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I.

Introduction :
Le thème que je veux traiter dans ce travail est celui de l’immigration, c’est un thème qui me
touche personnellement, qui est aussi un sujet très actuel. Car les causes de l’inégalité et de la
pauvreté se situent principalement dans le système économique capitaliste, et l’Etat est
complice du système économique actuel.

D’après le rapport du secrétaire général des Nations Unies sur les migrations internationales,
remis en 2006, le monde compterait près de 200 millions des migrants.1

En effet, les migrants sont pour certaines personnes une source de problèmes, surtout pour les
gouvernements qui veulent une politique de migration économique, c’est le cas par exemple ;
du gouvernement Belge et de la politique de migration et d’asile menée par la Ministre
Anémie Turtelboom.

Il est important de signaler aussi que les formes les plus graves de pauvreté débouchent en
effet sur l’exclusion sociale, c’est le cas bien entendu des sans papiers car ce sont souvent des
travailleurs sans droits, sans emploi, sans-papiers, sans domicile fixe, et sans argent.

D’un autre côté, ces mêmes migrants sont des personnes solidaires qui contribuent à aider au
développement des pays pauvres par l’envoi d’argent à leurs pays d’origine. Ils sont en effet,
les nouveaux acteurs et sont porteurs de projets et de nouvelles façons de combiner travail,
bien être et participation.

Le plus ironique est que ces migrants, fruit de l’expulsion que génère le modèle économique
capitaliste, sont les premiers acteurs de la lutte contre la pauvreté mondiale. Comme si cela
ne suffit pas de perdre leurs maisons, terres, famille, culture, ils envoient une grande partie de
leurs maigres revenus à leurs familles dans leurs pays d’origine.

II. Causes :
Il est très important de tenir compte du contexte social dans lequel se trouve l’individu, car il
détermine l’attitude qu’on adoptera à l’égard des pauvres ainsi que la politique qu’on leur
appliquera.

Dans ce cas, on va chercher la cause de la pauvreté dans la faute sociale2, qui c’est un modèle
qui recherche les causes de la pauvreté dans la structure sociale. Pour mieux comprendre, j’ai
choisi de mettre en question la politique d’immigration du gouvernement fédéral Belge.
En d’autres termes, ce n’est pas la pauvreté qui est un problème social, mais bien la société
qui génère cette pauvreté. En conséquence, le problème de la pauvreté ne pourra être résolu
que par une (ou des) modifications fondamentales de la structure de la société.

1
Encyclopédie libre Wikipédia, www.wikipedia.org/wiki/Pauvret%C3%A9, consulté le 3 novembre
2008.
2
Rapport de la Fondation Roi Baudouin, « La pauvreté et la précarité en Belgique », 19septembre 1983.
La Politique d’immigration du gouvernement Belge : Sans papiers

Cette politique économique contribue à augmenter de plus en plus les inégalités sociales, qui
va jusqu'à l’exclusion social des personnes qui ne correspondent pas ou plus au modèle
capitaliste (comme par exemple, les sans papiers), dû à l’absence d’une réelle politique de
migration de la part de la ministre Turtelboom.

Ministre qui veut qu’une migration économique « intelligente »3, c'est-à-dire de personnes que
l’économie Belge vraiment a besoin, les travailleurs étrangers porteurs d’un projet
économique intéressant et qui doivent bénéficier d’un soutien solide et efficace. Ce sont ce
genre de personnes qui apporteraient énormément à la croissance économique du pays.

Elle est contre le fait de régularisé une personne qui veut obtenir des papiers sans avoir jamais
demandé l’asile, un visa d’étudiant, un regroupement familial ou un permis de travail. Elle est
aussi contre une régularisation massive4, car pour elle la régularisation restera toujours une
exception, une faveur. Elle est contre le fait de régulariser les personnes qui veulent avoir des
papiers sans avoir jamais demandé l’asile, un visa d’étudiant, un regroupement familial ou un
permis de travail.

Bien que, le gouvernement dispose suffisamment de moyens pour éliminer ces inégalités
sociales , le gouvernement et les partis qui le composent sont incapables de mettre en œuvre le
plus rapidement possible l’accord sur la régulation qu’il s’est engagé à appliquer depuis plus
de 8 mois et aussi prendre une position responsable vis-à vis des sans-papiers.
Cette politique restrictive adopté par la Ministre laisse de côté les nombreux sans –papiers
pauvres qui n’ont pas eu un séjour légal en Belgique, et qui pour elle ne remplissent pas les
critères nécessaires dont le travail, la connaissance d’une langue nationale, … mais le travail
est la condition la plus importante.

Conséquences

Face à cette inertie de la part du gouvernement, des centaines de sans papiers ont commencé à
occuper les églises, les bâtiments privés qui visent à dénoncer l’inactivité de la ministre. Ce
combat est mené par les sans papiers et l’UDEP5 (Union de défense des personnes sans-
papiers) est légitime car il a une signification hautement politique avant tout.
Ils revendiquent une régulation massive des personnes en situation irrégulière, régulation qui
ne tarde que parce que la Ministre Turtelboom se refuse à sortir une circulaire qui rendrait un
visage à ces centaines de personnes.

