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Résumé
Dans un deuxième temps, après validation des hypothèses et des résultats, nous
nous sommes intéressé au dimensionnement d’éléments principaux de structure comme
les voiles, les poteaux, les pieux, les semelles de fondations et les poutres.
Zusammenfassung
Der WOLDI-TV Parkplatz befindet sich gegenwärtig noch in der Aufbauphase und gehört zu den
neuen Einrichtungen, mit denen die Stadt Straßburg den Ausbau der Hochgeschwindigkeitsstrecke
Paris-Straßburg (TGV-Est) begleitet. Die Anlage umfasst 10 Stockwerke und besteht aus drei
separaten Gebäuden (A, B und C). Gegenstand unseres Projektes war die Untersuchung der
wichtigsten Strukturelemente dieser Gebäude sowie die Wechselbeziehung zwischen Untergrund und
Struktur des Gebäudes B.
Mithilfe der Software ARCHE und EFFEL wurde zunächst ein Computermodell der verschiedenen
Gebäudeteile und eine Auswahl annehmbarer Hypothesen hinsichtlich der Erforschung von
Strukturelementen erstellt.
Nach einer Bestätigung der Hypothesen und Ergebnisse widmeten wir uns im Folgenden den
Abmessungen wichtiger Strukturelemente, wie Stützmauern und -pfeilern, Eisenbetonträgern, Pfosten
und Fundamenten.
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Projet de Fin d’Études
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Remerciements
Je tiens par ailleurs à remercier MM. MODZINSKY et MAHE pour leur disponibilité et
leur aide précieuse dans la démarche de modélisation, d’analyse des résultats et pour
leurs explications.
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SOMMAIRE
Résumé – Zusammenfassung 1
Remerciements 2
Sommaire 3
Introduction
5
1. Présentation du projet et de l’ouvrage 6
1.1. Le projet 6
1.2. Les principaux intervenants 7
1.3. Structure porteuse 7
2.1. Modélisation 9
2.2. Descente de charges 16
2.2.1. Charges statiques 16
2.2.2. Charges sismiques 17
2.2.3. Principe de la modélisation 18
2.3. Résultats 20
2.4. Sollicitations 22
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4.1. Pieux 27
4.1.1. Hypothèses 27
4.1.2. Actions et combinaisons d’actions 27
4.2. Semelle de fondation 29
4.2.1. Hypothèses 29
4.2.2. Actions et combinaisons d’actions
4.2.3. Détermination des As et vérifications des contraintes 30
4.2.4. Dimensionnement du dé 31
4.2.5. Vérification de la semelle initialement dimensionnée 31
4.2.6. Barres de construction 31
4.3. Longrines 32
4.3.1. Hypothèses 32
4.3.2. Actions et combinaisons d’actions 32
4.3.3. Dimensionnement 33
4.4. Voiles 33
4.4.1. Hypothèses 33
4.4.2. Actions et combinaisons d’actions 33
4.4.3. Dimensionnement 34
4.5. Poteaux 35
4.5.1. Hypothèses 35
4.5.2. Actions et combinaisons d’actions 35
4.6. Poutres 36
4.6.1. Poutre continue sur 6 appuis 36
4.6.1.1. Hypothèses 36
4.6.1.2. Actions et combinaisons d’actions 36
4.6.1.3. Dimensionnement 37
4.6.2. Poutre de transfert 37
4.6.2.1. Hypothèses 37
4.6.2.2. Actions et combinaisons d’actions 37
4.6.2.3. Modélisation de la poutre 38
4.6.2.4. Dimensionnement 38
CONCLUSION 40
Bibliographie – Règlements 41
Lexique – abréviations 42
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MEMOIRE
INTRODUCTION
Dans une première partie nous présenterons de manière succincte le projet. Ensuite
nous traiterons de la modélisation et de ses caractéristiques puis des charges considérées
dans la descente de charges. Par après nous traiterons de l’interaction sol-structure et
enfin du dimensionnement des éléments principaux.
