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LA FÉMINISATION
Les féminins qui posent problème
1
Une infime partie des exemples ne figurent pas dans cette liste et ont été retenus à partir
d’expressions entendues au quotidien.
2
1. Les féminins et leur formation
grammaticale
3
Lorsque le masculin se termine par –teur, deux cas de figure peuvent
apparaître:
–teuse pour les noms ayant un lien sémantique avec le verbe
correspondant, à condition que celui-ci comprenne un –t
ex. : acheteur – acheteuse
des cas particuliers existent comme éditeur – éditrice. Cette forme apparaît
lorsqu'il n'existe pas de verbe correspondant ou lorsque celui-ci ne contient
pas de –t, comme pour directeur – directrice.
2
Toutes ces règles sont tirées du site officiel de la Communauté Française de Belgique, accessible
à l'url suivant : http://www2.cfwb.be/franca/femini/feminin.htm, consulté le 30 novembre 2007
4
2. L’acceptabilité socioculturelle
2.1. Les féminins
Le premier point sur lequel nous allons nous pencher dans ce travail est
l'acceptabilité socioculturelle que peuvent rencontrer des mots féminisés. Si
certains masculins sont tout à fait acceptés dans nos contrées, il n'en est pas de
même pour leur forme féminine. Pour illustrer plus en profondeur notre propos,
nous nous servirons d'exemples éloquents.
5
métier était de faire la barbe au rasoir à main3 ». Dans le Nouveau Petit Robert
1996, aucune forme féminine n'est attestée pour barbier. D'un point de vue
socioculturel, ce mot, souvent utilisé dans des temps antérieurs au nôtre (le
démontre d'ailleurs le Robert qui spécifie bien que le terme barbier est un terme
ancien), est essentiellement réservé à la gente masculine, une des raisons pour
laquelle l'attestation féminine n'existe pas, même si le féminin barbière, d'un point
de vue formel, est tout à fait acceptable.
3
Le Nouveau Petit Robert, sous la direction de Josette Rey-Debove et Alain Rey, Paris, 1996, s.v.
barbier
4
Le Nouveau Petit Robert, sous la direction de Josette Rey-Debove et Alain Rey, Paris, 1996, s.v.
cocher
5
Ibid. s.v. cochère
6
mot. De nouveau, comme pour les exemples précédents, ce terme est davantage
utilisé pour la gente masculine, surtout dans le sens de « dictateur d'un pays », en
référence aux grands dictateurs du XXe siècle comme Hitler, Pinochet, Mao
Zedong, Mussolini ou encore Franco. Le féminin dictatrice est plus
communément utilisé dans des formules comme cette femme est une véritable
dictatrice lorsque nous parlons d'une femme très autoritaire au sein d'un couple.
Pour soldat, même si le terme soldate est attesté, son emploi reste
incertain. En effet, l'épicène nous semble plus approprié :
Le soldat Marie
La soldat Marie *
La soldate Marie ***
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question ici. Une maître d'hôtel semble plus acceptable que une maîtresse d'hôtel.
Quant à majordome, aucun féminin n'est attesté.
8
D'un point de vue des règles de féminisation, la forme est tout à fait correcte.
Seulement, voyez-vous une équipe de maçonnes venir construire votre maison ?
Comme il s'agit d'un métier assez physique, il est assez inimaginable de voir des
femmes le réaliser.
Dans ces cas, notons que du point de vue formel, aucune anomalie ne peut
être mise en évidence. Seule l'acceptabilité socioculturelle pose un vrai problème.
Le féminin pompière, d'un point de vue formel, est logique. Cependant, le degré
d'acceptabilité est bas, car s'agissant encore une fois d'une activité assez physique,
cette fonction est plutôt réservée aux hommes. Notons que par comparaison avec
maçonne, l'acceptabilité socioculturelle est plus grande dans ce cas-ci.
