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risque-pays
THÈME N° 2 : HEM-RABAT
KAMAL MESBAHI
Les choix stratégiques….
Ces choix ne sont pas fait une fois pour toutes : ils
varient selon les contextes, les objectifs recherchés et
les cibles. Ils ne sont pas homogènes.
Prenons un exemple : choix d’une cible (marché/pays)
Critère 2 3 3 1 4 4
Critère 3 3 3 1 2 4
Critère 4 2 4 3 2 4
Critère 5 1 2 3 2 1
Total 36 35 28 45
Les entreprises tiennent compte des rapports classement-pays.
Les pouvoirs publics aussi.
1) des critères dits « qualifiants » qui recouvrent tous les aspects directement liés à la
réalisation du chiffre d’affaires de l’entreprise (la localisation par rapport aux
marchés, l’efficacité logistique des infrastructures d’accès, les
télécommunications, la qualité de l’environnement (situation
économique, stabilité de la main d’œuvre…). : Ce sont des Critères majeurs.
2) des critères dits « discriminants » : la flexibilité sociale, l’environnement
administratif et législatif, le niveau de la fiscalité et des charges
sociales, le cadre financier (coûts salariaux, stabilité de la zone
monétaire), l’amélioration de la productivité (la qualification de la main
d’œuvre). Critères complémentaires
3) Des critères « différenciant ». Critères de pondération
Et au-delà….?
Certains travaux recensent six séries de facteurs qui participent à rendre des territoires attractifs :
- l’environnement
économique, technique et financier : taille du marché, qualité de
l’environnement industriel et en recherche développement, soutien et accompagnement des
entreprises ;
- les ressources humaines : diversité et qualité de l’offre de formation, volume de l’emploi,
productivité et qualité de la main d’œuvre ;
- l’organisation et le jeu des acteurs : climat de confiance, rapidité de mise en œuvre des
projets, capacité de travailler ensemble, de s’organiser, se concerter, dialoguer, d’innovation
sociale ;
- la présence de réseaux d’accessibilité (transports et télécommunications) diversifiés et
organisés ;
- la qualité de vie : environnement naturel, aménagement rural et urbain, accès aux services
collectifs et individuels (publics et privés), volume de l’emploi et des compétences
- l’image des régions : excellences sectorielles, notoriété des entreprises et des secteurs de
développement, perception de la qualité des espaces naturels et urbains, valorisation de grands
projets ou d’équipements d’intérêt régional, caractère maritime et littoral des régions.
Les chiffres parlent….répartition régionale en entrées en
milliards de dollars US (cnuced 2008)
pays Facilié Créati Permi emba Transf Obten Protec Paiem Comm Exécu Ferme
affaire on s de uche ert de tion tion ent erce tion ture
s entrep constr propri de investi impôt transf contra entrep
rises été prêts sseurs s rontal ts rises
ier
Maro 13 11 9 19 15 5 17 16 10 7 8
c
Algér 14 16 12 15 19 13 6 19 16 12 5
ie
Tunis 8 5 11 13 8 5 6 15 7 3 3
ie
Egypt 11 2 18 14 11 3 6 17 4 17 15
e
Jord 10 13 7 5 13 11 12 7 9 13 12
anie
Liba 12 12 14 7 14 5 9 9 12 11 14
n
Bahr 2 9 1 1 4 5 5 6 5 10 1
ein
Des chiffres et des limites méthodologiques
A1 : La situation politique et économique est très favorable et l'environnement des affaires est de
qualité. Cet environnement influe favorablement sur le comportement de paiement des
entreprises. La probabilité moyenne de défaut est très faible.
A4 : Les perspectives politiques et économiques peuvent être marquées par quelques fragilités.
Une relative volatilité de l'environnement des affaires est susceptible d'affecter les
comportements de paiement, la probabilité moyenne que cela conduise à un défaut de paiement
restant acceptable.
Suite….
Points forts :
Proximité du marché européen
Montée en gamme des secteurs orientés à l’export
(textile)
Main d’œuvre bien formée, encore bon marché
Système bancaire sain, solvable, peu exposé à la
crise
Stabilité politique
Points faibles :
Maroc A4 A4
Egypte B B
Jordanie B A4
Tunisie A4 A4
Autres indicateurs et indices….
Débat…..Salle….
Open-budget initiative : un outil de promotion de la transparence
De quoi s’agit-il ?
Elle s’intéresse à l’accessibilité du public et des citoyens aux
informations budgétaires et financières. Elle vise à défendre le
droit d’accès à l’information. Plusieurs aspects de ce travail
portent aussi sur la transparence des parties concernées par
les deniers publics, la redevabilité des responsables (obligation
de rendre compte) ainsi que le niveau de développement du
contrôle social et du plaidoyer dans le domaine des finances
publiques. L’approche retenue consolide la capacité de lutter
contre le gaspillage par la réduction des pouvoirs
discrétionnaires, l’opacité et la promotion de la transparence.
Sur quoi porte t-elle ?
Algérie 1
Maroc 27
Egypte 43
Jordanie 52