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1.1. Le projet
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JD
JD
Bâtiment B
Bâtiment C
JD
JD
Bâtiment A
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2.1. Modélisation
Géométrie d’ensemble
Méthodologie :
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Modèle ARCHE :
Le modèle ARCHE est utilisé pour calculer les descentes de charges verticales sous
les cas de charges statiques :
• G poids propre des structures modélisées
• G’ surcharges permanentes sur les planchers
• Q surcharge d’exploitation
La descente de charge est effectuée par une méthode « traditionnelle » de report de
charge, y compris les dalles (ligne des ruptures).
Modèle EFFEL :
Le modèle EFFEL est réalisé à partir du modèle ARCHE : la géométrie des structures
et les chargements sont identiques au modèle ARCHE. Néanmoins le modèle EFFEL est
une modélisation complète aux éléments finis :
• Les dalles et les voiles sont modélisés en coque épaisse.
• Les poutres, les linteaux et les poteaux en éléments filaires.
Bâtiment A :
Nœuds : 17592
Filaires : 2271
Surfaciques : 18150
Appui ponctuel : 81
Bâtiment B :
Nœuds : 7507
Filaires : 690
Surfaciques : 7296
Appui ponctuel : 19
Bâtiment C :
Nœuds : 8727
Filaires : 1040
Surfaciques : 8544
Appui ponctuel : 46
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Voiles :
Tous les voiles participent au contreventement, ils ont tous été modélisés en éléments
coques.
Poutres :
Les poutres sont toutes encastrées à leur extrémité pour restituer la continuité entre-
elles.
Poteaux :
Ils ne participent pas au contreventement (effet de portique négligeable) : tous les
poteaux sont birotulés.
Planchers nervurés :
La solution retenue pour la construction des planchers sont des dalles alvéolaires de 27
cm surmontées de 5 cm de béton. Pour la modélisation les dalles alvéolaires sont
remplacées par des dalles pleines dont l’épaisseur est ajustée pour restituer leur poids.
Conditions d’appui :
Les voiles reposent à leurs extrémités sur des appuis ponctuels (rotules).
Les poteaux reposent sur des appuis ponctuels dont un degré de liberté (X) a été bloqué
afin de restituer le moment d’encastrement généré par la présence de pieux sous chaque
pieu.
Les pieux constituants la paroi autour du poste d’aiguillage informatisé ont été encastrés
en pieds afin de recréer la continuité avec ceux enfouis dans le sol ; la paroi est
constituée d’une forêt de pieux (voir modèles numériques).
Matériaux :
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Caractéristiques du sol :
Chargement :
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BATIMENT A
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BATIMENT B
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BATIMENTC
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Cette descente de charge a été effectuée par ARCHE pour tous les modèles ; il
s’agit d’une descente de charge traditionnelle. Les charges G, G’ et Q sont conformes au
descriptif du lot gros-œuvre.
Charges permanentes :
- dalle alvéolaire 27 + 5 : 6.00 kN/m²
- Etanchéité chape asphalte : 0.50 kN/m²
- Durcisseur de surface + fluides : 1.00 kN/m²
- Façade verre : 1.00 kN/m²
- Façade bois : 0.30 kN/m²
Charges d’exploitation :
- Surcharges parking VL : 2.50 kN/m²
Neige :
- Zone 2A – altitude inférieure à 200m
• Charge normale pno : 0.45 kN/m²
• Charge extrème p’no : 0.75 kN/m²
• Charrge accidentelle : 0.80 kN/m²
Vent :
- Zone 1
• Pression dynamique de base normale q10 : 0.50 kN/m²
• Pression dynamique de base extrême qe10 : 0.875 kN/m²
- Site normal
- Pas d’effet de masque
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Les charges N dues à la neige et au vent n’ont pas été considérées, car après
vérifications elles ne s’avèrent pas dimensionnantes par rapport aux charges sismiques
(voir p. 39 à 41 de l’annexe 3 - Fondations).
