You are on page 1of 177

index

Formation Techniciens supérieurs en gestion des


entreprises
Cours de Comptabilité de gestion

Guide d'études
● Partie I:Principes généraux de la comptabilité de gestion et calcul des coûts
Chapitre 1: Introduction à la comptabilité de gestion

Chapitre 2: Les fondements de la comptabilitéé de gestion

Chapitre 3: La tenue des comptes de stocks

Chapitre 4: Le traitament des charges indirectes

Chapitre 5: Le calcul des coûts par stades d'exploitation


● Partie II:Comptabilité de gestion et prise de décision
Chapitre 1: La méthode de l'imputation rationnelle des charges fixes

Chapitre 2: La méthode du " Direct Costing "

Chapitre 3: Le modèle du seuil de rentabilité

Chapitre 4: Le coût marginal


● Partie III: Comptabilité de gestion et analyse prévisionnelle
Chapitre 1: Les coûts préetablis

Chapitre 2: L'analyse des écarts

Module conçu par : Mme Fatouma MZALI & Aida


JLASSI

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/index.htm [18/02/2004 08:51:31]


Document sans titre

Guide d'étude

● Présentation générale du module


● Objectifs spécifique
● Contenu du module
● Approche pédagogique
● Charge de travail et calendrier
● Evaluation des apprentissages

Présentation générale du module

- Objet général : à la fin de ce module l'étudiant devrait être capable de :


● maîtriser les différentes méthodes de calcul des coûts;

● comprendre l'utilité de la comptabilité de gestion en matière de prise de décision.

- Population cible: Techniciens supérieurs en gestion, Niveau II . Il est aussi valable pour les étudiants des filières de gestion de
l'enseignement supérieur.
- Spécificité du module: Ce cours est spécialement et pédagogiquement adapté aux enseignements technologiques de la matière.
- Pré-requis: Afin de bien réussir ce module, il est indispensable pour l'étudiant d'avoir des connaissances de base en
comptabilité financière.

Haut de la page

Objectifs spécifique

Le but de ce module est de permettre à l'étudiant le calcul et l'analyse des coûts au sein des entreprises.
Plus spécifiquement, au terme de ce module, l'étudiant sera en mesure de:
1- saisir l'importance de la comptabilité de gestion en tant qu'outil indispensable d'aide à la prise de décision.
2- apprendre et manipuler les techniques des différentes méthodes de tenue des stocks.
3- comprendre la logique et la technique du traitement des charges indirectes au sein de l'entreprise.
4- calculer les coûts selon la méthode des sections homogènes.
5- appliquer la méthode de l'imputation rationnelle des charges fixes pour le calcul des coûts et comprendre son utilité.
6- appliquer la méthode des coûts variables et analyser ses résultas .
7- saisir l'importance de la méthode des coûts variables pour la prise de décision .
8- comprendre le modèle du seuil de rentabilité .
9 - appliquer ce modèle et interpréter ( en matière de gestion ) ses résultats .
10- Apprécier l'opportunité d'une production suplémentaire à travers le calcul du coût marginal.
11- Comprendre la composition et le mode de détermination des coûts préétablis ainsi que leur utilité.
12- Calculer, décomposer et interpréter les écarts.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/guide.htm (1 sur 6) [18/02/2004 08:51:35]


Document sans titre
Haut de la page

Contenu du module

1ère PARTIE: PRINCIPES GENERAUX DE LA COMPTABILITE DE GESTION ET CALCUL DES COûTS


Chapitres Sections Objectifs
Comprendre que la comptabilité de
1- Ø©tude de cas introductif gestion et la comptabilité financière ne se
substituent pas mais elles se complètent.
Chapitre 1- Introduction à la
Définir la comptabilité de gestion et
comptabilité de gestion 2- Comptabilité de gestion
présenter ses objectifs.
Définir certains termes courants en
3- Typologie de base
comptabilité de gestion.
Présenter les différents retraitements à
1- Incorporation des charges adopter pour aboutir aux charges à
incorporer aux coûts.
Chapitre 2- Les fondements de la Présenter les critères qu'on peut utiliser
comptabilité de gestion 2- Analyse des charges incorporables pour classer les charges en comptabilité
de gestion.
Définir les principales catégories de coût
3- Notion de coût
et ses caractéristiques.
Définir cette notion et sa présentation
1- Notion d'inventaire permanent
schématique
Présenter la technique du coût moyen
2- Méthodes classiques d'évaluation des unitaire pondéré pour l'évaluation des
sorties sorties, ses avantages et ses
inconvénients.
Chapitre 3- La tenue des comptes de Présenter la technique des méthodes du
stocks premier entré premier sorti et dernier
3- Méthodes d'épuisement des lots
entré premier sorti ainsi que
leurs avantages et inconvénients.
Présenter le principe, la technique et
4- Méthode des coûts théoriques
l'utilité.
5- Différences de traitement comptable Identifier l'origine des différences
relatives aux stocks d'inventaire et la façon de les évaluer.
1-Découpage de l'entreprise en centres connaître les règles de découpage de
d'analyse l'entreprise en centres d'analyse.
2- Ventilation des charges incorporables Savoir distinguer entre les charges
en charges directes et charges indirectes directes et les charges indirectes.
Chapitre 4- Le traitement des charges 3- Répartition primaire des charges Faire la répartition primaire des charges
indirectes indirectes indirectes.
4- Répartition secondaire des charges Faire la répartition secondaire des
indirectes charges indirectes.
5- Imputation des frais des centres calculer les charges indirectes à
principaux aux coûts des produits incorporer aux coûts.
Connaître la hiérarchie des coûts en
1- Coûts par stade d'exploitation
fonction des stades d'exploitation.
Résoudre le problème d'évaluation et de
2- Produits résiduels
traitement des produits résiduels.
Chapitre 5- Le calcul des coûts par Résoudre le problème d'évaluation et de
3- Sous-produits
stade d'exploitation traitement des sous-produits.
Résoudre le problème d'évaluation et de
4-En-cours de production
traitement des en-cours de production.
Résoudre le problème d'évaluation et de
5- Emballages
traitement des emballages.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/guide.htm (2 sur 6) [18/02/2004 08:51:35]


Document sans titre

2ème PARTIE: COMPTABILITE DE GESTION ET PRISE DE DECISION


Chapitres Sections Objectifs
Connaître le but recherché par la
1- Objectif de la méthode
méthode de l’imputation rationnelle;
Appliquer correctement les différentes
2- Fonctionnement de la méthode étapes de la méthode de l'imputation
Chapitre 1- La méthode de l'imputation rationnelle des charges fixes. ;
rationnelle des charges fixes
3- Imputation rationnelle et prise de Savoir l'utilité de la méthode en matière
décision de prise de décision.
Saisir les avantages et les limites de la
4- Appréciation critique
méthode.
1- Bases de la méthode des coûts Connaître le fondement de la méthode
variables des coût variables.
Comprendre le fonctionnement de la
2- Etapes de la méthodes
méthode.
Chapitre 2- La méthode des coûts Saisir le rôle de cette méthode dans la
3- Direct costing et prise de décision
variables ou du "Direct Costing" gestion des entreprises.
Comprendre les évolution du direct
4- Direct costing évolué
costing simple.
Saisir les avantages et les
5-Appréciation critique
inconvénients de la méthodes.
Connaître les hypothèses qui sous -
1- Hypothèses
tendent le modèle du seuil de rentabilité.
Définir et calculer le seuil de
Chapitre 3- Le modèle du seuil de 2- Calcul du seuil de rentabilité
rentabilité.
rentabilité
Calculer le seuil de rentabilité suite aux
3- Seuil de rentabilité et modification des
changements des conditions
conditions d'exploitation
d’exploitation .
Définir la notion du coût marginal et
1- Concept du coût marginal
identifier ses composantes.
2- Typologie Saisir la typologie de cette notion
Chapitre 4- Le coût marginal Saisir l 'importance du coût marginal
3- Utilité du coût marginal lors de la prise de certaines décisions de
gestion
Connaître les utilités et les limites du
3- Appréciation critique
coût marginal.

3èmé PARTIE: COMPTABILITE DE GESTION ET GESTION PREVISIONNELLE


Chapitres sections Objectifs
Définir le coût préétabli, connaître ses
1- Coûts préétablis hypothèses et ses composantes et son
rôle.
Chapitre 1- Les coûts préétablis Saisir la méthode d’établissement
2- Détermination des standards
des coûts préétablis;
Définir le budget de section, le budget
3- Budget de section
flexible et son utilité.
1- Notions de base Définir et décomposer l'écart global.
Analyser l'écart sur charges directes et
2- Analyse des écarts sur charges directes
Chapitre 2- L'analyse des écarts interpréter les résultats obtenus.
3- Analyse des écarts sur charges Analyser l'écart sur charges indirectes et
indirectes interpréter les résultats obtenus.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/guide.htm (3 sur 6) [18/02/2004 08:51:35]


Document sans titre

Haut de la page

Approche pédagogique

Ce cours de Comptabilité de Gestion est conçu selon une approche pédagogique propre à la formation à distance. Le matériel
didactique et la formule utilisée vous permettent d'adopter une démarche d'apprentissage autonome. Vous pouvez ainsi gérer
votre temps d'étude et prendre en charge votre formation.
Toutefois, cette prise en charge est soutenue par la personne responsable de l'encadrement (le tuteur ou la tutrice), pendant tout
le semestre. Sa tâche est de vous faciliter les conditions d'apprentissage et de vous aider dans votre démarche, de façon à ce que
vous atteigniez les objectifs du cours. Il va de soi que le tuteur ou la tutrice ne donne pas les réponses des activités notées. Vous
pouvez communiquer avec votre tuteur ou votre tutrice par le courrier électronique offert sur le site du cours ou en posant vos
questions sur le forum. Votre tuteur ou tutrice y répondra à l'intérieur de 48 heures.

Haut de la page

Charge de travail et calendrier

Ce module est offert à distance sur un semestre de 15 semaines. Le volume de travail exigé est de 67,5 heures par semestre. La
charge de travail hebdomadaire est donc de 4,5 heures. Un calendrier pédagogique détaillé est proposé dans le tableau
ci-dessous:

Semaine Chapitre Tâche Envoi de l'évaluation


- Lecture du guide pédagogique
- Ø©tude du cas introductif
1 1 - Lecture de la section 1
- Lecture de la section 2
- Lecture de la section 3
- Lecture de la section 1
2 2

- Lecture de la section 2
-Lecture de la section 3
3 2
- Auto-évaluation
-Exercices
-Lecture de la section 1
4 3 - Lecture de la section 2
-Lecture de la section 3
- Lecture de la section 4
- Lecture de la section 5
5 3 travail noté N° 1
-Auto-évaluation
- Exercices

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/guide.htm (4 sur 6) [18/02/2004 08:51:35]


Document sans titre

- Lecture de la section 1
-Lecture de la section 2
6 4
-Lecture de la section 3
-Lecture de la section 4
- Lecture de la section 5
7 4 -Auto -évaluation
- Exercices
- lecture de la section 1
7 5
-Lecture de la section 2
- Lecture de la section 3
8 5 - Auto-évaluation Travail noté N° 2
- Exercices
- Lecture de la section 1
- Lecture de la section 2
-Lecture de la section 3
9 6
-Lecture de la section 4
-Auto-évaluation
- Exercices
- Lecture de la section 1
-Lecture de la section 2
10 7 -Lecture de la section 3
-Lecture de la section 4
-Lecture de la section 5
-Auto-évaluation
11 7
- Exercices
- Lecture de la section 1
-Lecture de la section 2
11 8
-Lecture de la section 3
-Lecture de la section 4
-Auto- évaluation
12 8 Travail noté N° 3
-Exercices
Lecture de la section 1
- Lecture de la section 2
12 9
-Lecture de la section 3
- Auto-évaluation
- Lecture de la section 1
- Lecture de la section 2
13 10 - Lecture de la section 3
- Auto-évaluation
- Exercices

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/guide.htm (5 sur 6) [18/02/2004 08:51:35]


Document sans titre

- Lecture de la section 1
- Lecture de la section 2
14 11 - Lecture de la section 3
- Auto-évaluation
- Exercices
15 Examen final Date de l'examen

Haut de la page

Evaluation des apprentissages

L'auto-évaluation
Cette évaluation n'est pas notée. Elle présentée sous forme d'exemples intégrés dans le cours et corrigés, de questions à choix
multiples et une application à la fin de chaque chapitre. Le corrigé est disponible, mais nous vous suggérons de ne le consulter
qu'après avoir effectuer les exercices. Ces derniers vous préparent aux évaluations notées.
Les travaux notés
Ces travaux ont pour objectif de vérifier votre assimilation des différentes notions et techniques présentées au niveau du cours et
votre compétences à appliquer les connaissances acquises pour résoudre des problèmes concrets. Le français utilisé dans vos
travaux d'évaluation doit être correct. Un travail illisible, jugé irrecevable par votre professeur, vous sera retourné pour être
refait. Vous devez obligatoirement réaliser et retournez aux dates prévues (voir la fiche calendrier) les travaux notés et passer
l'examen final sous surveillance.
L'examen final
L'examen final sous surveillance porte sur tout le module. Il sera constitué par quelques exercices (2 à 4), ou un mimi cas et
éventuellement des questions à choix multiples. L'utilisation des notes de cours est interdite, toutefois vous pouvez utilisez les
calculatrices.
L'ensemble des évaluations notées compte pour 100% de la note du cours.
Ø©valuations notées Pondérations seuil de passage
Travail noté N°1 20%
Travail noté N°2 20%
Travail noté N°3 20%
Examen final 40% 50%
Total 100% 60%

Gestion des délais


Le cheminement d'apprentissage proposé au calendrier doit être respecté dans la mesure du possible. Cependant, il est entendu
que certaines circonstances exceptionnelles peuvent empêcher l'étudiant ou l'étudiante de remettre les derniers travaux notés
dans les délais prescrits. Dans ce cas, une demande écrite doit parvenir au tuteur ou à la tutrice avant la semaine proposée pour
l'envoi de la dernière évaluation notée. Si la demande est acceptée, l'étudiant ou l'étudiante se verra accorder une cote "Z" (note
retardée à la demande de l'étudiant(e) qui sera convertie en cote définitive à l'expiration du délai prescrit.

Haut de la page

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/guide.htm (6 sur 6) [18/02/2004 08:51:35]


Cette page utilise des cadres. Pour pouvoir la consulter, votre navigateur doit supporter les cadres.

Chapitre1
Introduction

Introduction
à la La comptabilité financière a pour objectif suprême l'établissement des
états de synthèse (le bilan et le compte de résultat). Ces états sont d'une
comptabilité utilité précieuse pour la direction, les actionnaires, l'administration
fiscale,....
de gestion
Toutefois, malgré la richesse des informations fournies par la
comptabilité financières aux acteurs externes, elle reste pauvre pour les
1. Etude de cas gestionnaires internes à l'entreprise (formation du résultat, évaluation de
introductif l'exploitation, établissement de prévisions, contrôle de la rentabilité,..;).
2. Comptabilité de La comptabilité de gestion permet de pallier aux lacunes de la
gestion comptabilité financière afin d'analyser l'exploitation interne et servir d'ouil
3. Typologie de base de gestion indispensable pour la prise de décision.

Objectif du chapitre
A retenir

Comprendre que la comptabilité de gestion et la comptabilité financière ne


se substituent pas mais elles se complètent.Définir la comptabilité de
gestion et présenter ses objectifs.Définir certains termes courants en
comptabilité de gestion.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/index.htm [18/02/2004 08:52:07]


A/ Présentation du cas :

I. ETUDE DE CAS INTRODUCTIF

1. Présentation du cas
2. Solution proposée
3. Conclusion
4. Complémentarité des deux systèmes

1. Présentation du cas
Créée en 1985, la Société anonyme « Meublux » connaît, ces dernières années, une expansion rapide
de son activité. Face à cette nouvelle tendance, les responsables de la société se soucient de la
rentabilité de leur activité.
La nature du marché :
« Meublux » se situe sur le marché des meubles pour hôtels. Elle travaille sur commande et elle
offre une gamme non standardisée de produits.
La société « Meublux » possède deux clients importants (assurant plus de 60 % de son activité) : la
Chaîne Abou Nawès et la Chaîne Regency. Elle agit, également, en tant que sous-traitant pour des
petites entreprises de meubles vu la capacité remarquable de sa production. « Meublux » se trouve
parfois, face à des commandes supplémentaires dont elle se souci de leurs rentabilités.
Le processus de production :
Le processus de production comporte trois ateliers :
Atelier I : Sciage du bois
Dix personnes sont chargées du découpage de bois selon les dimensions et formes exigées.
Atelier II : Assemblage de meubles
Vingt cinq ouvriers sont répartis en 5 groupes. Chacun d’eux est responsable de l'assemblage
d’un ou plusieurs types de produits (armoires, bureaux, lits,...).
Atelier III : Finition
C’est l’activité qui nécessite le plus grand nombre d’ouvriers. Sept équipes différentes sont
chargées d’installer les accessoires pour les meubles, peintre le bois, faire de la gravure,...
L’implantation géographique :
La société « Meublux » est installée dans les banlieues nord de la Capitale de Tunis. Les ateliers de
sciage et d’assemblage sont installés à la Charguia. Le siège, social ainsi que l'atelier finition se
situent à la région de Soukra.
Ainsi, les meubles assemblés doivent être transportés à la région de Soukra avant d’être livrés. Les
coûts de transport sont assez élevés.
Le système d’information :
A la fin de chaque trimestre un bilan et un compte de résultat sont établis mais toujours avec un

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec11.htm (1 sur 2) [18/02/2004 08:53:02]


A/ Présentation du cas :

retard d’un mois à peu près.


Il est à noter, également, qu’il n’existe pas une méthode rationnelle de tenue des stocks et que les
charges sont reprises telles qu’elles existent dans la balance de fin de trimestre (sans distinguer les
charges relatives à chaque mois).
PROBLEME POSE :
Mr « Bahbouh », le gérant de la Société « Meublux » a chargé un conseillé en gestion afin de lui
donner son avis sur les points suivants :
1- L’atelier finition paraît très coûteux en terme de frais de transport, ne serait-il plus rentable de
l’installer à la Charguia ?
2- A quel niveau serait-il intéressant d’apprécier la rentabilité de l’entreprise ?
3- Quelles seront les informations nécessaires pour apprécier la rentabilité d'une commande ?

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec11.htm (2 sur 2) [18/02/2004 08:53:02]


1- Le système d’information disponible à savoir, le bilan et le compte de résultat ne permettent pas de répondre à la première

I. ETUDE DE CAS INTRODUCTIF

1. Présentation du cas
2. Solution proposée
3. Conclusion
4. Complémentarité des deux systèmes

2. Solution proposée
1- Le système d’information disponible à savoir, le bilan et le compte de résultat ne permettent pas de
répondre à la première question.
En effet, les charges et les produits sont classés par nature pour l’ensemble de la société. On ne
peut pas donc, ni déterminer les charges relatives à l’atelier finition, ni évaluer son coût.
2- Le système d’information présent ne permet d’avoir que le résultat global et final (perte ou
bénéfice).
Il serait plus intéressant d’apprécier la rentabilité en apportant des réponses rationnelles à des
questions telles que :
- Combien coûte telle ou telle commande ?
- Quelle est la commande qui est la plus rentable ?
- Quel est le coût des différents ateliers ?
- Quel est le coût par produit et par stade de production ?
- Il faut développer un nouveau système d’information qui traite les informations en détail et
pas globalement. C’est à dire raisonner sur des plans particuliers au lieu du plan général (produits,
services, commandes, ateliers,...).
Il est à noter que la rentabilité peut se traduire par le chiffre d’affaires (cas des commandes...), par
les coûts (cas des ateliers, des services,...) ou par le résultat.
3- Les charges de la comptabilité financière telles qu’elles figurent dans le compte de
résultat ne permettent pas de telles analyses.
Ainsi, il faut procéder au classement des charges par produit, par atelier, par commande. C'est à dire
par destination.
Par exemple, pour le calcul du coût d’une commande, il faut connaître :
● le coût des matières premières consommées par commande :
Pour déterminer ce coût, le magasinier qui détient le stock des matières premières doit préciser sur
les bons de sortie la référence des commandes consommées. Ces bons doivent, par la suite, être
regroupés par commande.
De même, la valorisation des matières premières consommées doit être élaborée suivant une
méthode rationnelle.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec12.htm (1 sur 2) [18/02/2004 08:53:34]


1- Le système d’information disponible à savoir, le bilan et le compte de résultat ne permettent pas de répondre à la première

● les heures de main-d’œuvre consacrées à la réalisation de la commande :


La comptabilité financière ne tient compte que de la totalité des heures de présence du personnel.
Ainsi, pour déterminer la masse de travail relative à chaque commande, l’ouvrier doit remplir un bon
de travail sur lequel il indique au profit de quelle commande il exécute. Ces bons peuvent par la suite
être regroupés par commande.
Ainsi, tous les éléments de réponse à ces questions peuvent être offerts par la comptabilité
analytique, outil de gestion très pertinent.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec12.htm (2 sur 2) [18/02/2004 08:53:34]


/ Conclusions :

I. ETUDE DE CAS INTRODUCTIF

1. Présentation du cas
2. Solution proposée
3. Conclusion
4. Complémentarité des deux systèmes

3. Conclusions :
Les informations fournies par la comptabilité financière telles que le bilan ou les comptes de
résultat sont insuffisantes à une connaissance de l’activité de l’entreprise.
Cette insuffisance s’explique par le fait que :
- La comptabilité financière en respectant les dispositions juridiques et fiscales s’éloigne de la
réalité économique.
Exemple : L’amortissement comptable peut être différent de la dépréciation réelle du bien.
Ajoutons que, la technique de la comptabilité financière est très rigide du fait qu’elle respecte des
règles strictes et standards.
- La comptabilité financière traite l’entreprise en tant qu’une seule unité c’est-à-dire d’une
manière globale, d’où les résultats sont globaux.
- La comptabilité financière est une comptabilité du passé, puisqu’elle ne traite que les opérations
déjà conclues.
- La comptabilité financière néglige les données non monétaires telles que: les quantités de
matières, le temps de travail...
Ainsi, pour remédier à ces limites et pour améliorer le processus de prise de décision, les
responsables de l’entreprise ont recours à la comptabilité analytique de gestion.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec13.htm [18/02/2004 08:53:34]


I - ETUDE DE CAS INTRODUCTIF

I. ETUDE DE CAS INTRODUCTIF

1. Présentation du cas
2. Solution proposée
3. Conclusion
4. Complémentarité des deux systèmes

La comptabilité de gestion et la comptabilité financière constituent deux systèmes


d'information complémentaires:
● D'une part, la comptabilité de gestion permet l'évaluation de certains éléments de l'actif du bilan
tels que les stocks de matières premières, de produits finis,...
● d'autre part, pour aboutir à de telles évaluations, la comptabilité de gestion se sert des
informations fournies par la comptabilité financières, à savoir les charges par nature.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec14.htm [18/02/2004 08:53:34]


II- COMPTABILITE ANALYTIQUE DE GESTION

II- COMPTABILITE DE GESTION

1. Définition
2. Objectifs

1. Définition
La comptabilité de gestion est un mode de traitement des données pouvant avoir, selon les entreprises,
des objectifs multiples :
connaître les coûts,
avoir une évaluation plus fidèle de certains éléments,
expliquer les résultats pour faire le choix,
produire de l’information nécessaire au contrôle de gestion.»

