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Remerciement :
À l’ensemble du personnel et des stagiaires de l’Agence Régionale de l’Energie Réunion pour leur
accueil et leur aide.
À tous les professionnels qui m’ont apporté leur connaissance pour la réalisation de ce rapport.
Au personnel de l’Ecole Généraliste Ingénieur de Marseille pour les trois années de formation
passées parmi eux.
I/ Déroulement du stage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
A/ Présentation synthétique du sujet .......................................................................................3
B/ Planning prévisionnel du stage............................................................................................3
II / Contex te énergétique de la Réunion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
A/ Un contexte marqué par la situation énergétique mondiale et nationale................................3
B/ Le contexte particulier de la Réunion...................................................................................3
C/ Bilan énergétique de l’île....................................................................................................3
D/ Evolution du sec teur de l’énergie à la Réunion .....................................................................3
E/ Une politique énergétique régionale réunionnaise dans le c adre national ..............................3
F/ Conclusion.........................................................................................................................3
III / Présentation de l’ARER.
l’ARER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
A/ Rôle et activités de l’ARER ..................................................................................................3
B/ Organisation ......................................................................................................................3
C/ Partenaires ........................................................................................................................3
D/ Participation aux ac tivités de l’agence .................................................................................3
IV / Description et généralités sur la cheminée s olaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
A/ Introduction .......................................................................................................................3
B/ Historique..........................................................................................................................3
C/ Description et principe de fonctionnement d’une tour s olaire : ..............................................3
D/ Description des différents domaines du s ystème : ................................................................3
E/ Quelques él éments de c alcul…............................................................................................3
V/ Modélisation et optimisation.
optimisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
A/ Eléments pour un modèl e de cheminée sol aire ....................................................................3
a. Notion de base sur les radiations solaires ........................................................................3
b. Modèle du collecteur ......................................................................................................3
c. Modèle pour la cheminée................................................................................................3
d. Modèle pour la turbine ...................................................................................................3
e. Algorithme ....................................................................................................................3
f. Résultats .......................................................................................................................3
B/ Optimisation des turbines ...................................................................................................3
a. Modèle ..........................................................................................................................3
b. Résultats .......................................................................................................................3
C/ Conclusion.........................................................................................................................3
VI / Développement d’une filière de cheminée solaire.
solaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
A/ Méthodol ogie .....................................................................................................................3
B/ Technologies .....................................................................................................................3
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Encore largement méc onnue, cette nouvelle technologie de production d’énergie sol aire pourrait
apporter dans les années à venir une nouvelle alternative pour la production électrique à partir de
l’énergie solaire. Les publications sont plus nombreuses chaque année et plusieurs projets pilotes
sont en cours d’étude ou de réalisation.
Dans un contexte énergétique marqué par une solide augmentation de la consommation et une
dépen dance croissante, le conseil Régional de la Réunion recherche tous les moyens propres à
remédier à cette situation. Il a ainsi confié à l’Agence Régionale de l’Energie Réunion (ARER)
l’exploration de c e nouveau système de production durable de l’électricité.
Il s’agira donc dans un premier temps de réaliser la veille technologique relative à la cheminée
solaire : identifier les m odes de fonctionnement de ce s ystème ainsi que les différents acteurs,
travaux et projets sur ce sujet dans le mon de. Dans un second temps, nous proposerons une
démarche afin d’explorer dans les années à venir l’ensemble de la filière afin d’établir si la cheminée
solaire aura une place dans le panorama énergétique réunionnais. Pour finir nous tenterons, en
accord avec la démarche propos ée, de répondre à la demande spécifique de Monsieur le Président du
conseil Régional de la Réunion concernant la possibilité d’intégration de la tour en falaise à l a
Réunion.
Tél. :02 62 92 29 21
06 92 47 52 16
Fax : 02 62 97 39 52
Mail : morgan.lesellin@arer.org
Tuteur :
Christophe RAT Directeur
EIE Ouest à S aint-
aint-Leu
Tél. :02 62 49 90 04
Fax : 02 62 49 81 29
Mail : christophe.rat@arer.org
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Objectifs du stage :
Rendre un rapport argumenté sur la faisabilité d’une cheminée solaire intégrée en falaise.
Réaliser un programme sur les actions à engager pour la suite de l’exploration de l a filière.
Trouver et contacter les différents partenaires potentiels.
Les croissances économiques et démographiques de ces 20 dernières années ont pour conséquence
une forte augmentation de la demande énergétique et électrique. En effet, cette augmentation est due
à l’accroissement du nombre d’habitants allié à un surcroît d’équipement des ménages et du nombre
d’industries. La croissance annuelle de la demande énergétique est évaluée entre 6 et 8%. Entre 1980
et 2000, la consommation énergétique a été multipliée par 2,5 tandis que la consommation électrique
a quadruplée.
Les centrales hydrauliques, qui couvraient dans les années 80 près de la totalité des besoins
électriques, n’ont pu subvenir à l’accélération de la demande de l’île. De nouvelles centrales au
pétrole et au charbon (à charbon/bagasse à Bois Rouge, 54 MW et au Gol, 60 MW, et au fuel au Port ,
211 MW)sont alors venues suppléer les anciens moyens de production.
La Réunion se situe désormais dans une situation de dépendance énergétique vis-à-vis des
ressources externes et fossiles. Cette situation risque à l’avenir de déséquilibrer les rapports
économiques d’offre et de demande sur l’île. Le recours aux énergies renouvelables et à une
meilleure maîtrise de l a demande électrique s’avère donc être d’un enjeu capital pour l’avenir de
cette région insulaire.
La consommation en énergie primaire* (CEP) de la Réunion en 2000 est de 838 ktep**. Celle-ci se
décompos e en 188 ktep pour les ressources locales (hydraulique, bois, bagasse, et sol aire thermique)
et 666 ktep pour les importations d’hydroc arbures et de charbon (respectivement 502 ktep et 164
ktep). La dépendance envers les énergies fossiles s’élevait donc à environ 79%. A cel a s’ajoute en
raison de la situation d’insularité, une consommation de 189 ktep par des carburéacteurs.
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• La demande
Les années 90 sont marquées par une 1990 1995 2000
croissance de 5% de la CEP (Tab. 3) et de 2,3%
CEP (ktep) 504 712 838
de la consommation d’énergie finale (Tab. 4). Le
secteur des transports et les secteurs Taux de croissance sur 5 ans
résidentiel et tertiaire sont l es principaux
Réunion 26% 18%
moteurs de cette augmentation, eux même
soutenus par une démographie en hausse de France 8% 6%
20% sur c ette période.
Taux de croissance annuel sur la décennie
• L’offre
Réunion 5%
La répartition de l’offre des ressources
France 2%
énergétiques primaires a également été
totalem ent bouleversée au cours des décennies Tab. 3 : Evolution de l a CEP 1990-2000
80 et 90.
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La politique énergétique à longs termes de l a France fixe 5 objectifs stratégiques principaux que s ont :
- la diminution des émissions de gaz à effet de serre.
- la compétitivité de toute entreprise française.
- la réponse à l'augmentation de la demande prévue dans le PPI.
- l'indépendance énergétique de la France.
- la contribution au développement économique, national et européen.
La France a choisi de donner une plus large plac e aux actions énergétiques décentralisées par l a
mise en place des Schémas de Services Collectifs de l'Energie (SSCE) et du Plan National de Lutte
contre les Changements Climatiques (PNLCC).
Les politiques développées à l’heure ac tuelle par l’intermédiaire de la législation sont :
• Politiques Nationales
Nationales
PPI (Programmation Pluriannuel
Pluriannuelle d’Investissement) :
La loi du 10 février 2000 oblige le gestionnaire du réseau à mettre en pl ace une PPI. Dans le cadre de
la préparation de la PPI, La CRADT (Conférence Régionale de l’Aménagement et du Développement du
Territoire), c o-présidée par l e Préfet et l e Président du Conseil Régional, es t consultée sur l a
planification des réseaux de transport et de production d’él ectricité.
La loi du 4 février 1995 pour l’aménagement et le développement du territoire (LOADT ou l oi Voynet).
La LOADT instaure le Schéma de Services Collectifs de l’Energie dont l’objectif est de faciliter et de
valoriser l a contribution des collectivités territoriales à la politique nationale de l’énergie et au
développement durabl e du territoire. Pour cel a, elle détermine les conditions dans lesquelles il leur
est possible de favoriser les actions de maîtrise de l’énergie et d’utilisation des énergies
renouvelabl es.
LOOM (ou Loi d’Orientation pour l’Outre-
l’Outre-Mer, du 13 décembre 2000) :
Elle accorde la c ompétence en matière de MDE* et de ENR* au Conseil Régional, qui élabore et met
en oeuvre un Plan Régional des Energies Renouvelables et d’Utilisation Rationnelle de l’Energie, ou
PRERURE.
• Politique régionale réunionnaise
La politique énergétique réunionnaise s’inscrit dans un cadre institutionnel cadré par un ensemble de
textes l égislatifs récents décrits précédemment.
Le PRERURE (Plan énergétique Régional pluriannuel de pros pection et d’exploitation des Energies
Renouvelables et d’Utilisation Rationnelle de l’Energie) :
Face à des problèmes énergétiques qui risquent de s’aggraver, il vise à l’amélioration de l’efficacité
énergétique et la val orisation des énergies renouvelables disponibles à La Réunion.
F / Conclusion
La Réunion est dépendante plus que n’importe quelle autre région au niveau énergétique. Cela es t du
à son insularité et sa densité de population. La part de l’électricité due aux combustibles fossiles es t
en augmentation constante depuis les années 80. Cette tendance devrait se c onfirmer puisque l e
nouveau PPI 2006 prévoit l’installation de 280 MW d’ici 2015.
L’objectif d’autonomie électrique horizon 2025 fixé par le PRERURE est donc un défi ambitieux qui
nécessitera l’implication de tous l es ac teurs et l e développement de filières technologiques l ocales.
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L'Agence Régionale de l'Energie Réunion (ARER) est une association de loi 1901 à but non lucratif, elle
a été créée en décem bre 2001. Cette association est présidée par Monsieur Paul Verges, Président du
conseil Régional de la Réunion.
Dans le contexte décrit dans le chapitre préc édent et au vue de l a politique énergétique régionale,
l’ARER a pour mission de :
• Déployer des moyens de communications, d’information et de formation sur la MDE et l es
ENR auprès des différents acteurs que s ont les particuliers, les entreprises et les organisations
politiques.
• Explorer l’ensembl e des connaissances actuelles au niveau de l a MDE et des ENR afin
d’identifier les voies de développem ent les plus aptes à répondre aux enjeux réunionnais.
• Apporter un soutien technique et l ogistique aux les porteurs de projet de l’île en vue de
l’intégration des concepts d’efficacité énergétique.
