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Introduction générale
• Introduction générale :
Les villes algériennes connaissent une augmentation continue, et sans cesse croissante
de leur taux d’urbanisation en raison, d’une part, de leur croissance naturelle et du flux
migratoire du milieu rural vers ces derniers, les statistiques montrent que les migrations
internes ont atteint 2.6% par an entre 1966 et 1977, en terme de chiffre, 1.7 millions des
habitants ruraux ont migrés vers les villes, avec une moyenne de 170000hab/an. Par ailleurs,
les trois dernières décennies ont un accroissement du taux des habitants de 2.69%.
Ainsi, le nord algérien constitué des plaines côtières et des hauts plateaux compris entre
deux chaînes de montagnes compte près de 17 millions d’habitants, ce qui pressente 66% de
la population algérienne. Les raisons de la concentration des habitants au nord est que cette
région est riche en terre cultivables, en ressource d’eau et en infrastructures (aérienne,
maritime, terrestre). Cet état de fait n’est pas sans engendrer des conséquences fâcheuses et
même durables dans cette région.
En effet, a coté des risques de catastrophes naturelles dans cette région comme le
tremblement de terre ( facteur géophysique) qui ont secoué à plusieurs reprises le nord
algérien causant des dégâts humains et matériels importants ; en voici quelques exemple.
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Ces effets ravageurs montrent, si besoin est, combien il est important d’effectuer des
études sérieuses relatives au milieu urbain afin d’éviter les dégâts qui ni se limitent pas a
l’environnement mais touchent de manière désastreuse aussi bien que ses infrastructures.
Comme nous l’avons signalé plus haut, à coté des facteurs naturels destructeurs, il y a le
facteur humain dont les répercussions négatives sur le milieu vital, urbain et naturel, ne sont
pas négligeables.
En effet, l’activité de l’homme à travers son tissu industriel, urbain, ses ordures
ménagères et autres, affectent considérablement le milieu : pollution des eaux, de l’air et du
sol. D’autre part, la différence d’origine de la composante des habitants, différence dans les
habitudes, la manière d’être, de sentir, donne lieu à une population hétérogène d’où les
conflits, les batailles rangées entre les citadins et les arrivistes par exemple. En outre le non
respect des critères d’urbanisations, absence de lieux de loisirs, absence d’espaces verts,
occasionne des désagréments psychologiques donnant lieu à des fléaux sociaux inconnus par
le passé tels la violence, la délinquance etc. ces fléaux, loin de disparaître, s’accroissent avec
l’accroissement du milieu urbain.
Oum El bouaghi est l’exemple type d’une ville intérieure vivant les problèmes des
risques naturels surtout les inondations :
De part sa position géographique Oum El bouaghi est située au sud est de Constantine,
sur l’axe de la route national N° (10), sur le versant sud de la montagne de Sidi R’hiss,
ouverte par le sud, sur les hautes plaines, caractérisée par un climat continental c'est-à-dire
chaud en été et froid en hiver, où les précipitations sont aux alentours de 400 à 500mm/an.
Ces précipitations commencent au mois d’Août et s’étendent jusqu’en Octobre. Elles
tombent de manière soudaine sous formes d’averses denses et torrentielles.
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Ainsi la zone d’extension de la ville aux caractéristiques de plaine est exposée aux
torrents et inondations prenant source au versant de Sidi R’ghiss et dont les effets dévastateurs
sur les habitations, les infrastructures routières, les canalisations d’eaux potables et des eaux
usées sont notoires.
Nous allons tenter à travers ce travail de recherche, de mettre au jour les risques
d’inondations à Oum El Bouaghi, en montrant les facteurs naturels et urbanistiques participant
au problème d’inondation, et les effets néfastes de celle-ci sur l’homme, son milieu et ses
infrastructures.
Pour cela, nous nous posons la question majeure « quels sont les facteurs présidant aux
inondation à Oum El Bouaghi » ?
Question que nous décomposons en :
Ces études permettent aussi de déterminer les zones pouvant être urbanisées en imposant
les modalités et les critères d’urbanisation pour l’extension actuelle et à l’avenir, c'est-à-dire,
qu’il devienne nécessaire et capitale de prendre, désormais, en considérations tous les
paramètres d’urbanisation lors d’éventuels risques d’inondations.
L’étude hydro climatique a pour but de ce basé sur l’analyse statistique pour déterminer le
débit maximal des averses, qui sont le premier et le seul moteur qui se trouve dans une région
qui reçoit que 351mm comme moyenne annuelle.
L’étude hydro géomorphologique, on c’est basé dans cette étude sur l’analyse descriptive en
ce qui concerne le piémont de la montagne de Sidi R’ghiss, la morphologie de la montagne de
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Sidi R’ghiss, la dynamique des oueds, et la géomorphologie de la plaine qui se trouve au Sud
de la ville d’Oum El Bouaghi.
Donc on c’est appuyé dans notre recherche sur ces deux études, on déterminant l’influence du
milieu physique sur le phénomène, ajoutant l’utilisation de quelques indices morpho
métriques, sans oublier le coté humain avec son intervention irrationnelle sur
l’environnement. Cela on suivant les étapes suivantes :
• Première étape :
1) - Les outils :
Et aussi elle est caractérisée par la collecte des cartes concernant la ville d’Oum El Bouaghi :
- Carte topographique
- Carte géologique
- Photos aérienne
• La seconde étape :
1) - Le terrain :
La connaissance du terrain nous assure d’obtenir des résultats correctes et de nous approcher à
l a réalité. Ces résultats nous aident pour que ce travail soit réussi.
Nous avons dû faire notre connaissance avec le terrain à travers des enquêtes :
- Enquête directe : Des sorties sur terrain résultent un relève systématique et de tous
les oueds et les CHÄABAS qui se trouve sur l’agglomération d’Oum El Bouaghi, et
les localisés sur carte.
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On a aussi essayé de ce mettre on contact avec les differents services qui se trouvent dans la
wilaya d’Oum El Bouaghi et Constantine, dont on cite :
Citant que pendant cette collecte on a trouvé un manque de documents et carte concernant
notre projet.
On signale aussi l’existence d’une seule station sur le bassin (Bassin d’Oum El Bouaghi) et en
ce qui concerne les stations proches, on cite : Ain Babouche, où on trouve un manque sur les
moyennes annuelles et mensuelles des précipitations, c’est pour ca qu’on c’est référer a la
station de Ksar Sbaihi et Ain Fakroun suite a la ressemblance des caractéristique et a la
ressemblance de l’aire climatique dont lequel ce trouve ces stations.
- Cartes : pour assurer une meilleure lecture des caractéristiques des bassins, des oueds,
des CHÄABAS qui se trouvent sur la ville d’Oum el Bouaghi, ainsi les localisés
graphiquement.
- Tableaux
Et aussi l’utilisation des figures sous forme de photos concernant les oueds, CHÄABAS, et
les différents impacts dus à ces derniers.
1.3) - L’interprétation :
Après le tri des données collectées avec les cartes, les graphes et les tableaux, nous avons
tenté d’interpréter ces derniers outils afin de vérifier les causes de ce phénomène et son
influence sur l’aire d’étude.
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• Troisième étape :
La démarche que nous proposons pour appréhender le phénomène de l’aire d’étude et son
impact sur l’environnement urbain, se résume en deux aspects :
- Procurer des propositions et des solutions en ce qui concerne les aménagements des
oueds et les CHÄABAS en long terme pour éviter des conséquences qui peuvent être
fatales, soit sur la santé ou sur l’environnement lui même.