Elles sont définies selon les règles PS. 92 ; la structure est excitée par ses appuis
dans les trois directions de l’espace par les cas de charge dynamiques 14 (X), 15 (Y) et
16 (Z) dont on connaît le spectre d’accélération.
Le spectre d’accélération est déterminé automatiquement pas le logiciel EFFEL en
introduisant les paramètres suivants :
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Les modes propres de la structure sont solutions de cette équation qui s’écrit aussi
sous la forme :
.. .
M . X ( t ) + C. X ( t ) + K .X ( t ) = 0
où :
..
X est le vecteur d’accélération : ses composantes sont les accélérations de chacun des
nœuds
.
X est le vecteur vitesse : ses composantes sont les vitesses des nœuds
X est le vecteur déplacement : ses composantes sont les déplacements de chacun des
nœuds
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L’étude dynamique de la structure passe par la définition de son inertie et donc des
masses qui la composent. La prise en compte de la masse de la structure passe par la
discrétisation de cette dernière en chacun des nœuds de la modélisation.
Une fois que les masses à prendre en compte sont définies elles sont ramenées aux
nœuds ; la masse de chaque élément est répartie entre chacun des nœuds lui
appartenant, au prorata de la « quantité » reprise par le nœud.
c) Définition du spectre
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Le nombre de modes propres calculés est défini par l’utilisateur (140 pour le bâtiment A
et 100 pour les bâtiments B et C).
Le calcul de modes est itératif, le mode i+1 se base sur la calcul du mode i.
Il faut calculer suffisamment de modes propres pour exciter une partie suffisante de la
masse de la structure.
L’amortissement de chaque mode propre peut-être fixé par l’utilisateur (chaque mode
adopte pour amortissement une valeur imposée) ou calcul automatique. Dans notre cas,
la valeur a été fixée à 4%, la structure étant composée d’un seul matériau : le Béton.
2.3. Résultats
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Calcul dynamique :
Après calcul aux éléments finis, nous avons vérifié la validité des résultats. Le
principe a consisté à afficher la masse modale(1) suivant les directions horizontales X et Z
et à contrôler que le pourcentage de masse résiduelle, c’est-à-dire de masse modale non
excitée par les sollicitations, était inférieur à 30% sans quoi il faut augmenter le nombre
de modes pour exciter la structure.
Par ailleurs nous avons effectué une autre vérification qui consiste à afficher les
actions aux appuis sous sollicitation horizontale X et Z, et à faire la somme de la masse
modale suivant X puis Z, de multiplier cette somme par le coefficient de comportement
de la structure (q=2,1 dans ces directions) et de diviser par la masse totale du bâtiment;
le résultat donne une vérification de la masse excitée qui doit être comprise entre 20 et
30% (voir annexe 1 pages 34-35, 66-67 et 111-112, vérifications des masses modales
excitées)
Une fois ces vérifications concluantes effectuées, nous avons pu valider le modèle
dynamique et il a alors été possible d’exploiter ces résultats pour commencer le
dimensionnement.
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2.4. Sollicitations
+Sx+0,3*Sy+0,3*Sz
+0,3*Sx+Sy+0,3*Sz (1)
+0,3*Sx+0,3*Sy+Sz
et de manière similaire avec tous les signes négatifs, soient six combinaisons en tout
dont nous prenons le maximum sous chaque efforts sollicitant (sollicitations n°14, 15 et
16).
En définitive il faudrait effectuer non pas six combinaisons mais les 24 suivantes :
±Sx±0,3*Sy±0,3*Sz
±0,3*Sx±Sy±0,3*Sz
±0,3*Sx±0,3*Sy±Sz
Cependant, comme les efforts sismiques n’ont pas été signés, toutes ces 24
combinaisons ne s’imposent pas car les efforts obtenus par modélisation sismique sont
alors des efforts enveloppe qui ne donneront des maximums que pour les six
combinaisons précédentes (1).