A cette fin l’ARER dispose :
• D’une équipe technique et d’une méthodologie à disposition des porteurs de projet.
• D’un réseau de site démonstratifs.
• De trois Es paces Info Energie (EIE) réparti dans l’île et d’un siège social.
Activités
Les activités ont été regroupées en 6 grandes familles :
• CMO : Conseil à Maître d’Ouvrage
• DMO : Réseau de sites Démonstratifs
• FIL : Filières Technologiques
• PI : Point Info Energie
• EVE : E vènementiel
• OBS : Observatoire des métiers et des Technologies de l’Energie
B / Organisation
C / Partenaires
Les partenaires sont divisés en plusieurs catégories que sont les membres de droit financeur qui
contribuent au financement de l’ARER et aux projets mis en place au travers d’une convention annuel,
• La Région Réunion
• Agence de l'Environnement et de l a Maîtrise de l'Energie (ADEME)
• Conseil de l a Culture de l'Education et de l'Environnement (CCEE)
• Conseil Economique et S ocial Régional (CESR)
• EDF
• Mairie de Saint Leu
• L'Union Européenne apporte son soutien financier au titre du programme SAVE "Specific
Action for Vigourous Ec onomy"
• La CIVIS
• Le Centre Hospitalier de Bellepierre à Saint-Denis
• Mairie de Saint-Paul
• Mairie de Sainte-Suzanne
les membres associés qui participent au financement par l’intermédiaire d’une cotisation annuelle,
• La CIREST
• Le TCO
• La Commune de Petite-Ile
• La Commune de Mamoudzou
• La Commune de S ainte-Marie
• La Commune de S aint-Pierre
• La Commune de S aint-Denis
• La SIDR
• La SAPHIR
• Le Conservatoire Botanique des Mascarins
• La Chambre de Métiers et de l'artisanat
• Sciences Réunion
• L'Association Technopole de La Réunion (ATR)
• Le Centre Communal d'Action Sociale de S aint-Louis
• DIII
• Le Sidelec
Et les membres qualifiés à constituer, exonérés de cotisation.
La cheminée solaire est un moyen de production électrique à partir de l’énergie solaire. Ell e repos e
sur l’idée d’utiliser les mouvements de convection naturelle de l’air chauffé par le soleil. Une
immense serre appel ée « coll ecteur » contient et guide l’air chauffé par le rayonnement solaire. Cet
air chaud, naturellement aspiré par la cheminée, est continûment renouvelé par l’air situé à la
périphérie de la serre. Equipé de ball ons d’eau qui absorbent la chaleur la journée pour la restituer la
nuit, un vent régulier ce met alors en place. L’énergie cinétique de l’air es t ensuite prélevée par un
système de turbines et de générateurs. Cette simplicité confère des avantages majeurs en termes de
coûts de c onstruction, de maintenance, de robustess e, de durée de vie et d’accessibilité aux pays en
voie de développement.
B / Historique
Le concept de la Tour Solaire fut formalisé en 1968 par Jörg Schlaich ingénieur et chercheur de
nationalité allemande. En 1981 et 1982, un prototype, financé par le Ministère Allemand de l a
Recherche et des Technologies (BMFT)et réalisé par la société d’ingénierie Schlaich Bergermann und
Partner (SBP), fut construit à Manzanares (Espagne) et fonctionna jusqu’à son arrêt en 1989. La
centrale a pu fournir une puissance de 50 kW en pointe. La turbine a fonctionné 3067h de jour et 244h
de nuit (grâce au stockage thermique du sol) en 1987, réalisant ainsi une moyenne de plus de 8h45 par
jour. A la suite de cette série d’essai, de nombreuses recherches publiques et privées ont été menées
jusqu’à aujourd’hui. A présent, deux consortiums d’entreprises, auxquels participe l’entreprise SBP,
ont prévu la réalisation des deux premières Tours Solaires à grande échelle. Les travaux devraient
démarrer en 2006 en Australie et en 2007 en Espagne. Parallèl ement le bureau d’ingénierie de OTH
baptisé Elioth a breveté au début de l’année 2006 le concept de Montagnes Solaires. Fondé sur l e
même principe, la cheminée est ici rem placée par un conduit qui épouse le relief m ontagneux.
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• Collec teur
Description :
Le collecteur est composé du sol (D), d’une surface transparente (A) située quelques mètre au-dessus
du sol, d’un domaine de circulation de l’air (B), et d’un système de stoc kage de la chaleur (C) pour un
fonctionnement continu jour et nuit.
Fonctionnement :
Celui-ci, ouvert aux deux extrémités, récupère l’énergie solaire incidente en réchauffant et en
contenant l’air qui y circule.
L’air est réchauffé par l’absorption du flux solaire, lequel travers e la surface supérieure transparente
du collecteur, suivie du transfert et du transport de la chaleur à travers les différents él éments.
L’air circule au sein du collecteur soumis à des phénomènes de c onvection.
Fonctions :
Vitrage (A) :
• Conduire l’air.
• Conserver la chaleur dans le s ystème.
• Permettre l’entrée du flux sol aire.
Air (B) :
• Porter l’énergie (cinétique et thermique).
Système de stoc kage (C) :
• Capter le rayonnement solaire.
• Stocker la chal eur.
• Transmettre la chaleur
Sol (D) :
• Capter le rayonnement solaire.
• Stocker la chal eur.
• Transmettre la chaleur.
• Conduire l’air.
• Cheminée :
Description :
La cheminée est délimitée par une paroi (E) au centre de laquelle s e situe l a zone d’écoulement du
fluide (F).
Fonctionnement :
Celle-ci crée un appel d’air en sortie coll ecteur et le potentiel de pression entre le haut et l e bas de
cette dernière entraîne le fluide dans un mouvement ascendant.
Fonctions :
Paroi (E) :
• Conduire l’air.
Air (F) :
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• Collec teur
(A) Enveloppe serre:
A1 Enveloppe simple vitrage :
A2 Enveloppe double vitrage
A2’ : Couche de vitrage supérieur.
A2’’ : Couche d’air.
A2’’’ : Couche de vitrage inférieur Figure 3 : partie supérieure du collec teur
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C’ : enveloppe supérieur
C’’ : fluide de stoc kage
C’’’ : enveloppe inférieur
C’’’’ : couche d’air
(D) Sol.
D’ : végétation
D’’ : sol
• Cheminée :
(E) Paroi :
E’ : enduit éventuel ( pour diminuer les pertes).
E’’ : paroi en béton.
E ’’’ : roche (si tour incrustée ou enterrée).
Paroi (E) :
• Transfert de chaleur.
Air (F) :
• Mécaniques des fluides.
Turbine :
Turbine (G) :
• Ecoulement.
• Mécanique.
• Conditions et échanges aux limites de domaines.
Vitrage (A)
(B) Chaleur.
Fl. coll.(B)
Rayonnement.
(C) Chaleur.
Stock. (C)
Rayonnement.
(D) Chaleur.
Chaleur. Sol (D)
Rayonnement.
(E) Paroi (E)
(F) Chaleur. Fl. ch. (F)
(G) Matière. Matière Turbine(G)
Ext. Flux
Flux matière Perte de Perte de
Matière
entrant. chaleur. chaleur
Sortant.
Tab. 8 : échanges entre les différents domaines
• Paramètres de l’étude.
Il s’agira d’étudier l’influence des dimensions et des matériaux, qui n’ont pas été fixés par le choix du
site, sur l’état du fluide (Pression, température, densité et vitess e) et le rendement énergétique du
système (Puissance et énergie de sortie).
Parmi ces paramètres :
Paramètres fixes Paramètres variables
Matériaux Dimensions Matériaux Dimension
- Epaisseur
Surface id. Vitrage - Proportion
Vitrage
terrain transparent simple/double
vitrage
Domaine Surface id. -Hauteur en tout
Collecteur Air
Fluide terrain point
- Terre site
Surface id.
Sol - Végétation site terrain
ou agricole
Stockage Fluide : Eau - Contenant :
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type pl astique
- Fluide : additifs
éventuels
Paroi hauteur Type béton Epaisseur
Cheminée Domaine
Air hauteur Diamètre
Fluide
Turbine A déterminer A déterminer
Tab. 9 : Résumé des différents param ètres
Notations :
Variabl es Indices
η : ren dement ch. : cheminée
v : vitesse e : entrée
p : pression stat. : statique
H : hauteur f : fluide
T : température U : utile
g : champ de gravité ext. : extérieur
Hypothès es :
H1 : Considérant l’air comme un fluide peu visqueux, nous négligerons par la suite les phénomènes de
cisaillement interne et de frottement sur les parois.
Le rendement total de l a tour est donné par le produit des rendem ents attribués à chaque élément,
soit :
Les rendements du c ollecteur et de la ou les turbines données dans les publications spécialisées sont
respectivement de 50 à 55% et de 75 à 85% (références : annexes « Bibliographie » et « Présentation
Forum Technique du 17/5 »)
Le collecteur : expression du rendement et de la vitesse du fluide
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Le rendement du collecteur est égal au rapport de la quantité de chaleur accumulée par le fluide par
l’énergie solaire incidente.
Q&
η coll = (2)
Acoll PS
La chaleur emmagasinée par le fluide est exprimée en fonction de la différence de température entre
l’entrée et la sortie du collecteur, et le flux massique de l’air :
(α.E S − β .∆ T ).Acoll .
ve ,ch. = (6)
ρ coll .. Ae ,ch.
Avec la pression statique entre l’entrée et la s ortie de la turbine et la pression dynamique qui donne
l’énergie cinétique du fluide.
La puissance est définie par l e produit vec toriel :
Soit ici,
1 &2
Pf = mv (10)
2 ch .
Le rendement de la cheminée es t al ors ex primée par l e rapport de la puissance du fluide sur l a
quantité de chaleur absorbée dans le collecteur :
P
η ch . = &f (11)
Q
Dans l’hypothèse d’un fluide parfait s’écoulant sans frottement dans la cheminé, la vitesse atteinte
par un courant de convection libre est donné par l’équation de Torricelli :
∆T
vch2 . = 2.g .H ch. (12)
Text
Les expressions (3), (10), (11) et (12), nous donne l’expression suivante du rendement de la cheminée :
g∆z
η ch . = (13)
c p Text.
Il est à noter que cette expression corres pond au rendement d’un cycle de Brayton-Joule composé de
deux adiabatiques et deux isentropiques.
Les équations (9), (10) et (12) nous donnent alors la différence de pression totale entre l’entrée et l a
sortie de l a cheminée :
∆T
∆ptot . = ρ coll . .g.H ch .. (14)
Text.
