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Positionnement du projet dans un site acceuillant déja des équipements liés aux métiers de l'image
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CONTEXTE TERRITORIAL
Marne-la-Vallée est par ailleurs traversée en son centre et sur toute sa longueur par la
ligne A du RER : 9 stations de Bry-sur-Marne à Chessy, avec 1 RER toutes les 10 à 15
minutes de 6h à 1h du matin. Ainsi depuis le Val d'Europe, on rejoint la station Châtelet-
les-Halles en 40 minutes.
Marne-la-Vallée est aussi très facilement accessible par la route. Elle est en effet irriguée
par la Francilienne et traversée par l'autoroute A4 dite Autoroute de l'Est (Paris /
Strasbourg) et compte 10 diffuseurs ; ainsi par exemple, il ne faut que 30 minutes en
moyenne pour rejoindre le Val d'Europe au départ de Bercy. Elle bénéficie également de
la proximité de l'autoroute A86.
Enfin, Marne-la-Vallée compte 38 lignes de bus des réseaux RATP et PEP'S et offre 4
800 places de parking réparties dans 11 Parcs de Stationnement Régionaux (PSR).
L'Est parisien est historiquement lié aux métiers de l'image. C'est à Montreuil que
Georges Méliès avait installé son studio, et les travaux de Louis Daguerre à Bry-sur-
Marne appartiennent à l'histoire de la photographie. L'histoire s'est poursuivie avec les
studios de Joinville, ceux de la SFP à Bry ou les laboratoires et studios Pathé à
Vincennes. Aujourd'hui, les métiers de l'image sont représentés au travers de lieux de
formation, de pôles de compétences et d'entreprises spécialisées.
Les lieux de formation:
- L'Institut National de l'Audiovisuel (INA).
- L'Ecole Louis-Lumière et l'Ecole de l'image des Gobelins.
- Le CIFAP (premier groupe privé français de formation aux nouvelles
technologies de l'information et de la communication).
- L'Ecole supérieure d'ingénieurs en électrotechnique et électronique (ESIEE).
- 2 départements d'IUT, des BTS et des CFA.
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BILAN D’UNE POLITIQUE DE “VILLE NOUVELLE”: LE CAS DE MARNE-LA-VALLÉE
Dès 1965, Marne la Vallée apparaît dans le Schéma Directeur de la Région Ile-de-
France comme territoire prioritaire pour le développement de l'Est Parisien.
C'est en 1967 que le Général de Gaulle décida de la création des " villes nouvelles " et
c'est Paul Delouvrier, haut fonctionnaire, qui fut chargé de les concevoir. Ces villes ont
pour ambition de développer le territoire périphérique des grandes agglomérations afin
d'accueillir les populations à des prix raisonnables et dans des conditions urbaines de
qualité, en particulier avec des équipements publics, des emplois, des espaces verts et
sportifs. L'autre ambition est d'en faire des pôles de développement économique et de
service, afin de structurer la banlieue et de limiter les déplacements vers la ville centre.
5 villes nouvelles ont ainsi été crées en région parisienne dont Marne-la-Vallée, aux
cotés de Cergy-Pontoise, Melun-Sénart, Evry et Saint-Quentin-en-Yvelines. 4 autres
furent crées en province.
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Le secteur 3, le Val de Bussy, concerne pour sa part 12 communes au total. Celles de
Bussy-Saint-Martin, Chanteloup-en-Brie, Collégien, Conches-sur-Gondoire, Gouvernes,
Guermantes, Jossigny, Lagny-sur-Marne et Saint Thibault-de-Vignes sont regroupées,
aux cotés d'autres communes situées en dehors du périmètre de Marne-la-Vallée, au
sein de la Communauté d'Agglomération de Marne-et-Gondoire. Bussy-Saint-Georges
constitue une agglomération nouvelle. Les autorisations de construire y sont donc
délivrées au nom de l'Etat.
La commune de Ferrières-en-Brie fait elle partie de la Communauté de Communes de
la Brie Baissée aux cotés d'autres communes situées en dehors du périmètre de Marne-
la-Vallée.
Enfin, Montévrain est une " commune associée au m^me titre que Noisy et Villiers dans
le secteur 1.
LA QUESTION DÉMOGRAPHIQUE
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On constate un déséquilibre dans la répartition de la population sur le territoire de
Marne-la-Vallée. Les deux premiers secteurs regroupent actuellement plus de 70% de la
population et comptent 188 000 habitants. Une urbanisation nouvelle prend forme dans
le troisième secteur autour de Bussy-Saint-Georges. A terme, les aménageurs
envisagent 73 000 habitants dans cette unité urbaine et 40 000 pour le secteur IV. Il
semblerait cependant que le déséquilibre reste un état de fait selon les prévision des
aménageurs avec, à terme, 190 000 habitants pour les deux premiers secteurs et 110
000 pour les secteurs III et IV.