Les deux derniers termes étudiés dans cette catégorie sont les féminins de marin
et matelot. Le féminin de marin, selon la règle, devrait être marine. Le terme
marine existe déjà mais non pas pour désigner une femme marin mais plutôt pour
désigner « [l']art de la navigation sur mer, l’ensemble des administrations et
services qui régissent l’activité maritime, ensemble des gens de mer 6 ». Ici, nous
retrouvons un problème présent aussi dans le couple médecin/médecine que nous
expliquerons plus tard. Le féminin attesté par le site de la Communauté française
est l'épicène marin.
6
Le Nouveau Petit Robert, sous la direction de Josette Rey-Debove et Alain Rey, Paris, 1996, s.v.
marine
9
Pour matelot, le féminin attesté, toujours selon le site, est matelot ou
matelote. D'un point de vue auditif, une matelot sonne mieux à l'oreille qu'une
matelote.
7
Le Nouveau Petit Robert, sous la direction de Josette Rey-Debove et Alain Rey, Paris, 1996, s.v.
lingère
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Un autre terme sur lequel nous allons nous pencher quelques instants est
celui de sage-femme. D'après le Robert, la sage-femme est « l’auxiliaire médicale
diplômée dont le métier est de surveiller la grossesse, d’assister les femmes
pendant l’accouchement et de prodiguer les premiers soins aux nouveaux-nés ».
Cependant, notons que la profession de sage-femme est ouverte aux hommes
depuis 1982 sous la forme d'homme sage-femme, même si pour ces fonctions,
nous employons plus communément les termes accoucheur, gynécologue,
obstétricien lorsqu'il s'agit d'un homme (et même d'une femme). Le terme sage-
femme est un peu vieillot. Notons aussi au passage que sage-femme contient le
mot femme, ce qui rend une masculinisation plutôt difficile. *Sage-homme
pourrait éventuellement être envisageable, si nous mettons au masculin le terme
féminin contenu dans le composé sage-femme.
Les termes abordés dans cette catégorie sont des termes qui ont un côté
péjoratif clairement marqué s'ils sont sortis de leur contexte. Nous prendrons les
trois exemples suivants: chauffeuse – entraîneuse – maîtresse.
Chauffeuse est le féminin attesté de chauffeur. Le problème, dans ce couple de
11
mots, est que le terme chauffeuse est péjoratif. Chauffeuse peut avoir une
connotation sexuelle s'il est sorti de son contexte. Notons aussi, comme pour les
exemples du point 2, que si le métier de chauffeur existe, il est bien rare de voir
une femme conduire un camion.
Si nous prenons la phrase suivante, sortie de son contexte, Marie est une
entraîneuse, nous pourrions y voir une connotation dépréciative, dans la mesure
où entraîneuse pourrait être pris dans le sens « elle entraîne les autres dans des
chemins différents du droit chemin ». Du point de vue formel et acceptable, le
terme ne pose pas de problème apparent. La formation du féminin est tout à fait
correcte. Aussi, il n'est pas rare de voir une femme entraîner un groupe de
danseuses ou de gymnastes. Le terme entraîneuse en tant que métier n'est en rien
problématique, excepté son côté péjoratif s'il est sorti de son contexte.
Pour conclure sur ce point, précisons que, dans un contexte tout à fait
régulier, aucun problème de formation ni même de sens n'est relevé pour les mots
cités.
12
3. Les ambiguïtés sémantiques
Bon nombre d’autres mots présentent cette ambiguïté, sans pour autant que
la langue ne les évite systématiquement. Ainsi, le couple cuisinier/cuisinière ne
dérange pas les locuteurs, malgré le double sens du féminin, qui renvoie d’une
part à la « personne qui a pour métier de faire la cuisine ; personne qui fait la
cuisine11 », et d’autre part au « fourneau de cuisine servant à chauffer, à cuire des
aliments12 ». Il en va de même pour la paire chocolatier/chocolatière, où, outre le
8
Le Nouveau Petit Robert, sous la direction de Josette Rey-Debove et Alain Rey, Paris, 1996, s.v.
médecin
9
Ibid. s.v. cafetier
10
Site officiel de la Communauté française de Belgique, Service de la langue française, Mettre au
féminin, Liste des noms, cafetier, http://www2.cfwb.be/franca/femini/feminin.htm, consulté le 1er
décembre 2007
11
Le Nouveau Petit Robert, sous la direction de Josette Rey-Debove et Alain Rey, Paris, 1996, s.v.
cuisinier
12
Ibid. s.v. cuisinière
13
féminin de chocolatier, « personne qui fabrique, vend du chocolat13 »,
chocolatière définit un « récipient pour le chocolat14 ».