La turbine et le générateur : expression de la puissance utile
∆p d
En exprimant, en première approximation la différence de pression dynamique à l’aide de
l’équation de Bernouilli, nous pouvons alors écrire :
1
∆ptot . = ∆ pstat . + ρ e,ch .v 2e,ch . (15)
2
La puissance utile, c'est-à-dire absorbée par l a turbine, est donnée par (8)
PU = Ach .∆p S
2
(∆ptot − ∆p^ stat . ) (17)
ρC
PU en fonction de la différence de pression statique, nous obtenons
En dérivant la puissance utile
2
alors que cette puissance atteint un maximum pour une valeur de ∆p stat = ∆ ptot
3
(Remarque : ce fait est discuté dans une récente publication du laboratoire de Sud Afrique par T. W.
von Backström et T. P. Fluri, 2006 [36])
La pression total e s’exprimant à l’aide de (9) et (11) par :
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η ch.Q&
∆ptot = (18)
Ach vch
Puis avec (2) :
η ch .η coll . Acoll PS
∆ptot = (19)
Ach vch
Donc en introduisant dans (1 8), on obtient l a puissance utile maximum :
2
PU = η collη ch .. Acoll . PS (20)
3
Ou encore, en tenant en com pte le rendement de la turbine :
2
PU = η tot ..Psol . (21)
3
Nous obtenons ainsi une première approximation de la puissance maximale de la cheminée s olaire.
La puissance utile ne peut donc excéder les deux tiers du produit de la puissance solaire incidente par
le rendement total e.
V / Modélisation et optimisation
Dans une première partie, nous présenterons une introduction pour réaliser une simulation de
cheminée solaire. Les études de modélisation du système compl et ne sont pas les seules permettant
d’améliorer la connaissance du système et d’optimiser ses différents él éments. D’autres études
existent, notamment concernant l’optimisation de la forme de la cheminée [20] ou la description
thermodynamique des pertes [19]. La sec onde partie présente l e début d’une étude sur l’optimisation
des paramètres des turbines d’après la publication de T.W. von Backström et A.J. Gannon, 2004 [30]
(une seconde publication traite des paramètres des turbines c elle de E. Bilgen et F. Denantes, 2005
[33].
Nous développerons ici un modèle et un algorithme proposé par M.A. dos S. Bernardes et A. Voß, G.
Weinrebe (2003 ) [29]. D’autres programmes ont fonctionnés avec de légères différences dans le
modèle et l’algorithme. Des variations apparaîtront également s elon que l’on veuille déterminer la
production annuelle ou la répartition quotidienne. Il est donc impératif avant de se lancer dans une
telle simulation de déterminer les objectifs de l’étude. En général il s’agira d’étudier l’influence d’un
paramètre ou d’une configuration sur la production.
Cependant tous les modèl es publiés sont profondément similaires. Les équations correspondant au
fonctionnement de la cheminée et de la turbine sont identiques. De même le modèle utilisé pour le
rayonnement sol aire est le même. C ette référence s e retrouve d’ailleurs dans de nombreuse études
sur des systèmes solaires tel que les chauffes eau ou les panneaux photovoltaïques. Seul les modèles
utilisés dans la description du collecteur présentent quel ques différences. En particulier, les relations
de corrélations utilisées pour décrire les transferts thermiques par convection sont
systématiquement différents. Les corrélations à employer sont discutées et remises en cause dans
une publication de J.P. Pretorius et D.G. Kröger, 2005 [35].
Ce chapitre n’a pas la prétention d’être une méthode complète pour réaliser une simulation de
cheminée solaire mais à pour but d’introduire et de présenter l’état de l’art de cette discipline pour
quiconque aurait besoin de se l ancer dans de tels travaux par la suite. Nous tenons aussi à préciser
que plusieurs contacts ont été pris auprès de spécialistes. Mr Calogyne s’est montré particulièrement
interesser par ce sujet et semble dispos er à réaliser une simulation sur FLUENT dans l e but
d’estimer le potentiel d’un site donné. Cette simulation ne semble pas poser de problèmes de
faisabilité et peut être une bonne opportunité pour une étude de potentiel puisqu’une semaine devrait
suffir à la mettre en place. Nous n’avons cependant pas pu obtenir les autorisations liées au problème
de licence, principalement en raison des périodes de vacances. Les différentes données
climatologique et topographique sont disponible sur la bas e de donnés MAMANord dans le rapertoire
associé à ce stage. Une proposition de convention entre l’ARER et le Laboratoire de Physique du
Bâtiment et des Systèmes (LPBS) es t également disponible dans ce mêm e répertoire. C ette
convention doit être signée par l e direc teur du l aboratoire. Nous tenons égal ement à signaler Mr
Bilgen du Département de Génie Mécanique à Montréal s’es t montré interess é vis à vis de notre
étude. Il a réalisé ces dernières années plusieurs publications sur ce thème [33] [34]. Les
coordonnées de ces acteurs sont disponibles en annexe.
b. Modèle du collecteur
Contrairement à ce qu’il pourrait être pensé, il ne s’agit pas ici de résoudre des équations de l a
mécanique des fluides mais uniquement des problèmes de transfert de chaleur. Toute l a difficulté
réside principalement dans le choix de coefficients de transfert de chaleur appropriés à chaque
domaine.
Le débit du fluide est déterminé au niveau de l’ensembl e de la cheminée et de la turbine en fonction
de la tem pérature obtenue en sortie du collecteur. Le transfert de chaleur dépendant lui-même de l a
valeur du débit, l’algorithme réalisera donc une boucle jusqu’à la c onvergence des paramètres.
Notations
Notations Re (3)
: nombre de Reynolds (-
(-)
h : coefficient de transfert de chaleur () Ra (4)
: nombre de Rayleigh ( -)
cp r : par rayonnement
: capacité c alorifique à pression constante
(J.kg- 1K- 1)
Nu (1) : nombre de Nusselt ( -) b : par le sol
Pr (2)
: nombre de Pran dtl ( -) t : par le toit
Le nombre de Nusselt Nu représente le rapport de la résistance conductive sur la résistance
(1)
convective.
En pratique, le nombre de Nusselt es t une mesure commode du coefficient d’échange de chaleur par
convection.
(2)
Le nombre de Prandtl Pr représente le rapport entre la diffusivité de quantité de mouvement (ou
viscosité cinématique) et la diffusivité thermique.
(3)
Le nombre de Reynolds Re caractérise la nature du régime d’un écoulement. Il représente le
rapport entre forces d'inertie et forces visqueuses.
vf L vf - vitesse du fluide en m.s-1
Re =
ν L - dimension caractéristique de l’écoulement
en m
ν - viscosité cinématique du fluide en m2.s-1
(4)
le nombre de Rayleigh représente le rapport entre la poussée et le produit de l a traînée visqueuse
par le taux de diffusion de la chaleur si ce nombre est supérieur au nombre de Rayleigh critique des
phénomènes de convec tion libre auront lieu.
ν - viscosité cinématique du fluide en m2.s-1
g.β .∆T .L
3
Ra =
ν .α g – gravité en m.s-2
Dans ce modèle le vitrage es t composé de deux couches et une couche d’eau servant à stocker l a
chaleur est égal ement comprise. Il s’agit donc ici de décrire le coll ecteur le plus complexe. La
méthode pour déterminer les équations sur un collecteur plus simple est la même, il s’agira
uniquement de retirer du sys tème les lignes correspondant aux couches inexistantes.
Chaque surface transmet, réfléchie et abs orbe S le rayonnement incident. Un échange de chaleur s e
met en place entre chaque surface et les surfac es voisines par rayonnement h r et par convection h.
Page 29 sur 109
On réalise ensuite des bilans énergétique au niveau de chaque couche. Le système est ici composé de
4 couches de fluides et 5 surfaces les séparant, nous obtenons donc un système de 9 équations. Avec
un simple vitrage Cette mise en équation du modèle pris en exemple ci-dessus nous mène au
système suivant :
h1 (T1 − T f 1) = h 2 (T f 1 − T2 )
(2)
h7 (T7 − T f 4 ) = h8 (T f 4 − T5 )
(8)
Page 30 sur 109
h8 (T f 4 − T5 ) = U b (T5 − T5 , s )
(9)
Avec la température du fluide T définie comme la moyenne arithmétique entre la tem pérature
d’entrée et de sortie.
(T f , e − T f ,s )
Tf =
2 (10)
Et la chaleur utile
q = Γ (Tf − T f ,e )
(11)
Où
m&c p
Γ=
πrL (12)
Le système d’équation (1) à (9), c omplété par (11) est équivalent au s ystème matriciel suivant :
1 h
+ h r 21 − h1 − hr 21 0 0 0 0 0 0
+h
v
+ h rs
h
h1 − 1 h2 0 0 0 0 0 0
+ h2
h2
+ hr 32
− h r 21 − h2 +h − h3 − h r 32 0 0 0 0
r 21 T S 1 + h vT A + h rsTC
+h 1
3
− h4 T f 1 0
0 0 h3 − h3 h4 0 0 0 0 T2
S2
−Γ T f 2 − Γ T f 2, e
h4 T3 = S 3
T f 3 0
+ h r 32
− h r 32 − h4 − h5 − hr 43 0 T
S 4 +U w T4, s
0 0 +h 0
4
r 43 T
+h 0
5 f 4
− h5 T5 U bT5, s
0 0 0 0 h5 h6 0 0
− h6
h r 43
+ h6
0 0 0 0 − h r 43 − h6 + h − h7 0
7
+U
w
− h7
0 0 0 0 0 0 h7 h8
− h8
h8
0 0 0 0 0 0 0 − h8
+U b
Nous abordons ici le point le plus délicat. Il s’agit de déterminer les coefficients de transfert de
chaleur adéquat au problème posé. Ceux-ci dépendent général ement de la nature et de la géométrie
de l’écoulement.
Le coefficient de perte par le sol est calculé à partir de la formule établie par Ingersoll et al. (Heat
Conduction, 1954, The University of Wisconsin Press, New York) :
2 kρc p
Ub =
πt (17)
Les coefficients d’échanges thermiques par rayonnement entre deux plaques sont calculés à partir de
la formule d’émission des corps gris :
σ (Ti + T j )(Ti 2 + T j2 )
hrij =
ε i−1 + ε −j 1 − 1
Le coefficient de perte par transfert d’énergie par le dessus du coll ecteur peut être obtenu par l a
somme des pertes par con vection et par rayonnement :
U t = hv + h rs
(13)
Avec
k
hv = Nu
L (14)
σε (T1 4 + TC4 )
hrs =
(T A − TC )
(15)
TC =
(16)
Les flux de radiation solaire abs orbés par l es différentes surfaces sont :
S1 = α 1 H (21)
S 2 = τ 1α 2 H (22)
S 3 = τ 2α 3H
(23)
S 4 = τ 3α 4 H
(24)
Avec l es cœfficients de transmittance τ et d’abs orption α .