Avec plus de 210 000 habitants en 1990, Marne-la-Vallée est la plus peuplée des cinq
villes nouvelles de la Région Parisienne. Sa population se caractérise principalement par
sa jeunesse : 40.5% des habitants ont moins de 25 ans, 27.6% ont entre 25 et 39 ans,
soit presque 70% de moins de 39 ans. Par contre, il faut noter un faible pourcentage de
personnes âgées, avec un taux de moins de 10%.
Fiche technique :
A 12 Km de Paris
Près de 104 000 habitants et environs 34 000 emplois
Superficie : 2 063 hectares
3 communes : Noisy-le-Grand, Bry-sur-Marne, Villiers-sur-Marne
Gares RER ligne A (à environ 20 minutes de Châtelet-les-Halles) : Bry-sur-Marne, Noisy
/ Mont d'Est et Noisy / Champs
Gare RER ligne E et SNCF (à environ 20 minutes de Gare de l'Est) : Villiers-sur-Marne
et les Yvris
C'est là que sont nés les premiers quartiers de Marne-la-Vallée : le " Champy ", le " Mont
d'Est " puis le " Pavé Neuf " à Noisy-le-Grand, une ville dense connue pour ses
réalisations originales confiées à des architectes de renom (Ricardo Bofill, Manolo
Nunez ...). La vitalité de Noisy-le-Grand repose essentiellement sur l'activité développée
autour du centre commercial Les Arcades et d'un centre d'affaires régional qui regroupe
déjà plus de 600 000 m² de bureaux. De nombreuses entreprises ont leur siège dans ce
3ème pôle d'emplois tertiaires de la Région derrière Paris et La Défense.
Une importante zone commerciale est également implantée le long de l'A4 sur les
territoires de Bry-sur-Marne et Villiers-sur-Marne.
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ANALYSE DE LA CROISSANCE URBAINE DU SECTEUR 1 DE 1890 À 2005
L'analyse morphologique nous fait remonter le temps jusqu'au haut Moyen Age
mérovingien pour retrouver des traces d'urbanisation à Noisy-le-Grand, traces qui
existent autour du site de l'église aujourd'hui, sur le haut du coteau.
II semblerait que le coeur du village ait été originellement implanté dans le triangle des
rues Pasteur, Gambetta et de la Grande rue vers l'Est. Le cadastre Napoléonien met en
évidence l'implantation linéaire de la ville de Noisy-le-Grand selon deux axes. Il se serait
donc ultérieurement développé longitudinalement sur la rue Pierre Brossolette et il se
serait orienté vers le sud, le long de la voie de communication principale (actuelle rue du
docteur Sureau) vers le lieu dit " le Denfert". Le quartier formant le coteau et les bords
de Marne était résidentiel et composé de moyennes et grandes propriétés à usage de
résidence secondaire d'été.
Les deux voies étaient les deux principales voies de communication fortement
identifiables sur les plans du XVIIIème siècle.
Sur le plateau se tenaient souvent des rendez-vous de chasse car la Brie, composée de
champs, de cultures et de forêts, était et reste giboyeuse.
Noisy connu en 1886 et 1887 un événement qui orienta toute la politique locale. A
l'époque des premiers essais de " traction mécanique ", la Compagnie des Chemins de
Fer Nogentais s'était constituée et avait décidé la création de deux lignes de tramways
: Porte de Vincennes - Ville Evrard et Porte de Vincennes - Nogent, Noisy-le-Grand. Le
tramway de la " Compagnie de Chemins de Fer Nogentais " arrive au cœur du village en
1901.
Les parisiens profitent de ce progrès pour venir prendre un bol d'air à Noisy le dimanche.
Les bords de Marne voient affluer les pêcheurs du dimanche et les parisiens en
promenade. Le caractère rural de Noisy en fait un site propice à la détente et à la
baignade. Noisy est réputé pour sa qualité de l'air (due à l'altitude par rapport à la Marne)
et le calme de ses bords de Marne.
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Pasteurs, Gambetta, et du docteur Sureau. Cette dernière voie constituait le faubourg
rural de Noisy. L'artisanat se trouvait dans presque toutes les arrières cours des
propriétés de faible façade sur rue bordant la Grande rue.
Jusqu'en 1920, la ville n'a pas connu de grandes modifications, et conserve ainsi son
implantation dans la partie Nord du territoire de la commune. Son centre a poursuivit un
développement le long des axes principaux avec la création de quelques nouveaux axes
Nord / Sud.
C'est entre les deux guerres que la ville connaît un essor formidable. Avec la mise en
place des premiers congés payés, chaque fin de semaine, et plus encore à la belle
saison, Noisy voit arriver des centaines de promeneurs sur les bords de Marne.
Rappelons que cet engouement coïncide avec la floraison des guinguettes en tous
genre qui se développent à Noisy dans les années 1920-1930. Elles s'établissent à
proximité des baignades qu'offrent la Marne et gravitent autour des quartiers des
Grammonts et de la Rive charmante.
