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L’ob

servatoire de l’entreprise
Secteur de l’agroalimentaire.
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Secteur de l’agroalimentaire.
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La gestion des entreprises agro-alimentaires est un enjeu particulièrement important.


Contrairement aux industries de transformation traditionnelles, le secteur agro-alimentaire est
caractérisé par des matières premières pour la plupart périssables, de qualité variable, et qui ne
sont pas disponibles de manières régulière à toutes les périodes de l'année. Le secteur tend
également à être soumis à des contrôles rigoureux et réguliers, pour des enjeux concernant la
sécurité du consommateur, la qualité du produit, et la protection de l'environnement.

De plus, le secteur agro-alimentaire doit faire face à des changements sans précédents
dans ses domaines d'activité, alimentés par le développement des technologies, de
l'urbanisation, les préférences des consommateurs et par la globalisation des marchés. Les
méthodes de production et de distribution traditionnelles sont remplacées par des réseaux
mieux planifiés et mieux coordonnés regroupant les entreprises agro-alimentaires, les
agriculteurs, les détaillants et autres acteurs de la chaîne de distribution.

Au sein de cet environnement en plein changement, les managers du secteur agro-


alimentaire doivent non seulement posséder les compétences de gestion traditionnelles dans
des domaines comme les opérations, la finance ou la vente, mais doivent aussi comprendre la
nature spécifique de leur travail, anticiper les changements au sein de l'environnement propre
à leur activité, et maîtriser les outils et les techniques nécessaires pour faire face à ces
changements. Il est de plus en plus reconnu que les activités de soutien à la production doivent
être mises en relation avec la demande du marché et que les activités à l'échelle des
exploitations doivent être évaluées dans le cadre de l'ensemble de la chaîne de valeur et des
liens au sein de cette chaîne.
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La mondialisation marque un tournant dans les relations économiques entre les pays.
L’évolution du secteur des industries agroalimentaires (IAA) illustre bien cet état de fait :
construction de filières mondialisées, impacts écologiques et sociaux des modes de production
et d’échange, devenir de plus de deux milliards et demi de producteurs dans le monde,
transformation socioculturelle des modes de vie et des habitudes de consommation, jusque
dans leurs aspects les plus vitaux : nourrir chaque habitant de la planète.

Le secteur des IAA1 représentait jusqu’en 2002 la première branche de l’industrie


manufacturière, avec environ 15% de la valeur ajoutée de ce secteur au niveau mondial.
Aussi, de nombreux auteurs s’accordent-ils à reconnaître que la transformation des matières
premières en produits manufacturés est fortement créatrice de valeur et indispensable pour
impulser une dynamique économique, participant ainsi à l'amélioration du bien-être des
populations.

En conséquence, un grand nombre de pays dans le monde concentre plus d’efforts


dans ce secteur, afin de répondre à la fois aux objectifs de croissance économique globale et
de sécurité alimentaire des populations. Malgré ces efforts réalisés, de nombreux pays restent
encore en marge de ce mouvement et des effets positifs du secteur des IAA dans le monde.
L’Afrique, grande réserve de matières premières, figure parmi ces régions qui peinent encore
à amorcer leur décollage dans ce secteur au bénéfice de leurs populations dont le quotidien rime
avec pauvreté.
Secteur de l’agroalimentaire.
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I. PRESENTATION DE L’INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

L’IAA dans le monde est un secteur composé de plusieurs pôles de transformation pouvant
être regroupés en huit filières, utilisant des procédés toujours plus innovants.

Le secteur des IAA regroupe l'ensemble des industries de transformation des matières
premières, d’origine végétale ou animale, en produits destinés à l'alimentation et à d’autres
usages.
Ce secteur fait partie d'une chaîne, allant de l'agriculture jusqu'à la distribution en assurant les
fonctions suivantes :
• La fabrication de produits alimentaires de qualité, notamment aux plans
organoleptiques et de l’innocuité ;
• la fabrication et la commercialisation de nouveaux produits issus de la recherche et de
l'innovation;
• le conditionnement et l'expédition des produits vers les centres de distribution.