13
Ibid. s.v. chocolatier
14
Le Robert Mini, sous la direction de Danièle Morvan, Paris, 1995, s.v. chocolatière
15
Le Nouveau Petit Robert, sous la direction de Josette Rey-Debove et Alain Rey, Paris, 1996, s.v.
jardinier / jardinière
16
Ibid. s.v. chevalier / chevalière
17
Ibid. s.v. portier / portière
14
qu’en est-il des chevalières et des portières ? La cafetière, reconnue dès 1740,
gérait-elle vraiment l’établissement ou était-elle seulement la femme du cafetier ?
Si, de nos jours, cette fonction pourrait, sans difficulté, s’appliquer aux femmes,
utiliserait-on encore ce terme, déjà vieilli18 au masculin ? La chose est discutable
pour le cas des jardinières : il n’est pas rare en effet que des femmes prennent
soin de leurs plantes, néanmoins, cette activité est plus un passe-temps qu’un
métier et si l’on reconnaît que Madame Untelle a fait de son jardin un vrai coin de
Paradis, fera-t-on vraiment appel à elle pour tailler la haie ?
Le cas du couple médecin/médecine, quant à lui, s’exclut de cette analyse et ce,
pour deux raisons. Tout d’abord parce le terme médecin n’a pas une forme
féminine distincte de la forme masculine. Ensuite parce que, à notre époque, les
femmes exerçant ce métier ne font absolument pas figure d’exception. Il n’est
donc pas déplacé de se demander pourquoi, dans ce cas-ci, alors que le terme
correspond bien à une realia, la langue française ne l’a pas féminisé.
S’il est incontestable dans le premier exemple que c’est bien un homme
qui vient de réaliser cet exploit, le second n’offre pas cette clarté. Une femme
18
D’après Le Nouveau Petit Robert 1996
15
pourrait être à l’origine de cette action, tout comme les connaissances médicales
(le malade s’en est sorti grâce aux progrès de la médecine). Ces observations
s’appliquent aussi au marin :
19
Le Nouveau Petit Robert, sous la direction de Josette Rey-Debove et Alain Rey, Paris, 1996, s.v.
marine
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Toutes les définitions de ce paragraphe sont tirées du Nouveau Petit Robert, sous la direction de
Josette Rey-Debove et Alain Rey, Paris, 1996
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Le courrier, en tant que personne (et dont le féminin est courrière) est
« celui qui précédait les voitures de poste pour préparer les relais, le
porteur de dépêches ». Dans un monde où tout (ou presque) est devenu
« mécanique », une telle fonction ne subsiste plus vraiment. Le courrier se
limite en général à la « ensemble des écrits adressés à quelqu’un (lettres,
cartes, imprimés, etc.) envoyés ou à envoyer ».
À l’heure actuelle, où l’importance (et la fréquentation) des grandes
surfaces est incontestable, rares sont les gens qui achètent encore leur
vinaigre chez le vinaigrier (« celui qui fait, qui vend du vinaigre » et dont
le féminin est alors vinaigrière). La signification de ce mot s’est
d’avantage cantonnée à son caractère matériel, à savoir « flacon pour
mettre le vinaigre ».
2) soit des termes d’un vocabulaire « spécialisé » :
Même si le mot tuteur (avec sa signification « tige, armature de bois ou de
métal fixée dans le sol pour soutenir ou redresser des plantes ») est
relativement courant dans le langage usuel, cette définition n’en reste pas
moins spécifique au vocabulaire du jardinage. Son second sens n’en est
pas très éloigné et est, lui aussi, particulier à un lexique précis, celui du
droit : « personne chargée de veiller sur un mineur ou un incapable majeur,
de gérer ses biens et de le représenter dans les actes juridiques ».