La poussée éruptive des petits lotissements s'est alors faite sans freins ni lois vers toutes
les périphéries de la commune, Ouest, Sud et Est, en laissant un centre relativement peu
dense et équipé parfois de façon un peu insuffisante relativement aux besoins d'une
population qui croît au rythme de l 000 habitants par an.
On observe dans un premier temps une occupation partielle des nouveaux quartiers de
lotissements dans la partie sud du territoire communal.
Soulignons que la partie Sud de Noisy, les Richardets, a pris une telle extension que, du
fait même de son rattachement très partiel à la partie Nord, on peut presque considérer
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que ce secteur réagit peu sur le centre. Les Richardets sont bien plus rattachés à Villiers
dont la gare et le marché sont relativement proches.
Le phénomène date de la fin du siècle dernier mais la grande époque se situe avant la
2nd Guerre Mondiale (recherche de loisirs pendant les congés payés) et ont fait dans les
années 50 la réputation de Noisy-le-Grand et de ses bords de Marne.
Dans le Grand dictionnaire universel du XIXème siècle, Larousse, 1863 elles sont
définies ainsi: "Etablissement situé hors ou près des murs, où les gens du peuple vont
boire, manger et danser les jours de fête."
N'offrant pas toutes de véritables restaurants : ce sont plutôt des lieux de détente,
aménagés dans des maisonnettes légères, parfois en bois. On boit un verre, on déguste
fritures et brochettes, on danse sur une piste sommaire et souvent minuscule, tout près
des tables... Certaines guinguettes sont équipées d'une terrasse surplombant la Marne.
Les plus connues à Noisy (celles qui ont fonctionné le plus longtemps) portent des noms
évocateurs :
- la Pergola (jusqu'en 1967)
- le Chat pêcheur (jusqu'en 1964)
- le Tourbillon (jusqu'en 1978)
- Au plongeon (jusqu'en 1978)
- Au brochet récalcitrant (jusqu'en 1949), où se rendaient Edith Piaf et Marcel
Cerdan.
Le tramway a été remplacé par le bus, qui emprunte le même itinéraire (ligne n° 120).
Très vite, avec la population croissante, l'extension du réseau devient urgente : non
seulement pour les déplacements quotidiens des employés et ouvriers, mais aussi le
dimanche pour les amateurs de guinguettes...
La volonté des urbanistes de l'époque a été de chercher à intégrer une "ville nouvelle" à
la topographie du site choisi grâce à une structure en réseau distribuant l'espace urbain
en îlots susceptibles de se développer au fur et à mesure des besoins. Ce découpage
urbain original pour notre pays se compose d'unités indépendantes et reliées entre elles
par des infrastructures routières et ferrées. Ce modèle d'urbanisation nous vient des
quartiers de la banlieue de Stockholm, mis en chantiers à partir de 1952. La création de
la ville nouvelle correspond aussi à une volonté de rééquilibrage de l'est parisien affichée
par le schéma directeur régional de 1965.
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Les villes nouvelles ont pour ambition de développer le territoire périphérique des
grandes agglomérations afin d'accueillir les populations à des prix raisonnables et dans
des conditions urbaines de qualité, en particulier avec des équipements publics, des
emplois, des espaces verts et sportifs. L'autre ambition est d'en faire des pôles de
développement économique et de service, afin de structurer la banlieue et de limiter les
déplacements vers Paris. La mise en service de l'autoroute A4 facilite grandement
l'accès à la ville et permet la densification des lotissements. La physionomie de la ville,
entre autre de part ses moyens d'accès, est radicalement modifiée. La partie sud de
Noisy-le-Grand reste cependant quelque peu annexé par rapport au centre ville
historique.
Deux Z.A.C ou Zones d'Aménagement Concerté, sont créées : la ZAC Est (Champy /
Hauts-Bâtons / Butte verte) et la ZAC du CUR. (Centre Urbain Régional : Mont-d'Est
/Pavé-Neuf).
Ce bouleversement entraîne la disparition des dernières zones agricoles ainsi que
l'expropriation de nombreuses propriétés, pour faire place à de nouveaux quartiers et
permettre à l'autoroute A4 de s'éloigner de Paris.
La ville nouvelle va être confrontée au cours des années 1970 au renversement des
deux facteurs qui avaient donné naissance aux villes nouvelles : la croissance
économique et l'accroissement démographique de l'agglomération parisienne.
Le quartier de Noisy Mont-d'Est, futur centre urbain, est le premier affecté par
d'importants désistements d'implantation de grands magasins dans le centre
commercial. Les difficultés économiques obligent à reprogrammer la nature et la
dimension de ses principaux équipements.
Au tournant des années 1980, Marne la Vallée donne l'impression d'être un vaste
chantier.