Le cœfficient de transfert thermique du s ystème de stockage :
1 ∞ 2 L w sin(δ k ) 2 (−δ 2α )
Uw = ∑
t k =0 αδ k (δ k + sin( δ k ) cos( δ k )
e k
(27)
Avec
1
δ k = k − π
2
Page 32 sur 109
La détermination des coefficients de transfert thermique par convection es t le point le plus délicat à
aborder.
Avec 7 variables (l e coefficient de transfert de chaleur, la dimension caractéristique de l’écoulement,
la chaleur massique, la conductivité thermique, la viscosité, la densité et la vitesse) et 4 unités
fondamentales (la longueur, le temps, la température et la masse), la loi fondamentale de la
convection doit dépendre de 3 grandeurs s ans dimensions (théorème de Buckingham). Il est ainsi
possible de démontrer toute loi d’un problème de convec tion peut s’écrire à partir des nombres de
Prandtl, de Nusselt et de Reynolds. Pour les probl èmes de con vection libre où la vitesse n’est pas
imposée, le nombre de Nusselt peut être exprimé simplement à partir du nombre de Rayleigh.
Différentes lois sont établies selon la nature de l’écoulement et de la convection. Une fois la loi
identifiée, il est alors possible de calculer le nombre de Nusselt et donc le coefficient de transfert de
chaleur par convec tion.
Cependant, les c orrél ations utilisées dans la littérature varient d’un auteur à l’autre. Les hypothès es
et approximations changent selon les équipent de recherche et selon les avancés en matière de
convection. Les corrélations utilisées par ces différents auteurs sont regroupées en Annexe.
∂ ( ρv ) ∂ p
2
= + (ρ 0 − ρ )g
∂z ∂z (28)
D’où l’expression de la vitesse en l’abs ence de turbine :
2
Hk
v= ∫ (ρ 0 − ρ )gdz − ∆ p f
ρ 0 (29)
Avec,
L 1 2
∆p f = f ρv
D 2
Un tableau en annexe résume les différents coefficients de frottement utilisés dans la littérature. Les
expressions des variations de tem pératures, pressions et densité à l’extérieur de l a cheminée sont
calculées en tenant compte de l’atmosphère s tandart.
κ −1 z
T A ( z ) = T A (0) 1 −
κ H0 (30)
κ κ −1
κ −1 z
p A ( z ) = p A (0)1 −
κ H0 (31)
1 κ −1
κ −1 z
ρ A ( z ) = ρ A (0)1 −
κ H0 (32)
Avec
Rl T A ( 0 )
H0 =
g (33)
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κ −1 z
TCh ( z ) = TCh (0) 1 −
κ H0 (34)
κ κ −1
κ −1 z
p Ch ( z ) = pCh (0) 1 −
κ H0 (35)
1 κ −1
κ −1 z
ρ Ch ( z ) = ρ Ch (0) 1 −
κ H0 (36)
Avec
RlT Ch ( 0)
H0 =
g (37)
κ = 1.4005
Rl = 287 .05 J .kg −1 K −1
Avec la constante des gaz parfait
1 2
∆pturb = ∆ptot − ρv
2 (38)
Avec,
Hk
∆ptot = ∫ (ρ 0 − ρ )gdz
0 (39)
Et,
v = v tot 1 − x
(40)
∆p turb
x=
∆p tot vtot
Et et la vitesse obtenue s ans turbine ni frottem ent
e. Algorithme
L’algorithme propos é peut donc être expliqué de la manière suivante :
1. Dans un premier temps le code lira toues les données du problème ( données géographique,
données climatologique, dimensions du sys tème, propriétés des matériaux).
2. Le premier calcul déterminera les intensités et les angl es d’incidence des rayonnements direc tes,
réfléchis et diffus. Ceci permettra de déterminer ensuite les coefficients mensuels moyens de
réflexion, de transmission et d’absorption pour ces angles incidents.
3. Ensuite, le programme calculera les différents coefficients d’échanges thermiques. Le calcul au
niveau du collecteur est l ancé à partir de val eurs initiales du flux de matière (calculé préalablem ent
Page 34 sur 109
Section III. E.). Ce calcul se résume à l’inversion de la matrice du s ystème d’équation des bilans
d’énergie (Section IV. A. b.). L’inversion cette matrice permettra ensuite de déterminer le vecteur des
températures et donc l e flux de chaleur.
4. Ces variables déterminées permettront de lancer le calcul dans la cheminée permettant ainsi de
retrouver l a valeur du flux de matière.
5. Si cette valeur est différente de la valeur d’entrée de plus d’un pourcentage fixé à l’avance, le calcul
recommence à l’étape 3 avec la nouvelle val eur du flux. Sinon le programme c alcul les valeurs de l a
puissance et de l’énergie produite et reprend l’algorithme à l’étape 2 avec les nouvell es données
climatologiques.
f. Résultats
Les résultats cette étude furent les suivants :
- La hauteur de la cheminée, la taille du collecteur, les propriétés optiques de la serre et la chute de
tension au niveau de la turbine sont des facteurs influençant fortement la production quotidienne de
la central e ( de manière quasi égale et linéaire).
- Le s ystème de stockage et le double vitrage n’influencent que très peu la production (quelques %).
- Le facteur de pénétration de la chaleur et l a distance entre le s ol et le s ystème de stoc kage
n’influence pas les résultats du test (<0.01%).
Les résultats de la s econde étude sont tout particulièrement intéressant puisqu’elle s’intéresse au
cas d’un collecteur incliné. En effet, la plupart des sites réunionnais favorabl es à l’implantation d’une
cheminée intégrée en falaise présente un relief important. Cela sera probablement l e cas dans la
majorité des sites ailleurs dans le monde. Les résultats sont donc l es suivants :
- Le collecteur joue le rôle de la cheminée. La hauteur a prendre en compte est celle entre la prise et
la sortie.
- Il existe une inclinaison optimal du collecteur.
Plusieurs travaux du département d’ingénierie mécanique de l’université de Stell enbosch en Afrique
du Sud sur l a simulation numérique de cheminée solaire s ont également à noter :
• Sur le choix des corrélations. Ces travaux ont été réalisé par J.P. Pretorius et D.G.
Kröger, 2005 [35].
Résumé des résultats :
- Réduction de la puissance de sortie de 11,7% par rapport aux préc édentes
simulations.
- Les nouveaux coefficients de perte dans la turbine augmentent la production de
0,6%.
- Un verre de bonne qualité n’entraîne une hausse de l a production que de 3,4% par
rapport à un verre de mauvaise qualité (c oefficients d’extinction respectivement de
32m-1 et 4 m-1)
- La nature du sol influence à raison de moins de 0.01% l a production annuelle (grès,
calcaire, granit).
- La hauteur optimale à l’entrée du collecteur passe de 3m à plus de 6m.
• Sur une approche de l’écoulement compressible dans la cheminée. Réalisé par T. W.
von Backström et A. J. Gannon, 2000.
2000
Résumé des résultats :
- Un léger évas ement de bas en haut est préférabl e pour faciliter l’écoulement de
l’air. Celui-ci est déterminé en fonction de la vitesse du fluide et de la nature des
parois.
a. Modèle
variables symboles
H : l’entropie statique ∆ : différence
U : la vitess e de l’extrémité d’une pâle indices
ψ : coefficient de charge u : projection dans l e plan horizontal
Page 36 sur 109
∆H
ψ=
1 2
U
2 (1)
Le rendement de la turbine s e défini suivant :
∆H
ηt =
∆ H + ∆H perte
(2)
Le degré de réaction de la turbine est exprimé par l’équation suivante :
∆h r
R=
∆H (3)
∆h r saut d’entropie du à la turbine avec :
1 2
H r = hr + w
2 (4)
Et
(w12 − w22 )
∆hr = hr 1 − hr 2 =
2 (5)
Or
w12 = Vz 2 + w2u1
(6)
Nous obtenons al ors :
∆hr = ( w1 + w2 )( w1 − w2 ) (7)
∆H = U (Vu 1 − V u 2 )
(8)
Vu
Avec la projection de V dans le plan de la turbine
D’où, après quelques calculs à partir de (3), (7) et (8),
V u1 + Vu 2
R = 1−
2U (9)
Page 37 sur 109
Avec (1), (8), et (9) et quelques relations vec torielles triviales, nous obtenons :
Vu 2 ψ
U = 1− R − 4
Wu 2 = − R − ψ
U 4
u1 = 1 − R + ψ
V
U 4
W ψ
u1 = − R +
U 4 (10)
Or, le facteur de perte L s’écrit,
2 2 2
V W V
L = 1 ξs + 2 ξr + 2 ξe
U U U (11)
Avec
ξs , ξr et
ξ e respectivement les c oefficients de pertes du stator, du rotor et du diffuseur.
A l’aide des relations vectorielles et des équations (10), (11) devient,
1 2 ψ ψ 1 2R − 1
2
L = φ + − (1 − R ) + (1 − R )2 ∑ξ + (1 − R )ξ s + + ξ
ψ 16 2 2 ψ e
(12)
b. Résultats
Les trois coefficients de perte partagent donc une influence sur le premier terme. Les coefficients du
diffuseur et du stator ont eux une influence supplémentaire. Les pertes de l a turbine peuvent être
minimisée soit en diminuant les coefficients de pertes ξ , soit en diminuant leur influence. Il est alors
possible de réaliser une étude d’optimisation sur les paramètres de la turbine ψ, φ et R, c’est le sujet
de la publication de l’équipe Sud Africaine T.W. von Backström et A.J. Gannon, “Solar chimney turbine
characteristics” (2004). Ces travaux démontrent toute l’importance d’une étude de dimensionnement
de la turbine.
Une seconde équipe traite égal ement de l’influence du type et de la position des turbines sur l e
rendement. Il ‘agit de F. Denantes et E. Bilgen dans “Counter-rotating turbines for s olar chimney
power plants” (2005
2005,
2005 ref. en annexe). Ils réalisent une comparaison des performances entre une
turbine simple (1 stator, 1 rotor) SRT (Single rotating turbine) et des turbine à contre rotation (1 stator,
2 rotor) CRT (Counter rotating turbine) avec ou sans stator. Le résumé de leurs résultats es t le
suivant:
- Les avantages en rendement et en production de la SRT sur une CRT augmentent avec
l’augmentation de la puissance nominale de la c entrale.
- Les simulations donnent un avantage à la turbine CRT sans stator sur la SRT allant de +0,10 à +0,15%
de la production annuelle s elon la puissance.
- Les résultats pour la CRT avec s tator par rapport à la SRT vont de +0,02 à -0,08%.
