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Synthèse math :
Analyse et algèbre
Un petit résumé qui suit les sujets de l’examen depuis 2006
Paladin Pierre
17/01/2010
Synthèse math : Analyse et algèbre
17 janvier 2010
1.1. Limite
1.3. Continuité
1.4. Dérivabilité
Question 2 : Séries
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17 janvier 2010
3.1. Classification
4.10. Dimension
5.3. Propriétés
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17 janvier 2010
lim𝑥→𝑎 𝑓 𝑥 = lim𝑥→𝑎 𝑥 = 𝐿
Thèse : lim𝑥→𝑎 𝑔 𝑥 = 𝐿
1.3. Continuité
Une fonction f est continue au point a ssi f possède une limite en x=a et que :
lim 𝑓 𝑥 = 𝑓(𝑎)
𝑥→𝑎
1.4. Dérivabilité
𝑓 𝑥 −𝑓(𝑎)
Une fonction f continue en x=a est dérivable en x=a ssi lim𝑥→𝑎 𝑥−𝑎
existe.
Dans ce cas, cette limite est appelée nombre dérivé de f en a et se note f’(a)
Une application est dite surjective si tout y dans son ensemble d’arrivée appartient à son ensemble
image; il existe au moins un x dans son ensemble de départ tel que f(x)=y
Thèse : ∃𝑐 ∈ 𝑎, 𝑏 | 𝑓 𝑐 = 𝑦
Corollaire : ∃𝑐 ∈ 𝑎, 𝑏 | 𝑓 𝑐 = 0
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𝑓 𝑏 −𝑓(𝑎)
Thèse : ∃𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏 𝑓′ 𝑐 = 𝑏−𝑎
Hypothèses : soit f, une fonction continue sur [a,b] et dérivable sur ]a,b[
f(a)=f(b)
Thèse : ∃𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏 𝑓′ 𝑐 = 0
Soit un point 𝑝 ∈ 𝐼
𝑥
Soit la fonction 𝐹 ∶ 𝐼 → ℝ ∶ 𝑥 ↦ 𝐹 𝑥 = 𝑝
𝑓 𝑡 𝑑𝑡
Deuxième forme :
Corollaire :
(𝑥)
Soit la fonction 𝐹 ∶ 𝐽 → ℝ ∶ 𝑥 ⟼ 𝐹 𝑥 = 𝑔(𝑥)
𝑓 𝑡 𝑑𝑡
𝐹 ′ 𝑥 = 𝑓 𝑥 . ′ 𝑥 − 𝑓 𝑔 𝑥 . 𝑔′ (𝑥)
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𝑛+1
𝑓 𝑐
∀𝑥 ∈ 𝐼\ 𝑎 , ∃𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑥 𝑅𝑛 𝑥 = (𝑥 − 𝑎)𝑛+1
𝑛+1 !
En trouvant une valeur maximale du reste, on obtient un intervalle contenant la valeur exacte de f(x) :
𝑓 𝑥 ∈ [𝑇𝑛 𝑥 − 𝑅𝑛 𝑥 , 𝑇𝑛 𝑥 + 𝑅𝑛 𝑥 ]
Montrer la continuité ou la dérivabilité d’une fonction sur un intervalle donné (2008, 2006)
Calculer la dérivée d’une fonction sur un intervalle donné (2008, 2006)
Déterminer le signe d’une fonction sur un intervalle donné (2008)
Donner le polynôme de Taylor d’une fonction (2008 : juin et aout, 2007 : janvier et juin)
Vérifier que les hypothèses d’un théorème sont satisfaites (2008 :Rolle)
Démonstration par l’absurde en utilisant un des théorèmes (2008 :Rolle)
1 5 1
Utiliser le th. des accroissements finis pour démontrer < ln < (2008, mais vu en
5 4 4
cours en 2009, peu de chances de l’avoir)
Utiliser le polynôme de Taylor pour estimer la valeur d’une fonction en un x donné (2007)
Calculer l’erreur commise par cette estimation (2007)
Utiliser le théorème des accroissements finis pour prouver qu’une fonction dérivée nulle
implique une fonction constante (2007)
Utiliser ce résultat pour prouver que la différence de deux primitives d’une même fonction
est une constante (2007)
prouver l’existence d’un nombre réel α tel que 1 < α < 2 et cos 1 - cos 2 = sin α (2007) (utiliser
le théorème des accroissements finis)
prouver qu’une fonction dont la dérivée existe et ne s’annule jamais est injective (2007)
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Question 2 : Séries
2.1. Convergence d’une série
∞
On dit que la série 𝑎𝑛 converge vers la somme s lorsque 𝑛=0 𝑎𝑛 = 𝑠
Une série numérique est convergente si et seulement si la suite des sommes partielles est
convergente. (Réponse suffisante à l’examen)
Une série absolument convergente est convergente, mais la réciproque n’est pas toujours vraie.
