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Une bobine de contacteur (KM1) est pilotée par un transistor bipolaire comme l’indique la Figure 1.
Le transistor T agit comme un interrupteur laissant passer le courant dans le sens base-émetteur. Sa loi
de commande est donnée par le chronogramme de la Figure 2.

Vcc

KM1 D
i(t)

Commande du
transistor T

vBE

Figure 1

Commande
 

T 2T t

Figure 2 : commande de T.

1. Etablir le schéma équivalent de la bobine du contacteur et tracer le schéma “physique” équivalent


lorsque le transistor devient passant à l’instant t0 = 0.
2. Dans ces conditions, déterminer l’équation différentielle du courant puis la résoudre en
considérant un courant initialement nul dans le circuit.
3. Les contacts se ferment lorsque le courant atteint 50% du courant permanent. Déterminer le retard
te à l’enclenchement du contacteur.
4. Pour accélérer le courant, on propose de placer une résistance Ra en série avec R.
Justifier la diminution de te puis déterminer la valeur limite de Ra pour que l’enclenchement ait
toujours lieu.
Proposer une solution pour éliminer cette résistance additionnelle losqu’elle n’est plus utile.

Le régime permanent est considéré atteint depuis très longtemps. On bloque le transistor T à un instant
choisi comme nouvelle origine des temps.

5. Montrer qu’à l’ouverture du transistor, la diode D devient passante.


Indiquer comment évoluerait le courant dans l’inductance si D était absente et estimer la tension
VCE du transistor. En déduire la protection assurée à ce composant.

Dans ce montage, la diode D est dite de “roue-libre”.

6. Dans ces conditions, établir la loi d’évolution temporelle du courant i dans l’inductance.

 
    
Eléments / résultats
1. Bobinage équivalent à une inductance L traduisant le comportement magnétique en série avec la
résistance R du conducteur.
i(t) R L

Vcc

di(t ) di(t ) R V L
2. Equation différentielle : L + Ri (t ) = Vcc soit + i (t ) = cc où l’on pose τ = .
dt dt L L R
t

Régime libre (solution de l’équation sans second membre) : ilibre (t ) = Ke τ

Vcc
Régime forcé (solution particulière) : i forcé (t ) =
R
t
− Vcc
Solution complète : i (t ) = ilibre (t ) + i forcé (t ) = Ke τ +
R
Vcc V
Recherche de la constante K avec la condition initiale : i (0) = K + = 0 donc K = − cc
R R
t
Vcc −
D’où l’expression du courant : i (t ) = (1 − e τ )
R
t
V V − e L
3. A l’enclenchement : i (t e ) = cc = cc (1 − e τ ) donc t e = τ ln 2 = ln 2
2R R R
4. L est invariable. Pour diminuer te, on peut agir sur R en plaçant une résistance Ra en série avec la
bobine.
Pour assurer l’enclenchement, le courant permanent doit être au pire le courant d’enclenchement :
Vcc V
> cc donc Ra < R .
R + Ra 2 R
Pour éliminer Ra après l’enclenchement du contacteur, on utilise un contact en parallèle.
5. T bloqué ie iT = 0. La conduction de la diode D est forcée car le courant dans l’inductance ne peut
s’annuler instantanément.
Si D était absente, le courant serait contraint à une annulation brutale. Sa variation serait infinie et
conduirait à une tension aux bornes de L infinie (technologiquement très grande). Par la loi des
mailles, vCE serait très importante, ce qui détériorerait le transistor.
La diode assure donc la protection du transistor en permettant aux grandeurs mises en jeu une
évolution naturelle.
6. La structure se résume à l’inductance et la résistance en série.
di (t ) di(t ) R L
Equation différentielle : L + Ri (t ) = 0 soit + i (t ) = 0 avec toujours τ = .
dt dt L R
t

Régime libre (solution de l’équation sans second membre) : ilibre (t ) = Ke τ

Régime forcé (solution particulière) : i forcé (t ) = 0 (il n’y pas de second membre)
t

Solution complète : i (t ) = ilibre (t ) + i forcé (t ) = Ke τ

Vcc
Constante K avec la condition initiale : i (0) = = K (le régime était permanent).
R
t
Vcc − τ
D’où l’expression de la décroissance du courant : i (t ) = e
R

 
    

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