C / Conclusion
De nombreuses études et travaux ont d’hors et déja été réalisé sur la cheminée solaire. Les résultats
sont souvent mitigés. Les modèl es de cheminée solaire propos ent des résultats différents en raison
des différentes approximations réalisées par les équipes de recherche. Il sera difficile d’éclaircir c e
point tant qu’une centrale pilote ne présentera pas ces résultats. Une avancée dans ce domaine es t
Page 38 sur 109
donc à prévoir d’ici 5 ans. Différents travaux ont également été réalisés en vue de l’optimisation des
paramètres. Ceux ci démontrent toute l’importance des études préliminaires d’optimisation à mener
sur les différents éléments composants une cheminée solaire.
Une simulmation peut s’avérer nécessaire afin de préciser le potentiel d’un site donné. Cependant les
calculs approximatifs donnés au chapitre III permettent de donner un résultat cohérent avec les
différentes estimations réalisées jusqu’à présent. Une simulation à ce stade de l’étude ne sembl e
donc pas nécessaire étant donné les moyens humains et financiers qu’elle requiert.
VI / Développement d’une filière de cheminée solaire
A / Méthodologie
Le dével oppement d’une filière demande la mise en place d’une méthode rigoureuse aboutissant à
une vision globale des technologies, des usages et des contraintes. Nous devrons donc en premier
lieu établir une liste complète des technologies et usages existant (chapitres suivants). Une fois c es
listes établies, chaque couple technologie/usage devra être l’objet d’une étude ou plusieurs études
sur les contraintes associés. L’objectif final sera d’être en capacité de comparer, pour un usage
donné, les technologies de cheminée solaire non seulement entre elles mais également vis à vis des
autres procédés existant. Cette méthode découle des méthodes couramment utilisées au sein de
l’agence.
Cependant, il existe des méthodes normalisées afin de com parer différents systèmes. La méthode
MASIT (Multicriteria Analysis for Sustainable Industrial Technologies) par exemple donne un sept
critères com paratifs afin d’identifier l es filières et technologies durables.
Régulation
Fonction
Technologie & Industrialisation
Environnement
Risque technologique et Industriel
Economie
Social
Cette méthode es t développée entre autre par EDF et l’ADEME.
B / Technologies
Le but du présent chapitre es t d’élaborer une liste complète des technologies de cheminée solaire
existante à ce jour afin d’en faire ress ortir l es grands axes.
Pour le collecteur, deux types de technologies existent ac tuellement :
- Les collecteurs « en dur » : des pl aques de vitrage plastique soutenues par une structure
métallique.
- Les coll ecteurs gonflables (c oncept OTH : plastique souple gonflé par de l’eau ou de l’air.
Avantages Inconvénients Incertitudes
Collec teurs en dur Résistance + Démontage - Démarche en cas
d’alerte cyclonique.
Coûts financiers
Collec teurs
teurs s ouples Stockage intégré + Résistance - Brevet OTH
« Posée » sur le sol + Coûts financiers
Impact + Démarche en cas
d’alerte cyclonique.
Pour la cheminée, trois axes ont été identifiés :
o Cheminée « classique ».
o Conduit sur relief.
Page 40 sur 10 9
Pour la turbine :
o Turbine unique à axe vertical.
o Turbines multiples à axe vertical.
o Turbines multiples à axe horizontal.
o Turbine à rotor unique.
o Turbine contre rotative.
o Turbine avec ou sans stator.
C / Besoins et usages
Les besoins de l’île ont été longuement discuté dans le chapitre traitant du contexte réunionnais.
Suite aux démarches réalisées plusieurs utilisations ont été identifiées. Ces utilisations se regroupent
en deux grandes catégories : celles aux objectifs d’autonomie électrique (1) définis dans le PRERURE
horizon 2025 et celles répondant aux objectifs d’autonomie énergétique (2) horizon 2050. Une
troisième catégorie regroupe les usages correspondant à des opportunités présentées par
l’installation d’une centrale de c e type.
• Dans le cadre de l’autonomie élec trique (objectif 2025), usages de type 1:
o Usage 1.1 : Alimentation du réseau moyenne tension ou haute tension.
o Usage 1.2 : Alimentation de sites isolés.
o Usage 1.3 : Alimentation des réseaux en bout de ligne.
• Dans le cadre de l’autonomie énergétique (objectif 2050), usages de type 2 :
o Usage 2.1 : Production de l’hydrogène pour les réseaux de transport en c ommun.
o Usage 2.2 : Alimentation des infrastructures de transport.
Une filière cheminée solaire pourrait également répondre par l a même occasion aux utilisations
secondaires (UU sage 3)
3 que sont:
o La production agricole (maraîchère, sucrière, etc.)
o La récupération des eaux de pluie.
o L’attraction touristique.
o Le support d’habitations.
Page 42 sur 109
35 0,0
30 0,0
25 0,0
MW 20 0,0
15 0,0
10 0,0
5 0,0
0,0
0 60 120 18 0 240 300 36 0 420 480 5 40 600 660 7 20 780 840 9 00 960 1020 1 080 114 0 1200 1 260 13 20 1380
min
e. Conclusion
Dans tous les c as un sys tème de production solaire doit disposer d’un système de s tockage afin de
fournir la puissance instantanée nécessaire pour l’usage qui lui est assigné.
Page 43 sur 109
Cheminée verticale
Usage 1
Cheminée sur relief
Usage 2
Cheminée intégrée en
falaise
du polygone ayant pour sommets les points de notations situé sur chaque axe (la surface du
quadrilatère dans l’exempl e du schéma 2).
Critère 1
Critère 4 Critère 2
Critère 3
Schéma 2 : Exem ple de présentation de la notation des critères pour une
un e technologie et un usage
donné.
Une fois cette phase achevée, les responsabl es concernés auront toutes les informations nécessaires
afin de décider si le développement d’une technologie en vue d’un usage doit être ou non poursuivi. Si
la décision de développer une technologie en vue d’un usage est prise, cette étape aura égalem ent
permis de connaître les ax es de recherche à mettre en oeuvre afin de surmonter les contraintes.
b. Phases ultérieures
Une fois l’usage et la technologie identifiées, le projet peut suivre une procédure « classique »,
composée des étapes suivantes :
Mise en pl ace d’une maîtrise d’ouvrage
Etudes d’ingénierie
o Ingénierie technique
o Ingénierie financière
o Ingénierie juridique (1 an)
Mise en œuvre
o Mise en pl ace d’une maîtrise d’œuvre (1 an)
o Fabrication ensemblier
o Distribution des sous ensem bles
o Installation
o Essai : performance et conformité au cahier des charges
o Contrôle technique
Exploitation
o Exploitation
Page 45 sur 109
o Maintenance
o Distribution de l’énergie
E / Conclusions
Une méthodologie de mise en pl ace de filière est donc déterminée. Le res pect de cell e-ci amènera à
savoir si le développement d’une technologie bas ée sur le principe de la cheminée solaire représente
une opportunité à la Réunion.
Afin de répondre à la deman de formulée par le conseil régional, le chapitre suivant apportera un
certain nombre d’éléments sur l’étude la cheminée solaire forée en falaise pour l’alimentation du site
de Cilaos.
Page 46 sur 10 9
a. La cheminée
La cheminée doit naturellement se situer au point haut de l’îlet, pour conduire le flux d’air montant, et
rejoindre la falaise en minimisant la longueur, afin de réduire les pertes par frottement. Il existe alors
deux options :
a. (1) : Une cheminée creusée dans la falaise
b. (2) : Une cheminée appuyée c ontre la falaise
A cela s’ajoute l a possibilité de décom poser la cheminée en plusieurs conduits de diamètre Di
inférieur au diamètre initial D et respectant :
2 2
D D
π ≤ π ∑ i
2 i 2
Cela aura pour effet de diminuer les problèmes d’ingénierie liés à la construction d’un tube d’une
soixantaine de mètre de diamètre. Cepen dant la quantité de matériaux utilisée en sera probablem ent
augmentée.
L’allongement de la cheminée au delà du sommet de la falaise est égal ement possible. Le rendem ent
du système étant proportionnelle à sa hauteur totale, un allongement de 100 m se traduirait par une
augmentation de 10% de la production.
Page 47 sur 109
b. Le collecteur
La position et la taille du coll ecteur s ont imposées par la géographie du site. Ci-dessous la carte où
sont indiquées les lignes des 1100 et des 1200 mètres.
Les calculs de surface effectués se sont appu yés sur la ligne des 1100m, cependant ell e peut être
aisément dépassée en de nombreux points. La surface considérée utilisable par le collecteur est donc
supérieure à 1 km2.
Deux possibilités existent aujourd’hui pour la construction du collec teur. La première est un
collecteur de type serre, des panneaux trans parents reposant sur une armature métallique. La
seconde, proposée par l e bureau d’étude d’OTH, est un collecteur en plas tique souple dont les piliers
sont gonflé à l’eau, permettant par la même occasion de stoc ker la chaleur afin de réguler l a
production.
c. La ou les turbines
Des études compl émentaires s ont nécessaires afin de déterminer la position et les c aractéristiques
idéales pour la ou les turbines. Plusieurs études ont d’ores et déjà été menées sur le sujet, parmi
lesquelles :
a. Gannon, A.J., Von Backström, T.W., 2003. Solar chimney
turbine performance. ASME Journal of Solar Energy
Engineering 125, 101–106.
b. T.W. von Backström, A.J. Gannon, Solar chimney turbine
characteristics. Solar Energy 76 (2004) 235–241
c. F. Denantes, E. Bilgen, Counter-rotating turbines for solar
chimney power plants. S olar Energy, 2005.
Il est également à noter que la société SBP a pris le parti d’utiliser 32 turbines à axe horizontal plutôt
qu’une à axe vertical en raison des problèmes qu’amenait la réalisation d’une turbine de 200MW
supérieure à 100 mètres de diamètre.
Page 48 sur 10 9
Moyen de Énergie
production Pompe Stockage d’eau
électrique à haute énergie
Cycle de potentielle
circulation
de l’eau
Stockage d’eau
à faible énergie
Turbine
potentielle
Énergie
électrique
Consommation
Un équilibre est à trou ver afin de minimiser à la fois les défaillances, le surplus et le volume des
bassins pour une population donné. Un dispositif de secours serait également à mettre en place pour
les années « exceptionnelle ».
état du stock
st ock (MWh)
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1 105 209 313 417 521 625 729 833 937 1041
temps (j ours)
état du stock
stock (MW h)
700
600
500
400
300
200
100
0
1 107 213 319 425 531 637 743 849 955 1061
temps (jours)
• P roduction d’hydrogène
Un système de stockage sous forme d’hydrogène est égal ement réalisabl e. L’ARER travaille
actuellement avec plusieurs partenaires sur la réalisation d’un outil numérique de dimensionnement
pour l’hydrogène.