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec2.htm [18/02/2004 08:55:19]


/ 2-Objectifs :

II- COMPTABILITE DE GESTION

1. Définition
2. Objectifs

2. Objectifs
● Connaissance des conditions d’exploitation de l’entreprise :
Au delà du système d’information qu’offre la comptabilité financière aux tiers (les banques,
l’administration fiscale, fournisseurs...) sur la situation patrimoniale et financière de l'entreprise, la
comptabilité analytique produit un complément d’informations qui porte essentiellement sur les
conditions d’exploitation internes de l’entreprise. Ces informations vont servir à répondre à des
questions d’ordre interne tel que : la fixation du prix de vente, la rentabilité de certaines activités de
l’entreprise, la part de chaque produit ou activité dans le résultat général, ...
● Evaluation de certains éléments du patrimoine :
Deux principaux problèmes ont été traité par la comptabilité de gestion :
Stocks : Tout élément acheté par l’entreprise (matière première, fourniture, ...) en vue d’être
utilisé, entre dans le patrimoine de l’entreprise sur la base du coût d’achat (prix d’achat + tous les
frais d’achat et d’approvisionnement).
Les stocks des produits fabriqués par l’entreprise sont évalués à leur coût de production (toutes les
charges de production).
Biens produits par l’entreprise pour elle-même : Ces éléments sont évalués au coût de production
comme les produits fabriqués et destinés à être vendus.
Exemple : immobilisations créées par l’entreprise pour elle-même.
● Justification des résultats obtenus :
La comptabilité financière produit des informations d’ordre général et global, par contre, la
comptabilité analytique est une comptabilité de détail qui vise à examiner la composition et la
justification des résultats obtenus.
Cette analyse détaillée du coût, du prix de vente, du résultat,... permet aux gestionnaires d'évaluer la
rentabilité et la compétitivité interne de la société, de déterminer les sources des problèmes posés, ... .
D’une manière générale, assurer une meilleure gestion de l'entreprise.
Les détails que fournie la comptabilitéde gestion, jouent le rôle d’une justification des résultats
obtenus et permettent d’améliorer le processus de contrôle de gestion.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec22.htm [18/02/2004 08:55:51]


III - TYPOLOGIE DE BASE

III - TYPOLOGIE DE BASE

Prix : C’est la valeur monétaire d’une transaction ou d’un échange entre l’entreprise
et un agent externe. Le cycle d’exploitation permet de rencontrer cette notion deux fois :
- lors de l’acquisition de biens et services : prix d’achat.
- lors de la vente des biens et services : prix de vente.
Charge :C’est la dépense ou la partie d’une dépense provoquée par l’activité. La
charge correspond à un appauvrissement de la situation de l’entreprise.
Frais :C’est un groupement ou une addition de charges dans l’optique de la recherche d'un
coût de produit ou d’activité.
Coût : C’est un groupement de charges en vue d’un objet.
Exemple : Coût d’achat, coût de revient, coût de production,...
Coût de revient :C’est l’ensemble des charges qui correspond aux différents stades
d'élaboration du produit ou du service jusqu’à sa disponibilité aux utilisateurs.
Marge :C’est la différence entre le prix de vente et un coût. Une marge est qualifiée au coût
auquel elle correspond.
Exemple : . Marge sur coût d’achat = Prix de vente - Coût d’achat
. Marge sur coût variable = Prix de vente - Coût variable.
Résultat : C’est la différence entre le prix de vente et le coût de revient.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/sec3.htm [18/02/2004 08:57:48]


A RETENIR

A RETENIR

Critères de comparaison Comptabilité financières Comptabilité de gestion


● Obligatoire
1. Au regard de la loi ● Facultative
● Globale
2. Vision de l'entreprise ● Détaillée
● Passé
3. Horizon temporel ● Présent et futur
● Externe
4. Nature des flux observés ● Interne
● Externe
5. Origine des documents de ● Externe et interne
base ● Par nature
● Par destination
6. Classement des charges ● Financiers (optique
● Économiques
fiscale)
7. Objectifs ● Souples et évolutives
● Rigides et normatives
8. Règles ● Tous les responsable de
● Tiers et direction générale
9. Utilisateurs l'entreprise
● Rapide, approximative et
● Exacte, certifiée et
10. Nature de l'inforamation pertinente.
formelle.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn1/retenir.htm [18/02/2004 08:58:04]


Cette page utilise des cadres. Pour pouvoir la consulter, votre navigateur doit supporter les cadres.

Chapitre 2
Introduction

Les
fondements Pour atteindre son objectif suprême de calcul des coûts de revient, la
comptabilité de gestion reprend l'ensemble des charges enregistrées en
de la comptabilité financière. Toutefois, cette dernière opère dans un cadre
législatif et fiscal qui n'est pas toujours compatible avec la logique de la
comptabilité comptabilité de gestion.
analytique Il est ainsi indispensable de retraiter les charges saisies en comptabilité
financière afin de les adapter aux besoins de la comptabilité de gestion
pour réaliser ses objectifs.
1. Incorporation des
charges Objectif du chapitre
2. Analyses des
charges
Présenter les différents retraitements à adopter pour aboutir aux charges
incorporables à incorporer aux coûts.
3. Notion de côuts
Présenter les critères qu'on peut utiliser pour classer les charges en
A retenir comptabilité de gestion.

Application Définir les principales catégories de coût et ses caractéristiques.

Solution

Evaluation

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/index1.htm [18/02/2004 08:58:19]


I- Incorporation des charges

I- Incorporation des charges

De part la cohérence et la complémentarité des deux comptabilités, le résultat analytique devrait


correspondre aux résultats issus de la Comptabilité Financière. En effet, le résultat issu de la
Comptabilité Analytique n’est jamais égal à celui de la Comptabilité Financière.
Cette différence résulte des divergences relatives aux charges et produits retenus dans les deux
comptabilités.
Trois principales raisons peuvent expliquer cette différence :
- la nature des charges,
- la méthode de calcul des coûts,
- la périodicité de calcul des coûts.

1. Nature des charges


2. Méthodes de calcul des coûts
3. Périodicité de calcul des charges
4. Rapprochement des deux comptabilités

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec1.htm [18/02/2004 08:59:42]


1- Nature des charges :

I- Incorporation des charges

1. Nature des charges


2. Méthodes de calcul des coûts
3. Périodicité de calcul des charges
4. Rapprochement des deux comptabilités

1. Nature des charges :


1.1 Charges non incorporables :
C’est l’ensemble des charges à caractère exceptionnel ou qui ne relèvent pas de l’activité normale
d’exploitation de l’entreprise. Les charges non incorporables sont :
- les charges figurants dans les comptes de pertes extraordinaires,
- les charges ou dotations non liées à l’activité normale d’exploitation (dotation pour augmentation
du capital...),
- les charges d’exploitation relatives à une période autre que celle considérée,
- les charges qui présentent un caractère inhabituel dans la profession et qui courent un risque :
* dotation aux provisions pour dépréciation de certains éléments d’actif (fond de
commerce, terrain...) ;
* dotations aux provisions pour litige ;
* prime d’assurance vie pour l’entrepreneur ;
* dotations aux provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices.
- les charges constatées au cours de la période, mais qui sont couvertes par des provisions
antérieures,
- les taxes qui ne restent pas à la charge de l’entreprise (T.V.A.),
- les prélèvements directs ou indirects sur les bénéfices (impôt sur les bénéfices).
1.2 Charges supplétives :
Ce sont les charges inexistantes dans la Comptabilité Financière mais prises en compte par la
Comptabilité Analytique. Ces charges sont dites aussi fictives parce qu’elles ne sont pas réellement
supportées par l’entreprise.
a- Rémunération théorique des capitaux propres :L’entreprise qui fait recours à des emprunts
pour ses investissements enregistre une charge supplémentaire en terme d’intérêts par rapport à une
entreprise financée par des fonds propres. Cette dernière se trouve privée du revenu de ses fonds s’ils
étaient placés. D’où un coût d’opportunité supporté par l’entreprise en question.
Ainsi, la prise en compte de la rémunération fictive des capitaux propres permet de rendre
comparables ces deux entreprises.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec11.htm (1 sur 2) [18/02/2004 08:59:54]


1- Nature des charges :

Exemple : L’entreprise « Zhar » possède la structure de capital suivante :


- Capital social : 10000 D
- Réserves : 2000 D
- Report à nouveau : 1000 D
Le taux d’intérêt des emprunts sur le marché est évalué à 11,25 %.
Le montant des charges supplétives à incorporer en comptabilité analytique est de
: 11,25 % x 13000 = 1462,5 D
b- Rémunération du travail de l’exploitant non salarié : Le travail de l’exploitant non salarié
constitue un facteur de production très important qui doit être évalué et incorporé dans les coûts afin
de rendre ces derniers pertinents et réalistes.
Le calcul d’une telle rémunération permet de rendre les coûts comparables entre deux entreprises de
régimes juridiques différents (entreprise individuelle et entreprise sociétaire). En effet, dans une
entreprise sociétaire, le dirigeant reçoit un salaire alors que dans une entreprise individuelle,
l’exploitant est généralement le propriétaire ou un membre de sa famille dont le statut est non salarié.
Exemple
Monsieur « Bahbouh » gère une pizzeria à sa propriété, toutes les tâches de gestion sont à sa
responsabilité, sa femme s’occupe de la gestion de la cuisine, son frère assure la livraison à domicile
sans oublier la présence de deux serveurs salariés.
Dans une pizzeria concurrente du quartier, les rémunérations sont :
- Gérant : 550 D
- Chef cuisinier : 350 D
- Serveur : 220 D
- Livreur à domicile : 200 D
D’où pour comparer la rentabilité des deux pizzeria on va supposer que Monsieur « Bahbouh », son
frère « Salah » et sa femme « Dadou » sont des salariés.
Ainsi, le montant de la charge supplétive sera : 550 + 350 + 200 = 1100 D; ce montant doit être
ajouté à la charge du personnel chaque mois.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec11.htm (2 sur 2) [18/02/2004 08:59:54]


2- Méthode de calcul des coûts :

I- Incorporation des charges

1. Nature des charges


2. Méthodes de calcul des coûts
3. Périodicité de calcul des charges
4. Rapprochement des deux comptabilités

2. Méthode de calcul des coûts :


Il s’agit de charges incorporables en comptabilité de gestion pour une valeur différente de celle
enregistrée en comptabilité financière. Cela est dû à la divergence au niveau des méthodes et principes
de calcul des charges entre les deux comptabilités.
Deux catégories de charges sont concernées :
2.1 Dotations aux amortissements :
Définition : « L’amortissement est destiné à constater la perte de valeur des biens immobilisés du
fait de l’usure, du temps ou de l’obsolescence ». C’est une consommation d'outil.
Ainsi, en comptabilité financière, l’amortissement est calculé dans les limites définies par
l'administration fiscale indépendamment de la dépréciation réelle, tandis que pour la comptabilité de
gestion, la charge d’amortissement constitue une charge réelle d'usage ou un amortissement
économique ou technique.
La disparité entre l’amortissement comptable et l’amortissementéconomique peut avoir trois origines
:
Base d’amortissement : La base de l’amortissement en comptabilité financière est la valeur
d’acquisition, alors qu’en comptabilité analytique cette base subit une actualisation pour suivre
l’évolution du marché, exemple : (prix sur le marché).
Durée d’amortissement : Cette durée peut être différente de la durée fiscale adoptée en
comptabilité financière. En effet, la durée d’usage en comptabilité de gestion correspond à la période
d’utilisation réelle du bien.
Méthode de calcul de l’amortissement : Il existe deux systèmes : linéaire et dégressif. Ainsi, on
peut opter pour le premier en comptabilité financière et pour le second en comptabilité analytique et
vis versa.
La différence d’amortissement résultant de ces faits entraîne soit :
● une charge supplétive : si l’amortissement économique > l’amortissement comptable
● une charge non incorporable : si l’amortissement économique < l’amortissement
comptable
Exemple
Une entreprise a acheté une voiture pour 15 000 D pour usage commercial. La durée fiscale
d’amortissement est de 5 ans. Toutefois, l’entreprise estime l’utiliser pendant 8 ans au moins.
TAF : Déterminer et interprêter la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec12.htm (1 sur 2) [18/02/2004 08:59:55]


2- Méthode de calcul des coûts :

économique.
Solution

2.2 Coût de structure (Charge fixe) :


En Comptabilité Financière, on incorpore la totalité des charges fixes. Alors qu’en Comptabilité
Analytique le montant de ces charges peut subir des changements dans la mesure où la structure est
sous-employée ou sur-employée.
Exemple
Un équipement acquit pour 20 000 D, dont la capacité de production est de 400 h machine avec un
débit de 5 pièces par heure. Pendant le mois de Juin, cet équipement a travaillé en sous-capacité :
200h. Les charges fixes par mois sont de 1000 D.

Le coût fixe par heure=

Alors, qu’actuellement on enregistre un coût horaire de

Donc, il sera opportun d’imputer des charges fixes de


ou encore 2,5 x 200 = 500 D au lieu de 1000 D.
La différence : 1000 - 500 = 500 D est un coût de chômage.
Le traitement des charges de structure évite à l’entreprise de supporter des coûts très élevés en cas de
sous-emploi et une fausse compétitivité en cas de sur-emploi.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec12.htm (2 sur 2) [18/02/2004 08:59:55]


3- Périodicité de calcul des charges :

I- Incorporation des charges

1. Nature des charges


2. Méthodes de calcul des coûts
3. Périodicité de calcul des charges
4. Rapprochement des deux comptabilités

3. Périodicité de calcul des charges :


La périodicité de calcul des charges en comptabilité analytique est généralement plus brève (mois,
trimestre,...) que celle de la comptabilité financière (année).
Il faut donc faire attention en passant de la comptabilité financière à la comptabilité analytique, et ne
prendre en compte que les charges propres à la période considérée.
C’est le cas des amortissements, prime d’assurance, frais d’électricité... qui sont appelés les charges
abonnées.
Exemple
La comptabilité financière de l’entreprise « Nafkha » fournit les informations suivantes :
- Frais financiers (intérêts) annuels 7200 D
- Loyers trimestriels 1200 D
- Prime d’assurance annuelle 480 D
- Dotations aux amortissements (annuelle) 36720 D
TAF : Déterminer les charges à imputer aux coûts du mois de février.
Solution

SCHEMA DE SYNTHESE

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec13.htm (1 sur 2) [18/02/2004 08:59:55]


3- Périodicité de calcul des charges :

Remarque
De même, pour les produits on peut retrouver une différence de traitement qui porte sur des produits
supplétifs, non incorporables ou incorporés pour
une valeur différente.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec13.htm (2 sur 2) [18/02/2004 08:59:55]


4-Rapprochement des deux comptabilités

I- Incorporation des charges

1. Nature des charges


2. Méthodes de calcul des coûts
3. Périodicité de calcul des charges
4. Rapprochement des deux comptabilités

4. Rapprochement des deux comptabilités


● Charges de la CG = Charges de la CF - Charges non incorporables + Charges supplétives.

● Produits de la CG = Produits de la CF - Produits non incorporables + Produits supplétifs

Résultat de la CG = Résultat de la CF - charges supplétives + Charges non incorporables + Produits


supplétifs - Produits non incorporables.
avec:
CG: Comptabilité de Gestion
CF: Comptabilité Financière

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec14.htm [18/02/2004 08:59:55]


1- Classement des charges :

II- Analyse des charges incorporable

1. Classement des charges


2. Regroupement des charges incorporables

1. Classement des charges :


Deux critères peuvent être utilisés pour reclasser les charges incorporables :
- degré de variabilité
- degré d’affectation
1.1 Degré de variabilité :
a- Charges fixes : Dites aussi charges de structure. Ce sont des charges fixes dans une structure
bien déterminée et quelque soit le niveau d’activité.
Exemple
Le loyer d’une usine est 2000 d/mois, le suivi de l’activité de cette dernière pendant un trimestre a
donné les informations suivantes :
Nbre d'heures de travail 200 400 500
Loyer 2 000 2 000 2 000

Donc, on remarque que le niveau d’activité a fluctué pendant le trimestre mais le loyer a resté constant.
* Représentation graphique

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec21.htm (1 sur 4) [18/02/2004 09:00:35]


1- Classement des charges :

Une décision d’investissement ou d’extension peut entraîner une certaine variabilité des charges fixes à
moyen ou à long terme. Dans ce cas, les charges fixes varient par paliers.
Exemple : La construction d’un nouveau atelier.
* Représentation graphique

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec21.htm (2 sur 4) [18/02/2004 09:00:35]


1- Classement des charges :

b-Charges variables : Ce sont les charges qui varient avec le niveau d’activité de
l’entreprise, dites aussi charges d’activité.
Charges variables = a x Q

a: Charge variable par unité produite (fixe)


Q : Quantité produite
* Représentation graphique

c- Charges semi-variables : Ce troisième cas est le plus fréquent. Ce sont des charges ni
totalement fixes, ni totalement variables.
Exemple : - Frais de PTT : redevance est une partie fixe
- Rémunération des commerciaux = Montant fixe + Montant variable
* Représentation graphique

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec21.htm (3 sur 4) [18/02/2004 09:00:35]


1- Classement des charges :

1.2 Degré d’affectation :


a- Charges directes : Ce sont les charges spécifiques à un produit, une fonction, une activité.
Exemple : Main-d’oeuvre directe, matières premières,....
b- Charges indirectes : Contrairement aux charges directes, cette catégorie de charges concerne un
ensemble de produits, de fonctions ou d’activités.
Remarque: les charges directes ou indirectes peuvent être soit fixes soit variables.
Exemple: Amortissement : charge indirecte et fixe.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec21.htm (4 sur 4) [18/02/2004 09:00:35]


2- Regroupement des charges incorporables :

II- Analyse des charges incorporable

1. Classement des charges


2. Regroupement des charges incorporables

2. Regroupement des charges incorporables :


Après avoir reclasser les différentes charges selon leur degré de variabilité ou d’affectation, il
importe d’étudier leur destination. Plusieurs critères de regroupement sont possibles
2.1 Par fonction :
Le plan comptable retient les fonctions suivantes :
- fonction d’approvisionnement ;
- fonction de production ;
- fonction financière ;
- fonction commerciale ;
- fonction administrative.
On peut donc parler de coût de la fonction approvisionnement, de la fonction production,... Le calcul
des coûts par fonction permet d’apprécier le poids de chaque fonction dans la structure de l’entreprise,
de localiser les responsabilités,..
2.2 Par produits :
Ce regroupement permet de :
- calculer les coûts des produits ;
- localiser les éléments du coût qui nécessitent une action d’amélioration ;
- apprécier la rentabilité des différents produits.
2.3 Par centre d’activité :
L’activité des services étant à l’origine des charges, donc il est intéressant de les répartir par centre
d’activité et ce, relativement à une période donnée...
Exemple : par ateliers, par usine,...
2.4 Par commande :
Certaines entreprises travaillent sur commande, d’où la nécessité de calculer le coût de ces
commandes. Une commande peut contenir plusieurs produits et engager plusieurs fonctions.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec22.htm [18/02/2004 09:02:39]


1- Définition :

III- Notion de coût

1. Définition
2. Caractéristiques des coûts
3. Hiérarchie des coûts

1. Définition :
Le coût n’est jamais un prix. En effet, le prix est la valeur du bien sur le marché alors que le coût :
« est l’ensemble des charges relatives à un bien ou un service. Ces charges correspondent à un ou
plusieurs stades de l’élaboration d’un produit (achat, production, distribution) ».
On distingue trois catégories de coûts :
1.1 Coût d’achat : C’est le prix d’achat auquel on rajoute les frais sur achats et les frais indirectes
d’approvisionnement :
Coût d'achat = Prix d'achat + frais directs sur
achat +
Fraisindirectsd'approvisionnement

1.2 Coût de production : C’est l’ensemble des charges supportées lors de la fabrication d’un
produit ou la prestation d’un service.
Coût de production = Coût d'achat
desmatières consommées +
Frais directes et
indirectes de prduction

1.3 Coût de revient: C'est l'ensemble des charges accumulées pour la fabrication et la vente des
produits.
Coût de revient = Coût de prod° des pdts
vendus + frais directes
et indirectes de
distribution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec31.htm [18/02/2004 09:02:51]


Caractéristiques des coûts :

III- Notion de coût

1. Définition
2. Caractéristiques des coûts
3. Hiérarchie des coûts

2. Caractéristiques des coûts :


Un coût se caractérise par :
a- Champ d’application : Plusieurs regroupements sont possibles, on cite à titre d’exemple :
- coût par fonction : coût de la fonction production, administration,...
- coût par activité : coût par produit, par service,...
- coût par moyen d’exploitation : coût par usine, par atelier,...
b- Contenu : On distingue :
Coût partiel : c’est un coût qui ne comprend qu’une partie des charges tel que le
coût direct, le coût variable.
Coût complet : c’est un coût qui incorpore la totalité des charges consommées par
le produit, par la fonction,...
c- Moment de calcul : Deux cas sont possibles :
à posteriori : c’est à dire à la fin de la période et après la réalisation de l’événement coût
historique constaté.
à priori : c’est à dire calculer un coût pour une période future et avant la réalisation de l'événement
coût préétabli.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec32.htm [18/02/2004 09:03:24]


3- Hiérarchie des coûts :

III- Notion de coût

1. Définition
2. Caractéristiques des coûts
3. Hiérarchie des coûts

3. Hiérarchie des coûts :


La nature de l’activité d’une entreprise détermine le réseau des coûts à calculer. De même, il doit
être adapté aux besoins en information des décideurs. En effet, le réseau des coûts diffère d’une
entreprise commerciale à une entreprise industrielle.
a- Entreprise commerciale : Son activité consiste à acheter des marchandises pour les revendre
dans l’état.

b- Entreprise industrielle : Son activité consiste à transformer des matières premières en produits
finis et les vendre.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/sec33.htm [18/02/2004 09:03:24]


F Les charges non incorporables sont les charges enregistrées par la Comptabilité