Le secteur Mont-d'Est, marque comme un trait d'union entre les parties Nord et Sud de
la ville. Il propose un riche secteur d'activités du tertiaire, un grand centre commercial
ainsi qu'un pôle multimodal de transports dominé par le RER A. Les autres quartiers,
constitués de lotissements pavillonnaires et résidentiels, ont été pensés par des
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architectes comme Ricardo Bofill (Palacio d'Abraxas, théâtre) ou Manolo Nuñez (place
Pablo-Picasso).
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UNE TOPOGRAPHIE QUI STRUCTURE LA CONSTITUTION DE LA VILLE
Nous pouvons distinguer trois zones constituées par des bandes sensiblement
parallèles d'orientation est-ouest : les bords de Marne, le coteau et le plateau.
Coupe urbaine sur les coteaux de la Marne, les enclaves des hôpitaux et du Parc Régional
LA PRÉPONDÉRANCE DES AXES EST-OUEST OU L'ABSENCE DES RELATIONS NORD-SUD
Si l'opposition des formes urbaines entre la ville traditionnelle et la ville nouvelle est
évidente, une fracture existe également entre ces deux entités dans leur structure
économique et dans leur vie sociale.
Le Centre Urbain Régional a une fonction de centre économique et commercial de la
ville nouvelle mais entre en concurrence au niveau local avec le centre communal. Il
souffre de sa mixité. L'urbanisme de dalle du Mont d'Est ou la composition monumentale
du Pavé Neuf posent de nombreux problèmes avec la fonction résidentielle de ces
quartiers.
D'autre part, le passage de la route nationale (rue Pambrun) à quatre voies à vitesse
rapide constitue une réelle coupure que la composition monumentale de la mairie ne
parvient pas à atténuer faute de franchissements piétonniers adéquats. De plus, la RN
370 a accentué le contraste dans les modes de développement, entre les coteaux au
tissu de type pavillonnaire résidentiel, et le plateau " rue-bourg " implanté sur l'ancien
parcellaire.
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DES BERGES PONCTUÉES DE MULTIPLES ENCLAVES
A l'origine les hôpitaux ont été implantés en milieu rural. Mais le site apparaît désormais
comme une enclave paysagère dans un environnement urbanisé, encadré de quartiers
résidentiels pavillonnaires et d'habitat social.
D'autre part ces hôpitaux occupent une position stratégique par rapport aux dynamiques
communales voir extra-communales avec le projet d'aménagement du parc régional de
la Haute Ile situé lui aussi dans une enclave. Cette zone naturelle d'intérêt faunistique et
floristique de 70 hectares se situe en effet limité au nord par les hôpitaux et le canal et
au sud la Marne.
Enfin, un tissu industriel ainsi qu'une emprise foncière vierge de toute construction se
situant sur la rive de la Marne coté Noisy-le-Grand marque une dernière enclave. Cette
frange constitue le territoire des bords de Marne vue précédemment dans notre analyse.
De part sa situation, elle rompt la relation historique qu'entretiennent la ville et sa rivière
tout en accentuant les difficultés d'accès à l'eau et de relations Nord-sud tant au sein de
la commune qu'entre les communes de Noisy-le-Grand et Neuilly-sur-Marne.
Le tissu industriel se constitue principalement par l'Usine des eaux. Cette installation est
aujourd'hui obsolète et cherche à s'adapter aux nouveaux besoins. Pour se moderniser
elle est confrontée à de lourdes modifications de ses installations. Un dialogue est
actuellement en cours avec les élus locaux qui refusent de voir le développement de ce
site industriel en milieu urbain.
Ainsi l'usine sera amenée dans les années a venir à se déplacer et libérera un territoire
foncier important et de qualité. C'est à ce territoire que nous nous intéresserons plus
particulièrement dans la suite de notre travail.
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LES BORDS DE LA MARNE A NOISY-LE-GRAND / RÉHABILITATION D’UN PATRIMOINE NÉGLIGÉ 39
Etat des lieux (avant intervention) de l’enclave industrielle
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RÉPONSE À LA PROBLÉMATIQUE DE L'ENCLAVE INDUSTRIELLE
Les politiques urbaines des années 70-80 suivies par la ville ont principalement menées
au développement intensif de la partie centrale de la ville qui s'organise aujourd'hui
autour de la gare RER et des activités du tertiaire.
Les bords de Marnes, aux limites nord de la commune, et les quartiers plus anciens de
la ville sont alors laissés pour compte. Les berges ont subit une succession de mises en
valeur puis d'oublis de la part des villes et des leurs habitants qui n'ont cessés d'en
exploiter ces qualités puis de lui en tourner le dos.
Après une intense activité au début du siècle dernier avec le succès des ginguettes, le
retour aux berges se fait aujourd'hui de façon plus minimale et discrète. Lorsque les
communes réalisent l'importance des avantages indéniables qu'offre la Marne, leur
première démarche et souvent de rendre aux habitants cet accès à l'eau par la mise en
place de promenades aménagées sur les berges.