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Stockage :
Moyen de Énergie Hydrogène
Electrolys eur - Moyen
production électrique
- Volume
Eau Hydrogène
Pile à
combustible
(PAC)
Énergie
électrique
Besoin
• Stockage de chaleur
Le stockage de l’énergie solaire sous forme de chaleur dans des ballons ou des bassins d’eau permet
de lisser la production et de produire une quantité non négligeable de courant électrique 24h/24. Ce
système apporte ainsi l’avantage de maîtriser la répartition de l’énergie durant l a journée et donc de
la puissance. Une turbine de moindre puissance pourrait donc être éventuellement utilisée.
Le dimensionnement de ce stoc kage nécessite la mise en place d’un outil de simulation et doit être
réalisé en fonction de l’usage retenu ainsi que des autres systèmes de s tockage.
B / Potentiel Réunionnais
• L’îlet
L’ îlet Gros Gal et
Localisation.
L’îlet Gros Gal et se trou ve dans la partie Nord-Est du cirque de Cilaos, lui même situé au Sud-Ouest
de l’île de La Réunion (Océan Indien). La falaise et cet îlet, orientée Nord Nord-Ouest, sont au Sud de
la localité du Palmiste Rouge et à l’Est de l’îlet Calebasse.
L’accès se fait par une route qui relie Le Palmiste Rouge à l’îlet Cal ebass e longeant la partie
inférieure de l’îlet Gros Galet. Il n’existe ensuite aucun sentier qui le traverse.
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Description géographique
• L’îlet
La forme générale de l’îlet est proche d’un quart de cône de 1 kilomètre de rayon à la base et de 400
mètres de haut. D’aspect assez régulier, il comprend néanmoins deux ensembl es de barres
rocheuses de moyenne importance (quelques dizaines de mètre) et plusieurs rochers de l’ordre d’une
dizaine de mètres ou moins y s ont dressés aléatoirement.
La végétation est haute et dense : il s’agit à première vue d’arbres cl airsemés de buissons et
fougères.
Des traces d’écoulement d’eau sont visibles sur la paroi à droite de l’îlet et entre la paroi et l’îlet de
part et d’autre de celui-ci. Ces écoulements temporaires sont d’ailleurs relevé sur la carte IGN
(1:25000-réf. :4405RT).
• La falaise
La falaise mesure environ 1000 mètres de haut dont 600 hauts dessus du sommet de l’îlet. Celle-ci,
d’aspect parabolique, forme un angle d’environ 90° horizontalement limitant ainsi le quart de cône.
Particulièrement raide ( plus de 60°), la pente diminue légèrement sur les 200 derniers mètres (~55°).
La végétation y es t également uniformément prés ente sous forme d’herbe et d’arbuste. Celle-ci
donne à la paroi s a couleur variant du brun au vert suivant les endroits et les angles de vue.
• Conditions géographiques et climatiques
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L’ensemble est situé dans une zone montagneuse au relief très accidenté en raison de l a récente
formation de l’île (moins de 3 millions d’années). Le pied de la falaise et de l’îlet étant situé environ à
900 mètres d’altitude et la crête à 1900 mètres.
La température y est donc fraîche pour cette latitude de 7 à 17°C en hivers et de 17 à 22°C durant l’été.
La Pluviométrie Annuelle est comprise entre 1,2 et 2,2 mètres. Le taux d’humidité moyen dans l’air,
très élevé à La Réunion, doit varier entre 60 et 80% s elon les saisons.
Une description climatique de La Réunion est consultable sur :
www.meteo.fr/temps/domtom/La_Reunion/atlas_clim/ATLAS.htm
Schéma simplifié.
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A laquelle on appliquera les données moyennes du site en question, on obtient alors une estimation
de la production annuelle d’une Tour Solaire implanté sur l’îlet Gros Galet de 20 à 25 GWh.
GWh
Une étude approfondie sur une simulation numérique de la centrale s era cependant néc essaire pour
affiner cette estimation.
• Tabl eau réc apitulatif des sites identifiés
Secteur Surface hauteur Potentiel
Cilaos – îlet Gros Galets >1 km2 >1000m 20 à 25 GWh
2
Cilaos - >1 km >1000m 20 à 25 GWh
Mafate - >1 km2 >1000m 20 à 25 GWh
Le potentiel total pour les cheminées solaires intégrées en falaises représente donc moins de 4% des
besoins actuels. Cela représente, pour un fonctionnement, sans système de stockage, d’environ 2500h
par an (SBP), une puissance de’ 30MW. Le potentiel éolien es t estimé à environ 200MW. Le potentiel
pour cette technologie est donc faible.
C / Aspect réglementaire
Attention la liste réalisée ici est non exhaustive, un projet de cette ampleur pourrait également être
concerné, entre autre, par le code de l’urbanisme et le code rural.
Il s’agit ici de citer le code de l’environnement et le code général des collectivités territoriales dont
sont issues des politiques régionales ou des obligations de déclarations. Les éléments répertoriés
sont directement développés au niveau des différents chapitres concernés.
CODE DE L'ENVIRONNEMENT
Livre Ier : Dispositions communes
Titre II : Information et participation des citoyens
• Chapitre Ier : Participation du public à l'élaboration des projets d'aménagement ou
d'équipement ayant une incidence importante sur l'environnement ou l'aménagement du
territoire (Articles L 121-1 à L 121-15)
Sur la mise en place d’un débat public
• Chapitre II : Evaluation environnementale (Articles L122-2 et L122-11)
Sur les études d'impact des travaux et projets d'aménagement
• Chapitre III : Enquêtes publiques relatives aux opérations susceptibles d'affecter
l'environnement
Sur la réalisation d’une enquête publique (Articles L 123-1 et suivants)
Citation : « La réalisation d'aménagements, d'ouvrages ou de travaux exécutés par des personnes
publiques ou privées est précédée d'une enquête publique », « lorsqu'en raison de leur nature, de leur
consistance ou du caractère des zones concernées, ces opérations sont susceptibles d'affecter
l'environnement ».
Ce Parc aura le statut d’un établissement public avec un conseil d’administration composé d’élus des
collectivités loc ales, de propriétaires, usagers et socioprofessionnels locaux, de services de l’Etat et
d’experts. Le Parc aura :
• pour mission de base d’accroître les connaissances et de promouvoir l e
patrimoine naturel et culturel, accueillir, sensibiliser et éduquer à
l’environnement, expérimenter pour l e développement durable
• et pour mission facultative de concourir aux politiques d’aménagement et de
développement, sur s ollicitation des autorités compétentes.
D’après la LOI no 2006-436 du 14 avril 2006 relative aux parcs nationaux :
• « L’établissement public du parc national es t associé à l’élaboration et aux
différentes procédures de révision des schémas de cohérence territoriale et
des plans locaux d’urbanisme ».
• « En dehors des es paces urbanisés définis dans le décret de création de
chaque parc, les travaux, à l’exception des travaux d’entretien normal et, pour
les équipements d’intérêt général, de grosses réparations, les constructions
et les installations sont interdits, sauf autorisation spéciale de
l’établissement public du parc délivrée après avis de son conseil scientifique
ou, sur délégation, du président de c e dernier » .
Titre V : Paysages (Articles L350-1 à L350-2)
Conclusion
La construction d’une cheminée solaire dans les sites identifiés reste possible. Cependant aux vues du
SAR, du PPR et du Parc national, de nombreuses dém arches et études seront à mettre en œuvre.
Dans un premier temps, une contre étude devra être menée afin de démontrer que l’installation ne
remet pas en c ause la s tabilité du terrain, et un dossier remis à l’administration du parc naturel
montrant le caractère essentiel et prioritaire du projet. Une fois ces deux premières étapes franchies,
une étude d’impact sera à remettre aux autorités compétentes dans le cadre d’une enquête et d’un
débat public pour l’information et la participation des citoyens.
Le chapitre précédent, nous montre à quel point le critère en vironnemental peut aujourd’hui être
considéré comme prioritaire au niveau des cirques. Le choix technique de la cheminée pour
l’estimation du coût de l’électricité se portera donc sur cheminée forée en falaise car cette dernière
minimise le poids porté sur l’environnement. De plus, aucun système de stockage ne s era considéré.
Coût de terrassement :
L’épaisseur moyenne du béton lors de la réalisation de tunnel varie entre 400 et 500 mm. Le prix du
béton employé est d’environ 160h le mètre cube.
• Collecteur s ouple (matières plastiques – pol ymère organique ETFE)
Devis OTH
• Terrass ement :
0.5 million de mètres cubes : >500 000h
Pour la cheminée :
Le volume de matériaux à déblayer pour la construction de la cheminée est d’environ 2 millions de
mètres cube. Dans un cas « idéal », l’excavation de matériaux coûterait environ 20 millions h. Mais
dans ce c as, un prix de 40 millions h sem blerait plus raisonnable.
De plus le coffrage de l’excavation très probablement indispensable étant donné la nature des sols
souvent instable et la forte pluviométrie contribuant à cette déstabilisation. A raison d’environ 50 cm
de béton sur l’ensemble de l a hauteur et à 160h le mètre cube de béton, un coffrage de la cheminée
reviendrait à 20 millions h.
Pour les compos ants mécaniques ( turbine, alternateur, autres):
1,8
1,6
1,4
Millions €/MW
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 50 100 150 200 250
Données SBP, 2005
MW
Coût de l’installation : ~ 1 500 000h/MW pour une centrale de 10 MW (extrapolation des données SBP
résumés dans l a tableau ci-dessus)
Pour une installation de 5 MW : ~ 8 000 000h
Pour une installation de 10 MW : ~ 15 000 000h
Infrastructures, management, ingénierie et autres :
Coûts : < 10 000 000h (données SBP, 2005)
Total Construction :
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b. Rentabilité
Production él ectrique :
20-25GWh/an
Hypothès e : tarif de rachat à 20ch du kWh.
Gain annuel de : 4 à 5 000 000 h/an.
Carrière matériaux :
• Besoin en matériaux Réunion :
Consommation de 4,7 millions* de tonnes de granulats élaborés par an soit environ 2 000 000 m3 * par
an. Le prix et le besoin sont cependant totalement dépendants de la qualité et du diamètre des
granulats.
(* Commission Départemental e des Carrières, Notice de présentation du Schéma Départem ental des
Carrières de La Réunion, 2001).
• Gain estimé :
Prix du basalte extrait par minage de précision : ~5h/t ( données SEGC)
Volume d’un tube d’une hauteur de 600 m d’un rayon de 60m et d’un angle de 60° : ~2 000 000 m3
Densité du Basalte de Cilaos : ~2.4 (données SEGC)
Gain : ~24 000 000 h
• Coût du transport :
Frange littorale ~0.07 à 0.23 h/t/km*
Hauts – Littoral ~0.15 à 0.30 h/t/km*
Donc selon les données des transporteurs le coût moyen de l’acheminement de 2 millions de tonnes
entre Cilaos et le littoral, l a distance considérée étant de 30 km, es t d’environ 14 000 000h.