A RETENIR

1- Les charges non incorporables sont les charges enregistrées par la comptabilité financière mais
non prises en compte par la comptabilité de gestion.
2- Les charges supplétives sont des charges non enregistrées dans la comptabilité financière mais
retenues dans la comptabilité de gestion..
3- Les charges incorporées dans la comptabilité analytique pour des montants différents sont :
- Charge d’amortissement
- Charge de structure.
4- L’incorporation des charges abonnées aux coûts doit respecter la périodicité de calcul des coûts en
comptabilité analytique.
5- Les charges fixes sont constantes dans une structure donnée et quelque soit le niveau
d’activité.
Les charges fixes unitaires sont variables dans un sens inverse de l’activité.
6 - Les charges variables sont des charges qui varient en fonction du niveau d’activité.
- Les charges variables unitaires sont constantes.
7- Les charges directes concernent exclusivement un seul produit, fonction,...
8- Les charges indirectes concernent plusieurs produits à la fois.
9- Le coût est une accumulation de charges.
10- Le coût se caractérise par :
● son contenu ;

● son champs d’application ;


● son moment de calcul.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/retenir.htm [18/02/2004 09:04:18]


I- Mr « WAHRA » un gestionnaire dans une entreprise vient d’acquérir une voiture populaire après une période d’attente de 2 ans

APPLICATION

I- Mr « WAHRA » un gestionnaire dans une entreprise vient d’acquérir une voiture populaire après
une période d’attente de 2 ans.
Vu l’importance de l’investissement qu’il a fait en achetant cette voiture, Mr« WAHRA » a essayé
durant sa première année d’acquisition de suivre en détail les dépenses relatives à son utilisation.
Pour se faire, il a noté l’essentiel dans le tableau suivant :

Charges par nature Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4


Carburant 162 194,4 261 156,6
Huile 15 18 20 15
Pièces de rechange - - - -
Taxe à la circulation 90 - - -
Assurance 102 - 102 -
Loyer du parking 20 20 20 20
Kilomètres parcourus 3 000 3 500 4 500 2 900

Sachant que : l’assurance est une charge annuelle mais elle est payée selon différentes modalités
dans ce cas, elle est réglée sur deux fois.
TAF :
1- Classer les charges relatives à la voiture, en charges fixes et charges variables.
2- Déterminer le coût variable moyen trimestriel et le coût fixe moyen trimestriel
commenter ?
II- Mr « WAHRA » a décidé de demander sa retraite anticipée pour démarrer un projet familial
avec sa femme et ses frères (un atelier de confection).
Une étude sur ce projet a déterminé les dépenses suivantes :
- frais préliminaires 1000 D
- pas de porte (local) 10000 D
- un camion 17500 D
- achat de 5 machines 25000 D
- autres charges 1500 D
Sachant que le projet a été financé en totalité par des capitaux propres et que l’entreprise a
démarré avec un fonds de roulement 10000 d (en Banque). Durant la 1ère année d'exploitation de
l’entreprise « Wahra et Cie », on a enregistré en Comptabilité Financière des charges de 76000 D dont
:
- Loyer semestriel 6000 D

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/applic.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:04:35]


I- Mr « WAHRA » un gestionnaire dans une entreprise vient d’acquérir une voiture populaire après une période d’attente de 2 ans

- Charges d’électricité 1260 D


- Salaires mensuels 1250 D
- Matières premières 20000 D
- Fournitures 1500 D
- Assurance annuelle 2000 D
- Dotations aux amortissements 200 D
des frais préliminaires
- Dotations aux comptes 3500 D
d’amortissement d’immobilisation
sachant que la dépréciation réelle été de 4000 D
- Dotations aux comptes de 540 D
provision sur créances douteuses
- Charges diverses 20000 D
- Mr« Wahra » a implanté en décembre de la même année un système de comptabilité
analytique qui lui permet de calculer mensuellement ses coûts de revient.
En vue de déterminer les charges relatives au mois de décembre on vous communique les
informations suivantes :
la rémunération des capitaux sur le marché financier s’élève à 12 % l’an.
il semble logique d’évaluer à 700 D par mois la rémunération du gérant qui est ici « Mr Wahra ».
TAF :
Calculer le montant des charges de la CAG relatives au mois de décembre.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/applic.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:04:35]


1°/ è Charges variables : (varient avec le nombre de Km parcourus).

SOLUTION

1- Charges variables : (varient avec le nombre de Km parcourus).


- Carburant
- L’huile
Charges fixes :
- Taxe : 90 D/an
- Assurance : 204 D/an (réglée en 102 D/Semestre)
- Loyer du parking
2- * Charges variables annuelles :
162 + 15 + 194,4 + 18 + 261 + 20 + 156,6 + 15 = 842 D

- Coût variable moyen trimestriel : D/trimestre


* Charges fixes annuelles :
90 + 102 + 20 + 20 + 102 + 20 + 20 = 374 D

- Coût fixe moyen trimestriel = D


II - Charges de la CAG relatives au mois de décembre :
- Loyer 6000/6 1000 D
- Charges d’électricité 1260/2 = 630 D
- Salaires 1250 D
- Matières premières 20000/12 1667 D
- Fournitures 1500/12 125 D
- Assurance annuelle 2000/12 1667 D
- Dotations aux amortissements 334 D
d’immobilisation 4000/12
- Charges diverses 20000/12 1667 D
- Rémunération théorique des capitaux
propres 64000 x 0,12/12 = 650 D

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/solut.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:04:57]


1°/ è Charges variables : (varient avec le nombre de Km parcourus).

- Rémunération théorique du gérant 700 D


TOTAL 9690 D
* Charges non incorporables :
- Dotations aux amortissements
des frais préliminaires 200/12 = 17 D
- Dotations aux comptes de provisions
pour créances douteuses 540/12 = 45 D

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn2/solut.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:04:57]


Cette page utilise des cadres. Pour pouvoir la consulter, votre navigateur doit supporter les cadres.

Chapitre 3
Introduction

La tenue
des Le calcul des coûts en Comptabilité Analytique nécessite des
informations pertinentes sur la valeur des sorties de stocks. Dans ce
comptes de chapitre nous exposerons les différentes méthodes utilisables.
stocks En Comptabilité Analytique, pour suivre de façon permanente les
entrées et les sorties de stocks, on utilise la technique de l’inventaire
permanent
1. Notion d'inventaire
Objectif du chapitre
permanent
2. Méthodes
classiques Définir cette notion et sa présentation schématique
d'évaluation des
Présenter la technique du coût moyen unitaire pondéré pour l'évaluation
sorties
des sorties, ses avantages et ses inconvénients.
3. Méthodes
d'épuisement des Présenter la technique des méthodes du premier entré premier sorti et
dernier entré premier sorti ainsi que leurs avantages et inconvénients.
lots
4. Méthode des coûts Présenter le principe, la technique et l'utilité.
théoriques Identifier l'origine des différences d'inventaire et la façon de les évaluer.
5. Différences de
traitement
comptable relatives
aux stocks

A retenir

Appication

Solution
Evaluation

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/index.htm [18/02/2004 09:05:59]


1- Définition :

I- Notion d'inventaire permanent

1. Définition
2. Présentation schématique
3. Méthodes d'évaluation des stocks

1. Définition
« L’inventaire permanent est une organisation des comptes de stocks qui, par l'enregistrement
continu des mouvements, permet de connaître de façon constante, au cours de l’exercice, les existants
chiffrés en quantités et en valeurs».
Le compte d’inventaire permanent est un compte de stocks (matières, fournitures, produits finis,...)
qui enregistre en son débit le stock initial et les entrées (achats, production) et en son crédit, les
sorties ainsi que le stock final.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec11.htm [18/02/2004 09:06:55]


2- Présentation schématique :

I- Notion d'inventaire permanent

1. Définition
2. Présentation schématique
3. Méthodes d'évaluation des stocks

2. Présentation schématique
a- Compte d’inventaire permanent :

b- Fiche de stock :
La fiche d’inventaire permanent (fiche de stock) fournit des informations sur les entrées, les sorties
ainsi que les existants à une date bien déterminée.
Date Libellé Si et entrées Sorties Existant
Q Cu Tot Q Cu Tot Q Cu Tot

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec12.htm [18/02/2004 09:07:32]


Sans titre

I- Notion d'inventaire permanent

1. Définition
2. Présentation schématique
3. Méthodes d'évaluation des stocks

3. Méthode d’évaluation des stocks


a- Stock initial : il correspond au stock final de la période précédente. Sa valeur est donc, égale à
celle qui figurait dans les comptes d’inventaire permanent de la période qui précède.
b- Entrées : Il peut s’agir d’éléments achetés ou produits par l’entreprise. Dans le premier cas,
l’évaluation se fait sur la base du coût d’achat et dans le second sur la base du coût de production.
c- Sorties : L’évaluation des sorties pose un problème. En effet, les entrées peuvent avoir des
valeurs différentes; à quelle valeur va-t-on évaluer les sorties.
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées.
d- Stock final : La valeur du stock final s’obtient à partir de l’égalité suivante :
Stock initial + Entrées - Sorties = Stock final

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec13.htm [18/02/2004 09:07:32]


1- Présentation de la problématique

II- Méthodes classiques d'évaluation des sorties

1. Présentation de la problématique
2. Coût moyen unitaire pondéré en fin de période
3. Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée

1. Présentation de la problématique
L’entreprise «KIF» dispose d’un stock de marchandises composé de deux commandes :
- première commande : 200 unités à 5 D l’unité ;
- deuxième commande : 100 unités à 3 D l’unité.
La société envisage de commercialiser 150 unités. A quelle valeur va-t-on évaluer cette quantité, à 5
D ou à 3 D l’unité, ou sur la base d’une moyenne ?
Deux méthodes classiques peuvent être utilisées :
- coût moyen pondéré en fin de période ;
- coût moyen pondéré après chaque entrée.
Il existe également d’autres méthodes dites : méthode d’épuisement des stocks.
- PEPS
- DEPS

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec21.htm [18/02/2004 09:08:28]


2- Coût moyen unitaire pondéré en fin de période :

II- Méthodes classiques d'évaluation des sorties

1. Présentation de la problématique
2. Coût moyen unitaire pondéré en fin de période
3. Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée

2. Coût moyen unitaire pondéré en fin de période


a- Principe :
On procède au calcul de ce coût à la fin d’une période qui est généralement un mois. Au cours de la
période, les entrées sont enregistrées en quantité et en valeur alors que les sorties sont enregistrées en
quantité seulement. A la fin de période toutes les sorties sont valorisées à un coût moyen unitaire
pondéré déterminé ainsi :
CMUP = (Si + entrées) en valeur/(Si + entrées) en quantité
b- Exemple :
Une entreprise utilise pour sa production une matière première M. Durant le mois de janvier, les
opérations d’entrée (évaluées au coût d’achat) et les opérations de sorties ont été les suivantes :
- 01/01/20N : Stock initial de 1000 unités à 5,5 D l’unité
- 05/01/20N : Entrée de 400 unités à 5,9 D l’unité
- 10/01/20N : Sortie de 300 unités
- 15/01/20N : Entrée de 700 unités à 6 D l’unité
- 25/01/20N : Sortie de 500 unités
TAF : Déterminer le CMUP et évaluer les sorties.
Solution

c- Appréciation:
Avantages : Calculs simples et nivellement des variations de prix.
Inconvénients : L’évaluation des sorties ne se fait qu’à la fin de la période.
d- Variantes:
Des variantes sont possibles, la plus fréquente est la suivante :
CMUP sans stock initial:
CMUP = (Entrées en valeur)/Entrées
en quantité

Cette variante permet d’éviter l’influence des prix de la période précédente.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec22.htm [18/02/2004 09:16:29]


3- Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée :

II- Méthodes classiques d'évaluation des sorties

1. Présentation de la problématique
2. Coût moyen unitaire pondéré en fin de période
3. Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée

3. Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée


a- Principe
Après chaque entrée, on doit calculer un nouveau CMUP auquel va être évaluée la sortie ou les sorties
qui viennent juste après.
Dans ce cas :
CMUP = (Dernière entrée + Existant)en valeur/(Dernière entrée + Existant) en quantité

b- Exemple
Refaire l’exemple précédent avec la méthode de CMP après chaque entrée.
Solution :
Date Libellé Entrées Date Libellé Sortie
Q Cu T Q Cu T
01/01/N S. Initial 1 000 5,5 5 500
05/01/N Entrée 400 5,9 2 360
1 400 5,614(1) 7 860 10/01/N Sortie 300 5,614 1 684,2
15/01/N Entrée 700 6 4 200
1 800 5,764(2) 10375,7 25/01/N Sortie 500 5,764 2882
S. Final 1300 5,764 7493,2

(1) : CMUP = D l'unité.

(2) : CMUP = D l'unité


c- Appréciation :
Avantages :La valorisation des sorties est immédiate.
Inconvénients : Multiplication des calculs.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec23.htm [18/02/2004 09:16:30]


1- Premier-entré Premier-sorti (PEPS) ou First-in First-out (FIFO) :

III- Méthodes d'épuisement des lots

1. Premier entré premier sorti


2. Dernier entré premier sorti

1. Premier entré premier sorti


a- Principe:
Cette méthode consiste à évaluer les sorties au coût des entrées les plus anciennes jusqu’à leur
épuisement total. Le stock final sera, par conséquent, évalué au coût des entrées les plus récentes.
b- Exemple :
Les mouvements de stocks de l’entreprise « El Manar » pendant le mois de février sont les suivants :
- 01/02/20N : Stock initial de 5000 Kg à 4 D le Kg
- 04/02/20N : Entrée de 6000 Kg à 3,2 D le Kg
- 07/02/20N : Sortie de 4000 Kg
- 20/02/20N : Entrée de 2000 Kg à 3,5 D le Kg
- 25/02/20N : Sortie de 5000 Kg
TAF : Déterminer la valeur de chaque sortie en utilisant la méthode FIFO.
Solution :
Date Libellé Si et Entrées Sorties Existant
Q Cu T Q Cu T Q Cu T
01/02/N S. init 5000 4 20000 - - - 5000 4 20000
04/01/N Entrée 6000 3,2 19200 - - - 5000 4 20000
6000 3,2 19200
07/02/N Sortie 4000 4 16000 1000 4 4000
6000 3,2 19200
20/02/N Entrée 2000 3,5 7000 - - - 1000 4 4000
- - - - - - - 6000 3,2 19200
- - - - - - - 2000 3,5 7000
25/02/N Sortie 1000 4 4000 2000 3,2 6400
4000 3,2 12800 2000 3,5 7000

c- Appréciation:
Avantage : Le respect des coûts réels des éléments entrés en stock lors de l’évaluation des sorties.
Inconvénient : Les coûts suivent avec retard les variations des prix sur le marché.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec31.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:17:13]


1- Premier-entré Premier-sorti (PEPS) ou First-in First-out (FIFO) :

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec31.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:17:13]


2- Dernier-entré premier-sorti (DEPS) ou Last-in First-out (LIFO) :

III- Méthodes d'épuisement des lots

1. Premier entré premier sorti


2. Dernier entré premier sorti

2. Dernier entré premier sorti


a- Principe:
Cette méthode consiste à évaluer les sorties au coût des entrées les plus récentes jusqu’à leur
épuisement total. Le stock final sera évalué au coût des entrées les plus anciennes.
b- Exemple :
Reprendre les mêmes données que l’exercice précédent mais en utilisant la méthode LIFO pour
répondre à la question.
Solution :
Date Libellé Si et entreés Sorties Existant
Q Cu T Q Cu T Q Cu T
01/02/N Si 5000 4 20000 5000 4 20000
04/02/N Entreé 6000 3,2 19200 5000 4 20000
6000 3,2 19200
07/02/N Sortie 4000 3,2 12800 5000 4 20000
2000 3,2 6400
20/02/N Entrée 2000 3,5 7000 5000 4 20000
2000 3,2 6400
2000 3,5 7000
25/02/N Sortie 2000 3,5 7000 4000 4 16000
2000 3,2 6400
1000 4 4000

c- Appréciation:
Avantage : - Les sorties suivent de près les variations de prix.
Inconvénient : - En période d’inflation le stock final se trouve sous-évalué.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec32.htm [18/02/2004 09:17:50]


1- Différence d’inventaire :

V- Différences de traitement comptable relatives aux stocks

1. Différence d'inventaire
2. Différence des coûts
3. Schéma

1. Différence d’inventaire :
La tenue des comptes de stocks ou l’inventaire permanent ne dispense pas l’entreprise de faire un
contrôle par l’inventaire physique.
Des différences quantitatives peuvent apparaître en comparant le stock théorique et le stock réel
déterminé par l’inventaire extra-comptable.
L’écart résultant constitue une différence d’inventaire dont il faut tenir compte dans le calcul du
résultat en comptabilité analytique.
Deux cas possibles :
- Stock réel > stock théorique ð il s’agit d’un boni d’inventaire
- Stock réel < stock théorique ð il s’agit d’un mali d’inventaire.
Exemple
L’examen du compte du stock de matière première fait apparaître un stock initial qui vaut 5700 D, la
valeur des entrées au coût d’achat pour 6560 D, des sorties évaluées à 8 173 D. Sachant que le stock
final théorique est estimé à 698 unités.
A la fin de la période un inventaire physique permet de constater l’existence de 650 unités.
N.B. : La méthode d’évaluation des stocks est le CMUP.
TAF :- Déterminer la nature de la différence d’inventaire si elle existe ?
Solution :

- Stock théorique = 5700 + 6560 - 8 173 = 4 087 D ; donc CMUP =

- Stock réel = 650 X 5,855 = 3 805,75 D


La différence d’incorporation : 4 087 - 3 805,75 = 281,25 (perte), un mali d’inventaire .

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec51.htm [18/02/2004 09:18:02]


2- Différence des coûts :

V- Différences de traitement comptable relatives aux stocks

1. Différence d'inventaire
2. Différence des coûts
3. Schéma

2. Différence des coûts :


L’utilisation d’une valeur approchée ou théorique à la place d’une valeur réelle pour l'évaluation des
sorties de stocks, entraîne des différences d’incorporation.
Exemple : (évaluation de matière première)
Au début de l’exercice N, on a évalué une sortie de matière première à un coût approché de 15000
D.
A la fin de l’exercice, cette même sortie est évaluée au CMUP : 18000 D
Le coût a été sous-évalué, on doit donc, rectifier le résultat par une valeur de 3000 D qui constitue
un écart d’incorporation sur matière.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec52.htm [18/02/2004 09:18:59]


Sans titre

V- Différences de traitement comptable relatives aux stocks

1. Différence d'inventaire
2. Différence des coûts
3. Schéma

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sec53.htm [18/02/2004 09:18:59]


F L’inventaire permanent consiste en un enregistrement de tous les mouvements

A RETENIR

1 - L’inventaire permanent consiste en un enregistrement de tous les mouvements affectant les


différents stocks détenus par l’entreprise.
2 - L’inventaire permanent procure l’information nécessaire pour l’élaboration des coûts, à travers
une valorisation permanente des mouvements (entrées, sorties) et une évaluation des stocks en
quantité et en valeur.
3 - L’évaluation des entrées en stock des éléments d’approvisionnement se situant au début du
processus de production se fait au coût d’achat.
4 - Les entrées en stocks des éléments produits au sein de l’entreprise, sont évaluées au coût de
production.
5 - Pour valoriser les sorties de stocks et évaluer les disponibles plusieurs méthodes peuvent être
utilisées :
. Méthode du premier entré, premier sorti (PEPS)
. Méthode du dernier entré, dernier sorti (DEPS)
. Méthode du coût unitaire moyen pondéré (CMUP) calculé en fin de période
. Méthode du coût unitaire moyen pondéré (CMUP) calculé après chaque entrée
. Méthodes des coûts approchés.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/retenir.htm [18/02/2004 09:19:22]


L’entreprise « Délicato » a pour objectif la fabrication et la vente des bouteilles en verre.

Application

L'entreprise « Délicato » a pour objectif la fabrication et la vente des bouteilles en verre.


Dans son processus de fabrication elle utilise une matière première X. Cette entreprise travaille sur
commande. Pendant le mois de Janvier, l’entreprise a enregistré les charges indirectes suivantes :

Approvisionnement Distribution
Total des charges 24 000 97 500
Unité d'oeuvre Kg de matière achetée 1 000 D de chiffre d'affaires
Nbre d'unités d'oeuvre 8 000 15 000
Coût unitaire 3 6,5

* L’unité d’œuvre est une unité de mesure de l’activité de chaque centre.


Le client propriétaire de la commande C15 a demandé de lui préparer sa facture. Pour se faire, le
comptable dispose des informations suivantes relatives à la commande C15 :
● matière première X : 1 000 Kg
● MOD : 3800 heures à 1,5 D/heure
● heure machine : 70 heures à 400 D/heure
● CA : 95 000 D.
Par ailleurs, les mouvements de stocks de la matière première X sont les suivants :
- 01/01/20N : 350 Kg pour 56 d/Kg
- 03/01/20N : Sortie 250 Kg pour la commande C 15
- 04/01/20N : Entrée 750 Kg prix d’achat 57,5 D/Kg
- 06/01/20N : Sortie 250 Kg pour la commande C15
- 10/01/20N : Sortie 350 Kg pour la commande C12
- 12/01/20N : Sortie 100 Kg pour la commande C10
- 17/01/20N : Entrée 1000 Kg à un prix d’achat de 59 D/Kg
- 18/01/20N : Sortie 250 Kg pour la commande C15
- 26/01/20N : Sortie 250 Kg pour la commande C15
TAF :
1° / Calculer le coût d’achat de chaque entrée.
2°/ Calculer le coût de la commande C15 et dégager le résultat correspondant en valorisant les mouvements
de stocks successivement selon les méthodes suivantes :
a- Coût moyen unitaire pondéré .

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/applic.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:19:51]


L’entreprise « Délicato » a pour objectif la fabrication et la vente des bouteilles en verre.

b- Coût moyen unitaire pondéré après chaque entrée .


c- FIFO .
d- LIFO .
3°/ Interpréter les résultats obtenus.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/applic.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:19:51]


SOLUTION

SOLUTION

1- Valeurs des entrées:


● 04/01/20N: 750 x 57,5 + 750 x 3 = 45 375
● 17/01/20N: 1 000 x 59 + 1 000 x 3 = 62 000
2- a-CMUP en fin de période:

Libellé Entrées Libellé Sorties


Q CU T Q CU T
Sortie
03/01
St initial Sortie
350 56 19 600 06/01 250 60,5 15 125
Entrée
04/01 750 60,5 45 375 Sortie 250 60,5 15 125
10/01
Entrée 1 000 62 62 000 350 60,5 21 175
17/01 Sortie
100 60,5 6 050
12/01
250 60,5 15 125
Sortie
18/01 250 60,5 15 125
Sortie 650 60,5 39 325
26/01
St final
31/01
Total 2 100 60,5 126 975 Total 2 100 60,5 127 050

La différence (127 050 - 126 975 = 75 ) correspond à la différence d'arrondissement du CMUP.


