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Représentation des systèmes par un graphe de fluence

Les diagramme blocs, comme une représentation des relations E/S des systèmes de contrôle,
est utile. Toutefois, pour les systèmes ayant une interrelation complexe, la procédure de
réduction/transformation des blocs devient compliquée à gérer/compléter.

La méthode, dite graphe de fluence, permet de représenter les relations entre les variables du système
sans faire appel à la procédure de réduction/transformation des graphes comme dans la méthode des
diagramme blocs. Elle est nécessaire quand le système est très complexe.

Le passage de la représentation par diagramme blocs à celle par graphe de fluence est aisée à
accomplir.
noeud

branche
Formule de gain de Mason Elle permet d’obtenir aisément la FT d’un système complexe

Y ( s)  k Pk  k
T ( s)  
R( s ) 

Pk est le k ème che min direct qui suit les flèches avant ( forward ).
k est le cofacteur de  suivant le che min Pk Il s’obtient en enlevant les boucles Lk qui touchent Pk de .

 est le déter min ant du graphe de fluence, donné par :


  1  ( gains de toutes les boucles )
 ( gains produits de toutes les combinaiso ns de boucles paires qui ne se touchent pas )
 ( gains produits de toutes les combinaiso ns de boucles triples qui ne se touchent pas )
 ( ...)

2 chemins possibles: P1  G1G2G3G4 P2  G5G6G7G8


Exemple:
  1  ( L1  L2  L3  L4 )  ( L1L3  L1L4  L2 L3  L2 L4 )
Car les boucles L1 et L2 ne touchent pas L3 et L4

1  1  ( L3  L4 ) 1 est le cofacteur de  au long du chemin P1. Il s’obtient


en enlevant les boucles L1 et L2 qui touchent P1 de .

2 est le cofacteur de  au long du chemin P2. Il s’obtient


2  1  ( L1  L2 ) en enlevant les boucles L3 et L4 qui touchent P2 de .
Note: Avec la technique de réduction des diagramme-blocs, il aurait été difficile d’obtenir la FT globale

Avec la technique de graphe de fluence et la formule de gain de Mason, il est plus facile de l’obtenir, i.e.:
Y ( s) P11  P2  2
T ( s)  
R( s ) 
L1 ( s)  G2 H 2 L2 ( s)  G3 H 3
L3 ( s)  G6 H 6 L4 ( s)  G7 H 7
  1  ( L1  L2  L3  L4 )  ( L1L3  L1L4  L2 L3  L2 L4 )
1  1  ( L3  L4 )  2  1  ( L1  L2 )
G1G2G3G4 (1  L3  L4 )  G5G6G7G8 (1  L1  L2 )
SOIT: T ( s ) 
1  L1  L2  L3  L4  L1 L3  L1 L4  L2 L3  L2 L4
Exemple 1: Moteur DC contrôlé par ia

1 P( s)
P( s )  G1 ( s )G2 ( s ) L(s)   KbG1 (s)G2 (s) T (s) 
s 1  L( s )
Exemple 2: FT d’un système multi-boucles
Exemple 3:
FT d’un système complexe

Y ( s) P11  P2  2  P3 3
T ( s)  
R( s ) 
P1  G1G2G3G4G5G6
P2  G1G2G6G7
P3  G1G2G3G4G8

L1 ( s)  G2G3G4G5 H 2 L2  G5G6 H1 L3  G8 H1 L4  G2G7 H 2


L5 ( s)  G4 H 4 L6  G1G2G3G4G5G6 H 3 L7  G1G2G6G7 H 3 L8  G1G2G3G4G8 H 3

  1  ( L1  L2  L3  L4  L5  L6  L7  L8 )  ( L3 L4  L5 L4  L5 L7 ) 1  3  1  2  1  L5  1  G4 H 4

G1G2G3G4G5G6  G1G2G3G4G8  G1G2G6G7 (1  G4 H 4 )


Soit: T (s) 
1  ( L1  L2  L3  L4  L5  L6  L7  L8 )  ( L3 L4  L5 L4  L5 L7 )

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