Professional Documents
Culture Documents
L’étude géomorphologique,
Des averses
Et l’impact des interventions
humaines.
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
Introduction :
Et comme les fortes précipitations (averses) sont derrières les inondations, donc il faut
aussi :
Etudier les pluies journalières maximales qui dépassent les 30 mm/24, pour les différentes
stations en service. Et on les a présentés de manière théorique en raison de l’absence de stations
hydrométriques.
102
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
Sachant que :
p j max (f ) = … valeur des averses en fonction de la fréquence (mm).
S: gradex où S = 0.78 Q.
p
j max 0 : Facteur qui on peut déterminer par la relation :
j max 0 = j max 0 - 0.5775
p p
103
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
104
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
Méthode Turazza : elle propose, pour évaluer les averses, de considérer la période de retour
et la fréquence des averses sous forme de l’équation suivante :
c ⋅ ptc ⋅ ( f %) s
Qmax( f %) =
3.6 ⋅ t c
Où :
- Qmax i ( f %) : Précipitation instantanée à fréquence f.
- C : coefficient de ruissellement caractéristique de l’inondation.
- S : surface du bassin (Km²).
- t c : temps de concentration (ses valeurs diffèrent suivant les bassins secondaires (Oued
Kouider, Oued Meroui)
- ptc ( f %) : est l’averse source du débit et qui dure un temps égale à t c (suivant les bassins
secondaires) et il est caractérisé par la fréquence f, il est calculé ainsi :
105
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
Voici ci après, le tableau N°(25) des valeurs du coefficient de ruissellement à des périodes
de retour.
2 0.5 0.3
10 0.9 0.6
100 0.99 0.7
1000 0.999 0.8
Tableau N°(25) : Valeurs du coefficient de ruissellement selon la fréquence.
Source : Sogreah (1986).
ruissellement, on calcule le débit maximal des différents bassins secondaires pour les fréquences
les plus importantes selon Turazza,
Les résultats sont mentionnés dans le tableauN°(26) suivant :
A partir des résultats (débit maximal) obtenus suivant la méthode Turazza, on remarque que
les valeurs sont raisonnables relativement à la superficie dup bassin et ce conformément au
rapport : (superficie / débit). Donc, le bassin reçoit un débit important ce qui l’expose aux
inondations.
106
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
Les différences notées entre Oued Meroui et Oued Kouider montrent que les facteurs
influençant le débit ne révèlent pas seulement du domaine naturel, mais aussi des données
physiographiques des bassins. La longueur du cours (L) et sa superficie (A) ont un rôle capital
dans la différence de débit des deux bassins secondaires. En effet, plus (L) est grande plus le
débit est important, même remarque pour (A). L’importance du débit est proportionnelle à
l’importance de (L) et de (A).
II - L’Etude géomorphologique :
La géomorphologie est une des disciplines composant la géographie physique.
Elle décrit les formes de la surface de la Terre (relief) et explique leur formation et leur
évolution, sous l'effet de la tectonique et de l'érosion. Comme toute science elle a son objet, le
relief, et ses méthodes d’étude (comparaison relief géologie, mesures du relief, etc.).
Est comme résultat du travail du ruissellement .on aura la formation d’un amas cumulatif, si
on parle du ruissellement, alors le modèle nous éclaircis sur les automatismes responsables de
l’écoulement Hortonien, ce qui est indiqué dans la forme N° (25). La goutte d’eau qui chute
provoque la dissociation des grains de terre et par conséquent elle dérive les particules
minuscules de la surface de la terre, en parallèle on trouve que la vitesse d’infiltration diminue,
donc se forme un volume de nappe d’eau a la surface. Après la saturation tissulaire et de la
surface de la terre, on obtient ce qu’on appel écoulement cavitaire, donc la quantité d’eau non
infiltré s’écoule sur le bassin sous forme de ruban de quelques millimètres pour chaque (1cm2)
avec une faible vitesse, en conséquent on a la formation du ruissellement en nappe ,ce genre
de ruissellement se produit au niveau de la l’amas (les amas en pente) -les cités qui se trouvent
sur l’amas- et la forme N°(26) explique les automatismes( le processus ) de l’écoulement
Hortonien.
Le modèle Hortonien explique à travers la relation (pluie – débit) et cela selon la forme N°
(26) la vitesse des flux de l’eau, responsable des crues en fonction du temps bien sur.
107
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
3-Appauvrissement de la terre
5- Ecoulement
Régime d’écoulement
Ecoulement instantané
Ecoulement basal
108
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
Le fait de la dénudation qu’il soit linéaire ou bien massique, à pour origine différents
facteurs de déclivités (pentes), le manque der la flore (couverture végétale), beaucoup de ravines
et parce que le bassin d’Oum El Bouaghi contient beaucoup d’éléments aidant la dénudation,
cela l’à exposé fortement à cette dernière. En fin on à obtenu les formes majoritaires de la
dénudation au bassin ; on remarque sur ce dernier les différentes formes de qualité et de
mécanismes de leur formations .parmi elles on a
Le phénomène de dénudation linéaire est lié fortement à celui de la dénudation causée par
l’eau, l’eau dégrade, transporte, et accumule les matières en affaiblis la terre et les conduisant
sous forme de masse solide, (avec ses différents volumes selon la vitesse et la pente), qui mène
directement à la destruction des (orbites de la terre), par le bien des différentes formes de
l’écoulement intense.