2-b CMUP après chaque entrée
Date Libellé Si et entrées Sorties Existant
Q CU T Q CU T Q CU T
01/01/20
Si 350 56 19 600 350 56 19 600
N
03/01/20N Sortie C15 250 56 14 000 100 56 5 600
04/01/20N Entreé 750 60,5 45 375 850 59,9 50 975
06/01/20N Sortie C15 250 59,9 14 975 600 59,9 36 000
10/01/20N Sortie C12 350 59,9 20 965 250 59,9 15 035
12/01/20N Sortie C10 100 59,9 5 990 150 59,9 9 045
17/01/20N Entrée 1 000 62 62 000 1 150 61,7 71 045
18/01/20N Sortie C15 250 61,7 15 425 900 61,7 55 620

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sol.htm (1 sur 3) [18/02/2004 09:20:22]


SOLUTION

26/01/20N Sortie C15 250 61,7 15 425 650 61,7 40 195

2-c Premier entrée Premier sorti

Date Libellé Si et Entrées Sorties Existant


Q CU T Q CU T Q CU T
01/01 Si 350 56 19 600 350 56 19 600
Sortie
03/01 250 56 14 000 100 56 5 600
C15
04/01 Entrée 750 60,5 45 375 100 56 5 600
750 60,5 45 375
Sortie
06/01 100 56 5 600 600 60,5 36 300
C15
150 60,5 9 075
Sortie
10/01 350 60,5 21 175 250 60,5 15 125
C12
Sortie
12/01 100 60,5 6 050 150 60,5 9 075
C10
17/01 Entrée 1 000 62 62 000 150 60,5 9 075
1 000 62 62 000
Sortie
18/01 150 60,5 9 075 900 62 55 800
C15
100 62 6 200
Sortie
26/01 250 62 15 500 650 62 40 300
C15

2-d Dernier entré premier sorti

Date Libellé Si et entrées Sorties Existant


Q CU T Q CU T Q CU T
01/01/20N SI 350 56 19 600 350 56 19 600
03/01/20N Sortie C15 250 56 14 000 100 56 5 600
04/01/20N Entrée 750 60,5 45 375 100 56 5 600
750 60,5 45 375
06/01/20N Sortie C15 250 60,5 15 125 100 56 5 600
500 60,5 30 250
10/01/20N Sortie C12 350 60,5 21 175 100 56 5 600
150 60,5 9 075

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sol.htm (2 sur 3) [18/02/2004 09:20:22]


SOLUTION

12/01/20N Sortie C10 100 60,5 6 050 100 56 5 600


50 60,5 3 025
17/01/20N Entrée 1 000 62 62 000 100 56 5 600
50 60,5 3 025
1 000 62 62 000
18/01/20N Sortie C15 250 62 15 500 100 56 5 600
50 60,5 3 025
750 62 46 500
26/01/20N Sortie C15 250 62 15 500 100 56 5 600
50 60,5 3 025
500 62 31 000

Calcul du coût de la commande C15:


CMUP après CMUP de fin de
PEPS DEPS
chaque entrée période
MP 59 825 60 500 59 450 60 125
MOD 5 700 5 700 5 700 5 700
HMachine 28 000 28 000 28 000 28 000
Distribution 617,5 617,5 617,5 617,5
Coût de revient 94 142,5 94 817,5 93 767,5 94 442,5
Chiffre d'affaires 95 000 95 000 95 000 95 000
Résultat 857,5 182,5 1 232,5 557,5

On constate que la méthode de tenue des stocks n'est pas neutre sur la détermination des coûts.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn3/sol.htm (3 sur 3) [18/02/2004 09:20:22]


Cette page utilise des cadres. Pour pouvoir la consulter, votre navigateur doit supporter les cadres.

Chapitre 4
Introduction

Le
Le coût complet est composé de charges directes et de charges indirectes. Les charges
traitement directes sont, par définition, des charges qui concernent exclusivement un seul produit. Par
des conséquent, elles font l’objet d’une affectation directe au coût.

charges Par contre, les charges indirectes sont relatives à plusieurs produits, ce qui nécessite un
traitement préalable avant leur imputation aux coûts des produits.
indirectes
1. Découpage de
l'entreprise en
centres
d'analyse
2. Ventilation des
charges
incorporables
en charges
directes et
indirectes
3. Répartition
primaire des
charges
indirectes
4. Répartition
secondaire des
charges Plusieurs méthodes de traitement des charges indirectes ont été développées.
indirectes La plus fréquente, sur le plan pratique, est la méthode des sections homogènes dont les étapes
5. Imputation des sont :
frais des centres - découpage de l’entreprise en centres d’analyse ;
principaux aux
- ventilation des charges incorporables en charge directes et charges indirectes ;
côuts des
produits - répartition primaire des charges indirectes ;
- répartition secondaire ;
A retenir - imputation des frais des centres aux coûts des produits.

Application Objectif du chapitre

Solution
Evaluation connaître les règles de découpage de l'entreprise en centres d'analyse.
Savoir distinguer entre les charges directes et les charges indirectes.
Faire la répartition primaire des charges indirectes.
Faire la répartition secondaire des charges indirectes.
calculer les charges indirectes à incorporer aux coûts.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/pagace4.htm [18/02/2004 09:20:44]


I - DECOUPAGE DE L’ENTREPRISE EN CENTRES D’ANALYSE

I - DECOUPAGE DE L’ENTREPRISE EN CENTRES D’ANALYSE

On appelle centre d’analyse ou section, « un compartiment d’ordre comptable dans lequel sont
regroupées et analysées, préalablement à leur imputation au coût, des charges indirectes homogènes ».
La phase de découpage est une phase préliminaire qui n’est jamais définitive. Ainsi tout changement
au sein de l’entreprise implique la remise en cause du découpage précédent.
Une section doit être choisie de telle manière que les charges indirectes qu’elle regroupe présentent un
caractère d’homogénéité.
Deux modes de classification entre les centres peuvent être utilisées :
è Une première classification est proposée en centre opérationnel, dont l’activité peut être
mesurée par une unité d’œuvre physique (quantité de matière, heure machine,...), et centre de structure
ou de frais, pour lequel aucune unité d’œuvre physique ne peut être définie, mais l’unité d’œuvre se
définie sur une base monétaire ( exemple : centre de distribution).
è Une deuxième classification est proposée entre centre auxiliaire et centre principal.
L’essentiel de l’activité du centre auxiliaire profite aux autres et non aux produits. Pour cela, les frais
relatifs sont imputés aux sections principales ou auxiliaires bénéficiaires des prestations.
Par contre les charges des centres principaux sont totalement imputées aux coûts des produits

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec1.htm [18/02/2004 09:21:30]


II- VENTILATION DES CHARGES INCORPORABLES EN

II- VENTILATION DES CHARGES INCORPORABLES EN CHARGES DIRECTES ET


CHARGES INDIRECTES

Les charges directes seront affectées, sans ambiguïté, aux coûts des produits. Par contre, les charges
indirectes exigent une analyse préalable avant d’être imputé aux coûts.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec2.htm [18/02/2004 09:21:40]


III - REPARTITION PRIMAIRE DES CHARGES INDIRECTES
III - REPARTITION PRIMAIRE DES CHARGES INDIRECTES

Cette étape consiste à répartir l’ensemble des charges indirectes entre les différents centres d’analyse.
Si les charges sont indirectes par rapport aux produits mais directes par rapport aux centres (semi-directes), elles seront aisément affectées aux
centres concernés.
S’il s’agit de charges indirectes par rapport aux produits et par rapport aux centres, on fait référence à des clés de répartition ou clés
technico-comptables (répartir le loyer par exemple en fonction des surfaces des ateliers ou des centres), généralement exprimées en pourcentage.
La somme des charges indirectes et semi - directes donne, le total après répartition primaire pour chaque section ou centre.
Exemple :
Charges Monatnt Centres auxiliaires Centre principal 1 Centre principal 2 Centre principal 3
Services ext 160 000 20% 30% 40% 10%
Charges de personnel 540 000 40% 20% 20% 20%
Charges de financement. 210 000 10% 30% 30% 30%
Total 910 000

TAF : Effectuer la répartition primaire des charges indirectes.


Solution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec3.htm [18/02/2004 09:21:53]


IV - REPARTITION SECONDAIRE DES CHARGES INDIRECTES

IV - REPARTITION SECONDAIRE DES CHARGES INDIRECTES

Cette étape consiste à transférer les charges des centres auxiliaires entre les centres bénéficiaires des
prestations fournies (centres principaux et/ou auxiliaires). Deux méthodes de transfert sont utilisées :

1. Transferts en escalier
2. Transferts croisés

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec4.htm [18/02/2004 09:24:51]


A/ Transferts en escalier :

IV - REPARTITION SECONDAIRE DES CHARGES INDIRECTES

1. Transferts en escalier
2. Transferts croisés

1. Transferts en escalier :
Les centres auxiliaires situés en amont fournissent des prestations à ceux situés en aval sans en recevoir.
Exemple :
Achever le tableau de répartition secondaire des charges indirectes :
Charges indirectes Centres auxiliaires Centres pricipaux
incorporables Administration Financement Approvisionnement Production Distribution
* Totaux primaires 12 000 9 600 27 400 43 000 10 200
* Répartition secondaire
- Administration 20% 25% 25% 25%
- Financement 33% 55% 12%

Solution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec41.htm [18/02/2004 09:25:22]


B/ Transferts croisés :
IV - REPARTITION SECONDAIRE DES CHARGES INDIRECTES

1. Transferts en escalier
2. Transferts croisés

2. Transferts croisés :
Dans ce cas, le total d’un centre auxiliaire à répartir dépend de la valeur de la prestation reçue et de celle fournie. Ce problème
peut être transformé en un système de n équations à n inconnues (n° nombre de centres se livrant des prestations réciproques).
Exemple :
Achever le tableau de répartition des charges indirectes suivant :
Charges indirectes Centres auxiliaires Centres pricipaux
incorporables Administ. Entretien Transport Approvisionnement Production Distribution
* Totaux primaires 202 700 62 500 90 600 3 300 220 450 121 320
* Répartition second.
- Administration - 5% 5% 5% 75% 10%
- Entretien 10% - 50% - 40% -
- Transport - - - 50% - 50%

Solution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec42.htm [18/02/2004 09:25:22]


V - IMPUTATION DES FRAIS DES CENTRES PRINCIPAUX AUX COÛTS DES PRODUITS

V - IMPUTATION DES FRAIS DES CENTRES PRINCIPAUX AUX COÛTS DES


PRODUITS

Une fois on a calculé les totaux après répartition secondaire, on doit choisir, pour chaque centre
principal, une unité d’œuvre qui le caractérise.
L’unité d’œuvre se définit comme étant « l’unité permettant d’imputer le coût d’un centre d’analyse
aux coûts des produits ». Il s’agit donc de l’unité de mesure de l’activité du centre considéré.
A/ Recherche et choix de l’unité d’œuvre :
Ce choix se fait par une analyse de corrélation entre l’unité d’œuvre et le coût du centre
considéré. L’évaluation du degré de corrélation se fait soit graphiquement soit par le coefficient de
corrélation.
Exemple : Afin de choisir une unité de mesure pour le centre de production parmi les
unités d’œuvre suivantes :
- heure de main-d’œuvre directe,
- heure machine,
- nombre d’unité produite.
Une analyse de corrélation entre chacune de ces unités et la charge totale du centre a donné les
résultats suivants :
* Heure de main-d’œuvre directe

* Heure machine

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec5.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:25:49]


V - IMPUTATION DES FRAIS DES CENTRES PRINCIPAUX AUX COÛTS DES PRODUITS

* Nombre d’unités produites

Donc, l’unité d’œuvre à retenir pour le centre production sera l’heure machine car elle présente
la plus forte corrélation.
B/ Coût de l’unité d’œuvre ou taux de frais des centres :
* Unité d’œuvre physique
Coût d’U.O = Frais du centre / Nombre d'UO
* Unité d’œuvre monétaire (d)
Taux de frais = Frais du centre / Assiette de répartition en D

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/sec5.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:25:49]


A RETENIR

A RETENIR

- Une section homogène ou un centre d’analyse est un compartiment d'ordre comptable dans lequel
sont regroupées des charges indirectes homogènes
- Une section auxiliaire ou secondaire est une section qui fournit des prestations aux autres. Elle
assure généralement une fonction d’organisation ou une fonction logistique. Ses frais doivent être
transférés aux autres centres.
- Une section principale est une section dont les charges sont imputées aux coûts des produits en
fonction des unités d’œuvre.
- L’unité d’œuvre est l’unité de mesure de l’activité d’un centre principal. Le coût de l’unité d’œuvre
est le rapport entre les frais du centre et le nombre de ses unités d’œuvre.
- La répartition primaire consiste à répartir les charges incorporables indirectes entre les différents
centres en fonction de clés de répartition.
- répartition secondaire consiste à répartir les charges des centres auxiliaires entre les centres
principaux bénéficiaires. Deux cas sont à distinguer:
* si les centres auxiliaires ne se livrent pas de prestations réciproques, il s’agit de transfert en
escalier
* dans le cas contraire, il s’agit de transfert croisé.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/retenir.htm [18/02/2004 09:26:12]


APPLICATION

APPLICATION

La Société « AMEL » est spécialisée dans la fabrication d'un produit P. Elle traite ses charges
indirectes selon la méthode des sections homogènes. Le tableau de répartition des charges indirectes
est le suivant :

Sections auxiliaires Sections principales


Charges Montant
Administration Entretien Approvisionnement Production Distribution

Matières
Chges de 160 000 - 20% - 80% -
personnel
585 000 15% 10% 5% 60% 10%
Services
extérieurs 79 000 - 20% - 50% 30%
Transport 80 000 10% - 40% - 50%
Dotations aux 200 000 15% 5% 5% 65% 10%
amt
24 750 100% - - - -
Charges
supplétives

La répartition secondaire se fait selon les clés suivants :


Adm entretien Appro Prod Dist
Adm - 10% 20% 45% 25%
Entretien 5% - 15% 60% 20%

Les unités d’œuvres sont :


- Approvisionnement : 100 D de matières achetées ;
- Production : l’heure de MOD ;
- Distribution : 100 D de chiffre d’affaire.
- Les achats de la période : 2500.000 D
- Le total des heures de MOD de production : 85.000 h
- Chiffre d’affaires annuel : 3600.000 D
TAF :
1°/ Faire la répartition primaire et secondaire des charges indirectes.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/applic.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:26:25]


APPLICATION

2°/ Déterminer le coût de l’unité d’œuvre.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/applic.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:26:25]


SOLUTION

SOLUTION

1°/
Sections auxiliaires Sections principales
Charges Total
Adm. Ent. Approv. Prod. Dist.
Matières 160 000 - 30000 - 130000 -
Chges de personnel 585 000 87 750 58500 29250 351000 29250
Services extérieurs 79 000 - 15800 - 39500 23700
Transport 80 000 8 000 - 32000 - 40000
Dotat.amt 200 000 30000 10000 10000 130000 20000
Chges supplétives 24 750 24750 - - - -
Tot. après
rép.primaire 150000 114300 71250 649500 112950
1124000
Répartition
secondaire
-157000 15700 31400 70650 39250
- Adm
6500 -130000 19500 78000 26000
- Entretien
Tot. après rép.
0 0 122150 798150 178200
second.
25000 85000 36000
Nbre d'UO
4,886 9,39 4,95
Coût d'UO

Soit :

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn4/solution.htm [18/02/2004 09:26:40]


Cette page utilise des cadres. Pour pouvoir la consulter, votre navigateur doit supporter les cadres.

Chapitre 5
Introduction

Le calcul des
côuts par Généralement dans le cycle d’exploitation de l’entreprise, on distingue
trois étapes :
stade - stade d’approvisionnement,
d'exploitation - stade de production,
- stade de commercialisation.
1. Coûts par stade
d'exploitation A chacun de ces stades correspond un coût à savoir : le coût d’achat, le
coût de production et le coût de revient.
2. Produits résiduels
3. Sous- produits Objectif du chapitre

4. En-cours de
production Connaître la hiérarchie des coûts en fonction des stades d'exploitation.
5. Emballages
Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des produits résiduels.
Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des sous-produits.
A retenir
Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des en-cours de
Application production.

Solution Résoudre le problème d'évaluation et de traitement des emballages.

Evaluation

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/pagch5.htm [18/02/2004 09:26:59]


I - COUTS PAR STADE D’EXPLOITATION

I - COûTS PAR STADE D’EXPLOITATION

1. Le coût d’achat
2. Le coût de production
3. Le coût de revient

1. Le coût d’achat :
Le coût d’achat est le cumul des charges directes (composées par le prix d’achat des matières
premières ou fournitures achetées, les frais sur achat et les charges indirectes d'approvisionnement).
Coût d'achat = Prix d'achat + Charges directes d'approvisionnement + Charges indirectes
d'approvisionnement
Le calcul du coût d’achat permet de déterminer la valeur des entrées en stock des éléments achetés.
Exemple:
L'entreprise « Texmod » est spécialisée dans la confection de vêtements pour hommes. Durant le
mois d’Octobre, ses achats en tissu ont été les suivants :
- 2000 m de tissu en coton à 5 d/m.
- 1500 m de tissu en toile à 11 d/m.
Les frais sur achat s’élèvent à 450 d sachant que 4/5 sont relatifs au tissu en toile. Les charges
indirectes d’approvisionnement s’élèvent à 1750 d, l’unité d’œuvre correspondante est le mètre de
tissu acheté.
Travail à faire:
1- Calculer le coût d'achat de chaque type de tissu.
2- Dresser les comptes de stocks correspondants.
Solution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec11.htm [18/02/2004 09:27:53]


B/ Le coût de production

I - COûTS PAR STADE D’EXPLOITATION

1. Le coût d’achat
2. Le coût de production
3. Le coût de revient

2. Le coût de production
Le coût de production regroupe les charges directes et les charges indirectes consommées lors de la
fabrication d’un produit. Les charges directes sont composées du coût des matières et produits utilisés
dans la production.
Il s’agit du coût d’achat pour les éléments achetés ou du coût de production pour les produits
fabriqués par l’entreprise.
Cette évaluation doit être basée sur l’une des méthodes de valorisation des sorties (CMUP, FIFO,
LIFO,...). Sont qualifiés, également de charges directes de production les frais de main-d’œuvre
directe regroupant les salaires ainsi que les charges sociales. Quant aux charges indirectes de
production, elles sont imputées en fonction du nombre d’unités d’œuvre consommées par chaque
produit.
Coût de production = Coût des matières consommées + Autres charges directes de production +
Charges indirectes de production
Le coût de production des produits permet de valoriser les entrées en stock des éléments fabriqués
par l’entreprise.
Exemple
L’entreprise « Yes » fabrique deux séries de produits P1 et P2 à partir d’une même matière première
M. La fabrication de ces deux produits passe par deux ateliers A et B.
* Matières premières consommées :
P1 : 500 Kg de M à 5,61D/Kg,

P2 : 700 Kg de M à 5,6 D/Kg.

* Les charges indirectes :


- Atelier A : 4000 D, l’unité d’œuvre est l’heure de MOD ,
- Atelier B : 6000 D, l’unité d’œuvre est l’heure machine.
(200 h dont 80 pour P1 ).

* MOD :
- Atelier A : 1000 h dont 300 pour P1,

- Atelier B : 2500 h dont 1200 pour P1.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec12.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:30:43]


B/ Le coût de production

Le taux horaire s’élève à 6 D/heure.


* Stocks initiaux :
P1 : 240 unités à 12 D,

P2 : 320 unités à 11,5 D.

* Production de la période :
P1 : 1232 unités,

P2 : 2000 unités.

TAF :
1- Calculer le coût de production de P1 et P2.
2- Dresser les comptes d’inventaire permanent correspondants.
Solution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec12.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:30:43]


C/ Le coût de revient

I - COûTS PAR STADE D’EXPLOITATION

1. Le coût d’achat
2. Le coût de production
3. Le coût de revient

3. Le coût de revient
Le coût de revient est le dernier coût dans la hiérarchie des coûts. Il correspond au stade final : la
distribution. Le coût de revient est le cumul du coût de production des produits vendus et des charges
non comprises dans le coût de production. Ces dernières comprennent :
● les charges de distribution : c’est l’ensemble des charges nécessaires pour mettre les produits
sur le marché.
● les autres charges hors production : il s’agit des charges exclues du coût de production, non
liées à la distribution et devant être inclues dans le coût de revient (administration générale...).

Coût de revient = Coût de production des produits vendus +


coût de distribution + Autres coûts hors production

Exemple : (suite de l’exemple précédent)


Les charges de distribution supportées par la société « Yes » ont été les suivantes :
- Charges directes :
P1 : 200 D

P2 : 130 D

- Charges indirectes : 2148 D.


L’unité d’œuvre étant le dinar de vente. Les quantités vendues sont composées de 800 unités P1 et
1700 unités P2 aux prix respectifs 15 D et 14 D. Les sorties sont valorisées au CMUP.

TAF : - Calculer le coût de revient de P1 et P2

Solution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec13.htm [18/02/2004 09:30:44]


Définition :

II - LES PRODUITS RESIDUELS

1. Définition
2. Les produits résiduels inutilisables
3. Les produits résiduels vendables
4. Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise

1. Définition :
Les produits résiduels regroupent les déchets et les rebuts.
● Les déchets sont des résidus de fabrication constitués souvent par des éléments de
matières premières ou des impuretés, dégagés par le processus de production.
● Les rebuts représentent des produits finis impropres à l’usage prévu tels que les
produits finis détériorés, les éléments à dimensions non conformes...

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec21.htm [18/02/2004 09:31:05]


a- Produits résiduels inutilisables : Les déchets et rebuts n’ayant pas de valeur sur le marché doivent être évacués. Leur év

II - LES PRODUITS RESIDUELS

1. Définition
2. Les produits résiduels inutilisables
3. Les produits résiduels vendables
4. Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise

2. Les produits résiduels inutilisables


Les déchets et rebuts n’ayant pas de valeur sur le marché doivent être évacués. Leur évacuation
entraîne des frais (transport, main-d’œuvre,...) . Ces charges sont à incorporer au coût de production
du produit fini origine des résidus.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec22.htm [18/02/2004 09:31:47]


b-1 Déchets et rebuts vendables :

II - LES PRODUITS RESIDUELS

1. Définition
2. Les produits résiduels inutilisables
3. Les produits résiduels vendables
4. Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise

3. Les produits résiduels vendables


*Le chiffre d’affaires des déchets et rebuts est déduit pour réduire le coût de production total.