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Dans un premier temps, pour réaliser les descentes de charges statiques, nous
avons placé au droit de chaque porteur vertical du niveau 0 des modèles, des appuis
ponctuels (un appui sous chaque poteau et à chaque extrémité des voiles). Après
importation des modèles sous EFFEL et afin de connaître les sollicitations dynamiques
auxquels sont soumis les bâtiments, nous avons gardé les mêmes conditions d’appui.
Une fois déterminés les efforts statiques et dynamiques auxquels sont soumis
chaque appui fixe et après avoir combiné les efforts selon les six combinaisons évoquées
précédemment, nous avons déterminé le nombre de pieux nécessaires (selon la
procédure dont nous parlerons ultérieurement pages 27 à 29) au droit de chaque appui
fixe pour les modèles. Ainsi nous avons obtenu un premier dimensionnement des
fondations profondes.
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Nous avons donc réalisé un nouveau modèle sous EFFEL du bâtiment B dans lequel
ont été modélisés les pieux préalablement déterminés à l’aide des résultats obtenus en
considérant les appuis comme étant fixes (voir annexe 2 – ISS, pages 1 à 4).
Pour représenter cette interaction sol-structure nous avons modélisé les pieux en
éléments filaires, les semelles de répartition par des treillis en filaires infiniment rigides
et sans masse ainsi que les longrines de section 40*40 cm par des filaires (la section des
longrines a été définie en phase PRO par la SERUE). Nous avons appliqué sur les filaires
représentant les pieux des appuis linéaires sur leur hauteur et un appui ponctuel
élastique à leur extrémité basse (voir annexe 2 – ISS, p.5).
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récapitulatif p.51 de l’annexe 2) que les valeurs des sollicitations obtenues en tête de
pieux par rapport aux modèles dont les appuis sont fixes, sont inférieures de 10 à 12%
dans l’ensemble, et que certains appuis voient leurs sollicitations augmenter de quelques
pourcents (sauf dans le cas de l’appui 6 à la traction et la compression, mais les deux
pieux de 120 cm choisis lors du premier dimensionnement sont capables de reprendre un
tel augmentation d’efforts).
Par ailleurs nous avons constaté, en analysant les efforts sismiques dans les voiles,
(entre le modèle avec appuis fixes et celui où les pieux sont modélisés), une répartition
différente des efforts ; les efforts sollicitants augmentent dans certains voiles alors qu’il
diminuent dans d’autres.
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Enfin, le caractère élastique d’un solide suppose que les modules en traction et en
compression soient les mêmes, caractère peu compatible avec un sol. Par ailleurs, ce
module est supposé le même en tout point du sol ce qui est en contradiction avec la
réalité.
Par conséquent, ces incertitudes quant aux caractéristiques font que l’ISS reste
encore approximatif, ainsi l’exploitation des résultats obtenus doit être faite avec
beaucoup de précautions.
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4.1.1. Hypothèses
La technique de fondation définie pour la réalisation des travaux est le pieu foré
tubé (avec récupération du tube).
Les calculs ont été effectués selon le D.T.U. 13.2 (fondations profondes) ainsi que le
Fascicule 62 - Titre V et le P.S. 92.
Le béton employé est un B25, dont la résistance conventionnelle fc*=19.23 MPa
A la demande de du Gros-Œuvre, les deux diamètres retenus pour la construction
sont des pieux de diamètre 90 et 120cm ; tous les pieux auront une profondeur de
9.92m.
où :
o Smax=max(+Sx+0,3*Sy+0,3*Sz ;+0,3*Sx+Sy+0,3*Sz ;+0,3*Sx+0,3*Sy+Sz)
(cas 15 : effort vertical)
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Nota : les efforts au vent et à la neige n’ont pas été pris en compte, car après vérification
ils ne s’avèrent pas dimensionnant devant les efforts sismiques (voir annexe 3 –
fondations pages 39 à 41).
