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Université d’Angers - LPA

CH VII Théorie de la Couche Limite

1 - Notion de couche limite


C
Considérons
idé l’é
l’écoulement
l t d’
d’un fl
fluide
id autour
t d’un
d’ objet
bj t :
¾ Relativement loin de l’objet, on peut négliger les effets de la
viscosité si le nombre de Reynolds est suffisamment grand.
⇒ dans ces conditions, le fluide peut être considéré parfait et
l’écoulement peut être décrit par la cinématique.

¾ MAIS : cette hypothèse n’a plus de sens lorsqu’on se rapproche de la


paroi de l’objet : la vitesse du fluide devient progressivement nulle.
⇒ proche de la paroi, la viscosité joue un rôle important : on doit
y décrire l’écoulement au moyen de l’équation de Navier-Stokes.
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Le domaine de transition où la vitesse devient progressivement nulle


est appelée « couche limite ».
r
v
fluide ≈ parfait (µ≈0)
écoulement
couche limite

objet

Remarques :

ª l’épaisseur de la couche limite dépend de Re.

ª au sein de la couche limite, l’écoulement peut être soit laminaire


soit turbulent (cela dépend également de Re).
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ª Au contact de la paroi, quand le profil


f de vitesse présente
é une
pente infinie, on dit qu’il y a décollement de la couche limite.

Après le point de décollement D, la


couche limite devient turbulente :

les forces de viscosité ne sont plus


assez importantes pour assurer le
D contournement normal de l’objet
⇒ il se forme un « sillage »

sillage

Le sillage est d’autant plus important que l’objet est


mal profilé : en pratique, on cherche à optimiser
l profil
le fil de
d façon
f à minimiser
i i i le
l sillage.
ill

Æ Le sillage est en effet responsable d’une dissipation d’énergie importante.


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2 - Grandeurs caractéristiques de la couche limite


a)) Epaisseur
E i

Elle est définie comme la distance à la paroi à partir de laquelle la


vitesse
it d
devient
i t supérieure
é i à 99% dde la
l vitesse
it de
d l’écoulement
l’é l t
uniforme (non perturbé par l’objet) :

y
écoulement
U uniforme
u(y = δ ) = 0,99 U
u = 0,99 U
couche limite
épaisseur de la
δ couche limite

x
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b) Epaisseur de déplacement

Pour définir l’épaisseur


p de déplacement,
p , on évalue le flux manquant
q
par rapport à celui qu’on aurait dans l’hypothèse d’un écoulement
uniforme jusqu’à la paroi :

y y On a ainsi :
U U
∞ δ*

∫ (U − u)dy = ∫ Udy
0 0

Uδ *


⎛ u⎞
δ =

*
δ * ⎜1 − ⎟dy
0 ⎝ U⎠
x x

Cette définition de l’épaisseur revient à poser le principe de


conservation du débit volumique.
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3 - Etude dimensionnelle de la couche limite


Au sein de la couche limite,, l’écoulement doit être décrit au moyen
y
de l’équation de Navier-Stokes. La résolution de cette équation
s’avère difficile sans poser un certain nombre d’approximations :

Ces approximations doivent être


ê validées
é sur les bases d’une
analyse dimensionnelle.
Considérons alors, au sein de la couche limite, un écoulement :

ª stationnaire ;
ª où les effets de la p
pesanteur sont négligeables
g g ;
ª bidimensionnel (x,y).

Avec ces hypothèses,


hypothèses ll’équation
équation de Navier
Navier-Stokes
Stokes se résume à :
⎧ ⎛ ∂u ∂u ⎞ ∂p ⎛ ∂ 2u ∂ 2u ⎞
⎪ ρ ⎜⎜ u +v ⎟⎟ = − + μ ⎜⎜ 2 + ⎟
2 ⎟
⎪ ⎝ ∂x ∂y ⎠ ∂x ⎝ ∂x ∂y ⎠


⎪ρ ⎜ u ∂v ∂v ⎞ ∂p ⎛ ∂ 2
v ∂ 2
v⎞
+ v ⎟ = − + μ ⎜ + ⎟
⎪⎩ ⎜⎝ ∂x ⎟
∂y ⎠ ∂y ⎜
⎝ ∂x
2
∂y ⎠2 ⎟
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Et comme ν = μ ρ , on peut écrire :