Coût de production du produit fini = Coût de production global - Chiffre d'affaires


des produits résiduels

* Le chiffre d’affaires des résidus augmente le résultat

Résultat global = (CA du produit principal - Coût de revient du produit principal)


+ CA des produits résiduels

Exemple
Dans un atelier, on a obtenu 10 000 Kg d’un produit principal P et 200 Kg de produits résiduels. Le coût total
s’élève à 780.000 D. Les produits
résiduels ont été vendus à 15 D le Kg et le produit principal à 90 D le Kg.
Traitements possibles :
1- Diminuer le coût de production :

Coût de production de 1 Kg de P =

Résultat global = 10 000 (90 - 77,7) = 123 000 D


2-Augmenter le résultat :
Résultat global = (10 000 x 90 - 780 000) + (15 x 200)
= 120 000 + 3.000 = 123 000 D

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec23.htm [18/02/2004 09:31:47]


b-2 Produits résiduels réutilisés dans l’entreprise

II - LES PRODUITS RESIDUELS

1. Définition
2. Les produits résiduels inutilisables
3. Les produits résiduels vendables
4. Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise

4. Les produits résiduels réutilisés par l'entreprise


Dans ce cas, ces éléments peuvent être évalués au prix du marché ou à une valeur forfaitaire.
Leur valeur sera déduite du coût de production du produit fini d’origine et ajoutée au coût de
production du produit dans l’élaboration duquel ils seront utilisés.
Exemple
L'entreprise « MEUBLUX » a pour objet la fabrication de bureaux de luxe. Dans son processus de
fabrication elle obtient des produits résiduels R utilisés dans la fabrication de petits bureaux pour
enfants.
Les dépenses engagées dans la production des grands bureaux ont été les suivantes :
- matières premières : 27 000 D
- main-d’œuvre directe : 16 500 D
- charges indirectes : 13 500 D
57.000 D
On obtient 30 bureaux de luxe, et des produits résiduels valant sur le marché 3000D. En plus
des produits R, les dépenses engagées dans la production de 30 petits bureaux ont été les suivantes :
- matières premières : 1700 D
- main-d’œuvre : 1150 D
- charges indirectes : 750 D
3600 D
TAF : Calculer le coût de production de chaque type de bureau.
Solution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec24.htm [18/02/2004 09:31:47]


1- Définition :

IV- LES EN-COURS DE PRODUCTION

1. Définition
2. Evaluation et traitement des en-cours
2-1 Principe

2-2 Méthode dévaluation par équivalence

2-3 Evaluation forfaitaire des compsantes de coûts

1. Définition :
Un en-cours de fabrication est une production inachevée, c’est à dire qui n’a pas encore atteint
le stade final de fabrication. On considérera, pour une période donnée, un en-cours final et un
en-cours initial. Ce dernier représente l’en-cours final de la période précédente.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec41.htm [18/02/2004 09:34:26]


2-1 Principe

IV- LES EN-COURS DE PRODUCTION

1. Définition
2. Evaluation et traitement des en-cours
2-1 Principe

2-2 Méthode dévaluation par équivalence

2-3 Evaluation forfaitaire des compsantes de coûts

2.1 Principe
Le coût de production des articles achevés est égal aux coûts de production de la période
minorés de la valeur de l’en-cours final et majorés de celle de l’en-cours initial.
Charges de la période
Période de (N - 1) Période (N)

en-cours en-cours
initial final

Coût de production des articles achevés


Toutefois, l’évaluation des en-cours reste délicate.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec421.htm [18/02/2004 09:35:03]


2-2 Méthode d’évaluation par équivalence : Elle consiste à supposer un rapport d’équivalence entre une unité en-cours et une u

IV- LES EN-COURS DE PRODUCTION

1. Définition
2. Evaluation et traitement des en-cours
2-1 Principe

2-2 Méthode dévaluation par équivalence

2-3 Evaluation forfaitaire des compsantes de coûts

2.2 Méthode d’évaluation par équivalence :


Elle consiste à supposer un rapport d’équivalence entre une unité en-cours et une unité de produit
fini.
Exemple : La production réelle du mois d’octobre a été de :
- 10 000 unités achevées
- 1 000 unités en-cours.
TAF : Sachant que le coefficient d’équivalence est de ¾ et que les charges de la période s’élèvent à
161.250 D. Déterminer la valeur des en-cours de
production.
Solution
Production en-cours = 1 000 unités ; elle équivalente à : 1 000 x 3/4 = 750 unités achevées.
La production totale est donc équivalente à : 10 000 + 750 = 10 750 unités achevées.

Coût de production d'une unité achevée =


La valeur des en-cours est alors: 15 x 750 = 11 250 D.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec422.htm [18/02/2004 09:35:04]


2-3 Evaluation forfaitaire des composantes de coût : Cette méthode consiste à déterminer, approximativement, la part déjà conso

IV- LES EN-COURS DE PRODUCTION

1. Définition
2. Evaluation et traitement des en-cours
2-1 Principe

2-2 Méthode dévaluation par équivalence

2-3 Evaluation forfaitaire des compsantes de coûts

2.3 Evaluation forfaitaire des composantes de coût :


Cette méthode consiste à déterminer, approximativement, la part déjà consommée de chaque élément
du coût. La valeur de l’en-cours correspond donc à la somme des charges ainsi déterminées.
Exemple
La Société «TEX-MER » a pour activité la production de costumes pour hommes. Elle cherche à
déterminer le coût de production d’un costume.
Les charges engagées au cours du mois de février ont été de 164.462 D. L’en-cours initial était de 110
costumes inachevés. La production du mois de février a été de 718 costumes achevés et 80 vestes
en-cours. Le coût prévu d’un costume achevé se compose ainsi :
Eléments Total
- Charges directes
Matières 143
MOD 95
- Charges indirectes
Atelier 1 8
Atelier 2 16

Stade d’élaboration des en-cours :


Eléments En-cours initial En-cours final
Matières 100% 60%
MOD 80% 40%
Ch. Ind. Atelier 1 75% 25%
Ch. Ind. Atelier 2 20% 0%

TAF : Evaluer l’en-cours initial, l’en-cours final ainsi que la production terminée.
Solution
● Valeur de l'en-cours initial = 110(143 + 95x0,8 + 8x0,75 + 16x0,2) = 25 102 D.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec423.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:35:04]


2-3 Evaluation forfaitaire des composantes de coût : Cette méthode consiste à déterminer, approximativement, la part déjà conso

● Valeur de l'en-cours final = 80(143x0,6 + 95x0,4 + 8x0,25) = 10 064 D.


● Valeur de la production achevée = 164 462 + 25 102 - 10 064 = 179 495 D; Soit 250 D la veste.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec423.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:35:04]


Définition :

III- LES SOUS-PRODUITS

1. Définition
2. Evaluation à partir du prix de vente
3. Evaluation par partage des éléments de charges

1. Définition :
Dans certains cas le processus d’élaboration d’un produit principal donne lieu à un produit
secondaire, il s’agit d’un sous-produit. D’où le problème de partage des charges de production entre le
produit principal et le sous-produit. Les méthodes adaptées sont souvent plus ou moins arbitraires.
Exemple : Une société pétrolière obtient de l’essence mais également des sous-produits comme
de l’huile ou du goudron.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec31.htm [18/02/2004 09:37:07]


a- Evaluation à partir du prix de vente : Le coût de production du sous-produits, avant traitements complémentaires, peut ê

III- LES SOUS-PRODUITS

1. Définition
2. Evaluation à partir du prix de vente
3. Evaluation par partage des éléments de charges

2. Evaluation à partir du prix de vente :


Le coût de production du sous-produits, avant traitements complémentaires, peut être obtenu en
déduisant de son prix de vente :
- les charges de distribution,
- les coûts des traitements complémentaires,
- la marge bénéficiaire fixée forfaitairement.
Le coût de production ainsi obtenu doit être déduit du coût de production global pour obtenir le
coût de production du produit principal.
Cette méthode peut être schématisée ainsi :

Exemple : La fabrication de chaussures donne comme sous-produit des porte-


monnaies. L’ensemble des dépenses engagées pour la production est :
- Matières premières 87450 D
- MOD 22500 D
- Charges indirectes 70000 D
179950 D

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec32.htm (1 sur 2) [18/02/2004 09:38:06]


a- Evaluation à partir du prix de vente : Le coût de production du sous-produits, avant traitements complémentaires, peut ê

Les porte-monnaie subissent des traitements complémentaires pour être prêt à la vente. Les
charges engagées ont été les suivantes :
- MOD 3300 D
- Autres charges 450 D
La production de l’exercice a été de 7000 paires de chaussures et 7600
porte-monnaie qui a été vendu à 3 D l’unité avec une marge, sur coût de production de 25 % du prix
de vente.
TAF : Calculer le coût de production d’une paire de chaussure.
Solution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec32.htm (2 sur 2) [18/02/2004 09:38:06]


b- Evaluation par partage des éléments de charges : méthode du coût moyen unitaire :

III- LES SOUS-PRODUITS

1. Définition
2. Evaluation à partir du prix de vente
3. Evaluation par partage des éléments de charges

3. Evaluation par partage des éléments de charges :


méthode du coût moyen unitaire :
b- 1 Si les produits et sous-produits s’expriment avec la même unité physique (le Kg par
exemple), ont peut évaluer le sous-produit en calculant le coût de production unitaire (par Kg).
Exemple : Soit un coût de production global de 88 000 D pour une fabrication totale de 100 000 m de
coton, se détaillant comme suit :
- X : coton bleu = 30 000 m
- Y : coton jaune = 35 000 m
- Z : coton vert = 35 000 m
TAF : Calculer le coût de production des trois tissus.
Solution

b- 2 Méthode de prix de marché : Lorsque les produits sont de valeurs et de natures différentes,
on calcule le coût de production pour 1 D de chiffre d’affaire. On admet ainsi que le produit le plus
cher doit avoir le prix le plus élevé.
Exemple : La fabrication de 55 000 unités d’un produit A et de 20 000 unités d’un
sous-produit B a coûté au total 17 150 D.
TAF : Déterminer le coût de production de A ainsi que celui de B sachant que les
prix de vente unitaire respectifs sont de 0,4 D et 0,125 D.
Solution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec33.htm [18/02/2004 09:38:06]


Emballages perdus

V- LES EMBALLES

1. Les emballages perdus


2. Les emballages récupérables

1. Emballages perdus
Ils sont livrés aux clients avec les produits et ne pouvant pas être repris par l’entreprise, d’où
leur nom.
a- Evaluation : Ces emballages sont généralement achetés, mais ils peuvent parfois être
produits par l’entreprise elle-même. S’ils sont achetés, l’évaluation se fera au coût d’achat et dans le
cas contraire au coût de production. Dans les deux cas, une fiche de stock doit être tenue, si ces
emballages sont stockables.
b- Imputation du coût des emballages : Deux cas sont possibles :
1er cas :Les produits sont emballés avant d’être stockés : le coût des emballages est affecté aux coûts
de production des « produits finis conditionnés ».
Exemple : Boissons mise dans des bouteilles en plastique.
Yaourt mis dans des pots.
2ème cas : Les produits ne sont emballés qu’au moment de la vente : le coût des emballages est alors
affecté aux coûts de distribution des produits concernés.
Exemple : Un produit mis en caisses cartonnées afin d’être distribué.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec51.htm [18/02/2004 09:54:35]


Emballages récupérables :

V- LES EMBALLES

1. Les emballages perdus


2. Les emballages récupérables

2. Emballages récupérables :
Ces emballages sont consignés ou prêtés aux clients : ils peuvent être provisoirement
conservés par ces derniers, mais ils demeurent toujours à la propriété de l’entreprise sauf en cas de
cession.
a- Evaluation : Ils sont évalués, comme les emballages perdus, soit au coût d’achat, soit au coût
de production.
b- Traitement du coût des emballages : Cette catégorie d’emballage est considérée comme une
entité indépendante du produit. Donc, leur coût ne peut être imputé au coût des produits. Si ces
emballages sont stockables, il sera opportun de tenir des comptes de stock afin de gérer leurs entrées
et sorties.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/sec52.htm [18/02/2004 09:55:07]


F Coût d’achat : Prix d’achat + frais sur achat + charges indirectes d’approvisionnement

A RETENIR

Coût d’achat : Prix d’achat + frais sur achat + charges indirectes d’approvisionnement
Le coût de production est l’ensemble des charges directes et indirectes de production en plus du coût
des matières premières consommées.
Le coût de revient représente l’ensemble des charges engagées pour produire et vendre un produit
Les produits résiduels regroupent les déchets et les rébus. Deux cas peuvent être distinguées :
- produits résiduels inutilisables
- produits résiduels utilisables
Les sous-produits sont des produits obtenus au cours de la fabrication du produit principal. Leur
évaluation peut se faire à partir du prix de vente ou par partage de l’ensemble des charges
Les en-cours de production correspondent à la production qui n’a pas atteint sa phase finale de
transformation. La valeur des en-cours correspond aux coûts qui peuvent leur être incorporés jusqu’à
l’étape à laquelle ils se trouvent.
Les emballages peuvent être :
- non récupérables : leur coût est imputé au coût des produits correspondants.
- récupérable : sont traités comme une entité indépendante.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/retenir.htm [18/02/2004 09:55:46]


Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit principal P et un sous-produit S. Son organisation technique e

APPLICATION

Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit principal P et un sous-produit S.


Son organisation technique est la suivante :
- Deux matières X et Y sont traitées dans l’atelier I où on obtient un produit intermédiaire. Et des
déchets inutilisables dont le poids est 5% des matières premières traitées.
- Le produit intermédiaire A qui sort de l’atelier I est immédiatement livré à l’atelier II pour
donner un produit principal P et un sous-produit S.
- La totalité de S subit dans l’atelier III un traitement complémentaire qui le rend
commercialisable. Le produit S n’est pas stocké mais directement vendu à la sortie de cet atelier.
Les données relatives à l’activité du 4ème trimestre sont les suivantes :
I- Achats de matières premières sont résumés dans le tableau ci-après
Net
Prix Montant Réduction TVA
Dates Libellés Quantité commercial
unitaire brut commerciale récupérable
TTC
02/10 Matière X 2 500 2,800 7 000 400 900 7 500
15/10 Matière Y 4 000 4,600 18 400 900 3 000 20 500
06/11 Matière Y 1 000 4,800 4 800 300 700 5 200
18/11 Matière X 800 3,125 2 500 280 400 2 620
05/12 Matière X 4 200 3,200 13 440 1 260 2 320 14 500

II- Mouvements et méthodes d’évaluation des stocks


Sorties en
Stock au 01/10/N Existants réels au 31/12/N
quantités
En quantité En valeur En quantité En valeur
Matière X 10 000 32 000 15 000 2 450 ?
Matière Y 6 500 23 400 8 500 3 100 ?
Pdt principal P 2 500 37 750 4 000 2 000 ?
En-cours
4 650 2 200
(atelier II)

L’inventaire permanent des matières premières X est tenu suivant la méthode LIFO et l’inventaire
permanent de la matière première Y est tenue suivant la méthode FIFO.
L’inventaire permanent du produit principal P est tenu au coût moyen pondéré calculé en fin de
période avec cumul du stock initial.
III- Renseignements extraits de la comptabilité générale
* Achats 43000
* Autres charges de production et d’exploitation 37925
* Charges hors exploitation 1250

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/applic.htm (1 sur 3) [18/02/2004 09:56:03]


Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit principal P et un sous-produit S. Son organisation technique e

* Ventes :
- Produits finis P : 4000 unités à 19,150 D l’unité
- Sous-produit S : 2760 unités à 20,000 D l’unité
* Produits hors exploitation 2050
La charge d’usage incorporée aux coûts est inférieure à la dotation comptabilisée en comptabilité
financière de 4000 d et on estime à 13400 D la rémunération annuelle théorique des capitaux propres
de l’entreprise.
IV- Les frais de centres pour la période sont les suivants
* Approvisionnement 7500 D
* Atelier I 6520 D
* Atelier II 8580 D
* Atelier III 2220 D
* Distribution 6590 D
Les unités d’œuvres retenues sont :
La quantité de matière achetée pour le centre approvisionnement
L’heure MOD pour les ateliers de fabrication
Le dinar de vente pour le centre distribution.
V- Heures de main-d’œuvre directe
● Atelier I: 2 000 heures à 0,800 D l'heure.

● Atelier II: 1 600 heures à 0,750 D l'heure.

● Atelier III: 450 heures à 0,600 D l'heure.

VI- Production de la période


Produit intermédiaire A = ?
Produit principal P : 3500 Unités
Sous produit S : 2760 Unités.
VII- Autres informations
L’évacuation des déchets a occasionné des charges de manutention et de transport de 2795 D non
comptées dans les charges indirectes.
Pour faciliter le calcul des coûts, le coût de production du sous produit S est établi à partir du prix de
vente compte tenu d’une marge bénéficiaire de 15 % calculée sur le coût de revient.
Il n’existe pas d’en-cours ni en début ni à la fin de la période dans les ateliers I et III par contre
l’atelier II n’est jamais vide d’en-cours de fabrication.
TAF :

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/applic.htm (2 sur 3) [18/02/2004 09:56:03]


Une entreprise industrielle fabrique et commercialise un produit principal P et un sous-produit S. Son organisation technique e

1°/ Dresser le schéma de l’organisation de la production et le réseau des coûts.


2°/ Calculer les différents coûts (achat, production, revient), les résultats et
présenter les comptes des stocks.
3°/ Procéder au rapprochement des résultats de la comptabilité financière et de la comptabilité de
gestion.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/applic.htm (3 sur 3) [18/02/2004 09:56:03]


1°/

Solution

1°/
Achat

Matière X Matière Y

Stockage Stockage

Atelier I

Déchets inutilisables Produits


intermédiaires
Atelier II

Sous-Produit S Produit P
Atelier III Stockage

Produit S

Vente

2°/ Réseau des coûts :


- Coût des matières X et Y achetées
- Coût de production du produit P
. Coût de production du produit intermédiaire A
. Coût de production de (P + S) à la sortie de l’Atelier II
. Coût de production de S
- Coût de revient de P + S vendus.
a- Coût d’achat des matières X et Y :
.Frais indirectes d’approvisionnement : 7500 D
. Unité d’œuvre : quantité de matières premières achetées.
. Nombre d’unité d’œuvre : 12500 Kg
. Coût unitaire : 7500 = 0,62 D/Kg
12500
Coût d’achat de X :
. 2/10 : (2500 x 2,8) - 400 + 2500 x 0,6 = 8100 D

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/solution.htm (1 sur 4) [18/02/2004 09:56:40]


1°/

. 18/11 : 5800 x 3,175) - 280 + 800 x 0,6 = 2700 D


. 5/12 : (4200 x 3,2) - 1260 + 4200 x 0,6 = 14700 D
Coût d’achat de Y :
. 15/10 : (4000 x 4,6) - 900 + 0,6 x 4000 = 19900 D
. 6/11 : (1000 x 4,8) - 300 + 1000 x 0,6 = 5100 D
IP « X » LIFO
SI : 1000 x 3,2 = 32000 Stie : 4200 x 3,5 = 14700
E : 2500 x 3,24 = 8100 800 x 3,375 = 2700
800 x 3,375 = 2700 2500 x 3,24 = 8100
4200 x 3,5 = 14700 7500 x 3,2 = 24000
SF théorique = 2500
SF réel = 2450
Mali d’inventaire : 50 x 3,2 = 160

IP « Y » FIFO
SI : 6500 x 3,6 = 23400 Stie : 6500 x 3,6 = 23400
E : 4000 x 4,975 = 19900 2000 x 4,975 = 9950
1000 x 5,1 = 5100 SF théorique = 2000
1000
SF réel = 3100
Boni d’inventaire : 100 x 5,1 = 510
b- Coût de production du produit intermédiaire A :
A
Q CU Tot
- Charges directes
* Matière X 15 000 49 500(1)
* Matière Y 8 500 33 350(2)
* MOD 2 000 0,8 1 600
- Charges indirectes
* Atelier I 6 520
* Frais d'évacuation 2 795
Coût de production 22 325(3) 4,2 93 765

(1) : 14700 + 2700 + 2100 + 24000


(2) : 23400 + 9950
(3) : 15000 + 8500 = 23500 Kg dont 95 % pour A = 22325 Kg
c- Coût de production de (P + S) à la sortie de l’atelier II :
Q CU Tot

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/solution.htm (2 sur 4) [18/02/2004 09:56:40]


1°/

-Produit A 22 325 4,2 93 765


- MOD 1 600 0,75 1 200
- Atelier II 8 580
- En-cours initial 4 650
- En-cours final -2 200
Coût de production de (P+S) 105 995

d- Coût de production de S à l’atelier III :


* CA : 2760 x 20 = 55200 D
. Bénéfice : 15 % (55200) = 7200
. Charges de distribution totales : 6590 D
. CA : 131800 D
D’où Taux de frais : 131800 = 0,05
6590
D’où charge de distribution : 0,05 x 55200 = 2760 D
Ainsi,
. Coût de production de S avant traitement complémentaire
45240 - (0,6 x 450 + 2220) = 42750 D (à l’atelier II)
e- Coût de production de P : 105995 - 42750 = 63245 D
IP « P » CMUP
SI : 2500 x 15,1 = 37750 Stie : 4000 x 16,8325 = 67330
E : 3500 x 18,07 = 63245
SF théorique = 2000 x 16,8325 = 38665
CMUP = 100995 = 16,8325 SF réel = 2000
6000 pas de différence d’inventaire
f- Coût de revient et résultat :
Total "P" "S"
Q CU Tot
- Coût de prduction des produits 112 570
4 000 16,8325 67 330 45 240
vendus
76 600 0 05 3 830 2 760
- Frais de distribution 6 590
- Coût de revient 119 160 71 160 48 000
- Chiffre d'affaires 76 600 55 200
Résultat + 12 640 + 5 440 + 7 200

3°/ Etat de rapprochement :

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/solution.htm (3 sur 4) [18/02/2004 09:56:40]


1°/

Résultat comptabilité de Charges non incorporables


12 640 1 250
gestion
3 350 4 000
Charges supplétives
Mali d'inventaire
510 160
Boni d'invenraire
Résultat comptabilité
2 050 13 140
Produits non incorporables financière
Total 18 550 Total 18 550

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p1cn5/solution.htm (4 sur 4) [18/02/2004 09:56:40]


Cette page utilise des cadres. Pour pouvoir la consulter, votre navigateur doit supporter les cadres.