Mais cette mise en valeur est un atout si l'aménagement ne se limite pas à la réalisation
d'un parcours linéaire. En effet, il devient dangereux lorsqu'il n'offre que trop peu de
connexions et de relations avec la ville et ses diverses activités puisqu'il marginalise
encore plus le site.
La relation essentielle entre la ville et ses berges naît alors d'une réflexion particulière
sur cette " frange " urbaine. Le lien projeté doit appartenir à un ensemble cohérent et être
pensé d'un seul tenant. Il doit proposer différentes facettes qui répondent chacune à la
logique de projet global et à la spécificité du site.
Notre intervention cherche à créer un nouveau pôle urbain visant à contre balancer
l'impact de la ville nouvelle sur le fonctionnement du centre historique de Noisy-le-Grand,
c'est-à-dire, renouer avec les origines de la ville qui est née et s'est développée autour
de la Marne.
Cette logique de reconquête des berges et de mise en valeur d'un potentiel paysager
exceptionnel est déjà amorcée par la commune de Neuilly-sur-Marne. Elle effectue d'une
part l'aménagement du site de la Haute-Ile en Parc urbain régional et d'autre part un
diagnostique afin de déterminer le potentiel qu'offrirait la reconversion des hôpitaux de
Maison Blanche et de Ville Evrard occupants 1/3 du territoire communal.
Notre proposition s'appuie sur cette logique pour doter la ville de Noisy-le-Grand d'un
accès à ses berges. La requalification de la zone industrielle du front de Marne en
quartier d'habitation va permettre de redynamiser ce quartier. L'implantation
d'équipements et en particulier le Centre de formation aux métiers de l'image d'influence
régionale offriront au nouveau morceau de ville l'influence nécessaire à son
rayonnement à l'échelle territoriale.
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TRAITEMENT SPÉCIFIQUE DES CONNEXIONS AUX BERGES
Une autre caractéristique présente dans la volonté d'aménagement est l'eau. En effet,
de part la topographie, ce site est voué à la gestion des eaux de ruissellement du
nouveau quartier mais aussi des quartiers existants en amont. Ce traitement sera
matérialisé par la création d'une multitude de bassin et de noues qui permettront de
canaliser et de stocker les eaux en cas de fortes pluies.
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LES BORDS DE LA MARNE A NOISY-LE-GRAND / RÉHABILITATION D’UN PATRIMOINE NÉGLIGÉ 45
Modelisation du travail sur la volumetire générale du projet
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Photo d’une maquette d’étude, 1/2000 (84*120 cm)
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LES BORDS DE LA MARNE A NOISY-LE-GRAND / RÉHABILITATION D’UN PATRIMOINE NÉGLIGÉ 49
Plan du domaine privé, 1/2000 Cadrage de 400 x 400 extrait de la proposition
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Cadrage de 400 x 400 m. = 16 ha. = 100 %
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APPLICATIONS DES PRINCIPES DÉFINIS AUX COMPOSANTES ET CONTRAINTES DU SITE
UNE SITE RÉGIT PAR SON RISUQE D’INNONDABILITÉ ET LA FORTE PRÉSENCE DE LA VÉGÉTATION
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LES BORDS DE LA MARNE A NOISY-LE-GRAND / RÉHABILITATION D’UN PATRIMOINE NÉGLIGÉ 57
Plan masse des interventions, Centre de formation aux métiers de l’image, parc et logements spécifiques
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DES IMPLANATATIONS EN ADÉQUATION AVEC LE SITE ET SON ENVIRONNEMENT PROCHE
L’intervention se veut être un nouveau pôle d'attraction culturel offrant une diversité
d'éléments cohérents et attractifs, rayonnant bien au-delà de son territoire. Le
regroupement de plusieurs activités nous semble alors essentiel à la reconquête et la
redynamisation de ce territoire.
Cet ensemble architectural, constitué d'un Centre de formation aux métiers de l'image
ainsi que de logements destinés à acceuillir les résidents de ce centre s'organisera
autour d'un aménagement paysager qui s'élaborera autour d'un système aquatique
central, tel qu'un bassin paysager de retenue afin de palier aux éventuel risques
d'inondations des terres sous le niveau des 39 m. Cet aménagement sera un espace de
détente et de loisirs ouvert au public en relations directes avec la ville comme avec les
berges.
La simple mise en place d'un seul de ces éléments ne serait pas adaptée à l'échelle des
besoins du futur morceau de ville. La diversité des éléments du projet proposé sera en
accord avec la mixité de ce qui encadre le site choisit.
Les vocations développées dans ce projet et présentées plus haut seront réparties sur
la totalité du terrain et s'organiseront en fonction des qualités du site et des relations
souhaitées avec son environnement.
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UN CENTRE DE FORMATION DÉDIÉ AUX MÉTIERS DE L’IMAGE
PROGRAMMATION
Le centre de formation aux métiers de l'image est composé par 4 pôles distincts mais
complémentaire .On retrouve le pole photo, graphisme, multimédia et animation. L'école
fonctionne sous forme d'atelier ou les différentes disciplines se mélangent et s'enrichisse
l'une l'autre.