⎧ ∂u ∂u 1 ∂p ⎛ ∂ 2u ∂ 2u ⎞
⎪u +v =− + ν ⎜⎜ 2 + ⎟
2 ⎟
(i)
⎪ ∂x ∂y ρ ∂x ⎝ ∂x ∂y ⎠

⎪ u ∂v + v ∂v = − 1 ∂p ⎛ ∂ 2v ∂ 2v ⎞
+ ν ⎜⎜ 2 + ⎟
2 ⎟
(ii)
⎪⎩ ∂x ∂y ρ ∂y ⎝ ∂x ∂y ⎠

y
écoulement On peut ainsi poser que :
U uniforme
∂ ∂
v << u et <<
∂x ∂y
r r r
V = uex + vey ∂u ∂u 1 ∂p ∂ 2u
δ (i) ⇒ u
∂x
+v
∂y
=−
ρ ∂x

∂y 2
couche limite
∂p
x (ii) ⇒ ≈0
∂y
∂y
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Analysons les différents ordres de grandeurs caractéristiques :

u≈U ordre de grandeur de la vitesse longitudinale (écoulement uniforme).


v ≈V ordre de grandeur de la vitesse transversale.

∂ 1
≈ où x peut représenter la distance au front de ll’objet.
objet.
∂x x
∂ 1
≈ où δ peut représenter l’épaisseur de la couche limite.

∂y δ
r r
On sait que
q l’équation
q de continuité doit être vérifiée : ∇V = 0
∂u ∂v ∂u ∂v
⇒ + =0 donc et sont nécessairement du même
∂x ∂y ∂x ∂y ordre de g
grandeur.
U V δ
⇒ ≈ ⇒V ≈U
x δ x
∂u U 2 ∂u U U2
On peut alors en déduire que : u ≈ et v ≈V ≈
∂x x ∂y δ x
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∂u ∂u U 2
On sait alors que u et v sont du même ordre de grandeur .
∂x ∂y x

∂u ∂u 1 ∂p ∂ 2u ∂ 2u U 2
u +v =− +ν Donc : ν ≈
∂x ∂y ρ ∂x ∂y 2 ∂y 2
x U U2
ν ≈
2
U 2
U δ2 x
U
≈ ≈ ≈ν
x x δ2

On en déduit l’ordre de grandeur


ν
de l’épaisseur de la couche limite : δ ≈ x
U
⇒ l’épaisseur de la couche limite croît en x
δ (x)

couche limite

x
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Bilan :

L’analyse dimensionnelle nous a permis de montrer que :


∂p νx ∂u ∂u 1 ∂p ∂ 2u
≈0 δ2 ≈ u +v =− +ν
∂y U ∂x ∂y ρ ∂x ∂y 2

équation à résoudre avec comme


conditions aux limites :
u(x,0) = 0 v(x,0) = 0 u(x, ∞) = U
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4 - Résolution - Equation de Blasius


∂u ∂u 1 ∂p ∂ 2u
Equation à résoudre : u +v =− +ν
∂x ∂y ρ ∂x ∂y 2
En dehors de la couche limite
limite, on sait que sur une même ligne de
courant, la vitesse reste à peu près constante, par conséquent :

∂p
≈0 sur une ligne de courant en dehors de la couche limite
∂x
∂p
Or, on a vu que dans la couche limite, on a : ≈0
∂y
∂y
Donc, comme il y a continuité des pression à la frontière de la
couche limite, on peut en déduire que :
∂∂p
p
≈ 0 dans
d l couche
la h limite
li i
∂x
Par conséquent, il reste seulement à résoudre :
∂u ∂u ∂2u
u +v =ν 2
∂x ∂y ∂y
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On peut alors raisonner en terme de lignes de courant au sein même


de la couche limite :

∂Ψ ∂Ψ ∂Ψ ∂Ψ
dΨ = dx + dy où u= et v = −
∂x ∂y ∂y ∂x

donc dΨ = −vdx + udy ≈ udy


y
On peut alors trouver Ψ( x , y ) en intégrant dΨ : Ψ( x, y ) = ∫0 u(x, y' )dy'
Exprimons d’abord la vitesse u en fonction de U :
y
u = U g(η) où η = → nombre sans dimension
δ (x
( )
épaisseur de la couche limite en x
νx
η δ (x) =
⇒Ψ= ∫0 U g(η' )δ dη' U
η
⇒ Ψ = Uδ ∫0 g(η' )dη' donc la fonction f (η) est telle que :
df
f (η) f ' (η) = = g(η)