• L’écoulement intense :
a) - Ruisseau :
C’est les petits ruisseaux que leur profondeur ne dépasse pas quelques centimètres (cm),
elles sont abondantes dans les terres agricoles. On compte parmi les causes de leur formation ; le
labour vers le précipice (contrairement au sens des lignes de régulations).
b) - ravineaux :
c) - Les CHAÄBA :
Elles sont plus dangereuses que les précédentes, les formations de faibles consistances
subissent le creusement des ravineaux, ces formations ‘s’agrandissent’ en donnant des conduits
d’eau plus profondes, qui ont des dimensions métriques, on distingue dans les ravines
(CHAÄBA) des masses solide (Cailloux. Petites pierres), on trouve dans la région plusieurs
ravines (CHAÄBA) tel que CHAÄBA de Ghédairiya, CHAÄBA de la mosquée El ATIKE), on
précise que ces CHAÄBA ont été recouvert à leur partie qui traverse l’agglomération, mais il
reste une autre partie qui confirme sont existence, cette partie montre l’essance de chaque
CHAÄBA et on peut la constater au Sud du bassin.
109
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
d) - Les ravins :
Ils sont plus profond que les ravines, on les trouve dans la partie Ouest du bassin, et plus
communément appelée CHAÄBA de la Gendarmerie national.
Elle consiste en les éboulements et éboulis attractif, qui se résume en les chutes de gravats
de pierres, par surprise et avec de différents volumes. Sauvant le fait de défragmentation des
masses rocheuses, et pour qu’il y est un mouvement il faudrait que la pente soit convenablement
forte selon la gravité, et on note ce genre de mouvements dans la montagne Sidi R’ghiss.
(Piémont- Sud).
a) - Les éboulements :
Ce type de mouvement est restreint aux matières solides seulement, et qui suit la loi de la
gravite terrestre en premier lieu en cause des forte pentes, et aussi à la pénétration de l’eau à
l’intérieure des pierres fissurées, et avec la baisse de la température l’eau gèle et là se transforme
en glace, donc son volume augmente, et cela exerce une pression poussée sur la paroi des roches
(gélifraction) qui se désintègrent et tombe, le volume des parties tombantes peuvent être grande
comme il peuvent être petit selon le volume des fissures ,on trouve ce phénomène spécialement
dans la face nord et précisément au niveau du piémont.
b) - Les éboulis :
Les éboulis se produisent dans les piémonts à faible pente, dont les matières fragmentées
sont de moyen volume, ce phénomène est abondant le long du précipice montagneux de l’Est
vers l’Ouest.
110
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
On les trouve particulièrement avec des pentes considérables (> 24% ) et les roches sont
solide et durs on la force de sculpter celles-ci est faible par rapport à cette solidité et dureté des
pierres, on trouve parmi elles ; CHAÄBA de la gendarmerie National. Donc elles sont au niveau
du piémont.
Elles sont localisées dans les régions à faible pente jusqu’aux plaines où les roches sont de
faible consistance, en conséquent la sculpture est plus rapide, ces écoulements sont Oued Maroui
et Oued Quider.
Cette étude sera même par étapes pour faire ressortir les différents changements de chaque
étape, ainsi que le processus de l’évolution et de savoir si il est exposé aux inondations.
- Période de (1921-1953) :
Durant cette période, l’extension urbaine de la ville s’oriente vers l’Est, avec l’apparition des
habitats traditionnels et des habitats précaire appelés les bidonvilles. Ou bien « Dachra » du
Nord, elle se trouve au Nord Est du centre ville.
111
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
Ensuite c’était l’apparition du « Dachra » du Sud, elle se trouve au Nord West du centre
ville, cela à causer de la migration familiale des zones avoisinantes.
Le nombre d’habitants est élevé durant cette période jusqu’à 2381 habitants ; selon les
statistiques de 1954.
- Période (1954-1973) :
112
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
113
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
Ce qui retient l’attention en cette période, c’est l’élimination des deux importants
regroupements de constructions illicites à savoir la « dachra du Nord » et « la dachra du Sud »
qui, selon les statistiques de 1977, comptent 40% du parc habitat c’est à dire 928 maisons et 50%
des habitants de la ville c’est à dire 7000 âmes et qui ont été relogés dans des nouvelles cités sus
indiquées.
Durant cette période, le nombre d’habitants est passé de 34257hab en 1987 à 47046 hab en
1998, le nombre des habitations est passé de 7333 en 1987 à 10676 en 1998.
3727 logements sociaux ont été distribués, et il a été crée des nouveaux lotissements : cité An
Nasr, cité Bouaziz Saadi, Echourouk, Essaada, Khettab,
114
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
- Expansion
désordonnée
(C)
1977 -1987 Lotissements Nassim, El amel(1),
El Bousteine, El
Amel(2),Afak,El
Houria,El Istiklal,
- Coté Est et Sud de
la ville 1045 Ha
Il ressort de ce tableau que le développement urbain a connu dans deux périodes nettement
séparées, avant et après le découpage administratif. Avant l’évolution était lente à raison de 1.03
Ha/An, la superficie bâtie de la ville n’excède pas 80 Ha. Après le développement urbain était
important au rythme de 36 Ha/An, en vue de satisfaire aux exigences du statut de chef lieu.
115
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
2) - Evolution de la population :
L’évolution de la population de la ville peut être résumée en ce qui suit, sous forme de tableau
couvrant les années 1954, 1998.
Evolution de la 2381 8989 15126 34257 47046 11.71 4.84 8.52 2.93
population
116
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
D’autres quartiers élevés sur des oueds couverts connaissent le même problème d’inondation
en raison des erreurs de planification et des mesurassions des conduites, à l’image des quartiers
sis au Sud de la Route Nationale n° (10).
117
Partie(02) Chapitre(03) : l’étude géomorphologique, des averses et l’impact des interventions humaines
Conclusion :
118