III. Moyens de lutte6 :


3
Site web, www.avcb-vsgb/fr/migration-économique-vers-un-accueil-dynamique-destravailleurs, consulté le
23novembre 2008.
4
Site officiel de la ministre Turtelboom, www.annemieturtelboon.be, consulté le 23 novembre 2008.
5
Site web, www.sanspapiers.skynetblogs.be, consulté le 29 novembre 2008.
6
Entrevue avec Madame Ndioro Ndiaye, Directeur Général Adjoint de l’Organisation internationale pour les
migrations (OIM). Site web, www.iom.int/jahia/Jahia/lang/fr/pid/11, consulté le 30 octobre2008.
Il est important de mentionner qu’il existe des nouvelles formes de participation qui
commencent à surgir et qui luttent contre cette irresponsabilité. En imaginant un monde
contrôlé par les hommes et par les femmes et non par le marché, on construit un projet
humaniste alternatif, dans lequel l’économie et l’Etat seraient en fonction de l’humanité et
non l’inverse.7

Les transferts de fonds (ou l’envoi d’argent) des migrants contribuent à lutter contre la
pauvreté. Car en effet, ce sont précisément les émigrés expulsés par les politiques néolibérales
(Asie –Afrique ou d’Amérique latine) qui contribuent significativement à l’économie de leurs
pays d’origine. Et c’est aussi grâce à eux qu’une importante proportion d’enfants dans le
monde peut suivre une scolarité normale.

Il est très important de signaler le grand rôle qui jouent les femmes migrantes dans cette lutte
contre la pauvreté.

Ces femmes travaillant à l’étranger contribuent au développement de leur pays d’origine, soit
en envoyant un peu d’argent pour aider la famille restée au pays, soit en s’associant avec des
partenaires locaux pour aider à la population locale à se développer tant économiquement que
socialement, en créant des écoles, des centres aide sociale, en aidant les agriculteurs, etc.

Tout ceci constitue bien entendu une alternative à l’aide au développement car les personnes
qui reçoivent les virements les utilisent essentiellement à la consommation de base à
l’investissement en capital social : alimentation, logement, santé et éducation, etc.

Par exemple, en Belgique, il existe un regroupement des femmes migrantes originaires du


Pérou (environ 10 femmes) qui participent à lutter contre la pauvreté. Elles récoltent des fonds
pour envoyé ensuite cet argent à une association au Pérou, pour la construction des écoles
pour aider de cette manière aux villages, aux familles et aux enfants de suivre enfin une
scolarité normale et descente.

Cette aide financière et le transfert d’argent qu’elles réalisent répondent à la préoccupation de


lutter contre la pauvreté. Cet engagement citoyen émerge à cause de l’irresponsabilité des
marchés et l’apathie des élus.

Ce type de groupement répond plus efficacement aux besoins locaux que les aspirations qui
sont prises en charge par les structures économiques ou politiques formelles. Ces initiatives
alternatives (les économies populaires et les réseaux associatifs) combinent solidarité,
participation et décision.
En effet, aucun programme ne sera efficace sans la participation des pauvres eux-mêmes,
reconnus comme des êtres humains à part entière, non comme des objets des programmes,
mais bien comme des acteurs sociaux associés.
Des études montrent que plus d’une personne migrante sur deux est une femme, elles sont
plus présentes et de plus en plus visibles, car celles qui vivent et travaillent hors de leur pays

7
Site web, www.un-instraw.org/fr/index.php?option , consulté le 31 octobre 2008.
d’origine envoient des milliards de dollars américains à leur proches. Et souvent plus
régulièrement que les hommes.8

D‘après les derniers rapports de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM)
appelée à l’époque Comité intergouvernemental provisoire pour les mouvements migratoires
d’Europe, il y a dans le monde entre 175 et 180 millions de migrants, et les femmes
constituent la moitié de ces personnes migrantes.

Quelques chiffres

Selon l’Institut Transnational de base pour la recherche et l’action (TIGRA), la quantité


d’argent envoyée par les migrants est passée de 97 milliards de dollars en 1994 à 143
milliards en 2002. En 2006, la quantité d’argent envoyé à dépasser les 177 milliards de
dollars.
Selon le TIGRA en 2001, les dis pays qui ont envoyé le plus d’argent vers le Sud (via leurs
immigrés) sont :

Pays Argent envoyé vers le Sud


Les Etats-Unis 28.4 milliards de dollars
L’Arabie Saoudite 15.1 milliards
L’Allemagne 8.2 milliards
La Suisse 8.1 milliards
La Belgique 8.1 milliards
La France 3.9 milliards
Le Luxembourg 3.1 milliards
L’Israël 3 milliards
L’Italie 2.6 milliards
Le Japon 2.3 milliards

Le pouvoir économique de l’argent envoyé par les émigrés est tel qu’il peut concurrencer
avec les économies nationales dans le monde, y compris de grandes transnationales.

8
Site web, www.risal.collectifs.net/spip.php?article1722, consulté le 30 octobre 2008.

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