Chapitre1
Introduction

La méthode
de Il est souvent reproché aux coûts complets de ne pas répondre aux
exigences d’une comptabilité moderne. La méthode de l’imputation
l'imputation rationnelle, a pour objectif d’aménager les coûts complets et remédier
aux défaillances de la méthode des sections homogènes, afin de tenir
rationnelle compte des des conditions d’exploitation.
des charges Objectifs du chapitre :
fixes
A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de :
1. Objectif de la
* connaître le principe de la méthode de l’imputation rationnelle;
méthode
2. Fonctionnement * comprendre le fonctionnement de la méthode de l’imputation
de la méthode rationnelle;
3. Imputation * appliquer correctement les différentes étapes de la méthode de
rationnelle et prise l'imputation rationnelle des charges fixes. ;
de décision * savoir l'utilité de la méthode en matière de prise de décision.
4. Appréciation
critique

A retenir

Application

Solution

Evaluation

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/pagechc.htm [18/02/2004 09:57:14]


I - OBJECTIF DE LA METHODE

I - OBJECTIF DE LA METHODE

Pour le calcul des coûts complets on prend généralement en considération quelque soit le niveau d’activité, la
totalité des charges fixes relatives à une activité normale (activité courante et habituelle).
Toutefois, l’activité réelle de l’entreprise est souvent différente de l’activité normale. A ce titre, le niveau
des charges fixes à imputer doit correspondre au niveau de l’activité réelle afin de donner des coûts unitaires
constants et indépendants du niveau d’activité. Ainsi, la neutralisation de l’effet du niveau d’activité est
l’objectif même de la méthode de l’imputation rationnelle qui trouve sa justification à travers cet exemple :
Exemple : L’entreprise « Tahfouna » fabrique et commercialise des chaises. Sa capacité
trimestrielle normale est de 10 000 unités.
- Les charges fixes prévues pour cette production sont de : 80 000 D
- Les charges variables unitaires 10,5 D
La production réelle a été comme suit pendant les trois premiers trimestres de l’année 20N.
TRIMESTRE I TRIMESTRE II TRIMESTRE III
Niveau d'activité 15 000 10 000 9 000
charges variables 157 500 105 000 94 500
charges fixes 80 000 80 000 80 000
Coût total 237 500 185 000 174 500
Coût unitaire 15,833 18,500 19,388

D’après ce tableau le coût unitaire d’une chaise fluctue d’un trimestre à un autre suite à la variation
du niveau d’activité. Cette variation a des conséquences sur les prix à proposer sur le marché si l’entreprise
veut garder sa marge bénéficiaire constante. (prix fluctue d’un trimestre à un autre).
Pour éviter les fluctuations du coût unitaire, la méthode de l’imputation rationnelle préconise une
imputation des charges fixes qui tient compte du niveau d’activité réel. Ainsi, on aura un coût unitaire
constant à 18,5 D/ unité correspondant à l’activité normale et par la suite des prix plus ou moins stables.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect61.htm [18/02/2004 09:58:15]


II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE

II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE

1. Principe
2. Représentation graphique
3. Etapes de l’imputation rationnelle

1. Principe
La méthode de l’imputation rationnelle repose sur le principe de la distinction fondamentale entre charges fixes et charges
variables. Aucun traitement spécifique n'est prévu aux charges variables , par contre , les charges fixes seront imputées sur la base
d’un coefficient d’imputation rationnelle (CIR) correspondant au rapport suivant :

CIR = Activité Réelle


Activité Normale

Ce coefficient peut s’appliquer soit à l’ensemble de l’entreprise soit à une section bien déterminée ( exemple : atelier
production, administration , ...) . D’où on peut avoir autant de coefficients que de centre d’analyse.
Ainsi, charges fixes imputées = charges fixes réelles x CIR.
D’où une différence d’imputation rationnelle égale à :
Ecart d'Imputation = charges fixes réelles - charges fixes imputées

Cette différence est appelée :


- coût de chômage en période de sous - activité ( Ecart d'imputation positif).
- boni de sur - activité en période de sur – activité (Ecart d'imputation négatif).
Exemple : TAF : Appliquons l’imputation rationnelle sur l’exemple précédent.
TRIMESTRE I TRIMESTRE II TRIMESTRE III

CIR
charges différence charges différence charges différence
imputées d'imputation imputées d'imputation imputées d'imputation
charges variables 157 500 - 105 000 - 94 500 -
charges fixes 120 000 (-40 000)1 80 000 - 72 000 (+8 000)2
Coût total 277 500 185 000 166 500
Coût unitaire 18,5 18,5 18,5

(1)l'ecart d' imputation pendant le premier trimestre( il s'agit de sur imputation) : - 40000 D = 80000 - 120000;Boni de sur
activité
(2) l'ecart d'imputation pendant le troisième trimestre(il s'agit de sous imputation) : 8000 D = 80000 - 72000 ; Coût de
chômage

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect62.htm [18/02/2004 09:58:22]


II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE

II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE

1. Principe
2. Représentation graphique
3. Etapes de l’imputation rationnelle

2. Représentation graphique
Reprenant l’exemple précédent :
Soit Z le niveau d’activité de l’entreprise, Z : est le nombre d’unité produite.
* Coût rationnel = 10,5 x Z + 8 x Z
Sachant que ( 8 D est le coût fixe par unité,et10,5 D est le coût variable unitaire); Par conséquent :

Coût rationnel = 18,5 x Z


* Coût complet réel = 10,5 x Z + 80000
Sachant que ( 80000 D est le montant des charges fixes réelles).
Ces deux équations se représentant graphiquement de la manière suivante:

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect621.htm [18/02/2004 09:58:38]


II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE

II - FONCTIONNEMENT DE LA METHODE

1. Principe
2. Représentation graphique
3. Etapes de l’imputation rationnelle

3. Etapes de l’imputation rationnelle


Le fonctionnement de l’imputation rationnelle dans les centres d’analyse peut être décrit ainsi :
- Ventilation des charges indirectes en fixes et variables.
- Achèvement de la répartition primaire des charges indirectes fixes et variables.
- Mesure de l’activité des centres d’analyse ( détermination du nombre d'unités d'oeuvre réel et
normal).
- Calcul des CIR de chaque centre.
- Application de l’imputation rationnelle des charges fixes dans tous les centres principaux et
auxiliaires . Ainsi, on va détermier les charges totales à imputer par centre ( quelques soient fixes ou
variables ) , qui seront l'objet de la répartition secondaire .
- Résoudre les problèmes de répartition secondaire
- Faire la répartition secondaire
- Déterminer le coût de l’unité d’œuvre des centres principaux.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect622.htm [18/02/2004 09:58:38]


III- IMPUTATION RATIONNELLE ET PRISE DE DECISION

III- IMPUTATION RATIONNELLE ET PRISE DE DECISION

1. Fixation du prix de vente


2. Etape vers le contrôle de gestion

1. Fixation du prix de vente

La méthode de l’imputation rationnelle permet d’obtenir des coûts unitaires stables et par la suite
établir des prix de vente stables sur une longue période. Cependant, rappelons que le prix de vente
est, indirectement fonction de l’activité Normale . Si celle-ci est sur-évaluée, le coût d’imputation
rationnelle sera sous-évalué et donc aussi le prix de vente. A l’inverse, si l’activité normale est
sous-évaluée, le coût d’imputation rationnelle sera sur-évalué, ce qui conduira à la fixation d’un prix
de vente non compétitif.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect63.htm [18/02/2004 10:00:56]


2.

III- IMPUTATION RATIONNELLE ET PRISE DE DECISION

1. Fixation du prix de vente


2. Etape vers le contrôle de gestion

2. Etape vers le contrôle de gestion


L’emploi de cette méthode permet d’identifier les effets des modification de l’activité sur les coûts.
Cependant elle ne permet pas d’identifier les effets de modification de rendement, d'évolution de
l’organisation. En cela, elle constitue un pas décisif dans la mise en place d’un véritable contrôle
budgétaire.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect631.htm [18/02/2004 10:01:19]


IV - APPRECIATION CRITIQUE

IV. APPRECIATION CRITIQUE

1. Avantages
2. Inconvénients

1. Avantages
C’est une méthode qui permet:
- d’éliminer la variation des coûts dus à l’incidence des charges fixes en cas d’une variation du
volume d'activité,
- de donner des meilleures informations sur l’origine de la variation des coûts.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect64.htm [18/02/2004 10:02:03]


B/ Limites

IV. APPRECIATION CRITIQUE

1. Avantages
2. Inconvénients

2. Inconvénients
- le niveau d’activité normale n’est pas facile à déterminer,
- l’imputation rationnelle des charges fixes est lourde et complexe à mettre en œuvre parallèlement à
la méthode des sections homogènes,
- l’évaluation des entrées en stock des produits finis n’est pas réelle. En effet, elles
seront sous-évaluées en cas de sous-activité( puisqu'on retranche une part des charges fixes du coût
total) et sur évaluées en cas de sur-activité ( puisqu'on ajoute une somme de charges fixes au coût
total ).

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect641.htm [18/02/2004 10:16:26]


F La méthode de l’imputation rationnelle repose sur le principe de la distinction entre

A RETENIR

- La méthode de l’imputation rationnelle repose sur le principe de la distinction entre charges fixes
et charges variables; et l'imputation des charges fixes en fonction du niveau d'activité.
- Le montant des charges fixes imputées = charges fixes normales x CIR
- La concordance entre le résultat analytique issue de l’imputation rationnelle et le résultat de la
comptabilité financière est obtenue en tenant compte de la différence d'imputation. On peut la
shématiser par ce graphique:

Cette concordance peut également être shématisée de la manière suivante:

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect65.htm [18/02/2004 10:17:21]


L’entreprise « Beau Décor » est spécialisé dans la fabrication d’article en plastique pour décoration. Trois séries d’articles

APPLICATION

L’entreprise « Beau Décor » est spécialisée dans la fabrication d’articles en plastique pour décoration. Trois
séries d’articles ont été produit pendant le mois de Septembre :
- Porte-chaussures (Série P.C)
- Portemanteaux (Série P.M)
- Etagères d’angle (Série E.A)
1°/ Les charges directes du mois sont les suivantes :
PC PM EA
Matières premières consommées 10 000 kg 12 000 kg 8 000 kg
Force motrice des ateliers 3 200 D 4 300 D 1 000 D
MOD 1 200 H 2 500 H 600 H

- Les sorties de stocks sont tenues au CMUP


- Le salaire horaire est de 10 D/heure.
2°/ Les charges indirectes de production sont composées ainsi (en D) :
- services extérieurs : 16240
- impôts : 6320
- charges de personnel : 59528
- dotations aux amortissement : 30000
(dont 2800 non incorporables)
- charges supplétives : 5500

Les clés de la répartition primaire se résument dans le tableau suivant :


CENTRES DE PRODUCTION
CHARGES
Préparation Moulage Vernissage
. Service extérieur 40% 15% 45%
.Impôts et taxes 70% - 30%
. Charge de personnel 50% 25% 25%
.Dotationsaux amort. 40% 25% 35%
.Charges supplétives 80% 10% 10%

3°/ Les achats de matières premières ont été de :


- 5 000 Kg à 1,2 D le Kg
- 4 500 Kg à 1,25 D le Kg
- 6 000 Kg à 1,3 D le Kg

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect56.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:17:48]


L’entreprise « Beau Décor » est spécialisé dans la fabrication d’article en plastique pour décoration. Trois séries d’articles

4°/ L’existant en stock :


Le stock initial de matières premières est de 15 000 Kg à 1,22 D le Kg. Le stock final en fin de mois est 560
Kg. Les produits ne passent pas par les stocks.
5°/ Les ventes de la période se sont élevées à :
- série P.C : 75 142,5 D
- série P.M. : 116 584 D
- série E.A : 48 636 D
6°/ Renseignements divers :
- La totalité des charges indirectes sont considérés comme fixes.
- La totalité des quantités produites est vendue.
- Tous les centres sont considérés comme principaux
- L’activité des centres se résume dans le tableau suivant:
Préparation Moulage Vernissage
. Unité d'oeuvre Kg consommé H. machine nombre d'articles
. Activité normale 40 000 8 000 22 000
. Activité réelle 30 000 10 000 17 600

* Les heures machines du centre moulage se répartissent comme suit :


- série P.C. 3000 HM
- série P.M. 5300 HM
- série E.A. 1700 HM
* Le nombre d’articles fabriqués durant le mois a été le suivant :
- série P.C. 6000
- série P.M. 8000
- série E.A. 3600
TAF :
1°/ Etablir le tableau de répartition des charges indirectes selon la méthode de l’imputation rationnelle.
2°/ Calculer les coûts de production des trois séries d’articles.
3°/ Déterminer le coût unitaire de chaque type de produit.
4°/ Déterminer le résultat. Sachant que les frais de distribution s’élèvent à 8 800 D qui seront répartis
selon le nombre d’articles fabriqués.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect56.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:17:48]


1°/

SOLUTION

1°/a- Répartition primaire des charges indirectes:


CENTRES PRINCIPAUX
PREPARATION MOULAGE VERNISSAGE
Répartition primaire
- service extérieur 6 496 2 436 7 308
- impôts et taxes 4 424 - 1 896
- charges de personnel 29 764 14 882 14 882
- dotations aux amort. 10 880 6 800 9 520
- charges supplétives 4 400 550 550
Total répartition primaire 55 964 24 668 34 156

b- Répatition secondaire des charges indirectes:


CIR 0,75 (1) 1,25 (2) 0,8 (3)
différence charges différence charges différence
charges imputables
d'imputation imputables d'imputation imputables d'imputation
- charges variables - - - - - -
- charges fixes 41 973 (+13 991) 30 835 (-6 167) 27 324,8 (+6 831,2)

Tot aprésIR 41 973 30 835 27 324,8


- unité d'oeuvre kg de MP consommée H machine nbre d'articles
- nombre d'UO 30 000 10 000 17 600
- coût de l'UO 1,3991 3,0835 1,5525

différence
(+) 0,8
d'arrondissement

2°/ a- Etablissement du compte d'inventaire parmanent des matières:

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect66.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:18:29]


1°/

CMUP =
Stock final réel = 560 x 1,236 = 692,16
D'oû un mali d'inventaire évalué à : (560 - 500 ) x 1,236 = 74,16.
b- Calcul des coûts de production
PRODUITS
PC PM EA
Eléments de coût
quantité PU Total quantité PU Total quantité PU Total

charges directes :
- matières premières 10 000 1,236 12 360 12 000 1,236 14 832 8 000 1,236 9 888
- MOD 1 200 10 12 000 2 500 10 25 000 600 10 6 000
-force motrice - 3 200 4 300 1 000
charges indirectes :
- préparation 10 000 1,3991 13 991 12 000 1,3991 16 789,2 8 000 1,3991 11 192,8
- moulage 3 000 3,0835 9 250,5 5 300 3,0835 16 342,55 1 700 3,0835 5 241
- vernissage 6 000 1,5525 3315 8 000 1,5525 12 420 3 600 1,5525 5 589

coût de production total 6 000 10,019 60 116,5 8 000 11,210 89 683,75 3 600 10,808 38 911,75

différence
(+)2 (+) 3,75 (+) 3,75
d'arrondissement

3°/Calcul des coûts de revient et résultats analytiques:


PC PM EA
Eléments de coût
Q PU T Q PU T Q PU T
- Coût de production des qtés
6 000 10 ,019 60 116,5 8 000 11,12 89 680,75 3 600 10,808 38 908
vendues
6 000 0,5 3 000 8 000 0,5 4 000 3 600 0,5 1 800
- charges de distribution
coût de revient 63 116,5 93 680,75 40 708
CA 75 142,5 116 584 48 636
Résultat 6 000 2,004 12 026 8 000 2,862 22 903,25 3 600 2,202 7 928

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn1/sect66.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:18:29]


Cette page utilise des cadres. Pour pouvoir la consulter, votre navigateur doit supporter les cadres.

Chapitre 2
Introduction

La
méthode L’analyse des coûts par la méthode des sections homogènes garde
toujours un aspect statique. En effet, cette méthode ne fait pas référence au
des coûts volume de production ou de vente (niveau d’activité). C’est grâce à
l’analyse des coûts en fonction de leur variabilité que l’on pourra acquérir
variables une vision dynamique sur les manières dont les résultats ont été obtenus.
ou du La méthode des coûts variables constitue une méthode de gestion plutôt
"Direct qu’une méthode de calcul des coûts. Elle permet de calculer par exemple,
des marges par produit montrant, ainsi, la contribution de chacun d’eux à
Costing" la formation du résultat.

Objectifs du chapitre :

A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de :


1. bases de la - connaître le fondement de la méthode des coût variables.
méthode
- comprendre le fonctionnement de la méthode.
2. Etapes de la
méthode - saisir l’importance de cette méthode pour la prise de décision en
pratique.
3. "Direct
Costing" et - maîtriser l'application de cette méthode .
prise de
décision
4. "Direct
Costing" évolue
5. Appréciation
critique

A retenir

Application

Solution

Evaluation

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/pageach2.htm [18/02/2004 10:18:57]


I - BASES DE LA METHODE DES COUTS VARIABLES

I. BASES DE LA METHODE DES COUTS VARIABLES

1. Principe
2. Caractéristiques
3. Formules de base

1. Principe
Par opposition à la méthode des sections homogènes et celle de l'imputation rationnelle, la méthode
des coûts variables calcule des coûts partiels.
Cette méthode se base sur la répartition des charges incorporables en charges fixes et charges
variables.Et le calcul de coûts variables; celà dans l'objectifs de pouvoir servir pour certaines
décisions de gestion.
Les charges variables ou opérationnelles sont celles qui varient avec le niveau d’activité. Cette
dernière peut être mesurée par le volume de production, de vente ou par le chiffre d'affaires.
Quant aux charges fixes ou de structure, elle ne varient pas dans une structure donnée et pour une
période de temps relativement courte.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect71.htm [18/02/2004 10:20:16]


B/ Caractéristiques

I. BASES DE LA METHODE DES COUTS VARIABLES

1. Principe
2. Caractéristiques
3. Formules de base

2. Caractéristiques
Il s’agit d’un modèle très pratique et intéressant en matière de gestion, en effet, il est :
- simple : il s’écarte de la complexité du modèle des coûts complets ;
- opérationnel : il permet de faire des prévisions et facilite le calcul et l’analyse des écarts ;
- efficace : il permet de mesurer la contribution de chaque produit à la rentabilité de l'entreprise.
Ainsi, dans une entreprise commerciale ou dans une entreprise industrielle, le modèle des coûts
variables peut être à la base de certaines décisions de gestion.

sachant que :
** Charges variables : Elles sont constituées généralement par :
- les matières et fournitures incorporées (cette masse est plus importante dans les entreprises
industrielles) ,
- les consommations d’énergie (intéressantes également dans les entreprises industrielles) ,
- une partie des charges de personnel.
** Charges fixes : Elles sont considérées comme charges fixes :
- une part importante des charges de personnel
- les charges à caractère administratif
- les dotations aux amortissements (caractérisant surtout les entreprises industrielles vue
l’importance des équipements de production).

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect711.htm [18/02/2004 10:20:28]


C/ Formules de base

I. BASES DE LA METHODE DES COUTS VARIABLES

1. Principe
2. Caractéristiques
3. Formules de base

3. Formules de base
Soient :
* P1 , P2 ,..., Pn : n produits (i : 1....n)

* M/CVi : marge sur coût variable du produit i

* CA i : chiffre d’affaires du produit i

* CF : charges fixes
Calcul
P1 P2 P3................................. Pn
CA1 CA2 CA3 ............................ CA n
-CVU1 -CVU2 -CVU3 ....................... -CVUn
=M/CVU1 =M/CVU2 =M/CVU3.................... =M/CVUn

M/CV globale = M/CV1 + M/CV2 +..............+M/CV n

D’où on définit un taux de marge :

Interprétation :
- Si le chiffre d’affaires d’un produit couvre ses charges d’activité (variables), alors il
génére une marge positive ou nulle

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect712.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:20:29]


C/ Formules de base

- Une marge positive contribue à la couverture des charges fixes.


- Le résultat ne peut être bénéficiaire que si la somme de toutes les marges dépasse la totalité des
charges fixes.
- Le taux de marge exprime le pourcentage du chiffre d’affaires qui contriburait à la couverture
des charges fixes.

Shématisation de la marge sur coût variable:

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect712.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:20:29]


II – ETAPES DE LA METHODE

II. ETAPES DE LA METHODE

1ère étape : - Ventilation préalable des charges de la période en charges fixes et charges variables.
- Ventilation des charges variables en charges directes et indirectes.
2ème étape : Affectation des charges variables directes aux coûts des produits.
3ème étape : Répartition des charges variables indirectes entre les centres d’analyse.
4ème étape : Imputation des frais des centres aux coûts des produits concernés en fonction des
unités d’œuvre consommées par chaque produit.
5ème étape : Calcul des marges sur coûts variables par produits.
6ème étape : - Imputation des charges de structure au compte de résultat analytique
- Calcul du résultat global.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect72.htm [18/02/2004 10:20:53]


III - «DIRECT» COSTING ET PRISE DE DECISION

III. "DIRECT COSTING" ET PRISE DE DECISION

La notion de marge sur coût variable joue un rôle important dans l’orientation et la gestion des
entreprises.

1. Maintien ou abandon d’un produit


2. Détermination du volume optimal de production

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect73.htm [18/02/2004 10:21:14]


A/ Maintien ou abandon d’un produit :

III. "DIRECT COSTING" ET PRISE DE DECISION

1. Maintien ou abandon d’un produit


2. Détermination du volume optimal de production

1. Maintien ou abandon d’un produit :


La marge sur coût variable peut avoir un rôle important lors de la prise d’une telle décision.
Exemple :L’entreprise « Meziana » est une entreprise de confection qui travaille sur commande. Au
cours du mois de Janvier, l’entreprise a fabriqué et a vendu deux types d’articles :

A B
Quantités produites 7 500 15 000
chiffre d'affaires 210 000 94 500
coût de revient total 157 500 102 000
Résultat 52 500 -7 500

Avant de décider l’élimination de l’article B, qui dégage un résultat négatif, il faut étudier la
marge sur coût variable correspondante.
Sachant que le coût variable unitaire de A est 14 D et de B égale à 6 D :

A B

Chiffre d'affaires 210 000 94 500


Coût variable 105 000 90 000
Marge sur coût variable +105 000 +4 500
Taux de marge 50% 4,76%

D’après ce tableau on remarque que l’article B dégage une marge sur coût variable positive qui
contribue à l’absorption d’une partie des charges fixes à raison de 4 500 D. Ainsi, l'élimination de cet
article va affecter la rentabilité des autres articles (chaque article va supporter plus de charges fixes).
Donc, il faut le garder.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect731.htm [18/02/2004 10:21:34]


B/ Détermination du volume optimal de production

III. "DIRECT COSTING" ET PRISE DE DECISION

1. Maintien ou abandon d’un produit


2. Détermination du volume optimal de production

2. Détermination du volume optimal de production


Exemple : L’entreprise «Zed» fabrique deux produits A et B.
A B
Prix de vente 150 85
Charge variable 90 60
Charge fixe 2 500

La production de A et B nécessite :
- A : 3 heures machine et 2 heures de main-d’œuvre directe.
- B : 1 heure machine et 2,5 heure de main-d’œuvre directe.
La problématique consiste à chercher les quantités de A et B qui permettent de maximiser la M/CV
globale.
Sachant que : le volume maximal d’heure machine 10 000 h
le volume maximal d’heure de main-d’œuvre directe 15 000 h.
La résolution de ce problème se traduira par le programme linéaire suivant :

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect732.htm [18/02/2004 10:21:34]


IV - «DIRECT COSTING» EVOLUE

IV. «DIRECT COSTING» EVOLUE

La méthode du coût spécifique ou Direct Costing évolué constitue une évolution de la méthode du
Direct Costing simple.