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On peut alors écrire : Ψ(x, y ) = Uδ (x)f (η) y


car η =
δ (x )
∂u ∂u ∂2u
Donc il faut résoudre : u +v =ν 2 sachant que :
∂x ∂y ∂y
u = U g(η) = U f ' (η)
∂Ψ dδ ∂η ∂u ∂η
v =− = −Uf (η) − Uδ f ' (η) =U f ' ' (η)
∂x dx ∂x ∂x ∂x
∂u ∂η U ∂ 2u U ∂η U
=U f ' ' (η) = f ' ' (η) = f ' ' ' (η ) = f ' ' ' (η)
∂y ∂y δ ∂y 2
δ ∂y δ 2

∂η ⎛ dδ ∂η ⎞ U U
On obtient ainsi : Uf '⋅U f ' '−U ⎜ f +δ f '⎟ ⋅ f ' ' = ν 2 f ' ' '
∂x ⎝ dx ∂x ⎠ δ δ

Soit, après simplification : 2f ' ' '+f f ' ' = 0 équation de Blasius

u = U f ' (η) f ' (η) f (η) résolution numérique


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En considérant les conditions aux limites suivantes :

η=0 f (0) = f ' (0) = 0 η→∞ f ' (η → ∞) = 1


⇓ ⇑ et ⇓ ⇑
y =0 ⇒ u =v =0 y →∞ ⇒ u=U
...la solution numérique peut être
approximée, proche de la paroi, par : f (η) = 12 0,332 η 2 + Ο(η 5 )
η << 1 ⇔ y << δ
u = Uf '
y η u(η) ≈ 0,332 Uη
δ (x) 1
On en déduit aussi :
u(η) ⎛ ν ⎞
12

v(η) ≈ v(x) = 0,860 U ⎜ ⎟


⎝ xU ⎠
12
⎛ 1 ⎞
x ⎜⎜ ⎟⎟
⎝ Rex ⎠
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On peut donc définir un nombre de Reynolds « local » :

xU
Rex = ⇒ caractérise la nature de ll’écoulement
écoulement à la distance x
ν du front de l’objet, au sein de la couche limite.

Ainsi, toutes les grandeurs sans dimensions qui peuvent caractériser


l couche
la h limite
li it peuventt être
êt défi
définies
i à partir
ti de
d ce nombre
b ded
Reynolds local :

v( x ) 0,860 δ (x) 5 δ *( x ) 1,72


≈ ≈ ≈
U Rex x Rex x Rex
contrainte de frottement (τ
( = τxy)

τ 0,664
coefficient de traînée local : cf ( x ) = ≈
1
2
ρu 2
Rex
Remarque : pour obtenir le coefficient de traînée global, il suffit d’intégrer cf
sur toute la longueur de l’objet, soit :


L
1 1,328 UL correspond au nombre
CD = cf ( x )dx = où Re = de Reynolds global
L 0 Re ν
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5 - Couche limite turbulente


Ce que ll’on
on vient d
d’établir
établir concerne une couche limite laminaire
laminaire.
On a vu que la nature de l’écoulement pouvait être localement décrit
au moyen du nombre de Reynolds local :
xU
Rex =
ν
On constate alors que Rex croît avec la distance x :
quand Rex > 5.105 (=Rexc), la couche limite devient turbulente.

Concrètement, la transition du laminaire au turbulent se manifeste par


un épaississement brutal de la couche limite.

Rexc

x
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6 - Efforts exercés sur les solides


On peut distinguer des efforts de deux types :
¾ ceux provenant de la résultante des forces de pression ;
¾ ceux provenant des contraintes tangentielles (frottements visqueux).

A titre d’illustration, considérons un profil d’objet non symétrique :

Les forces de p
pression sont normales
sur la face supérieure,
la vitesse est plus grande que U
U p<0 ⇒ dépression (p<p0≡0)

sur la face inférieure,


la vitesse est plus petite que U
p>0 ⇒ susurpression
p ss o (p (p>pp0≡0)
0)

Les forces de frottement sont tangentielles


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r
Lp
U
r
Dp

r r
Lf Df
La résultante des forces de pression présente : Globalement, l’objet
r est soumis à une force
¾ une composante verticale : la portance (Lift) Lp r de portance :
¾ une composante horizontale : la traînée (Drag) Dp r r r
L = Lp + Lf
La résultante des forces de frottement présente :
r et une force de traînée :
¾ une composante verticale : la portance (Lift) Lf r r r
r D = Dp + Df
¾ une composante horizontale : la traînée (Drag) Df
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D’un point de vue pratique, si l’on souhaite évaluer ces deux forces, il
faudrait connaître, en tout point de la surface de l’objet, la pression et
le tenseur des contraintes : c’est analytiquement impossible !