Ce secteur regroupe à la fois, les entreprises qui fabriquent et commercialisent les produits
alimentaires et dans une certaine mesure, les équipementiers qui fournissent le matériel utile à
la fabrication de ces produits. En fonction des matières premières traitées et des procédés de
fabrication utilisés, le secteur de l’Industrie Agroalimentaire est présenté en différentes filières
industrielles. Les organisations internationales de l’interprofession retiennent une
classification en huit (8) filières de transformation :

1. la filière de transformation des conserves, des surgelés et des plats cuisinés ;


2. la filière de transformation des produits à base de céréales ;
3. la filière de transformation des corps gras ;
4. la filière de transformation sucrière;
5. la filière de transformation des produits carnés ;
6. l’industrie de fabrication de boissons ;
7. la filière de transformation des autres produits alimentaires (chocolaterie, confiserie…)
;
8. la filière de transformation des produits laitiers.

La filière des conserves, des surgelés, et des plats cuisinés repose entre autres sur des procédés
de transformation par appertisation et par déshydratation. L’industrie des conserves utilisent le
procédé de l’appertisation qui combine traitement thermique et emballage étanche pour
produire des aliments pouvant être conservés pendant plusieurs années à température
ambiante. Le traitement thermique doit en effet être réalisé suivant un barème adapté afin de
préserver la qualité nutritionnelle des aliments. (Les aliments que l'on peut mettre en conserve
en les soumettant à de hautes températures sont les légumes, les viandes, les fruits de mer, les
volailles et les produits laitiers.
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II. L’industrie agroalimentaire dans le monde

1. LE POIDS ECONOMIQUE DU SECTEUR DE l’IAA

L’IAA est un secteur qui participe très fortement à la formation du PIB dans les pays.

A l’échelle mondiale, l’IAA représente 4% du PIB de la planète. En termes d’échanges, deux


principaux acteurs se détachent : l’Union européenne et les Etats-Unis. Le premier est le
principal exportateur de denrées alimentaires, le second, le principal importateur.

Graphe 1 : répartition des Exportations et Importations alimentaires mondiales par pays

Source : CIAA, OMC (2005)

L’essentiel des retombées financières de cette industrie est capté par les pays développés.
L’union Européenne constitue la première puissance agroalimentaire mondiale avec 24% de
chiffre d’affaire réalisé pour l’exercice 2002 ; arrivent ensuite les Etats-Unis (21% de CA) et
le Japon (10% de CA). Les pays émergents que sont la Chine et le Brésil totalisent 6% du
chiffre d’affaire global de la filière.
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Graphe 2 : CA du secteur de l’IAA dans les pays développés et émergents


(En milliard d’euros)

Source : CIAA, OMC (2004)

Pour l’exercice 2004, le chiffre d’affaires généré par cette industrie dans les grands
espaces géographiques reste dominé par l’UE qui de fait conforte sa place de leader mondial
de l’industrie agroalimentaire devant les Etats-Unis avec un CA global de l’ordre de 836
milliards d’euros.

Graphe 3 : aperçu des effectifs d’employés dans l’industrie agroalimentaires à travers le


monde (x 1 000)
S
our c
e:

CIAA, OMC (2004)

En outre, ce secteur à faible intensité capitalistique, reste l’un des plus


grands pourvoyeurs d’emplois au monde. Ce sont environ 23 millions de postes
qui ont été répertoriés à l’échelle mondiale en 2002 et ce, malgré les tendances
de plus en plus accrues vers une forte rationalisation des besoins en ressources
humaines dans l’industrie en général.
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2. LES PRINCIPAUX ACTEURS DU SECTEUR DE L’IAA A L'ECHELLE


MONDIALE.