Après combinaisons on obtient les efforts dimensionnant des pieux , aussi faut-il
connaître les efforts admissibles pour les différents fûts (de 90 et 120cm) :
La technique de fondation définie pour la réalisation des travaux est le pieu foré
tubé (avec récupération du tube).
Les calculs ont été effectués selon le D.T.U. 13.2 (fondations profondes) ainsi que le
Fascicule 62 - Titre V et le P.S. 92.
Le béton employé est un B25, dont la résistance conventionnelle fc*=19.23 MPa
selon la technique de forage utilisée, le mode de mise en place et la géométrie.
Les contraintes admissibles sont alors:
1) Résistance à la compression
Nous avons d’abord calculé l’effort de pointe puis le frottement latéral pour chaque
diamètre ; en additionnant l’effort de pointe et le frottement latéral nous obtenons la
capacité portante des pieux qu’il faut ensuite limiter suivant la contrainte admissible du
béton selon les cas (ELS, ELU et sismique).
2) Résistance à la traction
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Les pieux sont considérés comme flottants à l’arrachement : le frottement latéral est
donc l’effort dimensionnant à l’arrachement.
Nous avons tout d’abord vérifié que les sollicitations sont inférieures aux efforts
admissibles de compression et de traction.
• Si Fsollicitants ≤ Fadmissibles
• Si Fsollicitants ≥ Fadmissibles
Dans ce cas nous divisons les efforts sollicitants par le nombre de pieux que nous
pensons capables de reprendre ces efforts et nous effectuons les mêmes vérifications que
précédemment moyennant une minoration de la capacité portante des pieux déterminée
par la formule de Converse-Labarre et une minoration de la résistance à la traction par
diminution du volume d’influence (du fait de la proximité de pieux les uns par rapports
aux autres, le volume des terre mobilisable à la traction par chacun doit être réduits car
ils ont une intersection commune).
4.2.1. Hypothèses
Les calculs ont été effectués selon les règles BAEL 91 ; le béton employé est un
B30, et l’acier Fe E500 ; l’enrobage a été fixé à 3 cm.
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Pu = 1130.3 T
pieu de 120
Dans un deuxième temps nous avons, toujours conformément au BAEL, vérifié les
contraintes de compression du béton dans les bielles inclinées. Ces dernières s’avèrent
nettement supérieures aux contraintes admissibles du béton. Il faut donc réussir à
répartir dans un premier temps les efforts pour pouvoir qu’il se diffusent dans la
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4.2.4. Dimensionnement du dé
A présent l’effort Pu=1130,3 T se diffuse une première fois dans le dé ; il faut alors
vérifier que de l’effort ainsi diffusé, l’hypothèse des bielles s’applique toujours dans la
semelle située au-dessous. La détermination de l’angle θ dans la semelle confirme que
l’hypothèse est encore valide car θ=52°, et le nouveau calcul de la section d’acier en
partie basse donne le même résultat qu’initialement.
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béton à 3.6 MPa, ce qui devient acceptable, d’autant plus que le volume de la fondation
elle-même avoisine 7 m3 soit l’équivalent d’une toupie.
4.3.Longrines
4.3.1. Hypothèses
Les calculs ont été effectués selon PS.92 ; le béton employé est un B30, l’acier Fe
E500 et l’enrobage fixé à 3 cm.
Les tirants parasismiques sont dimensionnés à partir du PS.92 grâce à l’article qui
donne les efforts horizontaux dimensionnant une longrine à partir des efforts verticaux
auxquels sont soumis les appuis que relie cette dernière.
Pour ce, nous avons tout d’abord repéré les deux « appuis » les plus chargés
verticalement ; la longrine ainsi dimensionnée sera la même pour tous les autres appuis.
La section des longrines a été fixée à 40*40cm (pour des raisons de mises en œuvre).