𝑎 𝑟 𝑛−1
𝑛=1
Si a=0,
La série converge vers 0
Sinon,
Si |𝑟| < 1,
𝑎
La série converge vers 1−𝑟
Si 𝑟 ≥ 1,
La série diverge vers ±∞ (du même signe que a)
Si ≤ −1,
La série diverge
Exemple important :
∞ ∞
1 1 1
= −
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛 𝑛+1
𝑛=1 𝑛=1
1 1 1 1 1 1 1
𝑠𝑛 = 1 − + − + ⋯+ − + −
2 2 3 𝑛−1 𝑛 𝑛 𝑛+1
1
Qui se simplifie : 𝑠𝑛 = 1 − 𝑛+1
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𝑎𝑛 (𝑥 − 𝑐)𝑛
𝑛=0
L’ensemble des valeurs de x pour lesquelles la série converge est un intervalle centré en x=c appelé
intervalle de convergence, et est égal à ]c-R , c+R[ , avec
1
𝑅= 𝑎
lim 𝑛+1
𝑛→∞ 𝑎𝑛
Alors 𝑎𝑛 converge
Alors 𝑎𝑛 diverge
2. Test du quotient
𝑎 𝑛 +1
Calculer, si elle existe, lim𝑛→∞ =𝐶
𝑎𝑛
3. Test de la racine
𝑛
Calculer, si elle existe, lim𝑛→∞ 𝑎𝑛 = 𝐶
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Calculer 𝑙𝑖𝑚𝑛→∞ d’une série (2008 : série géométrique, 2007 : série composée
(géométrique+télescopante))
Déterminer l’intervalle de convergence d’une série entière (2008, 2007)
Donner la définition d’une série convergente (2008, 2006 : absolument convergente)
Utiliser les test de convergence pour montrer qu’une série diverge ou converge (2008 : test
de comparaison, 2006 : test du quotient)
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Homogène y'+a(x).y=0
Linéaire
Non-
y'+a(x).y=b(x)
homogène
D'ordre 1
À variables
y'=a(x).b(y)
séparables
Non-linéaire
À variables
Pas vu au cours
non-séparables
D'ordre > 1 Pas vu au cours
𝑦′
= −𝑎 𝑥
𝑦
𝑑𝑦
En changeant de notation : 𝑑𝑥 .𝑦
= −𝑎(𝑥)
1
On multiplie par dx, et on intègre : 𝑑𝑦 = −𝑎 𝑥 𝑑𝑥 (Pas rigoureux, mais permis à l’exam)
𝑦
ln y = − 𝑎 𝑥 𝑑𝑥 + 𝐶
𝑦 𝑥 = 𝑘. 𝑒 − 𝑎(𝑥)
𝑦 = 𝑦 + 𝑦𝑝
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Pour la solution particulière, on pourra en connaitre la forme dans les cas suivants :
b(x) yp
Polynôme de degré n Polynôme de degré n si a(x)≠0
Polynôme de degré n+1 si a(x)=0
𝑘1 cos 𝜃𝑥 + 𝑘2 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑥 𝑙1 cos 𝜃𝑥 + 𝑙2 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑥
𝑒 𝜆𝑥 𝑃 𝑥 𝑒 𝜆𝑥 𝑄(𝑥)
P(x) un polynôme de degré n et λ un réel ou un complexe Q(x) un polynôme de degré n ou n+1
Constante, de même que a(x) (Plusieurs fois 𝑏
𝑎
demandé à l’examen)
Deuxième méthode
𝑦 = 𝑘. 𝑒 − 𝑎(𝑥)
Supposer que si k est une fonction de x, yh est une solution de l’équation 𝑦 ′ + 𝑎 𝑥 . 𝑦 = 𝑏(𝑥)
′
𝑘(𝑥). 𝑒 − 𝑎(𝑥)
+ 𝑎 𝑥 . 𝑘(𝑥). 𝑒 − 𝑎(𝑥)
= 𝑏(𝑥)
𝑦 ′ = 𝑎 𝑥 . 𝑏(𝑦)
𝑑𝑦
En changeant de notation : = 𝑎 𝑥 . 𝑏(𝑦)
𝑑𝑥
1
On multiplie par dx, et on intègre : 𝑏(𝑦)
𝑑𝑦 = 𝑎 𝑥 𝑑𝑥 (Pas rigoureux, mais permis à l’exam)
𝑑𝑄
Mettre l'équation différentielle sous sa forme canonique: 𝑑𝑡
+ 𝑎(𝑡). 𝑄(𝑡) = 𝑏(𝑡)
La solution dépend d'une constante, qu’on peut déterminer à l’aide de la condition initiale (Le
problème est alors appelé problème de Cauchy)
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On peut appliquer 3 opérations élémentaires sur les lignes de la matrice sans changer le système
qu’elle représente :
Pour résoudre le système, il suffit d’utiliser ces opérations jusqu’à obtenir une matrice réduite de
Gauss-Jordan :
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Les opérations sur des blocs sont identiques à condition que les blocs soient compatibles
𝐶
Ex : 𝐴 𝐵 = 𝐴𝐶 + 𝐵𝐷 Cela n’a de sens que si AC et BD ont un sens et sont de même genre.
