apparent de gaz n’a pas visiblement réaction : ±0.3 [ml]
diminué. Il va de soit que nous avons
tenté, durant l’expérience de suivre • Sensibilité du thermomètre :
d’aussi prêt que possible le « niveau ±0.1 [K]
d’hydrogène » et nous avons alors
équilibré la hauteur du récipient pour
diminuer au maximum la pression à • Sensibilité du baromètre :
l’intérieur du ballon et ainsi minimiser les ±0.5 [mmHg] (estimation)
fuites d’hydrogène.
D’autre part, une partie de • On a pris comme température la
l’hydrogène a pu se diluer dans l’eau du moyenne entre la température au
récipient et s’en fuir vers l’extérieur de début et celle à la fin de la réaction.
l’enceinte. Ces pertes auraient pu être Ceci est seulement une
évitées si nous avions utilisé une eau approximation
saturée en sel.
Finalement, pour chaque réaction • Approximation faite avec la loi de gaz
nous aurions dû attendre bien plus parfait (pour H2, l’air, H2O vaporisé/
longtemps, afin que la réaction se tension de vapeur).
termine complètement. Il aurait peut-
être été nécessaire de « brasser » un 5.1.4 Conclusion
peu le mélange pour que la réaction se Il est facile de constater que les
fasse complètement. Nous aurions aussi incertitudes sur les valeurs mesurées
pu utiliser un acide plus fort, ce qui sont bien petites face à la dérive de nos
aurait accéléré la réaction. résultats. En effet ce n’est pas
l’imprécision de la lecture du
5.1.2 Erreurs aléatoires (fidélité) thermomètre, ou les erreurs potentielles
Lors du retournement du bras latéral sur la masse de l’échantillon qui peuvent
en Y, une petite partie de notre expliquer la perte très significative
échantillon s’est renversée sur la paroi d’hydrogène gazeux dans notre
du bras. Cette partie de métal n’a donc manipulation. En effet nous n’avons
pas réagit, et n’a donc pas formé absolument aucun moyen d’estimer le
d’hydrogène. Ces erreurs auraient pu volume d’hydrogène échappé lors de
être évitées, en séchant de manière plus notre expérience. Cette quantité
efficace le bras latéral ou en changeant explique principalement les erreurs de
le dispositif qui versait l’échantillon dans mesure.
le bain d’acide. Il est très difficile
d’estimer la proportion de l’échantillon 5.2 Calcul des incertitudes
qui n’a pas réagit. Nous n’avons donc Nous avons utilisé la relation
pas pu incorporer ces pertes dans nos suivante pour déterminer les incertitudes
incertitudes. sur la capacité calorifique spécifique :
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2 2 2 2 Nous avons procédé de la même
∆Patm ∆Vmes ∆mmétal ∆T
∆c p = c p + + + façon pour déterminer les incertitudes
Patm Vmes mmétal T sur la pression atmosphérique.
6.0 Conclusion
Nous avons négligé les incertitudes Nous sommes à présent capables, à
sur les constantes. l’aide de cette méthode, de d’établir
D’autre part nous avons, dans notre l’identité d’un métal inconnu. Notre
tableau aussi calculé le poids équivalent. méthode nous permet, sous certaines
Par conséquent nous avons utilisé la réserves, de déterminer avec une bonne
formule suivante pour déterminer son précision ainsi qu’avec un montage
incertitude : simple la chaleur spécifique d’un métal
2 2
∆Patm ∆Vmes ∆mmétal
2
∆T
2 et, à l’aide d’une observation du tableau
∆meq = meq + + + périodique des éléments de déduire de
Patm Vmes mmétal T quel métal il s’agit.
Nous pensons tout de même que
On constate que ces deux formules cette méthode demande un montage
sont identiques. très étanche pour permettre de bons
Les incertitudes sur la température résultats. En effet dans notre cas nous
ont été calculées de la façon suivante. avons pu déterminer le métal inconnu,
Nous avions la température initiale Ti et cependant pour une détermination de
la température finale Tf. D’où nous chaleur spécifique, ce montage se
déduisons : révèlera très vite trop imprécis.
Il est important de préciser que notre
2 2 méthode ne permet pas de définir le
Ti + T f ∆Ti ∆T f poids équivalent de métaux, dont le
T= , ∆T = T +
T potentiel standard est négatif, puisqu’ils
2 Ti f
ne réagissent pas en présence d’acide, il
n’y a donc aucune production
d’hydrogène. Pour de tels cas, il faudra
se référer à une autre manipulation.
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