1. Définition
2. Formules de base
3. schéma de synthése

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect74.htm [18/02/2004 10:22:08]


IV.

IV. «DIRECT COSTING» EVOLUE

1. Définition
2. Formules de base
3. schéma de synthése

1. Définition
La méthode du coût variable évolué est une méthode comptable qui incorpore aux coûts, non
seulement les charges variables mais aussi les charges fixes spécifiques (qui peuvent être affectées
sans arbitraire). Les charges fixes communes à plusieurs produits ou activités restent seules exclues
des coûts.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect742.htm [18/02/2004 10:22:32]


IV.

IV. «DIRECT COSTING» EVOLUE

1. Définition
2. Formules de base
3. schéma de synthése

2. Formules de base
Soient :
* P1 , P2 ,..., Pn n produits. i : 1....n

* CS : coût spécifique;
* M/CVi : marge sur coût variable du produit i;

* M/CSi : marge sur coût spécifique du produit i;

* CA i : chiffre d’affaires du produit i.

P1 P2 P3................................................... Pn
CA1 CA2 CA3................................................ CAn
-CV1 -CV2 -CV3 ............................................ -CVn
=M/CV1 =M/CV2 =M/CV3........................................... =M/CVn
-CS1 -CS2 -CS3............................................. -CSn
=M/CS1 =M/CS2 =M/CS3.......................................... =M/CSn

M/CS globale = M/CS1 + M/CS2 + ..... + M/CSn

avec i = 1.................n
D'ou

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect741.htm [18/02/2004 10:22:32]


Sans titre

IV. «DIRECT COSTING» EVOLUE

1. Définition
2. Formules de base
3. schéma de synthése

3. Shéma de synthése

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect743.htm [18/02/2004 10:22:32]


V - APPRECIATION CRITIQUE

V. APPRECIATION CRITIQUE

1. Avantages
2. Inconvénients

1. Avantages
- Le calcul des marges sur coûts variables permet de mettre en évidence la contribution de chaque
produit à la formation du résultat de l’entreprise.
- Ce modèle facilite l’élaboration des prévisions et du budget.
- Il constitue un fameux outil d’aide à la décision.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect75.htm [18/02/2004 10:24:38]


V.

V. APPRECIATION CRITIQUE

1. Avantages
2. Inconvénients

2. Inconvénients
- Difficultés de séparation entre charges fixes et charges variables.
- Il faut procéder en fin de période à une revalorisation des stocks au coûts complets.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect751.htm [18/02/2004 10:24:54]


F La méthode du Direct Costing est adoptée pour apprécier les performances des

A RETENIR

- La méthode du Direct Costing est adoptée pour apprécier les performances des produits à court
terme.
- La marge sur coût variable correspond à l’excédent du chiffre d’affaires par rapport au coût
variable.
- La marge sur coût spécifique est la marge sur coût variable diminuée du coût fixe spécifique.
- La contribution d’un produit à la couverture des charges fixes est mesurée par la part de sa marge
sur coût variable dans son chiffre d’affaires.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect76.htm [18/02/2004 10:26:34]


I- La Société « Industrielle du Meuble » est une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de meubles e

APPLICATION

I - La Société « Industrielle du Meuble » est une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de meubles en
bois. Pour l’exercice 20N trois types de meubles constituent le principal de son activité.
- Mobiliersde bureau;
- Salons de style;
- Chambres à coucher rustiques.
Par ailleurs, une activité annexe a été réalisée pour la première fois en 20 N qui consiste à ajouter aux meubles et sur commande des
articles et accessoires de décoration, dont le coût n’est pas incorporé dans le coût de production proprement dit du type de meuble en
question.
Pour l’année 20N les informations suivantes ont été saisies.
Mobiliers de bureau Salons Chambres à coucher Articles de décoration
coût variable d'achat - - - 29 200
coût variable de production 191 520 167 730 121 890 4 189
coût variable de distribution 18 720 17 680 16 640 10 600
prix unitaire moyen 620 690 860 -

* Répartition mensuelle des ventes (H.T) de l’exercice 20N en pourcentage.


janvier fevrier mars avril mai juin juillet août sept octob nov dec total
meubles de bureau 18 12,5 10,5 9 10 10,5 8,5 6 7 4 2,5 1,5 100
salons 6 5 5 6 10 15 20 12 6 5 5 5 100
chambres à coucher 5 5 8 10 10 15 13,5 15 5 4 2,5 2 100
articles de déco 6 10 12 15 8 15 8 12 5 6 2 1 100

TAF :
Sachant que pendant le mois de Mai 20N ont été vendues:
- 70 unités de meubles de bureau
- 50 salons
- 36 chambres à coucher
et que les articles de décoration ont réalisé un chiffre d’affaires hors taxe de 3.918 D.
1°/ Calculer pour chaque type d’activité, la marge sur coût variable.
2°/ Déterminer le taux de marge moyen pour chaque activité et pour l’entreprise.
3°/ Si nous considérons que les charges fixes totales de l’entreprise s’élèvent à 151.857 D, déterminer le résultat analytique de
l’exercice.
II - Une analyse plus approfondie des charges de structure de l’entreprise a permis de relever les éléments d’information suivants :
mobilier de bureau salons chambre à coucher
part des coûts variables de production
75% 80% 80%
dans le coût total de productio
part des coûts variables de distribution
90% 85% 80%
dans le coût total de distribution

Les charges fixes imputées aux articles de décoration s’élèvent à 6.252 D.


TAF :

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect77.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:27:06]


I- La Société « Industrielle du Meuble » est une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de meubles e
1°/ Déterminer les charges fixes spécifiques à chaque activité
2°/ Dégager le résultat analytique pour chacune d’elle.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect77.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:27:06]


1°/ Détermination pour chaque type d’activité de la marge sur coût variable

SOLUTION

1° / Détermination pour chaque type d’activité de la marge sur coût variable


Marge sur coût variable = Chiffre d’affaires - Coût variable total
Meubles de Chambre à Articles
salons Total
bureau coucher décoration
chiffre d'affaires annuel 434 000(1) 345 000 (2) 309 600 (3) 48 975 (4) 1 135 575
coût variable de production 191 520 167 730 121 890 4 189 485 329
coût de distribution 18 720 17 680 17 680 10 600 63 640
coût variable d'achat - - - 29 200 29 200
coût variable total 210 240 185 410 138 530 43 989 578 169
marge sur coût variable total 223 760 159 590 171 070 4 896 559 406

(1) : Chiffre d’affaires anuel de bureau = ( 620 x 70)/ 0,1

(2) : Chiffre d’affaires annuel salons = (690 x 50) /0,1

(3) : Chiffre d’affaires annuel chambre à coucher = (860 x 35)/ 0,1

(4) : Chiffre d’affaires articles de décoration = 3918/0,08

2°/ Détermination des taux de marge moyens


Taux de marge = marge sur coût variable total
Chiffre d’affaires

Produits meubles de bureau salons chambres à coucher articles décoration


Taux de marge 51,56% 46,26% 55,26% 10,18%

II- Détermination du résultat analytique de l’exercice 20N


Résultat analytique = marge sur coût variable total - charges fixes
= 559.406 - 151.857 = 407.549 D
II-1. Détermination des charges fixes spécifiques par activité :

charges fixes spécifiques de charges fixes spécifique sde


ACTIVITE total
production distribution

meuble de bureau 65 920

salons 45 052,5

chambre à coucher 34 632,5

articles décoration 6 252

2- Détermination du résultat analytique des activités :


meubles de bureau salons chambres à coucher articles décoration

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect78.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:32:36]


1°/ Détermination pour chaque type d’activité de la marge sur coût variable

marge sur coût variable 223 760 159 590 171 070 4 986
charges fixes spécifiques 65 920 45 052,5 34 632, 5 6 252
Résultat analytique 157 840 114 537,5 136 437,5 -1 266

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn2/sect78.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:32:36]


Cette page utilise des cadres. Pour pouvoir la consulter, votre navigateur doit supporter les cadres.

Chapitre 3
Introduction

Le modèle
du seuil de Le modèle du seuil de rentabilité constitue une application de la
méthode des coûts variables. En effet, il permet de déterminer le chiffre
rentabilité d’affaires à partir duquel l’entreprise commence à être bénéficiaire. Il
permet, également, de se rendre compte du risque d’exploitation,
d’élaborer des prévisions en cas de changement dans les conditions
1. Hypothèses d’exploitation.
2. Calcul du seuil de
rentabilité Objectif du chapitre
3. Seuil de rentabilité
et modification des A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de :
conditions * définir la notion du seuil de rentabilité
d'exploitation
* connaître les hypothèses qui sous - tendent le modéle du seuil de
A retenir rentabilité

Application * calculer le seuil de rentabilité suite aux changements de temps et


des conditions
Solution
d’exploitation
Evaluation
* saisir et maitriser les différentes utilisations du seuil de rentabilité

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/pagech3.htm [18/02/2004 10:33:43]


I - HYPOTHESES

I. HYPOTHESES

H1 - L’analyse se limite au court terme (une période ne dépassant pas une année :

le prix de vente est supposé fixe).


H2 - Les charges variables unitaires sont fixes CV, et par conséquent la marge sur coût

variable unitaire est fixe: M/CV= (Prix - Coût Variable Unitaire).


H3 - Les charges fixes sont relatives à une structure et une période données.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect1.htm [18/02/2004 10:34:56]


II. CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE

II. CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE

1. Définition
2. Détermination du seuil de rentabilité
3. Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité

1. Définition

Le seuil de rentabilité est « le chiffre d’affaire pour lequel l’entreprise ne réalise ni perte ni
profit ». C’est donc le chiffre d’affaires qui couvre uniquement la totalité des charges (variables et
fixes). Il est dit aussi point mort ou chiffre d’affaires critique.
Le seuil de rentabilité en volume correspond à la quantité vendue permettant couvrir la totalité
des charges ( variables et fixes ).

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect2.htm [18/02/2004 10:35:03]


B/ Détermination du seuil de rentabilité

II. CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE

1. Définition
2. Détermination du seuil de rentabilité
3. Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité

2. Détermination du seuil de rentabilité


Le chiffre d’affaires critique peut être déterminé de manière algébrique ou graphique.
2.1 Méthode algébrique :
Soit : CA* : le chiffre d'affaire critique
CVU : le coût varaiable unitaire
P : le prix de vente
Q : la quantité vendue
F : les charges fixes
Le seuil de rentabilité est tel que :
Chiffre d’affaire = Charges variables + charges fixes
CA = CVU x Q + F
P x Q = CVU x Q + F

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (1 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]


B/ Détermination du seuil de rentabilité

Q* c'est la quantité du seuil de rentabilité.


De même , CA* le chiffre d'affaire du point mort se calcul ainsi :

Avec :

Exemple : L’entreprise «REUSSITE» a vendu 20000 unités à 40 D la pièce. Elle supporte 10 D de


charges variables par pièce vendue et 450 000 D de charges fixes pendant toute l'année. Son compte de
résultat par variabilité se présente comme suit :
en dinars par unité en pourcentage
CA 800000 40 100
CV 200000 10 25
M/CV 600000 30 75
F 450000 22,5 56,25
RESULTAT 150000 7,5 18,75

TAF : Calculons pour l’exemple précédent le CA*.


Solution

2.2 Méthode graphique :


Le seuil de rentabilité signifie :
résultat = 0 ou
chiffre d'affaires = charges totales ou
marge sur coût variable = charges fixes ou
Le seuil de rentabilité peut être déterminé graphiquement en représentant l’une de ces trois équations :
a- Représentation du résultat en fonction du CA :( résultat =0)
Résultat = CA - CV - F
= M/CV - F

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (2 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]


B/ Détermination du seuil de rentabilité

Résultat = CA x Taux de marge - F

Ainsi , selon les données de l'exemple précédent le Résultat = 0,75 CA - 450


d'où la présentation graphique sera :

Donc, si le chiffre d’affaires dépasse 600 MD le résultat est bénéficiaire et s’il est inférieur à 600 MD le
résultat est déficitaire.
b- Représentation du CA et des charges totales (en fonction du CA) :
. CA : Axe du chiffre d’affaires
. Charges totales = CV + F
Ainsi, d'aprés les données de l'exemple prècèdent l'équation donnera :
y1 = Charges totales =(1- taux de marge ) CA + F
y2 = CA

c'est à dire : y1 = charges totales = 0,25 CA + 450


y2 = CA

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (3 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]


B/ Détermination du seuil de rentabilité

c- Représentation de la M /CV et des charges fixes en fonction du CA :


Le seuil de rentabilité correspond à l'intersection des deux droites suivantes :
y1 =M/CV = taux de marge x CA
y2 = charges fixes

De même en utilisant les données de l'exemple prècèdent on a : M/CV = 0,75 CA


F = 450

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (4 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]


B/ Détermination du seuil de rentabilité

Remarque :

R = Seuil de rentabilité / Chiffre d’affaires

Le ratio R permet d’apprécier le risque d’exploitation de l’entreprise.


- Si R > 1 : alors l’entreprise n’est pas rentable puisqu’elle n’arrive pas à couvrir ses charges.
- Si R = 1 : la marge est très étroite
- Si R < 1 : l’entreprise couvre plus que ses charges donc elle est bénéficiaire.

Marge de sécurité = CA - CA*

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect21.htm (5 sur 5) [18/02/2004 10:35:27]


C/ Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité

II. CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE

1. Définition
2. Détermination du seuil de rentabilité
3. Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité

3. Détermination de la date de réalisation du seuil de rentabilité


En pratique, il peut être intéressant pour l’entreprise de connaître la date à laquelle elle atteint le point mort, c’est à
dire le moment où elle commence à réaliser des bénéfices.
Deux cas sont possibles :
3.1 activité régulière :
Dans ce cas, la date du point mort peut être déterminée selon la formule suivante :
D = Seuil de rentabilité x 360 / chiffre d'affaires

Exemple : Mr ACHREF possède deux entreprises, l’une située à Tunis et l’autre à Sousse, elles fabriquent et
commercialisent le même produit. Pour l’année 20N, elles ont réalisé le même résultat : un profit de 30.000 D
chacune. On vous communique les informations relatives à ces entreprises :
TUNIS SOUSSE
Coût fixe 30 000 d 45 000 d
Coût variable unitaire 3d 1,5 d
Quantité fabriquées et vendues 10 000 10 000

TAF :
1°/ Déterminer le prix de vente et le seuil de rentabilité de chaque entreprise (en volume et en valeur)
2°/ Déterminer la date du seuil de rentabilité, sachant que les ventes sont régulières durant l'année.
Solution
3.2 Activité irrégulière :
Dans ce cas, il s’agit de calculer le chiffre d’affaires cumulé et de déterminer la date par interpolation linéaire ou en
appliquant la règle de trois.
Exemple : Reprenant l’exemple précédent, on suppose que la société de « Tunis » a une activité saisonnière et que
ses ventes pour l’année 20N ont été réalisé comme suit :
ventes/semestre ventes cumulées
1ere trimestre 1500 unités 1500
2 éme trimestre 1000 unités 2500
3 éme trimestre 3000 unités 5500
4 éme trimestre 4500 unités 10000

TAF : 1°/ Déterminer la date de réalisation du seuil de rentabilité.


Solution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect22.htm [18/02/2004 10:35:27]


III - SEUIL DE RENTABILITE ET MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION

III - SEUIL DE RENTABILITE ET MODIFICATION DES CONDITIONS


D’EXPLOITATION

Cette modification peut porter sur le taux de marge et/ou sur les charges fixes (la structure).

1. Modification du taux de marge


2. Modification de la structure

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect3.htm [18/02/2004 10:36:25]


A/ Modification du taux de marge

III - SEUIL DE RENTABILITE ET MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION

1. Modification du taux de marge


2. Modification de la structure

1. Modification du taux de marge

modification du taux de marge peut résulter soit d’une variation du prix, soit du coût variable
unitaire ou les deux à la fois. Dans un tel cas, le seuil de rentabilité varie aussi, puisqu’il est fonction
du taux de marge.
Exemple : Reprenons l’exemple de la Société de Mr « ACHREF », mais en supposant que le prix de
vente unitaire augmente de 10 % :
TAF : - Déterminer la valeur du taux de marge.
- Quel sera l’impact de ce changement sur la valeur des SR déjà déterminés ?
Solution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect31.htm [18/02/2004 10:36:46]


B/ Modification de la structure

III - SEUIL DE RENTABILITE ET MODIFICATION DES CONDITIONS D’EXPLOITATION

1. Modification du taux de marge


2. Modification de la structure

2. Modification de la structure
La modification de la structure implique une modification des charges fixes (achats d'équipement,
achat d’un nouveau local, embauche de nouveaux salariés). Tous ces cas entraînent un changement
du seuil de rentabilité.
Exemple: Reprenant le même exemple précédent, on suppose que les charges de structure de la
société située à Tunis ont augmenté de 20 % .
TAF : Déterminer le nouveau seuil de rentabilité.
Solution

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sect32.htm [18/02/2004 10:36:46]


F Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaire par lequel l’entreprise ne réalise ni perte

A RETENIR

- Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires par lequel l’entreprise ne réalise ni perte ni profi ;
- Au seuil de rentabilité la marge sur coût variable est égale aux charges fixes ;

avec CA - CA* = marge de sécurité ;


- La date de réalisation du seuil de rentabilité dépend de la nature de l’activité (régulière ou
irrégulière).

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/retenir.htm [18/02/2004 10:37:15]


L’entreprise « Parapapo » spécialisée dans la production et la commercialisation des parapluies pour hommes et femmes.

APPLICATION

L’entreprise « Parapapo » spécialisée dans la production et la commercialisation des


parapluies pour hommes et femmes.
Cette entreprise exerce une activité saisonnière de part la nature du produit. Pendant
l’exercice 20N, on a enregistré les informations suivantes :
- Production et vente : 260000 parapluies
- Prix de vente unitaire : 9,7 D
- Coût variable de production unitaire : 5,820 D
- Coût variable de distribution unitaire : 1 D
- Coûts fixes : 255168 D.
TAF :
-1- * Déterminer la quantité produite qui donne un résultat nul.
* Dégager le chiffre d’affaires critique.
-2- Déterminer la date de la réalisation du seuil de rentabilité sachant que les quantités
produites ont été les suivantes durant l’année :
janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre
40.900 42.200 43.900 5.400 3.500 - - - 18.000 21.400 36.500 48.200

-3- Une modification des conditions d’exploitation (installation d’un nouveau


système automatisé de production) va engendrer une diminution des charges variables de
production de 5,5 % mais augmenter les charges fixes de 21600 D.
Calculer le nouveau seuil de rentabilité ?
-4- Les modifications techniques proposées dans (3) sont adoptées. Le plan marketing
prévoit une augmentation des ventes si l’entreprise accepte de baisser son prix à 9,420
D la pièce et d’engager des frais de publicité supplémentaires à raison de 4000 D.
Calculer le nouveau seuil de rentabilité
-5- Calculer dans le dernier cas la marge de sécurité et l’indice de rentabilité.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/appli.htm [18/02/2004 10:37:41]


1°/ Rt = 0 ?

SOLUTION

1°/ Rt = 0 Recettes totales - Coût total = 0


P x Q - [ CVU Q + F] = 0
Q (P - CVU) = F

AN :
D’où CA*1 = 9,7 x 88 600 = 859 420 D.

2°/
MOIS quantité/mois quantité cumulée
janvier 40.900 40.900
février 42.200 83.100
mars 43.900 127.000
avril 5.400 132.400
MAI 3.500 135.900
JUIN - 135.900
JUILLET - 135.900
AOÜT - 135.900
SEPTEMBRE 18.000 153.900
OCTOBRE 21.400 175.300
NOVEMBRE 36.500 211.800
D2CEMBRE 48.200 260.000

Ainsi , pendant le mois de Mars on atteint le seuil de rentabilité et plus exactement :

c'est à dire le quatrième jour du mois de Mars .


3°/
. Charge variable unitaire de production = 6,82 x 94,5 % = 6,4449 D
. Charges fixes = 255168 + 21600 = 276768 D.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sol.htm (1 sur 2) [18/02/2004 10:38:05]


1°/ Rt = 0 ?

CA*2 = 9,7 x 85026 = 824 752,2 D

4°/ p' = 9,420 D et F' = 276 768 + 4 000 = 280 768 d

CA*3 = 9,420 x 94 373 = 888 994,66 DT

5°/ Marge de sécurité = CA- CA*

AN : MS = (260 000 - 94 373) x 9,420


= 2 449 200 - 888 994,66 = 1 560 206,34 D
Indice de rentabilité = MS/ CA
AN : IR = 1560 206,34 / 2 449 200 = 63,7 %

Donc, l’entreprise peut baisser ses ventes de 63,7 % sans pour autant réaliser des pertes.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn3/sol.htm (2 sur 2) [18/02/2004 10:38:05]


Cette page utilise des cadres. Pour pouvoir la consulter, votre navigateur doit supporter les cadres.

Chapitre 4
Introduction

Le coût
marginal La méthode d’analyse qui se base sur le coût marginal permet
d’apprécier l’opportunité d’une production supplémentaire. Cette
analyse prend aussi de l’importance, lorsqu’une activité de
1. Concept de coût production atteint sa capacité normale. Il s’agit de calculer le coût
marginal de revient d’une unité supplémentaire.
2. Typologie Objectif du chapitre
3. Utilité du coût
marginal
A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de :
4. Appréciation
critique * définir la notion du coût marginal
* comprendre les implications d’une production supplémentaire sur le
résultat de l'entreprise
A retenir
* saisir l 'importance du coût marginal lors de la prise de certaine
Application décision de gestion (exemple : accepter ou refuser une commande
supplémentaire) .
Solution

Evaluation

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn4/pagechf.htm [18/02/2004 10:38:53]


F Le coût marginal est le coût de la dernière unité fabriquée ou de la dernière série d’un produit donné.

A RETENIR

- Le coût marginal est le coût de la dernière unité fabriquée ou de la dernière série d’un produit
donné.
- Le coût marginal est composé du coût variable unitaire auquel on ajoute le coût fixe unitaire, s’il
est nécessaire.
- L’optimum technique correspond au minimum du coût moyen.
- L’optimum économique est le niveau de production pour lequel l’entreprise réalise un résultat
maximal.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn4/retenir.htm [18/02/2004 10:40:31]


La Société « Tréchik » fabrique et commercialise 8000 articles d’un produit unique (Robe soirée) vendu à 200 D l’unité.