Un type de formation ouvert au public vient compléter les formations classiques afin
d'ouvrir l'école au monde extérieur et de communiquer au mieux avec les différents
acteurs du monde de l'image. Le centre est équipé d'une salle d'exposition qui se veut
être la vitrine de l'école sur la ville, ce qui a aussi pour but de faire connaître au mieux
les différents travaux effectués par les étudiants.
Les cours proposés sont d'un niveau post bac+2 et se déroulent sur 3 ans, à la fin de
cette formation en collaboration avec des entreprises étant acteurs du monde de l'image
les étudiants seront plus facilement intégrés au mode du travail.
Formation ESPACES
OUVERTE ADMINISTRATIIF ENSEIGNANTS COMMUNS
AU
PUBLIC
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VOIR ET ÊTRE VU
Le site retenu propose une multitude de paysage urbain différent on retrouve a l'est une
zone boisée non constructible, au nord les berges de la marne, a l'est la zone
d'aménagement urbain et au sud le parc paysagé.
La topographie du site offre un faible dénivelé qui forme une zone hors crue à l'image
d'une île. La contrainte de crue et cette topographie limite les possibilités d'implantations
mais offre un contexte aux multiples visages et cadrage.
Plan de l'etage
Plan de toiture
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RÉPARTION DES ÉLÉMENTS PROGRAMATIQUES EN FONCTION DES QUALITÉS DU SITE
Travail sur l'enveloppe du batiment, Facade mixte Vert de gris et Bardage bois
Travail sur l'enveloppe du batiment, Zinc prepatiné en noir avec différents modes d'assemblages
Travail sur l'enveloppe du batiment, Zinc prepatiné en noir avec différents modes d'assemblages
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Circulation au niveau de la toiture
Structure
Vu où être vu?
De part sa position dans le site, le bâtiment est fortement exposé aux vues des coteaux.
La question de l'enveloppe est à considérer fortement. L'enveloppe uniforme en acier
corten permet une meilleure intégration dans le paysage. L'enveloppe retenue est
l'enveloppe mixte. Cette enveloppe propose pour les façades sud un rythme d'ouverture
horizontales qui font office de brise soleil afin de d'optimiser l'apport de soleil.
Les murs inclinés sont considérés comme des toiture et proposent donc un revêtement
en vert de gris monté par plaque les unes sur les autres à l'image de tuiles. Ceci pose
la question du devenir et d statut d'un mur oblique.
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LA CITÉ DE L'IMAGE, UN QUARTIER D'HABITATION SPÉCIFIQUE
Le quartier d'habitation de la Cité de l'Image est destiné à accueillir des étudiants et des
enseignants fréquentant le centre de formation aux métiers de l'Image présentée
précédemment.
Il s'implante dans la partie haute du site d'intervention et marque de par sa position
l'accroche entre le nouveau centre de formation et des quartiers d'habitations existant de
Noisy-le-Grand. De forme rectangulaire, il s'étant sur plus de 2 ha et se développe sur
une pente faible orienté nord-ouest.
Suivant les principes d'aménagement des nouvelles emprises foncières présentés dans
la première partie de ce travail, le projet de logement s'organise de part et d'autre de la
trame végétale ; connexion tant visuelle que physique entre les éléments ponctuant sont
parcours.
Ainsi, cet axe fait partie des contraintes du site au même titre que l'environnement bâti
existant en périphérie de la zone de projet.
Le terrain réservé pour l'implantation des futurs logements, correspond à " dent creuse
" dans le tissu pavillonnaire environnant. Il est classé en zone UE qui correspond à des
quartiers à dominante d'habitat résidentiel pavillonnaire, caractérisés par une faible
densité et qui jouent un rôle de transition entre les secteurs centraux et péricentraux et
les espaces à dominante naturelle.
En effet, il n'est desservit que par une unique rue, la rue René Navier, qui marque ainsi
sa limite haute. La limite base du site s'ouvre sur le parc et plus loin le centre de
formation. D'autre part, à l'Est du terrain, une succession de voies perpendiculaires à la
rue René Navier et à la pente ne permet une desserte qu'en " cul de sac " des
lotissements communaux avoisinant 1. Au Sud, le pavillonnaire est tenu par un
parcellaire d'origine agricole. Il est constitué de terrain en lanières souvent divisé dans
sa longueur et impliquant une double épaisseur de bâti. A l'Ouest, il est bordé par un
ensemble de trois petits immeubles collectifs qui referme le site.
1 " Dans le cas du lotissement communal, la commune assure, sans bénéfice, la constructibilité, le tracé
et la viabilisation des terrains. Ils sont ensuite commercialisés sous forme de lots libres, via des agences
immobilières. La réalisation des maisons peut faire intervenir des maîtres d'œuvre, des artisans ou des
architectes " ; d'après David MANGIN, La ville franchisée, forme et structure de la ville contemporaine.