Si personne n’ignore ce qu’est le voilier21 qui vogue sur les mers, peu
nombreux sont ceux qui connaissent également « [l’]homme qui fait ou
raccommode les voiles ».
Les ambiguïtés sémantiques existent donc dans les deux sens. Pourquoi,
dès lors constituent-elles une barrière à la mise au féminin ? Peut-être est-ce parce
que, spontanément, la langue essaie d’aller au plus clair et que cette
« nouvelle tendance » de féminiser les noms, artificielle dans une certaine mesure,
tient compte de cette recherche de justesse dans les propos et évite quelques
féminisations trop « risquées ».
21
« Navire à voile »
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4. Les épicènes
Un mot épicène est un mot « dont la forme ne varie pas selon le genre22 ».
En français, cette classe est représentée principalement par les noms se terminant
déjà par un –e au masculin : guide, aide, diplomate, architecte, secrétaire,… Les
mots d’origine étrangère sont également, en règle générale, rangés dans cette
catégorie (voir le point 5 « Les féminins des mots d’emprunt »). Mais d’autres
termes, qui ne remplissent aucune de ses deux conditions, s’y trouvent encore :
enfant, clown, mannequin, témoin,… « Terminés au masculin par une consonne
dans l’écriture, [leur] féminin [devrait] se construi[re] par l’adjonction d’un –e
final à la forme masculine », suivant la règle énoncée sur le site officiel de la
Communauté française de Belgique. Pourtant, il n’en est rien.
22
Le Nouveau Petit Robert, sous la direction de Josette Rey-Debove et Alain Rey, Paris, 1996, s.v.
épicène
23
Site officiel de la Communauté française de Belgique, Service de la langue française, Mettre au
féminin, Liste des noms, mannequin, http://www2.cfwb.be/franca/femini/feminin.htm, consulté le
1er décembre 2007
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l’imaginaire des locuteurs, le mannequin (de même que le top model) est d’abord
une femme ? Jugeant la réalité de cette façon, le francophone ne voit donc pas
l’intérêt de mettre au féminin un mot qui, selon lui, l’est déjà.
24
Site officiel de la Communauté française de Belgique, Service de la langue française, Mettre au
féminin, Règles, http://www2.cfwb.be/franca/femini/feminin.htm, consulté le 1er décembre 2007
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5. Les féminins des mots d’emprunt
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À ne pas confondre avec reporteur en imprimerie qui se féminise en reporteuse
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Ces mots, à l’origine issus d’une langue étrangère, ont été assimilés au
français, à tel point que la graphie s’est modifiée afin de correspondre d’avantage
aux structures de la langue, la proximité des sonorités y aidant certainement. À
partir de ce moment, il n’existe plus de frein à la féminisation régulière de ces
termes et c’est sans grande surprise que les couples manageur/manageuse,
supporteur/supportrice et reporteur/reportrice se forment. De la même manière,
baby-sitter se dédouble en un babysitteur et une babysitteuse, voire chez certains
locuteurs, babysittrice (ce qui peut paraître plus surprenant d’un point de vue
socioculturel, l’image de la jeune fille gardant les enfants du voisin étant plus
répandue que celle du jeune homme ; mais tout à fait régulier du point de vue de
la logique du procédé d’intégration). Le terme speaker, par contre, ne subit pas
cette transformation et pourrait de ce fait être rapproché de gangster et leader, qui
suivent la règle de base et restent identiques au féminin. Mais ce parallèle serait
une erreur : une femme speaker est une speakerine et non une speaker.
Speaker (1649)
Leader (1822)
Reporter (1828)
Manager (1880)
Supporter (1907)
21
Gangster (1925)
Les deux autres groupes, qui ne peuvent se présenter sous une opposition
« plus jeune » contre « plus vieux » (étant donné que leader est relativement
ancien, alors que gangster se trouve être le plus récent de ces termes, et que les
trois autres exemples sont intercalés entre ces deux-ci), doivent peut-être se voir
sous un angle plus morphologique : reporter, supporter et dans une certaine
mesure, manager peuvent en effet se rapprocher de verbes français, ce qui est
impossible pour leader et gangster. Cette ressemblance entre les noms communs
et les verbes a pu encourager la langue à désambiguïser la situation par une
transformation des termes problématiques. Cette opération n’étant pas nécessaire
pour leader et gangster, ils sont restés orthographiés de la sorte et invariable au
féminin.