Location terrain agricol e
En fixant la location à 5% par an du prix de vente à raison de 50% de l’espace expl oité, la location
rapporterait environ 250 000h
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z n .i
An =
z −i
n
Bn =
(z n
−f n
) z n .i
z (z − f ) z − i
n n
Avec :
f = 1 + e et z = 1 + i
e le taux d’inflation et i le taux d’intérêt.
Le taux d’inflation a été fixé ici à 2% et le taux d’intérêt à 4% (valeurs moyennes arron dies des années
2003, 2004 et 2005 en France).
Lecture du tabl eau
Il est possible de c onsidérer indépendamment la période d’amortissement de celle de l a durée
d’exploitation. Plus la première est inférieure à la seconde, plus le prix moyen sur l’ensembl e de l a
durée de vie sera abaissé. Cet effet est du à la diminution des intérêts versés. Cependant le prix sur la
première période à l’inverse s’en trouvera augmenté. Cette possibilité donne lieu au hypothèse (x,1) et
(x,2).
La prise en compte ou non d’une période d’amortissement différente de l a durée d’expl oitation
n’influence les autres moyens de production que de quelques centimes, a l’exception des centrales
photovoltaïques.
Le tableau nous permet de comparer le prix de différentes technologies. On remarque ainsi que, à
l’exception faite de l’électricité d’origine photovoltaïque, la cheminée solaire dans l’hypothèse la plus
favorable présente un prix supérieur à tous les autres moyens de production.
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Conclusions
La centrale qui a servi à l’étude est celle de l’îlet Gros Galets à Cilaos. Les deux autres sites propos és
pour une cheminée solaire intégrée en falaise présentent une surfac e, une hauteur, une situation et
des conditions météos similaires. Les résultats sont donc transposables en première approche à
l’ensemble de ces sites.
Au vue des résultats, en l’absence d’étude plus précise et en considérant les technologies actuelles,
le prix du kWh d’une cheminée solaire forée en fal aise res te particulièrement élevé.
tps de durée Prix/kWh Prix/kWh
Coût de Puissance Production Prix/kWh
Centrales fonctionnement de vie première période
construction (MW) (MWh/an) total
initial (ans) période additionnelle
Cheminée solaire
Cheminée intégrée (hyp1,1) 100 000 000,00 h 10 20 000 80 80 0,46 h 0,46 h
Cheminée intégrée (hyp1,2) 100 000 000,00 h 10 20 000 20 80 0,59 h 0,15 h 0,26 h
Cheminée intégrée (hyp2,1) 80 000 000,00 h 10 20 000 80 80 0,37 h 0,37 h
Cheminée intégrée (hyp2,2) 80 000 000,00 h 10 20 000 20 80 0,47 h 0,12 h 0,21 h
Cheminée intégrée (hyp3,1) 60 000 000,00 h 10 20 000 80 80 0,27 h 0,27 h
Cheminée intégrée (hyp3,2) 60 000 000,00 h 10 20 000 20 80 0,35 h 0,09 h 0,16 h
Hydroélectrique
Centrale l a Bresse 2 463 000,00 h 0,9 4106,79612 60 60 0,05 h 0,05 h
Centrale La Pulpe 4 840 000,00 h 3,6 15960,5911 60 60 0,03 h 0,03 h
Eolien
Parc éolien de Ste Suzanne 7 000 000,00 h 3,85 7 000 15 30 0,12 h 0,02 h 0,07 h
Parc de Tonkin 12 000 000,00 h 12 23 000 15 30 0,07 h 0,01 h 0,04 h
Parc de Ventillon-Coussoul 15 000 000,00 h 15 34 000 15 30 0,06 h 0,01 h 0,03 h
Centrale à charbon
CTBR 150 000 000,00 h 99,5 717 000 30 30 0,10 h 0,10 h
Photovoltaïque
Centrale Le Port 5 000 000,00 h 1 1 300 20 20 0,36 h 0,36 h
Centrale Portu gal 250 000 000,00 h 64 80 000 20 20 0,29 h 0,29 h
Tabl eau 14 : Com paratifs des coûts de l’électricité
l’ électricité
E / Récapitulatif des contraintes identifiées
Contraintes réglementaires
- Plan de Prévention des Risques (PPR) (Code de l’environnement).
- Parc National des hauts de la Réunion (Code de l’environnement).
- Etude d’impacte, enquête et débat publics (Code de l’environnement).
- Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) (Code de
l’environnement).
- Schéma d’aménagement régional (SAR) (Code général des coll ectivités territoriales).
Contraintes techniques
- Paramètres, type et position de la ou des turbines.
- Faisabilité de l’ensemble turbo générateur.
- Contraintes géotechniques exercées sur la cheminée.
o Composition et mouvement des sols.
o Hydrographie.
- Contraintes climatologiques sur le collec teur et l a cheminée.
o Pluies et vents violents.
- Raccordement utilisateur.
- Dimensionnement stockage thermique.
- Régulation de la production (stockage hydraulique).
Contraintes d’aménagement
- Code de l’urbanisme
- Code rural
Contraintes de financement
- Etude géotechnique.
- Etudes d’ingénierie.
- Construction cheminée.
- Montage collec teur.
- Turbines et générateur.
- Raccord utilisateur.
- Entretien.
Contraintes d’exploitation
- Maintenance, entretien turbine, cheminée et coll ecteur.
- Procédure d’alerte cycl onique.
Contraintes d’impact
- Impact visuel (Code de l’environnement : Prévention des nuisances visuelles (Article
L582-1))
- Impact sur la stabilité des sols (C ode de l’environnement : Prévention des risques
naturelles (Livre V, Titre VI))
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F / Conclusion
Cette étude ne peut être considérée comme com plète puisqu’elle ne prend pas en compte l’ensembl e
des as pects sociaux et environnementaux. La courbe de production quotidienne manque également
pour répondre de façon précise aux problèmes de régulation et s tockage.
Plusieurs critères et contraintes ont pu être relevés. Le potentiel réunionnais pour une filière de
cheminée solaire intégrée en fal aise est faible et l e coût de l’élec tricité, aux vues des techniques
actuelles, est rel ativement él evé. L’utilisation ce type de technologie pour une alimentation classique
du réseau est donc peu favorabl e aux vues de ces deux critères puisqu’il ne semble pas qu’elle puisse
remplacé un moyen de production actuelle à moindre c oût.
D’un point de vue technique, rien ne s’oppose à la faisabilité d’une telle centrale. Une étude
complémentaire pour d’autres usages reste à mener afin de déterminer la pertinence exacte de ce
système. En effet c ertain point comme l’aspect social ou l’impact environnemental (énergie grise,
rejets dus à l a construction) n’ont pu être développés.
Cependant, l’aspect réglementaire représente dans la situation actuelle le principal obstacle pour l a
réalisation d’un tel projet. La démographie actuelle ne permettra pas de l égitimer l’installation d’une
cheminée solaire dans les cirques au détriment des contraintes environnementales.
La croissance démographique de l’île se situe aujourd’hui principalement dans les microrégions
littorales (réf. Cartographie SAR). Une étude approfondie sur ce concept ne semble pas nécessaire en
l’absence d’une modification importante de c ette tendance. Une cheminée solaire perm ettrait
d’alimenter l’intégralité du cirque de Cilaos mais 86% de l’él ectricité serait al ors en surplus.
VIII / Conclusions et perspectives
A / A la Réunion
Le concept de la cheminée solaire a tout d’abord été développé pour les pays en voie de
développement. Cel a est dit et répété tout au long de la littérature portant sur ce sujet. L’inventeur,
Jörg Schlaich, insiste également sur ce point dans les premières pages de « The Solar Chimney »
(Axel Menges, 1995). Plusieurs raisons à cela, la principale étant que les travaux à mener demande
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beaucoup de main d’œuvre aujourd’hui peu qualifiée. Pour cette raison le coût de la centrale sera
fortement diminué. SBP estime la réduction gl obal e à 50% entre une centrale construite en
Allemagne et l a même en Inde.
De plus l’accessibilité à des pays moins développés est augmentée par la simplicité technique de
l’ouvrage. Ainsi, la cheminée solaire est principalement développée afin de proposer une nouvell e
alternative pour les pays en voie de dével oppement. De nombreuses technologies s’inscrivant dans le
cadre d’un développement durable demandent aujourd’hui des efforts financiers en terme de
recherche que peu de pays en voie de développem ent sont capabl es d’apporter. De plus, la fabrication
à grande échelle de systèmes basés sur des technologies avancées néc essite la mise en plac e
d’équipes de recherche spécialisées, et la création de filières de production répondant à de hautes
exigences de qualité. La mise en place de telles filières réclam e un processus long et coûteux.
Aujourd’hui, la seule technologie effec tive permettant de produire une quantité significative
d’électricité à un coût raisonnable, en favorisant l’indépendance énergétique, l’accessibilité
technologique et de développement durabl e reste la centrale hydroél ectrique. Cependant, le potentiel
hydraulique varie sel on le pays. La cheminée solaire pourrait devenir à court ou moyen terme une
nouvelle option pour de nombreux pays bénéficiant de vas tes espac es arides. L’Afrique du Sud (désert
du Kalahari) se montre d’ailleurs déjà intéressé par c ette technologie ; un laboratoire de l’université
de StellenBosch publie très régulièrement des articles sur ce thème. Dans l’Océan Indien,
Madagascar concilie égal ement une main d’œuvre bon marché à de vastes espaces et un
ensoleillement important.
C / Prospective
Au centre d’un projet d’envergure, la tour solaire peut alors s ervir d’outil à l’aménagement du
territoire. En effet, ass ocié à différents équipements, cette centrale peut servir à c entraliser l a
production et le stockage d’énergie durable. Et ainsi, elle permettrait d’alimenter l’ensemble d’un
système urbain, réduisant la dépendance énergétique d’une part, et l’impact sur le réchauffem ent
climatique d’autre part. Le désenclavem ent de sites isolés par des reliefs accidentés pourrait se
mettre en oeuvre au travers de projets rendus autonomes par ce moyen. Les sites c oncernés
profiteraient également d’une structure de récupération et de s tockage de l’eau, et d’une surface
importante de culture s ous serre.
IX / Annexes :
A / Bibliographie
Proceedings of the
1999 Weinrebe, G. Greenhouse Gas Mitigation with PowerGen Europe 1999
[14]
Solar Thermal Power Plants Conference, Frankfurt,
Germany, June 1-3.
M.M. Padky S.A. International Journal of
1999 On a simple analytical model for
[15] Sherif Energy Research 23(4), 345-
solar chimneys
349
Proceedings of the IEA
SolarPACES Task III
Weinrebe, G. Simulation of Solar Thermal
[16] 2000 Solar Chimney Simulation
Power Systems Workshop,
28th and 29th Sept. 2000,
Cologne.