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coteaux de la Marne qui devient une connexion intermédiaire.
Un second tracé s'inscrit le long de la limite Ouest du site reprenant ainsi le principe de
voiries perpendiculaires à la pente et marquant la rupture avec les immeubles de petits
collectifs situés le long de cette limite.
Le tissage que constituent les voiries nouvellement crées avec le réseau existant et la
trame végétalisée préétablie définit ainsi deux nouveaux îlots. L'un à gauche est
complètement vierge tandis que l'autre à droite est pour moitié constitué par du tissu
pavillonnaire en place. Ils donnent tous deux sur la trame végétalisée qui deviendra, sur
ce tronçon, une articulation aux deux parties de l'intervention.
Il faut prendre ici le terme lotissement au sens restrictif 3, car cette acceptation désigne
aujourd'hui, par métonymie, l'implantation de produits homogènes et fermés sur eux-
mêmes.
Le lotissement reste un outil de fabrication hybride de la ville. Ni tout à fait public, ni tout
à fait privé, ni tout à fait urbain, ni tout à fait rural, le lotissement colle à l'image d'un
2 " La création de lotissements s'opère selon trois procédures distinctes qui varient selon l'offre et le
prix du foncier. Une première hypothèse est celle du lotissement communal (voir note 1). La deuxième
procédure s'appuie sur le lotissement privé, qui a pour origine des parcelles privées, divisées lors de la
transmissions ou d'aménagements réalisés par des promoteurs-constructeurs et dessinés par des
géomètres. Enfin, la réalisation de lotissements aménagés par des sociétés d'économie mixte (SEM)
s'inscrit le plus souvent dans le cadre de vastes opérations, liées à des projets tertiaires ou de loisirs
destinés à des populations plus favorisées" ; d'après David MANGIN, La ville franchisée, forme et
structure de la ville contemporaine.
3 Lotissement n.m. 1. Morcellement d'une propriété foncière par lots, en vue de construire des
habitations. 2. Ensemble des habitations construites sur un terrain loti ; d'après Le Petit Larousse, 1997.
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habitat individuel spécifique : le pavillonnaire.
Dans le cas présent, notre projet de logements s'inscrit dans un programme plus large
puisqu'il s'agit d'un programme important d'équipements publics cofinancés par
l'aménageur. Le statut de l'intervention n'est donc pas celui d'un lotissement mais bien
celui d'une ZAC.
Ainsi, et contrairement aux réalisations individuelles voisines, l'opération correspond à
un projet unitaire, mise en œuvre dans sa totalité par un seul maître d'ouvrage. Tandis
que le lotissement porte en lui une part d'aléas fort, le projet de logement peut espérer
offrir des constructions qui seront individuellement de qualité et collectivement créatrice
d'harmonie dans le paysage.
4 Il suffit pou s'en convaincre de regarder les dizaines de revues consacrées à la maison individuelle et
d'y observer la faiblesse des variations de modèles offerts. A cela s'ajoute, dans le cas des lots libres,
le fait que les règlements et leurs interprétations rendent extrêmement difficile le dépareillement.
5 La définition légale de la Zone d'Aménagement Concertée (ZAC) est très large. Les ZAC sont des
zones à l'intérieur desquelles une collectivité publique ou un établissement public y ayant vocation
décide d'intervenir pour réaliser ou faire réaliser l'aménagement ou l'équipement de terrains. Cette
opération est conduite en vue de la réalisation de constructions à usage d'habitation, de commerce,
d'industries et de services ou d'installations et d'équipements collectifs publics ou privés.
L'organisation du nouveau quartier est fondée sur des principes fondamentaux qui
régiront la vie du quartier.
La présence de la voiture influe sur les autres espaces, tels que l'espace bâti et les
espaces communs. L'organisation du nouveau quartier à faible densité est donc fondé
sur de la séparation nette entre le trafic automobile et les parkings et les logements avec
leurs accès par des cheminements réservées aux piétons. La voiture ne pénètre donc
pas dans le cœur de cet ensemble sauf de manière exceptionnelles 6. Des parkings
boxés sont donc rassemblés en rez-de-chaussée sous les logements périphériques
donnant directement sur la rue où dans des dégagements conçus à cet effet. La pente
est un facteur très important dans la disposition de ces stationnements et génère de
nouveaux rapports entre le logement et la rue ainsi qu'un nouveau paysage urbain, plus
opaque et aride.
6 Les cheminements sont dimensionnés et organisés de manière à rendre l'accès possible aux
véhicules de manière exceptionnelle. Nous pensons par exemple aux véhicules de sécurité ou
d'entretien mais aussi aux situations particulières telles que les déménagements.