𝐷
Propriétés :
Propriétés :
(𝐴−1 )−1 = 𝐴
(𝐴. 𝐵)−1 = 𝐵−1 . 𝐴−1 (Si ces inverses existent)
(𝐴𝑡 )−1 = (𝐴−1 )𝑡
Une matrice carrée et inversible à gauche est aussi inversible à droite (et inversement).
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0∈𝑉
∀𝑥, 𝑦 ∈ 𝑉 ∶ 𝑥 + 𝑦 ∈ 𝑉
∀𝑥 ∈ 𝑉, 𝛼 ∈ 𝐾 ∶ 𝛼𝑥 ∈ 𝑉
𝑠𝑖 𝑣1 + ⋯ + 𝑣𝑛 = 0 𝑣1 = ⋯ = 𝑣𝑛 = 0
𝑠𝑒𝑣 𝑣1 , … , 𝑣𝑛 = 𝛼1 𝑣1 + ⋯ + 𝛼𝑛 𝑣𝑛 𝛼1 , … , 𝛼𝑛 ∈ 𝐾
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4.10. Dimension
Toutes les bases d’un même espace vectoriel E ont le même nombre d’éléments : c’est la dimension
de E.
Propriétés :
𝑟𝑎𝑛𝑔 𝐴 ≤ min(𝑚, 𝑛)
𝑟𝑎𝑛𝑔 𝐴 = 𝑟𝑎𝑛𝑔 𝐴𝑡
𝑠𝑖 𝐴 = 𝐵𝐶, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟𝑎𝑛𝑔 𝐴 ≤ min 𝑟𝑎𝑛𝑔 𝐵, 𝑟𝑎𝑛𝑔 𝐶
𝑆𝑖 𝑟𝑎𝑛𝑔 𝐴 = 𝑛 𝑟𝑒𝑠𝑝. 𝑚 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 à 𝑔𝑎𝑢𝑐𝑒(𝑟𝑒𝑠𝑝. à 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒)
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∀𝑥, 𝑦 ∈ 𝐸 𝑒𝑡 𝛼 ∈ 𝐾 : 𝐴 𝛼𝑥 = 𝐴 𝑥 𝛼 𝑒𝑡 𝐴 𝑥 + 𝑦 = 𝐴 𝑥 + 𝐴(𝑦)
Une application linéaire bijective (voir 1ère partie) est appelées isomorphisme.
5.3. Propriétés
L’ensemble des solutions pour l’équation linéaire de type A(x)=b est égal à la somme d’une
solution particulière u et du noyau de A : 𝑢 + 𝐾𝑒𝑟 𝐴 = 𝑢 + 𝑣 𝑣 ∈ 𝐾𝑒𝑟 𝐴
A est inversible à gauche si il existe 𝐵: 𝐹 → 𝐸 tel que 𝐵 ∘ 𝐴 = 𝐼𝐸 (A.L. identité : 𝐼𝐸 𝑥 = 𝑥)
A est inversible à droite si il existe 𝐵: 𝐹 → 𝐸 tel que 𝐴 ∘ 𝐵 = 𝐼𝐹
𝐾𝑒𝑟 𝐴 = {0} 𝐼𝑚 𝐴 = 𝐹
⇕ ⇕
A est injective 𝐴 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑢𝑟𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒
⇕ ⇕
𝑛𝑢𝑙𝑙 𝐴 = 0 𝑛𝑢𝑙𝑙 𝐴 = dim 𝐸 − dim 𝐹
⇕ ⇕
𝑟𝑎𝑛𝑔 𝐴 = dim 𝐸 𝑟𝑎𝑛𝑔 𝐴 = dim 𝐹
⇕ ⇕
𝐴 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 à 𝑔𝑎𝑢𝑐𝑒 𝐴 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 à 𝑔𝑎𝑢𝑐𝑒
Exemple :
𝐴: ℝ[𝑥]≤2 → ℝ² ∶ 𝐴 𝑃 𝑥 = (𝑃 0 , 𝑃 1 )
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𝐴 1 = 1,1
𝐴 𝑥 = 0,1
𝐴 𝑥² = 0,1
1 0 0
𝑓 (𝐴)𝑒 =
1 1 1
Le principe reste le même que pour la représentation matricielle, mais en utilisant l’application
identité.
Donner la matrice d’une application linéaire par rapport à une base de son espace de départ
et une base de son espace d’arrivée (2008 : janvier, juin et aout, 2007, 2006)
Donner Ker A, Im A une de leurs bases et leur dimension (2008 : janvier, juin et aout, 2007,
2006)
Vérifier (et discuter en fonction de paramètres) qu’une application est linéaire (2008 : juin et
aout)
Donner l’image d’un vecteur quelconque par une application linéaire donnée (2008)
Donner un exemple d’application non linéaire + justifier(2008)
Donner la matrice de 𝐴 : 𝐸 → 𝐸 suivant une base donnée de E (2007)
Démontrer que la somme de deux A.L. vaut l’application identité (2007)
Calculer Ker A, Im A et discuter les interprétations en fonction d’un paramètre (2007)
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