On a donc recours à l’utilisation de deux coefficients sans dimension


pour décrire la portance et la traînée sur un objet spécifique :

L
le coefficient de portance : CL =
1 ρU 2 A
2 où A est une aire
caractéristique de l’objet
D
le coefficient de traînée : CD =
1 ρU 2 A
2

Ces deux coefficients sans dimension sont en pratique déterminés


numériquement ou expérimentalement. On pourra alors en déduire les
forces de traînée et de portance pour tout objet semblable et pour tout
type d’écoulement.
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a) la traînée

De façon générale,
générale on peut l’expliciter comme :

D
CD = = Φ(forme, Re, Ma, Fr , rugosité)
1 ρU 2 A
2

où D = Df + Dp
ª rôle
ô de la forme :
La résistance à l’écoulement dépend évidemment de la forme de
l’objet.
j En outre,, p
pour un même objet,
j , le CD p
peut varier suivant
l’orientation de l’objet :

U Dp U Dp

Df Df
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ª rôle du nombre de Reynolds :


Selon la valeur de Re, les forces de viscosité peuvent prendre plus ou
moins d’importance. Or le coefficient de traînée résulte en partie de ces
forces : le CD d
d’un
un même objet dépend largement de la nature de
l’écoulement.
Cte
Par exemple, pour de très faibles valeurs de Re (Re<1), on a : C D =
Et plus spécifiquement,
spécifiquement Re
24
pour une sphère on peut calculer : CD =
Re
ª rôle du nombre de Mach :
Au voisinage de Ma=1, la compressibilité du fluide ne peut plus être
négligée. On a par exemple apparition d’ondes de choc responsables de
l’augmentation brutale de CD.

ª rôle du nombre de Froude :


De façon générale, CD augmente quand Fr diminue. En effet, plus Fr est
faible plus les effets dus à la surface libre sont importants : par
faible,
exemple, les ondes de surface génèrent une résistance à l’écoulement.

ª rôle de la rugosité :
Une paroi rugueuse a pour effet de décoller la couche limite plus
rapidement : celle-ci devient turbulente plus tôt (Î diminution de CD).
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b) la portance

Comme pour la traînée, on a :

L
CL = = Φ(forme, Re, Ma, Fr , rugosité)
1 ρU 2 A
2

Mais parmi tous ces paramètres, la forme de l’objet est celui qui
influe le plus sur le coefficient de portance.

Par exemple, l’effet Magnus en est une illustration : il peut y avoir


portance même s’il n’y a pas de frottement autour d’un objet
parfaitement
f it t symétrique.
ét i
r
L
U v > U ⇒ p < p0
Une circulation non nulle
autour de l’objet assure donc
sa pportance.
v < U ⇒ p > p0
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Il apparaît alors qu’une circulation du fluide est nécessaire pour en


assurer sa portance. Mais...

Théorème de Kelvin :
Si à un instant donné la circulation est nulle, elle le restera.

Il se pose alors le problème de la portance d’une aile d’avion :


avant décollage, à l’arrêt, la circulation autour de l’aile est
nécessairement nulle.
nulle D
D’après
après le théorème de Kelvin,
Kelvin la circulation
reste nulle au décollage et en vol ! Comment est alors assurer la
portance ?

Γ Γ−Γ =0 La circulation autour de l’aile


α s’annule par création d’un
tourbillon
bill en b
bord
ddde ffuite
i

−Γ
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Remarque :
α α
L
CL =
1 ρU 2 A
2

ª la p
portance L augmente
g avec U2 et avec α

Ö quand la vitesse est faible (atterrissage & décollage) il faut


donc augmenter le plus possible l’angle d’attaque α pour
assurer la portance nécessaire.
nécessaire

Ö Mais attention ! Trop augmenter l’angle d’attaque peut


provoquer un décollement prématuré de la couche limite :
le sillage augmente brutalement ⇒ CD augmente d’autant.
d’autant
Il s’en suit que la vitesse chute ⇒ CL et donc la portance diminuent.
ª l’avion « décroche »

ª généralement, on améliore la situation en adaptant des volets sur l’aile...


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Volet de bord d’attaque

U
on repousse le ainsi de point de
décollement de la couche limite
⇒ on peut augmenter l’angle
d’attaque en prenant moins de
risque de décrochement.

Volet de bord de fuite

U
La circulation est ainsi
augmentée, ce qui permet
d’améliorer la portance.

Remarque : on peut trouver des


configurations où plusieurs volets
de bord de fuite s’enchaînent.

ΓÊ
FIN

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