APPLICATION

La Société « Tréchik » fabrique et commercialise 8000 articles d’un produit unique (Robe
soirée) vendu à 200 D
l’unité.
Cette production a consommé les charges suivantes :
. Charges variables :
- Matières premières 180.000 D
- Matières consommables 365.000 D
- MOD 440.000 D
. Charges fixes :
- Amortissements 120.000 D
- Charges administratives 37.000 D
- Charges de location 80.000 D
Un ancien client a proposé une commande supplémentaire de 3000 articles.
TAF :
1°/ On suppose que cette commande supplémentaire n’entraînerait pas une modification dans la
structure de l’entreprise, devrait-on accepter cette commande sachant que le prix vente unitaire
des 3000 articles baisserait de 30 %.
2°/ On suppose que l’exécution de cette commande exige l’augmentation des charges de
structure de 63.000 D., l la décision prise dans 1°/ sera-t-elle maintenue étant donné la réduction
du prix de vente reste la même.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn4/applica.htm [18/02/2004 10:40:47]


1°/ Il n’y a pas de changement dans les charges fixes, par conséquent le coût marginal est composé uniquement du coût varia

SOLUTION

1°/ Il n’y a pas de changement dans les charges fixes, par conséquent le coût marginal est
composé uniquement du coût variable unitaire.

P’ = 200 (1 - 0,3) = 140 D.


Donc une untié produite au-delà des 8000 unités, coûtera 123,125 mais sera vendue à 140 D réalisant
ainsi un bénéfice de (140 - 123,125) x 3000 = 50625 D.
L’entreprise peut alors accepter la commande supplémentaire.
2°/ L’exécution de la commande entraîne un nouveau investissement, d’où le coût marginal est
composé du coût variable unitaire des charges fixes.

Or, le prix de vente p’ = 200 x 70 % = 140 D.


Donc, toute unité produite au-delà des 8000 unités, coûtera 144,125 D et qui sera vendue à 140
D.
D'où , cette commande va engendrer une perte de:
(140 - 144,125) x 3000 = - 12375 D.
L’entreprise ne peut pas maintenir la décision du premier cas. Elle doit refuser cette commande
supplémentaire.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p2cn4/solution.htm [18/02/2004 10:41:13]


Cette page utilise des cadres. Pour pouvoir la consulter, votre navigateur doit supporter les cadres.

Chapitre1
Introduction

Les côuts
préetablis La comptabilité de gestion par ses méthodes de calcul des coûts
complets ou partiels contribue à l'amélioration de la gestion des
entreprises. Cet enrichissement peut être approfondi par les coûts
1. Côuts préetablis préetablis.
2. Détermination des Objectifs du chapitre :
standards
3. Budget de section

A l’issu de ce chapitre, l’étudiant devrait être capable de :


A retenir
* définir le coût préétabli, connaître ses hypothèses et ses
Application composantes et son rôle;
Solution * saisir la méthode d’établissement des coûts préétablis;

Evaluation * définir le budget de section, le budget flexible et son utilité.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/pagechx.htm [18/02/2004 10:41:50]


I - COUTS PREETABLIS

I. COUTS PREETABLIS

1. Définition
2. Hypothèses
3. Rôles
4. Processus de calcul des coûts préétablis

1. Définition
Le coût préétabli se définit comme étant « un coût évalué à priori, soit pour faciliter certains
traitements analytiques, soit pour permettre le contrôle de gestion à l’aide de l’analyse des
écarts ». Il peut être déterminé :
- à partir des analyses techniques et économiques, coût préétabli s’appelle coût standard et il est
considéré comme une norme,
- à partir d’un budget d’exploitation existant d’avance, on parle de coût budgété.
- à partir des informations comptables antérieures, le coût est dit coût moyen prévisionnel.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section1.htm [18/02/2004 10:42:21]


B/ Hypothèses

I. COUTS PREETABLIS

1. Définition
2. Hypothèses
3. Rôles
4. Processus de calcul des coûts préétablis

2. Hypothèses
Les hypothèses de calcul des coûts préétablis sont des hypothèses qui portent sur l’activité :
- une activité normale : le coût préétabli déterminé selon l’activité normale est valable pour
toutes les périodes.
- une activité ajustée suivant la conjoncture d’une période déterminée: le coût préétabli issu
n’est valable que pour la période concernée.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section11.htm [18/02/2004 10:42:30]


C/ Rôles

I. COUTS PREETABLIS

1. Définition
2. Hypothèses
3. Rôles
4. Processus de calcul des coûts préétablis

3. Rôles
- Evaluation rapide de la production:
Exemple : Un atelier fabrique des chaises dont le coût unitaire préétabli s’élève à 50 D la pièce. Or
la production du mois est de 100 pièces.
Le coût de production prévisionnel de toute la production est : 50 x 100 = 5 000 D
- Contrôle des conditions internes d’exploitation :
Utilisé comme norme, le coût préétabli (standard) permet la comparaison entre ce qui devrait se
produire et ce qui s’est réellement produit.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section12.htm [18/02/2004 10:42:30]


D/ Processus de calcul des coûts préétabli

I. COUTS PREETABLIS

1. Définition
2. Hypothèses
3. Rôles
4. Processus de calcul des coûts préétablis

4. Processus de calcul des coûts préétabli


* Stades de calcul des coûts préétablis:
Les stades de calcul des coûts préétablis sont les mêmes que les stades du coût réel:
- stade d’approvisionnement,
- stade de production,
- stade de distribution.
* Composantes :
Comme les coûts réels, les coûts préétablis sont composés de :
- charges directes : (MOD, matière première...)
- charges indirectes imputées sur la base des unités d’œuvre
Ainsi, on aura :
coût préetabli = coût unitaire préetabli x quantité préetablie

Remarque : Pour tout ce qui va suivre on va supposer que le coût préétabli est un coût standard.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section13.htm [18/02/2004 10:42:30]


II - DETERMINATION DES STANDARDS

II. DETERMINATION DES STANDARDS

1. Etablissement des standards techniques


2. Etablissement des prix et coûts standards

1. Etablissement des standards techniques

1.1Matière première :
Pour déterminer les standards de consommation des matières premières deux cas se présentent :
- Une production de masse : sans aucune distinction des lots : dans ce cadre, les standards techniques sont établis à partir
des formules de composition.
Exemple : le dosage des matières, le rendement des produits à obtenir.
- Une production sur commande : Dans ce cadre, les standards sont déterminés à partir des nomenclatures qui définissent
les pièces à fabriquer, les matières à employer...
Remarque : Il ne faut pas oublier le cadre réel de production où on peut rencontrer les déchets et les pertes diverses.
D’où on doit tenir compte de leur évaluation.
1.2 Main-d’œuvre :
Le traitement de la main-d’œuvre nécessite l’analyse du temps dépensé pour l’exécution de la production. En
effet, les standards à déterminer dans ce cadre sont des standards du temps.
Deux techniques sont possibles pour le calcul du temps :
* le chronométrage
* l’addition de temps élémentaires étudiés expérimentalement.
D’une manière générale, la détermination du standard est obtenue ainsi :
temps théorique de l'opération + temps de mise en marche + temps de relâche (repos physique) = TEMPS STANDARD
DE L'EXECUTION

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section2.htm [18/02/2004 10:42:57]


B/ Etablissement des prix et coûts standards

II. DETERMINATION DES STANDARDS

1. Etablissement des standards techniques


2. Etablissement des prix et coûts standards

2. Etablissement des prix et coûts standards


2.1 Matière première : Le prix standard de matière première peut être soit :
* le prix standard de la dernière période, y compris les frais d’achat,
* un prix prévisionnel tenant compte de la conjoncture.
coût standard = prix unitaire standard x quantité standard

2.2 Main-d’œuvre : Le coût standard unitaire de la main-d’œuvre dépend du système de


rémunération applicable dans l’entreprise.
* soit une rémunération par pièce : le coût standard résulte du tarif à la pièce ou encore du tarif
horaire correspondant à un nombre de pièces standard,
* soit une rémunération par temps effectué : le coût standard est le temps standard multiplié par le
tarif horaire standard.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section21.htm [18/02/2004 10:43:16]


II - DETERMINATION DES STANDARDS

III. BUDGETS DE SECTION

L’une des bases de calcul des coûts préétablis est la création et l’établissement des budgets.
Ce dernier est considéré comme un instrument de gestion prévisionnelle.

1. Définition et rôle
2. Budgets flexibles

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section3.htm [18/02/2004 10:43:25]


A/ Définition et rôle

III. BUDGETS DE SECTION

1. Définition et rôle
2. Budgets flexibles

1. Définition et rôle
Le budget de section est « l’expression quantitative et financière d’un programme d’action envisagé
pour une période donnée ». Quatre programmes fondamentaux peuvent être traduits en budgets :
-les ventes,
-la production,
-les investissements,
-la finance.
Quelque soit le budget à établir, on lui attribue un double rôle :
- Contrôler l’évolution des charges d’une section à travers la comparaison entre les prévisions et
les réalisations.
- Calculer les coûts standards des unités d’œuvre des sections.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section31.htm [18/02/2004 10:43:42]


B/ Budgets flexibles

III. BUDGETS DE SECTION

1. Définition et rôle
2. Budgets flexibles

2. Budgets flexibles
2.1 Définition :
« Un budget flexible est un budget de frais, établit pour différents niveaux d’activité d’un centre de
travail ».
2.2 Utilité du budget flexible :
Le recours au budget flexible comme forme de budget de section peut être justifié par plusieurs
raisons:
- C’est un instrument de comparaison entre les conditions d’exploitation prévues et les
conditions réelles.
- C’est un instrument qui permet un meilleur ajustement des charges à chaque niveau d'activité
sachant que les charges variables ne sont pas tout à fait proportionnelles, comme les charges fixes
ne sont fixes qu’à court terme.
- C’est un moyen de calcul des standards en fonction d’un niveau d’activité prévisionnel.
A ce titre, il faut préciser qu’il y a deux systèmes de standards possibles :
* standard normal : Le coût standard de l’unité d’œuvre ,à utiliser, est toujours celui de l’activité
normale quelque soit le niveau de l’activité prévue.
* standard courant ou budgété : Le coût standard de l’unité d’œuvre est pris pour l’activité
escomptée de la prochaine période d’exploitation.
2.3Généralisation :
Le budget flexible peut être exprimé d’une manière générale en fonction du niveau d’activité x :
f(x) = CVU . X + CHARGES FIXES

tels que :
CVU : coût variable unitaire
f : fonction linéaire

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/section32.htm [18/02/2004 10:43:42]


A RETENIR

A RETENIR

* Un coût préétabli est un coût évalué, à priori, soit pour faciliter certains traitements analytiques,
soit pour permettre le contrôle de gestion à l’aide de l’analyse des écarts.
* Le coût préétabli peut être :
- un coût standard,
- un coût budgété,
- un coût prévisionnel.
* La détermination des coûts standards est basée sur :
- les quantités standards (de matières, de temps,...);
- les coûts unitaires (de matières, de main-d’œuvre,...).
* Les budgets de section assurent un double rôle :
- contrôler l’évolution des charges des sections;
- calculer les coûts standards des unités d’œuvre.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/retenir.htm [18/02/2004 10:43:57]


APPLICATION

APPLICATION

1°/ Etablir le budget flexible d’une section compte tenu de ces niveaux d’activité : 400 h, 500 h, 600 h
sachant que le niveau normal correspond à 500 h et qu’on dispose des informations suivantes :
* Charges variables :
Charges de personnel 10 000
Autres services extérieurs 4 800
Energie 2 500
Matières consommables 14 000

* Charges fixes :
- Amortissements 3 000 D
- Assurance 1 800 D
La section a fonctionné avec une activité de 400 heures et a dégagé les charges réelles suivantes :

charges par nature montant réel


charges variables :
charges de personel 8 400
autres services extérieurs 3 560
enérgie 1 860
matières consommables 12 000
charges fixes :
amortissements 3 000
assurance 2 300
TOTAL 30 620

2°/ Calculer les écarts entre les données réelles et le budget prévisionnel du niveau d’activité 400 h.
3° / Sachant que le standard est normal, calculer le coût standard global pour l’activité 600 h ?

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/applica1.htm [18/02/2004 10:44:09]


1°/

SOLUTION

1°/
400 500 600
charges variables :
charges de personel 8 000 10 000 12 000
autres services extérieurs 3 840 4 800 5 760
énergie 2 000 2 500 3 000
matières consommables 11 200 14 000 16 800
charges fixes :
amortissements 3 000 3 000 3 000
assurance 1 800 1 800 1 800
total 29 840 36 100 42 360
coût horaire standard 74,6 72,2 70,6

2°/
ECART
CHARGES (400h) Réelles Budget
perte gain

charges variables :
charges de personel 8 400 8 000 400
autres services extérieurs 3 560 3 840 280
energie 1 860 2 000 140
matières consomables 12 000 11 200 800
charges fixes :
amortissements 3 000 3 000
assurance 2 300 1 800 500

TOTAL 30 620 29 840 1 700 420

Ecart global = + 1280 ---- écart défavorable


3°/ Coût horaire standard = 72,2 D/heure
D’où le coût standard de l’activité sera : 72,2 x 600 = 43320 D.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn1/solu.htm [18/02/2004 10:44:22]


Cette page utilise des cadres. Pour pouvoir la consulter, votre navigateur doit supporter les cadres.

Chapitre 11
Introduction

L'analyse des
écarts Un des objectifs de la comptabilité de gestion est le contrôle de la
rentabilité et la localisation des responsabilités. Pour celà, il faut
comparer le coût calculé à une norme (coût standard) afin de dégager
1. Notion de base une différence appelée: écart.
2. Analyse de l'ecart sur La connaissane des écarts et leur analyse par la suite permet
charges directes d'apporter des actions correctives et améliorer ainsi les performaces
de l'entreprise en se rapprochant des prévisions.
3. Analyse des ecarts sur
charges indirectes Objectif du chapitre

A retenir

Application Définir et décomposer l'écart global.


Analyser l'écart sur charges directes et interpréter les résultats
Solutioin
obtenus.
Evaluation Analyser l'écart sur charges indirectes et interpréter les résultats
obtenus.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/index11.htm [18/02/2004 10:44:50]


I - NOTIONS DE BASE

I - NOTIONS DE BASE

1. Définition
2. Décomposition
3. Interprétation

1. Définition
Un écart se définit comme la différence entre les réalisations et les prévisions.
Ainsi :
Ecart = Coût réel - Coût préétabli
E = CR QR - CP QP

Avec :
E : écart global;
QR : quantité réelle;

Qp: Quantité préétablie;

CR: Coût réel;

CP: Coût préétabli.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec1.htm [18/02/2004 10:45:37]


B/ Décomposition :

I - NOTIONS DE BASE

1. Définition
2. Décomposition
3. Interprétation

2. Décomposition
● L’écart peut être décomposé en :
ð écart sur coût
ð écart sur quantité
En effet : E = CR QR - CP QP

E = CR QR - CP QP - CP QR + CP QR

E = (CR - CP) QR + (QR - QP) CP

ê ê
écart sur coût écart sur quantité
● L’Ecart global peut être décomposé en :
- écart sur charges directes : matières premières, main-d’œuvre directe,...
- écart sur charges indirectes : frais de section

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec12.htm [18/02/2004 10:45:45]


1.3 Interprétation

I - NOTIONS DE BASE

1. Définition
2. Décomposition
3. Interprétation

3. Interprétation
L’analyse des écarts doit être orientée vers la recherche des causes afin de les améliorer ou les
neutraliser.
En effet, un écart positif est jugé défavorable du fait que, les coûts réels sont supérieurs aux
prévisions et un écart négatif est jugé favorable parce que les coûts réels sont inférieurs aux prévisions.
Les causes des écarts peuvent provenir :
- des quantités : Nombre d’heures, nombre d’unités de matières, nombre d’unités d’œuvre: il
s'agit d'un écart sur quantités.
- des coûts : Taux de salaire horaire, coût des matières, coûts des unités d’œuvre: il s'agit d'un
écart sur coût.
Cette décomposition peut être shématisée ainsi:

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec13.htm [18/02/2004 10:45:45]


A

II - ANALYSE DE L’Écart SUR CHARGES DIRECTES

1. Analyse de l'écart sur matières premières


2. Analyse de l'écart sur main d'oeuvre directe (E/MOD)

1. Analyse de l’écart sur matières premières


1.1 Définition :On désigne par :
QR: Quantité réelle de matières;

QP: Quantité préétablie de matières;

CR: Coût unitaire réel de matières;

CP: Coût unitaire préétabli de matières.

Ainsi Ecart / Matières = QR CR - QP CP

= QR (CR - CP) + CP (QR - QP)

= Ecart sur Coût + Ecart sur Quantité


Par conséquent:

1.2 Interprétation des écarts :


● Un écart sur coût positif, par exemple, est un écart défavorable. En effet, le coût
réellement supporté (pour la quantité réelle) dépasse celui qui a été prévu. D’où un manque de
performance dont il faut localiser, rechercher et analyser les causes. Il peut s’agir, par exemple,
d’un mauvais choix des fournisseurs, d’un manque d’informations sur les prix,... Si l’écart est
négatif, il est jugé favorable.
● S’il s’agit d’un écart sur quantité positif, il peut se justifier par une production
supérieure à celle prévue ou au contraire par des défaillances, telles que la multiplication de
pannes, l’existence de déchets excessifs, le manque de compétence des ouvriers,...

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec21.htm [18/02/2004 10:46:08]


II - ANALYSE DE L’ECART SUR CHARGES DIRECTES

II - ANALYSE DE L’Écart SUR CHARGES DIRECTES

1. Analyse de l'écart sur matières premières


2. Analyse de l'écart sur main d'oeuvre directe (E/MOD)

2. Analyse de l’écart sur main-d’œuvre directe (E/MOD)


2.1 Définition : On désigne par :
TR: Temps de travail réel.

TP: Temps de travail préétabli.

SR: Taux de salaire réel.

SP: Taux de salaire préétabli.

Ainsi E / MOD = TR SR - TP SP

= TR (SR - SP) + SP (TR - TP)

= Ecart sur salaire + Ecart sur temps de travail

2.2 Interprétation :
ð Un écart sur temps de travail positif peut résulter d’un manque de qualification des ouvriers,
l’utilisation de la main-d’œuvre intérim et inversement.
ð Un écart sur salaire positif, par exemple, peut avoir pour cause la modification non prévu des
salaires.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec22.htm [18/02/2004 10:47:04]


III - ANALYSE DES ECARTS SUR CHARGES INDIRECTES

III - ANALYSE DES ECARTS SUR CHARGES INDIRECTES

C’est l’analyse des frais des sections. L’activité d’une section est mesurée par le nombre d’unités
d’œuvre.Ainsi Ecart/charges indirectes = ARCR - AP CP

Avec: AR: Nombre réel d'unités d'oeuvre (niveau d'activité du centre);

AP: Nombre préétabli d'unités d'oeuvre;

CR: Coût réel de l'unité d'oeuvre;

CP: Coût préétabli de l'unité d'oeuvre.

L’écart sur charges indirectes peut être décomposé en trois écarts, à savoir :
- écart sur budget,
- écart sur activité,
- écart sur rendement.

1. Ecart sur budget


2. Ecart sur activité
3. Ecart sur rendement

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/sec3.htm [18/02/2004 10:48:44]


- Un écart est la différence entre les réalisations et les prévisions.

A RETENIR

- Un écart est la différence entre les réalisations et les prévisions.


- L'écart peut être décomposé en:
- écart sur coût et écart sur quantités;
- écart sur charges directes etécart sur charges indirectes.
- L'écart sur charges indirectes peut être décomposé en:
- écart sur budget;
- écart sur activité;
- écart sur rendement.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/retenir.htm [18/02/2004 10:48:58]


APPLICATION

APPLICATION

L’entreprise « Klou Klou » dont l’activité principale porte sur la production d'un produit P adopte la
méthode des coûts préétablis pour contrôler sa production.
La fiche du coût préétabli de 1000 unités est la suivante :
è Matières premières : 1600 Kg à 4 D/Kg
è M.O.D. : 300 heures à 1,2 D/h
è Frais de section : 200 heures machines à 4,6 D/h
Sachant que les charges fixes prévisionnelles du trimestre sont de 4800 D.
A la fin de ce trimestre, les réalisations ont été les suivantes :
* Production : 19000 unités finies ayant consommé :
è Matières premières : 22500 Kg à 4,3 D/Kg
è M.O.D. : 6080 heures à 1,250 D/h
è Frais de section : 3610 h machine sachant que les frais de section s’élèvent
à 20.634 D dont 5472 sont des charges fixes.
Travail à faire
1°/ Présenter la fiche du coût préétabli pour une unité produite.
2°/ Déterminer dans un tableau, le coût de production réel et le coût de production
préétabli global du 2ème trimestre 20N. En déduire l’écart global.
3°/ A nalyser :
a- l’écart sur matières premières et M.O.D.
b- l’écart sur charges indirectes.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/application.htm [18/02/2004 10:49:48]


SOLUTION

SOLUTION

1°/
Coût préétabli unitaire
Charges directes
- Matières premières 1,6 4 6,4
- MOD 0,3 1,2 0,36
Charges indirectes
- Frais de sections 0,2 4,6 0,92
- Charges fixes 4,8
Coût préétabli unit. 12,48

2°/

Coût réel (19 000) Coût préétabli (20 000) Ecart


Q CU T Q CU T + -
Charges directes
- Matières prem. 28 500 4,3 122 550 30 400 4 121 600 950
- MOD 6 080 1,25 7 600 5 700 1,2 6 840 760
Charges indirectes
- Frais de section 610 ,715 20 634 3 800 4,6 17 480
- 1 646
- Charges fixes 4 800
19 000 7,936 150 784 19 000 7,935 150 720 1 710 2 786

3°/
* Ecart/matières premières = 122 550 - 121 600 = 950 D.
ð Ecart/quantité = (28 500 - 30 400) x 4 = - 7 600 D.
ð Ecart/coût = (4,3 - 4) x 28 500 = + 8 550 D.
* Ecart/M.O.D. = 7 600 - 6 840 = + 1 140 D.
ð Ecart/temps = (6080 - 5 700) x 1,2 = + 456 D.
ð Ecart/taux = (1,25 - 1,2) x 6080 = + 304 D.
* Ecart/charges directes = 20634 -23504 = - 2566 D.
ð Ecart/budget = 3610 x 5,75 - (3610 x 4,6 + 4800) = - 772 D.
ð Ecart/activité = (3610 x 4,6 + 4800) - 5,8 x 3610 = + 468 D.
ð Ecart/rendement = 5,8 x 3610 - 4000 x 5,8 = - 2262 D.

file:///C|/Documents and Settings/UTILISATEUR/Bureau/Taoufik/tsge2/cae/p3cn2/solution.htm [18/02/2004 10:49:57]

You might also like