L’effort horizontal F dimensionnant la longrine est donné par :
F=±aN/g*alpha*T*W, où :
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4.4.Voiles
4.4.1. Hypothèses
Les efforts statiques en tête de voiles nous sont donnés par ARCHE ; les efforts
dynamiques « bruts » nous sont donnés par EFFEL en effectuant des coupes dans les
voiles à 50cm du bas de ceux-ci dans les étages courants, et à mi-hauteur pour le rez-
de-chaussée.
Pour chaque coupe nous avons imprimé la courbe des efforts dynamiques sous cas
14,15 et 16 dans la direction transversale ; nous avons ensuite recombiné la résultante
des efforts transversaux sous chaque cas selon les 6 combinaisons fondamentales (1) et
le maximum de ces combinaisons nous donne les efforts tranchants cumulés exercés en
tête de voiles (voir annexe 3 – voiles, page 12).
En faisant la différence de ces tranchants entre un niveau Ni et Ni-1 nous en
déduisons l’effort horizontal en tête de voile étage par étage qu’en multipliant par la
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hauteur de l’étage considéré donne le moment sismique appliqué au voile. (voir annexe 3
– voiles, page 12)
Nous avons réalisé une routine sur EXCEL permettant de définir les sections d’acier
en chaînage et entre les chaînages au sismique (à partir du P.S. 92) ; les aciers
« centraux » sont donnés par les vérifications à l’effort tranchant et par la condition de
non-glissement (la section retenue est la plus grande des valeur obtenue). Les sections
des chaînages verticaux sont données par calcul de sections rectangulaires aux ELUR en
flexion composée (Nous nous sommes limité aux cas des pivots A1, A2 et B, car le pivot
C correspondant à une section entièrement comprimée, ce qui n’a pas lieu d’arriver) ; la
section d’acier obtenue ne représente que la section d’un chaînage, il faut placer autant
d’acier dans l’autre extrémité du voile (voir à partir p.20 annexe 3 – voiles et poteaux).
Nous avons réalisé une routine EXCEL pour déterminer le ferraillage des voiles sous
actions statiques à l’aide du D.T.U. n°23.1 (murs en béton banché) paragraphes 4.22.
Une fois cette étape réalisée, le ferraillage final des voiles est obtenu par
combinaison entre les sections d’acier nécessaires au sismique et celles en statique, mais
il s’avère que le « sismique » est toujours dimensionnant.
Les voiles du niveau 0 reposent à leur extrémité sur des semelles de fondation, ils
travaillent donc en flexion à ce niveau et doivent être armés comme des parois fléchies
reposant sur deux appuis (selon le BAEL 91). Il faut donc ajouter des armatures
principales en pied de voile et réseau inférieur et supérieur (dans notre cas les armatures
à ajouter pour ferrailler le voile comme une paroi fléchie le sont sur une hauteur de 5,3m
(car h>l) arrondie à la hauteur des deux premiers étages pour simplifier le ferraillage).
Nous avons réalisé une minute de ferraillage prenant en compte toutes les
armatures à placer dans le voile (cadres, chaînages verticaux et horizontaux) en
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4.5. Poteaux
4.5.1. Hypothèses
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4.6. Poutres
La structure des bâtiments est composée d’un grand nombre de poutres continues ;
nous avons dimensionné une poutre continue sur 5 appuis de section 55*145 (avec
assise pour dalle alvéolaire), située au rez-de-chaussée du bâtiment C.
Pour ce, nous utilisons le module ARCHE POUTRE du GRAITEC afin d’obtenir les
courbes enveloppes des efforts ; la courbe des moments a été décalée de 0,8*H et les
sections d’acier ont été déterminées suivant le BAEL.