2000 T. W. Von
The Solar Chimney Air Standard South Afr. Inst. Mech. Eng.
[17] Backström, and
Cycle R&D J., 16,
16 pp. 16–24
A. J. Gannon
T. W. Von
Backström, and Compressible Flow Through Tall Proceedings of Solar 2000,
[18] 2000 A. J. Gannon Chimneys Madison, Wisconsin (June).
Page 72 sur 109
B / Webographie
Sites Web
Tour Solaire de
Enviromission www.enviromission.com.au
Sunraysia
Schlaich
Tour Solaire de
Bergerman and www.sbp.de
Sunraysia
Partners
Solar Mission Tour Solaire de
www.solarmissiontechnologies.com
Technologies Inc. Sunraysia
Australian Institute Tour Solaire de
www.aie.org.au
of Energy Sunraysia
Article Le Monde www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36- Tour Solaire de
du 03.09.02 288891,0.html Sunraysia
Projet Elioth (OTH) www.elioth.com Montagne Solaire
Tour de Fuente el
IMASA www.imasa.com
Fresno :
Tour de Fuente el
CAMPO3 www.ingenieriacampo3.com
Fresno :
Page 78 sur 109
Logiciels et modélisation
Mr Harry Boyer harry.boyer@univ- Logiciel de
reunion.fr modélisation
(Codyrun)
Mme Sophie sophie.louage@fluent.fr 0130 60 15 07
Louage Logiciel de
modélisation
(Fluent)
1, place Charles de Gaulle 0130 60 98 97
Logiciel de
Fluent France Immeuble Central Gare fax : 0130 64 modélisation
78180 MONTIGNY LE 98 43
Page 87 sur 109
BRETONNEUX
Autres Contacts
DEGREANE Toulon 0498 16 32 01
Horizon Mesure et
ingénierie en
Mr Van Den météorologie
Bossche
Avenue René Cassin - 0262 20 21 21 jean-
Moufia 0262 41 00 26 jacques.fung@sr21
97490 SAINTE-CLOTILDE .re
Mr Fung Renseignement
30 rue de la République Tunnel Le port-
SR21 BP231 St Denis
97465 SAINT-DENIS CEDEX
Déclinaison : Angle que fait l e sol eil au maximum de sa course par rapport au plan équatorial. S a
valeur est donnée, en degrés, par l’équation de C ooper :
284 + n
δ = 23.45 sin 2π
365 (22)
Avec
ψ la latitude.
Rayonnement
Rayonnemen t extraterrestre : Le rayonnement solaire avant qu’il atteigne l a couche atmosphérique
terres tre.
86400 G SC 2π n
H0 = 1 + 0.033 cos .(cos (ψ )cos (δ )sin (ω S ) + ω S sin (ψ )sin (δ ))
π 365 (43)
Et sa moyenne mensuelle du rayonnement quotidien,
243600 G SC 360 n πω S
H0 = 1 + 0.033 cos . cos (ψ ) cos (δ )sin (ω S ) + sin (ψ )sin (δ )
π 365 180 (44)
G SC
Avec la c onstante solaire égale à 1367 W/m2.
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H
KT =
H0
(45)
1 + cos β 1 − cos β
S = ( H T − H d ) Rb (τ α )b + H d (τ α )d + H ρ g (τ α )g
2 2 (46)
Avec,
(τ α ) = S
HT
()
H T la moyenne mensuelle du rayonnement quotidien reçut par une surface inclinée, (τ α ) le facteur
de transmittance-absorbance et S la moyenne mensuelle du rayonnement quotidien abs orbé par une
H −H H
surface inclinée. La différence T d représente b la moyenne mensuelle du rayonnement
direct. Les trois termes de l’équation c orres pondent res pectivem ent au rayonnement direct, au
R
rayonnement diffus et au rayonnement réfléchi par l e sol. L e coefficient b est un terme qui dépend
de l’orientation du coll ecteur, du moment de l’année et de la latitude du lieu.
πω ′S
cos (ψ − β ) cos (δ )sin (ω ′S ) + sin (ψ − β )sin (δ )
Rb = 180
πω S
cos (ψ ) cos (δ )sin (ω S ) + sin (ψ )sin (δ )
180 (47)
Avec,
ω ′S = min{a cos (− tan ψ tan δ ), a cos (− tan (ψ − β ) tan δ )} (48)
Moyenne mensuelle du rayonnement diffus quotidien :
Elle est calculée par les formules suivantes :
Si
ω S > 81.4° :
Hd
= 1.391 − 3.560 K T + 4.189 KT2 − 2.137 K T3
HT
: (49)
Si
ω S < 81.4° :
Hd
= 1.311 − 3.022 K T + 3.427 KT2 − 1.821K T3
HT
(50)
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Les moyennes mensuelles des angles d’incidence des rayonnements direct, diffus et réfléchis par le
sol sont :
θ b = a cos(sin δ sin ψ cos β − sin δ cos ψ sin β cos γ + cos δ cos ψ cos β cos ω
+ cos δ sin ψ sin β cos γ cos ω + cos δ sin β sin γ sin ω )
θ d = 59,7 − 0,1388 β + 0,001497 β
2
θ = 90 − 0,5788 β + 0,002693 β 2
s
Cet angl e moyen se situe en moyenne mensuelle à 2,5h après le midi solaire. L’erreur commise lors
de cette approximation peut être es timée en c omparant les résultats du code aux solutions
graphiques (Klein, 1979).
Mc Adam (1954)
Nu =
L
(5,7 + 3,8v )
k
13 Burger (2004)
ρ Tm
0,2106 + 0,0026 v Pour une surface réchauffant l’air vers le
L µg∆T
Nu = 1/ 3
haut
k µ Tm
ou refroidissant l’air vers le bas
g∆T .c k 2 ρ 2
p
Gnielinski (1975)
(Re − 1000 )Pr
f
8 Pour une surface refroidissant l’air vers le
Nu = 1/ 2 haut
f
(
1 + 12 ,7 Pr 2 / 3 − 1 ) ou réchauffant l’air vers le bas
8
Duffie et Beckman (1991)
c = 1,2529 − 0,00651β + 0,0000267 β
2
Ra.cos (β )
S
45°, et L > 2.102
F / Coefficients de frottement
1 Re
= 1.5635 ln Turbulent Colebrook (1939)
f 7
15
10
2 1 Re Schlichting et al.
= + 2.21 ln Fortement turbulent
f 10 20
7 (1999)
8 Re
+
Re 36500
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Selon une étude de Institute for International Assistance and Solidarity (IFIAS)
Selon une étude de Institute for International Assistance and Solidarity (IFIAS)
b. Fiche Ductal
Production :
Lafarge, en collaboration avec Bouygues et Rhodia
Description :
a. Ductal® : béton fibré à ultra haute performance (BFUP)
b. Combine la matrice cimentaire à des fibres métalliques ou
organiques.
c. Livré pré mélan gé.
d. S’utilise comme un béton auto pl açant.
e. Composition fibrée - entre 2 et 4 %
f. Energie Grise : 6,62 GJ/m3
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Durabilité :
Indicateurs de durabilité
Applications notables :
Plaques d’ancrage à La Réunion
Le chantier à la Réunion visait à stabiliser un mur de soutènement bordant l’océan, le long de la route
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du littoral. Cet ouvrage de soutien à la chaussée, constitué de plaques préfabriquées, était fortem ent
endommagé.
Pour le consolider, des systèmes d’ancrage souterrains ont été reliés à des plaques de répartition
d’ancrage en Ductal® fixées sur la digue face à l’océan.
Au total, 6 300 plaques en Ductal® avec fibres organiques et 200 plaques en Ductal® avec fibres
métalliques ont été installées.
http://www.ductal-lafarge.com/ puis lien Applications et Références/Génie Civil
Îlet Calebasse
Village du
Palmiste Rouge
Ravine
Calumets
Îlet Calebasse
Ravine
Calumets
Photovoltaïque
Centrale Le Port 2006 5 000 000 h 1 1 300 20 1 25
20 000,00 h 0,50
20 92
Centrale H emau (Bavière) 18 400 000,00 h 4 3 900 20 000,00 h 0,50
Centrale Portu gal Projet 250 000 000,00 h 64 80 000 20 114 1 250
2006 10 000,00 h 0,50
Hydroélectrique
36
Centrale l a Bresse 2 463 000,00 h 0,9 4106,79612 30 30 945,00 h 1,50
72
Centrale La Pulpe 4 840 000,00 h 3,6 15960,5911 30 30 600,00 h 1,50
Eolien
202
parc éolien de Bonneval 2006 13 500 000,00 h 12 23 000 15 30 500,00 h 1,50
100
Parc éolien de Ste Suzanne 2006 7 000 000,00 h 3,85 7 000 20 30 000,00 h 1,43
Solar trough
50 000
Marquesado Valley 2006 500 000 000,00 h 100 300000 30 30 400 000,00 h 10,00
dish/stirling
39 050
SCE (California), 20 000 unité à 50 000$ Projet 781 000 000,00 h 500 1 500 000 30 30 1820 000,00 h 5,00
Centrales thermiques Charbon/bagasse
28 680
CTBR 150 000 000,00 h 99,5 717 000 15 30 000,00 h 19,12
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Photovoltaïque
- h 1 300,00 5,00 h ### ### 0,31 h #DIV/0! 0,31 h
1 300,00 0,04
4,60 h ### ### 0,38 h #DIV/0! 0,38 h
975,00 - h 0,04
- h 701,75 3,91 h ### ### 0,40 h 0,02 h 0,21 h
1 250,00 0,04
Hydroélectrique
2,74 h ### ### 0,05 h #DIV/0! 0,05 h
4 563,11 - h 0,04
1,34 h ### ### 0,02 h #DIV/0! 0,02 h
4 433,50 - h 0,04
Eolien
1,13 h ### ### 0,06 h 0,01 h 0,04 h
1 916,67 - h 0,04
1,82 h ### ### 0,09 h 0,02 h 0,07 h
1 818,18 - h 0,04
Solar trough
750,00 ### ### 0,31 h #DIV/0! 0,31 h
3 000,00 - h 5,00 h 0,04
dish/stirling
824,18 ### ### 0,06 h #DIV/0! 0,06 h
3 000,00 - h 1,56 h 0,04
Centrales thermiques Charbon/Bagasse
### ### 0,09 h 0,07 h 0,08 h
7 206,03 ######### 1,51 h 0,04
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Frais de maintenance 2 à 3c€ l e Wh (AD) **Ministère des transports, de l'équipement du tourisme et de la mer
NB : l es tarifs de l a maintenance à Bois Rouge est probablement Statistiques 2002
plus él evé puisque la maintenance es t réalisée en interne (AD) *Recensement trans porteur 2001