26
Rey Alain, Le Robert, Dictionnaire historique de la langue française, Paris, 1992, s.v. speaker
22
Cameraman : voir cadreur
Rugbyman : voir joueur de
La situation au sein des mots d’origine étrangère semble donc assez claire :
aucune marque spécifique ne différencie le féminin du masculin (gangster,
leader). Parfois le mot d’emprunt continue à varier selon les règles de sa langue
d’origine (torero/torera). Il est conseillé de préférer les mots « d’origine
française » quand ces derniers existent (styliste, parraineur,…), et si ces termes ne
figurent pas dans le lexique, se contenter du mot d’emprunt (gangster, leader), ou
mieux encore, le franciser de manière absolue pour ainsi combler les lacunes de
l’idiome en question, à défaut d’avoir su créer un égal satisfaisant (manageur,
supporteur, reporteur). Quoique peu « naturelle » (et peut-être également peu
usitée), la féminisation de ces derniers mots n’en est pas moins logique et
régulière.
23
6. Les doubles féminins
Alors que le français n’a pas doté une partie de son vocabulaire de mots
différenciés au masculin et au féminin, une autre partie, quant à elle, a reçu, pour
une forme masculine, deux formes féminines correspondantes. Ainsi, mineur
donne mineure ou mineuse ; sculpteur, sculpteuse ou sculptrice. Il convient de
distinguer, au sein de ces doubles féminins, deux sous-catégories. Une première
dans laquelle se rangeraient les noms dont les deux féminins ont des sens distincts
(du type mineur), et ceux dont les féminins sont synonymes (du type sculpteur).
ne se préoccupe-t-il pas de préciser s’il s’agit d’un travailleur dans une mine qui
exercerait un rude travail ou d’un jeune homme âgé de moins de dix-huit ans qui
se ferait malmené ; alors qu’il le fait au féminin :
24
Dans le premier cas, la femme est une ouvrière qui travaille dans une
mine ; dans le second, c’est une jeune fille qui n’a pas encore atteint la majorité.
L’ambiguïté est écartée au féminin. Peut-être est-ce simplement dû au fait que,
mineur a donné mineuse, conformément à la règle, étant un terme courant et
populaire. Quant à mineure, sa forme pourrait venir de son lien avec majeur, et de
l’influence que son féminin majeure a pu exercer.
Toute une série de mots est pourvue de deux formes féminines distinctes
dont le sens analogue en autorise une utilisation indifférente. Quelques exemples,
parmi d’autres : auteur, ingénieur, écrivain, poète, chasseur, docteur, sculpteur,
enquêteur,… qui peuvent toutefois se rassembler en trois grands groupes.
25
supprimer, au profit de formes plus simples, voire même plus logique. L’usage
retient ainsi : une poète (forme épicène, finissant par un –e, v. le point 4), une
chasseuse27 (mot en –eur auquel « correspond un verbe en rapport sémantique
direct28 ») et une docteure (suivant les modèles d’auteure, ingénieure,… ; v. le
sous-chapitre 1° de cette même rubrique).
27
Chasseresse « se maintient surtout dans l'usage littéraire, en particulier lorsqu'il est joint à
Diane, nom de la déesse de la chasse. » (note du Conseil supérieur de la langue, sur le site)
28
Site officiel de la Communauté française de Belgique, Service de la langue française, Mettre au
féminin, Règles, http://www2.cfwb.be/franca/femini/feminin.htm, consulté le 1er décembre 2007
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Conclusion
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Bibliographie
1) Dictionnaires
Le Petit Larousse Illustré 2006, sous la direction de Philippe Merlet, Paris, 2005
2) Internet
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