4.6.1.1. Hypothèses
Béton B35
Acier Fe E500
Enrobage 3 cm
Fissurations peu préjudiciables
Tenue au feu 1H
4.6.1.2. Chargements
Charges permanentes :
• Durcisseur + fluide : 1.13 kN/ml
• Corniche préfabriquée : 10.83 kN/ml
• Dalle alvéolaire : 38.75 kN/ml (niveau 0)
• Stoppe roue : 0.39 kN/ml
Charges d’exploitations :
• Véhicules : 18.88 kN/ml (2.5 kN/m²),
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4.6.1.3. Dimensionnement
Nous ne prendrons pas en compte les actions sismiques dans les poutres puisque
par hypothèse, ces efforts sont repris par les voiles de contreventement. Néanmoins
nous appliquerons aux poutres les ferraillages minimaux requis par le PS 92
(considération de l’espacement des cadres minimum dans les zones critiques, éclissage
des aciers de travée au niveau des appuis…). Par ailleurs, les poutres doivent avoir une
stabilité au feu d’une heure, aussi n’effectuerons-nous pas d’épures d’arrêt de barre en
travée pour les aciers inférieurs car la réglementation impose de placer deux lits de
barres et ce entre les nus d’appui.
Cette poutre fait partie du bâtiment C et est placée au-dessus du poste d’aiguillage
informatisé situé au bord de la voie de chemin de fer ; elle reprend la charge de 7 étages
qu’elle transmet sur deux voiles de 40cm d’épaisseur. Il s’agit d’une poutre droite
reposant sur deux appuis avec charge ponctuelle appliquée en son milieu et charge
uniformément répartie.
4.6.2.1. Hypothèses
Béton B35
Acier Fe E500
Enrobage 3 cm
Fissurations peu préjudiciables
Tenue au feu 1H
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4.6.2.2. Chargements
Charge ponctuelle :
• G : 296.7 T/ml
• Q : 70.7 T/ml
Charges réparties :
• g : 5.11 T/ml
• q : 1.9 T/ml
Dans un premier temps cette étude aurait pu être menée grâce à la modélisation
« élément fini » du bâtiment faite auparavant, cependant comme la modélisation de la
poutre a été faite par un élément filaire et par des éléments coques pour les voiles ceci
rend les résultats inexploitables compte tenu du fait que toutes les actions induites par
la poutre sont concentrées au niveau d’un nœud du voile, alors que la section de cette
dernière est importante.
Dans un deuxième l’étude a été faite par la résistance des matériaux en modélisant
l’ensemble poutre et voiles par un portique encastré en tête et en pied. Après calcul des
inerties et des caractéristiques, il s’avère que le rapport des raideurs de la poutre et des
voiles est importante, ce qui signifie que la poutre ne peut pas être encastrée dans les
voiles (voir p.17 et 18 de l’annexe 3 – poutres).
4.6.2.4. Dimensionnement
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MEMOIRE
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MEMOIRE
CONCLUSION
L’étude que nous avons menée nous a permis en premier temps d’utiliser des
logiciels de modélisation, outil devenu indispensable pour l’étude sismique d’ouvrages
complexes. Nous avons en effet, grâce à ARCHE et EFFEL, effectué des descentes de
charges et des études sismiques afin de pouvoir dimensionner la structure porteuse et
connaître un peu mieux le comportement de la structure.
Par ailleurs nous nous sommes rendu compte que l’emploi de l’informatique impose
à l’ingénieur de formuler un certain nombre d’hypothèses et de vérifications pour rendre
les résultats convenablement exploitables pour son travail. En effet, compte tenu des
incertitudes sur le comportement du sol par exemple, il faut formuler des hypothèses
convenables sur les conditions d’appui afin d’avoir un comportement réaliste de la
structure et aussi pouvoir se mettre dans le sens de la sécurité compte tenu des
incertitudes.
Enfin cette étude nous a permis d’aborder l’étude d’éléments divers comme les
fondations profondes, les porteurs verticaux (voiles) et les poutres et mesurer les
différences notoires entre la conception de constructions « normales » et dites
parasismiques…
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Bibliographie
Règlements
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Lexique - abréviations
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