Trois (3) catégories d’acteurs majeurs se distinguent dans le tissu industriel du


secteur agroalimentaire :

 les artisans qui sont de petits acteurs n’utilisant pas de technologie


élaborée et dont le travail conduit généralement à des productions de
faible volume ;

 les petites et moyennes entreprises agroalimentaires, très majoritaires,


avec une capacité de production significative, des marchés plus importants
et qui contribuent fortement à l’emploi, notamment en Afrique ;

 les grandes entreprises et les multinationales qui sont les plus connues ;
elles développent leurs activités à l’échelle mondiale et représentent un
poids économique considérable à l’image du groupe Nestlé (numéro 1
mondial de l’industrie agroalimentaire).

Tableau 1 : les principaux groupes dans l’industrie agroalimentaire dans le


monde (2005)

Groupes Nationalité CA Représentat Effectifs


Milliards ion
euros
Nestlé SA Suisse 55 200 pays / 508 250 000
usines
Kraft foods USA 27,4 150 pays/ 175 94 000
usines
PepsiCo USA 26,2 200 pays 157 000

Unilever UK- Pays Bas 22 ,2 150 pays 206 000

Tyson Foods USA 20,4 80 pays / 300 107 000


usines
Coca Cola USA 18 ,6 200 pays 55 000

Mars USA 14,5 100 pays ND

Danone France 13 194 usines 88 184

Général USA 9,6 ND ND


Mills
Cadbury UK 9,5 35 pays / 101 58 581
Shweppes usines
ConAgra USA 9 ,5 ND 25585
foods
Dean foods USA 8,4 ND 24500
Compagny
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Sara Lee USA 8,4 180 pays 109 000


Corp.

3. SITUATION DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE EN AFRIQUE.

A l’instar de l’industrie agroalimentaire mondiale, le secteur des IAA africaines affiche une
grande diversité en termes d’éventail de produits proposés aux consommateurs.

Toutes les filières de transformation de l’IAA sont représentées sur le continent. L’offre est
essentiellement portée par des groupes multinationaux, des investissements privés étrangers,
des PME locales, des transformateurs artisanaux...

Tableau 2 : les principaux groupes agroalimentaires en Afrique

Société Pays CA millions $ Résultat net

SAB MILLER Afrique du sud 4274 ND


SOUTH A

TIGER BRAND Afrique du sud 2400 333

CEVITAL Algérie 1406 311

TONGAAT- Afrique du sud 1127 103


HUILETT GROUP

DISTELL GROUP Afrique du sud 965 76

AFGRI Afrique du sud 924 39

ILLOVO SUGAR Afrique du sud 900 74

FLOUR MILLS Nigeria 856 60


NIGERIA

ANGLOVAAL Afrique du sud 777 46


INDUSTRIES

ASTRAL FOOD Afrique du sud 744 73

NIGERIA Nigeria 699 88


BREWERIES
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RAINBOW Afrique du sud 679 68


CHIKEN

CIE SUCRERIE Maroc 608 13


MAROCAINE DE
RAFFINAGE
CLOVER Afrique du sud 607 12
HOLDING

SIIC Maroc 570 45

NIGERIA NIGERIA 483 8


BOTTLING CO.

CENTRALE Maroc 462 42


LAITIERE

Chiffres 2006, en Millions de Dollars, ND non déterminé

Graphe 4 : part des pays dans le CA des 25 plus grandes entreprises


agroalimentaires en Afrique

Sources : Jeune Afrique

Sur le continent africain, l’IAA est fortement dominée par l’Afrique du Sud et les pays
de l’Afrique du nord qui concentrent les plus importants chiffres d’affaire du secteur ; seul le
Nigeria, pays de l’Afrique de l’Ouest, arrive à se positionner parmi ces géants africains de
l’IAA.
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III. L’industrie agroalimentaire au Maroc

Durant les années 2002-05, l’industrie agroalimentaire (IAA) se place entre le


premier et le deuxième rang en ce qui concerne ses contributions au PIB industriel, ce qui
renforce la vocation agricole du pays . En effet, la part des IAA dans la valeur ajoutée
industrielle varie entre 30% et 36% selon les années . Avec le secteur de la chimie et
de la parachimie, elles totalisent annuellement les deux tiers de cette valeur ajoutée.