Les logements proposés dans la cité de l'image sont comme nous l'avons dit
précédemment destinés principalement aux personnes suivant les cours dispensés par
le Centre de formation. Il s'agit donc principalement d'étudiants en fin de cursus ou de
jeunes diplômés venant d'autres formations souhaitant se spécialiser dans un domaine
de l'image précis. Nous sommes donc face à une population " hors cadre ", dont l'identité
est en construction.
Dans une étude exploratoire, la sociologue Annick Delorme s'est interrogée sur la
pertinence du facteur logement pour comprendre la construction de la jeunesse
aujourd'hui, et certaines catégorisations qui y sont liées. Son étude de quelques
pratiques de colocation, comme exemple de rapport des jeunes au logement, permet de
souligner l'importance d'un vivre ensemble lors du " passage à l'âge adulte ".
La colocation propose des modes de construction collectifs distincts de ceux des foyers
d'hébergement ou des résidences universitaires. Dans une société réputée pour son
individualisme croissant, à mi-chemin entre une histoire de couple et une aventure
collective, la colocation a connu un vif regain d'intérêt en France au milieu des années
1990. Popularisé par la série américaine Friends et le film L'auberge espagnole, ce
mode de vie bien particulier a d'abord séduit de nombreux étudiants avant de s'étendre
aux jeunes actifs. La télé-réalité s'est même emparée du phénomène avec "Les
colocataires" diffusé sur M6.
Peu d'études ont été recensées sur le thème de la colocation en France, ou l'art de la
proximité distante. Elles sont ponctuelles, précises, fréquemment le fruit de travaux
d'étudiants de second et de troisième cycles, non publiées et peu diffusés. Cet objet, en
raison peut-être de sa nouveauté, n'a jusqu'alors rarement intéressé les sociologues.
Les données quantitatives concernant la colocation sont d'ailleurs quasi- inexistantes, la
colocation n'existant pas comme variable statistique. C'est le terme de vie avec des amis
ou autre sans précision concernant les modalités contractuelles de ce mode de vie
collectif qui est employé. Il devient donc difficile de cerner l'intérêt de la colocation
autrement que par le biais de méthodes exploratoires.
Organisé au sein d'un mode collectif qui tend à se démarquer d'un modèle familial ou
institutionnel, le processus repose en grande partie sur la notion d'espace et notamment
celle d'espace d'habitation et de partage considérées à la fois dans une dimension
pratique, relationnelle et situationnelle. Contrairement au logement conventionnel
(résidence étudiante ou studio individuel), ce rapport au logement est caractérisé par la
notion de partage, mobilisée sous différents aspects du quotidien.
La notion de partage peut être envisagé sous un triple aspect. Matériel d'abord, c'est-à-
dire l'aménagement et la répartition de l'espace entre des territoires privés (chambres et
salle d'eau) et d'autres partagés 7. Apparaît alors le problème de la normativité du
logement. L'espace mis à disposition des jeunes dans le cadre de la colocation concerne
Dans sa thèse portant sur l'étude du phénomène de la colocation, Mourad Bahfir met en
évidence l'intérêt de cette forme d'habiter permettant d'éclairer autrement le rapport à
l'espace domestique qui est historiquement et socialement construit comme étant
l'espace par excellence du privé et de la famille.
7 Cette distinction entre des espaces privés et d'autres partagés revêt un caractère relatif et non absolu
en tant que telle dans la mesure où elle dépend avant tout de situations et ne concerne pas tous les
colocataires à la fois. Il est possible par exemple que certaines discussions se déroulent dans une
chambre considérée comme espace privé qui devient alors partagé.
Même si différentes typologies sont proposées ici afin de mieux s'adapter et jouer avec
le site, le principe de fonctionnement des colocations est un presque partout identique.
Chaque locataire dispose d'un espace privé qui lui est propre. Il se compose d'une
chambre de 20 m² afin de pouvoir en diversifier les usages tels que dormir mais aussi
recevoir et d'une salle de d'eau équipée d'une douche et d'un lavabo. L'ensemble des "
unités de vie individuelles " sont regroupées et s'organisent autour d'un toilette et " d'une
pièce en plus " destinées a recevoir les équipements liés au linge principalement et des
rangements. Cette partie du logement est desservit directement par la distribution
principale afin de limiter le " passage obligé " dans l'espace commun et leur offrir une
certaine autonomie et intimité. L'entrée principale peut être doublé d'une ou plusieurs
entrée(s) secondaire(s) permettant un accès plus direct au " unités de vie ".
Le colocataire partage le reste de l'habitation, soit les parties communes et l'équipement
avec les autres. Il dispose donc d'un espace cuisine ouvert sur un lieu destiné à la prise
des repas et un séjour. Ces espaces constituent une seule et unique pièce de manière
à favoriser les échanges entres colocataires.
Associé à cet espace collectif les logements disposent d'un espace extérieur sous la
forme d'une terrasse. Celle-ci peut-être, selon les cas, totalement privative ou commune
à deux logements. Elle peut aussi constituer une séquence spatiale dans l'arrivée
jusqu'au logement.
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