Le secteur des IAA est en majorité axé sur le marché intérieur avec l’écoulement de
près de 80% de la production totale, le reste étant exporté. Les produits livrés sur le
marché intérieur correspondent aux biens de substitution aux importations tels que les
farines, les huiles de graines, le sucre et le lait alors que l’exportation concerne surtout les
produits de la pêche et les conserves de légumes et fruits.

1. Importance économique des IAA

En 2005, le secteur agro-industriel compte près de 1 963 entreprises qui ont contribué
pour 36,5% de la valeur ajoutée totale du secteur industriel et près de 5% du PIB
national en employant près de 86 000 personnes . Pour la même année, les investissements
dans ce secteur sont estimés à un peu plus de 2,9 milliards de dirhams soit près de 22,5%
de l’investissement industriel total (Ministère de l’Industrie et du Commerce, 2006).

La production agro-industrielle occupe 29,5% de l’industrie de et permet de


satisfaire les besoins du pays en produits alimentaires transformés à des taux variant
entre 70% et 100%. La valeur des exportations de produits alimentaires atteint 19% de celle
des exportations industrielles. Sans tenir compte du secteur informel, par ailleurs d’une
importance non négligeable, l’agro-industrie joue donc un rôle moteur en matière de
promotion de l’activité de transformation.

Sources : Ministère du Commerce, de l'industrie et de l'Artisanat (1996), Les Industries de


Transformation, Exercice 1995 ; Ministère du Commerce, de l'industrie et de la Mise à Niveau de l'Economie
(2006), Les Industries de Transformation, Exercice 2005.
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L’analyse de l’évolution des données relatives aux IAA entre 2005 et 1995 présente
de bons résultats sauf pour l’emploi total. En effet, le nombre d’entreprises a augmenté
de près de 22%, ce qui a permis une hausse de la production de 36,5%. Avec
l’accroissement de 39% des investissements, les performances économiques des IAA se
sont traduites par une amélioration des exportations de 68,5% et de 59% de la valeur ajoutée.

2. Performances des branches agroalimentaires

Ce tableau présente les grandeurs économiques des différentes branches de l’industrie


agroalimentaire. Les entreprises les plus nombreuses font partie du sous secteur de
transformation du grain qui constituent 65% de l’effectif total11. Leur contribution à la
valeur ajoutée des IAA reste cependant faible et ne dépasse pas 10% pour l’année
2005.

L’industrie du tabac, gérée en monopole dégage la plus grande part de la valeur ajoutée
agroalimentaire avec une part de 47%, soit près de 11,6 milliards de dirhams. L’industrie
des boissons, l’industrie laitière et l’industrie du poisson présentent une contribution à
cette valeur ajoutée comprise entre 7% et 12%. Les autres branches telles que les corps
gras, les fruits et légumes transformés et l’industrie des viandes montrent des parts moins
importantes ne dépassant pas 5,5%.

(*) Ce sous-secteur comprend la branche de transformation des céréales, amidonnerie et fabrication d'aliments pour animaux et la branche de
fabrication des farines et gruaux.
Source : Ministère du Commerce, de l'industrie et de la Mise à Niveau de l'Economie (2006), Les Industries de Transformation Edition 2006.

3. Echanges des principaux produits agroalimentaires

En ce qui concerne les exportations agroalimentaires, les principaux produits sont


les agrumes, les primeurs et les conserves de légumes. En 2006, leur exportation a
rapporté près de 7 milliards de dirhams en équivalent devises, soit près de 63,5% de la
valeur des exportations totales agroalimentaires (hors produits de pêche). L’évolution des
performances globales de ces trois catégories de produits a été favorable avec une
augmentation de 5% en quantité et de 2,2% en valeur par rapport à 2005. Toutefois, les
meilleurs résultats ont été enregistrés pour les primeurs.
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Pour les conserves végétales, les quantités exportées ont chuté de 8,5%. Cependant
les exportations d’olives de table - un des principaux produits pour lesquels le Maroc
présente de grands atouts commerciaux dans le marché mondial - ont connu une légère
amélioration en 2006 avec près de 5% de plus qu’en 2005 (62 000 T contre 60 000 T). Par
contre les exportations de cornichon ont baissé de 280% en passant de 1900 T à 500 T.

Source : Office des Changes, Balance Commerciale 2005 et 2006.

4. Taux d'auto-approvisionnement en principaux produits


agroalimentaires

S’agissant des taux d’auto-approvisionnement pour les principaux produits


agroalimentaires, le tableau montre une amélioration notable en 2006 sauf pour le sucre
et les viandes rouges. En effet, et en tenant compte des conditions climatiques ayant
sévi en 2006, les productions de céréales , d’oléagineux (l’olive notamment), des viandes
blanches, du lait, des fruits frais et secs et des légumes ont enregistré des augmentations
plus ou moins élevées selon les produits avec des répercussions positives sur la

couverture des besoins de consommation et même d’exportation.


Sources : Ministère de l'Agriculture, Bilans campagnes 2004-05 et 2005-06, Estimations faites à partir de données du
Haut Commissariat au Plan (2002), Enquête sur la consommation des ménages 2000-01 ; Direction d'Elevage (2007),
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Données sur l'évolution des productions animales.

S’agissant des taux d’auto-approvisionnement pour les principaux produits


agroalimentaires, le tableau montre une amélioration notable en 2006 sauf pour le sucre
et les viandes rouges. En effet, et en tenant compte des conditions climatiques ayant
sévi en 2006, les productions de céréales , d’oléagineux (l’olive notamment), des viandes
blanches, du lait, des fruits frais et secs et des légumes ont enregistré des augmentations
plus ou moins élevées selon les produits avec des répercussions positives sur la
couverture des besoins de consommation et même d’exportation.

5. Répartition des entreprises de l’industrie agroalimentaire par


région

6. Répartition régionale de la production


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boulangeries

Entreprises qui font de la conserve


végétale/animale
Transformation des céréales

30%
45%

12%
13%

7. Répartition des entreprises agroalimentaires / secteurs


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8. Forces du secteur :
• Variété de climat et de sols favorisant le développement de l’agriculture ;
• Abondance d’une main d’œuvre bon marché ;
• Fort potentiel de développement, en raison d’une consommation nationale
faible : Un constat qui attire les investisseurs étrangers, notamment dans les
industries laitière et de boissons ;
• Appui du gouvernement pour certaines filières, particulièrement les céréales et
les fruits et légumes (subventions, incitations fiscales, …).
9. Faiblesses du secteur :
• Secteur à dominance d’entreprises informelles et peu structurées ;
• Faible mécanisation et technicité (équipements et machines agricoles,
techniques d’élevage, de culture et de production, …);
• Main d’œuvre souvent sous-qualifiée ;
• Pratiques de production non conformes aux normes internationales,
notamment en termes d’exigences sanitaires.

10. Opportunités :
• Développement des exportations vers les marchés de l’Union Européenne
(Accord d’association Maroc-UE) et américain (Accord de libre échange
Maroc-USA) ;
• Proximité de l’Europe : adossement à des partenaires étrangers (savoir-faire,
fonds d’investissement,…).
11. Menaces :
• Forte dépendance aux aléas climatiques;
• Renchérissement des prix de certaines matières premières importées, en
raison des droits de douanes élevés et du cours de change : impact important
sur le coût de production, répercuté sur les prix des produits et sur leur
compétitivité ;
• Démantèlement des droits de douanes dans le cadre de libre échange sans
une mise à niveau des industries locales.

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